Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Jeunes - Page 34

  • Cœur du renouveau monastique en Europe : l'abbaye de Heiligenkreuz en Autriche

    IMPRIMER

    Besuchen Sie das Stift - Stift Heiligenkreuz

    Le plus ancien monastère cistercien du monde occupé de façon continue est resté à l'écart de la crise des vocations en Occident, s'appuyant sur une alliance entre ses traditions religieuses ancestrales et une ouverture au monde et aux défis d'aujourd'hui.

    Chaque année, lors de la solennité de l'Assomption, une douzaine de moines prononcent leurs vœux perpétuels ou simples à l'abbaye de Heiligenkreuz (« Sainte-Croix »). (

    La vitalité sans faille de l'Abbaye de Heiligenkreuz, le plus grand monastère cistercien d'Europe, fascine autant qu'elle suscite des interrogations. Dans un contexte occidental de déchristianisation avancée, comment cette communauté, forte d'une centaine de membres à un moment donné, parvient-elle à surmonter les défis de l'époque comme très peu d'autres dans le monde occidental pour s'imposer comme un véritable hub ? du renouveau monastique ? 

    C'est une question que se posent les observateurs catholiques , alors que les vocations déclinent massivement et que les monastères ferment les portes les uns après les autres à travers l'Europe. En fait, ce modèle cistercien, qui porte des fruits comparables dans certaines autres régions d'Europe, semble convaincre un nombre toujours croissant de jeunes, qui viennent chaque année grossir les rangs de la communauté Heiligenkreuz et de sa désormais célèbre faculté de études théologiques.  

    Chaque année, lors de la solennité de l'Assomption, une dizaine de moines prononcent leurs vœux perpétuels ou simples à l'abbaye, qui compte également 21 paroisses dirigées par des prêtres de la même communauté en Autriche et en Allemagne. 

    L'abbaye d'Heiligenkreuz ("Sainte-Croix"), fondée en 1133 par saint Léopold III , doit son nom à la présence d'une relique de la Vraie Croix, donnée par Léopold V, duc d'Autriche, en 1188. Sa situation géographique, en au cœur des bois viennois, à une demi-heure de Vienne, ainsi que la préservation exceptionnelle de son architecture médiévale, à laquelle se sont ajoutées ultérieurement des composantes romanes, gothiques et baroques, en font un lieu privilégié pour les visiteurs. 

    Mais c'est un héritage d'un autre genre — spirituel — qui s'empare de l'âme de tous les visiteurs venant à l'abbaye, le plus ancien monastère cistercien occupé en permanence au monde, d'une manière que son prieur qualifie de surnaturelle. 

    "Les gens disent qu'il y a quelque chose d'assez inhabituel dans cet endroit", a déclaré le père Johannes Paul Chavanne au Register. « Beaucoup de gens viennent ici et font l'expérience de la guérison, retrouvent le chemin de la foi et des sacrements ou découvrent leur vocation. C'est le fait de l'Esprit Saint, dont la présence est particulièrement enracinée dans un lieu de 900 ans de vie monastique ininterrompue.

    Le chant grégorien et la priorité de Dieu 

    Trois heures et demie par jour sont consacrées à la prière communautaire, en latin et en vernaculaire, commençant par la veillée à 5h15, et se terminant par les Complies à 19h50, que les moines concluent toujours par un Salve Regina chanté en sombre, autour de l'autel de la collégiale.

    "C'est ça la vie monastique : chercher Dieu à notre époque, au sein d'une communauté", a déclaré le Père Chavanne, ajoutant qu'en ce sens, la liturgie, comme l'un des plus grands moyens de chercher Dieu, a toujours été un élément central. élément de sa communauté. « Nous apprenons ce qu'est la vérité et l'amour dans la liturgie, qui célèbre les mystères de la foi ; et en direction de Dieu, pour refléter son amour et montrer la priorité de Dieu au reste du monde, la liturgie doit être belle. 

    Lire la suite

  • Ce qu'est devenue la référence au catholicisme dans l'enseignement libre

    IMPRIMER

    Dans un article de Monique Baus publié sur le site de La Libre ce 19 août, on apprend que le réseau libre a redéfini sa référence à la religion catholique. A la question : "Que signifie encore "enseignement catholique" dans un siècle sécularisé?", il est répondu que "La référence au christianisme est clairement assumée et inscrite dans l'évolution d'un monde en crise."

    Ainsi a-t-il fallu choisir entre quatre scénarios :

    D'abord, celui de la sécularisation. "Les écoles catholiques cesseraient alors de se référer exclusivement au christianisme et à l'Évangile et de se dire chrétiennes dans la définition de leur projet, explique Etienne Michel, le directeur général. Nous n'avons pas retenu cette idée. Dans l'acte d'éduquer se joue quelque chose de la transmission d'une culture, dont la religion est une composante."

    Ensuite le scénario de la reconfessionnalisation. Les écoles catholiques se recentreraient alors sur leur identité confessionnelle sans considération pour le pluralisme des publics qui s'y est développé. "Cette option n'est pas compatible avec un enseignement catholique de masse qui est doté d'un statut de service public fonctionnel. Dans la réalité, le risque serait grand que la sélection selon le caractère confessionnel se confonde avec une sélection selon l'origine sociale." Et d'ajouter qu'elle ne correspondrait pas non plus au mode d'organisation de l'enseignement à partir d'associations issues de la société civile devenue largement pluraliste.

    Un troisième scénario consistant à réduire la référence chrétienne à ce que tout le monde peut en accepter en termes de valeurs (respect du prochain, etc.) est écarté aussi "car il conduirait à la banalisation de la référence chrétienne".

    Reste la voie choisie de la recontextualisation ou de la réinterprétation d'une tradition éducative. "La référence à la tradition chrétienne est mobilisée pour contribuer à la formation de l'identité des élèves dans un contexte de pluralité des convictions, pose Étienne Michel. La référence au christianisme n'est pas banalisée, mais assumée explicitement comme une valeur éducative. On n'attend pas de nous que nous encouragions l'utilitarisme, l'individualisme."

    L'école catholique se réfère à ses sources, mais dans un dialogue avec la société contemporaine. Importante précision : "Il s'agit toutefois de s'interdire tout prosélytisme en encourageant la liberté de penser et la capacité à se forger ses propres opinions."

    Autant dire que, dans les écoles du Libre, la référence au catholicisme a déjà bel et bien disparu de la pratique quotidienne et n'est pas près d'y revenir. Ce langage alambiqué dissimule mal la réalité d'un enseignement pluraliste aligné sur les valeurs de la culture ambiante. Si le sel perd de sa saveur... YW

  • Quatre enfants de moins de cinq ans et un seul revenu : un choix pour la liberté

    IMPRIMER

    De didoc.be :

    Quatre enfants et un seul revenu : un choix pour la liberté ?

    Thomas et Linde Wouters-Declercq

    .

    Linde et Thomas, deux jeunes trentenaires du think tank Logia, ont choisi de vivre dans une petite maison au confort financier limité afin que Linde puisse se consacrer pleinement à leur famille. Car, selon eux, le bonheur ne dépend pas tant de ce que vous possédez, mais de la qualité de vos relations. Après trois ans, ils évaluent leur choix. Sur son blog Ons Thuis, Linde parle de sa vie de mère au foyer et de mère de jeunes enfants. (...)

    Notre famille est un peu atypique : quatre enfants de moins de cinq ans, et un seul revenu. Lorsque nous étions encore étudiants, nous aurions probablement pensé que cette situation devait être une bonne blague. Nous avons essayé d'obtenir les meilleurs diplômes possibles et avons étudié dans notre pays et à l'étranger en vue de valider au maximum nos talents dans le monde professionnel.

    Jusqu'à ce que les enfants arrivent.

    Nous nous sommes rendu compte que personne à l'université ne nous avait appris ce que signifiait être parent. Dès que nous sommes devenus pères et mères, nos enfants ont été la chose la plus importante de notre vie, la priorité numéro un, non résiliable comme n'importe quel emploi ; nous l'avons vite compris.

    Laisser le bébé entre les mains d'inconnus pendant une journée entière dans une crèche n’était pas évident, et Linde a été attirée par l'authenticité de certaines « mères vétéranes » qui s'étaient occupées elles-mêmes de leurs enfants. En anglais, on appelle cela « homemaking », un beau terme pour indiquer qu'une maison est un lieu qui n'est pas seulement là, mais qui doit être créé. Comment cela se fait-il ? Par la présence et l'attention complète d'une personne pour les choses de la maison et des enfants. La présence est si importante pour créer une atmosphère de confort à la maison, l'attention aux personnes réelles, la chaleur. Quelle est la meilleure chose que nous puissions donner à nos enfants, avons-nous pensé ? Notre temps. Beaucoup de temps, un temps désintéressé passé ensemble avec eux. Il ne s'agit pas de dire que l'un est « autorisé à travailler » et que l'autre « doit rester à la maison » ; pour les deux, la famille est l'objectif.

    Ainsi, Linde a mis sa carrière sur le côté, même un beau projet de doctorat à l'Université de Gand a dû céder la place pour se dédier totalement à la famille. Avec les mêmes motivations, nous avons choisi de donner cours nous-mêmes à nos enfants. Bien sûr, il existe des solutions intermédiaires : travailler à temps partiel, prendre un congé parental, etc. Mais le choix radical de rester à la maison semblait plus simple, plus facile et plus naturel.

    Il est clair que la mère au foyer n'est plus l'option par défaut. On nous adresse régulièrement des questions sur ce choix, ainsi que sur sa faisabilité financière. Est-ce vraiment possible ? Après trois ans, nous répondons à cette question par l'affirmative. Nous avons renoncé à un morceau de liberté pour recevoir à sa place un autre type de liberté.

    Lire la suite

  • Rejoindre la Coalition internationale des jeunes pour la Vie

    IMPRIMER

    D'Austin Ruse, président du Center for Family and Human Rights :

    Les jeunes sont notre avenir. Nous avons besoin de leur passion pour faire avancer la cause pro-vie.

    C'est pourquoi, il y a 12 ans, C-Fam a lancé la Coalition internationale de la jeunesse (IYc), pour aider à attirer les jeunes dans la lutte pro-vie au niveau international. Et plus de 70 000 d'entre eux ont rejoint notre coalition !

    Aujourd'hui, à l'occasion de la Journée internationale de la jeunesse, C-Fam a besoin de votre aide pour toucher encore plus de jeunes.

    Connaissez-vous des jeunes (18-30 ans) passionnés par leur foi et la protection de la vie et de la famille ?

    Alors, faites suivre ce courrier et demandez-leur de signer notre déclaration de la jeunesse.

    Signez la déclaration des jeunes de l'AIC

    En signant la Déclaration de la jeunesse, ils rejoindront les rangs de milliers d'autres personnes qui ont la même foi et les mêmes convictions profondes. Ils s'engageront pour avoir une chance de mener la bataille culturelle la plus importante du moment.

    Depuis douze ans, l'AIC a aidé une nouvelle génération de leaders pro-vie à s'engager aux Nations Unies et dans d'autres organisations internationales. Nous avons amené des jeunes aux réunions et événements de l'ONU. Ils ont fait de puissantes déclarations. Et ils ont témoigné au monde entier que la vérité est plus belle que les mensonges de la gauche sexuelle.

    En outre, le blog de l'AIC a fourni un forum aux jeunes pour discuter des affaires nationales et internationales. Nous avons eu de merveilleux contributeurs d'Amérique latine, d'Afrique, d'Asie du Sud-Est et d'Amérique du Nord.

    C-Fam a deux jeunes gens talentueux qui dirigent notre programme jeunesse. Daniela Garcia de Colombie et Craig-Austin Rose. N'hésitez pas à les contacter (iyc@c-fam.org).

  • Chine : les élèves surveillés par des stylos connectés

    IMPRIMER

    De Louis Madelaine sur le site du Figaro :

    En Chine, les élèves sont surveillés par des stylos connectés

    Les dessins sur un coin du cahier, c'est terminé. Des établissements du primaire et du secondaire en Chine distribuent à leurs élèves des stylos intelligents. À l'aide d'une mini-caméra, ils sont en mesure de filmer la prise de notes des enfants et de les envoyer en temps réel aux professeurs.

    Leur distribution sera gratuite et généralisée pour la prochaine rentrée scolaire, fin août. Avec cela, les enseignants s'assurent que leurs élèves en classe sont attentifs, travaillent et ne se laissent pas aller aux gribouillages ou autres rêveries. Hors classe, c'est aussi le moyen de télécharger les devoirs pour les corriger. Ils sont stockés dans un cloud, permettant de garder une trace des écrits.

     
    PUBLICITÉ

    Selon le journal du Sichuan (sud-ouest) Chengdu Shangabo, dès la fin de juillet, une enseignante de l'île de Haïnan au sud de la Chine, aurait distribué des stylos connectés aux élèves pour qu'ils réalisent leurs devoirs d'été. Lorsqu'un enfant écrit, une notification est envoyée au professeur pour l'informer qu'il est en train de travailler. Cela doit permettre de connaître le temps de travail et celui mis pour répondre à une question. Les enseignants pourront établir des statistiques pour savoir sur quels aspects ils doivent concentrer leurs explications.

    Selon l'avis du ministère de l'Éducation chinois, ce dispositif aide au «renforcement de la gestion des devoirs dans les écoles. Les enseignants doivent corriger entièrement tous les devoirs (...) et encourager l'utilisation scientifique d'outils informatiques pour l'analyse et le diagnostic des devoirs».

    Le journal a toutefois précisé que la pratique était déjà répandue dans certaines zones de Shanghaï et des provinces de Yunnan. Sur internet, une élève a confié dans un post «je suis surveillée (...) j'ai perdu la joie des vacances d'été». Largement relayé, ce post a provoqué quelques réactions. Certains chinois souhaitent acheter ces stylos à leur petit frère ou petite sœur, d'autres estiment que l'école créée une entrave à la liberté des élèves.

    D'autres médias se méfient de l'utilisation des objets intelligents comme outil de surveillance. Ils s'inquiètent également de la charge de travail des professeurs, qui devraient corriger tous les devoirs pendant les vacances. Cela affine une frontière déjà ténue dans le pays, entre travail et repos. Entre le temps passé à travailler en classe et chez soi, pendant et hors des périodes scolaires.

  • Le Vatican fait appel à des influenceurs pour inciter les jeunes catholiques désenchantés à répondre à l'enquête du Synode

    IMPRIMER

    De Zelda Caldwell sur Catholic News Agency :

    Le Vatican fait appel à des influenceurs pour inciter les jeunes catholiques désenchantés à répondre à l'enquête du Synode

    9 août 2022

    L'automne dernier, les catholiques du monde entier ont commencé à se réunir dans les sous-sols des églises et les gymnases des écoles pour, selon les mots du pape François, " regarder les autres dans les yeux et écouter ce qu'ils ont à dire. " Ces séances d'écoute constituaient la première phase du Synode sur la synodalité, qui durera deux ans et se terminera en 2023, lorsque les évêques se réuniront pour ruminer ce qu'ils ont appris.

    Maintenant que les paroisses ont enregistré les témoignages des fidèles et les ont compilés dans des rapports officiels, le Vatican envoie le message qu'il veut entendre ceux qu'il a peut-être manqués - les catholiques jeunes ou inactifs qui ne se sont pas présentés aux réunions paroissiales.

    Jimmy Akin, apologiste catholique et animateur de la populaire émission de radio Catholic Answers Live, est l'un des nombreux "influenceurs" catholiques laïcs auxquels le Dicastère pour les communications du Vatican a demandé d'entrer en contact avec ces catholiques non comptabilisés. 

    L'auditoire de M. Akin comprend de nombreux non-catholiques, agnostiques et athées qui tentent de le faire trébucher en contestant la foi. Il répond respectueusement, en utilisant des arguments logiques pour défendre les enseignements de l'Église, rappelant à ses auditeurs qu'en tant que converti, il a lui aussi été confronté à des obstacles similaires avant de décider de devenir catholique.

    Lundi, sur Twitter, M. Akin a invité ses plus de 21 800 adeptes à participer au synode en répondant à un sondage. 

    "Le Vatican réalise un sondage en ligne qui sera soumis au Synode des évêques. Il souhaite connaître l'opinion d'un large éventail de personnes, qu'elles soient ou non des catholiques actifs. Vous pouvez partager vos opinions ici. La date limite est le 15 août", a-t-il publié.

    L'enquête, qu'il met en lien sur son site Web, pose aux répondants des questions sur leur foi, la fréquence à laquelle ils vont à la messe et s'ils ont eu une rencontre personnelle avec Dieu. 

    D'autres questions, concernant l'attitude à l'égard de l'Église, ont suscité une réaction négative de la part de certains qui ont contesté la formulation des réponses à choix multiples.

    L'une des questions de l'enquête, par exemple, demande : "Lesquels de ces attributs définissent le mieux l'Église ?"

    Les personnes interrogées sont invitées à choisir trois adjectifs dans la liste suivante : "solidaire", "égoïste", "autoritaire", "participative", "innovante", "dépassée", "proche" et "distante".

    Une autre question, demandant pourquoi les gens quittent l'Église, n'a pas inclus suffisamment d'options, ont suggéré certains utilisateurs de Twitter :

    Un utilisateur de Twitter a écrit, en réponse au post d'Akin, "Je suis désolé Jimmy mais ce sondage est nul, il est très clair que celui qui l'a fait est déconnecté des vrais défis auxquels l'Église est confrontée de nos jours (manque de révérence, suppression de la tradition, relativisme, indifférentisme religieux, aller avec le Zeitgeist etc. etc.)".

    Si l'écrasante majorité des commentaires sur le billet d'Akin étaient négatifs, les efforts du Vatican ont été salués :

    M. Akin a déclaré à CNA qu'il n'était pas surpris de la réaction à l'enquête.

    "Beaucoup de gens se méfient du prochain synode sur la synodalité, ce qui en soi suscite des inquiétudes. De plus, en remplissant moi-même le questionnaire, il était clair que la personne qui a rédigé les questions et les réponses ne pensait pas du point de vue de nombreux catholiques actifs, engagés et orthodoxes", a-t-il déclaré.

    "Je m'attendais à ce que certaines personnes considèrent que le questionnaire était orienté vers un ensemble particulier de points de vue et de réponses", a ajouté M. Akin.

    Dans l'ensemble, il pense que cela vaut la peine de remplir le questionnaire.

    "Mon opinion est que si le Vatican vous demande votre avis, il vaut mieux coopérer et le donner, même si l'instrument est imparfait. Il vaut mieux faire entendre sa voix que de ne pas la faire entendre du tout", a déclaré M. Akin.

    Il a ajouté qu'il était heureux d'apporter son aide lorsqu'on le lui demandait.

    "Je reconnais que le Saint-Siège est un lieu où les gens ont des opinions très différentes et que personne, à l'exception du pape, n'a le dernier mot sur une question. Mais je crois qu'il faut être utile et constructif lorsqu'on le demande, et j'ai donc été heureux d'aider le Dicastère des communications", a-t-il déclaré.

    Selon lui, le Vatican était également conscient que l'audience de M. Akin et des autres influenceurs n'était pas représentative des catholiques actifs.

    "Quelqu'un au Vatican a clairement compris que les enquêtes diocésaines ne permettraient pas de connaître l'opinion des personnes qui ne vont pas à la messe. Ils nous ont fait remarquer que les participants n'avaient pas besoin d'être des catholiques actifs pour partager leurs opinions. Ils veulent entendre des personnes de bonne volonté qui sont prêtes à s'engager dans l'Église sous une forme ou une autre, même si certaines ne pratiquent pas la foi actuellement", a-t-il déclaré.

    Le bureau de communication du Vatican a mené une campagne similaire en France et en Espagne, en employant des "prêtres influenceurs" pour atteindre les jeunes qui n'avaient pas assisté aux réunions du Synode dans les paroisses.

    "Après le synode, dont les jeunes étaient largement absents, le dicastère a rencontré un groupe d'influenceurs espagnols", a déclaré le père Gaspard Craplet au site catholique français La Croix.

    "Ils ont dit qu'il fallait consulter le monde numérique et ont soumis la question au pape, qui a répondu qu'il fallait se lancer", a-t-il ajouté.

    Le père Craplet a expliqué à La Croix que le dicastère l'a contacté, ainsi que d'autres prêtres suivis sur les médias sociaux, pour leur demander de transmettre le sondage. 

    "Contrairement à une paroisse, les influenceurs atteignent les personnes qui les suivent librement, comme des moutons qui choisissent leur berger", a-t-il expliqué.

    L'enquête distribuée en Espagne a suscité des réactions négatives parce que la mention "Je ne sais pas" figurait parmi les possibilités d'identification du sexe.

    Cette partie de l'enquête aurait été modifiée pour lire "Je ne veux pas répondre", réponse qui a ensuite été adoptée par la version américaine de l'enquête distribuée par Akin.

    Le Synode sur la synodalité a été annoncé en mars 2020. Il est axé sur le discernement avec l'ensemble du peuple de Dieu, le cheminement ensemble et l'écoute mutuelle.

    Il a commencé par une phase diocésaine, dans laquelle chaque évêque a été invité à entreprendre un processus de consultation avec son Église locale. Les résultats de ces consultations doivent être envoyés au Vatican avant le 15 août.

    Cette phase sera suivie d'une phase continentale, de septembre à mars 2023. Elle se terminera par un synode des évêques qui se tiendra au Vatican en octobre 2023.

  • Archie Battersbee est mort

    IMPRIMER

    De Michael Haynes sur LifeSiteNews :

    Archie Battersbee, 12 ans, est décédé après que l'hôpital britannique lui a retiré son assistance respiratoire.

    Archie Battersbee est mort le 6 août, deux heures après le retrait de son respirateur artificiel. Ses parents se battaient pour sa vie devant les tribunaux depuis fin avril.

    6 août 2022

    (LifeSiteNews) - Archie Battersbee, 12 ans, est décédé après qu'un hôpital du Royaume-Uni lui ait retiré le maintien en vie, suite à la défaite de nombreuses batailles juridiques menées pendant plusieurs mois par ses parents. 

    Annonçant son décès le 6 août, la mère d'Archie, Hollie Dance, a déclaré aux journalistes : "C'est avec ma plus profonde sympathie et tristesse que je vous annonce le décès d'Archie à 12h15 aujourd'hui."

    "Et je peux vous dire que je suis la maman la plus fière du monde. Un si beau petit garçon et il s'est battu jusqu'à la toute fin et je suis si fière d'être sa maman."

    La mort d'Archie est survenue un peu plus de deux heures après que le Royal London Hospital de Whitechapel, supervisé par le Barts Health NHS Trust, a retiré son système de maintien en vie à 10 heures du matin, le 6 août. Le jeune garçon était inconscient depuis le 7 avril, après avoir été trouvé dans cet état par sa mère. 

    Depuis, il était maintenu en vie et Mme Dance, ainsi que le père d'Archie, Paul Battersbee, étaient engagés dans une bataille juridique pour maintenir leur fils en vie. 

    Le contexte de la mort d'Archie

    Le 7 avril, Archie a été retrouvé inconscient avec une ligature autour du cou, dans ce que sa mère pense être un accessoire pour un défi sur les médias sociaux connu sous le nom de "blackout challenge".

    Les autorités hospitalières ont commencé les tests médicaux et les procédures judiciaires le 26 avril pour retirer son maintien en vie. Les parents d'Archie ont demandé à l'hôpital et aux tribunaux d'accorder plus de temps à Archie avant que cela ne se produise, et de lui faire passer d'autres tests médicaux pour évaluer si son état s'améliore, avant de prendre la décision de retirer son soutien vital. 

    Les médecins ont fait valoir qu'il était "hautement probable" qu'Archie soit déjà en "mort cérébrale" et, après que les médecins aient fait pression pour qu'il soit dans "l'intérêt supérieur" du garçon de mourir, la division de la famille de la Haute Cour a décidé, le 13 juin, de retirer son soutien vital. 

    Lire la suite

  • Archie Battersbee : la Cour européenne confirme l'arrêt de mort

    IMPRIMER

    De Riccardo Cascioli sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Archie Battersbee, les pouces en bas de la Cour européenne. Maintenant c'est fini

    04-08-2022

    La Cour européenne des droits de l'homme "n'interférera pas" avec les décisions des tribunaux anglais. La dernière tentative désespérée d'empêcher l'exécution d'Archie Battersbee, l'enfant de 12 ans dans le coma depuis le 7 avril dernier, dont les médecins du Royal London Hospital veulent retirer le maintien en vie, a donc échoué. La procédure doit avoir lieu ce matin, mais Hollie Dance, la mère d'Archie, demandera d'abord qu'il soit transféré dans un hospice pour les dernières heures de sa vie.

    Hollie Dance affirme toujours qu'elle se battra jusqu'à la dernière minute pour la vie de son fils Archie Battersbee, l'enfant de 12 ans qui est dans le coma depuis le 7 avril et à qui les médecins du Royal London Hospital veulent retirer le maintien en vie. Mais le verdict de la Cour européenne des droits de l'homme, qui a rejeté hier soir la dernière tentative désespérée d'empêcher l'exécution d'Archie, sonne comme l'ultime condamnation à mort.

    La Cour de Strasbourg a déclaré le recours "irrecevable" et, par conséquent, "n'interviendra pas dans les décisions des tribunaux nationaux autorisant le traitement de maintien en vie" d'Archie. Dans une déclaration, le tribunal a indiqué qu'il n'accorderait pas de mesures provisoires pour poursuivre le traitement médical car il n'accepte de telles demandes "qu'à titre exceptionnel" et "lorsque les requérants risquent autrement de subir un préjudice irréversible". 

    "C'est la fin - n'est-ce pas ? C'était le dernier espoir." Ainsi, Hollie Dance a commenté en larmes le dernier développement, apparaissant devant l'hôpital la nuit dernière après avoir reçu les nouvelles de Strasbourg. Pendant trois mois, Hollie s'est battue comme une lionne pour empêcher que son fils soit autorisé à mourir avant d'avoir pleinement vérifié l'état réel du cerveau d'Archie et essayé des thérapies pour améliorer sa situation. Sa conviction que le corps médical pouvait faire beaucoup plus pour Archie a été renforcée au cours des dernières heures, après que des offres d'hôpitaux en Italie et au Japon ont été reçues pour l'admission et le traitement d'Archie, en raison de la résonance internationale de cette affaire. Trop tard, évidemment, et de toute façon, si les cas précédents enseignent quelque chose - voir Alfie Evans - on peut considérer comme acquis que les autorités sanitaires auraient même fait déployer l'armée autour de l'hôpital pour empêcher le transfert.

    Ils n'attendent plus que la nouvelle heure fixée, ce matin, pour commencer la procédure selon le protocole de refroidissement dont nous avons déjà parlé il y a quelques jours. En fait, une date limite a été fixée depuis lundi, puis suspendue en raison des appels des avocats. Hier matin encore, en annonçant le nouveau report de l'arrêt du maintien en vie, le Barts Health NHS Trust - le fonds qui gère le Royal London Hospital - a assuré avec complaisance qu'il ne ferait rien tant que " toutes les questions juridiques en suspens n'auront pas été résolues ". Ils savaient parfaitement comment cela se terminerait : aucun juge, aucun tribunal ne renverserait les décisions précédentes et le jugement des médecins. Il s'agissait donc simplement d'être patient pendant un certain temps et d'être capable d'avoir le dos tourné à tous les jugements possibles.

    Lire la suite

  • Archie Battersbee doit mourir

    IMPRIMER

    De Riccardo Cascioli sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Maintenant, il n'y a vraiment plus d'échappatoire. Archie Battersbee doit mourir

    03-08-2022

    Rejeté jusqu'au dernier recours devant la Cour suprême britannique, qui a donné raison aux médecins qui jugeaient la mort dans son "intérêt supérieur", pour Archie Battersbee il n'y a plus d'espoir : à 11 heures (12 heures, heure italienne), il commencera le retrait du maintien en vie, malgré l'annonce d'une dernière tentative désespérée auprès de la Cour européenne des droits de l'homme. Une sentence "brutale et honteuse", telle est la réaction de Hollie Dance, la courageuse mère du garçon de 12 ans dans le coma depuis le 7 avril, qui a déclaré qu'elle se battrait encore "jusqu'à la dernière minute pour son fils".

    Ils exécutent mon fils... Je me battrai jusqu'à la dernière minute. Ce sont les premiers mots prononcés par Hollie Dance après la décision finale de la Cour suprême qui a mis fin à toute chance d'arrêter les médecins qui veulent retirer le maintien en vie de son fils Archie Battersbee. Et l'exécution a déjà été fixée à aujourd'hui, 3 août, à 11 heures. Hollie a annoncé que ses avocats feront encore une dernière tentative désespérée en faisant appel à la Cour européenne des droits de l'homme, mais l'hôpital a déjà fait savoir qu'il n'attendra pas d'autres décisions ou injonctions : à 11 heures, la procédure commencera. Les chances d'arrêter la machine de mort sont donc pratiquement nulles.

    Comme on s'en souviendra, Archie est un garçon de 12 ans qui est dans le coma, admis au Royal London Hospital avec de très graves lésions cérébrales depuis le 7 avril dernier, suite à un accident à la maison probablement causé par un défi en ligne. Le recours devant la Cour suprême - avec une demande d'arrêt des médecins en attendant que la Commission des Nations unies pour les droits des personnes handicapées examine le cas - était la dernière chance légale qui restait aux parents d'Archie pour gagner du temps. Mais les trois juges de la Cour suprême se sont rangés hier après-midi à l'avis de la Cour d'appel, qui avait déjà jugé le 1er août que l'injonction de la Commission des Nations unies de suspendre les procédures ayant conduit à la mort d'Archie n'était pas contraignante. Surtout face à ce qu'on a appelé une fois de plus le "meilleur intérêt" d'Archie, à savoir la mort.

    Lord Hodge, qui présidait hier le tribunal composé également de Lords Kitchin et Stephens, a réaffirmé, en annonçant la décision, que la question centrale du litige entre Barts Health NHS Trust - qui représente l'hôpital - et la famille d'Archie "ne concerne pas la guérison d'Archie mais le moment et la manière de sa mort". Et rappelant la décision du juge Hayden du 25 juillet, il a déclaré que "la poursuite du traitement médical ne sert qu'à prolonger sa mort". En effet, selon le même arrêt, "il n'y a aucune perspective d'amélioration significative". Même si le maintien en vie était maintenu, Archie mourrait en quelques semaines d'une défaillance des organes, puis d'une crise cardiaque". Donc nous pourrions aussi bien le faire sortir maintenant. Il n'échappera à personne que, selon la même logique, il serait permis d'éliminer toute personne en phase terminale, avec la possibilité - évidente - d'étendre à volonté les limites du concept de "phase terminale".

    Aucun droit n'est accordé à la famille ou à la volonté de la personne condamnée à mort, en dépit de ceux qui brandissent l'euthanasie comme un droit personnel à une mort digne ou invoquent un testament de vie. En fait, Lord Hodge explique à nouveau que "bien qu'il existe des preuves qu'Archie avait des croyances religieuses, qu'il était très proche de sa mère et qu'il souhaitait ne pas la laisser seule", ce ne sont là "que quelques-uns des facteurs" que la Cour doit prendre en considération. En fait, il a été témoigné qu'Archie, bien que très jeune, avait clairement exprimé le désir d'être maintenu en vie s'il se trouvait dans une situation similaire, mais dans un jugement antérieur, il a été déclaré qu'Archie "ne pouvait pas prévoir la situation dans laquelle il se trouve maintenant".

    Lire la suite

  • J. K. Rowling dans le collimateur des tenants de la "cancel culture"

    IMPRIMER

    De Charlotte d'Ornellas sur le site de Valeurs Actuelles :

    J. K. Rowling victime de la « cancel culture »

    Adulée après avoir créé le sorcier le plus connu de l'époque, la romancière est devenue la cible emblématique de la cancel culture. Il lui a suffi pour cela de rappeler la réalité des sexes biologiques…

    29 juillet 2022

    Depuis le 19 juillet, il faut parler de “quadball”. Avant, ce sport dévoilé dans les pages de la saga Harry Pot ter s’appelait le “quid-ditch”. Né dans l’imagination de la romancière J. K. Rowling, le “sport préféré des sorciers” avait trouvé preneurs dans la réalité. Pourquoi ce changement de nom ? Parce que des joueurs ont décidé, à leur tour, de se désolidariser de l’auteur de la saga, objet d’une haine tenace pour des propos jugés “transphobes”. Dans son communiqué, l’Association internationale de quid-ditch (IQA) développe : « Des groupes de défense des droits LGBTQ+ comme Glaad et Human Rights Campaign ainsi que les trois acteurs principaux de la série de films Harry Potter » ont critiqué les positions de J. K. Rowling. On garde son idée, en la gommant du paysage. Certains prétendent encore que la culture de l’annulation, en anglais la cancel culture , n’existe pas…

    A LIRE : Propagande woke sur les plates-formes : le ras-le-bol des abonnés

    La biologie n’existe plus, chacun est son propre démiurge

    J. K. Rowling est devenue l’exemple le plus prestigieux des personnes “annulées” pour avoir déplu aux militants les plus progressistes de l’époque. Les totalitarismes n’ont jamais caché leur attirance pour la méthode : plutôt que de composer avec la réalité, on change les mots, les concepts, les créations pour qu’elle n’apparaisse plus nulle part.

    Quelques jours plus tôt, c’était en effet l’actrice Emma Watson – qui a connu la gloire en incarnant la petite sorcière Hermione Granger dans la série de films – qui annonçait qu’elle était prête à jouer à nouveau son rôle à une condition peu banale : que J. K. Rowling soit écartée du projet. C’est-à-dire que l’auteur du roman, scénariste des films, disparaisse de sa propre œuvre. Ce n’était pas la première condamnation de la part de l’actrice, rejointe dans ses attaques par les deux autres héros de la filmographie ensorcelée, Rupert Grint et Daniel Radcliffe. Leur carrière née dans les pages de la saga n’a laissé aucune place à la plus élémentaire gratitude, la haine est totale.

    Mais il y a sans doute pire. En novembre dernier, la plate-forme HBO Max annonçait la réunion du casting pour les 20 ans du premier Harry Potter … sans sa créatrice. Dans le même temps, cette dernière s’inquiétait d’avoir « reçu tellement de menaces de mort [qu’elle] pourrai [t] en tapisser la maison » sans attirer la moindre compassion.

    On pourrait croire à une malédiction. Ses détracteurs rationalisent pourtant la guerre qu’ils mènent. Tout avait commencé en 2018, lorsque J. K. Rowling avait apporté son soutien à Maya Fors-tater, une chercheuse britannique licenciée après avoir contesté les théories des adeptes du genre – contre la réalité du sexe. À l’époque, la critique était déjà vive. Mais le gros de l’affaire débute réellement le 6 juin 2020. Ce jour-là, la romancière partage sur Twitter un article dont le titre évoque les « personnes qui ont leurs règles » (un subterfuge utilisé par des militants de la cause trans pour éviter d’utiliser le mot femme, qui désignerait contre leur gré les femmes devenues hommes en ayant conservé leurs organes féminins – il faut suivre). Au-dessus de cet article, Rowling livre un commentaire ironiquement exaspéré : « “Les personnes qui ont leurs règles. ” Je suis sûre qu’on devait avoir un mot pour ces gens. Quelqu’un pour m’aider ? Fimmes ? Fammes ? Fommes ? »

    Le jour même, elle devenait l’ennemie des pourfendeurs du vieux monde. Il fallait pourtant beaucoup d’imagination pour transformer cette discrète militante de gauche, anti-Brexit et féministe engagée, en modèle de conservatisme… Mais le militant woke a le bannissement généreux. Pire encore, l’accusée s’était alors fendue d’un communiqué dans lequel elle expliquait avoir été victime de violences conjugales et prendre très au sérieux la défense des femmes pour cette raison précise. Trop tard pour susciter l’empathie des militants de l’inclusion tolérante…

    En Grande-Bretagne, le débat fait rage depuis 2016. À l’époque, la commission femmes et égalités du pays avait prôné le changement dans la reconnaissance juridique du genre, en passant de l’avis d’experts médicaux au choix individuel. Theresa May avait porté la proposition, avant que Boris Johnson ne l’abandonne. Le débat, lui, n’a pas cessé.

    La définition même de la personne “transgenre” a évolué au fil des années : avant, c’était une personne qui avait subi une opération pour adopter les atouts du sexe opposé. Désormais, c’est déclaratif, les militants ayant jugé que l’intervention chirurgicale relevait de la “stérilisation forcée”.

    La biologie n’existe plus, chacun est son propre démiurge. Et si une femme décide de devenir un homme, il lui suffit de le dire. C’est ainsi que naît l’époque des “hommes enceints”. Dans cette logique, des hommes peuvent donc avoir leurs règles. Par conséquent, parler de “femmes” au lieu de “personnes qui ont leurs règles” est une insupportable offense pour ces femmes devenues hommes par la volonté, malgré la biologie.

    Alors le débat s’est tendu, notamment avec certaines féministes qui refusent que la cause trans provoque l’invisibilisation… des femmes. Loin de la théorie, les problèmes sont bien concrets : comment prendre en compte la différence de force physique dans le sport ? Quelles garanties de sécurité dans les espaces réservés aux femmes ? Tout homme peut-il être une femme comme les autres ? Certaines féministes répondent non. Parmi elles, on trouve justement J. K. Rowling. Et c’est ce qui lui vaut d’être la cible de choix des nouveaux “éveillés”.

  • Aucun vestige n'a encore été déterré dans les cimetières des pensionnats canadiens

    IMPRIMER

    De Zelda Caldwell et Katie Yoder sur Catholic News Agency :

    Aucun vestige n'a encore été déterré dans les cimetières des pensionnats canadiens

    25 juillet 2022

    Le 27 mai 2021, on apprenait que des tombes non marquées contenant les restes d'enfants autochtones avaient été découvertes sur le terrain d'un ancien pensionnat de la Colombie-Britannique. 

    Le pensionnat indien de Kamloops, qui a fonctionné de la fin du XIXe siècle à la fin des années 1970, faisait partie des écoles parrainées par le gouvernement canadien et gérées par l'Église catholique pour assimiler de force les enfants autochtones.

    Plus d'un an plus tard, aucun corps n'a été découvert sur le site de Kamloops. Il n'est pas certain que les tombes qui y auraient été découvertes existent réellement. 

    Le sujet des pensionnats est revenu sur le devant de la scène à l'occasion du voyage pénitentiel du pape François au Canada. En présentant ses excuses pour le rôle joué par l'Église catholique dans la gestion du système de pensionnat canadien parrainé par le gouvernement, il a regretté la "destruction culturelle et l'assimilation forcée" infligées aux populations autochtones du pays. Les enfants indigènes étaient enlevés à leur famille et il leur était interdit de parler leur langue maternelle.

    Comme "point de départ", le pape a demandé "une enquête sérieuse sur les faits survenus dans le passé et d'aider les survivants des pensionnats à faire l'expérience de la guérison des traumatismes qu'ils ont subis."

    La frénésie médiatique déforme les conclusions initiales

    La façon dont les prétendus sites funéraires ont été découverts est à l'origine de la controverse. Un radar à pénétration de sol a capté des images, mais il reste à déterminer si ces images représentent des tombes.

    Rétrospectivement, l'annonce des résultats des tests radar a été faite avec une mise en garde. Il s'agissait d'une découverte "préliminaire", mais les médias et les politiciens ont fait circuler l'information selon laquelle des fosses communes avaient été découvertes sur le site d'un ancien pensionnat.

    "Le week-end dernier, avec l'aide d'un spécialiste du géoradar, la vérité crue des résultats préliminaires a été révélée - la confirmation de la présence des restes de 215 enfants qui étaient élèves du pensionnat indien de Kamloops", a déclaré la chef Rosanne Casimir de la communauté Tk'emlúps te Secwépemc après l'annonce initiale.

    "Les restes de 215 enfants découverts à l'ancien pensionnat indien de Kamloops : First Nation", titrait le Vancouver Sun. Le début de l'article disait : "Une Première Nation de la Colombie-Britannique a confirmé que les restes de 215 enfants qui étaient élèves du pensionnat indien de Kamloops ont été trouvés sur la réserve grâce à un radar à pénétration de sol."

    Cette semaine-là, l'article de l'Associated Press a fait apparaître les résultats du radar comme définitifs : "Les restes de 215 enfants, dont certains n'ont que 3 ans, ont été découverts enterrés sur le site de ce qui était autrefois le plus grand pensionnat autochtone du Canada - l'une des institutions qui ont accueilli des enfants enlevés à des familles de tout le pays."

    Le Premier ministre Justin Trudeau a adopté un langage similaire dans une déclaration qu'il a publiée le lendemain de l'annonce des résultats de la recherche : "La nouvelle que des restes ont été découverts à l'ancien pensionnat de Kamloops me brise le cœur - c'est un rappel douloureux de ce chapitre sombre et honteux de l'histoire de notre pays. Je pense à toutes les personnes touchées par cette pénible nouvelle. Nous sommes là pour vous."

    Lire la suite

  • Quand des enfants sont sacrifiés sur l’autel du culte woke

    IMPRIMER

    De Ludovic Lavaucelle sur La Sélection du Jour :

    « Transitions de genre » : des enfants sacrifiés sur l’autel du culte woke

    On pensait que l’humanité avait suffisamment progressé pour enterrer certaines pratiques qui nous font aujourd’hui horreur. Les sacrifices d’enfants étaient par exemple courants dans de nombreuses civilisations anciennes. Le monde du 21ème siècle est-il si différent ? demande Jordan Peterson, psychologue clinicien et professeur émérite à l’université de Toronto dans les colonnes du Telegraph (voir son article en lien). Le cri de révolte du célèbre psychologue s’adresse avant tout à ses confrères. Les cliniques spécialisées dans les « transitions de genre » se sont multipliées aux États-Unis. Il s’agit d’un phénomène récent : il y en a plus de 50 aujourd’hui alors que la première a ouvert ses portes en 2007… Il faut dire que le filon est très lucratif ! Les opérations portant le joli nom « d’affirmation de genre » peuvent coûter plus de 30 000 dollars.

    « Primum non nocere » : la trahison du serment d’Hippocrate

    Non seulement le fameux serment est passé aux oubliettes mais de nombreux professionnels de la santé aux États-Unis se vantent de participer à ce que Peterson n’hésite pas à qualifier de boucherie sur des enfants et des adolescents influençables. Un chirurgien s’est par exemple vanté sur les réseaux sociaux d’avoir pratiqué plus de 3 000 doubles mastectomies sur des jeunes filles en bonne santé. Les cliniques spécialisées proposent aussi castrations, ablations de l’utérus… Les jeunes filles qui s’affirment comme des garçons peuvent aussi se voir affublées d’un pénis provenant d’un prélèvement fait sur un muscle du bras…

    De nouvelles règles imposées dans le corps médical

    Règle 1. Les psychologues comprennent que le genre est une construction non binaire qui comprend une diversité d’identités et que l’identité de genre d’une personne ne correspond pas nécessairement au sexe de naissance. (American Psychological Association)

    Les confrères psychologues de Peterson ne sont pas en reste. L’American Psychological Association a communiqué des instructions à ses membres les enjoignant à n’opposer aucun obstacle à la volonté d’un patient de « changer de genre ». Des documents faisant la promotion des traitements de transition de genre ont même été distribués dans les salles d’attente. On recommande enfin aux praticiens de prêter attention à leur vocabulaire en maintenant une neutralité de genre : plus question d’agresser les gens en les appelant « Madame » ou « Monsieur ». S’il y a bien une spécialité qui doit refuser toute compromission avec ce type de discours idéologique, c’est la psychologie ! s’insurge Peterson. L’écoute est fondamentale pour comprendre les problèmes affectant un patient, y compris dans des cas sérieux de troubles de dysphorie de genre… En tant que psychologue, Peterson nie le précepte postmoderne qui lie une identité à un ressenti et la déconnecte de la biologie. Sur la base de ses années de pratique, il confirme que la part de féminité chez les hommes existe tout comme la masculinité chez les femmes. Et que cette part varie. Mais cette réalité empirique ne change en rien le sexe de la personne…

    La médecine soumise à l’idéologie

    Règle 7. Les psychologues comprennent le besoin de promouvoir le changement social pour réduire les effets de l’exclusion dont souffrent les personnes transgenres. (American Psychological Association)

    En d’autres termes, si un psychologue n’est pas un activiste adepte du culte woke, alors il doit se méfier car toute pratique ou discours déviant de la doctrine le met sur la sellette vis-à-vis de ses pairs. Et il s’expose à des procès coûteux intentés par les puissantes associations qui surveillent qu’aucune tête ne dépasse.

    Les drames à venir permis par la lâcheté ambiante

    On assiste aux États-Unis, depuis une quinzaine d’années, à une expérimentation sociale de grande ampleur. Les conséquences seront redoutables d’ici 20 ans quand les effets secondaires des traitements bloquant la puberté et des chirurgies auront causé des dégâts irréversibles parmi les enfants et jeunes gens devenus adultes. Sans parler des suicides… Certains médecins s’enrichissent de ces pratiques. Ceux qui se taisent, admoneste Peterson, sont aussi coupables au titre de « non-assistance à personne en danger ».

    Une frontière a été franchie : l’American Psychological Association est passée de la soumission à une idéologie à la malveillance envers ses patients. Elle trahit le serment d’Hippocrate au nom de la « compassion ». Et Peterson prévient que d’autres frontières, géographiques cette fois, sont fragiles face à l’hégémonie culturelle américaine dans le monde occidental. Il appelle ses confrères européens à résister au nom de la vocation même qui les a conduits à pratiquer leur spécialité… D’ailleurs, le danger a été jugé suffisamment sérieux par 140 scientifiques et intellectuels européens qui ont sonné l’alarme en publiant une tribune relayée par Le Point le 9 juillet dernier (voir l'appel des 140).

    Pour aller plus loin : We are sacrificing our children on the altar of a brutal, far-Left ideology

    >>> Lire l'article sur : The Telegraph