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Jeunes - Page 35

  • Pakistan : les enlèvements et les conversions forcées sont un "problème de droits de l'homme"

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Etats-Unis) :

    Pakistan : Les enlèvements et les conversions forcées sont un "problème de droits de l'homme".

    13 juillet 2022

    LA QUESTION DES ENLEVEMENTS ET DES CONVERSIONS FORCÉES DE MINEURS APPARTENANT À LA COMMUNAUTÉ CHRÉTIENNE ET À D'AUTRES MINORITÉS RELIGIEUSES AU PAKISTAN est un problème grave que le monde ne peut ignorer, insiste l'archevêque Sebastian Shaw, de Lahore, au Pakistan.  Pour ce prélat, il ne s'agit pas seulement d'une question religieuse, mais d'une question de droits de l'homme. Il dénonce les cas qui touchent tant de familles au Pakistan.

    "Nous avons le devoir de parler de ce qui se passe, pour prévenir ces cas", a déclaré l'archevêque, ajoutant que "les cas d'enlèvements, d'agressions sexuelles, de conversions et de mariages forcés sont un problème de la société pakistanaise que le gouvernement essaie de contrôler."

    Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce problème ne touche pas seulement les filles. "Parfois, les garçons sont aussi kidnappés, abusés sexuellement et souvent tués", explique l'archevêque Shaw.

    "Imaginez la situation de ces parents, qui préparent les cartables de leurs enfants, les envoient en classe, puis ne les revoient plus jamais parce qu'ils ont été kidnappés. Parfois, leurs corps sont retrouvés, et ils peuvent organiser les funérailles et faire leur deuil. Mais dans d'autres cas, les parents ne peuvent que pleurer la disparition de leurs enfants."

    L'enlèvement de mineurs a été analysé dans un document de recherche produit par l'Aide à l'Église en détresse (AED), intitulé "Hear Her Cries". Le Pakistan est l'un des pays où le problème est le plus grave, avec le Mozambique, le Nigeria, l'Égypte, l'Irak et la Syrie.

    L'archevêque a remercié l'AED pour tout le soutien qu'elle a apporté non seulement à son diocèse, mais aussi à l'ensemble de l'Église du Pakistan, et a demandé une aide supplémentaire pour sensibiliser à ces cas qui touchent plusieurs centaines de personnes chaque année.

    Par son témoignage, l'archevêque Shaw espère sensibiliser davantage de personnes à une réalité si souvent ignorée par le monde, mais qui est réellement dramatique pour de nombreuses familles dans ces pays. "Ces enfants ne sont même pas libres de jouer dans le jardin. Nous avons le devoir de parler de ce qui se passe, pour prévenir ces cas", a-t-il déclaré.

    Selon le dernier rapport sur la liberté religieuse dans le monde, publié par l'AED en avril 2021, "le problème des filles chrétiennes et hindoues enlevées a empiré" au cours des dernières années.

    "Asad Iqbal Butt, président de la Commission des droits de l'homme du Pakistan, a noté que le nombre de victimes avait doublé depuis 2018, pour atteindre 2 000 par an. Les ravisseurs, souvent avec la complicité de policiers et de fonctionnaires de justice corrompus, prétendent que les filles sont majeures et se marient de leur plein gré", selon le rapport.

    La situation est grave et, selon le rapport de l'AED, "les plaidoyers des parents, munis de papiers d'identité indiquant l'âge réel des filles, ont trop souvent échoué à mettre fin aux mariages forcés et aux conversions."

    L'archevêque Sebastian Shaw affirme que dans son diocèse, nombre de ces questions ont été abordées grâce au travail d'un groupe interreligieux. "Pour nous, il est très important d'essayer de résoudre ces problèmes sociaux. Il y a des malentendus qui peuvent être surmontés par le dialogue", a-t-il expliqué.

    -Paulo Aido

  • Canada : l'intox du "pensionnat de l'horreur"

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    Du Salon Beige :

    Kamloops, le pensionnat de l’horreur : c’était une intox

    Les médias affirmaient avec assurance que le nombre de décès d’élèves des pensionnats canadiens, estimé à 3 201, allait bientôt doubler, voire tripler. Un éditorialiste est allé jusqu’à déclarer que “la découverte des tombes des enfants à Kamloops pourrait être le moment de l’Holocauste au Canada”. Partout, on a assisté à des actes d’expiation publique, et de nombreuses célébrations de la fête du Canada du 1er juillet ont été annulées, voire transformées en moment de repentance.

    Cela fait maintenant 14 mois que l’annonce a été faite au sujet des tombes présumées et aucune preuve physique n’a été déterrée. Pas de tombes. Pas de cadavres. Aucun reste humain. Le texte de l’article indiquait notamment que “les restes de 200 personnes, principalement des enfants, ont été découverts dans des tombes non marquées sur les terrains d’un ancien pensionnat en Colombie-Britannique”, ce qui était totalement faux.

    Selon le Centre canadien de vérité et réconciliation, 51 élèves sont décédés durant les 80 ans d’existence du pensionnat. Grâce aux recherches de l’historien Jacques Rouillard, on connaît maintenant les lieux de sépulture de plus de la moitié de ces enfants. Quatre d’entre eux sont inhumés à Kamloops dans le cimetière de leur réserve situé non loin du pensionnat, ce qui fait douter de l’existence d’un autre lieu de sépulture secret. Vingt-quatre autres enfants sont enterrés dans le cimetière de leur propre réserve. L’historien a pu consulter les certificats de décès conservés dans les registres d’état civil de la province. Ces enfants n’ont donc pas disparu. Comment croire alors que les dépouilles de 200 enfants aient pu être enfouies près de l’école, à l’insu des familles ?

  • Synode : des influenceurs appelés à la rescousse face à la désertion des plus jeunes

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    Du site de Famille Chrétienne :

    Des influenceurs appelés à la rescousse pour le synode

     

    Même constat en France que dans les autres pays : la jeune génération catholique a largement boudé les réunions diocésaines du synode sur la synodalité. Nom trop pompeux, manque de temps, horaires des réunions peu arrangeants, manque d’intérêt ? Difficile de se faire une idée précise des causes de ce délaissement. Toujours est-il que les synthèses qui ont découlé de cette phase de consultations diocésaines ne se révèlent pas forcément à l’image de ceux qui constituent les forces vives de l’Eglise.

    Pour ne pas en rester là, des influenceurs espagnols ont décidé de changer de méthode avant qu’il ne soit trop tard : aller chercher les jeunes sur leur propre terrain, celui que Benoît XVI avait baptisé le « continent numérique ». Ils ont élaboré un questionnaire en ligne qu’ils ont ensuite présenté au Vatican. Bien plus que dans les salles paroissiales, ils ont espoir d'y pêcher les avis et idées de la jeunesse et de tous les catholiques connectés avant que ne démarre l’Assemblée synodale des évêques où les décisions seront prises.

    « Il ne faudra pas pleurer après le synode ! »

    Et c’est ainsi qu’il y a quelques semaines, plusieurs prêtres français très présents sur les réseaux sociaux ont été contactés par le dicastère pour la communication… « Je ne m’y attendais pas du tout, le secrétaire du pape Mgr Lucio Adrian Ruiz m'a demandé si je pouvais contribuer à faire connaître ce questionnaire aux jeunes français et à tous les catholiques adeptes d’internet », raconte à Famille Chrétienne le père Gaspard Craplet, qui compte près de 23 000 abonnés sur TikTok. Responsable de la pastorale des jeunes pour l’association de prêtres Saint-Jean Marie-Vianney, il s’est ainsi prêté au jeu alors qu’il était en plein camp de montagne avec des lycéens, et a publié le 13 juillet une vidéo face au Mont Blanc, lançant cet appel : « Le pape a besoin de vous ! »

    « L’Eglise se met dans une disposition d’écoute, il faut vraiment que les jeunes en profitent avec ce questionnaire, ou bien il ne faudra pas pleurer après le synode ! Ajoute-t-il pour Famille Chrétienne. Ils ont plein de choses à dire à l’Eglise, et ils ont notamment un attachement plus marqué à la Tradition que les personnes âgées qui ont donné le ton aux synthèses envoyées à Rome. S’ils veulent le défendre, il faut qu’ils sachent saisir cette occasion. » Mais le prêtre prévient tout de même certaines ardeurs : « L’Eglise n’est pas non plus une démocratie participative. Sinon on ferait voter tous les saints du Ciel ! Il faut simplement l’avoir en tête pour ne pas être déçus ».

    Relais de prêtres célèbres sur les réseaux sociaux

    D’autres prêtres devenus célèbres comme le frère Paul-Adrien ou le plus controversé père Matthieu Jasseron ont également diffusé l’appel. « Aujourd’hui j’ai été contacté par le Vatican en mp sur insta », lance le frère Paul Adrien dans une courte vidéo visible sur sa chaîne Youtube. « Toi qui m’écoutes, tu intéresses le Vatican ! En fait ce que je suis en train de te proposer, c’est de participer au début d’une grande histoire d’amour entre l’Eglise et les réseaux sociaux, donc on y va ! »

    Une enquête rapide avec des questions ouvertes et fermées

    Concrètement, l’enquête en ligne consiste en un bref questionnaire avec des réponses à choix multiples qu’il faut cocher. (Il faut d'abord s'inscrire et valider la démarche en cliquant sur le lien reçu par mail. )  A la fin, une question ouverte avec trois « recommandations que vous feriez à l’Eglise pour qu’elle soit plus proche des gens ? ». Parmi les questions fermées : « Quand les gens parlent de l’Eglise, à quoi l’identifiez-vous ? »« Quelles sont les raisons qui poussent les gens, selon vous, à s’éloigner de l’Eglise ? », « Avec qui vous sentez-vous plus proche dans l’Eglise ? » ou encore « Pensez-vous que les messages que l’Eglise vous adresse sur les médias sociaux sont clairs et opportuns ? »

    Tous peuvent répondre, et pas uniquement les jeunes. Il faut simplement indiquer sa tranche d’âge à la fin. Il est possible d’activer une traduction automatique en français du questionnaire sur Google, bien qu’il soit rédigé en espagnol. Si elle est légèrement approximative, elle permet tout de même de comprendre les questions de manière fluide. Certains regrettent qu’elles soient trop orientées ou ne laissent pas suffisamment de place à la libre expression.

    « Cette enquête n’est pas parfaite mais elle a le mérite d’exister, autant en profiter », souligne le père Gaspard Craplet. Sans avoir donné de date précise, le dicastère pour la communication a fait savoir que la collecte des réponses prendrait fin début août. C’est donc le moment ou jamais de saisir son clavier.

     
  • « L’Église ne peut se payer le luxe d’une guerre civile liturgique »

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    Tribune de Jean Bernard, collaborateur au mensuel « La Nef », publiée dans le quotidien « La Croix » : Le pape François a formulé, avec sa lettre Desiderio desideravi, « une réflexion profonde » sur la beauté de l’Évangile. Mais, selon Jean Bernard, cette lettre n’est peut-être pas de nature à apaiser les tensions réactivées par le pape autour de la liturgie (20.07.2022) :

    Avec sa lettre Desiderio desideravi, le pape François vient d’adresser à l’Église entière, le jour de la fête des saints Pierre et Paul, une réflexion profonde sur la « beauté incomparable de la liturgie ». Pour le Saint-Père, l’enjeu de notre époque est de « retrouver la capacité de vivre pleinement l’acte liturgique », tâche qui n’est pas aisée pour l’homme moderne tant celui-ci a perdu « la capacité de s’engager dans l’action symbolique qui est une caractéristique essentielle de l’acte liturgique ».

    À lire aussi Liturgie : le pape François appelle à « abandonner nos polémiques »

    Le pape nous décrit ainsi, en des pages denses, ce que la liturgie doit être mais également ce qu’elle ne doit pas être, à savoir, d’un côté, un « esthétisme rituel qui ne prend plaisir qu’à soigner la formalité extérieure d’un rite ou se satisfait d’une scrupuleuse observation des rubriques », et, de l’autre, la « banalité débraillée », la « superficialité ignorante » et le « fonctionnalisme pratique exaspérant ». Pour échapper à ces deux travers, François souligne l’importance de la formation liturgique.

    Un contexte de tensions liturgiques

    Mais il n’aura toutefois échappé à personne que, si la lettre Desiderio desideravi invite à une réflexion et à une action à long terme, elle ne peut être détachée du contexte dans lequel elle a été écrite, à savoir la reprise des tensions liturgiques après la publication du motu proprio Traditionis custodes. D’ailleurs, dans sa lettre, le pape François fait explicitement référence à ce dernier texte, notamment pour rappeler que le missel de Paul VI est « l’unique expression de la lex orandi du rite romain » et qu’il convenait que l’unité dans la prière « soit rétablie dans toute l’Église de rite romain ».

    À lire aussi « Au-delà des querelles liturgiques, le pape nous fait contempler le souffle qui doit habiter toute liturgie »

    Reste qu’il n’est pas certain que Desiderio desideravi soit de nature à apaiser les tensions, et ce pour deux raisons. La première est que cette lettre ne fera pas, ou peu, revenir les fidèles attachés à la forme traditionnelle vers le nouveau Missel, ce d’autant que beaucoup d’entre eux, venant à l’origine de paroisses où ce missel est célébré, ne sont pas disposés à y retourner. À cet égard, il convient de ne pas se méprendre sur les motifs d’une telle attitude : ceux-ci sont à rechercher non pas dans une hostilité de principe à Vatican II (sauf pour la Fraternité Saint-Pie-X) mais dans la conviction – fondée ou non – que la réforme liturgique n’a pas rempli toutes ses promesses et surtout qu’une autre réforme liturgique inspirée des principes du Concile aurait été possible, davantage respectueuse du développement organique de la liturgie.

    À lire aussi « Sur la liturgie, François n’a pas les mêmes réflexes que certains de ses prédécesseurs »

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  • Archie Battersbee a reçu son arrêt de mort du juge; sa mère a juré : "Je n'abandonnerai pas"

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    De Patricia Gooding-Williams sur le Daily Compass :

    Archie Battersbee a reçu son arrêt de mort du juge, sa mère a juré : "Je n'abandonnerai pas"

    17-07-2022

    La décision de la Haute Cour de Londres, le 15 juillet, donne une nouvelle fois raison aux médecins du Royal London Hospital qui veulent retirer le maintien en vie de l'enfant de 12 ans, dans le coma après un accident domestique. La famille est prête à entamer un nouvel appel, mais entre-temps, un juge a tenté d'élargir le critère de la mort cérébrale et un autre de limiter les critères de "l'intérêt supérieur".

    La poursuite du traitement est "inutile, elle ne sert qu'à prolonger sa mort [Archie Battersbee], tout en étant incapable de prolonger sa vie". C'est par cette déclaration que le juge Hayden s'est prononcé en faveur du Barts Health NHS Trust devant la Haute Cour de Londres, le 15 juillet. C'est la deuxième fois que les médecins qui s'occupent d'Archie Battersbee, 12 ans, au Royal London Hospital, demandent et obtiennent l'autorisation légale d'arrêter son traitement de maintien en vie au nom de "l'intérêt supérieur". Mais il est de notoriété publique depuis quelque temps déjà que ce jugement "prévisible" ne résoudra pas l'altercation juridique entre les deux parties.

    La famille d'Archie avait déjà déclaré quelques jours avant la fin de l'audience qu'en cas de jugement négatif, elle avait l'intention de contester la décision du juge Hayden devant la Cour d'appel. S'exprimant à l'extérieur du tribunal après l'audience, Hollie Dance, la mère d'Archie, a déclaré : "Tant qu'Archie se bat pour sa vie, je ne peux pas le trahir. Tant qu'Archie n'abandonnera pas, je n'abandonnerai pas". "Nous sommes en désaccord avec l'idée de dignité dans la mort. Nous l'imposer et précipiter sa mort dans ce but est profondément cruel." L'affaire présente un scénario similaire à des cas notoires comme Alfie Evans et Charlie Gard, propres au Royaume-Uni, dans lesquels les médecins demandent l'autorisation légale, au nom de "l'intérêt supérieur", de supprimer le traitement de survie d'un enfant malgré les objections des parents.

    Voici un résumé de l'histoire jusqu'à présent. Archie Battersbee a subi une grave lésion cérébrale à son domicile le 7 avril, qui l'a plongé dans le coma. Depuis lors, sa famille et les médecins se sont affrontés au tribunal au sujet de son traitement.
    Dès le troisième jour, les médecins du Royal London Hospital ont affirmé qu'Archie était "très probablement" en état de mort cérébrale en raison de ses blessures. L'affaire a été portée devant les tribunaux lorsque la famille a refusé aux médecins l'autorisation de procéder à des tests sur le tronc cérébral, potentiellement mortels, pour prouver qu'il était mort.

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  • Les mines de cobalt entretenues par la Chine au Congo exploitent 40 000 enfants travailleurs

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    De Zelda Caldwell sur Catholic News Agency :

    Témoignage : Les mines de cobalt soutenues par la Chine au Congo exploitent 40 000 enfants travailleurs

    Travail des enfants au Congo

    Congo child labor

    Hervé Diakiese Kyungu, avocat congolais spécialisé dans les droits civils, témoigne le 14 juillet 2022, lors d'une audition du Congrès à Washington, D.C., sur l'utilisation du travail des enfants dans les mines de cobalt soutenues par la Chine en République démocratique du Congo. | Capture d'écran de la vidéo YouTube

    16 juillet 2022

    La Chine exploite des enfants en République démocratique du Congo, les forçant à travailler dans des conditions dangereuses pour extraire le cobalt qui alimente les appareils électroniques et les voitures électriques, ont témoigné cette semaine des témoins lors d'une audience du Congrès sur les violations des droits de l'homme.

    "Sur le dos des travailleurs victimes de la traite et des enfants travailleurs, la Chine exploite les vastes ressources en cobalt de la RDC pour alimenter son économie et son agenda mondial", a déclaré le représentant Christopher Smith, R-New Jersey, qui a présidé l'audition de la Commission des droits de l'homme Tom Lantos le 14 juillet.

    L'audience était intitulée "Travail des enfants et violations des droits de l'homme dans l'industrie minière de la République démocratique du Congo".

    "La quête du Parti communiste chinois de cobalt pour les batteries et de lithium pour les panneaux solaires afin d'alimenter la soi-disant économie verte motive la rapacité humaine alors qu'environ 40 000 enfants au Congo travaillent dans des mines artisanales non réglementées dans des conditions dangereuses", a déclaré M. Smith. 

    La République démocratique du Congo (RDC) produit plus de 70 % du cobalt mondial, dont 15 à 30 % dans des mines artisanales. Depuis des années, ces exploitations à petite échelle sont connues pour leurs violations des droits de l'homme. Le Council on Foreign Relations attribue les conditions de travail inhumaines, en partie, à l'instabilité de la RDC, "un pays affaibli par de violents conflits ethniques, Ebola et des niveaux élevés de corruption".

    Hervé Diakiese Kyungu, avocat congolais spécialisé dans les droits civils, a déclaré lors de l'audition que les enfants sont victimes de trafic et d'exploitation en raison de leur petite taille.

    Les mines artisanales "ne sont souvent rien de plus que des puits étroits creusés dans le sol, c'est pourquoi les enfants sont recrutés - et dans de nombreux cas forcés - à y descendre, en utilisant uniquement leurs mains ou des outils rudimentaires sans aucun équipement de protection, pour extraire du cobalt et d'autres minéraux", a-t-il déclaré.

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  • La promotion de contenus LGBT auprès des mineurs : une valeur européenne ?

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    « Valeurs européennes » : la promotion de contenus LGBT auprès des mineurs ?

    La Commission européenne a saisi la justice de l’UE contre une loi hongroise interdisant notamment la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs, considérant qu’elle porte atteinte « droits fondamentaux des personnes » et aux « valeurs de l’UE ».

    La Commission européenne a annoncé le 15 juillet avoir saisi la justice de l’UE contre la Hongrie à propos d’une loi interdisant, entre autres, la diffusion de contenus sur l’homosexualité auprès des mineurs. En effet, la Commission considère, dans un communiqué, « que la loi viole les règles du marché intérieur, les droits fondamentaux des personnes [en particulier les personnes LGBT+] ainsi que […] les valeurs de l’UE ».

    Il s’agit d’une nouvelle étape dans la procédure d’infraction lancée contre la Hongrie, qui peut conduire à une condamnation de la Cour de justice de l’UE, voire à des sanctions financières. Le Premier ministre nationaliste et conservateur Viktor Orban (ci-contre), dont le pays est dans le collimateur de Bruxelles pour diverses mesures considérées comme des atteintes à l’État de droit, assure que la loi n’est pas homophobe et vise à « protéger les droits des enfants ».

    Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, avait déjà déclaré en juin : « La loi ne porte pas sur les homosexuels. Elle concerne la façon dont les parents veulent faire l’éducation sexuelle de leurs enfants. Sous le régime communiste, l’homosexualité était punie et je me suis battu pour leur liberté et leurs droits. Je défends les droits des homosexuels », a affirmé le chef du gouvernement hongrois, critiqué par une majorité de ses homologues européens pour cette nouvelle législation. La loi hongroise prévoit désormais que « la pornographie et les contenus qui représentent la sexualité ou promeuvent la déviation de l’identité de genre, le changement de sexe et l’homosexualité ne doivent pas être accessibles aux moins de 18 ans ». Elle a été qualifiée le 23 juin de « honte » par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

    Cette loi a été promulguée votée en juin 2021. La loi développe aussi l’arsenal pénal à l’encontre de la pédophilie et la pédopornographie, interdisant par exemple à toute personne condamnée pour pédophilie d’occuper un emploi en contact avec des enfants. La création d’une base de données, accessible au public, des personnes condamnées est aussi prévue. Outre les programmes scolaires, le texte s’appliquera également aux publicités et les programmes télévisés peuvent aussi tomber sous le coup de la loi.

    « Si l’Union européenne [UE] veut s’immiscer dans les domaines couverts par les constitutions nationales, cela pourrait faire voler en éclat l’ensemble » du bloc, a déclaré dans la capitale Gergely Gulyas, le chef de cabinet du Premier ministre Viktor Orban. « L’UE n’a clairement pas son mot à dire », selon Gergely Gulyas, qui s’exprimait en conférence de presse. Il a accusé la Commission d’avoir un « raisonnement plus politique que juridique » et de mener des « attaques ». 

    Une autre décision dans le viseur de la Commission

    La Commission saisit également la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) contre la décision du régulateur national hongrois de priver d’antenne la radio indépendante Klubradio, vue comme un nouveau coup porté au pluralisme des médias. L’exécutif avait déclenché une procédure d’infraction à ce sujet en juin 2021. « Dans l’UE, le plus grand espace démocratique au monde, aucune radio libre ne doit être privée d’antenne pour des raisons non objectives, sur la base d’une procédure administrative discriminatoire », a réagi le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton. La Hongrie a été en outre une nouvelle fois épinglée dans le dernier rapport de la Commission sur l’État de droit dans l’UE, présenté le 13 juillet. Bruxelles a activé en avril une procédure qui peut mener à la suspension du versement de fonds européens à ce pays, en raison d’inquiétudes sur les conditions de passation des marchés publics, un manque de contrôle et de transparence de l’utilisation des fonds, les insuffisances dans la lutte contre la fraude et la corruption. Les inquiétudes de la Commission sur l’État de droit sont aussi au cœur du blocage du plan de relance hongrois, d’un montant de 7,2 milliards d’euros de subventions européennes. Tribunal constitutionnel polonais rejette l’imposition des décisions européennes

    Le 14 juillet, le Tribunal constitutionnel polonais (TK) a lui aussi défié l’UE, en affirmant que les décisions prises par la Cour de Justice contre Varsovie étaient inconstitutionnelles. L’UE s’est dite le lendemain « profondément préoccupée » et a rappelé la primauté du droit européen. « Toutes les décisions de la Cour de justice sont contraignantes », a fait savoir l’UE dans un communiqué. Par ailleurs, Gergely Gulyas a accusé Bruxelles de retarder l’approbation du plan de relance de la Hongrie en raison de son opposition à sa nouvelle législation. Il a déclaré que son pays prévoyait de mettre son veto au plan climat, présenté par la Commission le 14 juillet pour réduire les émissions carbone, « inacceptable sous cette forme ».

  • L’étonnant rayonnement de la communauté Saint-Martin

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    Appelée aux quatre coins de la France, la communauté Saint-Martin multiplie ses implantations. Le dynamisme missionnaire des jeunes prêtres et leur vie de communauté semble séduire les diocèses. Enquête publiée sur le site web « Aleteia » sous la signature de Claire Guigou, le 14 juillet 2022 :

    « Appelée aux quatre coins de la France, la communauté Saint-Martin multiplie ses implantations. Le dynamisme missionnaire des jeunes prêtres et leur vie de communauté semble séduire les diocèses.

    La vie en fraternité est-elle l’avenir de la prêtrise ? À en croire le développement de la communauté Saint-Martin en France, elle pourrait y contribuer. En septembre 2022, l’association de prêtres fondée par Mgr Guérin investira encore deux nouveaux lieux.

    Le premier n’est autre que l’église paroissiale du Mont-Saint-Michel, soit le sanctuaire du célèbre îlot. Dans cet environnement hors du commun, les prêtres auront notamment la mission de faire découvrir aux pèlerins la figure de l’archange Saint Michel et la thématique du combat spirituel qui lui est associée.

    La deuxième implantation prévue est d’un tout autre style : il s’agit d’animer la vie paroissiale du secteur de Garges-lès-Goness, dans le diocèse de Pontoise. Cet environnement n’est pas étranger à la communauté, déjà bien établie dans l’une des communes voisines, à Sarcelles. « J’ai fait appel aux prêtres de Saint-Martin car je savais qu’ils avaient un dynamisme missionnaire important », confie l’évêque du lieu, Mgr Lalanne. Leur arrivée dans ce territoire multiculturel et multiconfessionnel il y a quelques années était un « véritable défi pour eux comme pour nous mais l’atterrissage s’est fait d’une merveilleuse manière et la greffe a bien pris », se réjouit le prélat. Cette première mission concluante lui a donné envie de renouveler l’expérience. « La vie de communauté et de prière que les prêtres vivent avec la population locale est un témoignage for », soutient-il. Sans compter que leur jeunesse est un atout de taille pour évangéliser la population de ce département, l’un des plus jeunes de France.

    La demande émane toujours de l’évêque.

    L’implantation de Saint-Martin dans des villes à la population aussi diversifiée est pourtant relativement nouvelle. Souvent envoyée dans des milieux ruraux à ses débuts, la communauté affiche désormais une répartition assez homogène de ses 41 fraternités : les deux tiers se trouvent dans les milieux urbains et  « rurbains ». Dans le Val d’Oise, le ministère des prêtres a une coloration particulière liée à la forte présence de nombreuses religions. « À Sarcelles, tout le monde parle de Dieu car il y a environ un tiers de juifs, un tiers de musulmans et un tiers de chrétiens dont des chrétiens d’Orient », explique Don Jacques Vautherin, assistant général. « Cette dimension interreligieuse nous intéresse car c’est un ministère que nous avons encore peu développé ».

    La croissance exponentielle des installations de la communauté et son ouverture vers de nouveaux ministères s’explique notamment par le dynamisme de ses vocations, bien au-dessus de la moyenne des diocèses : cette année, elle compte 14 ordinands et 9 futurs diacres. L’année dernière, ce sont pas moins de 26 jeunes hommes qui avaient été ordonnés ! Ce vivier de futurs prêtres permet d’envisager, selon les années, l’implantation de trois à cinq nouvelles fraternités par an. L’année dernière, la communauté a ainsi été appelée à Douai, Mulhouse, Montbrison, Pierrelatte et Gap.

    De nombreuses sollicitations 

    L’installation de ces fraternités composées la plupart du temps de quatre prêtres et d’un séminariste est toutefois mûrement réfléchie, prévient Don Jacques Vautherin.  « La demande émane toujours de l’évêque », précise-t-il. Après avoir étudié son projet, les responsables de la communauté se rendent sur place pour rencontrer le conseil presbytéral. Commence alors une longue série d’échanges entre le diocèse et la communauté pour discerner si cette collaboration est envisageable. Environ quatre ans s’écoulent généralement entre le moment où l’évêque formule le souhait d’une implantation et la concrétisation du projet. « À l’heure actuelle, nous avons plus d’appels que ce que l’on peut fournir », constate Don Jacques Vautherin. « Quand un évêque vient nous voir, on lui dit d’emblée que son projet n’aboutira pas avant 2025-2026 ! ».

    En plus d’essaimer en France, la communauté Saint-Martin commence également à développer une présence à l’international puisqu’il existe une fraternité à Cuba et une autre en Allemagne. Si cette dynamique fait partie des objectifs de la communauté, les responsables se montrent prudents. Créer une fraternité à l’international nécessite que plusieurs prêtres maîtrisent la langue de ce pays. Or, il n’est pas aisé de trouver quatre candidats ayant les qualités requises. Que ce soit en France ou à l’étranger, nul doute que le développement de la communauté n’est pas près de s’essouffler puisque plus d’une centaine de séminaristes sont formés actuellement à Evron, rattaché à la communauté.

    Ref. L’étonnant rayonnement de la communauté Saint-Martin

    A la grâce de Dieu : pour y croire on serait plus à l’aise de vivre sous le pontificat d’un pape moins agité, soucieux de restaurer la véritable paix liturgique : celle de l’unité dans la diversité. JPSC

  • "Changement de genre" : 140 médecins et intellectuels (dont 14 Belges) appellent à informer les jeunes objectivement

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Genre : 140 médecins et intellectuels appellent à informer les jeunes objectivement

    7 juillet 2022

    « Nous, scientifiques, médecins et universitaires des sciences humaines et sociales, appelons les médias du service public et les médias privés de France, de Belgique, d’Allemagne, du Royaume-Uni, de Suisse et d’autres pays d’Europe à présenter fidèlement les études sérieuses et les faits scientifiquement établis concernant le “changement de genre” des enfants dans les émissions destinées à un large public. » Initié par l’Observatoire de la Petite Sirène, 140 scientifiques et intellectuels signent un « manifeste européen pour une approche objective du “changement de genre” des mineurs dans les médias ». Ces premiers signataires sont français, belges, allemands britanniques, suisses, suédois, norvégiens ou encore finlandais[1].

    Des faits scientifiques face à l’idéologie

    « En tant que scientifiques, professionnels de l’enfance et universitaires, nous nous opposons fermement à l’assertion selon laquelle les femmes et les hommes ne seraient que des constructions sociales ou des identités ressenties, écrivent-ils. On ne choisit pas son sexe et il n’y en a que deux. On naît fille ou garçon. Le sexe est constaté à la naissance et inscrit à l’état civil. » « On peut changer l’apparence de son corps mais jamais son inscription chromosomiale », rappellent-ils (cf. « En tant que scientifiques, nous nous opposons fermement à l’idée que les femmes et les hommes ne sont que des constructions sociales ou des identités ressenties »).

    Ces personnalités déplorent que les médias reprennent « de manière univoque » « les revendications infondées des militants transaffirmatifs, souvent sans objectivité », mettant « sur le même plan des vérités scientifiques et des opinions ».Sans laisser de place à la critique ou la moindre réserve.

    L’impact sur les jeunes

    En présentant le changement de « genre » comme une « solution miracle » au mal-être adolescent, ces « émissions répétitives ont un effet d’endoctrinement sur les jeunes que les réseaux sociaux accentuent » (cf. Changement de sexe chez les enfants : « C’est comme si mon fils était sous emprise »). Ce qui conduit à multiplier les « autodiagnostics » chez les jeunes. Les demandes de prise en charge ont ainsi été multipliées par 25 « en moins de dix ans ».

    D’ailleurs, l’augmentation des « jeunes détransitionneurs » illustre « la légèreté avec laquelle ils ont été traités par des médecins, des psychiatres et d’autres professions de santé » (cf. Changement de sexe chez les enfants : « un des plus grands scandales sanitaire et éthique »).

    Et « en parallèle, se développe, dès le primaire dans les écoles, une “éducation à la sexualité” qui ne tient aucunement compte de l’immaturité psychique des enfants en les exposant à des contenus intrusifs et contraignants », dénoncent les signataires du manifeste. Ainsi, au-delà d’une prise de conscience par les médias, ils demandent aussi aux « institutions publiques » de « veiller à l’exigence d’impartialité dans la présentation et la transmission des connaissances sur un sujet aussi important. » (cf. La fragile protection des enfants face aux lobbies trans-affirmatifs)

    [1] France :

    Nicole Athéa, gynécologue-endocrinologue, membre du directoire de l’Observatoire La Petite Sirène. Elle a été réfèrent médical au CRIPS, le Centre régional d’information et de prévention du sida.

    Elisabeth Badinter, philosophe, féministe.

    Martine Benoit, germaniste, Professeure des Universités, membre du laboratoire « Analyses littéraires et histoire de la langue » de l’Université de Lille

    Marie Myriam Blondel, Chef d’établissement- adjoint

    Marie-Jo Bonnet, historienne, écrivaine, féministe

    Rémi Brague, Professeur émérite de philosophie à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne et à l’université Louis et Maximilien de Munich, membre de l’Institut de France.

    Jean-François Braunstein, Professeur émérite de philosophie contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

    Anna Cognet, psychologue clinicienne, Attachée Temporaire d’Enseignement et de Recherche à l’Université de Picardie Jules Verne, co-directrice de l’Observatoire La Petite Sirène

    Dominique Crestinu, gynécologue-endocrinologue.

    Daniel Dayan, sociologue de la culture et des médias. Directeur de recherches, Centre National de la Recherche Scientifique.

    Chantal Delsolphilosophe, membre de l’Académie des sciences morales et politiques

    Gilles DenisMaître de conférences-HDR, histoire et épistémologie des sciences du vivant, Université de Lille

    Bernard Devauchelle, Professeur émérite de médecine de l’Université Picardie Jules Verne, Membre de l’Académie de Chirurgie, Membre Correspondant de l’Académie de Médecine.

    Catherine Dolto, médecin, haptothérapeute, essayiste

    Xavier Emmanuelli, médecin et homme politique français, fondateur du SAMU social de la ville de Paris.

    Caroline Eliacheff, pédopsychiatre, psychanalyste, co-directrice de l’Observatoire La Petite Sirène

    François Farges, gynécologue-obstétricien, échographiste, Hôpital des Diaconesses, Paris

    René Frydman, ancien Professeur de médecine spécialisé en gynécologie-obstétrique, spécialiste de la reproduction.

    Francis Galibert, Professeur de médecine, UMR 6290 CNRS/Faculté de Médecine, Université de Rennes 1, membre de l’Académie Nationale de Médecine

    Bernard Golse, pédopsychiatre-psychanalyste, Professeur émérite de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent à l’Université Paris-Cité.

    Claude Habib, Professeure émérite de littérature à la Sorbonne Nouvelle.

    Ghada Hatem-Gantzer, ancienne cheffe de service de la maternité de Saint-Denis, a créé en 2016 la Maison des Femmes à Saint-Denis. Médecin engagée contre les violences faites aux femmes, l’excision en particulier.

    Yana Grinshpun, linguiste, Maître de Conférences à la Sorbonne Nouvelle
    Olivier Halimi, psychologue clinicien, psychanalyste, membre de la Société Psychanalytique de Paris

    Claudine Junien, Professeure émérite de génétique médicale de la Faculté Paris-Ouest, ancienne directrice de l’unité Inserm U383, membre correspondant de l’Académie Nationale de Médecine.

    Jean-Marie Lacroix, Professeur des Universités, Resp. groupe Génétique des Enveloppes Bactériennes, UGSF UMR CNRS8576, Faculté des Sciences et Technologies-Université de Lille

    Jean-Daniel Lalau, Professeur de nutrition, chef du service d’endocrinologie-diabétologie-nutrition au CHU d’Amiens

    Manuel Maidenberg, pédiatre.

    Céline Masson, psychanalyste, Professeure des Universités, membre du Centre d’Histoire des Sociétés, des Sciences et des Conflits à l’Université de Picardie Jules Verne. Co-directrice de l’Observatoire La Petite Sirène

    Jean-François Mattei, médecin, ancien Professeur de pédiatrie et génétique médicale. Président honoraire de l’Académie de médecine (2020), membre de l’Institut (Académie des Sciences morales et politiques). Ancien ministre de la Santé, de la Famille et des Personnes handicapées.

    Isabelle de Mecquenem, philosophe, Professeur agrégé à l’Université de Reims Champagne Ardenne (URCA)

    Olga Megalakaki, Professeur en psychologie cognitive, Université de Picardie Jules Verne

    Vannina Micheli-Rechtman, psychiatre, psychanalyste, philosophe, Présidente d’Espace Analytique

    Jacques-Alain Miller, psychanalyste, membre de l’Ecole de la cause freudienne, ancien président de l’Association Mondiale de Psychanalyse, ancien directeur du département de psychanalyse de l’université Paris 8.

    Arnold Munnich, Professeur de génétique à l’Université Paris V, chef de service à l’hôpital Necker – Enfants Malades où il dirige l’Unité de génétique INSERM U 781.

    Israël Nisand, Professeur de gynécologie obstétrique, il a été président du Collège national des gynécologues-obstétriciens français

    Jean-Robert Pitte, géographe, Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques

    Véronique Quaglino, Professeur de neuropsychologie, Université de Picardie Jules Verne

    Sylvie Quesemand Zucca, psychiatre, membre du directoire de l’Observatoire La Petite Sirène

    Gérard Rabinovitch, philosophe, sociologue, essayiste.

    François Rastier, linguiste, Directeur de recherche au CNRS.

    Caroline Rey-Salmon, pédiatre des Hôpitaux, médecin légiste, elle est coordonnatrice des urgences médico-judiciaires de l’Hôtel-Dieu à Paris (AP-HP).

    Hélène Romano, docteur en psychopathologie-habilitée à diriger les recherches, docteur en droit privé et sciences criminelles.
    Thierry Roth, Président de l’Association Lacanienne Internationale (ALI)

    Didier Sicard, Professeur de médecine, ancien président du Comité consultatif national d’éthique de 1999 à 2008.

    Claire Squires, Psychiatre, psychanalyste, Maître de conférences émérite à l’Université Paris-Cite et directrice de recherches

    Julien Taïeb, Professeur de médecine à l’Hôpital Européen Georges Pompidou.

    Pierre André Taguieff, philosophe et historien des idées, Directeur de recherche au CNRS

    Sonia Timsit Taïeb, psychiatre, psychanalyste, membre associé de la Société de Psychanalyse Freudienne.

    Jean-Pierre Winter, psychanalyste, essayiste. Président du mouvement du Coût freudien.

    Éric Zuliani, psychanalyste, Président de l’École de la Cause freudienne

     

    Belgique :

    Marc Crommelinck, Professeur émérite à la Faculté de médecine de l’Université de Louvain.

    Sophie Dechêne, pédopsychiatre, TCC, co-directrice de la branche belge de l’Observatoire La Petite Sirène

    Xavier de Muylder, médecin gynécologue, Docteur en Sciences de la famille et de la sexualité, Enseignant à Université Catholique de Louvain

    Diane Drory, psychologue, psychanalyste

    Jean Florence, psychanalyste et professeur émérite aux Facultés St Louis, Bruxelles

    Nadia Geerts, Maître-assistante en philosophie et en morale à la Haute Ecole Bruxelles-Brabant, militante laïque

    Jean Giot, Professeur ordinaire émérite, département Langues et littératures françaises et romanes, université de Namur, Belgique.

    Jean-Yves Hayez, pédopsychiatre, professeur émérite à la Faculté de médecine de l’Université catholique de Louvain

    Beryl Koener, pédopsychiatre, docteur en sciences médicales (Institut des Neurosciences, UCL)

    Joël Kotek, Professeur en Sciences Politiques à l’Université Libre de Bruxelles

    Jean-Pierre Lebrun, pédopsychiatre, psychanalyste, co-directeur de la branche belge de l’Observatoire La Petite Sirène

    Patrick De Neuter, Professeur émérite en psychopathologie du couple, de la famille et de la sexualité de l’Université de Louvain

    Jean-Louis Renchon, Professeur émérite en droit de la personne et de la famille à l’Université catholique de Louvain et à l’Université Saint-Louis – Bruxelles

    Jean-Paul Roussaux, Professeur émérite à la Faculté de médecine de l’Université de Louvain psychiatre, chef de service honoraire du service de psychiatrie de l’Université de Louvain.

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  • RDC : la vitalité des communautés chrétiennes à Bukavu

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    A Bukavu, dans la Région du Sud-Kivu, à l’est de la République Démocratique du Congo, cependant marquée par des conflits armés depuis plus de 25 ans, les communautés chrétiennes  (soixante pourcents de catholiques), sont très vivantes. Malgré la guerre, la pauvreté et les violences au quotidien, l’Eglise se mobilise et soutient la population: elle est un point d’ancrage pour tous et un lieu d’Espérance comme le montre ci-dessous un reportage KTO réalisé en partenariat avec l’Aide à l’Église en Détresse, auquel nous avons joint un coup d’œil sur l’école de musique des petits chanteurs de la Résurrection de l’archidiocèse de Bukavu  qui accueille les enfants et les jeunes pour une mission d’éducation à la vie de groupe, à l’autonomie, à la responsabilité, à la maitrise et l’affirmation de soi. JPSC

    Ref. RDC : la vitalité des communautés chrétiennes à Bukavu

  • Synode romain : quo vadis ?

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    Éditorial de Mgr Marc Aillet paru dans la revue diocésaine "Notre Église" n° 138 (juillet-août 2022) du diocèse de Bayonne :

    Aillet images (6).jpg« La démarche synodale en diocèse s’est achevée et la Conférence des évêques de France a rassemblé les synthèses diocésaines dans une Collecte nationale, envoyée telle quelle à Rome. Il s’agissait de rendre compte de cette vaste consultation du Peuple de Dieu voulue pas le Saint-Père pour préparer le document de travail du Synode des Evêques qui se réunira autour du Pape en octobre 2023 sur le thème : « Pour une Eglise synodale : communion, participation et mission ». Cette consultation, prévenait le Pape François, n’est pas un sondage d’opinions ni un Parlement. Comme l’écrivait saint Antoine de Padoue : « Heureux celui qui parle selon le don de l’Esprit et non selon son propre sentiment ».

    Suivant l’articulation constitutive de la synodalité entre le Peuple de Dieu, la collégialité et la Primauté, c’est aux évêques et au Successeur de Pierre qu’il revient maintenant de discerner dans cette Collecte ce qui ressort du sensus fidei, c’est-à-dire du sens surnaturel de la foi du peuple de Dieu tout entierou de l’opinion des hommes, pour saisir ce que l’Esprit dit à l’Eglise d’aujourd’hui.

    Lors de leur Assemblée plénière extraordinaire, qui s’est tenue à Lyon les 14 et 15 juin, les évêques de France se sont livrés à un premier acte de discernement, avec l’aide d’invités, prêtres, consacrés, laïcs, engagés dans leurs diocèses respectifs pour accompagner cette démarche synodale.

    Le document destiné à accompagner l’envoi de la Collecte à Rome, amendé et voté par les évêques, relève premièrement que cette synthèse ne saurait constituer un reflet exact du Peuple de Dieu, tant les jeunes générations et d’autres catégories de fidèles ne se sont pas sentis concernés par cette démarche. Tous s’accordent pour reconnaître que ce sont plutôt les fidèles engagés dans nos communautés depuis des décennies, pour beaucoup marqués par les années postconciliaires, qui se sont le plus largement exprimés.

    A côté de belles perspectives qui s’ouvrent, en particulier autour de la Parole de Dieu et de la fraternité, avec le souhait que les différences de générations et de sensibilités se rencontrent et apprennent à se connaître sans a priori et jugements réducteurs, les évêques ont listé des points d’attention et des manques : la place centrale de l’Eucharistie comme sacrifice du Christ, l’importance de la famille, les défis anthropologiques qui traversent la société et qui pèsent comme une menace sur l’avenir de l’humanité, la vie et le ministère des prêtres. On note aussi que l’on s’est beaucoup focalisé sur des questions de fonctionnement, quand le souci de la mission semble quelque peu oublié : or « l’Eglise existe pour évangéliser » (saint Paul VI).

    Un certain nombre de contributions retenues dans la Collecte nationale manifestent une sorte de malentendu sur le Mystère de l’Eglise, qui ne sera jamais comparable à une société démocratique, et sur l’identité du prêtre configuré au Christ Tête et Pasteur de l’Eglise. Nombre de prêtres, en lisant la Collecte, ont ressenti un certain malaise, jusqu’à se demander s’ils ont encore une place dans l’Eglise ainsi rêvée. Or ce n’est pas en abordant la distinction entre le sacerdoce ministériel des prêtres et le sacerdoce commun des fidèles sous l’angle de la concurrence des pouvoirs, en quête d’un équilibre toujours fragile, que l’on éradiquera le « cléricalisme ». Il faut revenir à l’Ecclésiologie de Communion du Concile Vatican II qui montre combien les deux manières de participer à l’unique Sacerdoce du Christ, « bien qu’il y ait entre elles une différence essentielle et non seulement de degré, sont cependant ordonnées l’une à l’autre » (LG n. 10). Il ne s’agit pas tant de trouver un équilibre, qui se dit de deux forces physiques en tension, que de retrouver une harmonie centrée sur le Christ et qui souligne l’essentielle complémentarité et coresponsabilité entre les prêtres et les laïcs au service de la mission d’annoncer l’Evangile.

    Dans l’histoire de l’Eglise, le renouveau vient presque toujours des jeunes, lesquels sont demeurés souvent absents de nos démarches synodales. Il convient de leur donner toute leur place : ils constituent des forces vives dans l’Eglise, moins nombreuses qu’auparavant mais très créatives. Ils n’ont généralement pas de comptes à régler avec l’Institution, ils désirent mettre le Christ au cœur de leur vie, ils aiment l’Eglise et s’engagent volontiers au service de la mission : il est toujours possible, faute d’y reconnaître une postérité, de les adopter pour aller de l’Avant, sans s’enliser dans des « discussions stériles » (cf. prière du Pape François pour le Synode) ! »

    Ref. À propos du Synode

    JPSC

  • Ce qu'on perd à ne plus enseigner le grec et le latin

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    D'Eugénie Boilait sur le site du Figaro (via "Pour une école libre au Québec") :

    « Ne plus enseigner le latin et le grec, c’est nous couper de nos racines culturelles »

    Le Figaro. — Seuls 535 candidats (sur plus de 380 000) ont présenté la spécialité « littérature, langues et cultures de l’antiquité - Latin » au bac 2022, et 237 en « littérature, langues et cultures de l’antiquité - Grec ancien ». Et seuls 3 % des lycéens ont suivi l’option latin en 2021-2022. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

    Andrea MARCOLONGO. — Je suis bouleversée par ces chiffres et réellement préoccupée. On parle désormais d’une toute petite minorité qui étudie le grec et le latin en France. Je le dis d’abord en tant qu’helléniste, mais aussi en tant qu’italienne, pays où les chiffres sont tout de même différents. Pour moi, c’est très grave. Si on laisse les choses se dérouler ainsi, dans quelques années, il n’y aura plus d’élèves ou d’étudiants français qui suivront des cours de langues anciennes.

    —  Quelles en sont les raisons ?

    — Cette situation nous la devons d’abord à un conformisme de la classe politique et intellectuelle. On ne peut pas reprocher aux élèves et étudiants français de ne pas faire du latin et du grec car ces langues, et les références à ces langues, ont entièrement disparu du débat public. Lors de la dernière campagne électorale, je ne me rappelle pas en avoir entendu parler. Par ailleurs, depuis une dizaine d’années, on a commencé à juger la culture avec un paramètre d’utilité. On a pensé que ces langues n’étaient plus utiles et que le but de l’école était de former des travailleurs. Dans cette perspective, l’enseignement du grec et du latin était inefficient. Il n’y a même pas de débat intellectuel à ce sujet. Le conformisme à l’état pur, c’est de dire que l’on passe à autre chose et que ce n’est pas important.

    — La paresse intellectuelle est-elle l’une des raisons de ce déclin ?

    — Oui, c’est une paresse intellectuelle généralisée. Cela ne concerne pas que les élèves.

    — Il est très rare de voir quelqu’un, issu de la classe politique ou intellectuelle, parler de L’Odyssée, de L’Iliade, d’Homère, des classiques ou des humanités. Les jeunes élèves de 14 ans ne se mettront pas au latin ou au grec seuls. Il faut assumer une responsabilité et pour moi elle est très claire : c’est d’abord celle de la classe politique et intellectuelle.

    — Cette baisse de l’enseignement des langues anciennes en France fait écho à la décision de l’université de Princeton en avril 2021 de supprimer de son cursus de lettres classiques l’obligation d’un enseignement du latin et du grec. Les langues anciennes sont-elles rejetées par l’occident ?

    — Il faut même parler ici de renoncement intellectuel. Ce n’est plus une remise en cause ou un rejet, c’est un effacement. Pourtant, les classiques servent à réfléchir. Italo Calvino disait que l’enseignement classique est fait pour se définir en rapport, être pour ou contre. Il faut toujours remettre en cause, la discussion avec l’enseignement classique est essentielle, mais pour cela il faut qu’il existe… Sinon, le risque est celui d’un véritable monologue intellectuel. «Je ne suis pas d’accord avec cela, donc la seule solution est d’effacer et supprimer» : c’est très grave de fonctionner comme cela. On forme une génération habituée au monologue et non pas au dialogue. Pour apprendre le dialogue avec l’autre, il faut connaître, et les classiques servent à cela.

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