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Enseignement - Education - Page 112

  • Fabrice Hadjadj : «Il faut prendre le glaive pour étendre le Royaume de l’amour»

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    Lu sur le site de « Famille chrétienne » :

    fabrice-hadjadj_article.jpg« Nous avions perdu la guerre. Je ne parle pas d’une absence de succès. Au contraire, nous avions pris l’habitude de nous endormir dans le confort et les succès, jusqu’à ce qu’une maladie, un accident, un fait divers, un mal sans lutte ni ennemi, nous emportent comme un ordinateur plante, dans une insignifiance en deçà de l’absurde.

    Nous nous étions ramollis, nous avions perdu toute virilité, réduits à l’état d’enfants gâtés piquant leur crise, de pantins soucieux de leur cardio-training, de bisounours consommateurs de porno. Nous voulions non pas la paix qu’on fait, mais celle qu’on nous fiche, peu importe à quel prix de dévastations, de « dégâts collatéraux ». Mais «la paix est œuvre de justice », dit Isaïe, et il est normal, quand on refuse ce combat pour la justice, que notre paix apparente nous saute à la figure. Et voilà que flâner dans la rue ne va plus de soi, comme pour des promeneurs blasés. La guerre nous a regagnés. C’est déjà quelque chose dans l’ordre de l’éveil. Mais, cette guerre, la gagnerons-nous ? Combattrons-nous le « bon combat», selon le mot de saint Paul ?

    C’est la figure de l’amour qui domine dans la vie chrétienne, celle du frère, du fils, de celui qui dialogue, de celui qui compatit. Mais nous ne pouvons plus oublier celle du guerrier. Guerrier dont les armes sont d’abord spirituelles, mais guerrier quand même. Certes, contrairement à ce que croit un certain darwinisme, la vie est communion avant d’être combat, don avant d’être lutte. Mais parce que cette vie est blessée dès l’origine, sans cesse attaquée par le Malin, il faut lutter pour le don, combattre pour la communion, prendre le glaive pour étendre le Royaume de l’amour.

    Si nous ne retrouvons pas cette virilité guerrière, celle qui faisait chanter à saint Bernard la « louange de la nouvelle milice », nous aurons perdu contre l’islamisme aussi bien spirituellement que matériellement. Beaucoup de jeunes, en effet, se tournent vers l’islam parce que le christianisme que nous proposons ne contient plus d’héroïcité ni de chevalerie (alors que Tolkien est avec nous), mais se réduit à de gentils conseils de civisme et de communication non-violente.

    Quel est le vrai terrain de cette guerre ? Certains voudraient nous faire croire que ce qui fait la force des terroristes du vendredi13 dernier, c’est qu’ils ont été entraînés, formés dans des camps de Daech, de sorte que le combat serait encore celui de la puissance techno-capitaliste fabriquant un armement plus lourd. En quoi un jeune type bloqué aux portillons de sécurité, et qui se fait sauter avec des explosifs rudimentaires, est-il un soldat expérimenté ? Nous savons – et l’expérience récente d’Israël l’a prouvé – que n’importe qui peut s’improviser tueur du moment qu’il est possédé par une résolution suicidaire. Ce qui fait sa force de destruction, prête à exploser n’importe quand, n’importe où, ce n’est pas son habileté militaire, c’est son assurance morale.

    Qu’avons-nous à opposer pour empêcher la contagion? Nos «valeurs» peuvent lever des armées de consommateurs, pas de combattants. Aussi est-ce là que se situe le combat élémentaire – à la hauteur d’une foi qui sait affirmer un vrai martyre – contre la parodie diabolique du martyre qu’est l’attentat-suicide.

    Le communiqué de Daech revendiquant l’« attaque bénie » parle de Paris comme de la capitale « qui porte la bannière de la croix en Europe ». On aimerait qu’il dise la vérité. La guerre est ici : dans le courage de porter une espérance assez forte pour que nous puissions donner nos vies et donner la vie. 

    Fabrice Hadjadj »

    Ref. Fabrice Hadjadj : «Il faut prendre le glaive pour étendre le Royaume de l’amour»

    JPSC

  • « Eia ! Mater » : un nouveau cycle d’initiation au chant grégorien

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    Ouvert à tous : ça se passe à Liège. Encore quelques jours pour s’inscrire : avis aux amateurs.


    logo_bleu_small.jpgUn nouveau cycle de cours organisé par l’académie de chant grégorien à Liège ouvre ses portes le samedi 21 novembre 2015 à 15 heures, dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement (Bd d’avroy, 132). De novembre 2015 à juin 2016, il réunira deux samedis après midi (15h00-17h30) par mois une trentaine d’apprenants placés sous la direction de Maurice Besonhé. Le cycle se clôturera par un concert et une messe festive le samedi 11 juin 2016 avec le concours de l’Ensemble vocal  Liber Vermeil (dir. Alicia Santos)

    cours-liege-2015.jpgAncien élève du conservatoire de Verviers, M. Besonhé a pratiqué le chant choral au sein de la Maîtrise de cette Ville (sous la direction de J.-M. Allepaerts) et découvert la sémiologie grégorienne avec d’éminents spécialistes : Hubert Schoonbroodt, Carlo Hommel et Marcel Pérès. Chantre d’église, il fut aussi titulaire des orgues de l’église Notre-Dame et Saint-Remacle à Spa, de 1994 à 2014.

    Les cours de l’académie de chant grégorien à Liège sont dédiés à l’étude du plain chant et de ses dérivés les plus proches : le déchant et l’organum. Au programme de cette année : un florilège de mélodies consacrées à la Mère de Dieu, depuis les temps carolingiens jusqu’au siècle de Louis XIV. Ces cours sont ouverts à tous sans pré-requis, même si une expérience musicale est la bienvenue.

    Calendrier des cours du cycle 2015-2016 : 

    ● Les samedis 21 novembre et 5 décembre 2015, 16 et 30 janvier, 13 et 27 février, 12  mars,  9 et 23  avril,  7 et 21 mai , 4 juin 2016,  de 15h à 17h30 ● Le  vendredi 10 juin 2016,  de 19h30 à 21h30 : répétition générale  ● Le samedi 11 juin 2016, de 16h à 18h : concert et messe de clôture avec le concours de l’Ensemble Liber Vermeil (dir. Alicia Santos)

    Renseignements et inscriptions : email academiedechantgregorienliege@proximus.be ou tél. 04.344.10.89 (en cas l’absence, portable 0498.33.46. 94).

    On peut aussi s’inscrire en ligne sur le site http://www.gregorien.be

    Plus d’infos ici

     http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2015/10/16/liege-un-nouveau-cycle-d-initiation-au-chant-gregorien-donne-5700979.html

  • compagnonnage fraternel

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    À l’aune de l’histoire et à l’heure de la mondialisation, le Cardinal Jean-Pierre RICARD, aborde avec délicatesse et subtilité, la complexité du célibat des prêtres et sœurs, la conception trinitaire du couple qui implique un décentrement et une ouverture avant d’évoquer les couples de la bible et de retenir celui de Priscille et Aquilas.
    Le Cardinal Jean-Pierre RICARD, archevêque de Bordeaux, est membre de la Congrégation de la doctrine pour la foi,
     du conseil pontifical pour la culture, pour l’unité des chrétiens, pour le culte divin et la discipline des sacrements, et membre du Conseil cardinalice pour les questions administratives et économiques du Saint-Siège depuis octobre 2011 (
    JPSC).

  • Communauté Saint-Martin : une réponse à la crise des vocations ?

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    3905715701.gifC’est un heureux hasard du calendrier. L’Année de la miséricorde, qui se déroulera dans tous les diocèses du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016, sera placée à Tours sous le patronage bienfaiteur de saint Martin (fêté le 11 novembre) dont le jubilé démarre mardi 10 novembre et durera jusqu’au 4 juillet 2017. Cette année martinienne veut marquer le 1 700e anniversaire de la naissance de ce grand évangélisateur, ancien légionnaire devenu évêque de Tours, qu’il gagna à pied depuis sa Hongrie natale, Le jubilé martinien est l'occasion pour la Communauté Saint-Martin, née il y a quarante ans, de préciser sa spiritualité. En revenant à sa source: la charité sacerdotale. Entretien d’Aymeric Pourbaix  avec Don Paul Préaux, supérieur de la Communauté.

     

    lourdes (1).jpg

    Lu dans « Famille chrétienne » :

    Que dirait saint Martin aux prêtres d’aujourd’hui?

    Que le grand danger qui menace leur vie est l’activisme ! Je n’existe qu’à travers ce que je fais, et je m’active – souvent bruyamment – afin de recevoir quelques gouttes de reconnaissance. Saint Martin nous apprend que ce qui est premier, c’est l’enracinement en Dieu. Ce qui est premier, c’est « être avec le Christ » (esse cum Christo). La vie apostolique est un débordement de ce trop-plein d’amour de Dieu en nous.

    Rien de nouveau ! Il nous redirait ce que les papes ne cessent de nous répéter : «Ne nous laissons pas prendre par la précipitation, comme si le temps consacré au Christ dans une prière silencieuse était du temps perdu. C’est précisément là, en revanche, que naissent les fruits les plus merveilleux du service pastoral» (Benoît XVI, Rencontre avec le clergé polonais, 2006).

    «On ne demande pas au prêtre d’être expert en économie, en construction ou en politique. On attend de lui qu’il soit expert dans la vie spirituelle.» (ibid.).

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  • Libéraux : des arguments, pas de l’ironie face au pape François !

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    Lu sur le site « Liberté politique », cet article du professeur Naudet paru dans « Les Echos » :

     « L’économiste Jean-Yves Naudet répond dans Les Echos aux libéraux comme l’essayiste Gaspard Koenig selon lequel « le pape doit se convertir à l’économie de marché ». « Les libéraux, dit-il, gagneraient à connaître la doctrine sociale de l’Église, et ils verraient qu'elle n'est pas contraire à l'économie de marché, même si son rôle essentiel est d'ordre éthique. »

    "[Les Echos, 22/10/2015] — Il semblerait que le Pape bashing soit devenu un sport à la mode. Dans une société libérale, la liberté d'opinion est primordiale et chacun peut critiquer l'opinion des autres. Encore faut-il respecter les personnes et donc les croyances et chercher à convaincre en argumentant plus qu'en ironisant.

    Dans le catholicisme, il existe des principes doctrinaux, qui s'imposent au croyant, et un domaine prudentiel, dans lequel un pape peut donner son opinion, mais qui relève plus de l'action propre des laïcs. Sur ces questions, chaque pape a sa personnalité et on comprendra qu'un Jean-Paul II, face au totalitarisme communiste, soit plus en phase avec le libre marché qu'un François, qui n'a connu que le capitalisme de connivence.

    François critique l'argent, considéré comme une idole. Mais le Christ et l'Église ont considéré l'argent comme un bon serviteur et un mauvais maître, et l'Évangile montre des exemples du bon usage de l'argent, de l'obole de la veuve à la parabole du bon Samaritain en passant par celle des talents. Critiquer l'idolâtrie de l'argent rappelle simplement que « l'homme ne vit pas seulement de pain » et donc les dimensions affectives, culturelles, spirituelles de la vie.

    L'argent est indispensable, mais il n'est pas l'horizon indépassable de l'humanité et l'idolâtrie n'est jamais bonne, y compris celle des posters de Che Guevara. Un non-croyant peut partager l'idée de Jean-Paul II selon laquelle l'histoire des hommes n'est pas celle de la lutte des classes, mais du « besoin d'aimer et d'être aimé ».

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  • Mgr de Germay : « La pastorale des personnes divorcées remariées est l’arbre qui cache la forêt »

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    De Samuel Pruvot sur le site de « Famille chrétienne » : 

    8241175-12882556.jpgRéunis en assemblée plénière jusqu’à samedi à Lourdes, les évêques de France ont évoqué, le 4 novembre, l’après-Synode sur la famille. Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio, qui avait été désigné suppléant pour participer au Synode, a fait une intervention remarquée dans l’hémicycle. 

    Est-il légitime de conclure que le Synode a ouvert aux divorcés remariés la porte de la communion ?

    Le rapport final ne parle pas explicitement de cette question. À la suite de Jean-Paul II, le pape François invite à prendre en compte la diversité des situations. Il évoque aussi des « critères de discernement » pour une meilleure intégration dans la communauté, mais sans préciser – ce qui rend le texte ambigu – si ces critères concernent aussi l’accès aux sacrements.

    Pourquoi la communion focalise-t-elle tous les débats ?

    La pastorale des personnes divorcées remariées est un peu l’arbre qui cache la forêt ! En réalité, nous avons un problème avec la pastorale de l’eucharistie. La dimension de repas a été beaucoup mise en avant, au détriment de la dimension de sacrifice. Mais si la messe n’est qu’un repas, on ne comprend plus ce que signifie participer à l’eucharistie sans communier. C’est pourtant ce que faisaient nos ancêtres qui communiaient deux fois par an. Je pense qu’il faut interroger notre pratique de la communion systématique et retrouver le lien avec le sacrement de la réconciliation.

    Sous quelle forme les divorcés remariés peuvent-ils s’associer en vérité à la vie de l’Église ?

    Le Synode invite effectivement à une meilleure intégration de ces personnes. Elles peuvent le faire de bien des manières, car la vie chrétienne ne se limite pas aux sacrements. Je pense par ailleurs qu’il n’est pas juste de dire qu’elles sont exclues de l’eucharistie. Elles peuvent réellement participer à l’eucharistie, non seulement en écoutant la Parole, mais aussi en s’associant au sacrifice du Christ, en faisant de leur vie « une vivante offrande à la louange de [sa] gloire ».

    Accepter de ne pas communier, c’est se libérer de l’autojustification et poser un acte de fidélité au Christ et à l’Église. On est là au cœur du mystère pascal, et ce n’est pas sans grâce ! »

    Ref. Mgr de Germay : « La pastorale des personnes divorcées remariées est l’arbre qui cache la forêt »

    JPSC

  • Qui est Rudolf Bultmann (1884-1976) ?

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    La nomination annoncée de Mgr De Kesel comme archevêque de Malines-Bruxelles oriente naturellement notre curiosité vers l'oeuvre de Bultmann dont le nouvel archevêque est un spécialiste. De ce philosophe issu de la mouvance luthérienne, l’abbé Jean Carmignac -célèbre exégète qui eut son heure de gloire dans les années 1980- disait : 

    « Rudolf Bultmann est un allemand, professeur à l'Université de Marbourg. C'est plus un philosophe qu'un exégète ; ami du philosophe Heidegger, c'est sous l'influence de celui-ci, en partie au moins, que Bultmann a bâti un système qui relève plus de l'histoire des religions que de l'exégèse. Bultmann compare les récits des évangiles aux récits populaires qui peuvent exister dans les différentes religions et mythologies ; il constate que pour à peu près chacun des récits évangéliques on peut trouver des passages parallèles dans la mythologie grecque, le Bouddhisme, etc. En recourant à la notion de genre littéraire (qui est une notion juste mais à utiliser avec discernement), il fait des rapprochements entre tel fragment des Evangiles et tel texte bouddhiste, hellénique... Il en arrive ainsi à atomiser le texte biblique. Il suppose que les évangiles sont la mise bout à bout de quantités de petits récits très courts inventés par les premières communautés chrétiennes pour exprimer ce qu'elles croyaient au sujet du Christ ; par exemple elles prêtent au Christ tel miracle pour dire qu'elles le croient d'origine divine, tout puissant, capable de rendre la vie... Bref, selon Bultmann, on mythologisait en écrivant les détails de la vie de Jésus, sous l'influence de la culture hellénique. Aussi, pense-t-il, il faut maintenant « démythologiser » les Evangiles si l'on veut obtenir la réalité historique. L'Evangile, selon lui, nous permet d'atteindre la foi des communautés chrétiennes (Jésus ressuscité, Fils de Dieu, né d'une Vierge, etc.) mais non la réalité historique. Mais pour Bultmann ce n'est pas un obstacle à la foi. Disciple du philosophe Heidegger, il prône une foi tout à fait « pure » et la foi est d'autant plus pure qu'elle ne dépend pas d'une connaissance historique. II est plus beau, plus religieux, de croire sans motif, sans preuve. C'est ce qu'il appelle la foi pure. Tout son travail, dans sa pensée, est un travail de purification de la foi. 

    Quant à nous, nous disons : si Jésus n'a pas fait et dit réellement ce que nous rapportent fidèlement les Evangiles, comment pouvons-nous croire en Lui ? On rencontre ici la différence essentielle entre la foi protestante et la foi catholique. La foi des protestants est en réalité la confiance; la confiance que Dieu me sauvera et qu'il me sauve par Jésus-Christ. Cette notion de confiance peut, jusqu'à un certain point être détachée de la réalité historique. Pour les catholiques, la foi est d'abord adhésion de l'intelligence à des vérités révélées et cette adhésion n'est plus possible si les vérités révélées n'existent pas, si elles n'ont pas été révélées, si je ne puis les atteindre dans le contexte des faits historiques où elles ont été révélées. Le système de Bultmann est donc extrêmement dangereux. Malheureusement, il est vulgarisé en France et a influencé beaucoup de chrétiens. Les théories de Bultmann sont pour une part responsables de la crise que traverse l'Eglise actuellement. Ce qui a fait perdre la foi à certaines personnes c'est que Jésus n'est plus pour elles le Christ historique qui a vécu sur terre, qui était Fils de Dieu, vraiment homme comme nous, dont je connais les gestes et les paroles, mais un être idéalisé qu'on récupère sur le plan politico-social ou qu'on essaye d'envoyer dans les nuées... Or, ce qui frappe, c'est que toutes les théories de Bultmann ne reposent sur aucune preuve ; elles s'appuient sur l'argument de comparaison, de ressemblance entre tel récit chrétien et tel récit bouddhique, par exemple. Mais l'histoire des religions est si vaste qu'on peut toujours trouver des ressemblances entre récits provenant de religions différentes ; comparaison n'est pas raison. Il faudrait prouver qu'il y a influence directe de tel thème hellénique ou bouddhique sur le Nouveau Testament. Bultmann ne le fait pas […]. »

    Extrait d’une interview donnée, en son temps, à la «« Revue des Oeuvres et des Missions marianistes » : le système de Bultmann…

    JPSC

  • Bruxelles : inauguration des nouveaux bâtiments de la BICS

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    BICS_1.jpgLe 21 octobre, la Brussels International Catholic School a fait bénir ses nouveaux locaux pour le secondaire par le cardinal Burke. Dans son discours d’inauguration, le cardinal a rappelé l’importance du rôle éducatif des parents :

    Les parents, parce qu’ils ont donné la vie à leurs enfants, ont la très grave obligation de les élever et, à ce titre, doivent être reconnus comme leurs premiers et principaux éducateurs. Le rôle éducatif des parents est d’une telle importance que, en cas de défaillance de leur part, il peut dicillement être supplée. C’est aux parents, en eet, de créer une atmosphère familiale, animée pour l’amour et le respect envers Dieu et les hommes, telle qu’elle favorise l’éducation totale,personnelle et sociale, de leurs enfants. La famille est donc la première école des vertus sociales nécessaires à toute société. Mais c’est surtout dans la famille chrétienne, riche des grâces et des exigences du sacrement de mariage, que dès leur plus jeune âge les enfants doivent, conformément à la foi reçue au baptême, apprendre à découvrir Dieu et à l’honorer ainsi qu’à aimer le prochain ; …

    La Brussels International Catholic School est une école internationale bilingue (Français-Anglais) avec des classes maternelles, primaires et secondaires dont la direction et l’aumônerie est assurée par l’Institut du Christ Roi. L’Institut du Christ Roi a repris l’école dans les années 2000  (anciennement Institut Saint Pierre et Saint Paul fondé en 1974). L’école compte aujourd’hui près de 450 élèves.

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     Ref. Inauguration des nouveaux bâtiments de la BICS

    JPSC

  • Synode discordant. Vers un "schisme de fait" dans l’Église?

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    Le théologien dominicain Thomas Michelet met à nu les ambiguïtés du texte du rapport conclusif du synode d'octobre 2015: un synode qui n’a pas fait l’unité mais a couvert les divisions, le conflit entre "herméneutique de la continuité" et "herméneutique de la rupture" , et le dilemme du pape François (à supposer que celui-ci se pose la question en ces termes).  C’est, sur le site « Chiesa » de Sandro Magister, une analyse à lire ci-dessous. Les italiques et les grasses ajoutées au fil de la lecture du texte, sont de notre fait.

    La conclusion du Père Michelet est claire : si un document magistériel sans équivoque se situant dans la ligne de la tradition n’est pas publié, les différentes pratiques pastorales qui existent déjà continueront à se développer. J'ouvre ici les guillemets :« les unes étant pleinement conformes à l’orthodoxie, les autres ne l’étant pas, ce qui aura comme conséquence inéluctable un schisme de fait ».  JPSC.

    Que dit vraiment le synode sur les divorcés remariés ?

    par Thomas Michelet O.P.

    Il n’aura échappé à personne que la question des "divorcés remariés"  (que l’on devrait plutôt appeler "séparés-réengagés") aura été la plus âprement discutée tout au long de ce synode sur la famille, tant parmi les pères synodaux que chez les fidèles, et jusque dans le grand public – faisant même régulièrement la "une" des journaux, ce qui ne s’était pas vu depuis longtemps. Peu de questions auront finalement suscité autant d’intérêt que celle-là. 

    La complexité du débat se traduit dans les documents officiels, les points directement concernés étant ceux qui ont recueilli à chaque fois le moins de votes positifs, malgré des rédactions successives en vue d’obtenir un large consensus. Mais cela se retrouve également dans les conclusions les plus contradictoires des médias, qui crient selon les cas à la victoire de l’un ou l’autre camp, que ce soit d’ailleurs pour s’en réjouir ou pour le déplorer : les uns retenant l’accès au cas par cas des divorcés remariés à la communion comme inaugurant la révolution tranquille d’une Église nouvelle ; les autres, au contraire, son absence criante dans le rapport final et donc le maintien ferme du "statu quo ante". 

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  • Rapport du synode sur la famille : l’assemblée des évêques de France réagit « en sens divers »

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    Lu sur le "Forum catholique":

    Le sujet des divorcés remariés, débattu durant les 2 années de synode, se retrouve au sein de l’assemblée des évêques de France, réunie jusqu’à dimanche. Ce sujet a fait l’objet d’échanges d’abord informatifs et assez consensuels, puis au ton plus aigre-doux mercredi à Lourdes.

    Les évêques attendaient d’être éclairés sur le rapport final du synode, dont la version en français n’a été publiée que mardi. Mais ce texte consensuel respire l’ambiguïté, ouvrant la voie à leur « plus pleine participation à la vie de l’Église ».

    Le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, a relevé « des questions à creuser, qui ont été animées entre nous »:

    « Comment parler d’état de péché pour un couple certes remarié, mais qui vit pendant trente ans ensemble ? Peut-on parler d’adultère ? »

    « Est-ce qu’on peut figer la vie de quelqu’un sans l’accès aux sacrements ? Que signifie le fait de désacraliser notre vie chrétienne ? »

    L’évêque d’Ajaccio, Mgr Olivier de Germay, s’est montré perplexe devant l’article le plus discuté (n°85) du document final, qui n’a obtenu que d’une voix la majorité requise des deux tiers, sur le « discernement » pour accompagner les divorcés remariés.

    « On risque de tomber dans le subjectivisme et dans des situations d’injustice ».

    L’évêque de Pontoise, Mgr Stanislas Lalanne, a enchaîné :

    « L’intervention de mon prédécesseur mériterait débat entre nous ».

    Le jeune archevêque de Fort-de-France, Mgr David Macaire, a rétorqué :

    « Houston, we have a problem » (référence au message transmis par les astronautes d’Apollo XIII après une explosion). « On va entrer dans une ère de test pastoral ».

    L’évêque de Gap, Mgr Jean-Michel Di Falco-Léandri, a commenté :

    « Les clivages qu’il y a eu devant le synode, on les trouve dans notre assemblée ». « Cela fait parfois mal d’entendre certaines interventions, on se dit: +dans quel monde vivent-ils+ ? Ils sont pourtant confrontés à la diversité des situations et aux souffrances des personnes ».

    Ref. Divorcés-remariés : une ère de test pastoral

    JPSC

  • L'Afrique aime la famille

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    966815759.jpgEntretien de Mgr Pascal N’Koué, archevêque de Parakou (Bénin) avec  Christophe Geffroy, directeur de la revue mensuelle « La Nef » (Source : La Nef N°275 de novembre 2015):

    "Mgr Pascal N’Koué a été nommé évêque de Natitingou, au Bénin, en 1997, puis archevêque de Parakou en 2011. Il évoque pour nous l’importance de la famille en Afrique.

    La Nef – Pourquoi la famille est-elle un sujet si important pour l’Église ?

    Mgr Pascal N’Koué – La famille, c’est important pour toute l’humanité. Ce n’est pas seulement pour l’Église. Mais si l’Église s’intéresse tant à la famille, c’est parce que Dieu lui-même est famille. Il est paternel, il est maternel. Il est un (uni), il est trine (diversité). Il a créé Adam et Ève pour vivre en famille avec lui et pour fonder une famille. Dans les deux cas, on parle d’alliance. L’esprit de famille est quelque chose de constitutif pour l’humanité et pas seulement pour l’Église. La famille est un patrimoine indispensable de l’humanité. C’est le lieu privilégié où toute personne apprend à vivre en société. C’est le lieu privilégié d’éveil à la foi, à l’amour, au partage, à l’attention réciproque. La transmission des valeurs humaines, morales et spirituelles se fait d’abord en famille.

    Les Évêques africains se sont organisés au synode en présentant une approche commune cohérente pour défendre la famille : pourquoi ce front commun ?

    Longtemps l’Afrique s’est tue. Il est temps qu’on parle d’une seule et même voix, surtout sur ce thème si cher à notre Créateur qui ne veut que notre bonheur. Ce front commun est un genre d’intifada. Notre intifada est un non à la culture de la mort et un oui à la culture de la vie. On dit non à tout ce qui défigure, avilit, et détruit la famille. Ce n’est pas parce que l’Afrique est faible économiquement, militairement, politiquement que les puissances d’argent, dans un mépris souverain de Dieu et des pauvres, ont le droit de nous imposer des idéologies suicidaires contre nature, et cela, moyennant quelques aides internationales. Nos hommes politiques ont souvent peur des représailles. Ils n’osent pas toujours dire tout haut ce qu’ils pensent tout bas. Tous ces nouveaux droits de l’homme, c’est du poison. Dans beaucoup de domaines en Afrique, il n’y a que l’Église pour éclairer, dénoncer, instruire, former les consciences, accompagner les jeunes, et aguerrir les populations blessées et abandonnées à elles-mêmes. L’Église joue souvent le rôle du bon samaritain. L’Afrique n’a plus rien en propre. Nos terres sont vendues à vil prix, notre sous-sol appartient aux multinationales, nos jeunes sont tournés vers l’Occident à cause des médias qui sèment et entretiennent des illusions dans les esprits… Ce qu’il nous reste encore à défendre, c’est la famille.

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  • « Eia ! Mater » : un nouveau cycle d’initiation au chant grégorien à Liège

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    Lu sur Cathobel, le site web des diocèses francophones de Belgique :

    13_05_11_18-42-28_DxO-border.jpg

    « Un nouveau cycle de cours organisé par l’académie de chant grégorien à Liège s’ouvrira fin novembre, sous la direction de Maurice Besonhé.

    cours-liege-2015.jpgDe fin novembre 2015 à juin 2016, un cycle de chant grégorien réunira deux samedis après midi par mois (de 15h à 17h30) une trentaine d’apprenants placés sous la direction de Maurice Besonhé. Le cycle se clôturera par un concert et une messe festive le samedi 11 juin 2016. Ancien élève du conservatoire de Verviers, M. Besonhé a pratiqué le chant choral au sein de la Maîtrise de cette Ville (sous la direction de J.-M. Allepaerts) et découvert la sémiologie grégorienne avec d’éminents spécialistes: Hubert Schoonbroodt, Carlo Hommel et Marcel Pérès. Chantre d’église, il fut aussi titulaire des orgues de l’église Notre-Dame et Saint-Remacle à Spa, de 1994 à 2014.

    Les cours de l’académie de chant grégorien à Liège sont dédiés à l’étude du plain chant et de ses dérivés les plus proches: le déchant et l’organum. Au programme de cette année: un florilège de mélodies consacrées à la Mère de Dieu, depuis les temps carolingiens jusqu’au siècle de Louis XIV. Ces cours sont ouverts à tous sans pré-requis, même si une expérience musicale est la bienvenue.

    Premier rendez-vous: samedi 21 novembre 2015 à 15 heures, dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement (Bd d’avroy, 132). Renseignements et inscriptions: email academiedechantgregorienliege@proximus.be ou tél. 04.344.10.89 (en cas l’absence, portable 0498.33.46. 94). On peut aussi s’inscrire en ligne sur le site www.gregorien.com

    Ref. « Eia ! Mater » : un nouveau cycle d’initiation au chant grégorien à Liège

    JPSC