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Persécutions antichrétiennes - Page 43

  • Prier pour les chrétiens persécutés; une invitation du pape François

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Le pape François prie et invite à prier pour les chrétiens persécutés

    Qu’ils puissent « vaincre le mal par le bien »

    DÉCEMBRE 26, 2020

    Le pape François invite à prier pour ceux qui « souffrent des persécutions pour le nom de Jésus », afin qu’ils puissent « vaincre le mal par le bien »Ala fin e son allocution, avant l’angélus de ce samedi 26 décembre 2020, fête de Saint Etienne, diacre et martyr, le pape a fait cette invitation: « Prions aujourd’hui pour ceux qui souffrent des persécutions pour le nom de Jésus.

    Malheureusement, ils sont nombreux. Ils sont plus nombreux que dans les premiers temps de l’Église. »Depuis la bibliothèque privée du palais apostolique du Vatican, et nom depuis le bureau qui donne  place Saint-Pierre, à cause du coronavirus, pour ne pas créer d’occasions de contagion le pape François a demandé de les soutenir dans la prière pour qu’ils puissent être « vainqueurs du mal par le bien »: « Confions ces frères et sœurs à Notre Dame, pour qu’ils répondent à l’oppression par la douceur et qu’en véritables témoins de Jésus, ils soient vainqueurs du mal par le bien. »

    Cette exhortation de saint Paul dans la Lettre aux Romains : « Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien » (12, 21) avait été choisi par le pape Jean-Paul II pour son Message pour la Journée mondiale de la Paix 2005. Jean-Paul II disait notamment: « Le mal ne se vainc pas par le mal : si l’on prend ce chemin, au lieu de vaincre le mal, on se fait vaincre par lui. »

  • Dans l'indifférence complice de l'Occident : les chrétiens, premières victimes des violences religieuses dans le monde

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    D'Alexandre del Valle sur le site de Valeurs Actuelles :

    [Del Valle] Les chrétiens, premières victimes des violences religieuses dans le monde, dans l'indifférence complice de l'Occident

    Mardi 22 décembre 2020

    Noël, fête chrétienne de la naissance du Christ sauveur et donc de la joie, ne doit pas faire oublier que les violences religieuses dans le monde frappent majoritairement les chrétiens, comme l'a reconnu le Parlement européen en 2011. Les persécutions anti-chrétiennes sont tantôt officielles, en pays musulman, communiste ou hindouïste, tantôt le fait de groupes radicaux, islamistes, hindous ou bouddhistes. Les zones les plus touchées sont l'Afrique musulmane, le Moyen-Orient et l'Asie. Pour notre chroniqueur Alexandre del Valle, le “bilan”  2020 confirme le fait que, comme chaque année depuis des décennies, la “solution finale des chrétiens” se poursuit dans la quasi-indifférence générale.

    Chaque année, l'index publié par l'association chrétienne PORTE OUVERTES dresse un état des lieux qui ne cesse de se détériorer. Sur 50 pays étudiés, l'ONG évalue à 260 millions le nombre de chrétiens persécutés, soit une augmentation de 16% depuis 2014. Depuis 2017, après le pic terrible des massacres perpétrés par Daech en 2015, le nombre de chrétiens tués chaque année dans le monde oscille entre 3 000 et 4 000 âmes. La « première place » revient à la Corée du Nord communiste, où 50 000 chrétiens sont retenus dans les camps de concentration du régime. Vient ensuite le Nigeria, où des dizaines de milliers de chrétiens ont été assassinés par les islamistes depuis les années 1990. Les chrétiens d'Afrique subsaharienne sont aujourd'hui les plus persécutés au monde. Mais leur sort fait bien moins souvent la une que celui des musulmans en Occident, soi-disant victimes de « l'islamophobie ».

    Les chrétiens des pays islamiques, diabolisés comme « 5e colonne des Croisés » alors qu'ils étaient là avant les musulmans

    Les populations chrétiennes sont en déclin dans la totalité des pays du Proche-Orient, Liban compris, et ils sont voie de disparition en Irak, où leur nombre est passé de 1,5 million en 2003 à moins de 200 000 aujourd'hui... soit une baisse de 87% en 20 ans. En 2010, un attentat perpétré dans l'église Notre-Dame du Salut, à Bagdad, fit 50 morts. Les chrétiens de Syrie, bien que protégés par Bachar el-Assad, sont aujourd'hui moins de 745 000, contre 2,2 millions avant la guerre civile. En Turquie, depuis les assassinats du leader arménien protestant Hrant Dink (2006), du père Andrea Santoro, tué à Trébizonde, le 5 février 2006, du père Adriano Franchini, poignardé à Smyrne en décembre 2007, de Mgr Luigi Padovese, vicaire apostolique d'Anatolie, décapité à Iskenderun par son chauffeur en juin 2010, et depuis le massacre de dizaines de chrétiens turcs évangéliques à Malatya, en mars 2007, le peu de chrétiens resté dans ce pays a peur. Ils sont aujourd'hui 90 000, contre trois millions en 1900. Et la Turquie négatrice du génocide de 1915 des Arméniens et Syriaques « continue le travail » en Azerbaïdjan, en massacrant les Arméniens du Haut-Karabakh.

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  • Un pays où Noël n'existe pas

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    Du site Portes Ouvertes :

    Corée du Nord: le pays où Noël n’existe pas

    Il n’y a pas de Noël en Corée du Nord! La veillée du 24 décembre a été occultée et remplacée par une autre célébration: l’anniversaire de Kim Jong-suk, épouse du fondateur de la Corée du Nord, Kim Il-sung.

    La propagande, omniprésente en Corée du Nord

    Timothy Cho (pseudonyme) est un évadé nord-coréen qui est devenu chrétien. Il vit maintenant en Europe et, depuis qu’il a appris l’existence de Noël, le véritable cadeau de Dieu envoyant Jésus sur terre, c’est pour lui la plus grande fête de l’année. Mais à chaque Noël, il pense à ses frères et sœurs persécutés en Corée du Nord.
     
    Veillée de Noël détournée

    Timothy partage ses souvenirs du 24 décembre: «Les écoles, les universités, les usines et les institutions publiques doivent toutes observer l'anniversaire de Kim Jong-suk. J'avais l'habitude de participer dans mon école à une soirée de chants, semblables à des chants de Noël, pour célébrer son anniversaire. Pendant la journée, j'apportais aussi des fleurs à ses statues. Ce que je préférais ce jour-là, c'était de pouvoir rester à la maison et regarder des films, même si ce n'étaient que des films de propagande.» Cette célébration continue, bien que Kim Jong-suk soit décédée. Timothy ajoute :
     
    «Il n'était pas possible de célébrer Noël pendant ma vie en Corée du Nord. Je n'avais même pas entendu parler de Noël.»

    La volonté d’écarter le peuple nord-coréen de Noël est une action de propagande et la date anniversaire de Kim Jong-suk n’a pas été choisie au hasard. Il existe de nombreuses histoires qui la présentent comme un modèle de loyauté absolue envers Kim Il-sung.
     
    Quel Noël pour les chrétiens?

    On attend de chaque citoyen une loyauté infaillible envers la famille Kim. Or, les chrétiens nord-coréens reconnaissent une plus grande autorité que les Kim: Jésus. C'est pour cela que les chrétiens sont confrontés à une persécution aussi extrême.
     
    Si leurs célébrations secrètes de Noël sont découvertes, cela peut conduire à l'arrestation, l'emprisonnement, la torture et la mort de toute leur famille. Ils doivent garder Noël dans leur cœur. Malgré la persécution dont ils sont victimes, Dieu agit. Hea Woo, réfugiée nord-coréenne, raconte: «Alors que j’étais prisonnière d'un des pires camps d'internement, Dieu m’a inspirée par une vision un chant de Noël.» Voici ce chant:

     
    Ce Noël, nos frères et sœurs de Corée du Nord chuchoteront peut-être des hymnes et prieront dans un endroit caché, en lisant secrètement la Bible s'ils en ont une. Avec la crise alimentaire qui sévit dans le pays, il est difficile d'imaginer que les chrétiens aient une nourriture spéciale pour Noël. Cependant ils gardent espoir et ne prient pas seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs voisins, leurs amis, leurs collègues… Et même pour leurs oppresseurs, selon les paroles de Jésus: «Priez pour ceux qui vous maltraitent et vous persécutent.» Matthieu 5:44
  • Inde : les minorités religieuses, dont les chrétiens, victimes d'intolérance et de discrimination

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    De Vatican News :

    Inde : l’intolérance religieuse envers les minorités croît

    L'intolérance religieuse se développe en Inde et les musulmans, mais aussi les chrétiens, en sont les principales victimes. C’est ce que confirme le rapport sur la situation des minorités en Asie du Sud 2020 publié par le Minority Rights Group International (MRG).

    C’est le dernier rapport du Minority Rights Group International (MRG), une ONG britannique présente aujourd'hui dans 150 pays, et qui travaille depuis plus de 50 ans contre la discrimination et les violations des droits de l'Homme des minorités dans le monde.

    Parmi les pays examinés par le rapport, qui montre une aggravation générale dans tous les pays de la région, l'Inde se distingue cette année. L’ONG y constate une augmentation de la violence, des mesures discriminatoires prises par les autorités, mais aussi des discours de haine contre les minorités.

    Le gouvernement pointé du doigt

    C'est un phénomène auquel le revirement nationaliste imposé par le gouvernement de Narendra Modi, dominé par le parti hindou Bharatiya Janata (Parti du peuple indien - BJP), a sans doute contribué, comme le confirme A.C. Michael, coordinateur national du Forum chrétien unifié, à l'agence Ucanews: «l'action du gouvernement est systématique : en fait, ils ont commencé à adopter des lois qui contrastent avec le caractère laïque et démocratique de la République indienne», dit-il.

    «Propager la haine contre les minorités est devenu un moyen pour les politiciens de ce parti de rester au pouvoir et d'en acquérir plus. S'ils continuent à réussir et à gagner des élections, cette tendance à la violence contre les minorités se poursuivra», ajoute A. C. Michael.

    Selon le rapport de MGM, «les crimes haineux contre les minorités ont augmenté, prenant la forme de lynchages et de violences visant les musulmans, les chrétiens et les dalits». En outre, le gouvernement indien a promulgué ou renforcé des lois discriminatoires visant spécifiquement les minorités, notamment des lois controversées contre les conversions forcées présumées, dont les chrétiens sont souvent accusés à tort. Dernièrement, des lois ont également été ajoutées qui punissent sévèrement l'abattage des vaches, un animal sacré pour les hindous mais consommé par les musulmans et les chrétiens. 

  • Chine : le sanctuaire catholique de Notre-Dame de Zhaojialing attaqué par le Parti Communiste

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    De Zhang Feng sur Bitter Winter :

    Le sanctuaire catholique de Notre-Dame de Zhaojialing attaqué par le PCC

    12/19/2020

    Le village est un lieu de pèlerinage de renommée nationale depuis le XIXe siècle. Aujourd'hui, les signes et images catholiques disparaissent.

    Our Lady of Zhaojialing, Shanxi, in 2017. From WeChat.

    Notre-Dame de Zhaojialing, Shanxi, en 2017. De WeChat.

    Dans la province septentrionale du Shanxi, le village de Zhaojialing, dans le comté de Xiangyuan administré par la ville de Changzhi, a une présence catholique centenaire. En 1790, l'évêque franciscain italien Mariano Zaralli y est mort, empoisonné au gaz la nuit, alors qu'il rendait visite à la communauté catholique locale.

    En 1810, une femme catholique de l'endroit a donné de l'argent pour construire une simple église en l'honneur de la Vierge Marie. De ces humbles débuts, un sanctuaire a été érigé entre 1867 et 1872, et le sanctuaire marial de Notre-Dame de Zhaojialing a atteint une renommée nationale. Il a été fermé et à moitié détruit pendant la révolution culturelle, mais il a été reconstruit et réinauguré en 1987. D'autres édifices religieux entourent le sanctuaire, qui attire de grands pèlerinages chaque année au mois de mai. Tous les villageois sont catholiques.

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  • Une jeune chrétienne pakistanaise tuée d’une balle dans la tête par l’homme qu’elle a refusé d’épouser et pour qui elle n’a pas voulu se convertir

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Pakistan : elle refuse de se convertir et de l’épouser, il l’abat en pleine rue

    06/12/20

    Chrétienne pakistanaise de 24 ans, Sonia Bibi a été tuée d’une balle dans la tête fin novembre dans la région du Pendjab par l’homme qu’elle a refusé d’épouser et pour qui elle n’a pas voulu se convertir.

    Sonia Bibi avait 24 ans lorsqu’elle a été abattue d’une balle dans la tête le 30 novembre à Rawalpindi, une ville située dans la province du Pendjab (Pakistan). Son meurtrier n’aurait pas supporté que la jeune fille, chrétienne, refuse de l’épouser et de renoncer à sa foi, rapporte UCA News.

    Le père de la victime, Allah Rakha Masih, professionnel de santé, a accusé un homme prénommé Shehzad et son ami Faizan d’avoir tué sa fille. Faizan a été arrêté mais Shehzad est toujours en liberté. « Shehzad avait menacé de tuer ma fille à plusieurs reprises », a-t-il dénoncé. « Faizan l’accompagnait pour la suivre. Elle a été assassinée pour avoir refusé la proposition. » En 2018, une jeune femme chrétienne de 25 ans, Asma Yaqoob, est décédée à Sialkot, à une centaine de kilomètres de Lahore, après qu’un homme musulman l’a brûlée en l’aspergeant d’essence pour avoir refusé de renoncer à sa foi et de l’épouser.

    D’après le Mouvement pour la Solidarité et la Paix, une organisation de défense des droits de l’Homme dans le pays, environ 1.000 femmes et filles chrétiennes et hindoues sont enlevées chaque année au Pakistan.

  • Inde (Karnataka) : les hindouistes organisent la reconversion de plusieurs familles chrétiennes

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    Du site des Missions étrangères de Paris :

    Lois anti-conversions : le BJP organise la reconversion de plusieurs familles chrétiennes au Karnataka

    5/12/2020

    Le 29 novembre dans l’État du Karnataka, le BJP (Bharatiya Janata Party) a organisé la reconversion à l’hindouisme de 23 personnes. La cérémonie a été menée par Anant Kumar Hegde, un responsable et parlementaire local du BJP, dans le district d’Uttara Kannada. « Après les victoires du BJP en 2014 et en 2019, le Sangh Parivar [un mouvement nationaliste hindou regroupant plusieurs organisations] a poursuivi ses objectifs précipitamment, en affaiblissant les institutions constitutionnelles traditionnelles », affirme Sajan K. George, président du Conseil global des chrétiens indiens (GCIC).

    Le 9 avril 2017, le jour du dimanche des Rameaux, dans l’archidiocèse de Delhi.

    Le parti pro hindou BJP (Bharatiya Janata Party), dans l’État du Karnataka, dans le sud de l’Inde, a ordonné la reconversion à l’hindouisme de 23 personnes issues de cinq familles chrétiennes. La cérémonie, célébrée le 29 novembre, a été organisée par Anant Kumar Hegde, un responsable et parlementaire local du BJP pour le district d’Uttara Kannada. « Anant Kumar Hegde a été choisi par la hiérarchie de l’Hindutva afin d’accentuer les divisions et les tensions interreligieuses et communautaires dans la région côtière du Karnataka », affirme Sajan K. George, président du Conseil global des chrétiens indiens (GCIC). « Après les victoires remportées par le BJP lors des élections générales de 2014 et de 2019, le Sangh Parivar [un mouvement nationaliste hindou regroupant plusieurs organisations et prônant l’idéologie de l’Hindutva] a poursuivi ses objectifs sournoisement et précipitamment, afin d’affaiblir les institutions constitutionnelles traditionnelles dont nous avons besoin pour transformer l’Inde en une société plus juste et plus équitable », explique-t-il. Sajan George ajoute que le BJP a utilisé sa majorité écrasante et les divisions communautaires pour appliquer de nouvelles lois et de nouvelles politiques qui ont particulièrement affecté ceux qui sont déjà affaiblis et en marge de la société, notamment les castes inférieures, les Dalits (intouchables ou « hors-castes ») et les populations indigènes.

    « Les nationalistes tentent d’humilier et de diaboliser certains groupes »

    « Cette évolution vers l’Hindu Rashtra [nation hindoue] est observée avec inquiétude par beaucoup, mais pour les membres de la majorité, seuls les communautés minoritaires risquent d’être menacées par cette situation, tandis qu’eux-mêmes auront la garantie d’un statut privilégié », précise Sajan George. « Les nationalistes tentent d’humilier et de diaboliser certains groupes spécifiques. Créer un ennemi commun, c’est une partie essentielle de leur programme. » La cérémonie de reconversion, appelée Gharwapsi (« retour à la maison »), a été organisée dans la ville de Haliyal. Toutes les familles concernées ont reçu un drapeau couleur safran en signe de leur admission et de leur désignation comme hindous. Suneel Hegde, un ancien parlementaire du BJP, a confié aux médias que les familles en question, qui s’étaient converties au christianisme, sont des gens pauvres et illettrés. « Les activités de conversion des Dalits et des indigènes au christianisme dans la région seront fermement dénoncées et poursuivies. Je demande à ceux qui convertissent les hindous d’abandonner ou de subir les conséquences », a-t-il déclaré.

    Le mouvement Gharwapsi, prônant les reconversions et mené par les groupes nationalistes hindous, s’est développé depuis l’arrivée au pouvoir du BJP en mai 2014. Ces groupes accusent souvent les chrétiens de convertir les gens par la force ou par ruse ; ils arrivent souvent dans les villages afin d’organiser des cérémonies de reconversion au cours desquelles les chrétiens concernés sont forcés de se reconvertir à l’hindouisme. En 2018, l’État de l’Uttarakhand est devenu le neuvième État du pays à voter une loi anti-conversions (après l’Arunachal Pradesh, l’Odisha, le Madhya Pradesh, le Chhattisgarh, le Gujarat, l’Himachal Pradesh, le Jharkhand et le Tamil Nadu). Ces lois exigent que toute personne voulant déposer un acte de conversion en informe l’État un mois avant la cérémonie. Elles punissent également tout cas conversion mené par la force ou via toute forme de séduction ou de manipulation, avec des amendes voire des peines de prison. Le Karnataka est actuellement dirigé par le BJP, dont les membres soutiennent l’idée d’une nation exclusivement hindoue. Ils accusent les missionnaires chrétiens d’utiliser les secteurs de la santé et de l’éducation comme une façade pour convertir les plus pauvres au christianisme.

    (Avec Ucanews, New Delhi)

  • Chine : des églises catholiques réprimées et sécularisées dans tout le pays

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    De Shen Xinran sur Bitter Winter :

    Chine : églises catholiques réprimées et sécularisées dans tout le pays

    11/30/2020

    Bien que les catholiques qui refusent de rejoindre l'Église patriotique soient les plus durement touchés par les persécutions, les lieux de culte gérés par l'État sont également de plus en plus malmenés.

    Tout au long de cette année, le gouvernement du PCC a multiplié les attaques contre les catholiques, refusant de rejoindre l'Association catholique patriotique chinoise (CPCA), en prévision du renouvellement de l'accord Vatican-Chine de 2018 fin octobre.

    La province de Hebei, au nord de la Chine, le cœur catholique du pays, a été l'une des principales cibles de cette persécution.

    Le 31 mai, le gouvernement du canton de Jiehedian, dans la ville de Handan, a fermé une église catholique non enregistrée et a jeté la plupart de ses biens à la poubelle.

    The removed crosses from the Xingdi village church were piled up in a corner.
    Les croix enlevées de l'église du village Xingdi ont été empilées dans un coin.

    Un mois plus tôt, le 28 avril, des croix, des images religieuses et le podium avaient été enlevés d'une église catholique non enregistrée du village Xingdi, dans le comté de Jize, à Handan. Les villageois ont dit à Bitter Winter que l'opération avait commencé vers 1 heure du matin après que l'alimentation électrique de la moitié du village ait été coupée, et que les routes y menant aient été bloquées pour empêcher les croyants des villages environnants de venir aider à protéger l'église. Le personnel a gardé les portes des résidences autour de l'église, interdisant aux gens de quitter leur domicile. Le lendemain, les fidèles ont installé une nouvelle croix, mais les fonctionnaires l'ont à nouveau enlevée, menaçant de démolir l'église si la croix était réinstallée.

    Un lieu catholique non enregistré dans la ville de Shijiazhuang à Hebei a reçu l'ordre de ne plus organiser de rassemblements en août. Le panneau "Consolation des Affligés" sur le linteau au-dessus de la porte du lieu a été remplacé par "L'harmonie dans une famille fait que tout réussit". Le slogan "Photo de Jésus Bon Pasteur" sur le mur a été caché derrière une peinture de paysage.

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  • Chine : les églises invitées à adorer le PCC ou à fermer leurs portes

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    Alors que le Vatican se réjouit de la nomination "d'évêques chinois en communion avec le pape", la réalité sur le terrain confirme la détermination du Parti Communiste Chinois à faire des églises des lieux de propagande politique.

    De An Xin sur Bitter Winter :

    Les églises invitées à adorer le PCC ou à fermer leurs portes

    11/18/2020

    La propagande gouvernementale continue d'envahir les lieux de culte chinois, car ils sont transformés en centres de publicité pour promouvoir le Parti communiste et ses dirigeants.

    Le département des affaires religieuses de Putian, une ville au niveau de la préfecture dans la province du Fujian au sud-est du pays, a dépensé 500 000 RMB (environ 75 000 $) en octobre pour transformer le premier étage d'une église des Three-Self (Mouvement patriotique des trois personnes - https://fr.qaz.wiki/wiki/Three-Self_Patriotic_Movement) dans la ville de Daitou du district de Xiuyu en "Station de pratique de la civilisation pour une nouvelle ère". De nombreux centres de propagande de ce type sont créés dans tout le pays depuis fin 2018 pour imposer l'idéologie du PCC à la population. Ils sont souvent installés dans des lieux de culte qui ont été repris par l'État à cette fin.

    The “Civilization Practice Stations for a New Era” set up on the first floor of the Three-Self church in Daitou town.

    Les "Stations de pratique des civilisations pour une nouvelle ère" installées au premier étage de l'église des Three-Self de la ville de Daitou.

    Le 6 novembre, plus de 100 fonctionnaires du gouvernement ont assisté à l'ouverture du centre de propagande, rempli de 168 affiches sur Mao Zedong, Xi Jinping et les autres dirigeants communistes passés et présents de la Chine. Le pasteur de l'église a été obligé d'intégrer des histoires sur Mao Zedong dans son sermon ce jour-là, ce qui a beaucoup attristé la congrégation qui doit maintenant se réunir au deuxième étage du bâtiment.

    Posters with Xi Jinping and Mao Zedong’s images and quotes in the new propaganda center in Daitou.
    Affiches avec des images et des citations de Xi Jinping et Mao Zedong dans le nouveau centre de propagande de Daitou.

    "Nous n'osons pas refuser ce matériel de propagande de peur que le gouvernement n'interdise nos rassemblements", a déclaré un membre de l'église, impuissant. "Nous sommes impuissants à les défier."

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  • Un fonds de soutien pour « aider les communautés chrétiennes arméniennes à venir au secours des réfugiés »

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    La grande détresse des Arméniens

    Après le cessez-le-feu signé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan au soir du 9 novembre (LSDJ n°1116), une partie du Haut-Karabakh, peuplé à 80% d’Arméniens, est désormais aux mains des Azéris.

    « J’avais dit qu’on chasserait [les Arméniens] comme des chiens, nous l’avons fait » a claironné le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev. Cette défaite au Haut-Karabakh (Artsakh, de son nom originel), rouvre pour les Arméniens la blessure mal cicatrisée du génocide perpétré par les Turcs en 1915 et des nombreux massacres qu’ils ont subis de la part des Azéris, musulmans turcophones (en 1918, 1920, 1988, 1990…). Ceux-ci se sont lancés à l’attaque du Haut-Karabakh le 27 septembre après une longue préparation militaire. Malgré la défense acharnée des combattants arméniens, ils ont remporté la victoire grâce à l’aide massive de la Turquie en armes sophistiquées (dont des drones) et en personnel, avec notamment plusieurs milliers de djihadistes dépêchés de Syrie par Erdogan. Tous les moyens ont été employés pour perpétrer cette nouvelle épuration ethnique contre les Arméniens, y compris des bombes à sous-munitions et des bombes au phosphore. Au total, dans les deux camps, les combats auraient fait plus de 5000 morts. Le cessez-le-feu a été signé sous le patronage de la Russie, ce qui renforce l’amertume des Arméniens qui se sentent sacrifiés sur l’autel de la « realpolitik ».

    Cette tragédie est le fruit empoisonné de deux régimes totalitaires, l’un d’hier, le communisme soviétique, et l’autre, bien vivace, l’islam, qu’Erdogan veut rendre conquérant sous la houlette d’un nouvel empire turc. Ce sont les bolchevicks qui, sous l’inspiration de Staline, attribuèrent le Haut-Karabakh, peuplé de chrétiens depuis mille six cents ans, à l’Azerbaïdjan musulman en 1923. À la chute de l’URSS, l’Arménie affronta l’Azerbaïdjan pour récupérer cette enclave (11 000 km2 de montagnes fertiles, en particulier pour le vignoble). Au terme de deux ans de rudes combats, les Arméniens l’emportèrent et récupérèrent le Haut-Karabakh en 1994, grâce, alors, au soutien des Russes. Mais cette situation n’a jamais été entérinée par le droit international, resté figé sur le découpage pratiqué par Staline pour mater les chrétiens arméniens. Autant d’éléments historiques et juridiques dans la partie d’échecs qui se joue aujourd’hui entre Poutine et Erdogan, tour à tour alliés et adversaires, et dont sont exclus les Occidentaux, impuissants ou indifférents au sort des Arméniens. En imposant un cessez-le feu qui fige les combattants sur l’ancien découpage soviétique, Poutine entend bien rester maître du jeu sur l’échiquier caucasien, et le signifier à toutes les anciennes « républiques », à commencer par l’indocile Arménie dont le jeune président, Nikol Pachinian, s’était pris pour un chef de guerre en faisant fi des appels à la modération du Kremlin. En permettant à l’Azerbaïdjan de récupérer une partie du Karabakh sans lui permettre d’envahir l’Arménie, Poutine veut empêcher que ce pays riche en pétrole bascule dans le giron d’Ankara.

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  • Assassinés par les communistes, morts en "haine de la foi" : bientôt 127 nouveaux bienheureux espagnols

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    Du site d'Aleteia.org relayant une dépêche d'i.Media :

    Le pape François reconnaît le martyre de 127 victimes de la guerre d'Espagne

    24/11/20

    Après avoir reçu Mgr Marcello Semeraro, nouveau préfet de la Congrégation pour les causes des saints, ce lundi 23 novembre, le pape François l’a autorisé à promulguer de nouveaux décrets. L’Église catholique compte désormais un nouveau bienheureux, 127 martyrs morts durant la Guerre d’Espagne et 6 nouveaux vénérables.

    La Congrégation pour les causes des saints a reconnu un miracle attribué au Père Mario Ciceri (1900-1945). Cet italien, qui ressent très tôt la vocation à la prêtrise, est tué dans un accident de calèche en pleine Seconde Guerre mondiale. Il décède deux mois après en offrant sa vie pour que les soldats puissent rentrer chez eux. Ce miracle ouvre la voie à sa béatification.

    Le martyre du prêtre espagnol Giovanni Elia Medina, ainsi que celui de 126 de ses compagnons, prêtres, laïcs et religieux, a été reconnu. Assassinés par les communistes, ils sont morts en « haine de la foi » durant la guerre civile d’Espagne, entre 1936 et 1939. Ce martyre ouvre la voie à leur béatification.

    Mgr Maria Farina, un évêque qui dédia sa vie au clergé

    La Congrégation pour les causes des saints a reconnu l’héroïcité des vertus de l’archevêque italien Mgr Fortunato Maria Farina (1881-1954). Né dans la province de Salerne, le prélat est connu pour avoir consacré sa vie à prendre soin des prêtres. Il est notamment le fondateur de l’Union du clergé de Salernes. Devenu évêque de Foggia en 1924, il fait preuve d’une grande charité envers les plus pauvres lors de la Seconde Guerre mondiale.

    Le prêtre espagnol Andrés Manjón y Manjón (1846-1923) a également été reconnu vénérable. Ordonné en 1886, ce pédagogue natif de Grenade est interpelé par l’analphabétisme des populations Tsiganes et travaille à proposer une éducation moderne. Également enseignant, il fonde les écoles de l’Ave Maria dans lesquelles il applique ses nouveaux principes pédagogiques.

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  • Haut-Karabakh : la seule comparaison possible est le génocide des Arméniens de 1915

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    "Le Haut-Karabakh n’est qu’une étape pour la Turquie et l’Azerbaïdjan"

    La signature de l’accord de cessez-le-feu au Haut-Karabakh entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie le 10 novembre laisse un goût amer à l’Arménie qui assiste « à un rétrécissement historique et inédit de son espace civilisationnel », explique à Aleteia Tigrane Yégavian, journaliste et auteur de l’ouvrage "Minorités d’Orient, les oubliés de l’Histoire". Une situation douloureuse dans laquelle la France peine à trouver sa place. Entretien.

    Depuis la signature d’un accord de cessez-le-feu total dans le Haut-Karabakh par l’Arménie et l’Azerbaïdjan, l’Arménie voit affluer chaque jour sur son territoire des milliers de réfugiés, un premier bilan ayant déjà fait état de quelque 90.000 déplacés. Une situation précaire, douloureuse et qui ne fait que renforcer l’inquiétude de l’Arménie vis-à-vis de l’Azerbaïdjan et de la Turquie. En France, les appels se multiplient et la solidarité s’organise. Mais l’équilibre est difficile à trouver. « Emmanuel Macron a été le seul chef d’État occidental à avoir le courage politique de pointer du doigt l’agresseur et l’agressé », reconnaît auprès de Aleteia Tigrane Yégavian, journaliste, chercheur au sein du CF2R, un think tank spécialisé sur l’étude du renseignement et de la sécurité internationale, et auteur de l’ouvrage Minorités d’Orient, les oubliés de l’Histoire. « Mais en tant que coprésidente du groupe de Minsk, la France est attachée à son impartialité, à une volonté d’agir en médiatrice ».

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