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conférences, spectacles, manifestations - Page 51

  • 16 juin : philo à BXL avec Stéphane Mercier : l'étude, la mémoire et la réminiscence

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  • Libre opinion: Léopold II et le Congo. Une lettre ouverte au bourgmestre de Bruxelles

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    A Bruxelles, ce dimanche 7 juin, une  manifestation antiraciste a été détournée de son objet par des idéologues transformant la juste condamnation d’une odieuse bavure policière aux Etats-Unis en une mise en cause de la Belgique et de son œuvre coloniale au Congo. Eux-mêmes furent d’ailleurs débordés par des casseurs responsables de violences, déprédations, vols avec effraction et transgression des mesures sanitaires publiques requises contre l’expansion pandémique du covid 19.

    Bref, un échec mérité sur toute la ligne pour ces apprentis-sorciers.

    Sur le site web de « La Libre Afrique » on peut lire, ci-dessous, la lettre ouverte interpellant les Bourgmestre, Echevins et Conseillers communaux responsables de l’ordre public dans la Ville de Bruxelles. Elle est signée par des représentants qualifiés des milieux belgo-congolais attachés à notre ancienne colonie :

    " Monsieur le Bourgmestre de la Ville de Bruxelles,

    Mesdames et Messieurs les Échevins et Conseillers Communaux,

    Pour des raisons apparemment plus liées à la situation prévalant aux USA à la suite des tragiques évènements qui s’y sont déroulés, nous constatons une pétition qui circule chez nous sans réels fondements ni nuances, partant d’une posture erronée : l’histoire commune du Congo belge appartient d’abord et avant tout aux Belges et aux Congolais.

    Nous souhaitons vous apporter un éclairage sur ce débat qui relève à notre sens en premier lieu des citoyens et responsables belges, avant d’être la cible d’associations « mondialistes » et idéologiquement marquées, jusqu’à la caricature, sans le moindre intérêt ni respect de la réalité historique.

    Ce qui a motivé l’initiative citoyenne d’une contre-pétition, partagée par des Belges qui ne renient pas leur histoire, rappelant qu’un pays qui ne peut assumer son histoire ne peut exister.

    Parce que la pétition exigeant le retrait des statues de Léopold II se base essentiellement sur des fantasmes et non sur l’Histoire :

    https://afrique.lalibre.be/33111/libre-opinion-leopold-ii-fantasmes-et-histoire/

    L’historien Jean-Luc Vellut, éminent spécialiste de l’Afrique, a déjà fustigé l’ignorance en Belgique de l’histoire coloniale et du grand chapitre belge de l’histoire de l’Afrique centrale. Cette ignorance a pour effet d’entretenir un niveau désespérément polémique et moralisateur du débat. L’avancement de la recherche scientifique dans divers domaines permet aujourd’hui de commencer à remettre les faits dans des proportions plus exactes et à nous éclairer sur la complexité de ce passé commun. Entretemps, l’histoire coloniale belge continue à être pétrie de « fake news ». Un autre historien, Guy Vanthemsche, démontre le caractère très hypothétique des chiffres de mortalité hors norme brandis ici comme faits avérés, et s’en prend aussi à l’absurdité et à l’indécence qu’il y a à comparer des pertes que l’on peut attribuer à la conquête coloniale avec celles, planifiées, dues aux régimes totalitaires du XXe siècle. On pourrait y ajouter les horreurs des guerres régionales et de zones d’insécurité chroniques en Afrique centrale avec leur lot de hordes de populations déplacées.

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  • Belgique : Fête-Dieu 2020 à Liège

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    Ce jeudi 11 juin aura lieu la 768ème Fête-Dieu à Liège. Cet événement est exceptionnel pour deux raisons. D’abord, ce sera la première grande messe publique après 3 mois de confinement. Quel belle coïncidence pour la fête du Corps et du Sang du Christ, fête de l’eucharistie, de la messe qui sera célébrée par les catholiques dans le monde entier. Cette fête est née à Liège en 1246 grâce à sainte Julienne de Cornillon et au premier pape liégeois : Urbain IV. Ensuite, cette période de confinement et d’isolement forcé à cause de cette maladie Covid19 nous rappelle que de tous temps, des soignants ont pris des risques pour soulager des souffrants. Sainte Julienne fut directrice de la léproserie du Mont-Cornillon, un des premiers hôpitaux de Liège, au pied de ce qui est devenu la Chartreuse. Elle s’est occupée des exclus de l’époque, les lépreux. Ce n’est pas un hasard qu’environ la moitié des infirmières liégeoises sont formées à l’école « sainte Julienne ». Les prières soutiendront les soignants.

    Les festivités 2020 sont simplifiées et font preuve de créativité pour permettre au plus grand nombre de participer compte tenu des contraintes sanitaires. En particulier, pour la messe de la Fête-Dieu à la basilique Saint-Martin ce jeudi 11 juin à 19h00. Le nombre de places est limité à 100, incluant 25 places pour les célébrants et les divers services. En fait, il y aura 3 messes à Saint-Martin: 9h par le chanoine Jean-Pierre Pire, doyen de Liège, à 12h par Marek Adamczuk, curé de Saint-Martin et à 19h par Mgr Jean-Pierre Delville, Evêque de Liège, suivie de la NightFever de 20 à 22h. Une billetterie sera ouverte dès ce mardi 9 juin à 9h00 sur le site www.liegefetedieu.be. Sinon, les évènements pourront également être suivis via les médias ou les réseaux sociaux.

    Le programme complet des festivités est repris sur le site www.liegefetedieu.be  

    2 grandes conférences diffusées sur RCF et les réseaux sociaux :

    • mercredi 19h, depuis son ermitage dans les alpes suisses : le père Nicolas Buttet « Fête-Dieu, Pentecôte eucharistique »
    • vendredi 19h, depuis le sanctuaire de Cornillon : Mgr Jean-Pierre Delville « Sainte Julienne de Cornillon, messagère de la Fête-Dieu, signe du temps présent »

    4 journées de prière et d’adoration dans 4 hauts-lieux spirituels de Liège
    Plusieurs eucharisties à la cathédrale Saint-Paul, à l’église du saint-Sacrement, à la basilique Saint-Martin, à Cornillon

    Annexe :
    Programme complet de Liège Fête-Dieu 2020

    Mercredi 10 juin : Ouverture
    19h00 : "Fête-Dieu, Pentecôte eucharistique", Conférence d’ouverture par le père Nicolas Buttet, fondateur d’Eucharistein, suivi d’un temps de méditation – A suivre à distance en audio et vidéo

    Jeudi 11 juin : Jour de la Fête-Dieu à Liège, à la basilique Saint-Martin
    9h00 : Première messe de la Fête-Dieu, célébrée par Jean-Pierre Pire, doyen de Liège – Sur réservation à partir du mardi 9 juin à 9h00
    10h00-18h30 : Journée d’adoration à Saint-Martin
    12h00 : Seconde messe de la Fête-Dieu, célébrée par Marek Adamczuk, curé de saint-Martin – Sur réservation à partir du mardi 9 juin à 9h00
    19h00 : 768ème Eucharistie solennelle de la Fête-Dieu, présidée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège – Sur réservation à partir du mardi 9 juin à 9h00 ou à suivre à distance en audio et vidéo
    20h00-22h00 : Veillée NightFever – Eglise ouverte, coeur ouvert – Sur réservation

    Vendredi 12 juin : Cathédrale saint Paul et Sanctuaire de Cornillon
    9h00 – 17h00 : Journée d’adoration à la cathédrale Saint-Paul, animée par le Mouvement Eucharistique Liégeois
    19h00 : Conférence de Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège « Sainte Julienne de Cornillon, messagère de la Fête-Dieu, signe du temps présent », suivi d’un temps de méditation-adoration au sanctuaire sainte Julienne de Cornillon, pour les soignants et les soignés, animée par la Communauté de l’Emmanuel – A suivre à distance en audio et vidéo

    Samedi 13 juin : Eglises Saint-Pholien et du Saint-Sacrement
    9h00-17h00 : Journée d’adoration à l’église Saint-Pholien en Outremeuse, animée par Venite Adoremus
    19h00 : Solennité de la Fête-Dieu à l'église du Saint-Sacrement célébrée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège (rite et chants traditionnels) suivi d’un temps d’adoration animée par Sursum Corda – Sur réservation ou à suivre à distance en audio et vidéo

    Dimanche 14 juin : Fête du Corps et du Sang du Christ partout en Belgique
    9h00 – 17h00 : Journée d’adoration au Sanctuaire de saint-Julienne du Mont-Cornillon
    10h00 et 16h30 : Eucharisties à la cathédrale Saint-Paul de Liège, dont une célébrée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, avec une homélie du nouveau vicaire général de Liège, le chanoine Eric de Beukelaer. Informations sur le site de la cathédrale

    Certains évènements seront retransmis par la radio ou par internet :
    Audio / radio : RCF Liège 93.8 FM, 1RCF Belgique DAB+, www.rcf.be
    Lien Doyenné de Liège youtube 
    Lien RCF Liège Facebook ou Youtube
    Lien NightFever Liège Youtube

    Contacts et informations : www.liegefetedieu.be – info@liegefetedieu.behttp://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

  • Belgique : le déconfinement du culte est autorisé à partir du lundi 8 juin 2020

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    conference_episcopale_de_belgique-300x170.jpgCommuniqué de presse de la Conférence des Evêques de Belgique [03/06/2020]

     "NOUS CÉLÉBRERONS BIENTÔT À NOUVEAU ENSEMBLE DANS NOS ÉGLISES"  

     "Le Conseil national de Sécurité a accordé aujourd’hui son feu vert aux cultes de notre pays, pour la reprise des célébrations liturgiques publiques à partir du lundi 8 juin. Nous tenons à remercier tous ceux qui ont contribué à permettre cette reprise après une longue attente.

    Les mesures de sécurité décidées et approuvées par le Gouvernement et qui devront être appliquées, ont été transmises à tous les responsables pastoraux locaux et aux fabriques d’église, fin de la semaine dernière (*). Elles sont aussi disponibles sur les sites web Cathobel et Kerknet. Leur mise en œuvre est en cours. Les responsables pastoraux locaux décideront du moment où ils seront prêts pour la reprise des célébrations. La sécurité et la santé de chacun sont primordiales. 

    L’une des mesures les plus importantes dans le cadre de cette première phase de déconfinement pour les cultes est la limitation à 100 participants par célébration, ou 200 à partir du 1er juillet. Lorsque c’est insuffisant, nous proposons que les fidèles se joignent aux célébrations du week-end dans d’autres églises ou d’organiser temporairement plus de célébrations sur place. Les célébrations de la semaine reprendront également dans de nombreuses églises. 

    Nous tenons également à exprimer nos remerciements. Pour la compréhension et la patience qui furent les vôtres pendant ce long moment où nous n’avons pu célébrer ensemble dans les églises ; pour les alternatives créatives spontanément cherchées et mises en place via la radio, la télévision et des nombreux live-streams ; pour la prière individuelle à la maison, à l’église, dans une chapelle de campagne et tant d’autres lieux ; pour l’échange de prières et d’autres textes encourageants ; pour tant de nourriture spirituelle offerte par Cathobel, Dimanche, les médias sociaux et autres canaux ; pour ce souci des autres exprimé par un appel téléphonique, un mail,  une carte, un WhatsApp, une visite dans le respect de la distance, des courses faites les uns pour les autres et toute autre aide spontanément offerte ; et surtout pour la proximité témoignée à ceux qui ont perdu un proche ou qui ont été atteints par le virus .

    Pendant de nombreuses semaines, nous n’avons pas pu célébrer ensemble dans nos églises, mais nos liens profonds ont cherché et trouvé beaucoup d’autres voies.

     Les Évêques de Belgique

     SIPI – Bruxelles, mercredi 3 juin 2020 »

     

    (*) Pour lire ce document, cliquez ici : Le texte du « protocole » (en PDF) 

    Ref. NOUS CÉLÉBRERONS BIENTÔT À NOUVEAU ENSEMBLE DANS NOS ÉGLISES [03/06/2020]

    JPSC

     

     

  • "Parole et politique dans une perspective thomiste" par Stéphane Mercier

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    Parole et politique dans une perspective thomiste

    La science politique, comme prolongement de la réflexion éthique à l’échelle de la communauté, s’appuie notamment sur un vecteur privilégié : la parole. C’est ainsi que l’exercice de la vertu politique a donné naissance à l’art de la rhétorique. Loin d’être étrangère à la philosophie, la rhétorique lui appartient au rang des disciplines du « faire » qu’Aristote appelle « poïétiques ». Comment la rhétorique sert-elle le bien commun ? En quoi participe-t-elle de l’analyse pré-philosophique du langage, requise par Aristote dans son Organon, sa « boîte à outils » linguistique indispensable à toute réflexion philosophique ?

  • "Laudato Si": une célébration démesurée durant un an avec le Seigneur en grand absent...

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Pendant l’année de « Laudato si’ » c’est la fête pour tout le monde, sauf pour « mi’ Signore »

    En cette période de vaches maigres dans le monde entier, les grands argentiers du Vatican – le jésuite Juan Antonio Guerrero Alves et le cardinal Reinhard Marx, l’un préfet de la Secrétairerie pour l’économie et l’autre du Conseil pour l’économie – ont fait parvenir aux différents responsables de la Curie des invitations pressantes à être « sobres » et à « couper dans les dépenses des colloques, des transferts à l’étranger et dans les frais de consultance ».

    Mais les réjouissances autour de « Laudato si’ » font naturellement exception.  Hier, dimanche 24 mars, c’était le cinquième anniversaire de la signature de l’encyclique et pour fêter l’occasion, on a prévu un jubilé d’une année entière, avec un programme démesuré.

    *

    Pour commencer, nous avons déjà eu droit à un prélude, la « Semaine de Laudato si’ », lancée le 16 mai dans un message vidéo par le Pape François accompagné d’imagines suggestives de zèbres, de chameaux et de savane, culminant le dimanche 24 par la récitation commune dans le monde entier, à midi selon l’heure locale, d’une prière composée par le Vatican pour l’occasion, afin que nous « nous sachions écouter et répondre au cri de la terre et au cri des pauvres ».

    Parmi ceux qui ont participé à la semaine préparatoire – à travers une multitude d’initiatives locales – les États-Unis se distinguent avec 2 316 inscriptions, suivis dans le classement par l’Italie, la France, l’Espagne, l’Argentine, le Brésil puis des autres pays, avec tout à la fin la Chine avec une seule personne connectée.

    Mais pour ces gens, c’est tout un programme qui les attend.  En effet, à la fin de l’été, ils se retrouveront ensemble pendant la « Saison de la création », qui se déroulera comme les années précédentes à partir du 1er septembre, journée mondiale de prière pour la Création jusqu’au 4 octobre, et jour de la fête de saint François d’Assise, avec une invitation à trouver et à mettre en pratique dans ce laps de temps des initiatives de « réparation de nos relations avec les autres et avec toute la création ».

    Il s’agit d’une initiative œcuménique lancée non seulement par le Pape François mais aussi conjointement par le patriarche orthodoxe de Constantinople Bartholomée, par l’archevêque anglican de Canterbury Justin Welby et par le Secrétaire général sortant du Conseil Œcuménique des Églises, le luthérien Olav Fyscke.

    Lors de l’édition 2019 de la « saison de la création », le 20 septembre, on avait beaucoup parlé de cette grève mondiale pour le climat avec des étudiants du monde entier qui séchaient les cours et Greta Thunberg dans le rôle de la star.  On prévoit que cette année la grève reviendra au menu.

    Mais avant d’arriver à la « saison de la création », deux initiatives du Dicastère pour le service du développement intégral présidé par le cardinal Peter Turkson sont programmées en juin.

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  • 26 mai : philo à Bruxelles avec Stéphane Mercier : "parole et politique dans une perspective thomiste"

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    Bienvenue à notre conférence avec Stéphane Mercier

    RDV exceptionnel en direct, pour la première fois - accès libre !

    ► Parole et politique dans une perspective thomiste ◄

    La science politique, comme prolongement de la réflexion éthique à l’échelle de la communauté, s’appuie notamment sur un vecteur privilégié : la parole. C’est ainsi que l’exercice de la vertu politique a donné naissance à l’art de la rhétorique. Loin d’être étrangère à la philosophie, la rhétorique lui appartient au rang des disciplines du « faire » qu’Aristote appelle « poïétiques ». Comment la rhétorique sert-elle le bien commun ? En quoi participe-t-elle de l’analyse pré-philosophique du langage, requise par Aristote dans son Organon, sa « boîte à outils » linguistique indispensable à toute réflexion philosophique ?

    https://www.youtube.com/watch?v=qlPtTU7CEb0&feature=youtu.be

  • Déconfiner le culte : un recours devant le conseil d’Etat n’est agressif pour personne, il dit le droit.

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    L’évêque de Nanterre, Mgr Matthieu Rougé rappelle que l’épiscopat avait choisi la voie du dialogue avec le gouvernement… mais salue la détermination des associations qui ont obtenu gain de cause auprès du Conseil d’Etat concernant la liberté de culte. Samuel Pruvot l’a interviewé pour « Famille Chrétienne »

    Comment réagissez-vous à la décision du Conseil d’Etat qui semble donner raison, post factum, aux demandes réitérées de l’épiscopat auprès du gouvernement ?

    Il est important et réjouissant que le Conseil d’Etat rappelle avec force que « la liberté de culte, qui est une liberté fondamentale, comporte également parmi ses composantes essentielles le droit de participer collectivement à des cérémonies, en particulier dans les lieux de culte ». Voilà qui va nous permettre d’avancer, en conservant bien sûr l’esprit de responsabilité sanitaire auquel nous tenons. Les paroisses sont prêtes à mettre en œuvre sans tarder les mesures nécessaires à la reprise des Messes.

    Pourquoi la CEF n’a-t-elle pas voulu utiliser cette procédure du référé liberté auprès du Conseil d’Etat ?

    La Conférence des Evêques avait choisi de privilégier la voie du dialogue avec le Gouvernement. Vendredi dernier, Mgr de Moulins-Beaufort, Président de la Conférence, avait encore écrit au Premier Ministre pour lui dire notre incompréhension. Mais, malgré de bonnes relations de travail, les choses tardaient à se débloquer. Grâce à ce cadre juridique clairement rappelé, nous allons pouvoir avancer vite, je l’espère, sur le plan technique de la mise en œuvre concrète de mesures sanitaires adaptées aux célébrations liturgiques.

    N’était-il pas dangereux de laisser à des associations traditionnalistes le soin de défendre la liberté de culte pour les catholiques ?

    Comment ne pas saluer la détermination des acteurs de ce processus juridique ? J’ai eu l’occasion d’être en relation avec plusieurs d’entre eux. Sans doute est-il plus facile pour des groupes particuliers de faire une telle démarche que pour ceux qui ont la charge de l’institution tout entière. Je me demande cependant si nous ne manquons pas de culture juridique : un recours devant le Conseil d’Etat n’est agressif pour personne. Il permet tout simplement un discernement serein et rationnel face à une différence d’analyse.

    En quoi la liberté de culte est-elle confortée par cette décision pour tous les cultes ?

    Cette décision concerne évidemment tous les cultes. A chacun de mettre en œuvre selon ses besoins et ses souhaits, en concertation avec les pouvoirs publics, des mesures concrètes de sécurité sanitaire adaptées à sa propre liturgie.

    Maintenez-vous que le gouvernement a fait preuve d’un certain anticléricalisme voire d’un anticatholicisme ?

    Il y a en France deux traditions de laïcité : la laïcité de combat, celle d’Emile Combes disons, qui cherche à réduire la liberté religieuse à la liberté de conscience individuelle et regarde les religions avec méfiance ; et la laïcité de dialogue, celle d’Aristide Briand, qui intègre la liberté de culte à la liberté religieuse et reconnaît les religions comme des interlocuteurs significatifs. Certaines prises de paroles gouvernementales ont pu donner l’impression que la première approche l’emportait. L’intervention du Conseil d’Etat, comme c’est sa tradition constante, a fait prévaloir la seconde.

    En quoi nos gouvernants sont-ils incapables aujourd’hui de comprendre les besoins religieux des croyants en France ?

    Certains de nos gouvernants les comprennent bien sûr. Mais une partie de nos contemporains, gouvernants ou pas, n’ayant pas ou peu de formation et d’expérience religieuse peinent à saisir à quel point cette dimension de la vie peut être décisive pour les croyants. Il arrive même que des observateurs chrétiens minimisent la profondeur de la foi eucharistique des fidèles. Je sais combien certains sont émus à l’idée de pouvoir communier à nouveau. Pour eux l’eucharistie est bel et bien « la source et le somment de toute la vie chrétienne ».

    Ref. Mgr Matthieu Rougé : « Un recours devant le Conseil d’Etat n’est agressif pour personne »

    Les jeunes qui viennent de déposer une requête similaire devant le Conseil d’Etat de Belgique, réussiront-ils à sortir les catholiques belges du tombeau silencieux où ils sont confinés ? voir ici  Appel aux dons : Justice pour la liberté religieuse !

    JPSC

  • Coronavirus : contribution laïque à la réflexion sur la reprise du culte catholique

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    20200517_112504.jpgUne fidèle lectrice bruxelloise nous transmet, pour information, le « placet » qu’avec d’autres paroissiens, elle vient de remettre aux évêques pour obtenir le déconfinement des messes publiques actuellement interdites dans tous les diocèses belges en raison de la pandémie du coronavirus.

    Cette démarche vient s’ajouter aux nombreux courriers déjà reçus à ce propos par les autorités religieuses responsables. Observons à cet égard que le Conseil National de Sécurité n’a, malheureusement, pas accepté les propositions faites par la Conférence épiscopale qui demandait une reprise des messes pour la Pentecôte, ni fixé une date ultérieure pour conclure un dialogue apparemment bien confiné. Illustration de la communion des saints, le malheur des uns fait peut-être le bonheur des autres : les églises italiennes sont rouvertes au culte depuis ce matin (JPSC).

    C'est à lire ci-dessous mais cette publication n'implique aucune caution de la part de belgicatho.

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  • 12 petites conférences de Stéphane Mercier sur l'avortement, l'euthanasie et la contraception

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    Malgré le confinement général, Philo à Bruxelles reste actif et nous avons eu l’idée de vous transmettre 12 vidéos courtes de Stéphane Mercier sur des thèmes fondamentaux.

    Vous pouvez les découvrir en cliquant sur les liens ci-dessous :

    J'ai 5 minutes !

    Ces 12 petites conférences enregistrées en Suisse portent sur l'avortement, l'euthanasie et la contraception.

    Regarder 5 minutes

    1.

    Mon corps, mon droit ?
     
    2.

    Justifier l'avortement ?

    3.

    Un enfant, OUI. Mais seulement dans de bonnes conditions !

    4

    L'embryon, un tas de cellules ?

    5

    L'avortement, une opération sans douleur ?

    6

    Face à quelqu'un qui veut avorter
     

    Face à quelqu'un qui veut avorter (suite)
     
    8

    Les impasses de la contraception
     
    9

    1ère partie: Le mensonge de l’euthanasie

    10

    Les impasses de la contraception (suite)

    11

    2ème partie: Le mensonge de l’euthanasie

    3ème partie : Le mensonge de l’euthanasie

  • Confinée, la "Marche pour la Vie" ne reste pas inactive

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    Pour le respect de la Vie aussi, j'applaudis !

    Même confinés à cause du COVID-19, nous nous mobilisons pour défendre la Vie des plus fragiles. Cette année nous n'avons pas pu participer à notre Marche pour la Vie annuelle, mais nous nous montrons "pour la vie" depuis chez nous !

    Vous étiez nombreux à nous envoyer une vidéo pour montrer votre mobilisation pour la Vie. En voici une grande partie!

    Le comité d'organisation de la Marche pour la Vie à Bruxelles

    COVID-19 Confinement Challenge: Même confiné, je défends la Vie

    Visiter notre site-web

  • Déconfinement : entre prudence et impatience

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    Dans sa newsletter mensuelle (mai 2020)  l’abbé Ralph Schmeder, responsable du service de presse du diocèse de Liège écrit :

    « Chère lectrice, cher lecteur,

    Récemment, une paroissienne engagée publiait une lettre ouverte dans laquelle elle exprimait ses frustrations et son impatience : « Dans toutes les communications sur les secteurs impactés par les mesures de confinement, il y a un grand oublié : c’est la face spirituelle de l’homme. (…) Pourquoi ne communique-t-on jamais sur les mesures prises à l’égard des célébrations religieuses ? »

    Je dois vous avouer que moi aussi, j’ai été déçu, en suivant la conférence de presse du gouvernement le 24 avril dernier, de ne rien entendre au sujet des célébrations dans les églises, temples et mosquées de notre pays. On peut comprendre que les secteurs de l’économie, de l’enseignement et du monde médical et social aient la priorité dans la relance de la vie publique, mais de là à ne donner aucune perspective aux représentants des cultes, il y a un pas.

    Nos évêques ont réagi au début de la semaine en exprimant publiquement leur souhait de reprendre les activités paroissiales. On attend donc avec impatience une prise de position des décideurs politiques.

    En même temps, comme pour les autres domaines, nous savons très bien que l’après-confinement sera assez différent de l’avant. Les paroisses devront prendre des mesures pour protéger les pratiquants dont une bonne partie est composée des fameux « groupes à risque », notamment de personnes âgées. Les salutations et échanges de paix devront se faire à distance… Comment imaginer une chorale où chaque membre doit rester à plus d’un mètre et demi des autres chanteurs ? Comment célébrer les « grandes occasions » comme les premières communions, les professions de foi ou les confirmations, mais aussi certains mariages et baptêmes ou certaines funérailles, lorsque la distanciation physique sera obligatoire ? Comment chanter et communier avec un masque sur la bouche ? Les évêques ont déjà élaboré un « code de bonne conduite », mais il n’a pas de sens tant que le feu vert des autorités n’est pas donné.

    On peut aussi se demander quelle sera la réaction des catholiques habitués à la messe hebdomadaire, voire quotidienne pour certains. Vont-ils revenir en masse, soulagés de ne plus devoir se contenter d’une communion spirituelle devant un écran de télévision ou d’ordinateur, ou bien ont-ils « pris le pli » d’une pratique plus « électronique » ? L’envie de retrouver la communauté paroissiale sera-t-elle plus forte que la peur de la contamination ?

    Des questions auxquelles il est impossible de répondre maintenant. Pour certains, cette période qui approche de sa fin a été l’occasion d’une redécouverte spirituelle, et ils voudront l’approfondir par la fréquentation plus régulière d’une communauté, mais la tendance inverse est possible aussi : on nous a tellement sensibilisé ces dernières semaines à une « pratique intérieure » que certains ne ressentent peut-être plus le besoin de la partager avec d’autres.

    Reste à espérer que l’Eglise retrouve son dynamisme et sa visibilité. Finalement, le nombre assez impressionnant de manifestations qui ont dû être annulées ou reportées n’est-il pas le signe que nos paroisses, aumôneries, mouvements et associations sont des acteurs très actifs et présents dans la société ?

    Bon déconfinement à chacune et chacun,

    Ralph SCHMEDER, responsable du Service de Presse »

    Ref. Déconfinement : entre prudence et impatience

    JPSC