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  • Dominique Savio (9 mars)

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    Nous empruntons à l'excellent Evangile au Quotidien cette évocation de saint Dominique Savio :

    Saint Dominique Savio 
    Disciple de saint Jean Bosco

    Domenico Savio naquit le 2 avril 1842 à Riva di Chieri, à une vingtaine de kilomètres de Turin, dans une famille humble, mais très pieuse. 

    Dès son plus jeune âge, il décida d’imiter fidèlement Jésus Christ, en évitant tout ce qui pouvait l’éloigner de Lui. À 7 ans, il fit sa première communion, et à 12 ans il entra à l’Oratoire de saint Jean Bosco. Sous la direction personnelle du grand saint salésien, il se transforma en tabernacle du Seigneur et en modèle et exemple d’amour de Dieu pour les autres. Uniquement pour sa manière de vivre il fut un vrai apôtre et missionnaire de Jésus.

    Ceux qui l’ont rencontré pendant sa vie disent qu’il n’était pas petit de stature, mais qu’il était très mince et très fragile. Il préférait écouter que parler. Humble et respectueux avec tous, il avait un don naturel pour apaiser les discussions et les disputes qui, à cet âge, surgissaient parfois presque spontanément entre ses compagnons.

    Son seul intérêt était Dieu et comment faire pour que les autres concentrent leurs énergies pour mieux le servir. Ce qui lui manquait en force physique, il le récupérait en stature morale, en courage et en acceptation de la volonté de Dieu, quelle qu’elle soit.

    De santé fragile, Dominique tombe malade en juin 1856. Don Bosco, inquiet, l'envoie respirer l'air natal à Mondonio pour qu'il se repose. Il y reste deux mois et revient à Turin fin août. Il entre en seconde, mais il tombe de nouveau malade. Don Bosco l'envoie à l'infirmerie puis, espérant que l'air du pays lui rendra de nouveau la santé, demande à Carlo Savio de venir rechercher son fils. Dominique retourne à Mondonio le 1er mars.

    Il y meurt de la tuberculose le 9 mars 1857, vers 22 heures, à l’âge de 15 ans. Juste avant de s'éteindre, il dit à ses parents avec un air d'extase : «Oh ! Comme c'est beau ce que je vois ! ».

    La première biographie de Dominique fut écrite par son maître saint Jean Bosco, et ces pages sont à l’origine de nombreuses vocations, parmi lesquelles celle du futur pape Benoît XVI qui a veillé avec tant de sollicitude sur l’Œuvre de l’Enfance Missionnaire.

    Domenico Savio a été béatifié à Rome le 5 mars 1950 par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) et canonisé le 12 juin 1954 par le même pape.

    Pour un approfondissement biographique : Biographie de Dominique Savio

  • Prière à saint Dominique Savio (9 mars)

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    Saint Dominique (*), saint_dominique.jpg
    tu as réalisé à 15 ans le rêve qui m'attire : 
    être un homme et être un saint !
    Sur les routes du monde qui s'ouvrent devant moi,
    sois mon fidèle compagnon. 
    Apprends-moi que la grande aventure à courir 
    est d'abord celle de mon âme 
    à rendre chaque jour plus claire ; 
    et que l'héroïsme le plus vrai 
    est de préférer au péché, la mort.
    Rends-moi attentif à la souffrance des autres, 
    à la détresse du monde qui attend mes bras. 
    Donne-moi ton élan pour travailler à construire, 
    dans le règne du Christ, 
    une cité enfin fraternelle. 
    Et qu'aux sources vives de la prière et des sacrements,                                                mon amour pour Dieu notre Père,
    pour Notre-Dame, Marie, 
    s'accroisse et embrase ma vie entière.

    Ainsi soit-il

    (*)  Saint Dominique Savio (1842-1857).

    Il a vécu à Turin, dans le nord de l’Italie. Deuxième d’une famille de dix enfants, il a très tôt une grande confi ance en Jésus. Il prie et sert la messe souvent.

    A douze ans, il fait la connaissance de Don Bosco, un prêtre qui s’occupe de nombreux jeunes de quartiers défavorisés, leur permettant de faire des études et apprendre un métier.

    Dominique demandera à Don Bosco d’être admis dans son établissement. Très vite il aidera Don Bosco, à sa manière, en entraînant les jeunes du Valdocco [1] à se comporter en véritables jeunes chrétiens, attentifs les uns aux autres, et appliqués dans leurs études.

    L’enthousiasme et l’exemple de Dominique toucheront ceux qui le connaissent. Son amitié avec Jésus qu’il recevait souvent dans l’eucharistie portera en lui et autour de lui beaucoup de fruits. Il était un garçon joyeux, courageux, et artisan de paix au milieu de ses camarades.

    De santé fragile, il mourra à 15 ans d’une maladie des poumons. En peu de temps pourtant Dominique a parcouru un très beau chemin de vie, une vie exemplaire de rayonnement. donne aux hommes.

    Pour cette raison, en 1954, le Pape Pie XII le déclara saint ! Un jeune et joyeux saint de 15 ans !

  • Quand les catholiques semblent condamnés à assister, impuissants, à la prétendue évolution des mœurs et des comportements

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    Lu sur aleteia.org (Jeanne Larghero) :

    L’avortement, les catholiques et la boussole de l’Histoire

    08/03/24

    L’avortement dans la Constitution est présenté comme un progrès inédit. Mais l’Histoire se répète, souligne la philosophe Jeanne Larghero. Les catholiques ont raison de rappeler que l’élimination institutionnelle des plus faibles n’est pas une nouveauté, la société finira par l’admettre.

    Les lois dites « sociétales » s’enchaînent et les catholiques semblent condamnés à assister, impuissants, à la prétendue évolution des mœurs et des comportements. Sont touchés le début et la fin de vie, le mariage, l’identité sexuelle, comme si les libertés individuelles étaient un absolu devant lequel la société tout entière est sommée de s’incliner. Est-ce le sens de l’Histoire ? Ce sens est-il irréversible ?

    Un égarement collectif

    L’actualité récente prête cependant à réfléchir et à remettre en cause le dogme de l’irréversible libéralisation des mœurs. La génération de soixante-huitards pour qui les relations entre adultes et adolescents étaient la preuve d’une grande liberté d’esprit est désormais la cible de toutes les accusations : cependant, à l’époque, les catholiques qui considéraient avec effarement cette prétendue libération des mœurs qui n’était que le déguisement de l’emprise sexuelle, passaient pour des coincés. Avec le recul, tous se demandent avec consternation : comment est-il possible que de tels comportements aient pu se produire en toute impunité, avec la bénédiction ou sous le regard indifférent de la société des années soixante-dix ? On est en droit de faire le même raisonnement sur notre génération. Que penseront les générations futures des progrès « sociétaux »  dont certains sont si fiers ? Que penseront-ils de l’institutionnalisation de l’avortement, de la légalisation probable de l’euthanasie, des législations sur le changement de genre et d’identité sociale des adolescents : le considéreront-ils encore comme une fierté, à l’instar de nos aveugles soixante-huitards, ou reconnaîtront-ils un égarement collectif ?

    L’Histoire se répète

    S’il y a quelque chose qu’on peut affirmer sans trop se tromper, c’est que l’Histoire se répète. Ce que certains prennent comme un progrès historique, avec une prétention qu’on pourrait trouver comique si le sujet de la constitutionnalisation de l’IVG était un sujet léger, n’est qu’un bégaiement de l’histoire… À Sparte, on balançait du haut des falaises les garçons trop fragiles pour tenir leur rang de citoyen. Nous, les Modernes, pensions ces temps révolus. Mais non, aujourd’hui nous disposons de moyens plus efficaces pour arriver au même résultat : ne pas s’embêter avec les vies qui dérangent. Et on trouve des naïfs pour penser et prétendre avoir gagné un combat inédit. Rappelons que Sparte, la grande championne du formatage social n’a rien laissé derrière elle : ni artiste, ni philosophe, ni culture, à la grande différence d’Athènes, une ville où vivait un certain Hippocrate. Celui dont le serment a justement laissé à jamais son nom dans l’Histoire. 

    C’est ainsi : les catholiques ne sont pas en nombre suffisant pour inverser les normes actuelles, en revanche ils détiennent la boussole de l’Histoire, ce qui est une grande raison d’espérer.

    Lire également : « L’inscription et la constitutionnalisation d’un mensonge »

    et aussi : L’IVG dans la constitution : j’ai honte

  • « La Civiltà Cattolica » change de cap et se tient à bonne distance des bénédictions des couples de même sexe

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (Diakonos.be) :

    « La Civiltà Cattolica » change de cap. Et se tient à bonne distance des bénédictions des couples homos

    La “Civiltà Cattolica” change de cap. Et se tient à distance prudente des bénédictions des couples homos

    (s.m.) Je reçois et je publie. L’auteur de la lettre, Antonio Caragliu, est avocat au barreau de Trieste et membre de l’Union des Juristes Catholiques Italiens.

    *

    Cher M. Magister,

    En lisant l’article sur « Fiducia supplicans » du nouveau directeur de « La Civiltà Cattolica », le P. Nuno da Silva Gonçalves [photo – ndlr] j’ai été frappé par l’équilibre et la mesure de son exposé : deux qualités révélatrices du net changement de ligne éditoriale de la revue survenu avec la fin de la direction du P. Antonio Spadaro. Un changement appréciable notamment dans la séquence des articles : on y retrouve à présent mis en avant les analyses historiques (et non militantes) du P. Giovanni Sale.

    Je précise d’emblée que je trouve très pertinentes et incontournables les remarques critiques du cardinal Gerhard Müller récemment publiées dans « First Things », concernant la déclaration « Fiducia supplicans » et le communiqué de presse du Dicastère pour la Doctrine de la foi qui a suivi, sur la bénédiction des couples homosexuels.

    Les objections théologiques du cardinal Müller se basent, en définitive, sur des questions rationnelles très laïques. D’où naissent plusieurs interrogations :

    • L’intention exprimée dans la déclaration de préserver l’enseignement catholique sur le mariage et la sexualité n’est-elle pas inévitablement contredite par le sens objectif véhiculé par le geste de bénir un couple en situation irrégulière par rapport à la doctrine catholique ?
    • Est-il possible de bénir un couple et, dans le même temps, de ne pas bénir l’union qui le constitue ?
    • L’intention déclarée dans un document peut-elle transcender à ce point le sens objectif d’un geste ?
    • L’autorité du pape (« le magistère du pape François ») est-il susceptible de pouvoir qualifier et garantir le sens d’une conduite humaine en violation des principes herméneutiques les plus basiques ?

    Mais il faudrait encore ajouter une question qui suscite des contradictions similaires. C’est une question que le cardinal Müller, en se cantonnant dans sa propre zone de compétence spécifique, n’aborde pas, mais que les laïcs réfléchis se posent. De telles contradictions à ce point évidentes sont-elles intentionnelles ? Leurs auteurs en sont-ils conscients ?

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  • 63 % des résultats de recherche sur Google Actualités sont de gauche

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    De kath.net/news :

    63 % des résultats de recherche sur Google Actualités sont de gauche

    7 mars 2024

    L'observatoire des médias AllSide Technologies a analysé les résultats de Google. Seuls 6 pour cent proviennent de sources de droite, 16 pour cent du centre.

    News sur Google News a un net parti pris en faveur de la gauche politique. Ceci est le résultat d’une analyse réalisée par AllSides Technologies Inc.

    L'organisation a analysé 494 articles sur le site d'information Google News et 480 résultats de recherche également sur Google News en deux semaines en octobre et novembre 2023. 63 pour cent des résultats provenaient de sources de gauche ou plus à gauche, tandis que seulement 6 pour cent provenaient de sources de droite ou plutôt de droite. 16 pour cent étaient issus du centre politique, 15 pour cent n'étaient pas affectés.

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    Sur la page d'accueil de Google, les principales sources étaient CNN (de gauche), le New York Times (de gauche), Reuters (au centre), Fox News (à droite) et Yahoo! News (de gauche). Les dix premiers résultats provenaient tous de sources de gauche ou plus à gauche, aucun de Reuters ou de Fox.

    Les résultats pour certains termes de recherche étaient encore plus unilatéraux. Lors de la recherche sur « avortement », 76 % étaient à gauche ou quelque peu à gauche, 77 % pour « changement climatique », 78 % pour « économie » et 67 % pour « élections ».

    Par rapport à 2022, les résultats ont augmenté avec des tendances à gauche et à droite, tandis que le centre a perdu dix pour cent, précise l'analyse.

  • Hollywood : la tendance à produire des films chrétiens de qualité se confirme

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    De Carl Kozlowski sur le Catholic World Report :

    La tendance des films chrétiens de qualité à Hollywood se poursuit

    6 mars 2024

    Il existe un mouvement chrétien à Hollywood qui pourrait être identifié par le titre de l'un de ses plus grands succès : Jesus Revolution, qui a rapporté plus de 50 millions de dollars l'année dernière.

    Ses leaders sont deux paires de frères, les premiers étant Alex et Stephen Kendrick, deux pasteurs baptistes basés en Géorgie qui ont à leur actif une série de succès cinématographiques tels que Fireproof, Courageous, War Room, qui a rapporté 70 millions de dollars, et The Forge, qui sortira en août prochain.

    L'autre duo est composé de Jon et Andrew Erwin, qui ont connu un grand succès avec leur biopic musical I Can Only Imagine (83 millions de dollars), suivi de l'excellent drame sportif basé sur la foi American Underdog. Ils ont été producteurs de Jesus Revolution, faisant équipe avec un autre réalisateur chrétien, Jon Gunn, pour réaliser un film sur la vague de "hippies" des années 1960 et 1970 qui se sont convertis au christianisme.

    Un facteur notable rapproche les deux équipes : elles ont perfectionné leur art pour réaliser des films capables de rivaliser avec les autres drames produits par l'industrie cinématographique d'aujourd'hui. La preuve en est que le grand studio Sony soutient les Kendrick avec sa branche Affirm Films, et que Gunn et les Erwin ont créé leur propre société de production, Kingdom Story Company, dans le cadre d'un accord de plusieurs millions de dollars avec Lionsgate.

    Ces films sont d'une telle qualité qu'ils ont attiré des spectateurs bien au-delà de la population chrétienne. Ils n'assomment pas les spectateurs avec des prêches pesants et des acteurs inconnus, problèmes qui ont entaché de nombreux films religieux précédents.

    Au contraire, ils créent des histoires vraies mettant en scène des acteurs grand public acclamés, tels que Kelsey Grammer, quatre fois lauréat d'un Emmy et célèbre pour "Frasier" (Jesus Revolution), et la star bien-aimée Dennis Quaid (I Can Only Imagine).

    Mais aujourd'hui, ils ont attiré leur acteur le plus important, Hilary Swank (Boys Don't Cry, Million Dollar Baby), deux fois lauréate du prix de la meilleure actrice, dans le rôle principal du nouveau film Ordinary Angels (Anges ordinaires). Swank incarne une coiffeuse alcoolique du nom de Sharon Stevens, qui a touché le cœur de millions de personnes dans tout le pays en 1994 en tentant de sauver une fillette de 5 ans, Michelle Schmitt (Emily Mitchell), qui avait besoin d'une greffe de rein.

    Stevens a également sauvé le père de Michelle, Ed (Alan Ritchson), de la ruine financière en se battant pour que les 500 000 dollars de dettes médicales de Michelle soient annulés contre toute attente. Alan Ritchson, star populaire de la série d'action à succès "Reacher" sur Amazon Prime, est un autre acteur impressionnant de ce film.

    Ordinary Angels a un excellent sens de la gravité et des réalités difficiles, montrant le comportement sauvage de Sharon alimenté par l'alcool (tout en restant fidèle à son classement PG) dans la scène d'ouverture où elle boit de l'alcool et danse au sommet d'un bar avant de se réveiller avec une gueule de bois furieuse. Sa vie de femme de la classe ouvrière de Louisville est également attristée par sa relation avec son fils, âgé d'une vingtaine d'années, qui ne peut oublier tous les dommages que son esprit et son comportement dérangés lui ont causés en grandissant.

    Ed est un couvreur en difficulté qui vient de perdre sa femme à cause d'une maladie mortelle, le laissant veuf, père célibataire de deux jeunes filles et croulant sous les dettes. Sharon découvre par hasard son histoire tragique en première page du journal lors d'une de ses descentes d'alcool matinales, et se retrouve bientôt à assister aux funérailles de la femme d'Ed, où elle se présente tout en dissimulant à peine son problème d'alcool.

    Cette intrusion rend Ed méfiant à son égard, mais Sharon organise rapidement un "Hair-a-thon" de 24 heures où tout l'argent payé pour des centaines de coupes de cheveux s'élève à près de 4 000 dollars qu'elle apporte chez lui. Elle insiste pour l'aider de toutes les manières possibles et devient rapidement une "tante" pour les filles, leur offrant une présence féminine aimante en plus de leur grand-mère (Nancy Travis).

    Elle apprend également à Ed à organiser ses finances désastreuses et à se préparer à lutter contre les hôpitaux et les compagnies d'assurance qui l'ont mis au bord de la ruine. Mais sa meilleure amie remarque que son dévouement sans fin à la famille est un "comportement de toxicomane" et qu'elle pourrait retomber dans la bouteille.

    Sharon parviendra-t-elle vraiment à changer de vie ? Comment va-t-elle s'y prendre pour sauver la situation ? Et dans le dernier tiers du film, comment la ville de Louisville va-t-elle s'unir de façon incroyablement variée pour sauver la vie de Michelle ?

    Ordinary Angels raconte une histoire extraordinaire avec une grande maîtrise technique et une forte capacité d'adaptation. Le fait qu'il s'agisse de personnes "ordinaires" qui relèvent le défi en fait une histoire qui peut inspirer les spectateurs, qu'ils soient chrétiens ou non, à réfléchir à la manière dont ils peuvent aider à servir les autres dans leur propre communauté d'une manière profonde et significative.

    Swank a remporté des Oscars pour avoir incarné des personnages pleins de fougue, notamment dans son rôle de boxeuse dans Million Dollar Baby, et elle adopte ici une nouvelle approche.  Sa Sharon ne peut être et ne sera jamais arrêtée dans sa quête, mais cette détermination d'acier n'est pas motivée par la colère et la force physique, mais par l'utilisation de ses émotions et de son charme pour gagner les autres.

    Ritchson fait un virage à 180 degrés par rapport à sa performance de gars hyper dur dans "Reacher" pour montrer un gars qui a une attitude trop "virile" pour son propre bien. Il dédaigne l'aide de Sharon pendant une bonne partie du film, mais lorsqu'il se laisse enfin aller à l'émotion et accueille son aide, c'est une très belle performance qui est émouvante sans être étouffante.

    Le film montre Ed et ses enfants comme des pratiquants malgré le fait qu'il ait renoncé à vénérer Dieu pendant un certain temps après la perte de sa femme, tandis que Sharon arrive prudemment à l'enterrement après une longue absence. Elle se fond subtilement dans la communauté et finit par s'attirer leur soutien dramatique et unique lors du dénouement (même si l'on sait que Michelle doit survivre pour mériter un film, le dernier tiers comporte plusieurs rebondissements imprévisibles).

    Personne ne s'effondre sur le sol d'une église dans une capitulation angoissée, mais le fait que l'élévation spirituelle de ces vies soit ordinaire rend Ordinary Angels très utile pour atteindre des publics laïques et éviter de prêcher à la chorale. Je recommande de voir ce film dans les salles de cinéma ; il a obtenu une rare note positive de 99 % de la part du public et une remarquable note de 81 % de la part des critiques laïques, qui se moquent habituellement de ce genre de films.

  • France : signer l'Appel à une politique de prévention de l'avortement

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    De l'ECLJ :

    Appel à une politique de prévention de l’avortement

    27,104 SIGNATURES

    TEXTE DE L'APPEL

    Le recours massif à l’avortement est un problème social et de santé publique auquel la société doit répondre par une politique de prévention.

    L’avortement est un problème de santé publique

    Chaque année, en France, près de 215 000 femmes mettent un terme à leur grossesse ; plus de 8 millions d’avortements ont été pratiqués depuis 1975 ce qui représente un quart des naissances. Le taux d’avortement en France demeure l’un des plus élevés d’Europe et augmente en particulier chez les jeunes : près de 10 % des lycéennes franciliennes ont avorté et 31 % ont déjà pris la « pilule du lendemain » au moins une fois.

    L’avortement a des conséquences indéniables, culturelles, démographiques, économiques et sociales considérables. 42 % des femmes ayant avorté avant l’âge de 25 ans vivent une dépression. La moitié des femmes mineures ayant avorté souffrent d’idées suicidaires. Les femmes qui avortent ont trois fois plus de risques de subir des violences physiques, mentales ou sexuelles que les femmes qui ont mené à terme leur grossesse.

    Selon un sondage IFOP de 2016, 89 % des Françaises reconnaissent que « l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes » et 72 % d’entre elles estiment que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’IVG ».

    Il est possible de réduire le recours à l’avortement 

    L’avortement n’est pas une fatalité ; de nombreux pays sont parvenus à en réduire le recours par des politiques de prévention.

    En Italie, par exemple, le nombre d’avortements a chuté de 56 % entre 1982 et 2013, atteignant 102 000, soit moitié moins qu’en France pour une population à peine moindre. Les taux d’avortement et de contraception y sont parmi les plus faibles d’Europe. En Allemagne, le nombre d’IVG est passé de 135 000 à 99 000 entre 2001 et 2015, et de 13 000 à moins de 5 300 en Lettonie entre 2004 et 2013, etc.

    Aux États-Unis, le taux de grossesse adolescente a été réduit de moitié entre 1990 et 2010 grâce à une campagne visant à la responsabilisation et à la valorisation de la sexualité et de la vie humaines. Le nombre d’élèves de terminale se déclarant abstinents a doublé, passant de 33 % à 66 %, provoquant une réduction des deux tiers des avortements chez les jeunes, un recul des maladies sexuellement transmissibles et une amélioration de leur équilibre affectif et psychologique.

    De nombreuses mesures concrètes de prévention méritent d’être mises en œuvre, visant en particulier à mieux éduquer les jeunes, à aider les femmes et à responsabiliser les pères.

    Réduire le recours à l’avortement doit être une priorité 

    Réduire le recours à l’avortement n’est pas seulement un devoir pour le bien des femmes, des enfants et de toute la société, c’est également une obligation contractée par la France en droit international. La France s’est en effet engagée à soutenir la famille, la maternité et les enfants « avant comme après la naissance » (Convention relative aux droits de l'enfant), à « réduire le recours à l’avortement » et à « prendre des mesures appropriées pour aider les femmes à éviter l’avortement » (Conférence du Caire, 1994). Le Conseil de l’Europe a également invité les Etats européens « à promouvoir une attitude plus favorable à la famille dans les campagnes d’information publiques et à fournir des conseils et un soutien concret pour aider les femmes qui demandent un avortement en raison de pressions familiales ou financières » (APCE, 2008).

    L’appel

    Le recours massif à l’avortement est un problème social et de santé publique qui touche toute la société et engage notre avenir.

    Nous appelons les responsables politiques à prendre l’engagement de mettre en œuvre une véritable politique de prévention de l’avortement, en particulier auprès des jeunes.

    Pour ALLER PLUS LOIN

    Téléchargez le Rapport de l’ECLJ pour une politique de prévention de l’avortement (50 p., novembre 2016).

    Commandez le livre Droit et prévention de l'avortement en Europe, LEH Editions, 270 p., novembre 2016.

     droit prévention avortement LEH

    Articles thématiques :

    Sur Causeur : Veut-on entraver tout débat sur l’IVG ?

    Sur GènéthiqueL’avortement ne pourra jamais être un « droit fondamental », ni une « liberté »

    Délit d'entrave numérique : l'impossible normalisation

    Sur Valeurs actuellesLe paradoxe de la contraception

    Sur AleteiaPourquoi l'avortement est-il devenu un « dogme » ?

  • 7 mars 2024 : 750e anniversaire de la mort de saint Thomas d'Aquin

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    De KTO télévision :

    Saint Thomas d’Aquin, la sainteté de l’intelligence

    29/12/2023

    En 1244, Thomas entrait, contre l’avis de sa famille, dans l’ordre des prêcheurs de Saint Dominique. Entre Naples, Bologne, Paris, par obéissance pour ses supérieurs, il enseigne dans différentes chairs d’Universités. Son oeuvre majeure, la Somme Théologique qu’il commence en 1268, servira à fonder la pensée théologique de la seconde partie du Moyen Age et lui vaudra le titre de Docteur Commun de l’Eglise. S’il est surtout connu pour ses écrits notamment sur les anges ou l’eucharistie, le documentaire s’intéresse d’avantage à l’homme et à sa recherche personnelle de Dieu. Qui était-il ? Quelle était son aspiration ultime ? « Grâce à la sagesse de Thomas, j’apprends à aimer Dieu », par petites touches, le réalisateur montre un saint Thomas très personnel, celui qui lui a permis « de passer de l’athéisme à la foi chrétienne. » Saint Thomas d’Aquin - La Sainteté de l’intelligence - UNE COPRODUCTION KTO/CERIGO FILMS 2023 - Réalisée par Jean-Yves Fischbach

  • France : le sens des scènes de liesse après l’inscription de la liberté d'avorter dans la Constitution

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    De Jeanne Smits sur Réinformation TV :

    Le sens des scènes de liesse après l’entrée de la liberté de l’« IVG » dans la Constitution

    liesse liberté IVG constitution

    Une « standing ovation » a accueilli dans l’hémicycle géant du château de Versailles les résultats du vote des sénateurs et des députés en faveur de l’inscription de l’avortement dans la Constitution de la Ve République. Sur la place du Trocadéro, ce ne furent que hurlements de joie, cris, larmes, danses au rythme d’ABBA, pendant que les féministes pleuraient d’émotion et saluaient l’aboutissement de cinquante ans de « combat » depuis l’adoption de la loi Veil en décembre 1974. D’abord, le premier ministre Gabriel Attal l’a fait applaudir debout pendant près d’une minute par l’ensemble des parlementaires. A l’heure des résultats de vote : 780 votes « pour », seulement 72 contre et 50 abstentions, les illuminations de la Tour Eiffel ont commencé à scintiller et un panneau lumineux s’est affiché pour laisser défiler des messages en plusieurs langues : #MonCorpsMonChoix, #IVGConstitution. L’heure était à la liesse collective autour de cette « sacralisation » du permis de tuer, et le mot « historique » était sur toutes les lèvres en cette soirée en vérité hystérique. Comme un sabbat de sorcières ou une danse païenne rituelle célébrant le sacrifice humain…

    Ces démonstrations d’euphorie n’ont pas de sens eu égard à l’objet de ce qui a été si largement approuvé : la « liberté garantie » de pouvoir subir une intervention médicale mettant fin à la vie portée par une femme – à la vie d’un des êtres qu’elle aurait le plus chéris au monde s’il avait pu voir le jour. On n’acclame pas en vociférant le droit, fût-il constitutionnel, de subir une extraction de molaire ou une ablation d’amygdale. Tout cela ne se comprend que si l’embryon est un être à part, un gêneur qu’on écarte parce qu’il vous met devant une responsabilité et un devoir rejetés, une manifestation de la bonté de l’existence et de la générosité de Dieu qui donne la vie, et la donne en abondance.

    Journée hystérique, pas historique : la liesse des sectateurs de l’IVG

    Ces cris de satisfaction étaient ceux d’une caste qui a pris le pouvoir dans les domaines politique et médiatique et entraîné avec elle une grande partie du peuple : cris de haine et d’orgueil rejetant avec superbe la loi de Dieu et le respect de la vie qu’Il donne, ricanement démoniaque dans le sillage de celui qui nous promet d’être « comme des dieux », et qui n’est que meurtre et mensonge. L’assassinat des tout-petits est à sa gloire, son mensonge est de dire que ces innocents ne sont rien, alors que créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, ils sont appelés à la Rédemption et à la vie sans fin auprès de la Trinité bienheureuse.

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  • Félicité et Perpétue... (7 mars)

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    Des martyrs qui ont été semence d'évangélisation, dont on se souvenait avec reconnaissance à chaque messe, aujourd'hui passés sous silence...

    Source : missel.free

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    Saintes Félicité & Perpétue

    Lors de la persécution ordonnée par Septime‑Sévère[1], Perpétue et Félicité furent arrêtée à Thuburbo, ville épiscopale de la Proconsulaire (aujourd’hui Tebourba, en Tunisie). Perpétue, âgée de vingt‑deux ans, était patricienne ; elle était encore catéchumène et mère d’un tout jeune enfant. Félicité qui était esclave, était enceinte et elle accoucha d’une fille dans la maison. Malgré les supplications de son père qui l’implore de se soumettrez et malgré son angoisse d’avoir à priver son enfant de sa mère, Perpétue demeure ferme jusqu’au bout. Perpétue et Félicité sont martyrisées dans l’amphithéatrum Castrense de Carthage, le 7 mars 303, avec Saturus, Satuminus, Revocatus et Secundulus.

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  • Liège (Saint-Sacrement), 17 mars : Conférence de Carême par l'abbé Germeau

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    L’ABBÉ CLAUDE GERMEAU

    Fondateur et Directeur du Foyer d’Accueil de Herstal

    vous y invite.

    RENSEIGNEMENTS :

    Email : sursumcorda@skynet.be Tél. 04 344 10 89

  • Le Congrès mission se tiendra à Bruxelles du 15 au 17 mars 2024

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    D'Anne van Merris sur zenit.org :

    1er Congrès Mission À Bruxelles, Mars 2022

    1er Congrès mission à Bruxelles, mars 2022 © missiecongresmission.be

    © Missiecongresmission.Be

    Belgique : Congrès Mission 2024

    Le Congrès mission se tiendra à Bruxelles du 15 au 17 mars 2024

    La deuxième édition du Congrès Mission belge se tiendra à Bruxelles les 15, 16 et 17 mars 2024, à la basilique de Koekelberg. Trois jours pour partager sur les différentes initiatives d’évangélisation, et réfléchir à une question essentielle : Comment témoigner de l’Évangile en 2024 et dans notre société actuelle ? 

    Le premier Congrès Mission en Belgique a été organisé en mars 2022, sous l’impulsion de quelques laïcs. Près de 2.000 catholiques ont participé à cette rencontre bilingue. Ils venaient des quatre coins du pays, et étaient de toutes sensibilités et de toutes générations.

    Né en France en 2015, le Congrès Mission réunit chaque année les catholiques désireux d’être acteurs de la mission de l’Église : laïcs, prêtres, évêques, religieux et religieuses. Ce rassemblement est non seulement un vivier d’idées et de vitalité, mais aussi un lieu de fraternité. Il permet de créer du lien, tout en offrant un temps formation. Le Congrès Mission a pour but de susciter un grand élan pour l’annonce de l’Évangile. De nombreuses tables rondes, des ateliers, des conférences, des spectacles et concerts, un village de stands ou des moments de prière donnent à chacun une multiplicité de clés pour vivre la mission.

    Cette année, un parcours spécial pour les catéchistes sera proposé, ainsi qu’un programme artistique nommé « Cross that bridge », et un grand banquet solidaire réunissant autour d’une même table chrétiens engagés et personnes éloignées de l’Église, en situation de handicap ou de précarité. 

    Notons la participation de quelques représentants de l’Église en Belgique : Mgr Luc Terlinden, archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Lode Aerts, évêque de Bruges, ainsi que celle du P. Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique.

    S’inscrire au Congrès Mission 2024 Bruxelles