Ici à Horion-Hozémont, sur les hauteurs de Liège, le dimanche 18 mai dernier:
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Voici revenu le temps des processions
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Nuit de la Cathédrale à Liège, le samedi 31 mai 2014
Voici le programme. A noter que cette « nuit » sera encadrée par deux temps de prière de l’office liturgique chantées par une quinzaine de chantres membres de l’académie de chant grégorien (dir. Gérald Messiaen): les vêpres à 18h00 et les complies à 22h15. Des livrets seront mis aussi à la disposition des fidèles. L’une et l’autre de ces deux liturgies seront présidées par le chanoine Joseph Bodeson
Lu sur le site web du diocèse de Liège:
« Une «Nuit de la Cathédrale» dans le cadre des journées «Églises ouvertes», soit le samedi 31 mai de 18 à 23h30:
Cette « nuit de la Cathédrale » s’inscrit dans le cadre des animations « Églises ouvertes ». Celles-ci ont lieu le 1er week-end de juin. Cette année, nous désirons mettre à l’honneur la figure de Charlemagne dont nous célébrons le millénaire de sa mort.
Madame Florence Close, chargée de cours à l’ULg, nous donnera à percevoir la relation que Charlemagne a entretenue avec l’Église de son temps. Il y aura aussi une exposition des dessins préparatoires aux vitraux de la nef centrale, une présentation d’une dizaine de sculptures d’Honneger, maître-verrier des nouveaux vitraux, des chants grégoriens, de la musique d’orgue et de la musique dans le cloître ou dans les jardins de la Cathédrale. Ce sera également l’occasion de s’initier à l’écriture de la minuscule caroline sans oublier de visiter le Trésor de Liège. Une place est laissée à la prière et à l’adoration.
La richesse du programme précisé ci-dessous nous invite à ne pas manquer cet événement qui allie mémoire, traditions et ouverture à l’art contemporain.
Au programme de la "Nuit":
18h-19h30: duo de jazz sur le parvis de la Cathédrale.
18h: Prière du soir animée par une chorale grégorienne dirigée par Gérald Messiaen.
18h-21h: Visite du Trésor.
18h30-20h: Atelier de calligraphie médiévale.
18h45-20h: Animation musicale dans le cloître: Quatuor à cordes.
20h: conférence par Madame Florence Close, chargée de cours à l’ULg: Charlemagne et l’Église de son temps.
21h-22h: Animation musicale par Il Festino. Autour de Schütz, Dowland, Monteverdi, Haendel. Orgue: Joëlle Sauvenière.
21h-22h: adoration avec les Chemins vers l’Emmanuel (chapelle du Chapitre).
22h15-22h30: Prière de la Nuit, chorale grégorienne dirigée par Gérald Messiaen.
Exposition: Honegger, autour des nouveaux vitraux.
Information : une organisation du Conseil « Cultures, Cité et Église ». Contact : 04 223 73 93 – l.wers@liege.catho.be "
A noter aussi, le site web de l’académie de chant grégorien http://www.gregorien.com/cours.html
JPSC
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Famille Chrétienne ? A Liège, une conférence du Président du Conseil pontifical pour la famille
Le diocèse de Liège accueillait ce lundi 26 mai Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille: à l'église Saint-Jacques, celui-ci a donné une conférence et répondu ensuite à plusieurs questions concernant le Synode des évêques, la pastorale du mariage et la situation de la famille dans la société actuelle.
C’est Mgr Jean-Pierre Delville qui a accueilli le prélat devant un parterre d'invités et une très nombreuse assistance,
Le texte de la conférence de Mgr Paglia se trouve sur le site web de l’évêché de Liège. Extraits :
« Devant nos yeux, la crise profonde que la famille traverse partout dans le monde est évidente, en particulier là où le niveau de vie augmente. L’hégémonie d’une culture de l’individualisme et du consumérisme –qui va de pair avec la mondialisation du marché pur et simple– semble avoir pour premier effet l’affaiblissement d’abord, et la destruction de la famille ensuite, et avec la famille, la destruction de toutes les formes de vie associée stables. Il ne s’agit pas d’un projet explicite, parce que tout le monde se rend compte de la grande utilité de l’institution familiale dans la création d’une forme stable de tissu social. La crise est plutôt la conséquence d’une série de processus économiques, sociaux et culturels mis en mouvement par le progrès économique et la modernisation culturelle. (…) Dans cette perspective, la famille n’est plus niée, mais elle est placée à côté des nouvelles formes d’expérience relationnelle qui sont apparemment compatibles avec elle, même si en vérité, elles la démontent ".
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Conférence de presse du pape à son retour de Terre Sainte
Stéphanie Le Bars sur le site web du « Monde » résume les centres de préoccupations évoqués par François :
« Le rendez-vous prévu au Vatican entre le pape et les présidents israélien et palestinien, le 6 juin, ne sera pas une rencontre « pour faire une médiation ou chercher des solutions » au conflit israélo-palestinien, a précisé le pape François lors d’une conférence de presse tenue lundi 26 mai au soir, dans l’avion qui le ramenait à Rome après trois jours de voyage en Jordanie, dans les Territoires palestiniens et en Israël.
>> Lire : Une visite au Proche-Orient très politique pour le pape
Au lendemain de son invitation surprise, acceptée par les deux dirigeants, le pape a confirmé qu’il s’agirait d’une « rencontre de prière, sans discussion et qu’après, chacun rentrerait chez soi ». « Il y aura un rabbin, un musulman et moi », a-t-il aussi déclaré sans préciser le rôle exact des deux responsables politiques dans ce contexte, mais soucieux de se démarquer d'un "round" classique de négociations, aujourd'hui à nouveau dans l'impasse. Sans rentrer non plus dans les détails des tractations qui ont précédé cette annonce, il a aussi déclaré qu’en dépit des «problèmes logistiques » liés à une telle initiative, il s’était dit avant le voyage qu’il «fallait faire quelque chose » pour trouver une solution pacifique à ce conflit « toujours plus inacceptable ».
« DÉMISSION », PÉDOPHILIE ET « MESSE NOIRE »
Au cours d’une séance de questions-réponses sans préparation préalable, qui a duré quarante-cinq minutes, le pape, détendu et visiblement enclin à la conversation, a abordé divers sujets. Il a notamment évoqué de manière allusive une possible démission si les forces venaient à lui manquer. « Le cas de Benoît XVI n’est pas unique. Il a ouvert la porte pour des papes émérites. Un pape qui sentirait ses forces décliner devrait se poser la même question que lui. »
Interrogé sur la manière dont il entendait lutter contre la pédophilie dans le clergé, et alors que des critiques persistent sur les sanctions à l’encontre des religieux coupables d’abus sexuels, il a assuré que les cas de « trois évêques » étaient en cours d’étude et qu’ils n’étaient pas «privilégiés ». Une réflexion est ouverte sur la peine qu'ils encourent, l'un d'entre eux "ayant déjà été reconnu coupable", a ajouté le pape, sans préciser la nationalité des prélats. Rappelant le principe de « tolérance zéro » édicté par Benoît XVI, il a estimé qu’ « abuser un enfant revenait à trahir le corps du Christ, à faire une messe noire », action passible d’excommunication, selon le droit canon. François a annoncé qu’il célébrerait une messe, début juin, dans sa résidence du Vatican en présence de six à huit victimes d’abus sexuels, venus de divers pays et qu’une rencontre serait ensuite organisée avec ces personnes. Une première pour ce pape.
Egalement questionné sur ses engagements à la transparence en matière économique, et alors que l'ancien numéro du Vatican, Tarcisio Bertone, est soupçonné de mouvements de fonds douteux, le pape a affirmé qu'il y aurait "toujours des scandales". "Le problème est d'éviter qu'il y en ait plus". Concernant le cardinal Bertone, il a reconnu que l'affaire d'un possible détournement de 15 millions de la banque du Vatican au profit de l'entreprise de l'un de ses amis, "n'était pas claire" et faisait toujours l'objet d'une enquête.
>> Voir l'infographie : 25 ans de scandales pédophiles dans l'Eglise catholique
S'exprimant pour la première fois aussi clairement en tant que pape sur la question du célibat des prêtres, le pape a rappelé qu'il ne s'agissait pas d'un "dogme" et que "la porte est toujours ouverte". Mais, a-t-il précisé, "c'est une règle de vie que j'apprécie ; je pense que c'est un don de Dieu".
Soulignant un intérêt particulier pour le catholicisme en Asie, il a confirmé ses prochains voyages en Corée du Sud, au Sri Lanka et aux Philippines, et dénoncé les atteintes à la liberté religieuse sur ce continent comme ailleurs dans le monde. « Le Saint-Siège et les évêques œuvrent avec discrétion pour aider» ces fidèles, «martyrs religieux d’aujourd’hui ».
>> Participer à la discussion : Selon vous, François est-il un pape moderne ? »
Réf. Démission, pédophilie, célibat, Abbas-Pérès: le pape répond dans l’avion
JPSC
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Pour une politique respectueuse d’une transcendance
De Monseigneur André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, Primat de Belgique :
« Comme beaucoup d’autres citoyens, je suis navré des nombreux abus commis actuellement en matière de démocratie parlementaire. Je pense à tous ceux qui atteignent le sens du couple et de la famille et le respect dû à la dignité de la personne humaine à tous les stades de son développement. Mais je pense aussi à l’enlisement affligeant d’une politique européenne, prolixe en règlements de toute sorte (parfois utiles, certes), mais manquant d’âme , de souffle et d’idéal. Comment les citoyens se passionneraient-ils pour une politique européenne si bureaucratique, si mercantile ? Plus est en nous ! N’oublions jamais que la politique, au sens fort, est l’œuvre suprême de la raison et donc lieu majeur d’espérance(….)
Comment promouvoir une vie politique de qualité ? Les chrétiens doivent y apporter leur contribution, en fonction de leurs convictions propres, ce qui mérite d’ailleurs le respect de tous. Car ce serait une grave erreur de vouloir exclure ces convictions de la vie publique, comme si, dans une société séculière, seuls les agnostiques et les athées avaient droit à la parole. Chacun, même dans une enceinte parlementaire, a le droit de faire valoir ses convictions pourvu qu’elles soient argumentées et ouvertes au débat, selon les exigences mêmes de la raison.
Mais comment cela est-il possible si, quelles que soient leurs options philosophiques (laïques, franc-maçonnes, agnostiques, athées, islamiques ou chrétiennes), tous ne reconnaissent pas ensemble qu’il y a un ordre idéal du juste qui transcende l’ordre politique ? Ces mots peuvent effrayer certains et réveiller la crainte d’une immixtion de la religion en politique. Mais qu’a signifié, en 1948, la Déclaration universelle des droits de l’homme sinon que l’humanité reconnaissait l’existence de droits qui ne dépendent pas du pouvoir politique, mais sont liés à l’humanité même de l’homme ? Bref, un ordre politique correct dépend de l’engagement de tous, quelles que soient leurs convictions, pour l’existence d’une loi naturelle précédant métaphysiquement toute loi positive. Sinon, sans le sens d’une transcendance, le danger nous guette d’une démocratie arrogante, estimant qu’un vote suffit à fonder le droit."
In Mgr André-Joseph Léonard, Agir en chrétien dans sa vie et dans le monde,éd. Fidélité, Namur 2011, pp. 65 et sq.
Petit rappel à la veille d’u n triple scrutin, régional, national et européen. JPSC
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Ce samedi 24 mai: Plain-Chant sur Liège
Ce samedi 24 mai, deux églises accueillent au cœur de Liège la XI journée du Plain-Chant.
Les voix de l’Académie de Chant grégorien (dir. Stéphan Junker) dialoguent cette fois avec la polyphonie baroque de l’Ensemble Artemiss (dir. Bénédicte Messiaen).
À 16 heures, concert en l’église des Bénédictines (Bd d’Avroy, 54) : le plain-chant des liturgies royales de la fin du moyen âge aux temps modernes et le Miserere à trois voix de Louis-Nicolas Clérambault (1676-1749).
À 18 heures, en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132), grande messe votive du Christ-Roi, avec la Messe Royale du 1er ton du Liégeois Henry Du Mont (Looz, 1610-Paris 1684), des motets de François Couperin (1668-1733) et le Magnificat parisien du 6e ton royal à quatre voix mixtes (ms 1739).
Aux orgues Le Picard (XVIIIe s.) des Bénédictines et Thomas du Saint-Sacrement : Patrick Wilwerth et Eric Mairlot.
Réception à 19h00. Entrée libre à toutes les manifestations. Renseignements : e-mail sursumcorda@skynet.be . Tél. 04.344.10.89 .
Site web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com
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François en Terre sainte, sous le signe de l'interreligieux
De Jean Mercier sur le site web de « La Vie » (extraits) :
Bras dessus, bras dessous. C’est avec deux complices argentins, le rabbin Abraham Skorka et le professeur musulman Omar Abboud, que François se rendra vers les sources du christianisme, du 24 au 26 mai. Un pape qui débarque avec ses vieux copains plutôt qu’en pontife suprême de l’Église romaine ? Il s’agit d’une première sous le signe du dialogue triangulaire entre juifs, chrétiens et musulmans.
La volonté interreligieuse (…) était mineure lors du premier pèlerinage dugenre, en 1964, lorsque Paul VI, à Jérusalem, avait snobé les dignitaires musulmans et juifs. Pour le premier voyage d’un pape hors d’Italie depuis 1812, il était venu pour embrasser le patriarche de Constantinople Athénagoras, un geste considérable dont la portée s’est un peu effacée de nos jours, mais que François a voulu célébrer en en faisant le prétexte de son déplacement, cette fois pour rencontrer Bartholomée, le patriarche actuel, 50 ans plus tard.
En Israël, des violences antichrétiennes
Avec ses amis de Buenos Aires, François apportera une note de légèreté. À la différence de Jean Paul II et Benoît XVI, Jorge Mario Bergoglio n’a pas vécu la Seconde Guerre mondiale et ne porte pas sur ses épaules le poids écrasant de l’Histoire, notamment de la Shoah (…).
Depuis des décennies, Jorge Bergoglio entretient avec le judaïsme une fraternité de proximité, liée à son vécu argentin. En Israël, pourtant, certains juifs ultras le rejettent. À l’approche de sa venue, des incidents se sont multipliés, visant la communauté chrétienne.
À côté de ces intimidations, les chrétiens locaux doivent ravaler leur frustration que le voyage du pape ne donne pas lieu à de grandes et belles réjouissances populaires. Si Jean Paul II fut attendu par une foule en délire sur les bords du lac de Tibériade et si Benoît XVI fut accueilli en grande pompe à Nazareth, cette fois, les festivités seront réduites à une simple messe dominicale à Bethléem, en présence de 6000 fidèles triés sur le volet… Pendant deux jours, les rues seront désertes sur le passage du pape, volets baissés et magasins fermés par ordre de la police. Rien à voir avec la bousculade de 1964, quand Paul VI était littéralement porté par un peuple en liesse dans les rues de Jérusalem. Giovanni Battista Montini avait versé des larmes sous le coup de l’émotion…
La mission s’annonce délicate
Sur place, que va faire François pour marquer les mémoires ? Certains l’attendent sur le terrain œcuménique, annoncé par lui comme primordial, sous forme d’une avancée puissante vers les orthodoxes. D’autres espèrent qu’il profitera de l’occasion pour rappeler que l’Église est née à Jérusalem, et pâtit d’être trop centrée sur Rome.
Mais le terrain interreligieux reste incontournable.(…). Benoît XVI avait créé la surprise lors de sa première journée en Jordanie, en appelant à une sorte d’insurrection commune des musulmans et des chrétiens pour faire gagner la raison contre l’obscurantisme fondamentaliste.
Il est probable que François, qui passera aussi à Amman (Jordanie), louera aussi tout ce qu’il y a de positif dans l’islam du royaume hachémite, pays le plus ouvert à la liberté religieuse dans la région. Mais (…) le dialogue interreligieux ne peut pas être à sens unique. Il faudra remettre les points sur les “i”. L’Église doit prendre la défense des chrétiens persécutés en Égypte et ailleurs. » (…)
Le message d’une Église prophétique
L’enjeu n’est pas mince selon David Neuhaus, prêtre, vicaire patriarcal pour les catholiques hébraïques (…) : « Jean Paul II est passé naturellement de l’univers juif et israélien aux réalités arabes, musulmanes et palestiniennes, ce qui signifiait que les murs et les barrières ne sont ni éternels ni sacro-saints. Benoît XVI n’a pas eu peur de dire des vérités que beaucoup ne voulaient pas entendre. François, avec son charisme d’une parole très directe, peut secouer les leaders politiques et les pousser à repenser leur vision des choses. (…) »
Réf : François en Terre sainte, sous le signe de l'interreligieux
En conclusion Jean Mercier trace une ligne rouge : l’ Eglise ne peut se laisser enfermer dans les contraintes définies par la politique. Elle doit être la gardienne d’un discours de vérité, de respect, de raison – et d’amour – dont on dira peut-être un jour qu’il a changé les mentalités. Et pour ce faire, les petites phrases-chocs risquent de ne pas suffire. Surtout en Orient. JPSC
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En marge du prochain voyage papal : l’accord économique, pomme de discorde entre Israël et le Saint-Siège
Depuis 1993, un accord économique est en négociation entre Israël et le Saint-Siège pour régler des questions de propriété et de fiscalité. Mais les discussions traînent en longueur, butant entre autres sur le refus d’Israël de restituer à l’Église des biens confisqués en 1948. Il est improbable que la prochaine visite du pape suffise à arranger les choses. Les Israéliens n’ont pas la réputation d’être accommodants sur ce type de dossiers…
JPSC
Extrait de l’article paru dans le journal « La Croix » sous la signature de Anne-Bénédicte Hoffner :
En 1993, le Saint-Siège avait officiellement reconnu Israël et tous deux avaient établi des relations diplomatiques. Quatre ans plus tard, Israël reconnaissait la personnalité juridique de l’Église catholique en Terre sainte. Mais il reste toujours à se mettre d’accord sur le volet économique de l’Accord fondamental de 1993 : malgré des rendez-vous fréquents, suivis de communiqués systématiquement encourageants, les négociations traînent en longueur.
En cause : la restitution de certains biens immobiliers revendiqués par l’Église, et le statut fiscal de ses propriétés. Alors qu’Israël avait accepté, en 1948, de continuer à appliquer les accords de Mytilène (1901) passés avec l’Empire ottoman et exonérant les institutions chrétiennes de taxe foncière locale, l’État hébreu souhaite aujourd’hui remettre en cause cette exemption. Depuis quelques années, de nombreuses communautés religieuses – y compris à Jérusalem-Est, annexée depuis 1967 – reçoivent des factures, incluant souvent des années d’arriérés, auxquelles, pour le moment, elles ne donnent pas suite. À mots couverts, elles assurent que la présence de plusieurs d’entre elles serait menacée par le paiement de cette taxe.
Protectrice des communautés catholiques et des Lieux saints en Israël et en Palestine, la France plaide pour que « l’accord économique avec le Saint-Siège ne porte pas atteinte à ces droits anciens », comme l’a récemment rappelé le conseiller aux affaires religieuses du ministère des affaires étrangères, Roland Dubertrand, lors d’un colloque à l’Université catholique de Lyon. « Mais les Israéliens, eux, veulent renégocier un accord ex nihilo », constate une source catholique. Ils craindraient notamment que cette exemption ne crée un précédent, encourageant d’autres organisations religieuses à exiger le même avantage.
Quels sont les points litigieux ?
« Les discussions sur le volet fiscal sont presque achevées », assure ce responsable catholique. Seuls les accueils de pèlerins devraient continuer à être exemptés de taxe. Mais il reste à trouver les critères permettant de les distinguer des hôtels pour touristes : le prix de la chambre ? Les heures d’ouverture ? Une télévision dans les chambres ? Il est en tout cas déjà entendu que le centre Notre-Dame de Jérusalem, racheté en 1990 par les Légionnaires du Christ, sera considéré comme hôtel.
Les négociations les plus vives portent sur la restitution à l’Église de plusieurs bâtiments. Le cas du Cénacle de Jérusalem, lieu du dernier repas de Jésus avec les apôtres et de la Pentecôte, est emblématique : restauré par les Franciscains en 1335 et aujourd’hui englobé dans un bâtiment de deux étages – abritant une synagogue réputée abriter le tombeau du roi David –, il peut se visiter mais tout culte y est interdit.
À la rumeur d’une restitution à l’Église catholique, des juifs ultra-orthodoxes y ont récemment manifesté, appelant le pape « à rester à Rome »…
Dans un article publié lundi 19 mai, Zion Evrony, ambassadeur d’Israël près le Saint-Siège, assure au quotidien Haaretz que « l’État d’Israël n’a pas l’intention de transférer la souveraineté ou la propriété du Cénacle ou tout autre bâtiment sur le Mont-Sion au Vatican » même si le pape François y a été exceptionnellement autorisé à y célébrer une messe, lundi à 17 heures. (…).
Ref. L’accord économique, pomme de discorde entre Israël et le Saint-Siège
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Que reste-t-il de Paul VI, bientôt béatifié?
Lu sur le site « Chiesa » de Sandro Magister (extraits):
(…) Le 10 mai, le pape François a autorisé la congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret qui certifie canoniquement un miracle attribué à l’intercession de Paul VI. Le même jour, il a annoncé officiellement que la cérémonie de béatification du pape Giovanni Battista Montini serait célébrée au Vatican le 19 octobre prochain.
Le second fait est le quarantième anniversaire du référendum du 12 mai 1974 qui officialisa définitivement l'introduction du divorce en Italie.
Dans un premier temps, l’Église d’Italie et Paul VI vécurent ce changement historique comme un tournant dramatique. Paul VI critiqua de manière très ferme certains groupes catholiques, comprenant beaucoup de gens, qui avaient refusé de soutenir le référendum contre le divorce et qui s’étaient même prononcés publiquement en faveur du "non" à l'abrogation de la loi (…):
Ces propos tenus par Paul VI il y a quarante ans pourraient faire naître aujourd’hui bon nombre de sourires de commisération y compris au sein même de cette Église qui s’apprête à l’élever à la gloire des autels. Elles sont pourtant gravées pour toujours, ces phrases qu’il a prononcées en faveur de "l’indissolubilité du mariage, fondée sur la parole du Christ et sur l’essence même de la vie conjugale", qui doit être défendue et encouragée en raison de la "fidélité due à un commandement évangélique explicite". Son appel à la "promotion" de la famille en tant que réalité non seulement "religieuse" et "morale" mais également "civile, sociale et juridique" continue à résonner. De même sa référence au "magistère constant de l’Église universelle" garde toute sa valeur.
Ces phrases et ces références n’appartiennent donc pas seulement à un Jean-Paul II focalisé jusqu’à l’obsession – comme beaucoup de gens se plaisent à le penser – sur la question de la vie et de la famille, mais également à ce Paul VI que bien des gens, aujourd’hui, imaginent comme un pape plus ouvert à la modernité que son successeur polonais et moins enclin que lui à intervenir personnellement et publiquement dans le domaine politique ; autrement dit, comme un précurseur du pape François.
Le 19 octobre, date à laquelle Paul VI sera proclamé bienheureux par le pape François, sera également le jour où s’achèvera la première session du prochain synode des évêques, qui est convoqué précisément pour travailler sur le thème de la famille. On peut facilement prévoir que, au cours de cette session, ce n’est pas la question de l’introduction du divorce dans les législations civiles qui se trouvera au centre des discussions du synode. En effet, actuellement, c’est plutôt l’accès des divorcés remariés à la communion qui constitue le principal sujet de débat, un débat au ton particulièrement vif.
Et déjà ce changement n’est pas quelque chose de négligeable. C’est comme si, du débat sur la place publique à propos de la dissolution du mariage en tant qu’institution "naturelle" – dissolution qui est désormais autorisée presque partout par les lois sur le divorce – on était maintenant passé au débat tout à fait interne à l’Église à propos de la dissolution du mariage "sacramentel", celle-ci étant, en fait, un présupposé pour ceux qui veulent que les divorcés soient autorisés à recevoir la communion.
Cette dissolution qui est désormais admise ouvertement – en tant que "courageuse reformulation de la doctrine de l’indissolubilité" une fois que les époux ont constaté "la mort du lien" – par un théologien comme Andrea Grillo, professeur à l’Athénée Pontifical Saint-Anselme de Rome, dans une interview qu’il a accordée au journal "Il Foglio", qui l’a publiée le 13 mai dernier, et également dans un livre qui est paru ces jours-ci en Italie :
A. Grillo, "Indissolubile ? Contributo al dibattito sui fedeli divorziati risposati", Cittadella Editrice, Assise, 2014.Cependant il se pourrait bien qu’il y ait, dans un avenir pas tellement éloigné, un autre débat, tout aussi incandescent, à propos de l’attitude pastorale qu’il conviendrait d’adopter en ce qui concerne les "mariages" ou unions entre personnes de même sexe. C’est ce que donne à penser la guerre sans merci qui fait rage à propos de cette question, depuis plusieurs années, au sein de la communion anglicane. Dans un tel contexte, il sera intéressant de voir si et comment on se rappellera et on actualisera les déclarations claires et nettes faites par Paul VI il y a quarante ans. Demain au synode. Et aujourd’hui parmi les évêques italiens (…).
Lire en entier ici : Journal du Vatican / Que reste-t-il de Paul VI, bientôt béatifié?
Et à propos de toutes ces questions, vous pouvez toujours vous investir dans l’échange consécutif à la conférence de Mgr Paglia, à Liège, le 26 mai. Pour mémoire :
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Les oubliés de la Terre Sainte
Sur le site de « La Vie » :
C'est la polémique qui entoure les préparatifs du voyage de François. La brièveté de celui-ci comme les consignes de sécurité ne permettront pas de répondre à bon nombre de chrétiens qui attendaient sa visite avec impatience.
Le programme du pape en Terre Sainte (du 24 au 26 mai) a beau être dense et tourné vers le dialogue interreligieux, il ne parvient pas à contenter tout le monde. Au sein des juifs radicaux bien sûr, qui manifestaient encore ce lundi contre la venue de François, mais également au sein des chrétiens et des catholiques.
Ces derniers regrettent que le pape fasse l'impasse sur la Galilée, sur la bande de Gaza et sur un véritable temps d'échange à Bethléem où nombre d'entre eux résident dans des conditions parfois bien difficiles. Ceux-ci explique le journaliste Gianni Valente sur le site Vatican Insider, se considèrent justement comme ces habitants des périphéries vers lesquelles François voudrait tant tourner son Église, et ils ne pourront le rencontrer, ni même l'approcher ou le voir.
L'exemple le plus frappant qui illustre ce désarroi est le passage du pape sur la Place de la Mangeoire devant la Basilique de la Nativité pour une messe le dimanche matin. 10 000 personnes au maximum pourront y assister, alors que bien plus rêvaient de s'y rendre. Les places sont d'ailleurs tellement rares, que certaines ont été mises en jeu lors d'une tombola dans la paroisse de Beit Jala.
« C'est désolant de voir que cette visite crée dans les cœurs tristesse et déception, alors qu'elle devrait engendrer joie et bonheur » explique sur son blog le Père Mario Cornioli. Mais le plus triste explique encore le prêtre, sera le couvre-feu imposé aux habitants de Jérusalem, le lundi 26. Le pape rentrera dans une ville « morte », « il ne trouvera aucun enfant pour l'accueillir, aucune vieille dame qui voudra le toucher, ne pourra saluer aucun malade... ».L'impatience malgré tout
« Tout le monde n’est pas content pour le moment », reconnaissait il y a quelques jours le père David Neuhaus, membre du comité d’organisation du voyage papal, sur les ondes de Radio Vatican. « Mais je suis sûr que le Pape va porter avec lui sa joie et son optimisme. Il est apôtre de l’espoir. Et pour cela, après la visite, je suis absolument sûr que tout le monde sera ravi » relativisait-il cependant. «
Voir la suite ici : Les oubliés de la Terre Sainte
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Le Pape François déclare aux dirigeants de l’Onu que les enfants à naître sont « nos frères et sœurs »
Le Pape déclare aux dirigeants de l’Onu que les enfants à naître sont « nos frères et sœurs »
source : c-fam.org
Les enfants à naître sont « nos frères et sœurs », a déclaré le Pape à Navi Pillay et à ses collègues rassemblés à Rome à l’occasion de leur réunion de coordination. Le bureau de Mme Pillay s’occupe de faciliter le travail des comités de l’Onu, ceux-là mêmes qui ont récemment déclaré au l’avortement qu’il devait changer son enseignement sur l’avortement.NEW YORK, 15 mai (C-FAM) Une des personnalités de l’Onu les plus en vue, Navi Pillay, est a baissé la tête, trahissant des signes d’impatience, lorsque le Pape François a délivré un message pro vie sans ambiguïté au secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon et aux autres dirigeants de l’Onu
« Aujourd’hui, de manière très concrète, les gens ont de plus en plus conscience que la dignité des nos frères et sœurs, dont la vie est sacrée et inviolable de la conception à la mort naturelle, et que cela devrait nous amener à partager dans une pleine liberté les biens que la Providence divine a placé entre nos mains », a déclaré le Pape.
Son message arrive à un moment critique, alors que les Nations Unies sont en train de débattre du cadre normatif qui permettra de remplacer les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en 2015, sensés contribuer à l’éradication de la pauvreté, à l’amélioration de la santé, et au développement économique. L’Assemblée générale de l’Onu est pleine discussion, pour mobiliser un consensus sur les futurs Objectifs du développement durable.
Le Pape a applaudi les efforts accomplis par l’Onu jusqu’aujourd’hui, mais a attiré à leur attention ceux qui sont exclus des bénéfices du progrès social et économique, en particulier les enfants à naître.
Il a dénoncé l’injustice de la « culture de mort », et la « culture du jetable » de notre époque. L’avortement fait partie de cette culture, a ajouté le Pontife, aux côtés de « l’économie d’exclusion ». Il a insisté sur le fait que les fonctionnaires internationaux devraient combattre ces injustices dans un mouvement de « mobilisation éthique mondiale ».
Un progrès équitable n’est possible que par une « solidarité accompagnée d’un esprit de gratuité généreux et désintéressé à tous les niveaux », a-t-il ajouté.
Le Pape a également demandé aux hauts fonctionnaires de « fournir une protection appropriée à la famille », un « élément essentiel du développement durable humain et social ».
L’intervention du Pape en faveur de l’enfant à naître et de la famille rappelle celle de Jean Paul II avant la conférence ambitieuse sur la population et le développement de 1994, alors que le gouvernement Clinton et les hauts fonctionnaires onusiens de l’époque, qui cherchaient à faire reconnaître l’existence d’un droit de l’homme à l’avortement, s’étaient faits coincer par le prédécesseur de François.
Les négociations de l’agenda post 2015 sont le nouveau champ de bataille, sur lequel s’annonce un conflit similaire.
Le message du Pape François vise à éviter que l’Onu donne son aval à l’avortement, même indirectement, sous prétexte d’assurer l’accès à la santé maternelle ou la santé sexuelle et reproductive.
Les Etats donateurs qui soutiennent le droit à l’avortement et les hauts fonctionnaires qui en sont responsables considèrent l’avortement comme une composante indispensable de la santé maternelle, sexuelle et reproductive. Les organisations qui fournissent l’avortement exploitent les ambiguïtés du langage utilisé dans les politiques onusiennes qui tournent autour de l’avortement afin d’obtenir des financements.
Les Objectifs du Millénaire pour le développement ont réussi à canaliser des ressources pour lutter contre des problèmes spécifiques. Cependant, de nombreuses incertitudes et difficultés demeurent pour la mise en œuvre des nouveaux objectifs.
L’agenda a été gonflé et il y a actuellement une douzaine de buts largement définis, d’objectifs et d’indicateurs. Mais il n’existe à ce jour aucun consensus sur les détails.
Les critiques craignent que l’agenda post-2015 soit détourné, au détriment de l’aide au pays pauvres et touchés par les maladies, et qu’ils deviennent des objectifs impossibles à atteindre s’étendant à un spectre large de problèmes environnementaux et sociaux si chers au pays riches.
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Plain Chant sur Liège le samedi 24 mai 2014
LES VOIX DU PLAIN-CHANT
ET DE LA POLYPHONIE BAROQUE
L’histoire du plain chant ne s’arrête pas avec l’âge d’or du grégorien (VIe-VIIIe s.), ni avec l’invention de l’organum et de la polyphonie. Au siècle même de Louis XIV, le gallicanisme inspire des plains chants qualifiés parfois de baroques dont certaines œuvres sont demeurées populaires jusqu’au XXe s., comme le salve regina oratorien ou les messes royales du Liégeois Henry Du Mont (1610-1684) : une littérature modale écrite avec un savoir faire qui mérite le détour.
Programme du concert
(16h, église des Bénédictines, Bd d’Avroy, 54)
Académie de chant grégorien:
Plain chant des liturgies royales
Introït « Ecce advenit » (fête des rois mages) • Alleluia « Potestats eius » (fête du Christ-Roi) • Offertoire « Posuisti » (couronnement des martyrs) • Antienne « Sancte martyr » (office de la fête du rois saint Olav de Norvège) • Antienne ad magnificat « Preciosus martyr » (vêpres de la fête du roi saint Olav de Norvège)
Sanctus, Agnus Dei et Ite missa est de la « Messe Royale » du 1er ton (Henry Du Mont, 1669)
« Magnificat » du 6e ton royal en faux-bourdon,liturgie parisienne, 1739 (ci-dessous, interprété par le choeur de Notre-Dame de Paris, avec Pierre Cochereau aux grandes orgues:)
Patrick Wilwerth à l'orgue "Le Picard" (1737)
oeuvres baroques
Ensemble vocal "Artemiss" et Eric Mairlot à l’orgue:
«Miserere» à trois voix de Louis-Nicolas Clérembault (16376-1749)
Programme des chants de la messe
(18h, église du Saint-Sacrement, Bd d'Avroy, 132)
Académie de chant grégorien:
Propre grégorien de la messe « Dignus est Agnus » en l’honneur du Christ-Roi
Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus Dei de la « Messe Royale » du 1er ton d’Henry Du Mont (Looz 1610 – Paris 1749)
« Magnificat » du Ton Royal (Paris, XVIIe s.)
Ensemble vocal « Artemiss » et Eric Mairlot à l’orgue :
Trois Motets
« Jubilemus, exultemus » et « consacrons nos airs » de François Couperin (1668-1733) • « Benedicam Dominum » d’Henry Du Mont (1676-1749)
Patrick Wilwerth:
à l’orgue Thomas du Saint-Sacrement
La messe sera célébrée selon le missel de 1962
Les acteurs musicaux de la journée
Fondé en 2002 à Louvain-la-Neuve, l’Ensemble Vocal féminin Artemiss est initialement dirigé par Charlotte Messiaen qui dirige aussi l’Ensemble Vocal du Brabant-Wallon, dont les choristes sont issues pour la plupart. Quelques unes d’entre elles chantent ensemble depuis plus de vingt ans et les projets ponctuels qu’elles animent (mariages, concerts) entretiennent ce plaisir toujours renouvelé de se retrouver autour du chant. Elles ont eu la chance d’être accompagnées ou de recevoir les conseils de James Ottaway, Jacques Willemyns, Sébastien van Bellegem, Fabien Moulaert ou encore Nicolas Achten. Aujourd’hui, c’est Bénédicte Messiaen qui a repris la direction de l’Ensemble.
Cliquez ici pour afficher artemiss.
Né à Liège en 1968, Éric Mairlot étudie l’orgue aux Conservatoires royaux de Bruxelles et Liège avec Hubert Schoonbroodt et Anne Froidebise. Il y obtient plusieurs Premiers Prix ainsi qu’un Diplôme Supérieur d’orgue.
Licencié en musicologie de l’Université Libre de Bruxelles, il a collaboré de 1993 à 1995 à l’Inventaire des Orgues de Wallonie.
De 1996 à 1999, il a travaillé à la Bibliothèque royale Albert Ier de Bruxelles. Depuis 2000, il est rédacteur des programmes de salle de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (OPRL) et chargé de programmation. En 2005, il a pris part à l’inauguration du grand orgue Schyven (1888) restauré de la Salle philharmonique de Liège, et en 2007, a joué la Symphonie « avec orgue » de Saint-Saëns avec l’OPRL en Suisse (Zurich, Berne et Genève). Depuis 2010, il est organiste titulaire du grand orgue Schyven (1884) de l’église royale Saint Jacques-sur-Coudenberg à Bruxelles, église principale du diocèse aux Forces armées belges. Depuis janvier 2013, il est également assistant bibliothécaire de l’OPRL.
L’Académie de Chant grégorien
est présente à Liège depuis 2003. Elle y a accueilli plus de trois cents élèves dans les cycles de cours qu’elle organise chaque année dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy. À Bruxelles et à Louvain-la-Neuve, l’académie organise aussi des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’aux persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers. A Liège, les cours sont animés par Stéphan Junker, avec le concours de Gérald Messiaen.
Stephan Junker
est licencié en philologie classique de l’Université de Liège et diplômé du conservatoire de Bruxelles, où il fit partie de la classe de Jules Bastin. Il est titulaire d’une classe de chant au conservatoire de Verviers.
Stéphan Junker dirige aussi le choeur de la cathédrale Saint-Paul à Liège
Patrick Wilwerth,
organiste, compositeur, professeur d’orgue au conservatoire de Verviers et dans plusieurs académies de la région liégeoise, est diplômé des Conservatoires royaux de Liège et de Bruxelles où il fut l’élève et le disciple d’Hubert Schoonbroodt. Outre ses activités dans le domaine de l’orgue et de la composition, Patrick Wilwerth a fondé en 1994 le chœur de chambre "Praeludium" et a été nommé en 1993, directeur artistique du chœur universitaire de Liège.
Patrick Wilwerth est titulaire des orgues de l'église du Saint-Sacrement à Liège
Entrée libre à toutes les manifestations.
Renseignements : e-mail sursumcorda@skynet.be ou tél. 04.344.10.89
voir aussi: http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com