Depuis la parution sur notre blog de l'information concernant le licenciement d'Arnaud Dumouch de son poste de professeur de religion à Châtelet, un flux incessant de visiteurs n'a cessé de grossir, pulvérisant les records de fréquentation de Belgicatho. Nous nous réjouissons de voir s'exprimer ainsi tant de soutiens à son égard : 1295 "like" sur facebook, 1655 signatures sur la pétition, sans compter de nombreux commentaires sur le blog. La décision inqualifiable des autorités qui ont décidé de l'écarter de sa mission d'enseignant a suscité un courant de solidarité qu'il faut continuer à entretenir. Comment ne pas s'émouvoir de voir écarter un enseignant dont la compétence et les convictions sont indiscutables alors que l'enseignement de la religion est si souvent tombé à un niveau assez déplorable et confié trop fréquemment à des maîtres peu habilités à le délivrer?
Enseignement - Education - Page 111
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Arnaud Dumouch : un torrent de sympathie sur Belgicatho
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Le pape François et le « lobby gay » dans l’Eglise
Lu sur le site web de l’hebdomadaire « La Vie », cette interview du cardinal hondurien Maradiaga, coordinateur du « C 9 » ( commission de 9 cardinaux nommés par le pape François pour l’aider dans le gouvernement de l’Eglise ) :
« Dans une interview accordée au journal hondurien El Heraldo le mardi 12 janvier, l’archevêque de Tegucigalpa reconnaît la présence d'un ”lobby gay” au Vatican, relate l’Apic.
« Qu'en est-il de l'infiltration de la communauté gay au sein du Vatican ? » A la question du journal hondurien, la réponse du cardinal Oscar Andrés Rodríguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa, capitale du Honduras, est claire : « Il ne s'agit pas seulement d'une infiltration, le pape François a même parlé d'un lobby en ce sens. Peu à peu, le pape cherche à “purifier” cette situation, poursuit-il. On peut comprendre les homosexuels, et la législation pastorale est là pour les assister, mais ce qui est erroné ne peut pas être la vérité. »
D'après le coordinateur du Conseil des cardinaux (C9) pour la réforme de la Curie, certaines personnes ont interprété les paroles du pape François comme signifiant une ouverture de l'Église au mariage de personnes de même sexe. Le cardinal exclut une telle possibilité : « Nous devons comprendre que certaines choses peuvent être réformées et d'autres ne le peuvent pas ». Et d’insister sur le fait que « la loi naturelle ne peut pas être réformée. Dieu a conçu le corps humain, homme et femme, de manière à se compléter mutuellement et transmettre la vie. Le contraire n'est pas dans le plan de la création. Il y a des choses qui ne peuvent pas être modifiées ».
Un précédent rapport sur le travail du pape pour contrer le “lobby gay” a été largement diffusé, mais sa précision est incertaine, précise l’Apic. Déjà en juin 2013, ainsi que nous le relations alors, le site Reflexión y Liberación avait affirmé que François mentionnait l'existence d'un “lobby gay”, lors d'une rencontre de la Confédération latino-américaine des religieuses et religieux (CLAR). Mais cette dernière a déclaré que l'affirmation rapportée « ne peut pas être attribuée avec certitude au Saint-Père ».
Le pape avait lui-même clarifié ses propos durant le vol du retour de Rio, le 28 juillet 2013. « On écrit beaucoup sur ce lobby gay, je ne l'ai pas encore rencontré », déclarait alors le pape. « Tous les lobbies sont mauvais. Ils sont ce qu'il y a de plus problématique pour moi ». Citant l'enseignement du Catéchisme, contre la marginalisation des personnes homosexuelles, il ajoutait :« Si une personne est homosexuelle et qu'elle cherche sincèrement le Seigneur, qui suis-je pour la juger ? ».
Ref. Le cardinal Maradiaga reconnaît l'existence d'un “lobby gay” au Vatican
Bref, lobby gay ou pas dans l’Eglise, « on peut comprendre les homosexuels, et la législation pastorale est là pour les assister, mais ce qui est erroné ne peut pas être la vérité ».
Sur son blog "Chiesa", le « vaticaniste » Sandro Magister note, par ailleurs: « Au mois de juin dernier, lors de l’annonce d’un "Family Day" à Rome contre la légalisation des unions homosexuelles, Nunzio Galantino, le secrétaire de la conférence des évêques d’Italie (CEI), qui informe ces évêques de ce que veut le pape, a fait tout ce qui était en son pouvoir pour que le projet à peine conçu soit abandonné. La manifestation a tout de même eu lieu et elle a rassemblé un très grand nombre de participants, mais le pape François s’est bien gardé de lui donner sa bénédiction publiquement. Les fidèles peuvent intervenir également dans le domaine politique, mais il ne faut pas qu’ils pensent qu’ils ont des "évêques-pilotes". C’est ce que le pape a déclaré, par la suite, devant les participants aux états-généraux de l’Église italienne réunis à Florence au mois de novembre ». Voir ici.
JPSC
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L’ « année de la miséricorde » portera-t-elle de bons fruits ?
Nous sommes entrés depuis le 8 décembre dernier dans l’Année de la Miséricorde comme l’a voulu le Pape François. Cette année jubilaire, année de grâce, de joie et de pénitence, donne le vrai « ton » à 2016 et sa véritable orientation. Mais de quelle « miséricorde » s’agit-il ? Extrait de l’éditorial de Philippe Maxence dans le bimensuel « L’Homme Nouveau » (14 janvier 2016) :
L’Homme Nouveau a consacré en novembre dernier un numéro hors série aux jubilés, qui aborde dans sa première partie ce qu’est la miséricorde et son rôle dans l’économie du Salut (1). Aussi, ne devrais-je pas revenir plus avant sur ce sujet, pourtant par nature inépuisable tant il invite à plonger dans les mystères de Dieu lui-même et à les méditer.
Il faut cependant parfois constater chez certains catholiques un double mouvement étonnant vis-à-vis de la miséricorde. Certains s’en méfient, la réduisant à une notion vague et floue, propre au sentimentalisme, une sorte d’irénisme moderne, dissolvant de la force et du jugement. Parallèlement, d’autres chrétiens, certainement les plus nombreux, évacuent sous prétexte de miséricorde tout l’ordre moral, toute notion d’efforts, de réparation et jusqu’à l’idée même de justice divine.
Les deux erreurs sont évidemment symétriques et pèchent en raison d’un fondement identique : un dévoiement de ce qu’est réellement la miséricorde. Dans la Catena Aurea, merveilleux recueil de commentaires des évangiles par les Pères et divers auteurs spirituels, saint Thomas d’Aquin rapporte cette sentence dans les pages consacrées aux Béatitudes : « La justice sans la miséricorde n’est que cruauté, et la miséricorde sans justice n’est que faiblesse. » (2)
C’est une indication assez claire de cet équilibre que nous avons perdu, oscillant sans cesse d’une erreur à l’autre, rejetant la miséricorde auquel nous appelle pourtant le Christ (cf. les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles), dans une dénaturation de cette vertu morale (du côté de l’homme) qui finit par atteindre dans notre perception la miséricorde divine elle-même. Saint Augustin nous avertit pourtant à propos de la séparation radicale que notre époque veut introduire entre la miséricorde et la justice divine : « Toutefois, mes frères, gardez-vous de croire que ces deux attributs puissent être séparés en Dieu. Il semble, en effet, qu’ils soient contradictoires, et que la miséricorde ne devrait point se réserver le jugement, comme le jugement devrait se faire sans miséricorde. Dieu est tout-puissant, et dans sa miséricorde Il exerce la justice, comme dans ses jugements il n’oublie point la miséricorde. »
Tout l’article ici : Dans la perspective de la miséricorde
JPSC
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Affaire belge : Un professeur de religion catholique perd son poste : il était « trop compétent »
Affaire belge : Un professeur de religion catholique perd son poste : il était « trop compétent » Est-ce une dérive de la pédagogie par compétences ou une histoire belge ? Un professeur de l’Institut saint Joseph de Châtelet, Institut qui s’était déjà rendu tristement célèbre récemment dans une autre affaire, perd son poste.
Le professeur Arnaud Dumouch., connu sur la toile pour ses vidéos pédagogiques en philosophie et théologie catholique, s’est vu reprocher par des inspecteurs très zélés d’être « trop compétent pour rendre compétant ses élèves du secondaire rénové ». Ce professeur de 51 ans, titularisé et en poste depuis 20 ans, a été accusé il y a 4 ans de ne donner en classe que des cours Magistraux, puis dans une autre inspection, que des débats interactifs, puis dans une troisième « de passer de groupe en groupe durant les travaux des élèves en classe ce qui manipule l’intelligence des élèves ». Il vient de se faire retirer son Visa d’enseignement avec la mention suivante : « le fait que les élèves font des exposés en classe ne suffit pas à établir une pédagogie par compétence ».
Le retrait de ce visa pour raisons pédagogiques est d’autant plus cocasse que c’est le professeur Dumouch qui présente, sur Internet, le programme de religion en compagnie du Vicaire épiscopal de Namur : Voir cette page :https://www.facebook.com/
coursrelcatho/?ref=bookmarks Au courant de ce harcèlement, ses élèves n’ont cessé de le soutenir : « Comme musulman, écrit Dervis D., il m’a appris à mieux connaître ma religion et la religion catholique, dans un respect mutuel total ». Basile G. écrit : « Jamais je n’oublierai à quel point il m’a accompagné et soutenu dans une grande épreuve que j’ai dû vivre ». Marie D. écrit : « Ses cours ont une pédagogie diversifiée et vivante, d’une grande originalité. On ne peut s’ennuyer avec lui. Comment peut-on le caricaturer ainsi ? » Mademoiselle Evrard, ancienne directrice de cet Institut, témoigne : « On se demande ce que ces gens ont dans la tête ». Mis au courant hier mercredi du licenciement, les élèves de l’Institut s’enflamment sur le Web. Une pétition a été mise en ligne depuis Jakarta pour le soutenir : « Ce licenciement est d’autant plus grave qu’un recours canonique a été déposé auprès de l’évêque et du Siège apostolique ». https://www.change.org/p/
comit%C3%A9-de-soutien-%C3%A0- arnaud-dumouch-non-au-retrait- de-visa-eccl%C3%A9siastique- et-au-licenciement-du- professeur-a-dumouch Monseigneur Léonard et l’Abbé Henri Ganty, vicaire épiscopal de l’enseignement de Namur sont intervenus plusieurs fois pour défendre Arnaud Dumouch, mais rien n’y a fait. Quelques jours après la retraite de notre Archevêque, une Chambre de délibération se mettait en place. Un mois après, le licenciement est signifié. Culpabilité ultime, l’un de ses inspecteurs écrit en 2013 : « Ce professeur se sert dans les parties religieuses de son cours des repères théologiques donnés par le Magistère. Comment peut-on agir ainsi après l’affaire Galilée ? » C’est une remarque cocasse. Nous parlons bien d’un cours de religion catholique ? C’est peut-être en fait le cœur du problème, en ce moment où le cours de religion est en plein débat sur sa laïcisation.
On ne peut que citer la lettre que l’Abbé Henri Ganty, l’un des quatre vicaires épiscopaux chargés de ce cours, a écrite aux membres du Pouvoir Organisateur de l’Institut saint Joseph : « Messieurs, vous vous êtes servis du charisme de votre saint fondateur Jean-Baptiste de la Sales pour faire le mal. »
Affaire d’autant plus à suivre que, sur avis de l’évêque Monseigneur Harpigny, une plainte pour faux et usage de faux dans l’exercice de ses fonctions a été déposée contre un de ces brillants inspecteurs de religion, devant le Procureur du Roi de Charleroi. Il va y avoir du sport dans les juridictions …"
Signer la pétition "Non au retrait de visa ecclésiastique et au licenciement du professeur A. Dumouch"
Pour mieux connaître Arnaud Dumouch : http://www.holybuzz.com/Rencontre-avec-un-theologien.html
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François : le plus grand héritage que vous pourrez donner à vos enfants est la foi
Baptêmes dans la Chapelle Sixtine (Vatican Information Service)
Cité du Vatican, 10 janvier 2016 (VIS). "Laissez-leur la foi en héritage", voici ce qu'a dit le Pape François aux parents, parrains et marraines des 26 nouveaux-nés (13 garçons et 13 filles) qu'il a baptisés dans la Chapelle Sixtine au cours de la messe célébrée en la solennité du baptême du Seigneur. Dans sa brève homélie, le Saint-Père a expliqué à l'assemblée que Marie et Joseph ont amené Jésus au Temple quarante jours après sa naissance pour le présenter à Dieu, comme aujourd'hui les parents ont amené leur enfant à recevoir le baptême, à recevoir la foi, qui a été demandée à la première question posée au début du rite. "Ainsi -a-t-il dit- la foi se transmet d'une génération à l'autre, comme une chaîne au fil du temps. Ces enfants, les années passant, prendront votre place avec un autre enfant, vos petits-enfants, et demanderont, de même, la foi, la foi que le baptême nous donne, la foi que l'Esprit Saint porte aujourd'hui dans le coeur, dans l'âme, dans la vie de vos enfants. Vous avez demandé la foi. Quand le cierge allumé vous sera remis, l'Eglise vous dira de protéger la foi de ces enfants. Et, à la fin, n'oubliez pas que le plus grand héritage que vous pourrez donner à vos enfants est la foi. Veillez à ce qu'elle ne soit pas perdue, à la faire grandir et à la laisser en héritage. C'est ce que je vous souhaite aujourd'hui, en ce jour joyeux pour vous. Je vous souhaite d'être capables de faire grandir ces enfants dans la foi, et que le plus grand héritage qu'ils recevront de vous soit vraiment la foi".
Après la messe célébrée en la Chapelle Sixtine, le Saint-Père a récité l'angélus avec les fidèles réunis Place St.Pierre. Avant la prière mariale, il a demandé à toutes les personnes présentes de prier pour les 26 nouveaux-nés qu'il venait de baptiser, et ensuite évoqué l'Evangile du jour qui "nous présente Jésus, dans les eaux du Jourdain, au centre d'une merveilleuse révélation divine". Puis il a cité les paroles de Luc: Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu'après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s'ouvrit. L'Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel: Toi, tu es mon Fils bien-aimé. En toi, je trouve ma joie. Dans cet événement, attesté par les quatre Evangiles, nous passons du baptême de Jean-Baptiste, basé sur le symbole de l'eau, au baptême de Jésus, dans l'Esprit et le feu. En effet, l'Esprit Saint, dans le baptême chrétien, est l'auteur principal, celui qui brûle et détruit le péché originel, en restituant au baptisé la beauté de la grâce divine. Il est celui qui nous libère de la domination des ténèbres, c'est à dire du péché, et nous transfère dans le royaume de la lumière, c'est à dire de l'amour, de la vérité et de la paix: c'est cela le royaume de la lumière... L'Esprit, reçu pour la première fois le jour de notre baptême, nous ouvre le coeur à la vérité, à toute la vérité. L'Esprit pousse notre vie sur le sentier laborieux mais joyeux de la charité et de la solidarité envers nos frères. L'Esprit nous donne la tendresse du pardon divin et nous remplit de la force invincible de la miséricorde du Père. N'oublions pas que l'Esprit Saint est une présence vivante et vivifiante pour qui l'accueille, prie avec nous et nous remplit de joie spirituelle". Enfin, le Pape a invité l'assistance à remercier pour ce don reçu et à chercher la date de notre baptême parce qu'il est très important de la connaître pour la fêter. "C'est la date de notre renaissance comme fils de Dieu. C'est pourquoi, voici le devoir à faire à la maison pour cette semaine: chercher la date de mon baptême. Fêter ce jour significatif et réaffirmer notre adhésion à Jésus, avec l'engagement de vivre en chrétiens, membres de l'Eglise et d'une humanité nouvelle, où nous sommes tous frères". Il a conclu par une bénédiction spéciale à tous les enfants qui ont été récemment baptisés, mais aussi aux jeunes et aux adultes qui ont reçu, il y a peu, les sacrements de l'initiation chrétienne ou qui s'y préparent. Que la grâce de Dieu les accompagne toujours!".
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Jeunes (18-25 ans) : une année à Bruxelles pour se construire grâce à la Parole de Dieu !
Une année à Bruxelles pour se construire grâce à la Parole de Dieu !
Jeunes 18- 25 ans :Se poser les bonnes questions sur le sens de la vie :
- 1 année de formation de niveau universitaire (philosophie, anthropologie, bioéthique, écriture sainte)
- 1 occasion unique de réfléchir comment déployer un projet de vie en vérité et ancré dans le Christ
- 1 expérience en résidence étudiante avec d’autres jeunes catholiques
+ 32 477 042 367institutsophia@yahoo.fr / http://www.institutsophia.orgLien permanent Catégories : Belgique, Eglise, Enseignement - Education, Jeunes, Spiritualité 0 commentaire -
A l'ULg le mercredi 13 janvier 2016 (18h00), lunch débat avec Drieu Godefridi: 'Laudato si' et les grands mythes du développement durable


Drieu GODEFRIDI est un manager, actuellement à la tête d'une entreprise européenne qu'il a créée il y a dix ans. Positionné comme philosophe libéral, il répondra à la question: un esprit libéral classique peut-il se retrouver dans les préconisations de l'encyclique "Laudato si' du pape François face à la crise écologique, une encyclique que d’aucuns considèrent moins en phase avec le modèle d’économie de marché défendu par Jean-Paul II (« Centesimus annus »)?La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).
Participation aux frais : 10 € (à régler sur place) - 2 € pour les étudiants
Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (9 janvier 2016) :
soit par téléphone : 04 344 10 89
soit par email : info@ethiquesociale.org
soit sur le site internet : www.ethiquesociale.orgJPSC
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Rome : le cardinal Müller fait le point
Le site « Benoît et moi » a eu l’excellente idée de traduite la longue interview accordée par le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à l’hebdomadaire allemand Die Zeit :« DIE ZEIT: Monsieur le cardinal, pouvons-nous vous demander comment vous avez fêté Noël ?
Gerhard Ludwig Kardinal Müller: A Noël, j'étais là où je devais être : dans la basilique Saint-Pierre, aux côtés du Saint-Père. Avec les gens de ma maison, je célèbre toujours Noël avec des prières, des chants et la lecture de l'Evangile de la Nativité, d'une manière qui réjouit un cœur allemand.
ZEIT: Une année dramatique s'achève pour les chrétiens. Qu'est ce qui fut, pour vous, le plus important en 2015 ?
Le cardinal Müller: La chose la plus importante aux yeux de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) est toujours la même: nous avons le devoir de servir le Saint-Père dans sa fonction magistérielle et de nous préoccuper des « délits » commis contre la foi ou la sainteté des sacrements. Nous, c'est-à-dire non seulement les 45 collaborateurs de nos trois sections (doctrine de la foi, discipline et questions matrimoniales), mais aussi les quelque 25 cardinaux et évêques qui en sont membres, auxquels s'ajoutent 30 consulteurs théologiques à Rome.
ZEIT: C'est le pape Benoît XVI qui vous a appelé à la charge de préfet de la CDF. Qu'est ce qui a changé pour vous sous le pape François ?
Le cardinal Müller: Ma mission n'a pas changé. La Congrégation est au service du magistère universel de l’Église, une charge qu'elle reçoit du pape, selon des règles et des statuts approuvés. Chaque pape est le successeur de l'apôtre Pierre. Il représente « le principe et le fondement perpétuel et visible » de l’unité de l’Église dans la foi, comme l'a spécifié le Concile Vatican II. Mais de même que Jésus appela, en Pierre, une personne humaine particulière, avec ses forces et ses faiblesses, les papes eux aussi remplissent leur mission selon leurs personnalités. Ils ne sont pas des fonctionnaires interchangeables. Les deux papes pour lesquels je coordonne le travail de la Congrégation sont des personnalités différentes. Et cela enrichit l’Église.
ZEIT: Le pape François a entrepris de rénover son Eglise, et la Curie en particulier. Qu'est ce qui doit changer d'après vous ?
Le cardinal Müller: Le renouvellement de l'Eglise ne peut être le programme particulier d'un seul pape. Il constitue la mission permanente de tout chrétien, qui veut être un authentique disciple du Christ, par-delà un attachement purement extérieur au christianisme. Mais il y a aussi des défis spécifiques à une époque donnée que l’Église doit sans cesse relever.
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Magazine "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": n° 97, hiver 2015

Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison d’hiver. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les articles mentionnés en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre de l’article).
Au sommaire de ce numéro n° 97 (4e trimestre 2015) :
Faut-il en finir avec le péché originel ?
Lettre pastorale de l’évêque de Liège pour l’année jubilaire de la miséricorde
Famille : le synode de la confusion
Djihad : le choc de deux sociétés en crise
►Fabrice Hadjadj : prendre le glaive pour étendre le royaume de l’amour
►Annie Laurent : l’islam est fragile
La Belgique, base arrière du terrorisme islamique
Cardinal Danneels : une biographie qui fait du bruit
Succession de Mgr Léonard : la désignation de l’évêque de Bruges, Mgr De Kesel, réjouit le landerneau médiatique
Monseigneur Léonard : adieu, Belgique
Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye
Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,
Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.
La revue est disponible gratuitement sur simple demande :
Tél. 04.344.10.89 e-mail : sursumcorda@skynet.be
Les dons de soutien à la revue sont reçus avec gratitude au compte IBAN:
BE58 0016 3718 3679 BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège
JPSC
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Le cardinal Reinhard Marx appelle à des changements fondamentaux dans l’Eglise
Qui parle encore de la « réforme dans la continuité » préconisée par Benoît XVI dans son discours du 22 décembre 2005 à la curie romaine ? Autant dire avant le déluge. Aujourd’hui c’est le cardinal Marx, l’un des membres les plus influents du C9 du pape actuel, qui donne le ton dans les cercles influents de l’Eglise. Lu sur réinformation tv:

Avec d’autres prélats et prêtres allemands, le cardinal Reinhard Marx a appelé lors d’une conférence qui s’est tenue du 6 au 8 décembre à des changements fondamentaux au sein de l’Eglise catholique, afin de mettre pleinement en œuvre le concile Vatican II, ont-ils affirmé. Le cardinal Karl Lehmann, ancien président de la conférence des évêques d’Allemagne, a pris la parole dans le même sens.
Un événement sous l’égide du cardinal Reinhard Marx
C’est un événement qu’on ne peut qualifier de marginal puisque le cardinal Marx, archevêque de Münich, est un membre du « G9 » du pape François : son cercle restreint de conseillers pour la réforme de la curie et du gouvernement de l’Eglise, et il est réputé avoir une forte influence sur le souverain pontife. En outre, la conférence était organisée par l’archidiocèse de Münich où se sont rassemblés quelque 200 théologiens.
La conférence, sur le thème « Ouvrir le Concile – théologie et Eglise à la lumière du Concile Vatican II », a abouti à une déclaration où les participants proposent une liste de réformes qu’il a selon eux « impulsées ».
Des changements fondamentaux dans l’Eglise
Les voici dans leur intégralité, tant elles forment un programme cohérent qui montre le plan d’ensemble des partisans d’un aggiornamento complet :
• « Tant que la liberté de conscience, la liberté d’expression et les droits des laïques à la participation ne sont pas pleinement reconnus au sein de l’Eglise catholique, le caractère de la Foi en tant qu’acte du libre arbitre ne sera pas pleinement pris en compte. »
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Nouveau à Liège : une formation pour « Panser la Société » avec Alliance Vita et l’Institut Européen de Bioéthique


Pour ne pas en rester au constat d’une société blessée, qui se désagrège faute de repères vitaux, chacun a besoin de prendre sa place dans la construction d’une nouvelle culture de vie. Que faire alors ?
Avec le concours de l’Institut Européen de Bioéthique (Bruxelles), nous accueillerons prochainement à Liège quatre soirées de formation de l’ « Université de la Vie » sur le thème « Panser la société ».
Ces formations s’adressent de préférence à des personnes actives ou désireuses de s’investir dans les soins, l’écoute et l’accueil de la souffrance physique ou psycho-sociale. Tous les secteurs de la bioéthique sont ici concernés : procréation, maternité, fragilité sociétale, fin de vie.
C’est organisé depuis Paris par l’association
« Alliance Vita » (http://www.alliancevita.org/2015/06/agir ),
en visio-conférence simultanée. Liège sera parmi les 113 villes françaises et européennes interconnectées aux mêmes jours et heures par grand écran interposé : pour nous, les quatre séances se tiendront à l’ « Espace Prémontrés », rue des Prémontrés, 40, salle Beaurepart (entrée par la cour).

- le lundi 11 janvier 2016, de 20h15 à 22h30 : l’ancrage personnel dans l’action ;
- le lundi 18 janvier 2016, de 20h15 à 22h30 : l’action humanitaire auprès des plus fragiles ;
- le lundi 25 janvier 2016, de 20h15 à 22h30 : l’action politique pour le droit et la justice ;
- le lundi 1er février 2016, de 20h15 à 22h30 : l’action globale pour une culture de la vie.
Les intervenants d'Alliance VITA - François-Xavier Pérès, Tugdual Derville, Caroline Roux, Henri de Soos, Valérie Boulanger, Blanche Streb et le docteur Xavier Mirabel - seront accompagnés cette année de 4 fondateurs d’œuvres destinées aux personnes fragiles et de 5 grands experts qui apporteront leur éclairage.
La qualité du panel des intervenants et la participation des témoins réunis à Liège nous offriront un moment d’échange et de dialogue pour prolonger ensemble la réflexion.
Que faire pour s’inscrire ?
►Soit remplir vous-même le formulaire sur le site http://www.universitedelavie.fr
►Soit communiquer directement vos coordonnées complètes (nom, adresse, téléphone, adresse e-mail) à l'adresse suivante : willemaers.yves@gmail.com
ou téléphoner à la coordination locale (04.344.10.89 ou 087.22.54.76) pour que nous puissions procéder à votre inscription : en ce cas, le paiement de celle-ci sera perçu sur place, à l’entrée de la première conférence.
Pour participer à ce cycle de formation, l’inscription est obligatoire. Trois tarifs vous sont proposés
tarif normal : 30€ pour les 4 soirées
tarif couple : 25 € pour les 4 soirées
tarif réduit : 15€ pour les 4 soirées (tarif réservé aux étudiants sur présentation de leur carte les jours de l’événement)
N'attendez pas ! Inscrivez-vous dès à présent et invitez vos amis.
Pour tous renseignements : tel. 087.22.54.76 ou 04.344.10.89
Yves Willemaers
Coordonnateur-Liège
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Noël 1948 : ô tempora, ô mores…
Vu sur le site de « riposte catholique » :
La “une” du n° 9 du Journal de Tintin (23 décembre 1948 – première année de publication de l’hebdomadaire). O tempora, o mores !
Saint et joyeux Noël à tous – et pas seulement à ceux de nos lecteurs qui seraient âgés de 7 à 77 ans…

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