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Eglise - Page 391

  • Demander à Dieu la fin de la guerre en Ukraine : l'appel du pape François

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Demander à Dieu la fin de la guerre en Ukraine: appel du pape François (traduction complète)

    Solidarité interreligieuse de l’Institut Elijah en Ukraine

    12 avril 2022

    Le pape François invite les croyants à « élever la voix avec force pour demander, au nom de Dieu, la fin de telles actions. abominables », et la paix en Ukraine.

    Le pape François a adressé un message aux participants du pèlerinage interreligieux de « solidarité avec le peuple ukrainien » organisé par l’Institut interreligieux Elijah, en Ukraine, à Tchernivtsi, dans le sud-ouest du pays (Bucovine), ce 12 avril 2022.

    « Je vous remercie, écrit le pape, pour l’initiative de ce moment de prière de fraternité entre les représentants de différentes religions, qui contribue à renforcer le sens des responsabilités des croyants face à un événement de guerre qui contredit les nombreux efforts déployés au cours des dernières décennies pour construire un monde moins armé et plus pacifique. »

    Le message du pape François a été introduit par le rabbin Alon SS, fondateur de l’Institut, en 1997, et à l’origine de cette opération de solidarité interreligieuse pour l’Ukraine.

    Et il a été lu ensuite par un franciscain, le frère Christian, en ukrainien, tandis qu’il s’affichait en anglais (on le trouve vers 1h 24mn 45s, sur cette vidéo).

    Voici notre traduction, rapide, de travail, du message du pape François, d’après l’original en italien, en date du 8 avril.

    AB

    Message du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Je suis heureux de vous faire parvenir un message à l’occasion du pèlerinage interreligieux de solidarité pour l’Ukraine. J’adresse à chacun mon salut cordial.

    Je me sens spirituellement proche de vous tous, frères et sœurs unis par la confiance et par l’espérance dans le Très-Haut, dispensateur et gardien de la vie, et je souhaite de tout cœur m’unir pour implorer le don inestimable de la paix pour la bien-aimée population ukrainienne.
     
    L’heure que nous sommes en train de vivre nous laisse perplexes parce qu’elle est traversée par les forces du mal. La souffrance causée à tant de personnes faibles et sans défense ; les nombreux civils massacrés et les jeunes victimes innocentes ; la fuite désespérée des femmes et des enfants…
     
    Tout cela secoue nos consciences et nous oblige à ne pas nous taire, à ne pas rester indifférents à la violence de Caïn et au cri d’Abel, mais à élever la voix avec force pour demander, au nom de Dieu, la fin de telles actions. abominable.
     
    Les événements atroces et douloureux auxquels nous assistons depuis trop de jours nous confirment désormais que « la guerre est un échec de la politique et de l’humanité, une reddition honteuse, une défaite face aux forces du mal » (Enc. Fratelli tutti, 261) .
     
    Je vous remercie pour l’initiative de ce moment de prière de fraternité entre les représentants de différentes religions, qui contribue à renforcer le sens des responsabilités des croyants face à un événement de guerre qui contredit les nombreux efforts déployés au cours des dernières décennies pour construire un monde moins armé et plus pacifique.
     
    Puissent les gouvernants, spécialement ceux qui en appellent aux principes sacrés de la religion, écouter la Parole de Dieu qui affirme : « J’ai des projets de paix et non de malheur » (cf. Jr 29, 11).
     
    Tout en renouvelant ma participation spirituelle à votre geste de solidarité, je souhaite exprimer ma sincère gratitude à tous ceux qui, ces jours-ci, se sont approchés des multitudes de personnes contraintes d’abandonner leurs maisons et leurs familles. Que la dignité de la personne humaine et le caractère sacré de la vie soient toujours les  principes solides qui guident notre engagement pour la fraternité.
     
    Que le Dieu d’amour bénisse tous ses enfants artisans de paix.
     
    Rome, Saint-Jean-du-Latran, 8 avril 2022
     
    FRANÇOIS
  • Le Pape François souhaite se rendre au Kazakhstan pour le congrès des religions mondiales

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    De Vatican News :

    Le Pape souhaite se rendre au Kazakhstan pour le congrès des religions mondiales

    François a exprimé cette intention lors d'un entretien en visioconférence avec le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev. Le congrès aura lieu en septembre prochain à Nur Sultan.

    Le Pape François a exprimé son intention de se rendre au Kazakhstan à l'occasion du 7ème Congrès des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles qui se tiendra les 14 et 15 septembre prochains dans la capitale kazakhe, Nur Sultan. L’information, d’abord donnée par la présidence Kazakhe, a été confirmée par le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni. François a abordé le sujet à l’occasion d’un entretien en visioconférence avec le président du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokayev.

    Le premier Congrès des religions mondiales et traditionnelles s'est tenu à Astana en 2003, s’inspirant de la «Journée de prière pour la paix» dans le monde convoquée à Assise par Jean-Paul II en janvier 2002, afin de réaffirmer la contribution positive des différentes traditions religieuses au dialogue et à l'harmonie entre les peuples et les nations après les tensions consécutives aux attentats du 11 septembre 2001. Lors de ce premier congrès, le Saint Siège était représenté par le cardinal slovaque Joseph Tomko, alors président du Conseil pontifical pour l’évangélisation des peuples. Aux congrès successifs, les cardinaux français Roger Etchégaray et Jean-Louis Tauran avaient emmené les délégations du Vatican.

    Le prochain et septième congrès interreligieux aura pour thème «le rôle des responsables des religions mondiales et traditionnelles dans le développement socio-spirituel de l'humanité dans la période post-pandémique».

  • La guerre en Ukraine va-t-elle obscurcir le chemin de croix du pape au Colisée ?

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    Un article de Sandro Magister sur Settimo Cielo :

    Les ombres de la guerre s'invitent au chemin de croix du pape au Colisée. Documents

    Il ne s'agit pas seulement des tribulations pour ou contre un voyage du pape François à Kiev ou une rencontre entre lui et le patriarche orthodoxe de Moscou Kirill, tous deux souhaités ou contestés par l'un ou l'autre des belligérants. Même sur le chemin de croix du pape au Colisée, le soir du Vendredi saint, les ombres d'un affrontement très difficile à pacifier se répandent.

    D'abord, depuis Rome, l'ambassadeur d'Ukraine auprès du Saint-Siège, Andrei Yurash, dans un tweet de 14h17, mardi 12 avril, puis depuis Kiev, à 17h40 le même jour, l'archevêque principal Sviatoslav Shevchuk, au nom de l'Église gréco-catholique et de l'Église latine, ont sévèrement contesté la décision du Vatican de faire porter la croix ensemble par "une famille ukrainienne et une famille russe" à la 13e station du chemin de croix, celle de la mort de Jésus.

    Le tweet de l'ambassadeur se termine en informant que "nous travaillons actuellement sur la question en essayant d'expliquer les difficultés de sa mise en œuvre et les conséquences possibles".

    On trouvera ci-après le texte intégral du communiqué publié en cinq langues, ainsi qu'en ukrainien, par l'archevêque Shevchuk.

    *

    Ces derniers jours, Sa Béatitude Sviatoslav, chef et père de l'Église gréco-catholique ukrainienne, a reçu de nombreux appels de fidèles de l'Église et de la société civile, tant d'Ukraine que de l'étranger, lui demandant de commenter l'idée que, lors du Chemin de Croix de cette année, qui a lieu chaque année à Rome le Vendredi saint selon le calendrier grégorien, la Croix sera portée conjointement par des représentants ukrainiens et russes. En outre, il a été demandé à l'archevêque majeur de l'Église ukrainienne gréco-catholique de transmettre au Siège apostolique la grande indignation et le rejet de ce projet par les Ukrainiens du monde entier.

    Dans son commentaire partagé avec le département de l'information de l'Église gréco-catholique ukrainienne, Sa Béatitude Sviatoslav a déclaré : "Je considère cette idée inappropriée et ambiguë, qui ne tient pas compte du contexte de l'agression militaire russe contre l'Ukraine. Pour les gréco-catholiques d'Ukraine, les textes et les gestes de la 13e station de ce chemin de croix sont incompréhensibles et même offensants, surtout en prévision de la deuxième attaque, encore plus sanglante, des troupes russes contre nos villes et villages. Je sais aussi que nos frères catholiques de rite latin partagent avec nous ces réflexions et ces préoccupations".

    Le primat de l'Église gréco-catholique ukrainienne a informé qu'il avait déjà transmis aux autorités du Saint-Siège les nombreuses réactions négatives de nombreux évêques, prêtres, moines, religieuses et laïcs, qui sont convaincus que les gestes de réconciliation entre nos peuples ne seront possibles que lorsque la guerre sera terminée et que les personnes coupables de crimes contre l'humanité seront condamnées conformément à la justice.

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  • 74 évêques et cardinaux mettent en garde : le "Chemin synodal" allemand mène tout droit au schisme

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    De Jeanne Smits, sur son blog :

    Le “Chemin synodal” allemand mène au “schisme” : la mise en garde de 74 évêques et cardinaux

    Plus de soixante-dix prélats, parmi lesquels quatre cardinaux (Napier, Burke, Pell et Arinze) et quinze archevêques, viennent d’adresser une « lettre ouverte fraternelle » à leurs « frères évêques d’Allemagne » pour les mettre en garde contre le « Chemin synodal » actuellement parcouru. Ils pointent la « confusion » que suscite ce Chemin et y voient des possibilités de schisme.

    Au nom du Chemin synodal, une majorité de participants ont récemment voté pour la « bénédiction » des couples de même sexe et pour l’ordination des femmes, tandis que les enseignements moraux de l’Eglise étaient laissés de côté, y compris par la Conférence épiscopale allemande.

    Sans détailler tous les écarts enregistrés à ce jour, les cardinaux et évêques signataires accusent nettement le Chemin synodal allemand de tourner le dos à la doctrine de l’Eglise en éliminant ce qui aurait dû constituer le fondement de sa réflexion : « la Parole de Dieu, une rencontre fidèle avec le Christ, la véritable écoute du Saint-Esprit, la soumission de nos volontés à la volonté du Père ».

    Un Chemin en forme d’« impasse »…

    Les rédacteurs de la lettre proposent une adresse courrielle pour les évêques qui souhaiteraient se joindre aux premiers signataires : episcopimundi2022@gmail.com.

    Ci-dessous, ma traduction intégrale de la lettre des 74 évêques et cardinaux. – J.S.

    *

    À une époque où la communication mondiale est si rapide, les événements qui se produisent dans une nation ont inévitablement des répercussions sur la vie ecclésiale ailleurs. Ainsi, le processus du "chemin synodal", tel qu'il est actuellement mis en œuvre par les catholiques en Allemagne, a des implications pour l'Église dans le monde entier. Les Églises locales dont nous sommes les pasteurs et les nombreux catholiques fidèles dont nous sommes responsables sont également concernés.

    Dans ce contexte, les événements survenus en Allemagne nous imposent d'exprimer notre inquiétude croissante quant à la nature de l'ensemble du processus du " Chemin synodal " en Allemagne et au contenu de ses différents documents. Nos commentaires ici seront volontairement brefs. Ils méritent, et nous y encourageons fortement, d'être approfondis (comme l'a fait, par exemple, la lettre ouverte de l'archevêque Samuel Aquila aux évêques catholiques du monde) par les évêques individuels. Néanmoins, l'urgence de nos remarques communes est enracinée dans Romains 12, et en particulier dans la mise en garde de Paul : Ne vous conformez pas à ce monde. Leur gravité découle de la confusion que le Chemin synodal a déjà entraînée et continue d'entraîner, et du potentiel de schisme qui en résultera inévitablement dans la vie de l'Église.

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  • Cours de liturgie par Denis Crouan, docteur en théologie; 8ème leçon : la diffusion des premiers missels en pays franc, et les raisons de l’apparition de couches d’ajouts (du VIII° au X° s.)

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    Liturgie 8 – La diffusion des premiers missels en pays franc, et les raisons de l’apparition de couches d’ajouts (du VIII° au X° s.) (40 mn) 

    https://youtu.be/MC6eHsl0cTQ  

    Denis Crouan raconte comment peu à peu et en lien avec la piété locale, des prêtres rajoutaient des prières privées ou des dévotions personnelles au Canon romain dont la sobriété et la limpidité semblait ne pas suffire à certains. C’est l’étape importante de l’élaboration des « recueils de prières privées » devant être dites par le célébrant à différents moments du rite liturgique. Ce sera suivi par leur limitation probablement par un ensemble de clercs au XI° s.  

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022 

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • Sainte Ida de Louvain ou de Boulogne (13 avril) : une femme exceptionnelle et méconnue

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    Une émisssion de Canal Académie avec Jean-Pierre Dickès :

    Sainte Ide de Boulogne : mère de Godefroy de Bouillon

    Découvrir la figure méconnue d’une femme exceptionnelle : la comtesse de Boulogne, Ide, mère de 2 rois : Godefroy de Bouillon et Baudouin d’Edesse, souverains du royaume latin de Jérusalem.
     

    Émission proposée par : Hélène Renard

    Contemporaine de Guillaume le Conquérant et de la première croisade, Ide de Boulogne a fondé de nombreuses abbayes et sa charité auprès des pauvres lui a valu de devenir sainte. Un étonnant voyage parmi les grands des cours européennes du Moyen-Âge...

    Ide de Lorraine est une figure injustement méconnue du XIe siècle français. Descendante de Charlemagne et nièce du Pape Etienne XI, elle épouse le Comte Eustache de Boulogne qui sauve la vie de Guillaume le Conquérant lors de la bataille d’Hastings. Belle-sœur de Geoffroy, évêque de Paris et chancelier du roi de France Philippe Ier, son influence politique est considérable. Ses fils, Godefroy de Bouillon et Baudouin sont les premiers rois francs de Jérusalem. Sa petite fille Mathilde monte sur le trône d’Angleterre. Entre la Croix et l’Epée, elle bâtit des cathédrales vénère le précieux sang du Christ et sera canonisée. Son épopée nous entraîne dans un étonnant voyage au cœur de l’Histoire médiévale.

    Vers le 15 août et début septembre 1095, les Lorrains entraînés par le duc de Lorraine, Godefroy, et ses deux frères, tous trois fils d’Ide de Boulogne, se dirigent vers Pontarlier pour la vallée du Danube et la Terre Sainte, parce que les "Français" se mettent enfin en route pour la Croisade.

    Bibliographie
    Sainte Ide de Boulogne, Editions de Paris, 2004

    Sainte Ide de Boulogne : Mère de Godefroy de Bouillon

    Sainte Ide de Boulogne
    Un ouvrage de Jean-Pierre Dickès

    A propos de Jean-Pierre Dickès

    Jean-Pierre Dickès, président de la Société académique du Boulonnais, membre de la Commission d’Histoire et d’archéologie du Pas-de-Calais, est l’auteur, avec "Sainte Ide de Boulogne", d’une grammaire et d’un dictionnaire de Picardie. Son ouvrage, "Sainte Ide de Boulogne", a été remarqué par les Académiciens de l’Académie des sciences morales et politiques.

  • Ukraine : un séminaire catholique dévasté par les militaires russes

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    De Vatican News :

    Imagem de Nossa Senhora jogada no chão pelos saqueadores russos

    Pas même un séminaire n'est épargné par les pillages et les destructions à Vorzel, en Ukraine.

    "Ils ont pris presque tout ce qui peut être vendu. Des climatiseurs, des machines à laver, des ordinateurs, des routeurs, des équipements de cuisine... ... même les vieilles baskets du recteur, avec lesquelles il aimait courir", explique l'évêque du diocèse de Kiev-Zhytomyr, Vitaliy Kryvytsky.

    Le triste témoignage sur son profil facebook est celui de l'évêque du diocèse de Kiev-Zhytomyr, Vitaliy Kryvytskyi, où il décrit le pillage par les militaires russes du séminaire catholique de Vorzel. "Deux jours quand nous sommes retournés à notre séminaire à Vorzel. Son aspect est triste, mais il est gratifiant que tout le monde ait survécu. L'évacuation était nécessaire. Le séminaire a toujours été hospitalier, mais cette fois-ci, il n'a pas été paisible. Les pilleurs ont ouvert la porte pour entrer et ne pas ressortir les mains vides.

    Certains objets liturgiques ont également été volés, dont un calice commémorant la Sainte Messe présidée par St Jean Paul II en 2001 sur le "Seagull".

    Les barbares ont endommagé plusieurs voitures, mais ils sont en mouvement. Certaines salles sont endommagées par les explosions, mais nous remercions Dieu tout-puissant d'avoir sauvé notre Alma Mater de toute nouvelle destruction.

    Il faut du temps pour que la vie au séminaire revienne. Il n'y a pas d'eau, de lumière, de gaz. Le recteur, le prêtre spirituel et les diacres sont déjà rentrés dans leurs maisons froides. Un groupe d'hommes sympathiques est arrivé et a accepté de partager ces conditions spartiates et d'aider à relancer le séminaire dès que possible. Merci sincèrement à tous pour votre courage et votre sacrifice !

    Les personnes locales qui ont besoin d'aide arrivent déjà au séminaire. Merci pour les différents transports humanitaires que notre Caritas diocésaine a déjà envoyés.

    Demain, dimanche des Rameaux, toutes les recettes de nos paroisses seront traditionnellement versées au séminaire diocésain. Merci d'avance pour tout don ! Nous aurons besoin de ces fonds pour rénover les installations et relancer la vie du séminaire, pour le bien de l'Église. Après tout, l'Ukraine, qui sera reconstruite après la guerre, aura également besoin de chefs spirituels - des prêtres. Priez pour que le Seigneur appelle ceux qu'il a choisis pour son ministère spécial."

  • De nouveaux saints et bienheureux dont deux martyrs du nazisme

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    De Vatican News (Claire Riobé) :

    Canonisation:  nouvelle reconnaissance d'un miracle par le Pape François

    Le Pape François a approuvé le 9 avril la promulgation de nouveaux décrets par la Congrégation pour la cause des saints. Parmi les 10 chrétiens dont le cas était à l’étude, celui d'Artemide Zatti, un laïc italien déclaré bienheureux en 2002. La reconnaissance par le Vatican d'un miracle, qui lui avait été attribué en 2016, permettra de faire avancer son processus de canonisation.

    C’est une étape obligatoire de toute procédure de canonisation. À l’issue d’une audience accordée ce 9 avril au Cardinal Marcello Semeraro, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape François a approuvé la promulgation d’une série de nouveaux décrets concernant dix futurs saints chrétiens. Ces décrets confirment les «vertus d’héroïcité» de sept d’entre eux, condition essentielle à l'ouverture d'un procès de béatification. Ils reconnaissent également le miracle et le martyr de trois autres fidèles, ouvrant à l'un d'eux, le bienheureux Artemide Zatti, la voie pour entamer un processus de canonisation.

    Artemide Zatti, bientôt saint ?

    La congrégation pour les causes des saints reconnait ainsi un miracle opéré par l’intercession d’Artemide Zatti, laïc italien béatifié en 2002 par saint Jean-Paul II. Immigré en Argentine durant son adolescence, Artemide Zatti rencontra à 17 ans les Salésiens et entra comme profès au sein de la Congrégation. Sa grande dévotion pour Don Bosco le poussa à se consacrer aux malades, assumant finalement en tant que fidèle laïc la responsabilité d’un hôpital construit par les Salésiens. Il consacra sa vie au soin des plus démunis, en tant que directeur adjoint, administrateur et infirmier en milieu hospitalier. Particulièrement aimé de ses proches et de ses patients, il mourut d’une tumeur en 1951. Le miracle qui lui est attribué, opéré en 2016, est un cas de guérison d’un père de famille d’origine philippine, date de 2016.

    Giuseppe Bernardi et Mario Ghibaudo, martyrs du nazisme

    Les décrets de la congrégation pour les causes des saints confirment également le martyr de pères Giuseppe Bernardi et Mario Ghibaudo, prêtres diocésains italiens, exécutés le 19 septembre 1943 en raison de leur foi. Après l’armistice de 1943, la ville de Boves (Piémont, au nord de l’Italie), est demeuré un carrefour de passage et lieu d'exactions des forces allemandes. Alors qu’ils cherchaient à apporter aide et réconfort à la population, les deux prêtres italiens ont été assassinés par les forces SS, qui continuaient de semer la mort et la destruction dans la région.

    Les nouveaux vénérables

    Les décrets approuvés par le Saint-Père reconnaissent également les vertus héroïques de sept fidèles considérés, qui deviennent ainsi vénérables de l'Église. Parmi eux, l’évêque espagnol Martino Fulgenzio Elorza Legaristi, le missionnaire et évêque Francesco Costantino Mazzieri, de l’ordre conventuel franciscain, ainsi que des fondatrices d’instituts religieux Lucie Noiret, religieuse française de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus, et de Casimira Gruszczyńska, religieuse russe de la Congrégation des Sœurs Messagères du Cœur de Jésus.

    Enfin, trois fidèles laïques rejoignent également le rang des vénérables : l’espagnole Aurora Calvo Hernández-Agero, la polonaise Rosalia Celak, et l’italienne Maria Aristea Ceccarelli.

  • La liturgie selon Benoît XVI présente un bilan plus qu’intact

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    La réforme de l'esprit de la liturgie par Benoît XVI présente aujourd'hui un bilan plus qu’intact malgré l’abrogation du motu proprio du pape émérite par celui de son successeur sur le trône de Pierre : invité par KTO, Mgr Marc Aillet évêque de Bayonne, Lescar et Oloron était interrogé par Philippine de Saint-Pierre en 2013 sur cet esprit de "réforme de la réforme". Rétrospective :

  • "Pâques est la fête de l'espérance" (Mehdi Djaadi)

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    De KTO télévision :

    Après avoir grandi à Saint-Étienne, Mehdi Djaadi tombe dans la petite délinquance avant de trouver sa voie : celle de la comédie. De 2008 à 2010, il étudie le théâtre au Centre Dramatique National de Valence puis suit, pendant trois ans, les cours de la Haute école de théâtre de Suisse romande à Genève, dont il ressort diplômé en 2013. Deux ans plus tard, sa carrière décolle vraiment avec la comédie de Baya Kasmi « Je suis à vous tout de suite », au côté de Ramzy Bedia et Agnès Jaoui. Grâce à son interprétation, il figure à 28 ans dans la liste des trente-deux révélations du cinéma français et il est sélectionné pour le César 2016 du Meilleur espoir masculin. Dans son spectacle «Coming out », le comédien, fils d'immigrés algériens musulmans, raconte sa conversion au catholicisme avec fraîcheur, loin de la complainte victimaire et des assignations identitaires. Ce soir dans « Lumière intérieure », il se livre sur son rapport à Dieu, sa manière de vivre Pâques et sa vision d'artiste chrétien.

  • Le Chemin synodal allemand et l'embarras du Vatican

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    De fsspx.news/fr :

    Chemin synodal : embarras du Vatican et nouvelle attaque du catéchisme

    1/4/2022

    Après le communiqué de Mgr Stanislaw Gadecki publié sur le site de la Conférence épiscopale polonaise (CEP), révélant la désapprobation du pape François vis-à-vis du Chemin synodal allemand, le porte parole du Vatican, Matteo Bruni, a fait une mise au point, dont la teneur est plutôt sibylline, comme il fallait s’y attendre.

    Après les révélations du communiqué de la CEP, la communication du Vatican a dû faire front et éponger. Il était difficile de faire autrement. Le pape ayant confié à un évêque qui venait de critiquer sévèrement le Chemin synodal auprès du président de la Conférence épiscopale allemande (DBK), qu’il « prenait ses distances » avec ce même Chemin, il y avait urgence à calmer les esprits.

    Une réponse embarrassée

    Il n’est pas difficile d’imaginer la réaction des évêques mis en cause, sans compter celle des laïcs qui avaient entendu dire récemment par Mgr Georg Bätzing que Rome ne comprenait pas toujours bien l’Allemagne.

    Pour tirer le pape d’affaire, Matteo Bruni s’est référé à la Lettre au Peuple de Dieu pèlerin en Allemagne de juin 2019. La position de François sur le Chemin synodal n’a pas changé depuis cette Lettre, a-t-il assuré à Catholic News Agency en commentant le communiqué de presse de la CEP.

    En revanche, le porte-parole du Vatican n’a pas voulu confirmer si le pape avait répondu aux préoccupations de Mgr Gadecki. « Le contenu est confidentiel », a déclaré M. Bruni. Mais une chose est certaine, pour la CEP, le propos n’est pas apparu comme confidentiel.

    Pour mémoire, le 22 février 2022, Mgr Gadecki a rendu publique la lettre qu’il avait envoyée au président de la DBK. Le Chemin synodal y est critiqué de manière étendue. Le président de l’épiscopat polonais exprime son inquiétude et demande à l’Eglise d’Allemagne de revenir à la foi catholique.

    Mgr Bätzing a répondu à Mgr Gadecki par une lettre publiée le 24 mars dernier. Il justifie pleinement le mouvement synodal lancé en Allemagne.

    Une nouvelle critique du catéchisme et de la morale conjugale de l’Eglise

    Pendant ce temps, les évêques allemands continuent à bousculer la morale révélée en s’attaquant au catéchisme. Ainsi, le cardinal Reinhard Marx a déclaré dans un entretien publié le 31 mars dans le journal Stern, que le catéchisme de l’Eglise catholique « n’est pas gravé dans la pierre » et que, par conséquent, « on peut douter de ce qu’il dit ». En soi, cette proposition est aberrante.

    Le catéchisme n’est rien d’autre que l’enseignement de l’Eglise, dogmatique et moral, mis à la portée des fidèles. Il fait normalement l’objet du soin des évêques et de la papauté. Mais il est vrai que la période postconciliaire a jeté le trouble, comme dans le cas du catéchisme hollandais.

    Mgr Marx répondait à une question sur « la manière dont l’enseignement catholique doit tenir compte des personnes homosexuelles, queer ou trans ». Il a répondu que « l’éthique inclusive que nous envisageons ne consiste pas à être permissif, comme certains le prétendent. Il s’agit de quelque chose de plus : se rencontrer au niveau des yeux, respecter l’autre.

    « La valeur de l’amour se manifeste dans la relation ; en ne faisant pas de l’autre un objet, en ne l’utilisant pas ou en ne l’humiliant pas, en étant fidèle et digne de confiance l’un envers l’autre. Le catéchisme n’est pas gravé dans la pierre. On peut aussi douter de ce qu’il dit. »

    Le cardinal Marx ajoute une précision très intéressante : « Lors du synode sur la famille, nous avons discuté de ces questions, mais il y avait une réticence à fixer quoi que ce soit. A ce moment-là, j’ai dit : “Il y a des gens qui vivent une relation amoureuse intime qui s’exprime sexuellement. Allons-nous vraiment dire que cela n’a aucune valeur ? Il y a des gens qui veulent que la sexualité soit limitée à la procréation, mais que dites-vous aux personnes qui ne peuvent pas avoir d’enfants ?” »

    Ce qui est un parfait sophisme, puisqu’il y a une différence capitale entre un événement accidentel – tel couple formé d’un homme et d’une femme ne peut avoir d’enfants – et une situation essentielle : il est strictement impossible à un couple homosexuel d’avoir des enfants par eux-mêmes. C’est la différence entre une privation et une négation. Mais de cela, le cardinal n’a cure. Il faut avancer.

    (Sources : infoCatolica/Vatican.va – FSSPX.Actualités)

  • 5 conférences sur l'Eglise et les hérésies

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    L'objectif de ces 5 conférences est de proposer (spécifiquement aux jeunes catholiques, mais sans exclusivité) une formation spirituelle en montrant, à travers la réponse de l'Église aux hérésies (au sens large), d'une part les beautés immuables de la Vérité de la foi, et d'autre part la récidive des erreurs du passé (sous une forme plus ou moins différente). La méthode utilisée pour cela est une approche historique et théologique ; historique dans l'analyse des faits qui ont causé ou qui ont résulté des hérésies ou qui entourent celles-ci d'un contexte important (par exemple, l'arianisme et l'empire romain comme contexte et vecteur de la religion), et théologique dans le discernement de la logique des propositions hérétiques et dans la recherche des fondements de la foi défendus par l'Église au cours des âges.

    Les conférences ont lieu de 18 à 20h, soit 2 heures de conférence avec un temps de questions-réponses

    Les conférences ont pour objectif de mettre en avant la vérité par l'analyse des erreurs.

    Après chaque intervention, un temps de questions-réponses, permettra à chacun d'éclaircir les zones d'ombre restantes.

    Place des Fabriques - 1300 Wavre (la salle se situe derrière la basilique).