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Belgique - Page 69

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 23 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de la Pentecôte :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe « Spiritus Domini », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), Hymne « Veni Creator »  (IXe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/SXtlSyT1a8M

    La messe de la fête de la pentecôte

    Pentecôte 3171349480969dc3c01bfe9d7b703590.jpgLa Pentecôte (d’un mot grec qui veut dire le cinquantième jour) est l’octave double et jubilaire de la fête de Pâques (7 X 7 + 1). C’est en même temps le second point culminant du cycle festif de Pâques. A Pâques, le Christ, le divin Soleil, s’est levé ; à la Pentecôte, il est à son zénith, il chauffe, mûrit et apporte la vie.

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  • L'euthanasie de Godelieve De Troyer : un choix libre ? Vraiment ?

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    Il vaut vraiment la peine de lire ce long article de Rachel Aviv, rédactrice en chef au New Yorker, dans une "Lettre de Belgique" parue le 22 juin 2015 sur le site de ce journal. Merci à Erwan Le Morhedec, sur twitter, d'avoir attiré notre attention sur cette publication à laquelle il ne semble pas que le moindre écho ait été donné dans la presse belge (traduction : https://www.deepl.com/translator) :

    Who Has the Right to Die?

    Le traitement de la mort

    Quand faut-il aider les personnes atteintes d'une maladie non terminale à mourir ?

    Dans son journal intime, Godelieve De Troyer classait ses humeurs par couleur. Elle se sentait "gris foncé" lorsqu'elle faisait une erreur en cousant ou en cuisinant. Quand son petit ami parlait trop, elle oscillait entre "très noir" et "noir !". Elle était affligée de la pire des "taches noires" lorsqu'elle rendait visite à ses parents dans leur ferme du nord de la Belgique. En leur présence, elle se sentait agressive et dangereuse. Elle craignait d'avoir deux moi, l'un "empathique, charmant, sensible" et l'autre cruel.

    La loi belge autorise l'euthanasie pour les patients qui souffrent d'une détresse grave et incurable, y compris de troubles psychologiques.

    Elle se sentait "gris clair" lorsqu'elle allait chez le coiffeur ou faisait du vélo dans les bois de Hasselt, une petite ville de la région flamande de Belgique, où elle vivait. Dans ces moments-là, écrit-elle, elle essayait de se rappeler toutes les choses qu'elle pouvait faire pour se sentir heureuse : "exiger le respect des autres", "être physiquement attirante", "adopter une attitude réservée", "vivre en harmonie avec la nature". Elle a imaginé une vie dans laquelle elle était intellectuellement appréciée, socialement engagée, parlant couramment l'anglais (elle suivait un cours), et avait une "femme de ménage avec qui je m'entends très bien."

    Godelieve, qui enseignait l'anatomie aux infirmières, suivait une thérapie depuis l'âge de dix-neuf ans. Avec chaque nouveau médecin, elle s'engageait à nouveau dans le processus thérapeutique, adoptant la philosophie de son médecin et réécrivant l'histoire de sa vie pour qu'elle corresponde à sa théorie de l'esprit. Elle dissèque continuellement la source de sa détresse. "Je suis confrontée presque quotidiennement aux conséquences de mon enfance", écrit-elle à sa mère. Elle avait voulu être historienne, mais son père, dominateur et froid, l'avait poussée à devenir médecin. Sa mère, malheureuse dans son mariage, lui faisait penser à une "esclave". "Nouvelle vision", écrit-elle dans son journal. "Je ne veux pas toujours acquiescer comme elle et être effacée."

    Godelieve était préoccupée par l'idée qu'elle reproduirait les erreurs de ses parents avec ses propres enfants. Elle s'est mariée à l'âge de vingt-trois ans et a eu deux enfants. Mais le mariage a été tumultueux et s'est terminé par un divorce, en 1979, alors que son fils avait trois ans et sa fille sept. Deux ans plus tard, leur père, Hendrik Mortier, un radiologue, se suicide. En tant que parent isolé, Godelieve est dépassée. Dans un journal intime datant de 1990, alors que ses enfants sont adolescents, elle se dit qu'il faut "laisser mes enfants être eux-mêmes, les respecter dans leur individualité". Mais elle s'est retrouvée à se battre avec sa fille, qui était indépendante et distante sur le plan émotionnel, et à dépendre de son fils, Tom, "victime de mon instabilité", écrit-elle. Elle s'inquiétait, disait-elle à son psychologue, que ses enfants "paient maintenant pour tout ce qui s'est passé des générations plus tôt."

    La période la plus heureuse de la vie de Godelieve a commencé lorsqu'elle avait une cinquantaine d'années et un nouveau petit ami. Elle avait l'impression d'avoir enfin dépassé les drames de son enfance, un accomplissement pour lequel elle a crédité son nouveau psychiatre. "Il ouvre complètement la plaie, la nettoie à fond et la referme pour qu'elle puisse guérir", écrit-elle à un ami. Godelieve, qui avait des cheveux blonds et un sourire mélancolique, s'est fait de nombreux amis pendant ces années. "C'était la plus belle des femmes", m'a dit Tom. "Les gens me disaient : "Oh, je pourrais tomber amoureux de ta mère". "Christiane Geuens, une amie proche, a déclaré : "Les gens voulaient toujours la connaître. Quand elle entrait dans une pièce, tout le monde le savait."

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  • Vague d'apostasies en Flandre

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    S'il faut en croire Jacques Hermans, dans la Libre de ce jeudi 20 mai, "des centaines de Flamands se feraient débaptiser pour protester contre l’Église". Ce phénomène résulterait de l'interdiction réitérée par la Congrégation pour la doctrine de la foi de bénir les unions de couples homosexuels. L'ampleur du phénomène : 700 personnes auraient quitté les paroisses du diocèse d'Anvers à la fin mars, selon Mgr Bonny. Il ne devrait plus en rester beaucoup quand on sait le peu d'ouailles qui fréquentent encore les églises flamandes ! On peut évidemment s'interroger sur le rôle de l'évêque d'Anvers. Au lieu de réserver un accueil prudent et nuancé à la note romaine et d'aider ses diocésains à l'accueillir à la lumière de l'enseignement constant de l'Eglise, il s'est cru obligé de se lancer dans une opération médiatique, s'érigeant en champion de la cause LGBTQI. Complètement en phase avec une société flamande libérale et permissive, il a livré l'Eglise en pâture à toutes les critiques et à l'hostilité des médias. Cela ne pouvait que provoquer un rejet dont cette "vague d'apostasies" est le résultat. Mgr Bonny n'a-t-il pas allumé et attisé l'incendie et n'est-il pas, pour une large part, responsable des dégats occasionnés ? Peut-il feindre de s'en étonner ou de s'en inquiéter ?

    Il faut évidemment relativiser les choses. Cette crise ne fait que mettre en lumière le phénomène de décomposition de l'Eglise dans des diocèses flamands où il ne subsiste pas grand chose de la forte chrétienté de jadis comme en témoigne la désertion massive des lieux de culte et l'absence de relève sacerdotale et religieuse. Les affaires scandaleuses de pédophilie, dont celle qui a impliqué l'ancien évêque de Bruges, Mgr Vangheluwe, n'y sont pas pour rien., mais le phénomène est bien plus profond : la Flandre riche et profondément matérialiste est aujourd'hui acquise aux valeurs hédonistes et libertaires; elle a massivement tourné le dos au catholicisme qui l'inspirait jadis avec tant d'éclat et non sans dérives dont celle d'un cléricalisme parfois étroit et autoritaire. Ce qui se passe aujourd'hui ne constitue dès lors que l'épiphénomène d'une évolution profonde qui semble irréversible.

  • Quand "l'école catholique" redéfinit sa mission de fond en comble...

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    Autre chose que du vent ? On notera en particulier que "le concept d'évangélisation" ne fait plus partie de ce projet. Mais y avait-il encore quelqu'un pour se faire des illusions à ce sujet ? A quand l'abandon de l'étiquette catholique ?

    Lu dans les colonnes de La Libre Belgique, ce mercredi 19 mai  (pp. 4-5); extraits :

    L’école catholique redéfinit sa mission de fond en comble

    C’est l’aboutissement d’un énorme travail qui a duré une bonne année auquel s’ajoutent neuf mois de délibérations : l’assemblée générale du Segec (Secrétariat général de l’enseignement catholique) a adopté, le 5 mai, le nouveau texte qui définit “la mission de l’école chrétienne”. Ce texte succède aux éditions précédentes de 1975 et de 1995 dont il constitue une réécriture complète. “Ce travail est fondamentalement tourné vers l’avenir et vise à actualiser la philosophie de l’éducation catholique dans le contexte de notre époque” , précise le directeur général du Segec, Étienne Michel. La rédaction du document a été confiée à un groupe de travail placé sous la houlette du sociologue à l’UCLouvain Jean De Munck, qui en présente le contenu à La Libre. … La cinquième dimension est spirituelle et religieuse. “La religion est évidemment un point important. Nous savons que nous vivons dans une société sécularisée. … Les écoles catholiques savent qu’elles doivent changer (et elles l’ont déjà fait) dans la manière d’introduire le religieux, en tenant compte à la fois des élèves qui n’en ont jamais entendu parler, et de la pluralité de l’offre. Le défi est donc d’initier les élèves à la culture religieuse et, en particulier, au christianisme.” Comment ? “Pas sur le mode de l’histoire des religions. La question centrale est d’entrer dans une parole religieuse, dans une interprétation religieuse. »
     
    Vers une introduction systématique aux grands courants religieux et de la pensée ?

    Etienne Michel : « L’école participe à construire, de manière pleine et entière, une éducation à la philosophie et à la citoyenneté, de manière transversale dans ses cours et ses programmes. Cette approche permet de conjuguer une tradition référée au christianisme avec les exigences contemporaines de la citoyenneté. »  … Un des débats au Parlement porte aussi sur l’idée de sortir les cours de religion de la grille horaire obligatoire. Qu’en pensez-vous ? « Ce cours doit rester obligatoire. Ramener l’enseignement de la religion dans la sphère privée n’est pas sans danger. L’inculture religieuse et l’appropriation du religieux par des groupes fondamentalistes se nourrissant l’une l’autre constituent une réelle menace. » Les précédentes éditions de la “Mission de l’école chrétienne” mettaient d’emblée l’accent sur les Évangiles. Ce n’est plus le cas. Pourquoi ? « Le nouveau texte montre le chemin qui a été fait dans les écoles catholiques et dans les cours de religion pour s’ajuster à une situation nouvelle. La mise en avant d’un concept d’évangélisation avait donné lieu à un malentendu sur notre position. Cette référence explicite a été prise, à tort, pour du prosélytisme, alors que nous prônons la liberté de penser et de croire. »

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 16 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche après l’Ascension :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe «Exaudi Domine vocem meam », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.) 

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://www.youtube.com/watch?v=-ZoI8Xu34OU&t=51s

    Dimanche après l’Ascension :

    La célébration de l’octave de l’Ascension date seulement du XVe siècle et dans les documents romains antérieurs, ce dimanche est simplement appelé dominica de rosa. La station est assignée au temple de Sancta Maria rotunda, l’antique sanctuaire des Martyrs, jadis le Panthéon d’Agrippa.

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  • "La conscience, le choix et le désir du bien" : Philo à Bruxelles, le 18 mai

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  • Liège : enregistrée depuis l’église du Saint-Sacrement ce matin du jeudi 13 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de la Fête de l’Ascension :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) :  propre de la messe «Viri galilaei», kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    La solennité liturgique de l’Ascension :

    Bradi Barth 5d223773c9aed634e3b3203943b076ab.jpgMoins antique que celle de la Pentecôte, cette célébration est toutefois parmi les plus anciennes du cycle : bien qu’on ne la trouve pas dans les témoignages documentaires antérieurs à l’historien Eusèbe de Césarée (265-339) la fête de l'Ascension était pourtant déjà si universelle que saint Augustin put en attribuer la première institution aux apôtres eux-mêmes.

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  • Les mesures sanitaires ont montré la place que tiennent désormais les cultes au sein de la société civile belge

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    De Bosco d'Otreppe dans la Libre de ce 12 mai (p. 11) :

    La fête de l’Ascension se vivra encore en petit comité

    (...) Comme depuis plus d’un an, les croyants se retrouveront en petit comité pour ces célébrations. À l’intérieur des lieux de cultes, le nombre maximum de fidèles sera encore fixé à 15 ce jeudi. Depuis ce 8 mai cependant, les célébrations peuvent être célébrées en extérieur, sous de strictes conditions, jusqu’à 50 personnes. Beaucoup de paroisses, ainsi que des mosquées, ont dès lors acheté ou loué des tentes. Ces dispositifs ne devraient servir que quelques jours. Dès le 9 juin en effet, si 80 % du public avec des comorbidités est vacciné, et si le seuil de 500 hospitalisations en soins intensifs n’est pas dépassé, les cultes pourront accueillir 100 personnes en intérieur (également pour les mariages et les enterrements), et 200 en extérieur. Dès le 1er juillet, ces jauges pourront être doublées. Et si tout va bien, plus aucune restriction ne sera d’application en septembre.

    Un confinement qui laissera des traces

    Bien que cet élargissement sera plus lent pour les cultes que pour la culture (qui pourra accueillir 200 personnes en intérieur dès le 9 juin), il constitue un premier soulagement, note Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique. Ces longs mois de confinement laisseront cependant des traces. Non seulement parce qu’ils ont obligé les cultes à se réorganiser pour poursuivre leurs activités, mais aussi parce que beaucoup de croyants ne se sont pas sentis respectés et ont considéré que les mesures les touchant étaient disproportionnées. Ces mesures leur ont, en outre, montré la place que tiennent désormais les cultes au sein de la société civile belge. "Au premier confinement, les chrétiens ont accepté les mesures, mais après six mois nous sommes las, stressés et fatigués, jugeait encore cette semaine Mgr Kockerols, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, dans le magazine français "Famille Chrétienne". Il faut calmer les gens. Mais je comprends le sentiment d’injustice qui les habite, alors qu’ils peuvent se rendre dans les grands magasins. J’ai moi-même failli placarder une affiche sur la façade de la cathédrale avec une marque de grand magasin… Nous devons bien constater une disparition du religieux dans le champ de vision des pouvoirs publics, ajoutait-il. Le ministre de la Justice reçoit les représentants des cultes au même titre que les coiffeurs, les cafetiers ou… les salons de toilettage pour chien." (...)

  • La jauge des 15 personnes pour le culte devrait prendre fin le 9 juin

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    La réunion du Comité de Concertation qui vient de se tenir aujourd'hui (11 mai), a élargi les possibilités de réunion et d'organisation d'évènements publics. Ainsi, à partir du 9 juin : cultes, mariages et enterrements seront autorisés avec 100 personnes à l’intérieur durant l’office, et 200 personnes maximum à l’extérieur (avec le maintien des mesures de précaution). Les réceptions (mariages, enterrements) seront permises avec 50 personnes maximum. Encore faut-il que le seuil de 80 % de vaccination soit atteint dans le public en « comorbidité » et qu'on soit descendu sous un seuil maximal de 500 hospitalisations en soins intensifs. Moyennant quoi on rouvrira à peu près tous azimuts, avec protocoles. Il nous faudra donc patienter jusque-là et renoncer à l'organisation de célébrations au-delà de la jauge des 15 personnes lors des fêtes de l'Ascension, de la Pentecôte et de la Fête-Dieu.

    Au 1er juillet, à condition que 60 % de l’ensemble de la population ait reçu une première dose, et que le maximum de 500 patients en soins intensifs ne soit pas franchi, 200 personnes à l’intérieur et 400 personnes à l’extérieur seront autorisées pour les célébrations des offices, des mariages et enterrements.

    Enfin moyennant un taux de vaccination de 70 % en seconde dose des plus de 18 ans et moins de 500 personnes en soins intensifs, le 1er septembre marquera la fin de toutes les restrictions concernant les cultes, mariages et enterrements. Cette fois, il s’agira d’une obligation de réouverture et non plus d’une valeur indicative.

    Source : https://www.lesoir.be/371565/article/2021-05-11/voici-le-calendrier-du-deconfinement-partir-du-9-juin

  • Nivelles : l'église du Saint-Sépulcre désaffectée

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    La seule issue possible semblerait-il... Mais comment ne pas y voir un nouvel et affligeant épisode de l'extinction progressive de la présence catholique dans nos provinces ? On ne peut que constater l'impuissance et la résignation des autorités ecclésiastiques face à cette évolution désolante. Et les mesures sanitaires imposées par le gouvernement depuis mars 2020, si docilement acceptées par nos évêques, vont avoir un impact inévitable sur ce qui reste de pratique religieuse. Cette dégradation de la situation ne peut que susciter toujours plus de questions à propos du maintien d'édifices de moins en moins fréquentés et dont la maintenance devient insupportable et apparemment injustifiée.

    De cathobel.be :

    Désaffectation de l’église du Saint-Sépulcre et Saint-Paul à Nivelles

    L’état de l’église pose question depuis plusieurs années. Après avoir envisagé de multiples solutions qui n’étaient pas finançables, le Vicariat, les assistants pastoraux et la fabrique d’église ont dû se résoudre à la  du bâtiment. Une décision avalisée par l’archevêque de Malines-Bruxelles.

    Depuis trois ans, de nombreuses réunions se sont tenues avec le doyen, la fabrique d’église, le Vicariat du Brabant wallon, les Amis du SPLUC, etc concernant l’avenir de cette église. En effet, si dès les années 70-80, la stabilité du bâtiment inquiétait, l’état général s’est encore dégradé. En juillet 2019, un rapport des pompiers a pointé de sérieux problèmes de sécurité (stabilité du clocher, chutes de pierre, non-conformité de l’installation électrique, risque de propagation d’incendie). La ville de  à donc ordonné la fermeture de l’église et sa sécurisation extérieure.

    Malheureusement, le chantier de rénovation pour sauver l’édifice est conséquent. L’étude d’un bureau d’architecte a estimé à plus de deux millions d’euros le montant des travaux. Un budget que ni la fabrique d’église, ni la commune de Nivelles, ne peut se permettre. Une réunion en mars avec le Cardinal De Kesel et Mgr Hudsyn a clairement établi l’impasse dans laquelle le projet se trouvait. Avec l’avis favorable du Conseil presbytéral du Brabant wallon et celui du Conseil épiscopal de l’Archevêché, Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles, a donc décidé de procéder à la désaffectation de l’église du Saint-Sépulcre et Saint-Paul.

    Un choix compliqué mais qui est loin d’être la norme. En témoigne, le peu de désaffectations d’églises au sein du Brabant wallon lors de ces trente dernières années. « Cette décision sera sûrement ressentie douloureusement par les paroissiens et les habitants de ce quartier. Cependant – même si on peut le regretter – il y a des situations où les arguments d’ordre financier pèsent inexorablement dans le discernement et la décision que les autorités pastorales doivent aussi assumer.« , ont fait savoir les acteurs du dossier.

    Suite à cette décision canonique de désaffectation, la fabrique d’église, propriétaire, peut donc entamer un processus de réaffectation de cet édifice à un usage non-cultuel en veillant au maintien de l’architecture global, au maintien ou à la réinsertion d’un maximum de vitraux, d’un usage respectueux de l’histoire du bâtiment et de son intégration dans l’environnement et le paysage local.

    Du côté des paroissiens locaux, la continuité des services a été assurée dès la fermeture de l’église en 2019. Ces fidèles sont donc désormais intégrés au sein de la vie chrétienne du centre de Nivelles.

  • RDC : pour sécuriser l’Est du Congo , il faut d’abord mettre au pas l’armée congolaise

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    Source récurrente d’anarchie et de corruption depuis l’effondrement de la Force Publique en juillet 1960, l’armée congolaise n’est pas en mesure d’assurer un « état de siège » efficace pour venir à bout des guérillas multiformes qui, du nord au sud,  ensanglantent les provinces de l’Est congolais. La mission que lui confère Tshisekedi est un effet d’annonce sans portée réelle si les forces armées congolaises ne sont pas encadrées et rééduquées par une assistance professionnelle internationale vigoureuse et expérimentée : sur ce point, tout reste à faire. La note que publie Colette Braekman sur son site web hébergé par le journal « Le Soir » ne dit pas autre chose :

    « Oubliant les élections contestées qui ont porté Félix Tshisekedi au pouvoir à la suite d’un accord avec le président Kabila, fermant les yeux sur les sommes considérables qui ont circulé pour cimenter cette « Union sacrée » qui représente la nouvelle majorité, les capitales occidentales, depuis Washington jusque Paris et Bruxelles, ont décidé de faire confiance à l’actuel chef de l’Etat. De considérer avec optimisme que son pouvoir, homogène mais encore bien fragile, pouvait fonder un réel changement et opérer la rupture avec les pratiques de l’ère Kabila. Les bonnes intentions, les promesses, répétées au fil des multiples voyages du président ont pu nourrir cet optimisme, et, à la tête de l’Union africaine, Tshisekedi est devenu incontournable sur le plan international.

    Cependant, si la capitale Kinshasa demeure calme, la situation à l’Est du pays représente un véritable gouffre d’insécurité. Jamais, depuis la première puis la deuxième guerre du Congo, au début des années 2000, on n’avait vu s’affronter autant de milices guerrières, se multiplier autant d’actes de violence, autant d’exactions. Au fil des décennies et grâce à l’impunité qui fut garantie par des accords de paix soutenus par la communauté internationale, on a vu s’élargir les zones de non droit, se renforcer les groupes armés. Avec le temps, la pratique de la violence s’est en quelque sorte démocratisée. Cessant d’être le triste apanage des militaires et des miliciens, la violence est devenue l‘héritage des civils : désormais, eux aussi, sans être inquiétés pratiquent le viol, autrefois tabou, recourent aux armes pour soutenir tel ou tel politicien et répètent à l’envi les discours de haine que leurs livrent les apprentis sorciers des réseaux sociaux.

    Même si l’exercice sera difficile, et aurait peut-être du s’étendre au Sud Kivu, le chef de l’Etat n’a pas tort d’avoir décidé d’instaurer l ‘état de siège. Mais le soutien international qui lui est promis lors de ses tournées dans les capitales doit aller au-delà des paroles d’encouragement : il faut l’aider à améliorer l’outil régalien que doit être son armée. Pourquoi la Belgique ne reprendrait elle pas la formation d’officiers congolais qu’elle avait entamé avec succès à Kindu, avant la rupture avec Kabila ? Pourquoi la France ne renouvellerait elle pas une nouvelle opération Artemis dans l’Ituri, qui avait jadis remis au pas les milices de Thomas Lubanga ? Pourquoi les Etats Unis ne s’engageraient-ils pas dans la lutte contre les réseaux djihadistes qui encerclent Beni ? Certes, il y a d’autres fronts, dans le Sahel entre autres, d’autres urgences, comme le Covid. Mais si au départ de l’Est, l’immense Congo se trouve une nouvelle fois déstabilisé, si l’impunité continue à être la règle, qu’on cesse d’envoyer des lauriers au Docteur Mukwege et de faire des promesses à Tshisekedi. Même s’il est peut-être déjà trop tard, c’est aujourd’hui qu’il faut aider le Congo à rétablir sa souveraineté, à contrôler son territoire, à protéger toute sa population. »

    Ref. A l’Est du Congo, il faut du nouveau…

    JPSC

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 09 mai 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 5e dimanche après Pâques :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », propre de la messe «Vocem iucunditatis», Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/s_yllOKBPlg

    Plus le départ du Christ approche, plus est grande la Jubilation de l’Alléluia (l’Église ne s’attache pas à un deuil sentimental du départ) :

    moines_psalmodiant-detail_jacobus_de_voragine-legenda_aurea-france13s-mh3027folio30v.jpgIntroït « vocem iucunditatis : « Que le cri de la joie résonne et que tous l’entendent : Alléluia ! Annoncez-le jusqu’aux extrémités de la terre : le Seigneur a racheté son peuple, Alléluia, Alléluia ». De nouveau, nous chantons le cantique de l’action de grâces pour la délivrance de l’exil. C’est le psaume 65, le canticum resurrectionis.

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