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  • L'affaire Vangheluwe va-t-elle entacher la visite annoncée du pape en Belgique ?

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    De Luke Coppen sur The Pillar :

    Un représentant de l'Église belge avertit que l'affaire Vangheluwe pourrait entacher la visite du pape

    30 janvier 2024

    Un responsable de l'Église belge a déclaré à une commission parlementaire que l'échec du Vatican à laïciser un évêque qui a admis avoir commis des abus menace d'éclipser la visite prévue du pape François dans le pays.

    Lors de l'audition du 26 janvier de la commission d'enquête sur les abus cléricaux du Parlement flamand, Bruno Spriet a abordé le cas de l'évêque Roger Vangheluwe, qui a démissionné de son poste d'évêque de Bruges en 2010 après avoir admis avoir abusé sexuellement d'un neveu.

    M. Spriet, secrétaire général de la conférence épiscopale belge, a déclaré : "Comme nous l'avons communiqué, son dossier ecclésiastique se trouve à Rome. En effet, selon le droit canonique, seul le Saint-Siège peut révoquer quelqu'un de la prêtrise ou de l'épiscopat". 

    "Ces dernières années, les évêques belges ont écrit plusieurs fois au Saint-Siège (en 2017 et en 2019) pour s'exprimer plus clairement sur les sanctions ecclésiastiques à l'encontre de Roger Vangheluwe." 

    "Dans leur lettre commune au pape François en octobre 2023, ils ont réitéré leur demande de retrait de Roger Vangheluwe du ministère ordonné. Ses antécédents continuent de peser sur nous et sur l'ensemble de la société". 

    M. Spriet a ajouté : "Nous savons que les responsables à Rome sont conscients de l'ampleur du scandale et qu'ils s'efforcent de trouver une solution. Il sera difficile pour le pape François d'effectuer une visite paisible dans notre pays en septembre tant que la clarté n'aura pas été faite sur cette question". 

    "De plus, nous avons insisté dès le départ pour que, lors de cette visite, le temps et l'espace nécessaires soient prévus pour une rencontre personnelle entre le pape François et les victimes qui souhaitent lui parler. Nous ne pouvons pas imaginer une visite papale sans une telle rencontre".

    Le pape François a annoncé dans une interview en décembre 2023 qu'il avait l'intention de se rendre en Belgique en 2024. Le Vatican n'a pas officiellement confirmé ce voyage.

    Lors de la réunion du comité à Bruxelles, M. Spriet a été rejoint par l'archevêque Luc Terlinden, qui dirige l'archidiocèse de Malines-Bruxelles depuis juin 2023, et par l'évêque d'Anvers Johan Bonny, le point de contact des évêques belges sur les abus commis par des clercs.

    Les trois hommes ont exposé la réponse de l'Église belge à la crise des abus cléricaux qui a explosé à la suite de la démission de Mgr Vangheluwe. Après la démission de l'évêque, un rapport indépendant a recensé 475 plaintes pour abus contre des membres du clergé et des employés de l'Église entre les années 1950 et 1980. 

    La police a lancé des raids surprises sur les propriétés de l'Église, ce qui a tendu les relations entre les autorités belges et le Vatican.

    Vangheluwe a ensuite admis avoir abusé d'un deuxième neveu, mais a déclaré qu'il ne se considérait pas comme un pédophile. Il a fait ces remarques lors d'une interview accordée en 2011 à la chaîne flamande VT4, suscitant l'indignation des téléspectateurs par ce qu'ils ont perçu comme un manque de contrition. 

    Après sa démission, Mgr Vangheluwe s'est installé dans une communauté catholique en France, mais il n'a pas été poursuivi en justice car il y avait prescription au moment où ses actes ont été révélés.

    Le scandale Vangheluwe a également terni la réputation du cardinal Godfried Danneels, alors archevêque de Malines-Bruxelles, après la divulgation d'un enregistrement audio dans lequel le cardinal exhorte l'un des neveux à ne pas accuser publiquement son oncle. 

    Le pape François a inclus de manière controversée Mgr Danneels, décédé en 2019, dans une liste d'invités personnels au synode des familles de 2015.

    Le Parlement flamand, l'organe législatif de la région belge de Flandre, a voté en octobre 2023 la création d'une commission d'enquête spéciale sur les abus sexuels dans l'Église, après la diffusion par la chaîne de télévision belge VRT Canvas de la série documentaire en quatre parties "Godvergeten" (Délaissés par Dieu).

    Cette série, qui mettait en lumière les abus commis par des clercs et les dissimulations dont ils ont fait l'objet en Belgique, aurait incité un grand nombre de catholiques à quitter l'Église.

    La série a relancé le débat sur l'affaire Vangheluwe et sur les raisons pour lesquelles l'homme de 87 ans conserve le titre d'évêque et reste prêtre. 

    Selon les médias catholiques belges, deux évêques ont rendu visite à Vangheluwe fin septembre 2023 au monastère où il est obligé de vivre dans l'anonymat. Ils lui ont demandé de présenter sa démission d'évêque au pape François. 

    Vangheluwe aurait ensuite dit à l'un des visiteurs, Mgr Bonny, qu'il avait écrit au pape. Le contenu de la lettre n'a pas été rendu public.

    Mgr Bonny a déjà exprimé sa frustration quant à la manière dont le Vatican a traité l'affaire Vangheluwe.

    En septembre 2023, il a déclaré que les évêques belges "demandaient depuis des années une réaction" de la part du Vatican.

    Dans des commentaires rapportés sur le site web de la VRT, il a déclaré : "Je veux dire honnêtement que les évêques belges attendent depuis des années une réaction de la part du Vatican : "Je veux dire honnêtement que notre conférence épiscopale demande à Rome de le faire depuis des années - par l'intermédiaire du nonce et directement à Rome. 

    "L'année dernière, en novembre [2022], lors de la visite des évêques à Rome, nous avons remis la question sur la table et, pour la énième fois, la réaction de Rome n'est pas différente.

    La prochaine audition de la commission parlementaire flamande est prévue pour le 2 février.

  • Au Myanmar, une guerre civile que l'on oublie

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    De kath.net/news :

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    La guerre civile inaperçue au Myanmar

    30 janvier 2024

    Plus de 250 millions de chrétiens sont persécutés dans le monde - La liste des pays est longue, les souffrances sont grandes depuis des années, la couverture médiatique est faible - le dernier exemple en date : le Myanmar (ancienne Birmanie). Article invité de Giuseppe Gracia

    Coire (kath.net) Loin de l'attention des médias et des politiciens occidentaux, une guerre civile fait rage au Myanmar depuis des décennies, alimentée par le nationalisme bouddhiste d'une élite militaire brutale. Les conséquences sont dévastatrices pour la minorité chrétienne du pays.

    La violence contre les communautés chrétiennes a fortement augmenté depuis que le régime nationaliste du Myanmar a mis fin à l'accord de gouvernement hybride avec les forces démocratiques de la lauréate du prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi. Depuis lors, la guerre fait rage contre le mouvement pro-démocratie et contre les minorités ethniques et religieuses du pays. Depuis longtemps, on tente d'imposer l'unité nationale sur la base de la prédominance de l'ethnie birmane et du bouddhisme, contre les minorités qui représentent environ un tiers de la population, dont 6% de chrétiens. Comme la tribu musulmane des Rohingyas, ils sont soumis à de cruelles opérations de purification. Cela pousse les gens vers la brousse, vers un camp de réfugiés ou vers des installations dans les pays voisins de la Thaïlande, du Bangladesh et de l'Inde. Il y a peu de services de restauration et de santé, et il n'y a pas non plus de possibilités d'éducation ou d'emploi. Les dirigeants militaires du Myanmar sont déterminés à maintenir les indésirables ethniquement et religieusement dans la pauvreté, sous-développés et impuissants.

    L'organisation de défense des droits humains Christian Solidarity International (CSI) organise des programmes locaux d'aide d'urgence pour les personnes déplacées à l'intérieur du pays, y compris des programmes éducatifs, et informe régulièrement les politiciens et les médias de la situation actuelle. Mais le drame au Myanmar suscite également peu d’intérêt en Suisse. Quelle est la raison?

    Cela tient au fait que les discours et les priorités de nombreux médias suivent les intérêts géopolitiques des grandes puissances occidentales et leurs stratégies de relations publiques. Dans ce contexte, on s’intéresse davantage à la guerre en Ukraine, aux tensions entre l’Occident d’un côté et la Russie et la Chine de l’autre, ou encore à la guerre entre Israël et le Hamas. En dehors du Myanmar, la persécution des chrétiens reste un problème marginal.

    Le christianisme a été introduit dans ce qui est aujourd'hui le Myanmar au XVIIe siècle par des prêtres catholiques du Portugal, suivis au XIXe siècle par d'autres missionnaires d'Europe et des États-Unis, sous la protection des dirigeants coloniaux britanniques. Une protection mal vue par l’élite bouddhiste birmane et combattue après l’indépendance en 1948. Une dictature militaire a émergé et a persécuté les missionnaires et les chrétiens du pays. Cette situation perdure encore aujourd’hui et s’est intensifiée en 2021, avec l’effondrement du gouvernement mixte militaire et civil. Dans la seule région de Sagaing, où des centaines de villages ont été totalement ou partiellement détruits, 816 500 femmes, enfants et hommes ont été déplacés ou tués l'année dernière.

    Toutefois, la situation n’est pas désespérée en raison des changements géopolitiques. En 2023, la Chine et les États-Unis ont travaillé ensemble en coulisses pour faire pression sur la dictature militaire du Myanmar. Ils veulent une coalition des minorités ethniques et pro-démocratie birmane. Les grandes puissances s’intéressent à la paix parce qu’elles ont besoin de croissance économique et que la guerre civile les empêche. L’Allemagne, en tant que membre de l’alliance occidentale dirigée par les États-Unis, agit également de concert avec Washington pour forcer la dictature militaire à négocier avec l’opposition nationale.

    Il est possible que les dirigeants militaires non seulement appellent l’opposition à négocier, comme ils l’ont fait jusqu’à présent sans aucune intention sérieuse, mais qu’ils entament effectivement un dialogue afin que les préoccupations des minorités et des groupes pro-démocratie soient entendues. Avec l’exclusion du Myanmar de la direction du bloc régional de l’ASEAN en 2026, la communauté internationale envoie désormais un message clair. La pression internationale doit être accrue si l’on veut améliorer la situation des centaines de milliers de personnes persécutées et opprimées. Cela nécessite de toute urgence un public plus large et plus bruyant.

    Source : https://www.csi-schweiz.ch/projekte/myanmar/

  • Prier saint Jean Bosco

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    Sur ce blog, nous avons évoqué à plusieurs reprises la figure de Don Bosco que l'on fête aujourd'hui (ici, là ).
    Le doyenné de Ciney propose deux belles prières à saint Jean Bosco :
     
    O saint Jean Boscojean-bosco.jpg
    Père et Maître de la jeunesse,
    toi qui, docile à l’Esprit,
    as transmis à la Famille salésienne
    le trésor de la prédilection
    pour les petits et pour les pauvres,
    apprends-nous à être pour eux chaque jour
    les signes et les porteurs de l’amour de Dieu,
    et fais grandir en nos cœurs
    les mêmes sentiments du Christ Bon Pasteur.
    Demande pour tous les membres de ta Famille,
    la bonté du cœur, la ténacité au travail,
    la sagesse du discernement,
    le courage de donner un témoignage d’Église,
    la générosité missionnaire.
    Obtiens-nous la grâce de rester fidèles à l’Alliance
    que le Seigneur a scellée avec nous,
    et fais que, conduits par Marie,
    nous parcourions joyeusement,
    avec les jeunes
    la voie qui conduit à l’Amour.
    AMEN

    Ô Saint-Jean Bosco, par l’ardent amour que vous portiez à Jésus au Saint-Sacrement et par votre zèle à en propager le culte, en recommandant surtout l’assistance à la Sainte-Messe, la communion fréquente et la visite quotidienne, obtenez-nous de progresser toujours davantage dans l’amour et la pratique d’une dévotion si sainte et d’entrer dans notre éternité, fortifiés et réconfortés par la Divine Eucharistie. Amen.

  • Un songe prophétique de Don Bosco (31 janvier)

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    Aujourd'hui, on fait mémoire de Don Bosco. C'est l'occasion de se remémorer ce songe (source : forumarchedemarie):

    "Le 30 mai 1862, il raconta à sa communauté un songe en disant qu’on pouvait le considérer comme une parabole ou une comparaison :

    Imaginez, dit-il aux jeunes vous trouver avec moi sur un rocher au dessus de la mer et voir, sur la vaste étendue marine, une flotte innombrable de bateaux rangés en bataille, la proue armée d’un éperon de fer. Voyez ces navires, munis de canons, gorgés de matières incendiaires, s’avancer pour livrer bataille à un grand et majestueux vaisseau-amiral, représentant l’Eglise, pour tenter de l’éperonner, de l’incendier et de le faire couler.

    A ce majestueux navire, également bien armé, font escorte beaucoup d’autres bateaux, obéissant aux commandements du navire amiral et exécutant des manœuvres pour se préserver des manoeuvres de la flotte ennemie.

    Soudain, apparaissent deux très hautes colonnes en granit, s’élevant alors de l’immensité marine, à peu de distance, l’une de l’autre. Sur l’une domine une très belle statue de la Vierge Immaculée, un chapelet dans les mains, avec sous ses pieds, l’inscription où sont gravés les mots latins : "Auxiliatrice des Chrétiens", tandis que sur l'autre colonne, beaucoup plus haute et importante, rayonne une lumineuse et blanche Hostie sous laquelle on peut lire l’inscription : "Salut des croyants".

    Le commandant suprême qui veille sur le grand navire, est le pape. En constatant la fureur des ennemis et le péril auquel sont exposés ses fidèles, il convoque autour de lui les pilotes des bâtiments secondaires, afin de tenir conseil et de prendre une décision. Tous les pilotes montent donc sur le navire amiral pour se réunir autour du pape, mais, pendant que se tient cette assemblée, le vent devient de plus en plus furieux et la tempête rugit tellement, que les pilotes doivent retourner au plus tôt gouverner leur petit bateau.

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  • Don Bosco (31 janvier), un saint qui ne connut qu'une passion: "la gloire de Dieu et le salut des âmes".

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    donboscolight.JPG(Source) Jean Bosco est né le 16 août 1815, sur la colline des Becchi, un petit hameau près de Castelnuovo d'Asti, aujourd'hui Castelnuovo Don Bosco. Issu d'une famille pauvre, orphelin à l'âge de 2 ans, il fut élevé par sa mère Marguerite, ainsi que son frère aîné Joseph et son demi frère Antoine.

    Travaillant dur et ferme, il s'est préparé à la mission qui lui avait été indiquée dans un songe, alors qu'il avait à peine 9 ans, et qu'il s'est vu confirmer par la suite à maintes reprises, de manière extraordinaire.

    Il a étudié à Chieri, tout en apprenant divers métiers. Il est ordonné prêtre à 26 ans. Arrivé à Turin, il est immédiatement frappé par le spectacle des enfants et des jeunes livrés à eux-mêmes, sans travail et sans guide. Il prend alors la décision de consacrer sa vie aux jeunes pour les sauver.

    Débuts de l'oeuvre

    Le 8 décembre 1841, dans l'église St François d'Assise, Don Bosco rencontrait un pauvre garçon, nommé Barthélemy Garelli, le premier d'une multitude de jeunes. C'est ainsi que commence l'Oratoire, itinérant au début, puis, dès Pâques 1846, définitivement installé au Valdocco, faubourg malfamé, qui deviendra la maison mère de toutes les œuvres salésiennes.

    Les garçons affluent par centaines : ils étudient et apprennent un métier dans les ateliers que Don Bosco a construit pour eux. En 1859, Don Bosco invite ses premiers collaborateurs à se joindre à lui dans la Congrégation Salésienne : ainsi, rapidement, devaient se multiplier partout des « oratoires » (centres de loisirs et de formation humaine et chrétienne pour les jeunes), des écoles professionnelles, des collèges, des centres de vocations (sacerdotales, religieuses, missionnaires), des paroisses, des centres en pays de mission... Ainsi, en 1875, son action déborde l'Italie, une première expédition missionnaire s'embarque pour l'Argentine, et les salésiens ouvrent leur première œuvre en France, à Nice .

    Les filles et les laïcs aussi

    En 1872, Don Bosco fonde l'institut des Filles de Marie Auxiliatrice (Sœurs salésiennes) qui travailleront pour les jeunes filles dans des œuvres variées, avec le même esprit et la même pédagogie. La cofondatrice et première supérieure a été Marie Dominique Mazzarello (1837-1881), canonisée par le pape Pie XII le 21 juin 1951.

    Mais Don Bosco a su s'entourer de nombreux laïcs pour partager avec les Salésiens et les Salésiennes son projet éducatif. Dès 1869, il fondait l'Association des Coopérateurs, qui font partie à part entière de la Famille Salésienne, se mettant au service de l'Eglise à la manière de Don Bosco.

    A 72 ans, épuisé par le travail, Don Bosco avait réalisé ce qu'il avait déclaré un jour : « J'ai promis à Dieu que tant qu'il me resterait un souffle de vie, ce serait pour mes chers enfant. » Il meurt à Turin, au Valdocco, à l'aube du 31 janvier 1888. 

    Béatifié le 2 juin 1929 et proclamé saint par le pape Pie XI, le dimanche de Pâques 1er avril 1934, Don Bosco est considéré, à juste titre, comme un des plus grands éducateurs.

  • Le numéro de La Nef de février vous attend

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    Découvrir le sommaire du numéro­

    Troubles et divisions dans l'Église

    Édito de Christophe Geffroy

    La Déclaration portant sur la bénédiction des "couples en situation irrégulière" a fait couler beaucoup d'encre. Pire, elle a semé troubles et divisions dans l'Église, créant une situation sans beaucoup de précédents. Ce qui ne laisse pas de nous étonner – et nous attriste –, c'est, face à ces réactions honnêtes venues d'une large partie du troupeau, la désinvolture qui semble régner en maître à la tête de l'Église. Découvrir l'édito

    Quelle obéissance est due à Fiducia Supplicans ?

    par le père Max Huot de Longchamp

    Quelle obéissance les fidèles doivent-ils à un tel texte, quand ils sont soucieux de rester dans un esprit filial vis-à-vis du Saint-Père, mais critiques de ce document ? De quel ordre est cette obéissance ? Qu'est-ce qui fonde l'autorité magistérielle d'un tel texte, et quels degrés d'obéissance en découle ? Le père Huot de Longchamp, théologien, nous donne ici toutes les clés pour comprendre quelle attitude pratique adopter face à un texte aussi délicat. Découvrir l'article

    Pourquoi aimons-nous moins la liberté ?

    par Élisabeth Geffroy

    Comment ? Poser aujourd'hui la question de nos libertés ? Pire, de nos libertés menacées ? Dans une société "ouverte" comme la nôtre ? Ridicule, semble-t-il. Et pourtant.... ce questionnement est légitime, nécessaire même. Car il doit avoir lieu en amont de toute advenue tyrannique, avant qu'il ne soit déjà un peu trop tard. La sécurité, devenue valeur maîtresse de nos sociétés, la mentalité du risque-zéro, la perte du sens d'une éducation à la liberté, une vision faussée de la liberté, tout cela nous mène dans une ornière, et nous fait aimer de moins en moins notre liberté. Or, si nous ne la chérissons plus assez, saurons-nous la défendre quand il le faudra ? Découvrir l'article

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  • À Liège, le vendredi 2 février 2024 : célébration festive de la Chandeleur en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132).

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    La Chandeleur tire son nom de la fête des chandelles, la « festa candelarum » en latin. Il s’agit d’une fête chrétienne, qui met fin au cycle de la Nativité, après Noël et l’Epiphanie.  La date du 2 février correspond aux 40 jours après la naissance du Christ, donc après Noël. C’est dans ce délai que devaient être présentés les nouveau-nés au temple, à Jérusalem pour la Christ. Il s’agit également de la date à laquelle doit être retirée la crèche, selon la tradition provençale.

    Mais avant d’être une fête chrétienne, des versions païennes ont été identifiées. Dans la Rome antique d’abord avec les Lupercales, une fête de purification qui avait lieu mi-février.

    C’est le pape Gélase 1er qui aurait récupéré cette fête pour la faire entrer dans la tradition chrétienne. Des processions aux chandelles ont été organisées et des cierges bénis tous les 2 février. Et les crêpes dans tout ça ? L’histoire raconte que le pape faisait distribuer des crêpes aux pèlerins en ce jour de procession. Elles sont également censées évoquer le soleil par leur forme ronde et dorée. Un moyen de fêter l’allongement des jours et le printemps qui arrive, avec l’arrivée des premières semences.

    ••

    Extraits du chant grégorien de la Chandeleur :

    le « Responsum », (repons: chant liturgique alterné entre un soliste et un chœur dans l’office liturgique) interprété dans cet extrait par les chantres de l’Abbaye du Thoronet pour faire revivre le trésor du chant grégorien dans sa beauté et son expressivité originelles.

    L'ensemble vocal des Chantres du Thoronet, né en 2008 de la passion d’un homme, Damien Poisblaud, et d’une abbaye -l’abbaye du Thoronet, compte aujourd’hui quatre à huit chanteurs professionnels et donne des concerts à travers l'Europe entière.

    Et par ailleurs selon le style plus classique de l’abbaye de Solesmes :

  • La Fédération Wallonne des Soins Palliatifs sonne l’alarme

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Soins palliatifs : la Fédération Wallonne des Soins Palliatifs sonne l’alarme

    29 janvier 2024

    A quelques mois des élections belges, la Fédération Wallonne des Soins Palliatifs (FWSP) tire la sonnette d’alarme, dans un mémorandum, sur l’accessibilité pour tous à des « soins palliatifs de qualité » « pour une fin de vie dans le respect du choix de chacun » (cf. « Les pratiques euthanasiques rendent moribonds les soins palliatifs »).

    Favoriser « une offre disponible, suffisamment financée, qualifiée et adaptée »

    Alors que la loi de 2016 précise que « tout patient a droit à des soins palliatifs lorsqu’il se trouve à un stade avancé ou terminal d’une maladie grave, évolutive et mettant en péril le pronostic vital », force est de constater qu’en 2024, « le cadre des équipes, les critères d’aide de remboursement n’ont pas suffisamment évolué pour rencontrer cette ambition, pour faire face aux défis du monde du soin et au vieillissement de la population » note Lorraine Fontaine, directrice de la FWSP. « Nous avons besoin d’une offre disponible, suffisamment financée, qualifiée et adaptée pour permettre à tout un chacun de vivre le plus sereinement possible sa fin de vie » explique-t-elle. Il s’agit entre autres de mettre en place des équipes impliquant différents niveaux d’expertises afin d’offrir aux patients et à leurs proches un soutien physique, émotionnel, social et spirituel. Cela suppose d’étoffer l’offre des équipes de soins palliatifs, de renforcer les moyens alloués aux secteurs spécialisés et de reconnaître et d’améliorer la formation dans ce domaine (cf. Belgique : coup de projecteur sur les soins palliatifs).

    Afin de soutenir les aidants, la FWSP envisage une revalorisation et une amélioration des aides à domicile et du congé palliatif, et un soutien grâce à la mise à disposition de volontaires.

    Un nombre de lits en soins palliatifs insuffisant

    De plus, la FWSP propose que, dans tous les secteurs de la santé, la dimension palliative soit considérée dès le diagnostic et tout au long du parcours de soin « afin d’éviter toute niche d’inégalité », faisant notamment référence aux patients vivant en maison de repos, de soins, en institutions pour personnes handicapées ou en maison psychiatrique. La FWSP explique qu’il faudrait sensibiliser l’ensemble du secteur des soins de santé et la société toute entière à « une planification anticipée des soins de santé »[1].

    Parmi les différentes mesures proposées par la FWSP figurent également « la mise à disposition des équipes de soutien, de kits de médicaments d’usage exceptionnel de sédation palliative, (…) [et] l’augmentation du nombre de lits en unités de soins palliatifs » (cf. Les soins palliatifs sous-financés en Belgique). Selon un rapport fédéral intitulé « les soins autour de la fin de vie » et publié le 26 janvier, seulement 400 lits sont dédiés aux soins palliatifs dans les hôpitaux belges. « L’offre que nous avons ne répond pas à la demande réelle. Ce manque de vision a des impacts importants » déplore le Dr Wissam Bou Sleiman, président des médecins chef du réseau Phare [2].

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    [1] ACP : Advance Care Planning

    [2] Réseau hospitalier wallon

    Sources : Le Spécialiste, Jean Andris (25/01/2024) ; RTBF, Maïté Warland (27/01/2024)

  • Inscrire l'IVG dans la Constitution c'est restreindre la liberté de penser

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    De Chantal Delsol sur le site du Journal du Dimanche :

    IVG dans la Constitution : une restriction de plus dans la liberté de penser

    L’idée d’introduire la liberté de l’IVG dans la Constitution n’est pas nouvelle, mais elle connaît un regain de faveur après la décision de certains États américains de limiter parfois drastiquement, voire d’interdire, la pratique de l’IVG.

    Il est probable que beaucoup de Français, très attachés à ce qu’ils considèrent comme un droit majeur des femmes, se soient affolés à la pensée que ce qui arrivait aux États-Unis pouvait aussi nous arriver. Signe d’ignorance, car les institutions des États-Unis permettent aux États, de par le statut fédéral, de se donner des lois séparées, tandis que rien de tel ne serait possible en France, pays centralisé dans lequel on ne saurait même pas imaginer de telles différences légales entre les régions. Chez nous, une réduction du droit à l’IVG ne pourrait venir que de l’État central et serait valable sur tout le territoire.​

    Mais au-delà de ces raisons institutionnelles, une terreur sourde règne dans les rangs des défenseurs inconditionnels de l’IVG : par le jeu démocratique des changements de majorité, un courant pourrait arriver au pouvoir qui limiterait ou abolirait le droit à l’IVG. Or cette probabilité est aussi mince que la première. C’est arrivé par exemple en Pologne (avec des conséquences désastreuses), mais on ne voit pas un parti français être d’accord et/ou en mesure de mettre en place une pareille loi qu’aucun d’entre eux ne revendique. Il existe en France des groupes (je dirais plutôt des groupuscules) qui voudraient, s’ils arrivaient au pouvoir, supprimer l’IVG et même le divorce. Mais ils sont si insignifiants qu’en avoir peur relève de la franche paranoïa.​

    Dans un pays libre comme le nôtre, on doit pouvoir discuter pour savoir si l’IVG tue une personne ou élimine un bout de chair

    Non, constitutionnaliser l’IVG relève plutôt du symbole : il faut montrer au monde que nous autres Français, héritiers des Lumières, considérons qu’il s’agit là d’un droit inaliénable, comme celui de penser ou de parler librement. Ce faisant, c’est le contraire que l’on prépare : nul n’aura plus le droit d’être en désaccord avec l’IVG, qui ne constituera plus une option de la tolérance, mais une obligation de la bien-pensance. Dans un pays libre comme le nôtre, on doit pouvoir discuter pour savoir si l’embryon est ou non une personne humaine, et donc si l’IVG tue une personne ou élimine un bout de chair – on doit pouvoir penser que l’IMG (interruption médicale de grossesse, qui peut intervenir quelques heures avant la naissance) est clairement un infanticide. La plupart de nos concitoyens, ayant abandonné le christianisme, ne sont pas gênés par l’infanticide dans ces cas extrêmes. 

    Mais il existe aussi dans nos sociétés des judéo-chrétiens convaincus qui ne sont pas d’accord, et qui devraient avoir le droit de s’exprimer. La constitutionnalisation de l’IVG en fera des factieux et des coupables. Il est déjà très mal vu non seulement de développer des arguments opposés à l’IVG, mais même de proposer des restrictions ou des conditions – cela deviendra carrément impossible. Cela dépendra aussi, cependant, des termes qui seront utilisés dans le texte de la Constitution : s’agira-t-il d’un droit ou d’une liberté ? La nuance est importante, puisqu’un droit suppose de pouvoir exiger la possibilité d’exercice, et limitera la clause de conscience des praticiens.

    Last but not least : c’est bien commode, pour un président qui ne parvient à rien de concret, qui vit sur un océan de dettes, sur une école et un hôpital sinistrés, de faire passer des réformes « sociétales » qui vont faire plaisir aux citoyens sans coûter un centime… Nul doute que des tirades autosatisfaites vont accompagner cette décision qui ne sera rien d’autre qu’une restriction de plus dans la liberté de penser.

  • Dans six semaines : le Congrès Mission

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    Le Congrès Mission c'est un week-end de prière, de découvertes, de rencontres, d'échanges, de réflexions pour retrouver le feu de la mission et la joie de partager l'Évangile.

    Les 15, 16 et 17 mars à la basilique de Koekelberg, des dizaines de paroisses, de communautés et de croyants présenteront leurs initiatives très concrètes d'évangélisation.

    La Fondation Jean-Paul II y aura sa place dans le village des stands, venez nous soutenir, nous rendre visite….

    Et venez nombreux participer à cet évènement extraordinaire.

    Congrès Mission - Missiecongres

    Chers amis,

    Le Congrès Mission est dans 6 semaines et nous continuons de peaufiner le programme pour vous proposer un week-end ultra qualitatif.

    Découvrez dès maintenant les thèmes de nos tables rondes et les intervenants  qui ont déjà confirmé leur présence!

    Et parce que le Congrès Mission ne saurait exister sans le soutien de nombreux bénévoles, nous avons besoin de vous!

    Vous pouvez nous aider concrètement de trois manières:

    Les thèmes et intervenants des tables rondes 

    • Être missionnaire? Oui, mais comment?

    Monseigneur Luc Terlinden, archevêque de Malines-Bruxelles

    Patrick Gillard, Frère dominicain

    • Après le scandale des abus, comment parler au monde avec délicatesse?

    Aymeric Christensen, Rédacteur en chef de l'hebdomadaire La Vie

    Tommy Scholtes, prêtre jésuite, porte-parole des évêques de Belgique

    • Se laisser évangéliser par la fragilité 

    Yves de Lespinay, chrétien attentif aux signes du Seigneur

    Thierry des Lauriers, directeur de l’association Aux captifs, la libération, association qui rencontre et accompagne les personnes de la rue et les personnes prostituées

    Adjoua de Liniers, aumônière dans des établissements de santé

    • Quel catéchèse pour la génération 2024?

    Olivier Bonnewijn, prêtre de la communauté de l'Emmanuel. Auteur de très nombreux ouvrages pour la jeunesse

    Agnès Charlemagne, auteure et animatrice d’ateliers de catéchèse, inspirée de la pédagogie Montessori

    • Transmettre la foi aux ados. Mission impossible?

    Victor, auteur de la chaîne « le catho de service » sur Instagram, Youtube, TikTok.

    Soeur Valentine, salésienne, éducatrice auprès des jeunes

    • Développement personnel, yoga, méditation... A-t-on encore vraiment besoin de Dieu?

    François Mathijsen, Docteur en psychologie, spécialisé dans les croyances et les expériences paranormales chez les jeunes

    • Nous sommes (quasi) seuls dans notre paroisse. Que pouvons-nous faire?

    Didier Kabutuka, Docteur en théologie, curé de la Paroisse de Perbais et doyen de Walhain dans le Brabant wallon

    Arnaud-Join Lambert, Professeur de théologie à l'UCLouvain, fondateur du laboratoire d'innovation ecclésiale Ecclesialab

    • Pourquoi nous aimons tant l'Église!

    Martin Van Breusegem, jeune séminariste à Namur. Membre de la communauté de l'Emmanuel

    Les places pour assister aux tables rondes étant limitées, inscrivez-vous rapidement! Vous pourrez, à l'issue du processus d'inscription, choisir les tables rondes auxquelles vous souhaitez assister.

    Je m'inscris pour assister aux tables rondes

    Annoncer le Congrès Mission

    Pour nous permettre de toucher un large public, vous pouvez nous aider en:

    • commandant ci-dessous des flyers et des affiches
    • les affichant dans vos églises, vos communautés, vos groupes de prière...
    • faisant une annonce à la fin de la messe
    • distribuant des flyers à la sortie

    Je commande des affiches et des flyers

    Vous pouvez télécharger ci-dessous des propositions d'annonces:

    Je télécharge un exemple d'annonce

    Devenir volontaire

    Vous êtes disposés à nous aider ? Devenez volontaire pour le Congrès Mission ! En tant que volontaire :

    - Vous vous engagez à vous mettre au service du Congrès Mission pendant une demi-journée ou plus
    - Vous pouvez profiter du Congrès Mission le reste du temps
    - Vous bénéficiez d’un tarif préférentiel

    Les différents services : accueil, buvette, vestiaire, logistique, intendance, garderie… Il y en a pour tous les goûts !

    Je m'inscris comme volontaire­

    Chanter dans la chorale

    Missiecongres Brussel 2022

    Aidez-nous à prier en chantant  dans le chœur de la basilique de Koekelberg lors des deux messes auxquelles assisteront plus de 1500 congressistes!

    Les musiciens sont également les bienvenus !

    La méga chorale c'est:

    • un nombre de chanteurs et de musiciens illimité: amateurs, confirmés, toutes les voix et les instruments sont accueillies
    • un magnifique répertoire
    • l'occasion de pratiquer son bilinguisme

    Quand et où?

    • 3 répétitions à Bruxelles
    • les dimanches 25 février, 3 mars et 10 mars
    • de 20h à 22h
    • Boulevard Saint-Michel 24, Etterbeek

    Comment?

    En vous inscrivant ici pour les répétitions:

    Je m'inscris pour la méga chorale

    Et en rejoignant le groupe WhatsApp de la méga chorale ci-dessous!

    Je rejoins le groupe WhatsApp de la méga chorale

    Dans la joie de vous retrouver au mois de mars!

    Annonciade Leménager et l'équipe du Congrès Mission­

    Congrès Mission 2024
    congresmissionbruxelles@gmail.com

  • Défendre et porter la voix des chrétiens issus de l'islam

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    ECLJ

    Madame, Monsieur,

    L'ECLJ s'engage pour défendre et porter la voix des chrétiens issus de l'islam.

    C'est ce que l'ECLJ a pu faire ce dimanche, en participant à l'émission En quête d'Esprit de CNews, également diffusée sur Europe 1, pour parler de la persécution des chrétiens ex-musulmans en France et en Europe. L'ECLJ défend aussi les chrétiens issus de l'islam, en particulier en Afrique du Nord. Nous lançons un appel à témoignage ci-dessous.

    Ce dimanche, sur CNews et Europe 1, Thibault Van Den Bossche, de l'ECLJ, a pu intervenir pour faire sortir de l'ombre ce sujet presque tabou de la persécution que subissent ceux qui quittent l'islam en Europe.

    C'est pourtant une grave réalité, une atteinte fondamentale à nos principes de respect de la liberté religieuse qui plonge des milliers de personnes dans la peur d'être découvertes, insultées, agressées et même parfois séquestrées, renvoyées "au bled" ou assassinées. L'ECLJ a révélé ce problème dans un rapport et un reportage.

    Voir l'émission :

    Même en Europe, la persécution des ex-musulmans est un défi tant pour ceux qui quittent l'islam que pour les églises ou les communautés qui les accueillent.

    Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, voici notre reportage complet que nous vous invitons à regarder et partager :

    Appel à témoignage de Marocains chrétiens ex-musulmans

    L'ECLJ poursuit son action de plaidoyer au soutien des chrétiens issus de l'islam, particulièrement au Maroc. 

    L'ECLJ s'engage pour obtenir la reconnaissance par le Maroc de la religion chrétienne, car ce pays ne reconnait que deux religions : l'islam et le judaïsme. Selon la loi, un Marocain ne peut être que musulman ou juif, mais pas chrétien. Au Maroc, les chrétiens ne sont tolérés que comme des étrangers.

    Ainsi, un Marocain converti au christianisme reste musulman aux yeux des institutions et soumis au statut juridique des musulmans. Il subit de nombreuses discriminations.

    L'ECLJ veut lutter contre cette injustice, et souhaite pour cela entrer en relation avec des Marocains ex-musulmans.

    Marocains ex-musulmans, vos témoignages et vos expériences sont précieux pour notre action auprès des autorités de votre pays. Contactez-nous en réponse à ce courriel (secretariat@eclj.org). Nous pouvons garantir votre anonymat. 

    C'est grâce au courage de ceux qui ont accepté de témoigner auprès de nous que ce sujet émerge dans la grande presse. Qu'ils en soient une nouvelle fois remerciés et puisse leur exemple inspirer à d'autres le courage de témoigner.

    Merci infiniment !

    Pour la défense des chrétiens persécutés

  • Un lent retour à la liturgie au moyen du chant liturgique grégorien ? (Liturgie 43 avec Denis Crouan)

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    Liturgie 43 ‒ Un lent retour à la liturgie au moyen du chant liturgique grégorien ? (39 mn)

    https://youtu.be/KvX3VR9lyT8  

    Après la première partie du cours qui abordait l'histoire de la liturgie, nous abordons certains points de la théologie de la liturgie. 

    Dans les années 1970, on a constaté en Occident un effet étonnant qui s’est produit aussi bien de la part des prêtres que de la plupart évêques : un bannissement idéologique de toute la tradition liturgique du passé et en particulier une grande hostilité au chant grégorien.

    50 ans plus tard un phénomène générationnel inverse semble se produire en Occident : une nouvelle génération ayant soif de repères et de verticalité réclame le retour du chant grégorien. Est-ce un simple phénomène de balancier dû à un besoin de repères solides ? C’est vrai que ce mouvement concerne aussi la théologie sans compter le domaine politique avec un retour au besoin de frontières.

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022-2023

    Pour accéder à la totalité de la playlist :

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI

    Institut Docteur Angélique

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch.

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin.

    Denis Crouan, denis.crouan@wanadoo.fr; 2022-2023