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Foi - Page 558

  • Banneux, 16 mars : Journée des Familles

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    Tract journée des familles 2019 (1)001.jpg

    cliquer sur l'image pour l'agrandir

  • Le mensuel "Chrétiens Persécutés" #2 vient de paraître

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    Vous pouvez le consulter ICI

  • Bruxelles ("Minimes"), 3-5 mars : Quarante Heures d'Adoration Eucharistique

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    40h 2019 (1).jpg

    Les Quarante Heures d’Adoration commenceront ce dimanche 3 mars à 14h (pour terminer le mardi 5 mars à 18h), à l’église des Saints Jean et Etienne "aux Minimes" (rue des Minimes 62, 1000 Bruxelles; métro arrêt Louise - bus arrêt Sablon - tram arrêt Poelaert)
    Selon notre belle coutume reprise de la Tradition romaine, nous offrirons ces 40 heures consécutives d'Adoration à Jésus-Eucharistie:

    • en réparation des péchés du carnaval et du monde, 
    • par amour pour Jésus dans le Saint Sacrement, 
    • en préparation de notre Carême…qui commencera le 6 mars, le Mercredi des Cendres (imposition des cendres et Grand’Messe à 19h).

    Cette année nous allons prier plus particulièrement à l’intention de la sainteté de nos familles.

    Et il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et il dit à Pierre: « Ainsi vous n'avez pas pu veiller une heure avec moi ? » (Matthieu 26:40). 
    C'est aussi à nous qu'Il s'adresse aujourd'hui. Ne soyons pas, nous aussi, endormis.

    Pendant ces 40 heures, nous allons nous relayer devant le Très Saint Sacrement (2 personnes minimum en permanence). 
    Veuillez vous inscrire, sans tarder, sur les listes-horaires à votre disposition (dans le carnet déposé dans l'église ou en envoyant le créneau horaire que vous désirez à fsspbru@gmail.com).

  • Vous avez dit "sainteté de l'Eglise" ?

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    La sainteté de l’Eglise (source "Eglise de Bayeux et Lisieux")

    La sainteté est l’une des quatre notes de l’Eglise : une, sainte, catholique et apostolique. (LG 8). Sainte non pas seulement parce que réunion des « saints » mais sainte en elle même, parce que fondée par le « Saint de Dieu », Jésus.

    Le pape François disait en octobre 2013 lors d’une audience générale : « L’Eglise offre à tous le chemin de la sainteté. Interrogeons-nous alors : est ce que nous nous laissons sanctifier ? Sommes-nous aussi une Eglise qui appelle et accueille les pécheurs à bras ouverts ? ».

    La sainteté de l’Eglise n’est pas évidente aujourd’hui, dans une société qui veut l’impeccabilité de ses membres, de ses institutions, de son environnement. Pourtant les textes lus et le credo nous le disent ouvertement : l’Eglise est sainte, alors comment ?

    1) L’Eglise des apôtres : la sainteté des appelés

    Une équipe de bras cassés choisie par Jésus, c’est la définition même des 12 apôtres, première église. 

    • Le faux dur : Pierre fut le premier apôtre à confesser la foi chrétienne : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant !" (Mt 16,16) ; celui à qui Jésus promet : "Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, je te donnerai les clefs du Royaume des cieux…" (Mt 16,18) Après la Résurrection, c'est encore à lui que Jésus confie d'être "le berger" de ses agneaux. Pierre, le rocher sur lequel repose l'Eglise ! Simon-Pierre a pourtant renié trois fois son Maître, par peur, au moment de sa Passion ! Relevé de sa chute, se sachant pardonné par Jésus, il reçoit de lui la mission d'affermir la foi de ses frères.
    • Les ambitieux : Jacques et Jean son frère, que Jésus surnomme "fils du tonnerre", étaient les compagnons de travail de Pierre et André sur le lac de Tibériade. Jacques appartient au petit groupe des intimes de Jésus, avec Pierre et Jean, qui furent témoins de la résurrection de la fille de Jaïre, de la Transfiguration du Seigneur et de son agonie à Gethsémani. Les deux frères n'étaient pas totalement dénués d'ambition humaine puisque leur mère vient un jour trouver Jésus pour lui demander : " Voilà mes deux fils : ordonne qu'ils siègent, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton royaume ! " (Mt 20,21)
    • Le sceptique : Nathanaël, il dira à Philippe son scepticisme: " De Nazareth, peut-il sortir quelque chose de bon ? " (Jn 1,46)
    • Le tricheur : Matthieu est un publicain réputé pour prendre un supplément sur les impôts pour le mettre dans sa poche
    • Le traitre et le voleur : Judas
    • L’incrédule : Thomas. « Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? » (Jn 14,5) « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » (Jn 20,25)
    • Tous les apôtres, sauf Jean, abandonnent Jésus au cours de la capture, le procès, la flagellation et la crucifixion. Les disciples étaient tous coupables de lâcheté ; bien que Jésus leur ait dit tout ce qui allait lui arriver, les disciples étaient encore très effrayés, et ne veulent pas faire confiance à Jésus. Jésus a prédit sur le mont des Oliviers que cela arriverait, en citant Zacharie 13: 7: «Frappe le pasteur que les brebis se dispersent ». Le fait que les évangélistes aient laissés en évidence la faiblesse des apôtres montre que la sainteté ne vient pas des hommes, mais bien de Dieu. Jésus les a choisit pour montrer que « Pour l’homme c’est impossible, mais pour Dieu rien n’est impossible » Saint Augustin dira d’eux : « Dieu ne choisit pas des hommes saints, Il rend saint les hommes qu’il choisit ». Cela vaut pour nous tous, pour tous les chrétiens, la sainteté vient de la proximité avec Dieu et non de talents humains qui seraient mis en branle.

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  • Le témoignage extraordinaire d’un franc-maçon converti à Lourdes

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    De Marie de Varax sur le site de Famille Chrétienne :

    Vidéo – Le témoignage extraordinaire d’un franc-maçon converti à Lourdes

    Serge Abad-Gallardo a passé plus de vingt ans au sein des loges du Droit humain. Ce franc-maçon s'est converti à Lourdes, grâce à la récitation du rosaire. Il raconte son histoire et nous explique pourquoi catholicisme et franc-maçonnerie sont incompatibles. 

    Dernier ouvrage paru : Secret maçonnique ou vérité catholique (Artège)

  • Le message du pape pour le carême 2019 : la conversion du chrétien fait du bien à la création

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    La conversion du chrétien fait « du bien à la création »: message de carême 2019

    « La force de guérison du repentir et du pardon » (texte complet)

    Le mystère du salut dans le Christ « est déjà à l’œuvre en nous en cette vie terrestre » et il « se présente comme un processus dynamique qui embrasse également l’Histoire et la création tout entière », déclare le pape François dans son message de carême 2019, en date du 4 octobre 2018, en la fête de saint François d’Assise.

    Le message de carême est publié en 7 langues par le Vatican, ce mardi 26 février 2019. Le carême, période de préparation à Pâques, commence mardi prochain 6 mars, et la fête de Pâques est, cette année, le dimanche 21 avril.

    Le pape donne ici des orientations pour cette période de quarante jours traditionnellement orientés vers la conversion et la purification, vers une vie meilleure: il souhaite « offrir quelques points de réflexion pour accompagner notre chemin de conversion ».

    Et plus précisément, le pape indique que la conversion du chrétien fait aussi « du bien à la création »: « Si l’homme vit comme fils de Dieu, s’il vit comme une personne sauvée qui se laisse guider par l’Esprit Saint et sait reconnaître et mettre en œuvre la loi de Dieu, en commençant par celle qui est inscrite en son cœur et dans la nature, alors il fait également du bien à la Création, en coopérant à sa rédemption. »

    Le péché en effet abîme aussi la création: « Le péché qui habite dans le cœur de l’homme  (…) conduit à l’exploitation de la création, des personnes et de l’environnement, sous la motion de cette cupidité insatiable qui considère tout désir comme un droit, et qui tôt ou tard, finira par détruire même celui qui se laisse dominer par elle. »

    Au contraire, écrit le pape, « quand la charité du Christ transfigure la vie des saints – esprit, âme et corps –, ceux-ci deviennent une louange à Dieu et, par la prière, la contemplation et l’art, ils intègrent aussi toutes les autres créatures, comme le confesse admirablement le «Cantique des créatures» de saint François d’Assise ».

    C’est pourquoi le pape insiste sur « la force de guérison du repentir et du pardon » et invite aux exercices spirituels de carême: « En accueillant dans le concret de notre vie la victoire du Christ sur le péché et sur la mort, nous attirerons également sur la création sa force transformante. »

    Le message a été présenté en la salle de presse du Saint-Siège, ce 26 février, par le préfet du dicastère romaine pour le Service du développement humain intégral, le cardinal ghanéen Peter Kodwo Appiah Turkson, entouré de Mgr Segundo Tejado Muñoz, sous-secrétaire du même dicastère; et de M. Alberto Piatti, vice-président exécutif d’ « Entreprise responsable et durable » de l’entreprise italienne d’hydrocarbures, ENI.

    Voici le texte officiel en français du Message de carême 2019.

    AB

    Message du pape François 2019

    «La création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu» (Rm 8,19)

    Chers frères et sœurs,

    Chaque année, Dieu, avec le secours de notre Mère l’Eglise, «accorde aux chrétiens de se préparer aux fêtes pascales dans la joie d’un cœur purifié» (Préface de Carême 1) pour qu’ils puissent puiser aux mystères de la rédemption, la plénitude offerte par la vie nouvelle dans le Christ. Ainsi nous pourrons cheminer de Pâques en Pâques jusqu’à la plénitude du salut que nous avons déjà reçue grâce au mystère pascal du Christ: «Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance»(Rm 8,24). Ce mystère de salut, déjà à l’œuvre en nous en cette vie terrestre, se présente comme un processus dynamique qui embrasse également l’Histoire et la création tout entière. Saint Paul le dit:«La création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu» (Rm 8,19). C’est dans cette perspective que je souhaiterais offrir quelques points de réflexion pour accompagner notre chemin de conversion pendant le prochain carême.

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  • RDC : le Cardinal Monsengwo fait le point sans langue de buis

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    monsengwo_pasinya_18_0001_640_350_1-min.jpgLe cardinal Laurent Monsengwo, archevêque émérite de Kinshasa,  est à Bruxelles cette semaine. Il a été reçu au Sénat belge et a pris la parole aux Grandes Conférences catholiques. La Libre Afrique.be a pu interviewer le prélat congolais . Entretien avec Marie-France Cros et Hubert Leclercq:

    LLAVous avez confirmé, au Sénat belge, que pour la Conférence épiscopale congolaise (Cenco), le vainqueur de l’élection présidentielle était Martin Fayulu. Que peut faire celui-ci pour que soit reconnue sa victoire. Y a-t-il encore de l’espoir pour lui?

    Mgr Monsengwo. Oui. Nous avons bien fait de diffuser les chiffres. Ceux qui ont financé le déploiement de nos observateurs l’ont fait pour que ceux-ci récoltent les résultats affichés bureau de vote par bureau de vote. Malheureusement, l’occasion d’afficher ces résultats n’a pas été totalement donnée aux agents de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) mais nos observateurs ont pu prendre environ 73% des procès verbaux. Nos chiffres ont été compilés pour être diffusés, pas pour être cachés. D’autant qu’ils sont similaires à ceux rapportés par Cach (NDLR: la coalition Tshisekedi/Kamerhe) et à ceux des Eglises protestantes. Martin Fayulu doit continuer à faire ce qu’il a fait jusqu’ici – soit le contraire de ce qu’on veut lui faire faire. Il doit s’efforcer de faire éclater la vérité des urnes. Son combat, c’est celui du peuple.

    LLAMais de quels leviers dispose-t-il, concrètement, alors que la Cour constitutionnelle a dit sa requête non fondée?

    Mgr. M. La Cour constitutionnelle est inféodée. Le peuple voulait que disparaisse le système de gouvernance de Kabila; ce n’est pas une affaire de personne, c’est une affaire de système. C’est ce que dit le peuple.

    LLA. Mais personne ne l’entend…

    Mgr MNous ne pensons pas. On a dit que l’Union africaine avait reconnu Tshisekedi. Or, quand M. Tshisekedi s’est rendu à Luanda, le président angolais Joao Lourenço avait fait déployer le drapeau national, pas celui du Congo. Et lorsque leurs entretiens ont été terminés, qu’a-t-il donné à Félix Tshisekedi? Il lui a dit: puisque le régime a changé, reprenez vos réfugiés. Ces gestes, cela voulait dire: je reçois un commerçant, avec lequel je fais des accords. 

    LLAA l’Union africaine on l’a cependant élu comme un des vice-présidents de la Commission africaine.

    Mgr MOui. (Rire) Cela ne veut rien dire…

    LLA. Comment se fait -il que la population n’ait pas protesté devant le tour de passe passe électoral?

    Mgr MLa population proteste par sa manière d’accueillir Martin Fayulu en triomphe, partout où il est passé après les élections – Kinshasa, Beni, Butembo, Goma, Kikwit, Masi-Manimba, Matadi.

    LLA. Mais cela ne change pas les choses.

    Mgr MAprès les élections, la Cenco, les confessions religieuses, les acteurs politiques et Fayulu lui-même ont appelé le peuple au calme; c’est très important pour comprendre pourquoi le peuple est resté calme malgré sa déception. Plusieurs fois, d’ailleurs, le peuple a réclamé des armes mais Martin Fayulu a dit: c’est un combat démocratique. Il faut se rappeler qu’avant les élections, il y a eu beaucoup de morts lors des protestations (NDLR: contre le maintien au pouvoir de Joseph Kabila). La seule réaction de Joseph Kabila a été la répression dans le sang. Il est encore là; son gouvernement est encore là; sa police est là, son armée est là… Donc on voit la volonté du peuple dans sa mobilisation lorsque vient Martin Fayulu.

    LLAQue pensez-vous de l’attitude de l’Union européenne (NDLR: qui a félicité Félix Tshisekedi)? De la Belgique (qui a pris note de son accession à la Présidence)?

    Mgr MSi vous ne comprenez pas les signaux qui vous sont envoyés, que voulez-vous qu’on vous dise?

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  • Liège : à l’église du Saint-Sacrement, le dimanche 3 mars 2019 à 10 heures, messe du 1er dimanche du mois : plain-chant, orgue et violons

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    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 3 mars prochain, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et l’Ensemble instrumental Darius ont choisi de privilégier la musique de l’âge baroque avec des sonates d’Arcangelo Corelli et Antonio Vivaldi 

    Le propre grégorien de la messe de la Quinquagésime, est chanté par la Schola du Saint-Sacrement. Il commence par la mélodie de l’introït composée sur des paroles extraites du psaume 30 illustrant la confiance en Dieu dans les épreuves.

    Voir et écouter ici: 

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2019/02/26/liege-a-l-eglise-du-saint-sacrement-a-liege-le-dimanche-3-ma-6131754.html

    affiche_premier dimanche du mois.jpg

    Faire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement? Vous pouvez faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement en versant le montant de votre aide au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091. 

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette restauration, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?

    JPSC 

  • "Je crois à la sainteté de l'Eglise"

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    « La sainteté de l’Église réside dans ce pouvoir de sanctification que Dieu exerce malgré le caractère pécheur de l’homme. Nous sommes confrontés ici à la caractéristique propre à la Nouvelle Alliance : dans le Christ, Dieu s’est spontanément lié aux hommes, il s’est laissé lier par eux. La Nouvelle Alliance ne s’appuie plus sur l’observance d’un pacte de part et d’autre, mais elle est donnée par Dieu comme une grâce, qui subsiste en dépit de l'infidélité de l'homme. Dieu continue, malgré tout, à être bon avec celui-ci, il ne cesse de l’accueillir justement en tant que pécheur, il se tourne vers lui, il le sanctifie et l’aime. En vertu du don du Seigneur, don jamais repris, l’Église continue à être celle qu’il a sanctifiée, en qui la sainteté du Seigneur se rend présente parmi les hommes. Mais c’est toujours vraiment la sainteté du Seigneur qui se fait présente ici, et il choisit aussi et justement les mains sales des hommes comme réceptacle de sa présence. C’est là l’aspect paradoxal de l’Église, en laquelle le divin se présente si souvent dans des mains indignes. [...] La déconcertante association de la fidélité de Dieu et de l’infidélité de l'homme, qui caractérise la structure de l’Église, est l’aspect dramatique de la grâce. [...] On pourrait aller jusqu’à dire que l’Église, justement dans sa paradoxale structure de sainteté et de misère, est la représentation de la grâce en ce monde. Au contraire, dans le rêve humain d’un monde sauvé, la sainteté est imaginée comme le fait de ne pas être touché par le péché et par le mal, de ne pas se mêler à lui. [...] Dans la critique actuelle de la société et dans les actions auxquelles elle aboutit, ce côté impitoyable qui caractérise très souvent les idéaux humains est même trop évident. Ce qui était déjà perçu comme scandaleux dans la sainteté du Christ, aux yeux de ses contemporains, c’était précisément le fait qu’elle était complètement dénuée de cet aspect de condamnation : le fait qu’il ne faisait pas descendre le feu sur ceux qui étaient indignes et ne permettait pas aux gens zélés d’arracher dans les champs l’ivraie qu’ils y voyaient pousser. Au contraire, la sainteté de Jésus se manifestait précisément dans ses rencontres avec les pécheurs, qu’il attirait à lui ; des rencontres poussées jusqu’au point de se faire lui-même "péché", en acceptant la malédiction de la loi dans la peine capitale : complète communauté de destin avec les égarés (cf. 2 Corinthiens 5, 21; Galates 3, 13). Il a pris le péché sur lui, il s’en est chargé, révélant ainsi ce qu’est la véritable sainteté : non pas une séparation mais une unification ; non pas un jugement mais un amour rédempteur.

    Et bien, l’Église n’est-elle pas simplement la poursuite de cet abandon de Dieu à la misère humaine ? N’est-elle pas la continuation des repas pris par Jésus avec les pécheurs, de ses contacts avec la pauvreté du péché, au point d’avoir l’air d’y sombrer ? Dans la sainteté de l’Eglise, bien peu sainte par rapport à l'attente humaine d’une pureté absolue, n’y a-t-il pas la révélation de la véritable sainteté de Dieu qui est amour, un amour qui toutefois ne se réfugie pas dans le noble détachement de l'intangible pureté, mais qui se mêle à la saleté du monde de façon à la nettoyer ? Si l’on tient compte de cela, la sainteté de l’Église peut-elle être autre chose que le fait que les uns portent les charges des autres, ce qui vient évidemment, pour tous, du fait que tous sont soutenus par le Christ ? [...] Au fond, c’est toujours un orgueil mal dissimulé qui est à l’œuvre lorsque la critique de l’Église prend ce ton de rude amertume qui commence à devenir un mode d’expression habituel aujourd’hui. S’y ajoute trop souvent, malheureusement, un vide spirituel dans lequel on ne perçoit plus du tout ce qui est spécifique à l’Église, de telle sorte que celle-ci n’est plus considérée que comme une formation politique qui agit en fonction de ses intérêts et que l’on perçoit son organisation comme misérable ou brutale, presque comme si la particularité de l’Église ne se situait pas, au-delà de son organisation, dans la consolation de la Parole de Dieu et des sacrements qu’elle apporte dans les jours de joie ou de tristesse. Les vrais croyants ne donnent jamais une importance excessive à la lutte pour la réorganisation des formes ecclésiale : ils vivent de ce que l’Église est toujours. Si l’on veut savoir ce qu’est vraiment l’Église, c’est eux qu’il faut aller voir. En effet, la plupart du temps, l’Église n’est pas là où l’on organise, où l’on réforme, où l’on dirige ; elle est présente en ceux qui croient avec simplicité et qui reçoivent en elle le don de la foi, qui devient pour eux source de vie. [...]

    Cela ne veut pas dire qu’il faut toujours laisser les choses comme elles sont et les soutenir comme elles sont. Soutenir peut aussi être un processus très actif, une lutte pour rendre l’Église elle-même de plus en plus capable d’aider et de soutenir. En effet l’Eglise ne vit qu’en nous, elle vit de la lutte de ceux qui ne sont pas saints pour parvenir à la sainteté, comme du reste cette lutte vit, à son tour, du don de Dieu, sans lequel elle ne serait même pas possible. Mais la lutte ne sera fructueuse, constructive, que si elle est animée d’un esprit de soutien, d’un authentique et véritable amour. Nous voici donc aussi arrivés au critère en fonction duquel il faut toujours évaluer la lutte critique pour une meilleure sainteté : non seulement cette lutte n’est pas en opposition avec le soutien, mais elle est exigée par lui. Ce critère, c’est la construction. Une critique amère, uniquement capable de destruction, se condamne elle-même. Certes, une porte claquée peut être un signal qui secoue ceux qui sont à l’intérieur. Mais croire que l’on peut construire davantage en étant seul qu’en collaborant avec d’autres est justement une illusion, exactement comme l’est l'idée d’une Église "des saints" au lieu d’une Église "sainte", qui est sainte parce que le Seigneur lui prodigue le don de la sainteté, sans aucun mérite de notre part ».

    Extraits tirés du dernier chapitre d’"Introduction au christianisme", par Joseph Ratzinger

  • Bouillon, 19 mars : 10ème marche des hommes avec saint Joseph

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    Communiqué de presse

    Les hommes savent pourquoi...

    ...ils marcheront le mardi 19 mars 2019 vers la célèbre abbaye Notre-Dame de Clairefontaine autour du château de Bouillon. Thème: "Demandez et vous recevrez pour que votre joie soit parfaite." Jean 16 #ToutUnProgramme

    Chaque 19 mars.
    Depuis 2010.
    Peu importe la météo.
    Peu importe le jour de la semaine.
    Jour de la fête de saint Joseph.

    Nous marchons entre hommes.
    Au sud de la Belgique.
    Petite soirée la veille entre nous.

    Dit-on un Orval ou une Orval ?
    Venez, vous le saurez
    et la goûterez ;-) 

    José, Joseph, Pino, Jo, ont Saint-Joseph comme patron. Il est aussi le patron de tous les travailleurs et est invoqué pour des demandes concrètes: travail, habitation, famille. A Orval, nous avons déjà entendu de nombreux témoignages surprenants.

    Une rando aisée d'environ 15km dans la région de Bouillon et bien à l'écart des zones en quarantaine pour les affaires de sangliers contaminés. #MerciLucien

    Toutes les infos sur www.marche-de-saint-joseph.be

    SCOOP - Deux visiteurs, venus de bien loin dans le temps, sont inscrits à la marche et connaissent bien le château de Bouillon. Petit cousin de Godefroy de Bouillon, Godefroy de Montmirail a exploré la parcours avec son palfrenier. 

    Suivez le guide en vidéo.

    Nouvelle page de la Marche de saint Joseph sur Facebook

    Une initiative de membres et d'amis de la Communauté de l'Emmanuel de Belgique. Gentlemen, vous pourriez suggérer à votre dame de participer à la www.marchedesmeres.be les 30 et 31 mars :-).

  • Elle aime l'Eglise et n'a pas peur de le publier !

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    Une "contribution externe" d'Alix Le Jemtel, étudiante à l'UCL, publiée sur le site de La Libre, ce week-end.

    "J’aime mon Église et je n’ai pas peur de le dire"

    Au moment où le pape François réunit à Rome, du 21 au 24 février, les présidents des conférences épiscopales du monde entier sur la question de la protection des mineurs, je voudrais, en tant que jeune et catholique, réaffirmer mon amour pour l’Église. 

    A l’heure où il est de bon ton, au mieux de moquer l’Église, au pire de l’accuser de tous les maux, à l’heure où elle souffre en Occident d’une désertification rapide à la suite notamment de l’effroyable scandale de la pédophilie, il peut sembler incongru de déclarer son amour pour elle. Il ne s’agit pas de minimiser ici les faits épouvantables qui se sont déroulés çà et là dans un silence assourdissant. “Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheureux celui par qui cela arrive ! Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà” (Luc, ch. 17, 1-2). Il faut en revanche se réjouir de l’initiative du pape François d’examiner sans concession, avec les plus hauts responsables locaux, la question de la protection des mineurs afin d’éviter, à l’avenir, les drames dont nous entendons régulièrement parler dans nos médias. 

    L'Eglise est notre mère

    Je garde le souvenir de ce que, étant enfant, j’ai appris avec une certaine fascination, l’existence de deux liens familiaux d’ordre spirituel : l’Église est l’épouse du Christ et elle est notre mère. Je l’ai cru, je le crois du fond du cœur et les liens familiaux, tant biologiques que spirituels, sont pour moi sacrés. Pour la croyante que je suis, l’Église est bien l’épouse du Christ, et il l’aime d’un tel amour qu’il donne sa vie pour elle, tant sur la croix que dans son éternelle présence dans l’eucharistie. Qui ne voudrait pas chercher à aimer celle qu’aime notre sauveur ? Comment pourrais-je jamais abandonner celle pour qui il s’est sacrifié ? Elle est aussi notre mère : “notre mère la sainte Église”. 

    Alors, me dira-t-on, notre mère est malade, un terrible mal la ronge. Est-ce parce qu’elle est malade que j’abandonne ma mère ? N’est-ce pas précisément notre présence aimante, agissante, qui peut favoriser sa guérison ? L’Église est un corps dont chaque chrétien est un membre essentiel. Et, sauf si l’un d’entre eux estimait incarner la gangrène dont elle souffre, pourquoi la priverait-il de sa présence ? Certes, nous sommes tous pécheurs, mais c’est avec ces pauvres pierres que le Christ a bâti son Église. Il nous faut donc aimer l’Église, l’aider à se réformer, après avoir fait la lumière sur les fautes gravissimes de certains pasteurs qui s’en sont pris aux agneaux. Le moment est venu pour aider notre mère à se reprendre. Allons-nous la condamner, l’abandonner, aspirer à être orphelins ? Ou allons-nous changer notre propre cœur pour aider l’épouse du Christ à être celle dont il rêve, plus sainte et plus aimante ?

  • Quand Notre-Dame de Scherpenheuvel (Montaigu) prend l'accent du midi...

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    De KTO :

    On le voit, la persécution des chrétiens ne date pas d'hier... Aujourd'hui le monde entier est témoin de l'état dans lequel se trouve aujourd'hui l'Eglise en Orient : PÉRSÉCUTÉE ! Accueillis et éparpillés un peu partout en France, après avoir tout perdu, que deviennent-ils à présent ? En 1635 la Vierge Marie apparait à Bargemon, petit village médiéval du Var. Avec message claire et propre au lieu : La conversion en rendant l´honneur du a Dieu.Cette même année est offerte à la paroisse la statue miraculeuse de Notre Dame de Montaigu. Dès lors les miracles et les grâces octroyés deviennent incommensurables. On parle d´action prodigieuse de Sainte Vierge comme il n´en a jamais eu ailleurs! Les archives relatent de stupéfiants témoignages. On parle de guérisons "spectaculaires" en tout genre et même de résurrections ! C'était à l'époque « LE » Sanctuaire Marial des pèlerins de tout horizons. Avant même Laghet (1652), Le Laus (1664), Rue du Bac (1830), La Salette (1846), Lourdes (1858), Pontmain (1871), L'Île Bouchard (1947) pour ne citer qu'eux. Cette période de grâce s'achèvera à la Révolution. La statuette miraculeuse demeurera alors cachée durant près de 2 siècles. En 2012 le nouveau curé, le Père Philippe-Marie Métais Fontenel, à peine installé, trouvera quelque temps plus tard, la statuette dans le presbytère. Plus tard encore, une paroissienne lui donne aussi à lire le livre du Frère Raphaël (1641) qui raconte les merveilles de la Sainte Vierge qu´Elle opèrera entre 1635 et 1640. Les archives vont jusqu´à la révolution... Date à laquelle tous s´arrêtera, la statuette disparaitra et le Sanctuaire tombera dans l´oubli...Il ré-intronise aussitôt la Vierge Marie, Notre Dame de Bargemon, au coeur du village et de la vie paroissiale. Les miracles se reproduisent à nouveaux : guérisons, conversions, retour des pèlerins en grand nombre, oeuvres de charité...Très attentif aussi à l'appel du pape François, il ose alors se rendre aux périphéries dans le but d'accueillir nos frères persécutés. Depuis par leur simple présence, leur foi ardente qu'ils n'ont jamais reniée malgré les persécutions de l'islam radical, ils participent pleinement à la vie communautaire de l'église et du village et re-dynamisent ainsi la vie ce sanctuaire OUBLIÉ et éteint depuis 1789. Dans le cadre de ce film consacré à ces Irakiens réfugiés, que « rien n'a su arracher à l'amour du Christ » (Romains 8,35), nous découvrirons comment « DES PAUVRES QUI ACCUEILLENT DES PAUVRES » vivent une vie fraternelle grâce à la Sainte Vierge, qui, une fois remise au centre de tout, agit en douceur et avec tendresse. « Le Sanctuaire » est aussi un film qui montre et démontre comment, si l'on cherche le royaume de Dieu et sa Justice, nous recevons le reste de surcroît (Matt 6,33). Et comment si l´on remet la sainte Vierge au Coeur de sa vie, la conversion s´opère, nos vies se transforme et il devient alors possible de vivre « Le Ciel sur la terre. » Janvier 2019