Des célébrations à l'extérieur, en plein air, avec 50 fidèles ? Encore faut-il que le temps s'y prête dans nos contrées où la météo est souvent capricieuse...
Communique de presse :
Des célébrations en plein air avec 50 personnes dès le 8 mai
Le Gouvernement a donné son accord aux cultes pour célébrer en plein air avec 50 personnes adultes maximum, dès le samedi 8 mai. Dans les églises, la norme de 15 personnes reste d’application, sauf pour les funérailles auxquelles peuvent assister 50 personnes.
Depuis la Toussaint de l’an dernier, les célébrations ne peuvent plus avoir lieu qu’avec quelques fidèles. Il s’agit là pour beaucoup, d’une sérieuse restriction au vécu de la foi. Une amélioration est prévue dès le 8 mai. Les célébrations pourront alors avoir lieu à l’extérieur avec 50 personnes maximum, non compris les enfants jusqu’à l’âge de 12 ans accomplis.
Les Évêques encouragent les responsables locaux à user autant que possible de cette opportunité. Les lieux extérieurs de pèlerinage, de sanctuaires, le jardin d’un monastère ou d’un presbytère sont particulièrement adaptés à la liturgie.
Les Évêques sont convaincus que l’on peut aussi faire davantage à l’intérieur. De commun accord avec tous les cultes reconnus, ils demandent au Gouvernement fédéral de rétablir la norme relative dans les lieux de culte. Elle permettrait à une centaine de croyants de participer aux célébrations dans la plupart des églises. Cette norme relative s’avère moins restrictive pour le vécu de la foi et permet aussi une protection optimale de la santé publique.
Les Évêques remercient à nouveau tous ceux qui s’engagent dans la lutte contre le virus. Ils appellent les croyants à suivre attentivement les mesures de sécurité du Gouvernement, à se faire vacciner. Ils invitent à prendre part au marathon de prière proposé par le Pape au cours du mois de mai, auquel participent nos sanctuaires mariaux.
SIPI – Service de presse de la Conférence des Évêques de Belgique
Bruxelles, jeudi 29 avril 2021

LES JEUDIS DU DON
Lu sur le site web « cathobel », organe des diocèses francophones de Belgique :
« Notre propos dans cet article n’est pas d’examiner des projets politiques qui pourraient avoir en vue, même lointainement, un idéal de chrétienté, mais seulement d’examiner comment le catholicisme d’aujourd’hui, plongé dans une situation d’ultra-laïcité, considère ou plutôt ignore la doctrine du Christ-Roi. Pour saisir le formidable hiatus historique auquel il est confronté, on peut mettre en regard le symbole exprimé dans le narthex de la basilique Saint-Pierre de Rome, par la présence, à droite et à gauche, des statues cavalières de deux « évêques de l’extérieur », Constantin et Charlemagne[1], manifestant ce que l’Église attendait des pouvoirs civils chrétiens : qu’ils soient les protecteurs de l’Église et comme des introducteurs de leurs peuples vers le royaume éternel ; et à l’inverse, le refus symbolique du Président Chirac, à Rome, le 29 octobre 2004, d’insérer dans la constitution de l’Europe la mention, pourtant presque honteuse tant elle était modeste, de ses « racines chrétiennes ».