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Enseignement - Education - Page 120

  • Le pape recommande aux guides de faire retentir l’annonce explicite du Christ qui donne joie et lumière au monde

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    Le Pape reçoit la Conférence internationale catholique du guidisme

    Cité du Vatican, 26 juin 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin pour son cinquantenaire la Conférence internationale catholique du guidisme qui, "occupe une place de choix parmi les mouvements éducatifs, et s’enracine dans une longue tradition pédagogique qui a largement fait ses preuves. Je rends grâce avec vous pour tout le bien que le Seigneur vous a permis d’accomplir dans les cœurs. En même temps, je forme des vœux pour que l’Esprit Saint conduise les diverses Associations que vous regroupez sur la route à suivre, en vue de relever les défis de l’avenir. L’éducation est en effet le moyen incontournable de permettre aux jeunes filles de devenir des femmes actives et responsables, fières et heureuses de leur foi au Christ vécue au quotidien. De cette manière elles participeront à la construction d’un monde imprégné de l’Evangile. J’aime le thème que vous avez choisi pour votre rencontre: Vivre comme guide la joie de l’Evangile. C’est là un magnifique programme, annoncer aux autres par le témoignage de notre propre vie, que rencontrer Jésus nous rend heureux, que rencontrer Jésus nous libère et nous guérit, nous ouvre sur les autres et nous pousse à l’annoncer, en particulier aux plus pauvres, à ceux qui sont les plus loin, les plus seuls et abandonnés. Il y a toujours eu dans le guidisme catholique cette tradition de rencontre avec le Christ et d’ouverture joyeuse et généreuse aux besoins du prochain, et je vous invite à entretenir et à développer, davantage encore, ce précieux héritage".

    "En tant que responsables catholiques, vous avez aussi l’opportunité de faire retentir l’annonce explicite du Christ qui donne joie et lumière au monde, au sein de l’Association mondiale des Guides et des Éclaireuses. Vous y rencontrez des chefs guides de toutes cultures et religions. Je souhaite que ce soit l’occasion d’un dialogue sincère et vrai entre vous, dans le respect des convictions de chacun, et dans l’affirmation sereine de votre foi et de votre identité catholiques. J’ai écrit, dans la récente encyclique Laudato Si’, que l’éducation à l’écologie est essentielle pour transformer les mentalités et les habitudes, afin de surmonter les inquiétants défis qui se posent à l’humanité concernant l’environnement. Je pense que le guidisme, qui accorde dans sa pédagogie une place importante au contact avec la nature, est particulièrement bien armé pour cela. Je souhaite que les guides continuent à être éveillées à la présence et à la bonté du Créateur dans la beauté du monde qui les entoure. Cette habitude de contemplation les portera à vivre en harmonie avec elles-mêmes, avec les autres et avec Dieu. C’est un nouveau style de vie, plus conforme à l’évangile qu’elles pourront ensuite transmettre dans leurs lieux de vie. Enfin, il est aujourd’hui très important que la femme soit valorisée comme il convient, et qu’elle puisse prendre toute la place qui lui revient, tant dans l’Église que dans la société. Là encore, le rôle d’associations éducatives comme les vôtres, qui s’adressent à des jeunes filles, est absolument déterminant pour l’avenir, et votre pédagogie doit être claire sur ces questions. Nous sommes dans un monde où se répandent les idéologies les plus contraires à la nature et au dessein de Dieu sur la famille et le mariage. Il s’agit donc, non seulement d’éduquer les jeunes filles à la beauté et à la grandeur de leur vocation de femme, dans un rapport juste et différencié entre l’homme et la femme, mais aussi à prendre des responsabilités importantes dans l’Église et dans la société. Dans certains pays où la femme est encore en position d’infériorité, et même exploitée et maltraitée, vous avez certainement un rôle notable de promotion et d’éducation à jouer. Je vous demande de ne pas oublier non plus la nécessaire ouverture explicite de votre pédagogie à la possibilité d’une vie consacrée au Seigneur, dont le guidisme a été si fécond dans son histoire. La Vierge Marie est le modèle de la femme selon l’Evangile et selon le cœur de Dieu dont l’Eglise et nos sociétés ont besoin. Qu’elle soit pour vous une source d’encouragement et d’inspiration. Je vous confie toutes à son intercession, et je vous bénis de tout cœur".

  • Divorcés-remariés : plus question de communion sacramentelle ?

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    Cette fois, c’est sur le site « Aleteia »: encore une autre lecture de l'instrumentum laboris. Elle est signée par Elisabeth de Beaudouin:

    C'est une des particularités du document de  travail de la prochaine assemblée du synode sur la famille, publié en italien  mardi 23 juin 2015l: l'accès à la communion du document de  pour les divorcés-remariés dans certains cas et sous certaines conditions, avancée dans le document final du synode d’octobre 2014 (n°52) s’y efface au profit d’un "parcours de réconciliation ou voie pénitentielle".


    Objet d’un "commun accord" entre les pères synodaux, affirme le n°123 du nouvel Instrumentum laboris, ce parcours aurait pour objet, non pas d’ouvrir à la communion mais plutôt à "la vérification d’une éventuelle nullité de mariage", à "l’engagement à la communion spirituelle" et "la décision de vivre en continence". Si la référence à l’accès éventuel à la communion est rappelé dans le numéro qui précède (n°122), qui cite le document final du dernier synode d'octobre 2014, force est de constater qu’elle n’existe plus dans celui-ci (n°123), qui s’appuie sur la réflexion qui a eu lieu dans l’Église et à tous les niveaux ces derniers mois. 

    C’est davantage la position traditionnelle de l’Église qui est donc rappelée, avec d’ailleurs renvoi explicite à l’exhortation Familiaris Consortio de saint Jean Paul II (n°84) et à deux autres textes clés : la "lettre aux évêques de l’Église catholique sur l’accès à la communion des fidèles divorcés-remariés" de la Congrégation pour la doctrine de la foi (septembre 1994) et la "déclaration autour de l’admissibilité à la sainte communion pour les divorcés-remariés" du Conseil pontifical pour les textes législatifs (24 juin 2000). Faut-il y voir le fruit des (très nombreuses) réponses aux questions des lineamenta, envoyés à toute l’Église après la dernière assemblée, pour faire avancer la réflexion ?

    Ref. Divorcés-remariés : vers un parcours de réconciliation ?

    Regrettons l’absence, à ce jour, de traduction française de l’ « instrumentum laboris ».

    JPSC

  • Prochain synode sur la famille : l’instrumentum laboris ouvre aussi la porte au débat sur les deux sujets qui fâchent

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    L’instrumentum laboris du prochain synode sur la famille vient d’être rendu public. Les discussions vont reprendre sur les deux recommandations synodales de 2014  qui n’ont pas passé la rampe de la majorité qualifiée l’an dernier. L’une concerne les couples homosexuels, l’autre la communion sacramentelle pour les divorcés remariés. Bénir le mariage gay non, mais une forme d’union, oui ? Et pour l’absolution aux divorcés-remariés le document appellerait à mieux distinguer la faute de la responsabilité imputable à son auteur. Bref, on ne fera pas l’économie d’un débat. De Jean-Marie Guénois, dans le « Figaro » :

    Ce document était très attendu car il s'agit du texte préparatoire du prochain synode sur la famille qui se déroulera à Rome en octobre prochain. Tout en renforçant la famille traditionnelle, il pourrait décider d'un statut nouveau pour les divorcés remariés dans l'Église et d'une nouvelle approche pour les personnes homosexuelles.

    Rendu public mardi au Vatican, «l'instrumentum laboris», le document de travail de la seconde session du synode sur la famille voulu par le pape François, confirme un renforcement de la pastorale familiale de l'Église, qui entend mieux préparer les jeunes au mariage afin de limiter les échecs mais il comporte deux surprises: un non sans appel à toute ouverture en direction du «mariage» entre personnes de même sexe même si l'Église insiste sur l'attention à porter à ces situations ; et malgré de sévères débats internes, la confirmation de la recherche d'une solution pour permettre à certains divorcés remariés d'accéder aux sacrements de l'Église.

    Ce n'est certes qu'un «document de travail» officiellement publié par le Vatican sur lequel l'assemblée des évêques réunis en octobre à Rome devra voter et c'est bien le pape qui décidera en dernière analyse, mais l'insistance de ce document sur ces deux points - qui n'avaient pas obtenu la majorité nécessaire des deux tiers pour être adoptée à la précédente assemblée d'octobre 2014 - démontre que le pape François désire avancer dans cette direction.

    Pas de discrimination injuste

    Sur la question homosexuelle, le document reprend l'enseignement traditionnel de l'Église pour redire que l'on ne peut comparer «les unions homosexuelles» et «le dessein de Dieu sur le mariage et la famille». Pour autant, insiste le texte «les hommes et les femmes à tendances homosexuelles doivent être écoutées avec respect et délicatesse» et ne doivent subir aucune «discrimination injuste». Le texte suggère même que les diocèses mettent en place des structures spécifiques «pour l'accompagnement de familles» qui sont concernées par cette situation.

    En revanche l'instrumentum laboris est sans appel sur la question du mariage gay: «Il est totalement inacceptable que les pasteurs de l'Église subissent des pressions en ce domaine et que les organismes internationaux conditionnent des aides financières pour des pays pauvres liées à l'introduction de lois visant à instituer le «mariage» entre personnes du même sexe».

    Sur la question des divorcés remariés, le document tout en récusant la pratique de l'Église orthodoxe - qui bénit une seconde union sans le reconnaître comme mariage - insiste sur l'esprit de «miséricorde» qui doit présider à toute évolution de la pastorale. Outre la gratuité et la facilitation des procédures de reconnaissance canonique de «nullité du lien du mariage» le document propose deux pistes pour mieux accueillir les divorcés remariés dans l'Église.

    Deux pistes pour accueillir les divorcés remariés

    Leur permettre, d'une part, s'ils sont des chrétiens convaincus et volontaires, de pouvoir participer à la vie normale des paroisses au sein notamment des différents conseils dont ils sont exclus actuellement. «Il faut repenser ces formes d'exclusion» affirme le texte.

    Réfléchir, d'autre part, à la possibilité d'admettre sous certaines conditions strictes et après un long discernement spirituel, certains de ces divorcés remariés - qui ont notamment subi un divorce et qui ont refait leur vie de façon stable et définitive - à la communion eucharistique.

    Le texte souligne certes la difficulté d'y parvenir et ne cache rien du vif débat théologique qu'il suscite dans l'Église mais il demande au synode de creuser le travail en cette direction. «il faut encore approfondir la question, écrit le document de travail, en ayant bien à l'esprit la distinction entre la situation objective du péché et les circonstances atténuantes, sachant que l'imputabilité et la responsabilité d'une action peuvent être diminuées ou annulés par différents facteurs psychiques ou sociaux».

    Ref. Synode sur la famille : l'Église n'acceptera pas le mariage gay 

    Selon Radio Vatican « sur l’accès à l’Eucharistie pour les divorcés-remariés, l’Instrumentum fait part d’un consensus sur la piste « d’un chemin pénitentiel » suivi sous l’autorité d’un évêque et qui serait basé sur une nullité du mariage et la décision de vivre dans la continence. Rappelant son opposition ferme au mariage des personnes de même sexe, le synode appelle néanmoins de ses vœux le développement de projets pastoraux spécifiques pour les homosexuels et leurs familles ». (Radio Vatican)

    S’agissant de l’accompagnement des divorcés remariés, « La Croix » écrit que  «  le document de travail reprend l’idée d’un « chemin de pénitence », qu’avait étayée le cardinal Walter Kasper avant le premier Synode. Le document affirme même qu’il existe « un accord sur l’hypothèse d’un itinéraire de réconciliation et de pénitence ». Mais sur le contenu de ce parcours, il laisse plusieurs pistes ouvertes, signe des divergences qui traversent l’Église : pour certains, l’accès à la communion des divorcés-remariés nécessite que le couple vive « en situation de continence », pour d’autres, on pourrait laisser aux pasteurs la possibilité de discerner le choix d’un accompagnement adapté. D’une certaine manière, le document reste ouvert à la discussion, et ce sera au prochain synode de trancher » (L'article de La Croix)

    Il serait utile de pouvoir disposer du texte lui-même de cet « instrumentum » pour démêler, si possible, ces différents commentaires… 

    JPSC

  • Opus Dei : à Bruxelles, le samedi 20 juin, journée en l’honneur de saint Josémaria et de Monseigneur Léonard

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    « Ce samedi 20 juin, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées au centre-ville pour une journée en l’honneur de saint Josémaria.

    558791893570f340d746eb97.jpgElle a commencé par une messe présidée par Mgr Léonard et a été suivie, en début d’après-midi, par une conférence de l’archevêque de Malines-Bruxelles intitulée « Le mariage, vocation chrétienne ».

    Dans son homélie, dans une église Saint-Jacques sur Coudenberg archicomble, Mgr Léonard a souligné le lien entre les lectures de la Messe et les traits de la spiritualité de saint Josemaría, décédé voici 40 ans, le 26 juin 1975. Ainsi, le récit de la Création que nous lisons dans la Genèse met en évidence la bonté fondamentale de cette création. En ce sens, le travail humain au milieu du monde est une réalité positive. Bien plus, les réalités terrestres sont un lieu de sanctification. Il s’agit d’un message précurseur de saint Josémaria, bien avant le concile Vatican II et la constitution pastorale Gaudium et Spes. L’Evangile de la pêche miraculeuse, quant à lui, est à l’image de l’élan missionnaire qui a toujours caractérisé saint Josémaria. Le Christ dit à Simon-Pierre et nous dit : Désormais, ce sont des hommes que tu prendras. De quelle manière ? En plaçant notre confiance dans la grâce de Dieu. Quant à la lettre aux Romains, elle souligne une troisième caractéristique de saint Josémaria : sa tranquille assurance que Dieu est notre Père et que nous sommes ses enfants. Mgr Léonard a terminé son homélie par ces mots : « Nous voulons aujourd’hui rendre grâces que cette spiritualité a atterri en Belgique voici 50 ans et pour tout le fruit que nous connaissons et pour lequel nous disons merci. »

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  • Visite du pape François à Turin (21-22 juin 2015)

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    Retour aux sources pour le pape argentin dont la famille est d’origine piémontaise. De ses multiples déclarations, lors de sa visite au Saint-Suaire et ailleurs, retenons les plus éloignées de son image médiatique :

     Aux jeunes :  "Faites l'effort de vivre chastement"

    Le pape François a exhorté dimanche soir à Turin (nord de l'Italie) les jeunes à "faire l'effort de vivre chastement", même "si c'est une parole impopulaire". Lors d'une rencontre avec des dizaines de milliers de jeunes rassemblés sur la grande place Vittorio, le pape a expliqué qu'il "ne voulait pas faire le moraliste". Mais "le pape, a-t-il remarqué, doit risquer de dire la vérité, de dire une parole impopulaire qui ne plait pas".

     "Dans ce monde hédoniste où la publicité vante le plaisir, je vous dis: soyez chastes!", a-t-il encore lancé aux jeunes, en reconnaissant que l'engagement à la chasteté (avant le mariage) implique pour tous des "moments difficiles". "Pardonnez-moi si je vous dis quelque chose que nous n'attendiez pas. Faites l'effort de vivre l'amour chastement. Il ne faut pas utiliser l'autre pour le plaisir. Votre réaction doit être: je te respecte, je ne veux pas profiter de toi", a insisté François qui s'inscrit dans la ligne de ses prédécesseurs Jean Paul II et Benoît XVI

    "Si vous voulez quelque chose de bien, vivez, ne vivotez pas", a-t-il encore recommandé, se moquant de "ces jeunes qui vont à la retraite à 20 ans", qui "vivent comme des végétaux". Le pape a déclaré comprendre la défiance et le découragement des jeunes à l'égard du monde contemporain, où continue "une guerre mondiale par morceaux", où les puissants "ont l'hypocrisie de parler de paix et de vendre des armes".

    Ref."Faites l'effort de vivre chastement"

    Société du « Welfare » : François dénonce le «péché social» de la mise à l'écart des plus faibles

    (RV) Une étape qui ne pouvait pas manquer au programme de la visite du Pape François à Turin : le Cottolengo, la Petite Maison de la Divine Miséricorde, à la fois monastère, hôpital et asile, fondé au 19° siècle par le « Saint Vincent de Paul italien », Joseph-Benoît Cottolengo. Il s’agit une institution atypique destinée à accueillir tous les malades pauvres, quelle que soit leur pathologie, surtout certains handicapés qui à l’époque du Père Cottolengo étaient refusés par les hôpitaux, comme les épileptiques, les malades mentaux et les sourds-muets.

    Pour animer son institution qui a essaimé à travers le monde, Joseph Cottolengo a fondé une congrégation de religieuses et un institut de frères, prêtres et laïcs. Le Saint-Père s’est rendu, dimanche après-midi, dans ce lieu de charité pour y rencontrer des malades et des handicapés. L’occasion pour lui de relever que l’exclusion des pauvres existe encore aujourd’hui. « La médecine a fait des progrès mais la culture du déchet a provoqué une crise anthropologique : ce n’est plus l’homme qui est au centre des actions mais la consommation et les intérêts économiques » a-t-il répété, dans un ton proche de celui employé dans son encyclique Laudato Si' publiée jeudi dernier.

    Parmi les personnes délaissées, le Pape François a cité les personnes âgées.« Elles sont la mémoire et la sagesse des peuples ; et pourtant leur longévité n’est pas toujours perçue comme un don de Dieu, mais au contraire comme un poids difficile à supporter. » Le Souverain Pontife invite donc à « développer des anticorps » contre cette mentalité qui fait tant de mal à la société. « Il s’agit d’un péché, a-t-il martelé, d’un grave péché social ».

    Le Pape François a rendu un hommage appuyé au père Cottolengo, à son amour évangélique concret. « La raison d’être de cette institution, a-t-il dit, n’est pas une forme d’assistanat ou de philanthropie, c’est l’Évangile, l’amour préférentiel de Jésus pour les plus fragiles et les plus faibles. »  Le Saint-Père a par ailleurs invité les malades à devenir les témoins et les apôtres de la Divine Miséricorde qui sauve le monde. « En contemplant le Christ crucifié, et avec l’aide de ceux qui prennent soin de vous, leur a-t-il dit, vous trouverez la force et la consolation pour porter votre croix tous les jours. »

     Ref. le «péché social» de la mise à l'écart des plus faibles

     JPSC

  • 20 juin: Journée mondiale du Réfugié

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    Voici le communiqué que le Vicariat « Evangile et Vie » de l’Eglise de Liège nous a fait parvenir à cette occasion :

    « À l’occasion de la Journée Mondiale du Réfugié, l’Eglise tient à exprimer sa profonde solidarité avec tous ceux et celles qui ont dû quitter leur pays pour des raisons multiples et souhaite que chacun puisse être accueilli dans des conditions dignes.

    Nous exprimons notre reconnaissance pour les Services et Associations qui  assurent un soutien et un accompagnement auprès  des réfugiés qui espèrent trouver dans nos régions une terre d’asile.

    Une fois encore nous  voulons redire combien il est urgent de trouver une alternative aux Centres fermés qui ne sont pas dignes d’un pays démocratique ».

    Et voici  une vidéo d’actualité qui nous interpelle plus concrètement :

    En cette journée mondiale des réfugiés, comment ne pas penser à toutes celles et tous ceux qui ont dû tout abandonner derrière eux pour sauver leur vie. Ils ont dû tout quitter, ils ont fui sur les routes, avec les vieillards, les enfants. Mais, malgré les menaces de mort, aucun n'a renié sa foi. Sommes-nous à la hauteur de leur courage ? 

  • « Laudato si « : réponses pertinentes à quelques questions impertinentes

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    pape-francois-ecologie-nature-environnement-encyclique-laudato-si-super-panoramique_homeUne.jpgUn entretien de Giuseppe Rusconi avec Mgr Toso sur le site www.rossoporpora.org  traduit et reproduit par « Benoit et moi.fr » :

    « - Monseigneur Toso, vous êtes aujourd'hui évêque de Faenza-Modigliana, mais de 2003 à 2009 vous avez été recteur de l'Université Pontificale Salésienne et, de 2009 jusqu'à il y a quelques mois, secrétaire du Conseil Pontifical "Justice et Paix", le dicastère précisément qui a travaillé à l'élaboration de la première ébauche du document magistral. Vous êtes donc bien placé pour parler d'une encyclique qui est définie "écologique" par diverses parties….

    « Oui, la définition doit toutefois être entendue dans le sens qu'elle situe la crise environnementale au centre de la question sociale, une crise complexe, qui ne se limite pas aux problèmes de l'environnement séparés d'autres problèmes importants concernant plus spécifiquement l'écologie humaine. Cette encyclique met essentiellement en évidence que la question sociale est caractérisée par la sauvegarde de l'environnement et souligne toutefois que la sauvegarde de l'humanité est urgente elle aussi. En d'autres termes, nous sommes en face d'une question écologique globale qui postule comme solution une écologie intégrale…


    - Expliquez-nous comment se traduit concrètement cet "intégrale"…

    « Comme je viens de le dire, la crise écologique que nous vivons aujourd'hui ne concerne pas uniquement les aspects strictement environnementaux, qui ont trait à la garde de la Création et des espèces, aux changements climatiques, aux ressources et aux énergies renouvelables, mais aussi les aspects culturels, anthropologiques, éthiques, religieux liés au développement de l'existence humaine. À cette crise il faut répondre par la promotion d'une écologie intégrale, qui ne s'étend et ne se concrétise pas uniquement sur le plan de la protection du milieu naturel, des espèces animales et végétales, de la lutte contre le réchauffement du climat, du refus de l'utilisation sans discrimination ni limite des ressources naturelles, mais aussi sur le plan de la conversion écologique, du changement des styles de vie, de la protection des milieux urbains, des rapports sociaux, de l'éducation.


    - Si pour certains l'encyclique semble avoir dans certains de ses passages un souffle essentiellement "péroniste" (un air que François a respiré dans son jeune âge), elle apparait souvent, selon l'avis d'autres, comme un manifeste du parti écologiste universel (bien qu'avec des différences considérables en matière de droit à la vie, par exemple), adressée toutefois plus ad extra que ad intra

    « En effet, l'encyclique, telle qu'elle nous est présentée aujourd'hui, a un aspect différent de celui de la première ébauche, qui prévoyait une longue introduction de caractère théologique, liturgie et sacramentel, spirituel… Si l'orientation initiale était restée, l'encyclique se serait adressée plus immédiatement au monde catholique. Le Pape François a préféré au contraire changer cette orientation, déplaçant au centre et à la fin la partie "théologique", ainsi que celle relative à la spiritualité et à l'éducation. De cette manière il a "restructuré" le matériel mis à sa disposition, l'exposant selon une méthode d'analyse et de discernement, impliquant la considération de la situation, sa propre évaluation et la préfiguration d'indications pratiques de lancement de la solution des problèmes. Il a ainsi voulu impliquer le plus grand nombre de lecteurs, même les non-croyants, dans un raisonnement largement partageable par tout le monde.

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  • Lunch débat avec Francis Delpérée à l’Ulg le 24 juin 2015 : Quelle place pour la famille dans la Constitution ?

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    A l’Université de Liège, le mercredi 24 juin 2015 à 18h00 :

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    Quelle place pour la famille dans la Constitution ?

    Lunch-débat animé par le Baron Francis Delpérée

     

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    Le juriste d’aujourd’hui a envie de dire « Familles, je ne vous reconnais plus.Les figures d’antan et les familles de Balzac ont, pour une part, disparu. Elles se démultiplient en même temps que leurs contours se brouillent. D’où cette première question qui brûle les lèvres: qu’est la famille devenue — que j’avais de si près tenue et tant aimée, aurait dit Villon — ? Comment l’identifier à l’heure actuelle ? Comment, au juste, la composer ? Que dit, aujourd’hui, la Constitution de la famille? Que devrait-elle dire demain? 

    De manière concrète, quelles dispositions constitutionnelles y aurait-il lieu de proposer au cours de la présente législature ?

    Le Groupe éthique sociale et l’Union des étudiants catholiques de Liège organisent sur ce thème le lunch débat qui clôture leur cycle de rencontres 2014-2015 consacré à la famille. La manifestation sera animée par le baron Francis Delpérée, professeur émérite à l’université catholique de Louvain, membre de l’académie royale de Belgique et membre  de la chambre des représentants. Elle aura lieu  le mercredi 24 juin prochain à 18 heures à l’Université de Liège, bâtiment du Rectorat , Place du XX août 7, (salle des professeurs, 1er étage), 4000 Liège. En raison de travaux en cours place du XX août, l’accès au bâtiment se fait par la place Cockerill (parcours fléché). 

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place); 2 € pour les étudiants

    Inscription nécessaire trois jours ouvrables à l’avance (samedi 20 juin 2015) :

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : info@ethiquesociale.org

    soit via notre site internet:http://www.ethiquesociale.org/conference/quelle-place-pour-la-famille-dans-la-constitution/

  • Une communauté traditionaliste ouvre une école à Overijse

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    960538565.jpgLes "Serviteurs de Jésus et Marie" vont ouvrir une école à Overijse. Cela provoque l'émoi chez les journalistes de la RTBF qui dénoncent une offensive de "l'ultracatholicisme" et se demandent "qui est à la manoeuvre" derrière la création de cette école. Il suffit pourtant d'une courte recherche sur la toile pour découvrir qu'il s'agit d'un institut religieux fondé par un prêtre, Andreas Hönisch (qui avait précédemment appartenu à la Compagnie de Jésus), et qui a dûment été reconnu par Rome; il est implanté notamment - et régulièrement - dans le diocèse de Fréjus-Toulon (Mgr Rey) et dans celui de Malines-Bruxelles (Mgr Léonard).

    Sur "Riposte Catholique" : 

    Cette communauté fondée en 1988 par le Père Andreas Hönisch, SJM (décédé en 2008) célèbre habituellement dans les deux formes du rite romain. La communauté s’est d’abord développée en Allemagne, mais est aujourd’hui présente aussi en Autriche, en Belgique, en France (diocèse de Toulon) et au Kazakhstan. Elle compte aujourd’hui une cinquantaine de prêtres et de frères. Dans les premières années, ses prêtres ont été formés au Séminaire Saint-Pierre de Wigratzbad (FSSP) avant que la communauté ouvre sa propre maison de formation en Autriche (Blindenmarkt). La communauté se voit confier des paroisses, mais est très présente auprès de la jeunesse avec des nombreuses aumôneries scoutes (Le Père Andreas Hönisch est d’ailleurs un des fondateurs des Katholische Pfadfinderschaft Europas (KPE) en 1976 (les Scouts d’Europe allemands)).

    Présentation en français de la communauté

  • Synode pour la famille : les Africains se préparent à « contrer la stratégie de l’Ennemi du genre humain »

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    De Sandro Magister sur le site « Chiesa » :

    « ROME, le 15 juin 2015 – Cinq cardinaux et quarante-cinq évêques, en provenance du même nombre de pays d’Afrique, ont tenu une réunion à Accra, la capitale du Ghana, du 8 au 11 juin. Une rencontre qui a eu lieu au grand jour et non pas de manière presque secrète comme celle de certains de leurs collègues allemands, français et suisses qui s’étaient donné rendez-vous, quelques jours plus tôt, à l’Université Pontificale Grégorienne, à Rome.

    L’objectif était le même pour les deux rencontres : préparer la prochaine session du synode consacré à la famille. 

    Toutefois, alors que la réunion qui s’est tenue à l’université Grégorienne avait pour objectif de changer le système de l’Église en ce qui concerne le divorce et l’homosexualité, l'orientation de celle qui a eu lieu à Accra avait un but opposé. 

    La feuille de route a été donnée par le cardinal guinéen Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin, dès les premières phrases qu’il a prononcées :

    - "ne pas avoir peur de réaffirmer l'enseignement du Christ à propos du mariage" ;
    - "au synode, parler de manière claire et d’une seule voix, avec un amour filial envers l’Église" ;

    - "protéger la famille contre toutes les idéologies qui tendent à la détruire et, par conséquent, également contre les politiques nationales et internationales qui empêchent de promouvoir ses valeurs positives". 

    Cette feuille de route a recueilli un consensus complet. Même le seul évêque d’Afrique noire à s’être exprimé, au cours de ces derniers mois, en faveur d’«ouvertures» à propos du divorce, Gabriel Charles Palmer-Buckle, d’Accra, élu délégué au synode par les évêques du Ghana, s’est trouvé en accord avec tous les participants pour défendre la doctrine catholique concernant la famille.

    En plus de Sarah, les autres cardinaux africains présents étaient le Camerounais Christian Tumi, le Kenyan John Njue, le Tanzanien Polycarp Pengo et l’Éthiopien Berhaneyesus D. Souraphiel, qui a été créé cardinal par le pape François lors du dernier consistoire.

    Organisée par le Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar, la rencontre avait comme titre : "La famille en Afrique. Quelles expériences et quelles contributions pour la XIVe assemblée ordinaire du synode des évêques ?".

    Afin de répondre à la question contenue dans le titre, les prélats présents ont discuté, le premier jour, sur la base de quatre introductions thématiques, avant de se répartir en groupes de travail et, le jour suivant, à partir de cinq autres schémas de discussion.

    L’un de ces schémas, qui était intitulé "Les attentes du synode", a été lu aux membres du groupe par le théologien et anthropologue Édouard Ade, secrétaire général de l'Université Catholique d'Afrique Occidentale, qui est implantée à Cotonou, au Bénin, et à Abidjan, en Côte d'Ivoire.

    Le professeur Ade s’est penché sur ce qu’il a appelé "la stratégie de l’Ennemi du genre humain".

    Cette "stratégie" - étant donné que ses objectifs les plus avancés, c’est-à-dire la bénédiction des remariages de divorcés et celle des couples homosexuels, paraissent impossibles à atteindre - consisterait à ouvrir des brèches avec l’idée de les élargir ultérieurement, tout en affirmant verbalement, bien entendu, que l’on ne veut rien changer à la doctrine.

    Ces brèches seraient, par exemple, les "cas particuliers" qui ont été évoqués par les novateurs, en sachant pertinemment qu’ils ne resteraient pas du tout des cas isolés.

     

    Une autre astuce est celle qui consiste à présenter les changements comme une solution "d'équilibre" entre, d’une part, les impatiences de ceux qui voudraient le divorce et les mariages homosexuels tout de suite et, d’autre part, le rigorisme dépourvu de miséricorde de la discipline de l’Église catholique en ce qui concerne le mariage.

    Une autre brèche encore serait celle, pratiquée dès à présent en un grand nombre d’endroits, qui consisterait à donner accès à la communion aux divorcés remariés et à tous les couples qui vivent en dehors des liens du mariage, sans même attendre qu’une décision, quelle qu’elle soit, ait été prise en la matière par le synode et par le pape.

    D’autre part, le professeur Ade a mis les participants en garde contre les "chevaux de Troie" qui sont utilisés par les novateurs, comme celui qui consiste à attribuer une valeur toujours positive à toutes les formes de vie commune en dehors du mariage, ou bien celle qui consiste à considérer que l'indissolubilité du mariage est un "idéal" qui ne peut pas être toujours atteint par tout le monde, ou encore l'utilisation de formes nouvelles de langage qui finissent par transformer la réalité.

    Le rapport d’Adé a été vivement apprécié par les évêques et cardinaux présents. C’est tellement vrai que l’on en trouve la trace dans le communiqué final, dans lequel on peut lire qu’"il faut partir de la foi, la réaffirmer et la vivre afin d’évangéliser les cultures en profondeur", en prenant garde à ne pas adopter et à ne pas légitimer "le langage des mouvements qui militent en vue de la destruction de la famille".

    À l’occasion d’une grande interview de six pages publiée au même moment en France dans l’hebdomadaire "Famille Chrétienne", le cardinal Sarah a déclaré, entre autres :

    "Au Synode d'octobre prochain, nous allons, je l'espère, aborder la question du mariage de façon toute positive, en cherchant à promouvoir la famille et les valeurs qu'elle porte. Les évêques africains interviendront pour soutenir ce que Dieu demande à l'homme sur la famille et accueillir ce que l'Église a toujours enseigné".

    Et encore : "Pourquoi penser qu'il n'y a que la vision occidentale de l'homme, du monde, de la société, qui soit bonne, juste, universelle ? L'Église doit se battre pour dire non à cette nouvelle colonisation".

    Voici ce que dit le titre de l'interview, tel qu’il apparaît dans le journal, qui est disponible en kiosque :

    > Le cardinal Sarah : "Qu'on nous écoute ou pas, nous parlerons"

    La rencontre d’Accra est la preuve que le bloc des évêques africains jouera un rôle de premier plan lors du synode. Comme il ne l’a jamais fait dans le passé.

    Ref. Synode. L'heure de l'Afrique

    JPSC

  • Divorcés-remariés : « Cœur tendre et esprit mou »

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    Faut-il permettre la communion sacramentelle aux divorcés-remariés et autres concubins ? Cette question, propulsée par le cardinal Kasper (avec l’accord du pape François) à l’avant-scène du synode sur la famille, polluera-t-elle encore la prochaine session de l’assemblée ?

    L’échéance approche et les échanges de tirs s’intensifient. Ci-dessous, le philosophe Thibaud Collin dans « Famille chrétienne » dénonce le subjectivisme et la casuistique des propositions d’échappatoires plus ou moins astucieuses récemment publiées dans la revue jésuite  « Civiltà cattolica » 

    N'en déplaise aux amateurs de périphéries, il est grand temps pour l'institution synodale de remettre la balle au centre, c'est à dire au coeur et à la hauteur des vrais enjeux, comme l'a fait Monseigneur Léonard: voir ici

    Entretemps voici, pour les « fans » de la  disputatio theologica,  la réponse argumentée de Thibaud Collin aux propos tenus par le dominicain Garrigues à son confrère jésuite Spadaro, directeur de la célèbre revue précitée :

    « L’entretien que le Père Jean-Miguel Garrigues a accordé au Père Antonio Spadaro dans la prestigieuse revue jésuite La Civiltà cattólica (1)  a eu un retentissement international. Le Père Garrigues, dominicain, est un théologien renommé, qui a notamment été collaborateur de son ami le cardinal Schönborn pour la rédaction du Catéchisme de l’Église catholique. Dans cet entretien consacré au Synode sur la famille, le Père Garrigues, après des analyses fort pertinentes sur la nécessaire gradualité dans l’accompagnement pastoral, conclut en faisant des propositions, elles, directement opposées à l’enseignement de l’Église. D’où l’étonnement d’un grand nombre de lecteurs : comment un théologien de sa stature peut-il, dans le même texte, réclamer le respect dû à la doctrine de saint Jean-Paul II et de Benoît XVI sur le mariage et les contredire frontalement ? Quelle peut être la source d’une telle incohérence ? Tel est le problème dont la solution se trouve, nous le constaterons, dans l’entretien lui-même.

    Les deux « dérogations » envisagées

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  • Un scoutisme qui se porte bien

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    Du V.I.S. :

    La bonne santé du mouvement scout catholique en Italie

    Cité du Vatican du 13 juin 2015 (VIS). En fin de matinée Place St.Pierre, le Pape François reçu près de 80.000 scouts italiens, auxquels il a rappelé qu'ils sont une portion importante de l'Eglise de leur pays. Faisant l'éloge de l'excellence de la méthode scout, le Saint-Père a tenu à souligner qu'elle se fonde "sur la sagesse, de grandes valeurs, le contact avec la nature, la religiosité et la foi, l'éducation à la liberté dans la responsabilité". Lorsqu'on demanda en 1926 à Baden Powell s'il y avait un rapport entre la religion et le scoutisme, a-t-il ensuite rappelé, le fondateur du mouvement répondit qu'il existait un aspect religieux dans le scoutisme: "Il est tout entier fondé sur la religion, sur la prise de conscience de Dieu et son service... Les structures comme la votre sont une richesse pour l'Eglise que l'Esprit suscite pour évangéliser les différents milieux. Je suis certain que l'AGESCI peut apporter à l'Eglise une nouvelle ferveur évangélisatrice, une nouvelle capacité de dialogue avec la société. Soyez dialoguant, construisez des ponts dans une société qui a tendance à dresser des murs. Mais il y a deux conditions. Les groupes ne doivent pas perdre le contact avec leurs paroisses, là où ils ont leur siège que souvent ils ne fréquentent pas... Ensuite, établir des rapports francs et collaboratifs avec les évêques, les curés de paroisses et les autres prêtres, les éducateurs et les membres des autres associations paroissiales. Ne vous contentez pas non plus d'une présence décorative le dimanche et dans les grandes circonstance!".