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Société - Page 194

  • L'Eglise et la franc-maçonnerie

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    Sur France Catholique :

    Expulser Dieu de la cité

    par Véronique Jacquier

    Malgré la multiplicité des obédiences et des rites, la franc-maçonnerie poursuit de différentes manières un objectif unique : arracher à Dieu la société des hommes. 

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    Les papes contre la franc-maçonnerie

    par Véronique Jacquier

    L’Église a toujours été constante dans sa condamnation de la franc-maçonnerie.
     
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    Mgr Rey : «  Le goût pour le secret est inconciliable avec l’Évangile  »

    propos recueillis par Véronique Jacquier

    Les fidèles catholiques ne perçoivent pas toujours l’incompatibilité entre l’Église et la franc-maçonnerie. Entretien avec Mgr Dominique Rey.

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    Les liaisons dangereuses

    par Véronique Jacquier

    Interroger le lien qui pourrait exister entre la démarche maçonnique et les pratiques démoniaques peut susciter dénégations et ricanements de la part des intéressés. Mais de nombreux signaux rendent cette interrogation légitime.

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    France Catholique contre Franc-maçonnerie

    par Véronique Jacquier

    Dans les années 30, notre hebdomadaire a été à l’avant-poste dans la lutte contre la maçonnerie.
     
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  • Quand l'Eglise inventa l'école

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    De KTO Télévision :

    Quand l’Église invente l’école (XVIe-XVIIIe s.)

    21/01/2021

    Quelle influence l’Église a-t-elle eue exactement sur l’école entre le XVIe et le XVIIIe siècle ? Quels rôles les ordres enseignants ont-ils joué ? Qui en furent les grandes figures ? Que provoqua l’arrivée du protestantisme ? Ce soir, l’émission Au risque de l’histoire propose de partir à la découverte de la réalité éducative à l’époque moderne. L’Église, tant critiquée au XIXe siècle pour la qualité et la nature de son enseignement, a pourtant pris part à l’instauration de l’école pour le plus grand nombre. Pour en parler, Christophe Dickès reçoit l’historien Bernard Hours et le père Jean-Robert Armogathe.

  • Afghanistan : débâcle, oui, mais pour qui ou quoi ?

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    Une tribune de Jean Duchesne lue sur le site web « aleteia »: l’échec des Américains en Afghanistan est celui d’un universalisme sécularisé.

    Vingt ans après

    On peut certes reprocher à M. Biden de n’avoir apparemment pas prévu que son désengagement amènerait si vite ceux qu’il patronnait localement à capituler pratiquement sans combattre. Mais ce n’est pas lui qui a fourré son pays dans ce pétrin. Il y a presque deux décennies ans que l’affaire a été enclenchée par un de ses prédécesseurs, pour débusquer de son repaire le terrorisme islamiste, et aucun des présidents suivants (dont celui que l’actuel occupant de la Maison blanche a secondé pendant huit ans) n’a su la conclure, de quelque parti qu’il soit.

    En l’occurrence, la faillite n’est pas uniquement celle de M. Biden ni de son « administration » (conseillers, généraux, services de renseignement, analystes, mercenaires, etc.). C’est bien plutôt un démenti infligé à certaines « valeurs » — ou (plus exactement) croyances. Essayons de les passer en revue.

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  • Simone Weil : une critique implacable du monde actuel

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    Du site de France Culture :

    « Seul grand esprit de notre temps  », ainsi parlait Albert Camus de Simone Weil (1909 – 1943). Ouvrière, engagée dans la guerre d’Espagne, résistante et penseuse des totalitarismes avant Arendt, proche des milieux révolutionnaires anarchistes…

    Chez elle, l’action et la pensée ne font qu’un. Ses deux « grands œuvres » portent sur la condition ouvrière et l’enracinement. À l’heure des revendications identitaires, de la crise du multiculturalisme, mais aussi du retour d’un travail ouvrier soumis à l’intelligence artificielle, son œuvre considérable s’impose comme une critique implacable du monde actuel.

    Par Aïda N’Diaye, philosophe et enseignante. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages dont Je découvre la philosophie. Elle est chroniqueuse sur France Inter et collaboratrice de Philosophie Magazine.

    TOUS LES ÉPISODES

    Épisode 1 : Vie et œuvre de "la martienne"

    LE 02/08/2021

    Difficile de présenter celle que son maître, Alain, surnommait "la martienne" sans accumuler les superlatifs. Exceptionnelle, hors du commun, géniale,...

    Épisode 2 : L’Enracinement

    LE 03/08/2021

    Deux textes se détachent de l'ensemble des écrits de SImone Weil : "Des réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale" et "L’Enracinement",...

    Épisode 3 : Une vie au travail

    LE 04/08/2021

    Le travail constitue peut-être la colonne vertébrale de la réflexion qu'engage l'oeuvre de Simone Weil. Elle valorise le travail manuel et le pratique...

    Épisode 4 : Une intellectuelle engagée ?

    LE 05/08/2021

    La biographie de Simone Weil est ponctuée par ses engagements. Comme chez elle la vérité et le réel se confondent, il ne saurait y avoir de théorie qui...

    Épisode 5 : De la mystique au soin

    LE 06/08/2021

    Comment la philosophe a-t-elle rencontré la grâce ?

  • L'Islam et l'Occident

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    D'Arnaud Imatz sur le site de la Nef :

    L’islam et le modèle occidental

    Raymond Ibrahim, universitaire américain spécialiste du Proche-Orient et de l’islam, né aux États-Unis et chrétien d’origine copte égyptienne, vient de publier en français un livre important ayant connu un large succès aux États-Unis lors de sa sortie en 2018*.

    La Nef – L’hostilité entre l’islam et la chrétienté est-elle un accident de l’histoire ou s’inscrit-elle dans la continuité de l’histoire islamique ?

    Raymond Ibrahim – Elle s’inscrit très certainement dans la continuité. Le problème est que les historiens modernes ont tendance à mettre de côté l’aspect religieux et à se concentrer plutôt sur les identités nationales. Nous savons, par exemple, que pendant des siècles un grand nombre de peuples « orientaux » ont envahi et parfois conquis des parties appréciables de l’Europe. Les historiens modernes donnent des noms très variés à ces peuples : Arabes, Maures, Berbères, Turcs et Tatars, ou encore Omeyyades, Abbassides, Seldjoukides et Ottomans. Ce que ces historiens modernes omettent de faire, cependant, c’est de souligner que tous s’appuyaient sur la même logique et la même rhétorique djihadistes que les groupes terroristes contemporains tels que l’État islamique. Qu’il s’agisse des Arabes (ou « Sarrasins ») qui ont envahi la chrétienté pour la première fois au VIIe siècle, ou des Turcs et des Tatars qui ont terrorisé l’Europe de l’Est jusqu’au XVIIIe siècle, tous ont justifié leurs invasions en invoquant l’enseignement islamique, à savoir que le « destin » de l’islam est de régner sur le monde entier par le biais du djihad. Ils ont tous également suivi les injonctions juridiques classiques consistant, notamment, à offrir aux « infidèles » trois choix avant la bataille : la conversion à l’islam, l’acceptation du statut de dhimmi et le paiement du tribut (jizya), ou la mort. Et, une fois qu’ils ont conquis une région chrétienne, ils ont immédiatement détruit ou transformé les églises en mosquées, et vendu tous les chrétiens qui n’ont pas été massacrés, les condamnant à un esclavage abject, souvent sexuel.

    Le degré d’ignorance de l’Occident moderne est évident lorsqu’il affirme que des groupes comme l’État islamique ne se comportent pas conformément à l’enseignement et la doctrine islamiques. En fait, non seulement ces derniers agissent en stricte conformité avec la vision traditionnelle du monde de l’islam – haïr, combattre, tuer et réduire en esclavage les infidèles – mais ils imitent souvent intentionnellement les grands djihadistes de l’histoire (comme Khalid bin al-Walid, le « sabre d’Allah ») dont l’Occident a tendance à ne rien savoir.

    Le terme « Occident » masque selon vous la véritable histoire parce qu’il laisse accroire que les terres « orientales » et nord-africaines conquises par l’islam, Syrie, Égypte, Asie Mineure, Afrique du Nord, n’auraient pas fait vraiment partie de l’héritage chrétien gréco-romain : pourquoi se réfère-t-on toujours à l’Empire byzantin et jamais à l’Empire chrétien greco-romain ?

    Oui, non seulement l’Europe postchrétienne et ses ramifications (l’Amérique, l’Australie, etc.) ne parviennent pas à comprendre la véritable histoire de l’islam, mais elles ne parviennent pas non plus à comprendre vraiment leur propre histoire, et en particulier l’impact de l’islam. Ce que l’on appelle aujourd’hui « l’Occident » a été pendant des siècles connu et délimité par l’étendue territoriale de sa religion (d’où le terme plus ancien et historiquement plus exact de « chrétienté »). Elle comprenait alors toutes les terres que vous mentionnez et bien d’autres encore ; elles étaient devenues chrétiennes plusieurs siècles avant l’arrivée de l’islam et faisaient partie de la même civilisation globale. Puis l’islam est arrivé et a violemment conquis la majorité de ces territoires, certains de façon permanente (le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Anatolie), d’autres de façon temporaire (l’Espagne, les Balkans, les îles de la Méditerranée). Pendant ce temps, la majeure partie de l’Europe est devenue le dernier et le plus redoutable bastion de la chrétienté qui n’a pas été conquis, mais qui a été constamment attaqué par l’islam. Dans ce sens (oublié), le terme « l’Occident » est devenu ironiquement exact. Car l’Occident était en fait et littéralement le vestige le plus occidental d’un bloc civilisationnel beaucoup plus étendu que l’islam a définitivement amputé.

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  • Ne dites plus : "Journées du Patrimoine"; c'est trop "genré"!

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    De Thierry Boutte et Bosco d'Otreppe sur le site de la Libre :

    Pascal Smet a-t-il eu raison de rebaptiser les Journées du patrimoine en Heritage Days ?

    Considéré trop genré, le label "les Journées du patrimoine" a été changé en “Heritage Days”. De plus, l’utilisation de l’anglais veut placer la région de Bruxelles sur la scène internationale. Une bonne idée ?

    25-08-2021

    Contexte

    Les 18 et 19 septembre 2021 se dérouleront les Heritage Days, nouvelle appellation pour les journées du Patrimoine en Région de Bruxelles-Capitale.Pourquoi Pascal Smet, le secrétaire d'État chargé de l'Urbanisme et du Patrimoine, a-t-il changé pour un nouveau vocable anglais ? L'anglais pour offrir une vitrine internationale au patrimoine bruxellois, glisse Marc Debont, son porte-parole. Après Washington, Bruxelles est la 2e ville la plus cosmopolite au monde. Aussi parce que le terme Heritage dépasse ce qui est communément inclus - des visites de bâtiment - dans le mot patrimoine ou openmonumentdag. Enfin, pour sortir de la dichotomie patrimoine-matrimoine avec un terme inclusif et neutre. Trop genré le mot patrimoine. Matrimoine l'est autant et devrait disparaître pour être englobé bientôt dans le Heritage Days.

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  • Flandre : des jeunes athées plus déterminés que les croyants

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    Lu sur de Standaard, p. 14; extrait :

    25 août 2021

    Les jeunes athées sont aujourd'hui plus radicaux que les croyants

    Pour la première fois, la KU Leuven a cartographié l'identité philosophique de plus de 1 000 jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans. Elle concerne les jeunes qui sont inscrits dans une école du réseau de l'Enseignement catholique de Flandre ou qui étudient dans une école supérieure ou une université catholique. Selon l'étude, quelque 6 % des personnes interrogées se disent catholiques, orthodoxes ou protestantes, et un peu plus de 2 % se disent musulmanes. Une personne sur cinq a déclaré qu'elle n'était chrétienne qu'en raison de ses traditions culturelles. Le groupe le plus important (28,5 %) se dit généralement religieux. Ce groupe croit en quelque chose - spiritualité ou mysticisme - mais ne lui colle pas immédiatement l'étiquette de religion. (...) Près de 12 % se disent athées affirmés. "C'est une tendance que nous observons en Flandre depuis un certain temps dans d'autres catégories d'âge", explique Didier Pollefeyt. Ces athées "rabiques" tentent d'imposer leurs vues religieuses aux croyants. Ce groupe montre également une attitude moins tolérante à leur égard. Tout comme les anciens catholiques d'autrefois, pour eux il n'y a qu'une seule vérité.

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  • Saint Louis, roi de France

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    51HV2NMERAL._SS500_.jpgIl y a une quinzaine d'années, Jacques Le Goff a publié une biographie magistrale de saint Louis qui a été saluée par les spécialistes comme une oeuvre historique innovante et qui rendait justice à ce roi prisonnier de sa légende; en voici une présentation intelligente, due à Pierre Gendron, sur "Spiritualité 2000"

    "Sur la sainteté de saint Louis, comme fil conducteur possible, il y aurait beaucoup à dire. C'est une question sur laquelle Jacques Le Goff apporte un éclairage nouveau. Son travail fait ressortir toute l'actualité de saint Louis comme exemple de saint laïc. Dans ce but, l'auteur procède à l'examen d'un document produit par un contemporain de saint Louis qui a justement l'avantage de représenter le point de vue du laïc. Il s'agit d'un témoin exceptionnel, une figure remarquable de l'entourage du roi, qui fut à la fois grand sénéchal du royaume et dès sa jeunesse un ami: Joinville. (Louis IX, né en 1214 et mort en 1270, a été canonisé en 1297. Jean, sire de Joinville, est né en 1224; il est octogénaire quand il compose son ouvrage, terminé en 1309; et il meurt lui-même en 1317 à l'âge de 93 ans.)

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  • Jusqu'où ira l'autodémolition de l'Eglise ?

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    De Jean Kinzler sur le Forum Catholique : "Quand on lit ce texte, 48 jours après TC, qui a restreint la forme extra, on se demande jusqu'où ira l'autodémolition de l'Eglise..."

    MESSAGE DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS,
    SIGNÉ PAR LE SECRÉTAIRE D'ÉTAT, À
    L'OCCASION DE LA 71e SEMAINE LITURGIQUE NATIONALE


    [Crémone, 23-26 août 2021]
    Très Révérend Excellence ,

    en l'heureuse circonstance de la 71 eme Semaine liturgique nationale, qui se déroulera dans la ville de Crémone du 23 au 26 août prochain, le Saint-Père François est heureux de vous adresser vos vœux, aux ouvriers CAL, au diocèse hôte et son Pastore et à tous ceux qui participent aux importantes journées d'études.

    Le Souverain Pontife se joint à l'action de grâce commune au Seigneur, car cette année, il est possible de réaliser l'événement, après le triste moment de l'année dernière, lorsque suite aux conditions connues de la propagation de la pandémie, la réalisation déjà prévue a dû être reporté. . La décision douloureuse a toutefois permis de confirmer sous un jour nouveau le thème choisi qui entend approfondir des aspects et situations de célébration, si durement éprouvés par la propagation du Covid 19 et les limitations nécessaires pour le contenir.

    En effet, le thème que vous traiterez concerne le rassemblement in unum des disciples du Seigneur pour exécuter son commandement
    « faites ceci en mémoire de moi » ( Lc 22, 19c) : « OÛ SONT DEUX OU TROIS UNIS EN MON NOM.. ." ( Mt 18:20 ). Communautés, liturgies et territoires. Le rassemblement hebdomadaire au « nom du Seigneur », qui depuis ses origines a été perçu par les chrétiens comme une réalité indispensable et inextricablement liée à leur propre identité, a été durement touché lors de la phase la plus aiguë de la propagation de la pandémie. Mais l'amour du Seigneur et la créativité pastorale ont poussé pasteurs et fidèles laïcs à explorer d'autres voies pour nourrir la communion de foi et d'amour avec le Seigneur et avec les frères, dans l'attente de pouvoir revenir à la plénitude de la célébration eucharistique dans la tranquillité et la sécurité. Ce fut une attente dure et douloureuse, éclairée par le mystère de la Croix du Seigneur et fructueuse de nombreuses œuvres de soins, d'amour fraternel et de service aux personnes qui ont le plus souffert des conséquences de l'urgence sanitaire.

    La triste expérience du "jeûne" liturgique de l'année dernière a ainsi mis en lumière la bonté du long chemin parcouru depuis le Concile Vatican II, sur le chemin tracé par la Constitution Sacrosanctum Concilium.
    Le temps de la privation a permis de percevoir « l'importance de la liturgie divine pour la vie des chrétiens, qui y trouvent cette médiation objective requise par le fait que Jésus-Christ n'est pas une idée ou un sentiment, mais une Personne vivante, et son Mystère, un événement historique. La prière des chrétiens passe par des médiations concrètes : l'Ecriture Sainte, les Sacrements, les rites liturgiques, la communauté. Dans la vie chrétienne, nous n'ignorons pas la sphère corporelle et matérielle, car en Jésus-Christ, elle est devenue la voie du salut. On pourrait dire qu'il faut aussi prier avec le corps : le corps entre dans la prière » (Pape François, Audience générale du 3 février 2021).


    La liturgie « suspendue » pendant la longue période de confinement, et les difficultés de la reprise qui a suivi, ont confirmé ce qui se voyait déjà dans les assemblées dominicales de la péninsule italienne, une indication alarmante de la phase avancée du changement d'ère. Nous observons comment dans la vie réelle des gens la perception du temps lui-même a changé et, par conséquent, du dimanche lui-même, de l'espace, avec des répercussions sur la manière d'être et de ressentir la communauté, les personnes, la famille et le rapport à un territoire.
    L'assemblée dominicale se trouve ainsi déséquilibrée à la fois pour les présences générationnelles, pour les inhomogénéités culturelles, et pour l'effort pour trouver une intégration harmonieuse dans la vie paroissiale,

    Le Saint-Père espère que la Semaine liturgique nationale, avec ses propositions de réflexion et de moments de célébration, bien que dans la modalité intégrée en présence et par voie électronique, saura identifier et suggérer quelques lignes de pastorale liturgique à offrir aux paroisses, afin que le dimanche, l'assemblée eucharistique, les ministères, le rite émergent de cette marginalité vers laquelle ils semblent inexorablement tomber et retrouvent une centralité dans la foi et la spiritualité des croyants. La publication récente de la troisième édition du Missel romain et la volonté des évêques italiens de l'accompagner d'une solide reprise de la formation liturgique du saint peuple de Dieu augure bien dans ce sens.

    Sa Sainteté salue avec joie la célébration de la 71 eme Semaine liturgique nationale, qui se tient dans une région qui a beaucoup souffert à cause de la pandémie et qui a si bien fleuri pour apaiser une si immense souffrance. Egli assicura la sua preghiera e di cuore imparte la Benedizione Apostolica all'Eccellenza Vostra, al Vescovo della Diocesi ospitante, SE Mons. Antonio Napolioni, agli altri Presuli, ai sacerdoti, ai diaconi, alle persone consacrate, come pure ai relatori e ai partecipanti tous.

    En joignant mes vœux personnels, je profite de l'occasion pour me confirmer avec un sens du respect distingué

    de Votre Excellence Votre très
    dévoué
    Cardinal Parolin
    Secrétaire d'Etat
    ____________________

    A Son Excellence
    Mgr Claudio MANIAGO
    Evêque de Castellaneta

    Président de la CAL
    --
    https://www.vatican.va/content/francesco/it/messages/pont-messages/2021/documents/20210823-messaggio-cal.html

  • Le "camp du Bien" de la gauche de la gauche : une arnaque

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    De l'essayiste Claude Demelenne en "opinion" sur le site du Vif :

    La gauche contestataire n'est pas le camp du Bien (carte blanche)

    24/08/21

    Parce que je critique la gauche contestataire, je trahirais le camp du Bien. Brève réplique à ceux qui prétendent avoir le monopole du coeur.

    Dans les pages 'Opinions' du "Vif", j 'épingle fréquemment les errements de la gauche contestataire (le PTB de Raoul Hedebouw, La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon...). Les militants de la gauche rouge vif apprécient peu et s'en offusquent : puisque je continue à me revendiquer de la gauche (social-démocrate, réformiste), je devrais en toute logique concentrer mes critiques contre la droite, le camp du Mal. Je pense, au contraire, qu'il est plus important de balayer devant sa porte.

    L'obsession militante

    "Critiquer parfois 'les nôtres' constitue une attitude nécessaire, qui risque toujours de nous faire passer pour un traître, affirme le philosophe Guy Haarscher (ULB). Mais être capable de faire cela, c'est le commencement de toute sagesse" (1). Sans pour autant nier les erreurs de la gauche de la gauche, d'aucuns notent que ceux qui s'en sentent proches défendent des valeurs généreuses, la justice sociale, la lutte contre les inégalités, l'antiracisme... "Il faut aussi être vigilant face aux 'bonnes causes', réplique Guy Haarsher, qui met en garde contre ce qu'il appelle "la monomanie des militants". Elle est dangereuse, explique le philosophe, car " l'obsession militante peut aveugler".

    Le monopole du coeur

    J'ai toujours été stupéfait par l'incapacité d'une certaine gauche dite' radicale' à faire son autocritique. Elle croit avoir toujours raison. Elle ne doute jamais. Pétrie de certitudes, elle revendique le monopole du coeur. Raison pour laquelle le mot 'compromis' ne fait pas partie de son vocabulaire. Quand on cultive le mythe de l'infaillibilité de la gauche (au choix) marxiste, trotskyste authentique, contestataire, on ne perd pas son temps à négocier des compromis avec les sociaux-démocrates, les écologistes, les libéraux, les chrétiens-démocrates, tous défenseurs, à des degrés divers, du capitalisme abject.

    " Détruire le capitalisme"

    L'anticapitalisme, parlons-en. "Le capitalisme nous détruit, il faut détruire le capitalisme, écrit l'économiste et philosophe français, Frédéric Lordon (2). Il n'a pas de mots assez durs pour dénoncer " la tyrannie capitaliste". Son "abolition" s'impose, comme d'ailleurs celle de la " démocratie bourgeoise ". Pour la gauche contestataire, le doute n'est pas permis, ceux qui agitent le drapeau anticapitaliste font partie du camp du Bien.

    La lutte des classes est une réalité. Le capitalisme est souvent doux pour les riches, rugueux pour les pauvres. Faut-il pour autant le diaboliser, partout et toujours ? Le capitalisme occidental est-il une horreur absolue, qu'il faut combattre par tous les moyens ? C'est loin d'être une évidence. " L'Occident est imparfait, il n'est pas à détruire, analyse l'écrivain et journaliste algérien, Kamel Daoud. L'Occident est aussi le lieu où l'on fuit quand on veut échapper à l'injustice de son pays d'origine, à la dictature, à la guerre, à la faim, ou simplement à l'ennui" (3).

    Indignation sélective

    De tels propos font hurler à la gauche de la gauche. Celle-ci n'a pourtant pas de leçons à donner, tant elle s'est souvent tragiquement trompée, tout au long du siècle dernier. Elle a pratiqué une peu glorieuse indignation sélective, dénonçant sans relâche - et avec raison - le fascisme et l'extrême droite (ainsi que les ravages de l'ultra-capitalisme), mais fermant longtemps les yeux face aux abominations du communisme.

    La gauche de la gauche a le culot de se revendiquer du camp du Bien, alors que bon nombre de ses figures de proue ont ménagé, voire soutenu, les pires tyrans, Staline, Mao, Pol Pot, Khomeini... La gauche de la gauche peut certes parfois se montrer généreuse, dans ses revendications et propositions 'sociales'. Mais globalement, le bilan de cette gauche-là est négatif, pour ne pas dire famélique. Son prétendu "camp du Bien" est une arnaque, que je continuerai à dénoncer.

    (1) Interview de Guy Haarscher dans La Libre-Belgique", 30-31 janvier 2021

    (2) "Figure du communisme", Frédéric Lordon, La fabrique éditions, 2021

    (3) Carte blanche dans 'Le Monde' du 23 juin 2020

  • Demain, des prêtres majoritairement classiques et des diocèses désertifiés

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    Lu sur Pro Liturgia :

    En 1970, il y avait encore 50 000 prêtres en France. C’est à cette époque qu’a fleuri le slogan « il y a trop de prêtres ; c’est aux fidèles de prendre l’avenir de l’Église en mains. »

    En 2020, il n’y a plus que 6 000 prêtres dont moins de 3 000 ont une charge pastorale (les autres offrant leurs services tant que leur santé le leur permet).

    Quant aux fidèles qui devaient prendre l’Église en mains en formant ce fameux « peuple de Dieu qui marche joyeux », ils sont les grands absents et ceux qui s’obstinent à vouloir « jouer au curé » dans les paroisses désormais privées de prêtre ne sont de loin pas les plus appréciés des simples pratiquants.

    Certaines estimations donnent entre 2 000 et 3 500 prêtres actifs d’ici trois ans pour une pratique dominicale ne touchant plus que 2 à 3% des fidèles se disant catholiques. Des chiffres qui devraient alerter nos pasteurs diocésains et les pousser à changer de « logiciel pastoral ». Ce qu’ils refusent de faire depuis de trop nombreuses années.

    Une chose demeure certaine : parmi les prêtres de demain, les plus « classiques » auront une place croissante mais souvent difficile à tenir. On les reconnaîtra à ce qu’ils porteront la soutane (au moins à l’église), respecteront la liturgie du mieux qu’ils pourront, défendront ouvertement les valeurs du catholicisme, lutteront courageusement contre la « dictature du relativisme », fuiront les compromissions avec la bien-pensance au goût du jour, s’opposeront enfin à toute pastorale s’employant à détruire le peu qui reste de l’Église catholique dans les paroisses.

    Bref, les diocèses et les paroisses, après des années de divagations, pourront lentement se libérer de la domination des vieux progressistes responsables du déclin de la foi - progressistes qui n’auront guère pu se renouveler - et ce sera « printemps » annoncé dès les lendemains de Vatican II et si longtemps attendu.

    Mais ne nous y trompons pas : d’ici là, de nombreux diocèses seront devenus de véritables déserts religieux. Déjà les séminaires diocésains sont vides et certaines églises ne sont plus ouvertes qu’à l’occasion de funérailles transformées en « hommage au défunt », ce qui, sous couvert de pastorale, est un premier pas vers l’athéisme.

    Dans les années à venir, donc, les prêtres « classiques » seront majoritaires.

  • L’Afghanistan : un réservoir de djihadistes en puissance

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    De Sébastien Lignier sur le site de Valeurs Actuelles :

    Alexandre del Valle : « L’Afghanistan est un réservoir de djihadistes en devenir »

    Le géopolitologue Alexandre del Valle revient sur l’idéologie complexe qui anime les talibans, redevenus maîtres de l'Afghanistan depuis le départ des troupes américaines. L’essayiste critique la politique occidentale et rappelle l’importance de contrôler rigoureusement la future vague migratoire. Entretien.

    Alexandre Del Valle. Cela fait déjà plusieurs mois que les talibans contrôlent la quasi-totalité du pays, mais ils n’avaient pas encore repris Kaboul. Ils attendaient le départ définitif des Américains, qui avait été repoussé à fin août. Tout le monde savait que cela allait arriver. Personne parmi les experts et les décideurs ne peut affirmer que la conclusion de cette guerre est surprenante. Évidemment, il y a encore eu beaucoup de mensonges. Notamment des déclarations de dirigeants occidentaux qui insinuaient que les Talibans n’oseraient pas reprendre la capitale. En vérité, on sait très bien que ce départ qui, comme en Irak, a été effectué sans “service après-vente”, était en somme un feu vert adressé aux talibans. Un signal envoyé pour dire qu’on avait collectivement accepté, sans le dire, qu’ils redeviennent les maîtres du pays. Et d’ailleurs, les négociations de Doha ont été plus ou moins dans ce sens. Il y a eu des négociations russes avec les talibans qui ont été dénoncées, hypocritement, par les Occidentaux. Alors qu’au même moment, depuis 2017, les Américains eux-mêmes avaient entamé des discussions dans cette perspective. Notamment avec le Qatar, qui a servi d’intermédiaire pour trouver un accord permettant de replacer les talibans au pouvoir. Tout cela était écrit. Et tout cela était connu, prévisible et absolument pas surprenant.

    De nombreuses personnalités politiques s’inquiètent d’un nouvel essor du djihadisme, alors qu’Al-Qaïda a soutenu officiellement cette semaine le retour des talibans au pouvoir. Quels sont les liens entre les deux organisations ?

    Il y a plusieurs tendances au sein des talibans. Il y a une tendance que j’appellerais islamistes-nationalistes qui n’est pas internationaliste-califaliste. Et puis il y a une autre tendance, plus liée à la branche pakistanaise d’Al-Qaïda cette fois, qui adhère elle à un projet califal mondial. C’est ce genre de division à l’intérieur du mouvement qui en fait toute sa complexité. Au départ, les talibans étaient exclusivement intéressés par la zone afghane, en se greffant sur l’ethnie des Pachtounes, majoritaire dans le pays. Mais depuis l’alliance avec Oussama ben Laden, et parallèlement à l’expansion de la branche pachtoune pakistanaise des Talibans, ils ont pris le pouvoir en 1996 en cohabitant avec Al-Qaïda. A l’époque, il y avait eu des alliances voire même des mariages mixtes entre clans Arabes et clans talibans dans toute la zone Af-pak ! Il y a eu une sorte d’hybridation d’une partie des talibans, la branche internationaliste pro-Al-Qaïda et haqqani, mais pas de tous, car d’autres sont restés méfiants vis-à-vis du jihadisme internationaliste. Ce n’est pas cette partie non-négligeable pro-Al-Qaïda du mouvement qui a négocié avec les Américains et les Qataris. Ils ont négocié avec la branche plus traditionnelle des talibans, qui veut reprendre le pouvoir en Afghanistan mais qui n’a pas envie de participer au djihad mondial, afin de ne pas le payer par une intervention militaire américaine comme à l’époque du Mollah Omar en 2001.

    Depuis la prise de Kaboul, les talibans multiplient les messages “positifs” sur le respect des droits des femmes, sur la liberté de la presse ou encore sur l’accès à l’école pour les jeunes filles. Tout cela est-il vraiment compatible avec la charia que le mouvement veut instaurer ?

    C’est possible. Tout est une question d’interprétation de la charia elle-même. Cette dernière est une jurisprudence qui reprend des dispositions du Coran, temporelles et spirituelles, et qui ajoute à cela la tradition des hadiths, qui sont également des sortes de jurisprudences, puisque ce sont les commentaires des propos qu’aurait tenus Mahomet. La charia ne veut donc rien dire seule. Elle peut être interprétée de mille manières. Même une charia très radicale-wahhabite, comme en Arabie Saoudite par exemple, peut être appliquée à la lettre. Cela donne alors Daesh, avec des décapitations, des crucifixions… Si elle est appliquée de manière un peu plus “douce”, vous vous retrouvez avec le Qatar, qui a le même islam que les wahhabites de l’Arabie Saoudite, mais qui l’applique de manière rigoriste mais moins fanatique. Et encore une fois, la tendance idéologique qui a négocié avec les Américains à Doha est celle qui prétend appliquer une version dite classique de la charia, qui se rapprocherait de ce que l’Arabie Saoudite pratiquait sur son sol avant l’arrivée de Mohammed Ben Salmane (MBS) au pouvoir.

    Ça peut paraître surprenant pour nous, mais pour un Afghan moyen de 50 ou 60 ans, qui a une vision clanique de la société et des mœurs des plus rigoristes, les talibans sont redevenus ce qu’il y a de moins mal.

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