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Culture - Page 255

  • Le modernisme: genèse et bilan - Entretien avec l'abbé Guillaume de Tanoüarn / Cercle Henri Lagrange

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    De saint Pie X à nos jours : petit voyage dans la galaxie de la réaction traditionaliste. Vu sur le « metablog » de l’abbé de Tanoüarn :

    JPSC

  • Les manuels scolaires bientôt détrônés ?

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    Du blog de la liberté scolaire :

    Sans titre.pngUN QUASI WIKI-MANUEL SCOLAIRE

    Voici une initiative astucieuse et prometteuse dans son principe (sans préjuger de la qualité du contenu des manuels). Elle émane d’une entreprise récemment fondée par un jeune diplômé d’HEC, Raphaël Taieb, qui est en train de se tailler une part de marché significative aux dépens des grands éditeurs scolaires. Il s’agit de http://lelivrescolaire.fr/. Les manuels scolaires ont la particularité d’être rédigés par une communauté composée de centaines de professeurs, à partir d’une structure générale découlant des programmes en vigueur. Le manuel scolaire est gratuit dans sa version en ligne et payant dans sa version imprimée. À ce manuel sont associés des exercices interactifs divers. L’entreprise accepte aussi de vendre l’outil informatique qui permet de rédiger de manière participative des manuels et d’y joindre des exercices interactifs. Avis aux amateurs ! À quand des manuels scolaires issus de la coopération désintéressée des meilleurs professeurs des écoles indépendantes en lien avec les meilleurs professeurs de tous horizons ?

  • Chantal Delsol, "Soumission" et la grande usure de l'Occident

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    Source : Valeurs Actuelles

    « Islamisation : la fatigue de l’Occident »

    Valeurs d'avenir. Chantal Delsol est philosophe, membre de l’Institut. Pour elle, "la lassitude du chaos pousse vers l'ordre, fût-il tyrannique".

    Le roman de Michel Houellebecq, Soumission, est un roman. Enfin heureusement. Cela veut dire que cela pourrait ne pas arriver. Comme disait Berdiaev, la question n’est pas de se demander si les utopies peuvent se produire, mais plutôt d’empêcher qu’elles se produisent… tant elles sont terrifiantes.

    C’est un roman, rassurons-nous. Une fable. Mais si proche de nous. Si authentiquement possible…

    Car tout commence par un dilemme de vote face au Front national. Rien que de très habituel. La suite aussi. Tous les partis se liguent (cela s’appelle un front républicain, il suffit d’ouvrir les journaux ces temps-ci) pour empêcher le Front national d’obtenir le siège. Et comme d’habitude, ils sont prêts à faire voter pour n’importe quel âne, ou pour n’importe quel fou, afin que le FN ne parvienne pas au pouvoir. Ici, il s’agit d’un musulman, modéré dit-on, mais enfin qui ne cache même pas ses intentions dictatoriales. Tous les partis s’entendent et votent pour lui comme un seul homme.

    Evidemment, la première question qui se pose est celle de savoir pourquoi les Français préfèrent au FN un parti musulman qui va exclure toutes les femmes du monde du travail et en faire des épouses de harem, interdire les postes importants à qui n’est pas musulman, mettre en place des mesures moralisatrices qui devraient nous faire dresser les cheveux sur la tête, bref, instaurer un califat.

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  • Université de Liège, le mercredi 4 mars à 18h00: la famille, nature et culture: l'équivoque freudo-marxiste

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    Une initiative du groupe éthique sociale et de l'union des étudiants catholiques de Liège:

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    La famille : nature et culture, l’équivoque freudo-marxiste

    Lunch Débat à Liège avec Paolo Sorbi,

    Professeur ordinaire de Sociologie à l’Università Europea de Rome.

    L’analyse d'un sociologue catholique italien qui, après avoir adhéré à l’idéologie marxiste dans les années ’60, a redécouvert les valeurs sociales chrétiennes comme celles de la famille naturelle et a des affinités intellectuelles avec le magistère de Benoît XVI.

    La crise actuelle de la famille est attribuée à une culture qui refuse la stabilité de la nature humaine. Cette culture a été développée par le courant freudo-marxisme de l’Ecole de Francfort  (« Frankfurter Schule») : la pensée de Freud et de Marcuse a voulu détruire la figure du « père-maître » qui aurait été la cause de l'autoritarisme allemand  et la pensée de Marx a servi d’instrument pour promouvoir un égalitarisme entre homme et femme à tous les niveaux .Sous l’effet de ce coktail explosif, destructeur de la notion de «père» et de «mère», la famille est alors perçue comme une «prison» liberticide.

    Mercredi 4 mars 2015 à 18h00, Université de Liège, Bâtiment du Rectorat, Salle des Professeurs, Place du 20 août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale, parcours fléché).

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    Si vous désirez prendre part à ce  lunch débat, votre inscription est requise (avant le 27 février).

    A cet effet, cliquez ici :http://www.ethiquesociale.org/conference/la-famille-nature-et-culture-lequivoque-freudo-marxiste/remplissez le formulaire et cliquez sur la case réserver. Vous pouvez aussi téléphoner au n° 04.344.10.89  

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  • Quand France 2 pratique l'amalgame

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    Lu sur LaVie.fr (Laurence Desjoyaux) :

    #ScoutEn2015 : vives réactions des scouts après un reportage sur France 2

    Conservateurs et nostalgiques, les scouts ? Un reportage du magazine Complément d'enquête diffusé sur France 2 le 12 février les a fait bondir. En cause, la présentation du mouvement de jeunesse comme symbole d'une France nostalgique au milieu d'une émission intitulée : « Zemmour et les nostalgiques : la France, c'était mieux avant ? »

    Derrière le présentateur Nicolas Poincaré défilent des images de scouts, de manifestations contre le mariage homosexuel et de séances de dédicaces du Suicide français, le dernier livre d'Eric Zemmour. « Enquête, ce soir sur une France nostalgique, sur ceux qui regrettent l'avant Mai 68, qui défendent la tradition et l'autorité, qui combattent le mariage pour tous et qui ont un héros : Eric Zemmour », explique le journaliste avant d'ajouter plus loin : « On va aussi se pencher sur une autre forme de nostalgie : le succès des scouts. Est-ce dû à une demande d'autorité ? » Pour lancer le reportage, Nicolas Poincaré enfonce le clou  : « Autre symbole de ce qu'on appelle une France nostalgique, c'est le succès des scouts ! »

    Les scouts – « dont les pratiques sont presque les mêmes qu'il y a cent ans », nous apprend la voix off – symboles d'une France nostalgique, entre Zemmour et la Manif pour tous ? Ceux-ci n'ont pas apprécié l'amalgame et l'ont fait immédiatement savoir sur les réseaux sociaux.

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  • L'Islam est-il conquérant ?

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    Sur Canal Académie :

    Hommage à Roger Arnaldez, membre de l’Institut : « L’islam, une religion conquérante ? »

    L’interrogation, en 1994, d’un philosophe de la pensée médiévale et de l’islam, Roger Arnaldez

    « La question précise est non pas de savoir si on peut appeler l’islam conquérant parce qu’il a fait des conquêtes, mais s’il est essentiellement conquérant, ou encore s’il relève de sa nature propre, de conquérir » : ainsi s’exprimait Roger Arnaldez (1911-2006) membre de l’Académie des sciences morales et politiques dans L’islam, une religion conquérante ?, texte écrit en 1994. Canal Académie vous propose d’en écouter la lecture.

    pour écouter l'émission : http://www.canalacademie.com/emissions/voi024.mp3

    Le texte est ici : http://www.asmp.fr/travaux/communications/1994/arnaldez.htm

  • Face aux djihadistes, l'Europe du vide

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    Fabrice Hadjadj : les djihadistes, le 11 janvier et l'Europe du vide

    Source : FIGARO VOX  

    FIGAROVOX/TRIBUNE - L'écrivain et philosophe Fabrice Hadjadj estime que l'islamisme profite de la faiblesse d'une Europe techno-libérale qui a rejeté ses racines gréco-latines et ses ailes juive et chrétienne.

    Fabrice Hadjadj est écrivain et philosophe, directeur de l'Institut européen d'études anthropologiques Philanthropos. Son dernier essai, «Puisque tout est en voie de destruction», a été publié chez Le Passeur Éditeur (avril 2014).

    Ce texte est celui d'une intervention donnée par le philosophe en Italie à la Fondation de Gasperi devant les ministres italiens de l'Intérieur et des Affaires étrangères, le président de la communauté juive de Rome, le vice-président des communautés religieuses islamiques de la ville.

    Chers Djihadistes -c'est le titre d'une lettre ouverte publiée par Philippe Muray- un de nos plus grands polémistes français- peu après les attentats du 11 septembre 2001. Cette lettre s'achève par une série d'avertissements aux terroristes islamiques, mais ceux qu'elle vise en vérité, par ricochet et par ironie, ce sont les Occidentaux fanatiques du confort et du supermarché. Je vous cite un passage dont vous allez tout de suite capter l'heureuse et cinglante raillerie: «[Chers Djihadistes], craignez la colère du consommateur, du touriste, du vacancier descendant de son camping-car! Vous nous imaginez vautrés dans des plaisirs et des loisirs qui nous ont ramollis? Eh bien nous lutterons comme des lions pour protéger notre ramollissement. […] Nous nous battrons pour tout, pour les mots qui n'ont plus de sens et pour la vie qui va avec.» Et l'on peut ajouter aujourd'hui: nous nous battrons spécialement pour Charlie Hebdo, journal hier moribond, et qui n'avait aucun esprit critique -puisque critiquer, c'est discerner, et que Charlie mettait dans le même sac les djihadistes, les rabbins, les flics, les catholiques, les Français moyens- mais nous en ferons justement l'emblème de la confusion et du néant qui nous animent!

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  • La bande dessinée chrétienne

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    Sur le site des jésuites de la Province de France :

    La B. D. chrétienne

    À l’occasion du 42e Festival international de la Bande dessinée, à Angoulême, du 29/1 au 1/2/2015, l’émission de KTO TV « La foi prise au mot » (52 minutes) est revenue sur l’histoire et l’actualité de la bande dessinée chrétienne.

    Un thème en apparence léger, mais en réalité très sérieux : les rapports entre le christianisme et la bande dessinée. S’il n’est pas excessif de dire que celle-ci (en particulier Tintin et Spirou) est née dans les milieux catholiques, qu’en est-il aujourd’hui ? Quels sont les rapports entre le christianisme et la bande dessinée ? Les chrétiens font-ils des BD, et comment le christianisme est-il représenté dans ces albums ?


    Le professeur René Nouailhat, (docteur ès Lettres, historien des religions, auteur d’essais sur E.P. Jacobs chez Mosquito  www.editionsmosquito.com), apporte lui-même son expertise passionnante. Ces deux personnalités de la BD chrétienne ont été présents au Festival d’Angoulême avec d’autres membres du CRIABD : Béatrice Beaumarais (dessinatrice), Cécile Jacquerye (scénariste), Frère Thierry de Béthune osb (dessinateur), Marc Eelbo (bénévole). Il y aura aussi les dessinateurs chrétiens Brunor, Jean-François Kieffer, Sean O’Brien,  le scénariste Père Christophe Hadevis et l’équipe de BD chrétienne présente à la Cathédrale, au Temple et à St Martial (www.bdchretienne.net).

    A noter aussi que l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » n° 1933 du 31 janvier au 6 février publie un dossier sur la BD chrétienne intitulé « BD et christianisme », par Thibaut Dary et Luc Adrian (www.famillechretienne.fr)

    Pour acheter le livre de Roland Francart, sj : La BD chrétienne >>

  • Le patrimoine religieux de Bruxelles est-il suffisamment valorisé ?

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    Lu sur lalibre.be (Ch. Laporte)

    Les églises bruxelloises, un atout touristique à valoriser

    On a beau connaître une sécularisation certaine en Belgique, a fortiori à Bruxelles, ville considérée comme traditionnellement laïque; il n’en reste pas moins que les églises, chapelles et autres lieux religieux ont la cote auprès des touristes et auprès de nos compatriotes fiers de ce patrimoine. Mais les met-on assez en valeur? C’est ce que se demande le député bruxellois Olivier de Clippele (MR) qui va interpeller le ministre-Président bruxellois sur la question.

    "La page d’accueil du site Be.Brussels reprend une vue de l’abbaye de la Cambre pour introduire le chapitre ‘culture, tourisme & loisirs’, ce qui indique l’importance du site pour l’image de Bruxelles", constate l’élu ixellois. "Toutefois, le site parle peu de l’abbaye et de manière générale, il n’y est guère question du patrimoine culturel de notre région représenté par les lieux spirituels. C’est au travers de promenades thématiques que ces monuments sont généralement mentionnés mais on n’invite pas le touriste à les visiter comme c’est le cas pour les parcs, musées, cafés ou théâtres."

    Cela interpelle d’autant plus M. de Clippele que Bruxelles compte près de 100 monuments classés à caractère spirituel sur son territoire. "Le site le plus visité de Bruxelles, après la Grand-Place, est la cathédrale des Sts-Michel-et-Gudule. Il m’a semblé intéressant d’essayer d’en savoir da vantage sur le nombre de visiteurs des églises sises à proximité immédiate des sites fréquentés par les touristes, comme St-Nicolas, Notre-Dame du Sablon, Notre-Dame de la Chapelle, la Madeleine, Notre-Dame du Finistère, Notre-Dame de Bon Secours, St-Boniface, Notre-Dame de la Cambre, St-Jacques sur Coudenberg, Royale Ste-Marie, Notre-Dame aux Riches Claires, St-Jean-Baptiste au Béguinage et Ste-Catherine". A propos de cette dernière, Olivier de Clippele s’étonne que le site mentionne encore celle-ci comme "désacralisée".

    Ste-Catherine n’est plus désacralisée!

    Car l’activité cultuelle y a repris depuis le 20 septembre et le nombre de visiteurs selon divers comptages dépasserait déjà les 200 000 par an au grand plaisir des cafés, restaurants et commerces des environs... Olivier de Clippele demandera aussi à Rudi Vervoort si son administration "a la capacité d’avoir une approche la plus objective possible au sujet de la plus-value qu’apporte ce patrimoine vivant". Le député lui demandera également "s’il est possible de valoriser l’impact touristique des églises et monuments religieux de Bruxelles sans pour autant se positionner dans un combat idéologique."

  • Vous avez dit : "droit au blasphème"?

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    Du Père Jean-Benoît Casterman, prêtre de la congrégation de Saint-Jean et éducateur au Cameroun depuis 1990, sur Boulevard Voltaire

    Droit au blasphème. Vraiment ?

    Si nous voulons légitimement critiquer l’islam, nous devons le faire avec autant de bonnes raisons (qui abondent) que de fermeté, mais aussi avec un minimum de respect envers les musulmans.

    Apparemment presque tous les défenseurs de la liberté d’expression, dont la plupart de nos Charlie, revendiquent le droit au blasphème. Dans l’absolu, personne ne peut vous empêcher de blasphémer ou d’insulter. Par exemple, si vous êtes en guerre contre quelqu’un, fût-ce Dieu lui-même. Vous me direz peut-être que, pour vous, Dieu ou la religion n’existent pas. Mais cela existe bel et bien pour l’autre. Or, il s’agit ici du droit social ou de la vie en société. D’où notre question : y a-t-il vraiment un droit au blasphème, donc à l’insulte ? Concrètement, cela revient à se demander si, dans la vie en société, blasphémer est un acte acceptable et légitime.

    Certes, la liberté fait bien partie des droits de l’homme. Mais à condition qu’elle respecte un minimum autrui ; justement pour le « vivre ensemble ». L’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme stipule que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (voir aussi art. 29 §2).

    Dans ce cas, si vous insultez la religion d’autrui, il y a un réel problème pour le vivre ensemble. Ne me dites pas qu’en blasphémant Dieu ou une religion, vous n’insultez pas des personnes. Désolé, mais si vous insultez une religion, c’est comme se moquer d’une mère ou d’un pays, par exemple. Vous blessez, en conséquence, les personnes dans leur identité religieuse, familiale ou nationale. Vous les considérez comme débiles. Sur ce point, le pape François s’est exprimé dans sa franchise habituelle : « Si mon assistant insulte ma mère, il aura mon poing dans la figure. »

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  • Quand l'aide médicale à mourir met en évidence la déchristianisation de nos sociétés et la désacralisation de la vie qui l'accompagne

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    Lu sur FigaroVox, cette chronique de Mathieu Bock-Côté :

    Euthanasie au Canada : la destruction de l'interdit moral

    Le 6 février, la Cour suprême du Canada a autorisé «l'aide médicale à mourir». Pour Mathieu Bock-Côté, cette décision est un pas de plus vers la déconstruction d'un tabou civilisationnel liée à la la déchristianisation des sociétés occidentales et à la désacralisation de la vie qui l'accompagne.

    Mathieu Bock-Côté est sociologue (Ph.D). Il est chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada. Il est l'auteur de plusieurs livres, parmi lesquels «Exercices politiques» (VLB, 2013), «Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois» (Boréal, 2012) et «La dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire» (Boréal, 2007).

    Il y a quelques mois déjà, l'Assemblée nationale du Québec adoptait la loi sur les soins en fin de vie, qui légalisait l'euthanasie transfigurée en droit de mourir dans la dignité. Pilotée depuis plusieurs années, la loi a reçu un appui massif des élites politiques et médiatiques, témoignant pour une fois d'un vrai consensus moral autour de cette question qui, ailleurs, fâche quand même un peu. C'est désormais par un autre chemin que le Canada prend le relais et pousse plus loin la déconstruction de l'interdit moral et légal autour de l'euthanasie. La Cour suprême, vendredi le 6 février, par un jugement unanime, décriminalisait «l'aide médicale à mourir».

    Ce débat dure depuis des années et a été caractérisé par la progressive marginalisation des opposants à l'euthanasie, qui furent médiatiquement présentés comme des fondamentalistes religieux prêts à imposer leur foi à tout prix dans l'espace public. On les traita avec un mélange de respect de façade et de condescendance profonde. Le respect était nécessaire pour donner l'impression d'une proposition modérée mais consensuelle, attentive aux arguments de chacun pour éviter une brusque rupture morale. Mais la condescendance prenait vite le dessus: ceux qui sont dans le sens de l'histoire n'ont aucune envie de s'encombrer avec les retardataires qui traînent la patte.

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  • Marie Noël, la grande (KTO)

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    Sur KTO : 

    LA FOI PRISE AU MOT
    Marie Noël

    Diffusé le 08/02/2015 / Durée 52 mn

     

     

     

    Un peu de prose et de poésie dans " La foi prise au mot ", ce n'est pas tous les jours. Cette semaine, Régis Burnet propose de découvrir l'oeuvre et la figure de l'écrivain et poétesse Marie Noël. Un nom connu de certains mais pas forcément d'un public très large. Pourtant, cette femme est une grande dame de la littérature dont l'essence chrétienne de l'oeuvre est évidente. Si vous ne la connaissez pas, ne vous attendez pas à de la poésie tendre ou mièvre : plus qu'une autre, Marie Noël a su mettre en mot les orages du monde et les chagrins d'une âme désespérée. Et si vous la connaissez, vous serez certainement heureux de la retrouver à travers les deux invités de cette émission, deux passionnées de Marie Noël : Marie-Noëlle Hôpital, Docteur en Lettres modernes, elle-même poète à ses heures, et Chrystelle Claude, chercheuse en Lettres modernes.