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Actualité - Page 717

  • Synode amazonien : ce à quoi il faut s'attendre (selon le cardinal Hummes)

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    Du site du Vatican consacré au Synode sur l'Amazonie :

    Vers le Synode sur l'Amazonie. Entretien avec le cardinal Cláudio Hummes

    Cardeal Hummes relator geral do Sínodo

    Vers le Synode sur l'Amazonie. Entretien avec le cardinal Cláudio Hummes. Antonio Spadaro, sj

    Le 15 octobre 2017, le pape François a convoqué un Synode spécial à Rome pour la région pan-amazonienne, indiquant comme objectif principal « de trouver de nouvelles voies pour l’évangélisation de cette portion du Peuple de Dieu, en particulier les indigènes, souvent oubliés et privés de la perspective d’un avenir serein, notamment à cause de la crise touchant la forêt amazonienne, poumon d’une importance capitale pour notre planète ». Le8 juin 2018 le document préparatoire a été publié[1].

    Le Synode sur l’Amazonie est un grand projet ecclésial quivise à dépasser les limites et redéfinir les lignes pastorales, en les adaptant aux temps présents. La région de la Panamazonie est composée de 9 pays : Brésil, Bolivie, Colombie, Équateur, Pérou, Venezuela, Surinam, Guyana et Guyane française. Cette région, où se concentrent plus d’un tiers des ressources forestières primaires du monde, est une source importante d’oxygène pour toute la terre. C’est une des plus grandes réserves de biodiversité de la planète.

    Des évêques choisis de différentes régions, y compris tous les évêques de la région amazonienne, interviendront au synode. Le Saint-Père a nommé le cardinal brésilien Cláudio Hummes, franciscain, archevêque émérite de Saint-Paul, rapporteur général du Synode. Le cardinal jésuite péruvien Pedro Barreto, archevêque de Huancayo, est une autre figure de grande importance. Ils sont respectivement président et vice-président du « Réseau ecclésial pan-amazonien » (REPAM).

    Ce réseau transnational entend créer une collaboration harmonieuse entre les différentes composantes de l’Église : circonscriptions ecclésiastiques, congrégations religieuses, Caritas, diverses associations ou fondations de bienfaisance, et des groupes laïcs catholiques. L’un de ses principaux objectifs est la défense de la vie des communautés amazoniennes menacées par la pollution, le changement radical et rapide de l’écosystème dont ils dépendent, et l’incapacité à protéger ces droits fondamentaux.

    Le 31 Octobre 2006, le Card. Hummes fut nommé Préfet de la Congrégation pour le Clergé par le pape Benoît XVI. En mai 2007, il participa à la 5eConférence épiscopale latino-américaine à Aparecida en tant que membre nommé par le pape. Aujourd’hui, il est président de la Commission pour l’Amazonie de la Conférence des évêques du Brésil.

    Compte tenu de son expérience et de son travail, nous avons décidé d’avoir avec lui un entretien qui puisse servir d’introduction aux travaux du Synode et montrer son importance[2].

    Antonio Spadaro sj

    Éminence, nous nous approchons du Synode sur l’Amazonie, un grand événement ecclésial qui met au centre de la réflexion une région spécifique et particulière du monde, d’une immense et incroyable richesse et complexité. Pour cette raison, certains craignent que le prochain Synode puisse avoir des répercussions sur l’unité dans l’Église. Qu’en pensez-vous ?

    Aujourd’hui, on parle beaucoup de l’unité de l’Église. Elle est essentielle, très importante. Cependant, il faut la comprendre dans le sens d’une unité qui accueille la diversité, selon le modèle de la Trinité. C’est-à-dire, il est tout aussi nécessaire de souligner que l’unité ne peut jamais détruire la diversité. Le Synode met concrètement l’accent sur la diversité au sein de cette grande unité. La diversité est la richesse de l’unité, elle l’empêche de se transformer en uniformité, de fournir des justifications au contrôle.

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  • Allemagne : béatification d'un prêtre martyr du nazisme

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    Le père Richard Henkes (1900-1945).

    De Vatican News :

    Béatification en Allemagne d’un prêtre martyr du nazisme

    Le père Richard Henkes, prêtre de la société de l’Apostolat catholique (Congrégation des Pallotins), né à Ruppach (Rhénanie-Palatinat, Allemagne) en 1900 et décédé à Dachau en 1945, a été béatifié ce dimanche lors d’une messe célébrée à Limbourg sous la président du cardinal Kurt Koch.

    Entretien réalisé par Mario Galgano – Cité du Vatican

    Interrogé par Mario Galgano, le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des chrétiens et envoyé spécial du Pape François pour cette béatification, nous explique le parcours de ce prêtre qui fut confronté au totalitarisme du régime national-socialiste.

    Avant tout, qui était Richard Henkes ?

    Le père Henkes était un père de la communauté des pallottins. Il était enseignant, et aussi directeur d’exercices spirituels. À cette époque, il a vu que l’idéologie des nazis était une idéologie qui ne portait pas en elle les valeurs humaines et chrétiennes, mais qui était une idéologie anti-chrétienne et néo-païenne. Il a fait aussi des déclarations publiques contre cette idéologie, surtout en faveur des handicapés, contre le programme d’euthanasie. C’est pour cela que les nationaux-socialistes l’ont emprisonné à Ratibor, et l’ont ensuite transporté au camp de concentration de Dachau, près de Munich. Fin 1944, il y a eu une grande épidémie de typhus dans le camp de concentration, mais le père Henkes était prêt à soigner les malades, et c’est ainsi qu’il a contracté la maladie et il est mort le 22 février 1945. C’est pourquoi le Pape François a déclaré que le père Henkes est un «martyr de l’amour pour le prochain».  

    Il est allemand, mais vous l’avez souligné dans sa biographie, il a eu des relations avec la population tchèque. Comment a-t-il contribué à la médiation entre les Allemands et la population tchèque ?

    La réconciliation entre les Allemands et les Tchèques lui tenait beaucoup à cœur. Il s’est occupé du soin pastoral de la population dans les régions tchèques, et ensuite dans le camp de concentration, il a appris la langue tchèque car il était convaincu qu’après la guerre il aurait pu travailler pour la réconciliation entre ces deux peuples. En décidant de soigner les malades, aussi ceux de nationalité tchèque, il a beaucoup contribué à la réconciliation, aussi avec son martyre.

    Vous êtes responsables pour le dialogue œcuménique, ici au Vatican. Pouvons-nous aussi interpréter cette béatification aussi comme un signe œcuménique ?

    Le père Richard Henkes est un martyr de l’amour pour le prochain et, en ce sens, il est un exemple pour tous les chrétiens, et non seulement pour les catholiques. Il a vécu une condition très actuelle dont parle souvent le Pape François : l’œcuménisme du sang, l’œcuménisme des martyrs. Dans ce monde, aujourd’hui, la majorité des chrétiens qui sont persécutés au nom de la foi est constituée des chrétiens, et les chrétiens ne sont pas persécutés parce qu’ils sont catholiques, orientaux, orthodoxes, protestants, mais ils sont persécutés parce qu’ils sont chrétiens. En ce sens, le Pape François a dit une fois une chose très forte : les persécuteurs des chrétiens ont une meilleure vision de l’œcuménisme. Eux, ils savent que les chrétiens sont une seule chose.

  • Synode sur l'Amazonie : le document préparatoire crée l'émoi dans l'Eglise

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    De Côme de Prévigny sur Renaissance Catholique :

    Le document préparatoire du Synode sur L’Amazonie crée l’émoi dans l’Église

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  • Hong-Kong : comment interpréter le silence du Vatican

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    De Sandro Magister en traduction française sur le site Diakonos.be :

    Sur Hong-Kong, le Pape se tait pour obéir à Pékin

    Garder le silence sur tout ce qui est susceptible de contrarier les autorités de Pékin, voilà certainement l’un des nombreux prix que le Saint-Siège a accepté de payer pour préserver l’accord fragile sur la nomination des évêques qu’il a signé le 22 septembre 2018 avec la Chine.

    C’est un silence que s’impose en premier lieu le pape François, d’habitude très loquace sur tout et sur tout le monde mais qui, quand il s’agit des manifestations populaires qui embrasent Hong-Kong depuis trois mois, n’a encore véritablement rien dit.

    Et pourtant, depuis le début, les protestations ont vu défiler en première ligne les chrétiens et principalement les catholiques qui, bien qu’ils ne représentent que 8% de la population de la ville, sont très actifs et influents, à commencer par leurs plus hautes autorités :

    > Quanta Chiesa c’è nella piazza di Hong Kong

    En juin dernier, c’était c’était l’évêque auxiliaire de Hong-Kong, Joseph Ha Chi-shing, un frère franciscain, qui présidait les veillées de prière (voir photo) devant le bâtiment du Conseil législatif. Et le premier grand appel au retrait de la loi sur l’extradition en Chine – la mèche qui a mis le feu au poudre – portait en haut de la liste la signature du cardinal Jean Tong Hon, l’ancien évêque de Hong-Kong et actuel administrateur apostolique du diocèse dans l’attente que Rome nomme un successeur.

    Dans le diocèse de Hong-Kong, Rome n’est pas soumise aux mêmes contraintes qu’en Chine continentale où le choix de chaque nouvel évêque revient aux autorités de Pékin. Mais le retard pris par cette nomination est lui aussi une preuve de la crainte du Saint-Siège de contrarier son partenaire chinois.

    Avec pour résultat que, dans ce soulèvement, les catholiques de Hong-Kong – évêques, prêtres, religieux et fidèles – se retrouvent isolés et privés de tout soutien de la part de Rome.

    Et s’ils parlent, ils ne peuvent le faire qu’à titre personnel, comme a d’ailleurs dû le préciser l’évêque auxiliaire, Mgr Ha, au cours d’une interview qu’il a accordée il y a quelques jours à l’agence « Asia News » de l’Institut pontifical pour les missions étrangères :

    > Mons. Ha di Hong Kong: Vicini ai giovani, lavoriamo per la riconciliazione

    Mais le silence sur Hong-Kong n’est pas l’unique élément révélateur des rapports difficiles entre l’Église de Rome et la Chine.

    Pour se faire une idée plus globale de la tutelle écrasante exercée par les autorités chinoises sur les religions et surtout sur l’Église catholique, même après l’accord de l’an dernier, nous recommandons de lire le texte de l’allocution prononcée fin août par le directeur de « Asia News », le P. Bernardo Cervellera, au cours d’une conférence en Allemagne.

    Nous reproduisons cette allocation ci-dessous avec la permission de l’auteur. Cependant, l’appareil documentaire – les liens et les notes – très utiles se trouvent dans le texte original disponible sur « Asia News » en italien, en anglais et en espagnol, ainsi qu’en chinois :

    > La politica religiosa in Cina prima e dopo l’accordo sino-vaticano

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

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  • Bioéthique : le rêve de Mgr d'Ornellas

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    On sait qu'en France l'heure est au débat sur les questions bioéthiques (PMA, GPA). L'évêque de Rennes a fait part de son rêve lors d'une conférence au Collège des Bernardins.

    Du site aleteia.org (Agnès Pinard Legry) :

    Bioéthique : l’intervention inspirée de Mgr d’Ornellas

    web2-ornellas-2-bioethique-kto.jpg
    Capture KTO
    Mgr Pierre d'Ornellas.
     
    16 septembre 2019

    Alors que l’Église de France organisait lundi soir une conférence au collège des Bernardins pour présenter ses positions sur les différentes questions de bioéthique ce lundi 16 septembre, Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes et responsable du groupe bioéthique au sein de la Conférence des évêques de France (CEF), a livré un message fort en adaptant le célèbre discours de Martin Luther King, « I have a dream ».

    C’est un discours puissant qu’a prononcé ce lundi 16 septembre Mgr Pierre d’Ornellas au collège des Bernardins. S’exprimant dans le cadre de la soirée organisée par la Conférence des évêques de France (CEF) pour présenter ses positions sur le projet de loi bioéthique, l’archevêque de Rennes a convoqué la figure de Martin Luther King, « prophète de la fraternité ». « Moi aussi j’ai un rêve qui se nourrit de la foi en Dieu », a-t-il affirmé en préambule de son intervention. Reprenant le célèbre discours du pasteur américain, Mgr d’Ornellas a confié quel était son rêve en matière de bioéthique pour la société.
    KTOTV @KTOTV


    Le "I have a dream" de Mgr d'Ornellas, archevêque de Rennes pour une "synonyme de gratitude"
    
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  • Pologne : nouvelle victoire conservatrice à l'horizon

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    De Nelly Didelot sur le site de Libération.fr :

    Une nouvelle victoire conservatrice se profile en Pologne

    Le parti Droit et justice (PiS) fait campagne sur ses mesures sociales et promet de doubler le salaire minimum, tout en stigmatisant la communauté LGBT. Les sondages laissent présager une large victoire, devant les libéraux et la gauche.

    L’écart est déjà considérable. A quatre semaines des élections législatives du 13 octobre, en Pologne, 22 points séparent dans les sondages le parti conservateur Droit et justice (PiS, 48 %) de ses opposants libéraux de la Coalition civique (KO, 26%). Au pouvoir depuis 2015, le PiS n’a jamais connu de chute de popularité. Ni sa réforme très controversée du droit à l’avortement, ni les atteintes portées à l’indépendance de la justice — qui ont amené l’Union européenne à déclencher en décembre 2017 l’article 7 du traité sur l’Union européenne (TUE) contre la Pologne ce qui pourrait priver le pays de son droit de vote au Conseil — ne l’ont affaibli sur la scène intérieure.

    Pour cette campagne, le parti s’appuie à nouveau sur la force qui a été la sienne depuis cinq ans : l’économie. Dans ce domaine, son bilan est excellent, bien qu’il soit en partie dû à des circonstances favorables et aux mesures mises en place par les libéraux avant 2015. Le chômage est au plus bas depuis la fin du communisme, les salaires ont augmenté, et la croissance a progressé en moyenne de 4 % chaque année depuis 2015. Le gouvernement a également déployé un ensemble d’aides sociales, visant le cœur de son électorat. Les retraités ont eu droit à un treizième mois, les familles au programme 500+ qui verse une aide mensuelle à partir de la naissance d’un deuxième enfant. «Ces mesures sont au service d’une vision conservatrice de la société, qui met en valeur la famille, analyse Frédéric Zalewski, maître de conférences à l’université Paris-Nanterre. Mais elles répondent aussi aux tensions sociales qui étaient particulièrement élevées en 2015, nourries par une crise des inégalités. Le PiS a su poser un diagnostic social juste et lui apporter une réponse qui correspond à ses positions idéologiques.»

    Doublement du salaire minimum

    Conscients de leur force, les nationalistes-conservateurs en ont remis une couche à l’approche des élections. Une exemption fiscale a été décrétée pour les moins de 26 ans et le programme 500+ a été étendu à toutes les familles. Dernièrement, le leader du PiS, Jaroslaw Kaczynski, a même promis de doubler le salaire minimum d’ici 2023 si son parti remportait à nouveau les législatives. Cela en ferait proportionnellement l’un des plus élevés parmi les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), alors que la Pologne avait misé jusque-là sur une main-d’œuvre bon marché pour se développer. En face, les libéraux ont bien du mal à s’aligner, d’autant qu’ils prédisaient au PiS l’effondrement économique en cas d’application de son programme social.

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  • Le dévoiement de l'Institut Jean-Paul II se confirme

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    De Diane Montagna (LifeSite News) sur le blog de Jeanne Smits :

    L'Institut Jean-Paul II “purgé” proposera des cours favorables à la contraception et aux relations homosexuelles

    Featured Image
    L'Institut Jean-Paul II (devenu Institut théologique des sciences du mariage et de la famille) proposera cette année des cours dispensés par des professeurs ouvertement favorables à la contraception dans certaines circonstances, ainsi qu'à la valorisation des actes homosexuels. Le P. Maurizio Chiodi et le P. Pier Davide Guenzi se sont tous deux exprimés en ce sens. Le dévoiement de l'institution voulue par Jean-Paul II se poursuit de manière spectaculaire, confirmant à sa manière ce dont sœur Lucie de Fatima avait averti feu Mgr Carlo Caffarra : la dernière bataille de Satan contre l'Eglise porterait sur le mariage et la famille. Elle écrivait cela au futur cardinal en réponse à la demande de prières que ce dernier lui avait adressée au moment de la création de l'Institut.

    Je vous propose ici ma traduction intégrale de l'article publié hier sur LifeSiteNews à ce propos par Diane Montagna. – J.S.


    Photo ci-dessus : Maurizio Chiodi, © Diane Montagna.

    C'est une nouvelle incursion de la culture de mort ecclésiastique dans les institutions fondées par saint Jean Paul II : un prêtre connu pour avoir approuvé la contraception artificielle et les unions homosexuelles vient d'être officiellement engagé comme professeur à l'Institut pontifical Jean-Paul II à Rome.

    Le nouveau programme de de cours pour l'année académique 2019-2020, publié le 11 septembre, indique que le Père Maurizio Chiodi, spécialiste italien de théologie morale, donnera un cours de licence intitulé « L'éthique théologique de la vie » et animera également un séminaire de doctorat intitulé « Conscience et discernement : texte et contexte du chapitre 8 d'Amoris Laetitia. »

    Le P. Chiodi a déjà par le passé invoqué le controversé chapitre 8 du document de synthèse du Pape François sur la famille pour justifier le recours à la contraception artificielle et pour faire valoir la bonté morale des relations homosexuelles.

    En 2016, le P. Chiodi a donné une conférence dans une université pontificale de Rome au cours de laquelle il affirmait qu'il y existe « des circonstances – je me réfère à Amoris Laetitia, chapitre 8 – qui, précisément pour des raisons de responsabilité, exigent la contraception. »

    Lorsque « les méthodes naturelles sont impossibles ou difficiles à mettre en œuvre, d'autres formes de responsabilité doivent être trouvées », avait-il affirmé. Dans de telles circonstances, disait Chiodi, « le recours à une méthode artificielle de régulation des naissances pourrait être reconnue comme l'accomplissement d'un acte de responsabilité, non pas pour rejeter radicalement le don d'un enfant, mais parce que dans ces situations la responsabilité appelle le couple et la famille à d'autres formes d'accueil et d'hospitalité ».

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  • Un "concile allemand" sans l'aval de Rome ?

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    Du National Catholic Register :

    Vatican: les plans du synode allemand n'ont pas de validité ecclésiologique

    Une évaluation, signée par le président du Conseil pontifical du Vatican pour les textes législatifs, indique que ces plans violent les normes canoniques et visent à modifier les normes et doctrines universelles de l’Église.

    12 septembre 2019

    Ed Condon / CNA

    CITÉ DU VATICAN - Dans une lettre envoyée aux évêques allemands la semaine dernière, le Vatican a déclaré que les projets de démarche synodale concernant l'Eglise en Allemagne n'étaient «pas valables sur le plan ecclésiologique».

    Des projets de «processus synodal contraignant » ont été annoncés pour la première fois cette année par le cardinal Reinhard Marx, président de la conférence épiscopale allemande.

    CNA a annoncé la semaine dernière que le comité exécutif de la conférence des évêques allemands avait approuvé les projets de statuts de la future «Assemblée synodale» en août, avant la dernière audience d'une assemblée plénière des évêques allemands, prévue pour les 23-26 septembre. CNA a également signalé que de petits groupes de travail liés au synode avaient déjà commencé à discuter d'une série de sujets controversés concernant l'Église.

    Dans une lettre adressée le 4 septembre au cardinal Marx, le cardinal Marc Ouellet, chef de la Congrégation des évêques du Vatican, a déclaré que le projet d'assemblée synodale devait être conforme aux directives émises par le pape François en juin, notamment qu'un synode allemand ne pourrait pas agir pour changer l'enseignement ou la discipline universelle de l'Église.

    Le cardinal Ouellet a également envoyé au cardinal Marx une évaluation juridique de quatre pages du projet de statuts des évêques allemands.

    L’évaluation, signée par le président du Conseil pontifical du Vatican pour les textes législatifs, indique que les projets des évêques allemands violent les normes canoniques et visent en réalité à modifier les normes et doctrines universelles de l’Église.

    Dans son examen juridique du projet de statuts, Mgr Filippo Iannone, président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, a noté que les Allemands proposaient de traiter quatre thèmes clés: «autorité, participation et séparation des pouvoirs», «moralité sexuelle», «forme de vie sacerdotale» et «les femmes dans les ministères et les offices de l'Église».

    «Il est facile de voir que ces thèmes n’affectent pas seulement l’Eglise en Allemagne, mais l’Eglise universelle et - à quelques exceptions près - ne peuvent être l’objet des délibérations ou des décisions d’une Eglise particulière sans aller à l’encontre de ce que le Saint-Père a exprimé dans ses paroles écrit l'archevêque Iannone dans sa lettre.

    Dans sa lettre à l'Église en Allemagne, publiée en juin, le pape François a mis en garde les évêques allemands pour qu'ils respectent la communion universelle de l'Église.

    «Chaque fois qu'une communauté ecclésiale a essayé de résoudre ses problèmes seule, faisant confiance à ses forces ou à ses méthodes, à son intelligence, à sa volonté ou à son prestige, elle a fini par accroître et perpétuer les maux qu'elle tentait de résoudre», écrit François.

    L'évaluation juridique du Vatican soulève une série de préoccupations au sujet de la structure proposée et des participants au «chemin synodal» allemand. Elle a conclu que les évêques allemands ne planifiaient pas un synode national, mais plutôt un concile particulier, chose qu'ils ne peuvent faire sans l'approbation de Rome.

    "Il ressort clairement des articles du projet de statuts que la Conférence épiscopale [allemande] envisage de créer un concile particulier conformément aux Canons 439 à 446, mais sans utiliser ce terme", indique la lettre, soulignant la nécessité d'une autorisation du Vatican pour un tel rassemblement.

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  • Apostat, une fatwa ordonne de le tuer

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    De Jean-Baptiste Mendès sur Sputniknews.com :

    Joseph Fadelle, apostat: «Il y a une fatwa qui ordonne de me tuer»

    13.09.2019

    Réfugié en France depuis dix-huit ans, après seize mois de prison à Bagdad et s’être fait tirer dessus par sa famille, Joseph Fadelle coule enfin des jours heureux. Son crime? Avoir quitté l’islam pour se convertir au christianisme.

    «Oui bien sûr que je suis toujours menacé. Il y a une fatwa qui ordonne de me tuer. Je ne communique pas mon adresse et demeure très prudent dans mes déplacements. Même en France, j’ai été menacé de mort.»

    Rendez-vous avait été fixé dans une église à Paris, discrétion oblige face à ces perpétuelles menaces. Deux mois que cet entretien était arrêté. Et nous voilà enfin devant Joseph Fadelle, auteur de Le prix à payer, (Éd. L’œuvre). Préférant s’exprimant en arabe, il est ainsi accompagné de son interprète afin de nous raconter ses terribles épreuves.

    L’apostasie de l’islam

    Tout commence en Irak dans les années 80. Pendant son service militaire, durant la guerre contre l’Iran, Mohamed Moussaoui (désormais Joseph Fadelle), appartenant à un illustre clan chiite, fait la connaissance de Massoud, son camarade de chambrée, un chrétien. Sitôt passée la méfiance réciproque, chacun essaie de convertir l’autre à sa religion. Massoud enjoint ainsi Mohamed à relire le Coran et à chercher à le comprendre. Et là, il tombe des nues.

    «J’ai alors compris, en poussant mes recherches, que le Coran ne pouvait être la parole de Dieu, que Mahomet ne pouvait avoir aucun rapport avec Dieu et ne saurait être prophète. C’est alors que j’ai quitté l’islam.»

    Puis Massoud lui prête un exemplaire du Nouveau Testament, qu’il trouve bien plus convaincant. Il devient alors progressivement chrétien. Jusque-là, pas de problème pour nos esprits occidentaux, habitués à la liberté religieuse depuis belle lurette. Il ne s’agit pas de nier en Occident, l’Inquisition, la croisade contre les cathares, les Morisques en Espagne et les pogroms dans l’empire tsariste. Sauf qu’il s’agit de ce qui se passe actuellement en Irak, avec ses traditions claniques et qu’il s’agit surtout de quitter l’islam, ce qui est considéré comme un crime dans de nombreux pays musulmans, et en tout état de cause un parcours personnel complexe. Les cinéphiles se souviennent d’ailleurs de L’apôtre, de Cheyenne Carron, film remarquable traitant d’une difficile conversion en France d’un musulman au catholicisme.

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  • Quelles sont les priorités éducatives du pape ?

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    De Vatican News :

    Le Pape François lance le Pacte éducatif «en vue d’une humanité plus fraternelle»

    «Reconstruire le pacte éducatif mondial»: tel est le thème de l'évènement mondial qui se déroulera à Rome le 14 mai 2020, à destination des jeunes et de tous les acteurs du monde de l'éducation. Une initiative du Saint-Père, qui s'enracine dans l'Encyclique Laudato Si' et le document signé entre François et le Grand Imam d'Al-Azhar à Abu Dhabi, le 4 février dernier.

    Quatre ans après la publication de son Encyclique Laudato Si’, le Pape François réitère son invitation «à dialoguer sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète et sur la nécessité d’investir les talents de chacun», en se concentrant sur le domaine de l’éducation.

    Faire face à la perte de repères

    Dans un message daté du 12 septembre, le Saint-Père souligne qu’il est «plus que jamais nécessaire d’unir nos efforts dans une vaste alliance éducative pour former des personnes mûres, capables de surmonter les morcellements et les oppositions, et recoudre le tissu des relations en vue d’une humanité plus fraternelle». Dans un monde changeant, où les crises se multiplient et les paradigmes du passé sont rejetés «sans discernement»«l’identité elle-même perd de la consistance et la structure psychologique se désintègre», alerte François, se référant à Laudato Si.

    Le modèle d’un «village de l’éducation»

    Dans ce contexte émerge la nécessité «de construire un “village de l’éducation” où on partage, dans la diversité, l’engagement à créer un réseau de relations humaines et ouvertes». Ce modèle éducatif proposé par le Pape se fonde sur un terrain «assaini des discriminations grâce à l’introduction de la fraternité», comme indiqué «dans le document (…) signé avec le Grand Imam d’Al-Azhar à Abou Dhabi, le 4 février dernier». Ce village promouvrait une «éducation qui sache être porteuse d’une alliance entre toutes les composantes de la personne: entre l’étude et la vie ; entre les générations ; entre les enseignants, les étudiants, les familles et la société civile selon leurs expressions intellectuelles, scientifiques, artistiques, sportives, politiques, entrepreneuriales et solidaires», précise le Saint-Père.

    Des étapes à suivre

    François explique ensuite que le «chemin commun du “village de l’éducation” doit franchir des étapes importantes». «D’abord, avoir le courage de placer la personne au centre», en signant un pacte «qui donne une âme aux processus éducatifs formels et informels» et s’inscrit dans un processus d’écologie intégrale. Puis il faut avoir le «courage d’investir les meilleures énergies avec créativité et responsabilité», en s’appuyant sur un large réseau de relations, «jusqu’à former un nouvel humanisme». Enfin, le Pape évoque le «courage de former des personnes disponibles pour servir la communauté», car le service «est un pilier de la culture de la rencontre».

    Rendez-vous à Rome le 14 mai 2020

    Mais la première étape concrète consistera en «un événement mondial, le 14 mai 2020, qui aura pour thème: “Reconstruire le pacte éducatif mondial”», indique le Souverain Pontife. François souhaite rencontrer ceux qui travaillent «dans le domaine de l’éducation à tous les niveaux des disciplines et de la recherche». Il invite aussi les jeunes à participer à cette rencontre qui se tiendra en Salle Paul VI, au Vatican. Plus largement, le Pape «lance un appel à des personnalités publiques qui occupent des postes de responsabilité au niveau mondial et qui ont à cœur l’avenir des nouvelles générations. J’ai confiance : elles accueilleront mon invitation», déclare-t-il. «Je vous invite à promouvoir ensemble et à mettre en œuvre, par le biais d’un pacte éducatif commun, ces dynamiques qui donnent un sens à l’histoire et la transforment de manière positive», écrit encore François à ses futurs hôtes. «Une série de séminaires thématiques, dans différentes institutions, accompagnera la préparation de cet événement».

    En conclusion de son message, le Pape enjoint à «regarder l’avenir avec espérance», à «cultiver ensemble le rêve d’un humanisme solidaire, répondant aux attentes de l’homme et au dessein de Dieu».

    Et Dieu dans tout ça ? L'éducation à la foi ne semble pas faire partie des priorités pontificales... L'Eglise semble décidément s'installer dans le rôle du MASDU (Mouvement d'Animation Spirituelle de la Démocratie Universelle).

  • Verviers : quand des donzelles affublées d'ornements liturgiques défilent dans l'église Saint-Remacle

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    Dans le cadre des Journées du Patrimoine, les 7 et 8 septembre dernier, on n'a rien trouvé de mieux, en l'église décanale Saint-Remacle de Verviers, que de faire défiler et danser des jeunes filles revêtues des anciens et précieux ornements liturgiques conservés dans les sacristies de cet édifice. Etait-ce vraiment la façon la plus indiquée et la plus respectueuse de ce patrimoine sacré que de recourir à ce type d'exhibition ? Poser la question, c'est semble-t-il y répondre. Et certains trouveront, non sans raisons, que cela s'apparente à de la profanation et/ou du sacrilège. Pour notre part, nous n'apprécions pas cette façon de traiter des éléments du patrimoine sacré et nous regrettons que le curé-doyen de la paroisse n'ait pas été plus vigilant. (Voir la video ci-dessous, plus particulièrement à la 1,25 minute)

  • Le document préparatoire du synode amazonien contient des erreurs théologiques et même des hérésies

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    Synode sur l'Amazonie : des erreurs et des hérésies dénoncées par le cardinal Burke et Mgr Schneider (source)

    Synode sur l'Amazonie : des erreurs et des hérésies <br>dénoncées par le cardinal Burke et Mgr Schneider

    Du 6 au 27 octobre, se déroulera le synode des évêques sur l'Amazonie. La publication de l'Instrumentum Laboris, le document préparatoire de ce synode, a suscité des craintes et des réactions chez plusieurs théologiens, clercs et fidèles laïcs. Ce texte avait déjà fait l'objet de vivre critiques par la cardinal Müller et le cardinal Brandmüller. Le cardinal Burke (déjà auteur d'une lettre à destination des cardinaux et pointant du doigt les erreurs de l'Instrumentum Laboris) et Mgr Schneider ont choisi de présenter à l'ensemble des fidèles catholiques, six sujets gravement problématiques ressortant du texte préparatoire. Ils invitent à "une croisade de prière et de jeûne afin d'implorer Dieu pour que l'erreur et l'hérésie ne pervertissent pas la prochaine assemblée extraordinaire du synode des évêques sur l'Amazonie". Voici une traduction de leur lettre ouverte.

    Divers prélats et commentateurs fidèles laïcs, ainsi que des institutions laïques, ont mis en garde sur le fait que les auteurs de l'Instrumentum Laboris, publié par le secrétariat du Synode de Evêques pour servir de base pour la discussion durant la prochaine assemblée extraordinaire sur l'Amazonie, ont inséré de graves erreurs théologiques et des hérésies dans le document.

    Nous invitons le clergé catholique et les fidèles à participer à une croisade de prière et de jeûne afin d'implorer Notre Seigneur et Sauveur, par l'intercession de la Sainte Vierge sa Mère, pour les intentions suivantes :

    • Que les erreurs théologiques et les hérésies insérées dans l'Instrumentum Laboris ne soient pas approuvées durant l'assemblée synodale.
    • Qu'en particulier le Pape François, dans l'exercice de son ministère pétrinien, puisse confirmer ses frères dans la foi par un rejet sans ambiguïté des erreurs de l'Instrumentum Laboris, et qu'il ne consente pas à l'abolition du célibat sacerdotal dans l'Eglise latine en introduisant la pratique de l'ordination d'hommes mariés, les dits « viri probati », pour le sacerdoce sacré.

    Nous proposons une croisade de quarante jours de prière et de jeûne à commencer le 17 septembre et à terminer le 26 octobre 2019, le jour précédant la conclusion de l'assemblée extraordinaire du Synode des Evêques sur l'Amazonie. Quiconque serait informé de la croisade après la date officielle de son commencement pourrait bien sûr s’y joindre à n’importe quel moment.

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