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Foi - Page 259

  • 16 juillet : pèlerinage mondial digital à Lourdes "sur les pas de Bernadette"

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    De KTO Télévision :

    Le sanctuaire de Lourdes organise ce samedi 16 juillet le pèlerinage mondial digital 2022 autour du thème : "Sur les pas de Bernadette". KTO s'associe à cet évènement pour faire rayonner le message de Lourdes dans le monde entier. Ce samedi, priez avec Bernadette, faites le tour du monde avec ses reliques et rêvez avec les Nuits de Lourdes.

    Ce samedi 16 juillet, date anniversaire de la 18ème et dernière apparition de la Vierge à sainte Bernadette, les catholiques du monde entier sont invités à se connecter au site de Lourdes United pour déposer une intention de prière à la Grotte, faire brûler un cierge en ligne et se recueillir.

    Pour accompagner ce pèlerinage à distance, deux émissions sont diffusées par KTO en direct de la prairie de Lourdes à 11h30 et 20h15, animées par Honorine Grasset.

    A 11h30, autour du thème de la journée « Prier avec Bernadette », vous retrouverez Mgr Olivier Ribadeau Dumas, recteur du sanctuaire. Et des fidèles des diocèses de Blois, Namur et Tournai en Belgique témoigneront en plateau, ainsi que deux Scouts et guides de France.

    À 20h15, un nouveau direct introduira « Les Nuits de Lourdes », avec Mgr Jean-Marc Micas, le nouvel évêque de Tarbes et Lourdes, Eyma et David Ban, interprètes de Bernadette et François Soubirous dans la comédie musicale "Bernadette de Lourdes" ainsi que les Petits Chanteurs à la Croix de Bois. À l'issue de ce plateau, vous pourrez découvrir la toute nouvelle illumination du sanctuaire avant de laisser la place à la prière, avec la procession aux flambeaux qui s'élancera à 20h55.

    Les rendez-vous de Lourdes United, en direct sur KTO :

    • 10h : Messe du 16 juillet de Lourdes United à la grotte
    • 11h30-12h00 : « Prier avec Bernadette ». Plateau sur la prairie avec notamment la participation de Mgr Ribadeau Dumas, recteur du sanctuaire de Lourdes, animé par Honorine Grasset.
    • 15h30 : Chapelet du 16 juillet de Lourdes United à la grotte
    • 20h15 : « Les Nuits de Lourdes ». Plateau avec notamment la participation de Mgr Micas, évêque de Tarbes et Lourdes, avec Eyma, l'interprête de la voyante dans la comédie musicale "Bernadette de Lourdes" et les Petits Chanteurs à la Croix de Bois
    • 20h55 : Procession mariale aux flambeaux
  • La "guerre de la succession conciliaire" selon George Weigel

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    De George Weigel (*) sur le National Catholic Register :

    La guerre de succession conciliaire, suite

    La vraie question est l'interprétation correcte du Concile, qui n'avait pas l'intention de réinventer le catholicisme comme une autre espèce de protestantisme libéral.

    13 juillet 2022

    Bien que je n'aie jamais été capable de me souvenir des détails de la guerre de succession d'Espagne (1701-1714) et de la guerre de succession d'Autriche (1740-1748), j'ai repris ces surnoms pour désigner une lutte majeure sur la signification du concile Vatican II : la "guerre de la succession conciliaire". 

    Comme je l'ai expliqué dans mon livre, The Irony of Modern Catholic History, la guerre de succession conciliaire n'était pas une bagarre entre les stéréotypes catholiques "traditionalistes" et catholiques "libéraux". Il s'agissait plutôt d'une bataille dans les rangs des théologiens réformateurs de Vatican II, qui a éclaté alors que le Concile était encore en cours. Elle a fini par diviser le camp réformiste en partis hostiles dont les positions contrastées ont été affinées et débattues dans deux revues, Concilium et Communio. 

    Concilium a été lancé pendant le Concile par certains des penseurs les plus influents qui conseillaient les évêques. Communio a commencé à paraître en 1972 ; ses fondateurs comprenaient des théologiens qui avaient joué un rôle important dans l'élaboration des principaux documents du Concile, mais qui pensaient que leurs collègues de Concilium avaient mal compris à la fois l'intention du pape Jean XXIII pour Vatican II et l'enseignement réel du Concile. Au centre du projet Communio se trouvait un théologien bavarois nommé Joseph Ratzinger. 

    Communio voyait dans Vatican II un concile de réforme au sein de la tradition qui a développé la tradition catholique, confirmée par le synode des évêques en 1985 et par le magistère du pape Jean-Paul II, que Ratzinger a ensuite amplifié dans son propre enseignement papal. Ainsi, en tant que pape Benoît XVI, il a abordé sans détours les controverses au sein de la division Concilium/Communio dans son discours de Noël 2005 à la Curie romaine, dans lequel il a vivement critiqué ceux qui "lisent" le Concile comme une rupture avec le passé catholique - ce que certains appellent aujourd'hui un "changement de paradigme".  

    Des questions profondes ont déclenché la guerre de succession conciliaire, et ces questions restent urgentes pour l'Église aujourd'hui. 

    La Révélation divine est-elle réelle et contraignante dans le temps, ou l'expérience contemporaine autorise-t-elle l'Église à changer ou à modifier ce que Dieu a déclaré être vrai dans l'Écriture et la Tradition (concernant, par exemple, la permanence du mariage sacramentel, ou l'expression correcte de l'amour humain, ou le sacerdoce de la Nouvelle Alliance et ceux qui peuvent y être ordonnés) ? L'Église catholique est-elle une confédération peu structurée d'Églises locales qui peuvent légitimement suivre leurs propres voies doctrinales et morales ? Ou bien l'Église est-elle vraiment "catholique", ce qui signifie que les expressions locales du catholicisme doivent toujours confesser "un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême" (Éphésiens 4:5) avec l'Église universelle ? Jésus-Christ est-il l'unique sauveur et rédempteur, de sorte que tous ceux qui sont sauvés le sont par le Christ, même s'ils ne le connaissent pas ? Ou Jésus est-il une expression parmi d'autres d'une volonté divine générique de sauver qui se manifeste à travers divers maîtres spirituels au fil du temps ? La tâche fondamentale de l'Église est-elle la sanctification du monde ou un dialogue avec le monde ?

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  • Cardinal Sarah : "La vie, si elle n'est pas spirituelle, n'est pas vraiment humaine"

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    Le cardinal Sarah a été interviewé par Charlotte d'Ornellas dans Valeurs Actuelles. Le site Primeros Cristianos l'a publié en espagnol le 11 juillet ; nous le reprenons via ce site.

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    Robert Sarah - "La vie, si elle n'est pas spirituelle, n'est pas vraiment humaine".

    L'Occident ne peut plus se tenir debout car il ne sait plus s'agenouiller.

    Préoccupé par le mépris de la modernité pour les âmes, le cardinal Robert Sarah vient de publier un Catéchisme de la vie spirituelle à propos duquel Charlotte d'Ornellas l'a interviewé dans Valeurs Actuelles :

    Vous avez écrit un nouveau livre intitulé Catéchisme. Non pas de l'Église, mais de notre vie spirituelle... Pourquoi avez-vous ressenti le besoin d'écrire sur ce sujet ?

    La vie spirituelle est la chose la plus intime, la plus précieuse que nous ayons. Sans elle, nous sommes des animaux malheureux. Je voulais souligner ce point : la spiritualité n'est pas un ensemble de théories intellectuelles sur le monde. La spiritualité est une vie, la vie de notre âme.

    "Je voyage dans le monde entier depuis des années, rencontrant des personnes de toutes cultures et de tous horizons. Mais je peux affirmer une constante : la vie, si elle n'est pas spirituelle, n'est pas vraiment humaine. Il devient une attente triste et angoissante de la mort ou une fuite dans la consommation matérialiste. Saviez-vous que pendant l'enfermement, l'un des mots les plus recherchés sur Google était le mot "prière" ?

    "Nous nous sommes occupés de l'économie, des salaires, des soins de santé, c'est bien ! Mais qui a pris soin de son âme ?

    "J'ai voulu répondre à cette attente inscrite dans le cœur de chacun. C'est pourquoi j'ai choisi ce titre, Catéchisme de la vie spirituelle. Un catéchisme est un recueil de vérités fondamentales. Elle a un but pratique : être un point de référence incontestable au-delà du flux des opinions. En tant que cardinal de l'Église catholique, j'ai voulu donner à tous un point de référence pour les fondements de la vie de l'âme, de la relation de l'homme avec Dieu.

    Vous aviez déjà écrit un livre sur le pouvoir du silence. Dans ce livre, vous continuez à insister beaucoup sur la nécessité vitale de trouver le silence. Qu'est-ce que nous pouvons trouver de si important dans le silence ?

    Permettez-moi de retourner la question : que pouvons-nous trouver sans le silence ? Le bruit est partout. Il n'y a pas que dans les villes animées, enveloppées par le vrombissement des moteurs ; même à la campagne, il est rare de ne pas être hanté par un fond musical intrusif. Même la solitude est colonisée par les vibrations du téléphone portable.

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  • Un "annus horribilis" pour l'Eglise de France ?

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro (Dieu seul le sait, n°36) via Il Sismografo :

    Pourquoi cette année a mis l'Église en crise?

    C'est la pire année pour l'Église catholique de France. Et depuis longtemps. Même l'an 2019 et l'incendie de Notre-Dame-de-Paris ne fut pas aussi rude. « Annus horibilis » dirait-on pour les douze mois écoulés. L'expression latine est inquiétante et rassurante à la fois. Elle montre, comme un vieux vestige, qu'une « année horrible » n'est pas la première, ni la dernière. 

    Prenons un calendrier depuis juillet 2021. La saturation des tensions ecclésiales est évidente. Ce sujet s'impose donc pour cette dernière lettre avant la pause de l'été que je vous souhaite serein !

    Commençons par nous remémorer les faits, sans trop nous y attarder car nous les avons déjà traités.

    LITURGIE. Le 18 juillet 2021, le pape François publie un Motu Proprio, « Traditionis Custodes » (le texte n'est toujours pas traduit en français sur le site du Vatican) qui met un terme à l'expérience ouverte par Benoît XVI, en 2007, de permettre l'usage de la messe selon le rite tridentin, à titre « extraordinaire ». Le 29 juin 2022, jour de la fête de la Saint Pierre Saint Paul, François confirme cette décision par une lettre apostolique « Desiderio, Desideravi » qui redit formellement l'exclusivité, dans l'Église latine, d'un unique rituel de la messe, celui du Concile Vatican II.

    Cette restriction liturgique est très mal vécue par une part minoritaire mais très dynamique, jeune et significative du catholicisme français. Elle réjouit certains mais sème de profonds germes d'incompréhension dans l'Église.

    SCANDALES. Le 5 octobre 2021 l'Église de France qui avait lancé et financé une étude sur la pédophilie en milieu clérical confiée à Jean-Marc Sauvé, ancien vice-président du Conseil d'État, voit ce rapport - dont elle espérait une sortie de crise - revenir comme un boomerang et… l’enfoncer encore plus. Elle est déstabilisée comme jamais depuis la crise postconciliaire des années 70 où les prêtres quittaient le sacerdoce par dizaines.

    Beaucoup ont applaudi l'effort de vérité et de transparence de l'institution. Il est louable. Il était nécessaire. Mais l'onde de choc tétanise encore la structure parce que sa force a été médiatiquement démultipliée par l'usage d'un chiffre statistiquement « estimé » à « 330.000 » victimes en soixante-dix ans. Sa validité et sa méthodologie sont certes de plus en plus questionnées mais l'ampleur de l'impact émotionnel de ce chiffre a littéralement cassé l'image de l'Église. Et l'a décrédibilisé pour longtemps.

    Quant aux plaintes réelles et non statistiques – c'est un point de vue important - les voici : 1200 victimes ont saisi l'Église de France entre 2016 et 2022. 2819 personnes se sont manifestées auprès de la commission Sauvé entre 2019 et 2021. Au 31 mai 2022 la commission chargée de compenser financièrement les victimes, l'Inirr (Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation) a reçu 735 demandes de victimes.

    DÉMISSION. Le 2 décembre 2021, le pape accepte la démission de Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris suite à une affaire impliquant une relation féminine, ce que l'intéressé dément formellement. En réalité c'est l'occasion pour le Saint-Siège de régler les problèmes de gouvernance à répétition reprochés à l'archevêque dont Rome avait une connaissance fournie.

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  • Dans cinquante jours : la béatification de Jean-Paul Ier

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    De Vatican News (Alessandro Di Bussolo):

    11 juillet 2022

    Béatification de Jean-Paul Ier: le programme se précise

    La messe de béatification du Pape Jean-Paul Ier sera célébrée sur la Place Saint-Pierre le 4 septembre prochain. Un temps de prière est prévu à Rome la veille au soir, tandis qu’une messe d’action de grâce aura lieu le dimanche suivant dans le village natal d’Albino Luciani, en Vénétie.

    Il reste un peu plus de 50 jours avant la béatification de Jean-Paul Ier, prévue le dimanche 4 septembre sur la place Saint-Pierre à 10h30, au cours d’une messe présidée par le Pape François.

    À Rome ainsi qu’à Canale d’Agordo, village d’origine du pontife italien entouré des cimes des Dolomites, les cérémonies sont en train d’être peaufinées, mais plusieurs éléments sont déjà connus.

    Comment participer à la messe?

    Ainsi, au cours de la messe de béatification, la pétition – demande officielle de béatification adressée au Pape - sera lue par Mgr Renato Marangoni, évêque du diocèse de Belluno-Feltre, le diocèse d’origine du Pape Luciani, qui est aussi le siège exceptionnel de sa cause de canonisation. Le postulateur de la cause, le Cardinal Beniamino Stella et la vice-postulatrice Stefania Falasca seront eux aussi présents. Le postulateur fera don au Saint-Père d'un reliquaire contenant une relique du nouveau bienheureux.

    Pour participer à cette célébration du 4 septembre, les billets - gratuits - doivent être demandés à la Préfecture de la Maison pontificale, tandis que tous les évêques et prêtres qui souhaitent concélébrer et les diacres qui souhaitent assister à la messe doivent s'inscrire directement sur: biglietti.liturgiepontificie.va

    La veille, samedi 3 septembre, à 18h30, une veillée de prière aura lieu dans la basilique Saint-Jean-de-Latran, présidée par le cardinal Angelo De Donatis, vicaire général de Sa Sainteté pour le diocèse de Rome. Jean-Paul Ier a pris possession de cette basilique, qui contient la chaire de l’évêque de Rome, le 23 septembre 1978. Le temps de prière sera animé par des chants et des lectures de passages du magistère de Jean-Paul Ier. Aucun billet ne sera nécessaire pour y assister, l'entrée étant gratuite.

    L’Église de Vénétie en fête

    La messe d'action de grâce pour la béatification de Jean-Paul Ier aura lieu le dimanche 11 septembre dans le diocèse de Belluno-Feltre. Elle aura lieu à 16h00 sur la place de Canale d'Agordo, avec la participation des évêques et des communautés des trois sièges épiscopaux dans lesquels Jean-Paul Ier avait exercé son ministère sacerdotal et épiscopal. Autrement dit, le patriarcat de Venise, dirigé par Mgr Francesco Moraglia, le diocèse de Belluno-Feltre, avec Mgr Renato Marangoni, et le diocèse de Vittorio Veneto, qui a pour évêque Mgr Corrado Pizziolo. La messe sera présidée par le patriarche Francesco Moraglia, métropolite de la province ecclésiastique de Venise.

    Protéger son héritage matériel et spirituel

    Dans les jours précédant la béatification, une conférence de presse se tiendra au Bureau de presse du Saint-Siège, à laquelle participeront également la jeune fille argentine miraculeusement guérie en 2011, grâce à l'intercession du vénérable Jean-Paul Ier, Candela Giarda, sa mère Roxana Sousa et le père José Dabusti, le curé de l'église voisine de l'hôpital de Buenos Aires où Cande était soignée et qui a suggéré d'invoquer Jean-Paul Ier.

    La cause de canonisation de Jean-Paul Ier a été ouverte en 2003, vingt-cinq ans après sa mort, dans son diocèse natal de Belluno-Feltre, et s'est conclue le 9 octobre 2017 par le décret sur les vertus sanctionné par le Pape François. «L'ouverture de la cause, souligne la vice-postulatrice Stefania Falasca, vice-présidente de la Fondation vaticane Jean-Paul Ier, a également rendu possible un travail fondamental qui n'avait jamais été fait auparavant et qui nous permet de parler en connaissance de cause de Luciani: l'acquisition des sources. Un travail de recherche, de protection du patrimoine, d'étude de son œuvre et de son magistère qui est aujourd'hui mené par notre Fondation», ajoute-t-elle.

  • Ashfaq Masih : un autre chrétien condamné à mort pour blasphème au Pakistan

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    De Daniela Bovolenta sur Bitter Winter :

    Ashfaq Masih : Un autre chrétien condamné à mort pour blasphème au Pakistan

    11 juillet 2022

    Affirmer, lors d'un litige commercial, qu'il "ne suit que Jésus" et n'accorde pas de réductions aux membres d'ordres ascétiques soufis a suffi pour obtenir une condamnation à la peine capitale.

    Le 4 juillet 2022, un tribunal de session de Lahore, au Pakistan, a condamné à mort pour blasphème un chrétien appelé Ashfaq Masih. Cette décision fait suite à une décision similaire prise le 11 juin, lorsque la Haute Cour a confirmé la peine de mort dans une affaire concernant deux frères chrétiens, Amoon et Qaiser Ayub.

    La famille de Masih a publié une déclaration dans laquelle l'homme explique ce qui s'est passé en juin 2017, lorsqu'il a été arrêté. Il est en prison depuis lors, sauf lorsqu'en novembre 2019, il a été accompagné par la police, menotté, aux funérailles de sa mère.

    "Je suis innocent, a déclaré Masih, l'affaire contre moi est sans fondement, fausse et fantaisiste et montée contre moi juste pour détruire mon entreprise. Mon entreprise fonctionnait bien et j'étais très heureux, mais Muhammad Naveed, qui est également mécanicien de moto et avait ouvert un magasin devant moi, était jaloux parce que mon entreprise se portait bien et avait une bonne réputation dans la région. Nous nous étions déjà disputés quelques jours avant l'incident. Et il m'avait menacé de lourdes conséquences. Le jour de l'incident, je me suis disputé avec Muhammad Irfan, qui refusait de me payer après avoir fait réparer son vélo. Lorsque j'ai demandé à Irfan de payer la facture convenue, il a répondu en disant : "Je suis un disciple de Peer Fakhir (ascètes musulmans soufis) et je ne demande pas la facture". J'ai insisté pour qu'il paie mon addition et j'ai dit que je ne suivais personne d'autre que Jésus, et que le statut religieux de cet homme ne m'intéressait donc pas." 

    "Irfan est allé dans la boutique de Naveed et après quelques minutes, il est revenu et a transformé toute l'affaire en affaires religieuses et a commencé à m'accuser de commettre un blasphème. Les gens ont commencé à se rassembler autour de mon magasin, et le propriétaire [des locaux où je travaille], Muhammad Ashfaq, qui m'avait déjà demandé de quitter son magasin, est également arrivé. C'était l'occasion pour Naveed et Ashfaq de régler leurs comptes, ils se sont donc plaints à la police, qui a enregistré un premier rapport d'information (FIR) en vertu de la section 295 C de la loi sur le blasphème, qui prévoit une peine de mort obligatoire."

    La déclaration "Je ne suis que Jésus" a été interprétée comme "Je refuse de suivre le prophète Mahomet" et qualifiée de blasphème. Le tribunal a entériné aussitôt.

    La famille a également déclaré que le jugement avait été rendu très rapidement, et sans vraiment écouter la défense. C'est la règle dans les tribunaux de première instance au Pakistan, où les accusations de blasphème sont automatiquement crues. Masih place maintenant ses espoirs dans la procédure d'appel.

  • Mais qui était saint Benoît ?

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    La foi prise au mot s'attarde sur un personnage que nous connaissons tous : Benoît de Nursie, autrement dit Saint Benoît. Il est considéré comme le patriarche des moines. Sa règle sert encore à organiser la vie des Bénédictins et de nombreux ordres qui s'en inspirent. Il est l'un des patrons de l'Europe. Au-delà de ces quelques clichés, que sait-on de ce mythique fondateur de l'ordre bénédictin, qui mourut vers 547 dans l'abbaye du Mont-Cassin ? Que peut-on savoir de sa vie, et de quelles sources dispose-t-on ? Que contient sa règle et pourquoi sert-elle, depuis quinze siècles à organiser la vie des moines et des moniales ? Telles sont les questions que Régis Burnet posera à ses deux invités : Mère Christophe, abbesse de l'abbaye de Jouarre, et Daniel-Odon Hurel, chercheur au CNRS.
  • Une Eglise allemande en pleine déliquescence

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    De "Riposte catholique" :

    Schisme allemand : en Allemagne, les fidèles quittent massivement l’Eglise catholique

  • Notre-Dame d'Avioth : une merveille à découvrir aux portes de la Lorraine belge

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    Du site de l'émission "Le Jour du Seigneur" :

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    cliquer sur l'image pour accéder à la video

    "L’église d’Avioth sort tout droit du Moyen Âge. Ni les guerres ni les révolutions n’ont eu de prise sur elle. Elle est joyeuse et modeste comme on aime à se représenter la Vierge qu’elle célèbre. Elle est simplement ce qu’elle est, un sanctuaire pour les gens d’ici et que les gens d’ici ont construit de leurs mains et de leurs deniers, y mettant toutes les fleurs de leur campagne."

  • Une rencontre avec la "femme pro-vie" de l'année

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    De Maisy Sullivan sur Catholic News Agency (CNA) :

    Rencontrez la "femme pro-vie de l'année" : Lauren Muzyka, de Sidewalk Advocates for Life.
     
    Lauren Muzyka, who was named Pro-Life Woman of the Year last month.
     
    Lauren Muzyka, qui a été nommée femme pro-vie de l'année le mois dernier. | Sidewalk Advocates for Life

    9 juilet 2022

    Lauren Muzyka, présidente et directrice générale du groupe pro-vie Sidewalk Advocates for Life (SAFL), a été nommée femme pro-vie de l'année lors de la conférence des femmes pro-vie qui s'est tenue à Indianapolis le mois dernier.

    Les efforts de Mme Muzyka, ainsi que l'aide de tous les défenseurs des trottoirs, permettent de sauver près de "4 500 bébés par an... Ce sont des statistiques où une mère a réellement choisi la vie pour son bébé", a-t-elle déclaré à CNA.

    Muzyka supervise le programme de la SAFL, où elle soutient pacifiquement la mission et la vision de l'organisation, qui consiste à offrir aux femmes des alternatives à l'avortement qui leur permettent de vivre en dehors des cliniques d'avortement. 

    L'énoncé de mission de la SAFL dit : "Nous avons pour mission de transformer le trottoir devant chaque clinique d'avortement en Amérique et au-delà en un lieu d'aide et d'espoir réels et de mettre fin à l'avortement."

    Sa foi catholique, dit-elle, joue un rôle majeur dans son travail de leader pro-vie. 

    "Quand vous savez que chaque vie humaine qui vient à l'existence est faite à l'image et à la ressemblance de Dieu, cela vous aide à réaliser ce qui est en jeu dans la bataille de l'avortement et dans le mouvement pro-vie dans son ensemble, n'est-ce pas ?" a-t-elle demandé. "C'est donc beau et motivant de savoir que chaque âme éternelle qui croise notre chemin dans un centre d'avortement a une histoire."

    Mme Muzyka a également raconté à CNA l'expérience la plus émouvante qu'elle ait vécue en tant que militante sur le trottoir. 

    Elle a parlé à une femme qui était sur le point d'entrer dans un centre d'avortement et l'a orientée vers un centre de grossesse favorable à la vie. La femme a écouté, mais s'est tout de même rendue dans le centre d'avortement afin de pouvoir évaluer ses options. La femme a ressenti l'obscurité du centre d'avortement et a choisi la vie. Quelques mois plus tard, Muzyka a pu tenir cet enfant dans ses bras. C'est le premier bébé qu'elle a pu rencontrer et dont elle a personnellement aidé la mère en tant qu'avocate de trottoir.

    Elle se souvient d'avoir prié pour pouvoir vivre cette expérience et qualifie sa prière exaucée de "moment très spécial".

    Pour son travail, Mme Muzyka a reçu le prix de la femme pro-vie de l'année. Abby Johnson, militante pro-vie et fondatrice de la conférence, lui a remis ce prix à la fin de la conférence.

    "Grâce à la vision de Lauren, à ses efforts, à la vision de Dieu, à Sa main dans sa vie, à la formation qu'elle a mise en place et aux personnes qui se trouvent sur le trottoir, [ces femmes] ont pris une décision différente et ont choisi la vie", a déclaré Mme Johnson.

    Mme Muzyka a accepté le prix au nom de tous les "saints défenseurs des trottoirs" et a déclaré à CNA qu'elle était touchée par cet "honneur incroyable". 

    La conférence a débuté le 24 juin, le jour où la Cour suprême a annulé l'arrêt Roe v. Wade, qui a légalisé l'avortement dans tout le pays en 1973. En réaction, Mme Muzyka et de nombreuses autres femmes pro-vie ont fait la fête ensemble.

    "C'était une célébration comme vous n'en avez jamais vu auparavant", a déclaré Muzyka dans un communiqué de presse. "Je suis en admiration devant ce que Dieu a fait. Ces moments resteront à jamais gravés dans mon cœur."

    L'expérience de plus de 20 ans de Muzyka dans la défense des trottoirs pro-vie ne se termine pas avec le renversement de Roe v. Wade. Au contraire, elle a déclaré que "le cœur de ce ministère consiste à donner aux [femmes] des options, des ressources, de l'espoir et de l'aide" et qu'il y aura toujours des femmes prêtes à franchir les frontières des États pour obtenir des services d'avortement.

    "Ce n'est pas parce que l'arrêt Roe est terminé que les grossesses inattendues sont terminées", a déclaré Mme Muzyka. La principale question du mouvement pro-vie est donc la suivante : "Comment pouvons-nous atteindre au mieux les femmes de notre communauté avant qu'elles ne soient tentées de franchir les frontières de l'État et de considérer l'avortement comme une solution ?"

    Muzyka a invité "toute personne qui a le cœur à atteindre les mères en crise". Elle a ajouté que toute personne qui plaide en faveur de services de grossesse favorables à la vie peut faire une "différence incroyable".

  • Parce que nous sommes faits pour aimer

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    L'homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 15ème dimanche du temps ordinaire (source) :

    Le grand mouvement de l’amour

     

    10 juillet 2022

    Dieu donne sa loi aux hommes pour leur permettre de réaliser leur vocation, de devenir pleinement ce qu’ils sont, de parvenir à la plénitude. Une vision erronée de l’être humain nous fait voir les commandements de Dieu comme une concurrence avec notre liberté. « Je suis libre, bien qu’il y a les commandements de Dieu », dira-t-on. Et on verra des chrétiens affirmer qu’ils prennent leurs libertés avec l’Église, et finalement avec la loi de Dieu. C’était en fait la tentation du péché originel, et Adam et Ève y ont succombé : tu serras plus libre en n’écoutant pas Dieu. Nous vivons alors dans un monde qui est miné par cette méfiance originelle : servir Dieu limite l’homme, nous enlève des occasions de nous épanouir. Et c’est ainsi qu’on jugera avec dédain le célibat imposé aux prêtres, et même la fidélité conjugale, tout comme l’obligation de participer à la messe du dimanche, l’interdit du mensonge et tant d’autres choses. L’homme pécheur dira : toute la place que je fais à Dieu, c’est autant que je n’ai plus pour moi. Et il y a bien des catholiques qui raisonnent en se disant qu’ils vont donner ceci au Seigneur afin de pouvoir le reste du temps décider de leur vie comme ils le souhaitent.

    Dieu sait que toutes ces idées ne sont que des inventions du diable, et sans se lasser il donne ses commandements à l’homme, ses commandements qui sont notre chemin de vie. C’est pourquoi dans les derniers temps il précise avec ce scribe venu le voir ce qui est le résumé de toute la loi de Dieu : le double commandement de l’amour. Dieu nous donne ce commandement parce que nous sommes faits pour aimer, c’est notre raison d’être, c’est la respiration de notre âme, c’est la lumière de notre cœur. L’homme existe pour aimer ; tout son être est aspiration à aimer et être aimé.

    Il y a divers tempéraments, du plus sociable au plus solitaire. Mais il n’y a aucun homme dont la vocation n’est pas d’aimer. Heureux ceux qui ne mettront pas la recherche du plaisir, la conquête du pouvoir ou la soif de la connaissance au-dessus de ce besoin d’aimer ! Sinon, leur être sera toujours vide. Même le plus solitaire a besoin d’aimer ; heureux est-il quand il trouve le moyen d’ouvrir son cœur. Que l’homme replié sur lui-même, que celui qui s’est enfermé dans l’amertume de la misanthropie, qu’ils sortent tous d’eux-mêmes à la recherche de l’amour !

    Jésus ne nous a pas donné le commandement de l’amour d’abord parce que le monde va mal et que nous avons besoin d’entraide. Il nous l’a donné parce qu’aimer est notre vie. Et c’est pourquoi, avant le commandement de l’amour du prochain, il y a celui de l’amour de Dieu, de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre force et de toute notre intelligence. Aimer Dieu, c’est la force de notre vie, c’est le repos de notre âme, c’est la douceur au plus profond de nous. Mon Dieu, je suis venu ici pour t’aimer, pour te dire l’attachement de mon cœur, pour me rappeler en te le disant que tu comptes pour moi plus que tout. Heureux êtes-vous si vous pouvez parler ainsi au Seigneur !

    Le premier commandement est celui de l’amour de Dieu. Le second est celui de l’amour du prochain. La parabole de Jésus nous montre cet amour sur le mode de l’entraide. C’est ainsi que notre amour sort du vague sentiment et devient réel. Mais puisque l’amour vient de Dieu, nous ne devons pas regarder nos gestes d’entraide comme des parenthèses où nous accomplissons notre part contre la misère du monde. Nous sommes appelés à vivre un grand mouvement d’amour qui doit nous entraîner tous vers le ciel, vers la vie éternelle d’amour et de joie. Regardons toute l’humanité, à commencer par ceux que nous croisons tous les jours, comme un grand peuple que Dieu appelle à lui et qui grâce à nous se lève et marche par l’amour. Seigneur, merci de nous donner cette mission !

  • Fais cela et tu vivras (15e dimanche du temps ordinaire)

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    Sur le site du Carmel en France (archive 2013) :

    « Que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? » Cette question du légiste, qui reflète les débats théologiques de l’époque, reçoit successivement deux réponses.

    La première, il l’énonce lui-même en citant l’Écriture, et en jumelant lui-même un passage du Deutéronome sur l’amour de Dieu, le Shema’ Israel, et un passage du Lévitique sur l’amour du prochain. À ce niveau théorique, tout est dit ; il n’y a rien à ajouter : « Tu as bien répondu, dit Jésus, fais cela et tu auras la vie » … tu sais ce que tu dois faire.

    La deuxième réponse, c’est la parabole de Jésus, une réponse dynamique, sous la forme d’un programme de réflexion : « Va, et toi aussi fais de même » … agis de la même manière que le Samaritain. Or qu’a-t-il fait, cet étranger ? - Il a « fait éléos » ; il a mis en œuvre sa miséricorde, sa bonté, envers le blessé rencontré sur la route.

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