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BELGICATHO - Page 2275

  • Une fête "nationale" de mauvais aloi

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    Aurons-nous la faiblesse de souhaiter à nos concitoyens flamands une "bonne fête" en ce 11 juillet? Cela ne reviendrait-il pas à cautionner une falsification de l'histoire et une dénaturation d'un fait historique aux fins d'entretenir des sentiments d'hostilité à l'égard des francophones de notre pays?

    Rappelons que la bataille des Eperons d'Or ne fut pas le fait de populations flamandes contre une domination francophone (la Flandre de l'époque incluait alors des territoires d'expression française, et cette victoire ne fut remportée que grâce à la participation d'alliés tels que le comté de Namur), mais aussi que ce fait historique fut transformé par la suite en mythe nationaliste par des gens qui l'ont exploité contre la Belgique.

    A l'heure que nous vivons, cette célébration prend une dimension inquiétante, pimentée par des déclarations irresponsables et les rodomontades insupportables de tribuns nationalistes qui se complaisent à enfoncer notre pays dans une crise dont il risque de ne pas sortir...

    Tant il est vrai que si "le patriotisme est l'amour des siens, le nationalisme est la haine des autres".

    Voir aussi : http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-11-juillet-1302-une-victoire-belge-devenue-mythe-flamand?id=6424733

  • Les monastères et la démocratie : Chantal Delsol et Léo Moulin

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    Chantal Delsol rendit, l'an dernier, un hommage à Léo Moulin, grand sociologue, fin connaisseur du fait religieux :

    "On connaît peu l’histoire politique des monastères européens, pourtant riche de significations. N’étant pas historienne, je voudrais vous proposer une réflexion sur ces significations, à partir des travaux de l’historien Léo Moulin, qui s’est intéressé particulièrement à ces questions. Ce qui me permet pour commencer d’adresser un bref hommage à un homme hors du commun, qui a beaucoup fait pour l’Europe et pour la culture européenne.

    Né en 1906 dans une région ouvrière de la Belgique, Léo Moulin a été élevé dans un milieu d’athées militants, socialistes, et adeptes de la libre pensée. Son esprit curieux et honnête va prendre le « libre examen » à la lettre, si bien qu’il va se défaire peu à peu de toutes ses croyances antérieures, d’abord en lisant la Somme contre les gentils dans la prison italienne où son anti-fascisme l’a enfermé pour 13 mois, puis en découvrant la réalité du communisme et la pensée chrétienne de son temps. En 1942, ayant accompagné un ancien élève dans un monastère bénédictin (par curiosité toujours, il n’avait jamais pénétré dans ce genre de lieu), comme on doit y rester silencieux, il réclame des livres et le supérieur lui propose une histoire de la Règle de l’ordre. Il est stupéfait. Il était sûr de tomber sur l’autocratie absolue et arbitraire –perinde ac cadaver- et il découvre le règne du droit. Il s’extasie, creuse, fouille, devient spécialiste de l’histoire politique des ordres religieux. Grand européen, l’un des fondateurs du Collège de Bruges, il est persuadé que l’esprit de l’Europe prend sa source dans la liberté et que la liberté politique moderne prend sa source dans les monastères catholiques."

    Voir la suite sur le blog de Chantal Delsol : http://www.chantaldelsol.fr/monasteres-et-democratie/

  • Éloge de la fidélité

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    imagesCAQY1EUO.jpgAbbaye Sainte Madeleine du Barroux (près de Vaison-la-Romaine, dans le Vaucluse), juin 2011 : lettre du Père Abbé Dom Louis-Marie (photo) aux Amis du Monastère, sur le mariage et la fidélité. Le mariage c’est, peut-être aujourd’hui encore, l’état de vie  le plus commun mais, au fond, la lettre vaut pour la conduite à tenir dans tous les états de vie légitimes :

    « Un journaliste demandait un jour à la bienheureuse Mère Teresa : « Qu’est-ce qui ne va pas dans l’Église, aujourd’hui ? – Vous et moi », répondit celle-ci du tac au tac.

    Une autre fois, un interlocuteur lui posa la question piège : « Le sida est-il une punition de Dieu ? » Elle le regarda bien droit dans les yeux, puis lui dit simplement : « Moi, Mère Teresa, je suis une pécheresse. Nous sommes tous pécheurs. Et tous, nous avons besoin de la miséricorde de Dieu. »

    « Il y a un péché que je n’ai jamais eu à confesser, reconnaissait-elle ailleurs, c’est d’avoir jugé quelqu’un. » Elle avait de qui tenir. Quand sa mère entendait l’un de ses enfants se plaindre d’un professeur, elle éteignait la lumière en disant : « Je ne paie pas l’électricité pour des enfants qui parlent mal des autres. »

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  • Au sommaire de la Nef (juillet-août)

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    FIC65683HAB30.jpg(Les titres en bleu sont des liens; en cliquant dessus, on accède aux articles.)

    ÉDITORIAUX
    L’imposture du gender, par Christophe Geffroy
    Quel avenir pour les métaux ? par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Benoît XVI en Croatie, par l’abbé Christian Gouyaud
    JMJ : Madrid sous le signe de la foi, par Hortense de Villers
    Pour apprendre le grégorien, entretien avec Claude Pateau
    Vie de l’Église : ordinations 2011, par Loïc Mérian
    L’autre Palestine, par Falk van Gaver
    La « démondialisation », par Christophe Geffroy
    Avortements de masse : Lebensborn ou Vivaldi ?
    par Romaric Sangars
    Chronique-Vie : Ne pas baisser les bras !
    par Pierre-Olivier Arduin
    International : Quand le peuple manque,
    par Paul-Marie Coûteaux

    ENTRETIEN
    Les Missionnaires de la Miséricorde divine : la priorité de l’évangélisation, entretien avec l’abbé Fabrice Loiseau

    DOSSIER : LES FINS DERNIÈRES
    De l’importance des fins dernières,
    par l’abbé Christian Gouyaud
    Ce que l’Église en dit, par l’abbé Christian Gouyaud
    Les limbes : état de la question, par l’abbé Tancrède Leroux
    L’enfer est-il vide ? par l’abbé Christophe J. Kruijen
    La réalité du purgatoire, par l’abbé Paul Préaux
    Défendre l’eschatologie avec J. Ratzinger,
    par l’abbé Christian Gouyaud
    Le rôle des funérailles, par l’abbé Albert Jacquemin
    « Le paradis à la porte », entretien avec Fabrice Hadjadj

    VIE CHRÉTIENNE
    Assomption : à l’école de Marie, par le père Pavel Syssoev
    Question de foi : Le prince doit-il être vertueux ?
    par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Bismark, le chancelier de fer, par Michel Toda
    Au fil des livres : Un Thibon inédit, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, internet, livres jeunes, cinéma, sortir
    Un livre, un auteur : Père Michel Viot

    BRÈVES : toutes nos annonces du mois en ligne

  • La Grèce et la Communauté Européenne : une analyse "tirée par les cheveux"?

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    C'est du moins l'impression que l'on a lorsqu'on lit l'article de Dominique Decherf intitulé "La chute de Byzance" sur le site de "France Catholique" et qui commence ainsi :

    "La crise grecque pourrait entraîner, dit-on, une crise générale en Europe. Mais n’est-ce pas moins parce que la Grèce orthodoxe se montre rétive à la discipline nécessaire pour s’européaniser complètement que parce que l’Europe de l’Union a la prétention de s’helléniser sous la forme d’un nouvel empire byzantin ?"

    lire la suite ici pour se forger une opinion...

  • Les intellectuels menaceraient-ils le "désordre établi"?

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    "La dissidence des intellectuels a précédé la chute de l’Union soviétique. La révolte des intellectuels contemporains pourrait bien annoncer la chute de l’empire cosmopolite. Certes les oligarques du Système sont puissants : ils possèdent l’argent et contrôlent les médias classiques. Mais le pouvoir de ces oligarques est triplement menacé : par la révolte populiste, par la révolte numérique mais aussi par la révolte des intellectuels. Philosophes, anthropologues, économistes, géopoliticiens, géographes et sociologues sont de plus en plus nombreux à contester le désordre établi. A l’écart d’une actualité hollywoodienne, Andrea Massari nous propose de prendre un peu de hauteur… Explications."

    découvrir la suite de cette chronique proposée dans la "Tribune de Polemia" ICI

     

  • L'art des petits pas

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    Dans une note consacrée à sa participation au pèlerinage des pères (Vezelay-Cotignac) intitulée "Vous auriez pas vu ma Fin Véritable?", Koztoujours propose cette prière qu'il y a découverte; c'est une perle que nous vous proposons à notre tour :

    Seigneur, apprends-moi l’art des petits pas.
    Je ne demande pas de miracles ni de visions,

    Mais je demande la force pour le quotidien !

    Rends-moi attentif et inventif pour saisir

    Au bon moment les connaissances et expériences

    Qui me touchent particulièrement.

    Affermis mes choix

    Dans la répartition de mon temps.

    Donne-moi de sentir ce qui est essentiel

    Et ce qui est secondaire.

    Je demande la force, la maîtrise de soi et la mesure,

    Que je ne me laisse pas emporter par la vie,

    Mais que j’organise avec sagesse

    Le déroulement de la journée.

    Aide-moi à faire face aussi bien que possible

    A l’immédiat et à reconnaître l’heure présente

    Comme la plus importante.

    Donne-moi de reconnaître avec lucidité

    Que la vie s’accompagne de difficultés, d’échecs,

    Qui sont occasions de croître et de mûrir.

    Fais de moi un homme capable de rejoindre

    Ceux qui gisent au fond.

    Donne-moi non pas ce que je souhaite,

    Mais ce dont j’ai besoin.

    Apprends-moi l’art des petits pas !

  • Comment croire qu'il n'y aurait pas de résurrection pour nous ?

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    "Evangile au Quotidien" propose aujourd'hui ce beau commentaire :

                Un arbre arraché, coupé même sur le pied, puis replanté -- le saule, par exemple -- repousse et refleurit ; et un homme arraché de dessus le sol ne revivra pas ? Les semences moissonnées reposent, dorment dans les greniers et revivent au printemps ; et l'homme moissonné, jeté dans les greniers de la mort, ne revivra pas ? Un bourgeon de vigne, une branche coupée et transplantée, se ravivent et portent des fruits ; et l'homme pour qui tout a été créé, une fois tombé ne pourra pas se relever ?

               Contemplez aussi ce qui se passe autour de vous. Méditez sur le tableau de ce vaste univers. Je sème du blé ou toute autre graine ; il tombe, il pourrit et ne peut plus servir à la nourriture de l'homme. Mais de sa pourriture il renaît, il s'élève, il se multiplie. Je n'ai semé qu'un seul grain et j'en recueille vingt, trente et plus. Or pour qui a-t-il été créé ? N'est-ce pas pour notre usage ? Ce n'est pas pour elles-mêmes que toutes ces semences sont sorties du néant. Donc ce qui a été créé pour nous meurt et renaît, et nous, pour qui ce prodige s'opère tous les jours, nous serions exclus de ce bienfait ? Comment croire qu'il n'y aurait pas de résurrection pour nous ?

    Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église Catéchèses baptismales, n° 18, 6 ; PG 38, 1021

  • La France s’inquiète d’une possible scission de la Belgique

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    v-bart.jpgSur son blog, Jean Quatremer, correspondant du journal Libération auprès de l’Union européenne,  a écrit ce vendredi 8 juillet :

    « Deux députés français, Robert Lecou, élu UMP de l’Hérault, et Jean-Pierre Kucheida, élu PS du Pas-de-Calais, étaient en Belgique, hier et aujourd’hui, pour préparer un rapport parlementaire sur la crise belge qui devrait être publié à la rentrée. Le hasard faisant bien les choses, ils ont débarqué dans le Royaume au moment où Bart De Wever le précipitait dans l’abime.

    Ils ont rencontré politiques et journalistes (belges et français, dont moi-même) afin de se faire une idée de la gravité de la crise. Les deux parlementaires étaient manifestement effarés de découvrir l’ampleur du fossé séparant les Francophones des Néerlandophones. Ils ont notamment posé beaucoup de questions sur les scénarios qui pourraient mener à un éclatement du pays et sur un éventuel rattachement de la Wallonie à la France… En juillet 2010, déjà, le quai d’Orsay avait lancé une réflexion sur le sujet afin de ne pas être pris par surprise si le pire arrivait. On peut comprendre l’angoisse, tardive, des autorités françaises, puisque, c’est la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, qu’une telle instabilité menace directement ses frontières, instabilité qui pourrait créer de graves tensions entre les « puissances européennes ».

    « Puissances européennes », un langage du XIXe siècle tout à fait adapté, car c’est tout le modèle européen qui prend l’eau en ce moment : une Belgique, modèle de cohabitation entre communautés, qui prend le gite, une zone euro attaquée par les marchés faute de vouloir franchir le pas fédéral, une Allemagne tentée par le Sonderweg (le chemin solitaire)… Autant de crises qui ont un point commun : le refus de la solidarité entre riches et pauvres, la certitude que seuls on s’en sort mieux, le rejet de l’autre. On sait où cela a mené l'Europe dans le passé. »

    Coulisses de Bruxelles, UE

  • Lire en vacances : découvrir ou redécouvrir Marie Noël

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    imagesCAG4Y52R.jpgNée à Auxerre dans une famille très cultivée mais peu religieuse, Marie Noël, de son vrai nom Marie Rouget (1883-1967), resta célibataire et s’éloigna très peu de sa ville natale. Sa vie ne fut pas si lisse pour autant : un amour de jeunesse déçu (et l’attente d’un grand amour qui ne viendra jamais), la mort de son jeune frère un lendemain de Noël (d’où elle prit son pseudonyme), les crises de sa foi...tout cela sous-tend une poésie aux airs de chanson traditionnelle.

    Les admirateurs du génie de la muse d'Auxerre savent qu'il existe un mystère Marie Noël. D'où, bien des fables qui circulent à son sujet : les uns lui prêtant des aventures sentimentales qui n'ont jamais eu lieu que dans leur imagination ; d'autres faisant de cette fille d'humaniste, chargée de parchemins universitaires, une autodidacte ; d'autres encore, une institutrice, ou une bergère. Certains critiques, comme l’auteur de l’ « histoire littéraire du sentiment religieux en France », l'abbé Henri Bremond  (1865-1933), un moderniste de la première heure, ne voient en elle que « gaminerie angélique » …

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  • Un Congrès sur le volontariat catholique

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    "Un congrès rassemblera quelque 150 représentants des bénévoles catholiques d’Europe – évêques, responsables des conférences épiscopales et des grandes organisations caritatives - à Rome les 10 et 11 novembre 2011, dans le cadre de l’Année du volontariat de l’Union européenne, a annoncé aujourd’hui à la presse le cardinal Robert Sarah, président du conseil pontifical Cor Unum.

    La Commissaire européenne à la Coopération internationale, l'aide humanitaire et la réaction aux crises, Mme Kristalina Georgieva, a été invitée à la rencontre, qui rassemblera aussi des témoins comme Veronika Ottrubay, qui vit à l'Arche de Jean Vanier depuis 1985 et qui est responsable de « La Ferme » de Trosly : un témoignage de la « vie de foi » du volontariat catholique.

    Le volontariat représente en Europe quelque 140 millions de personnes : il s’agit de « mettre l’accent sur la contribution catholique à cette réalité » sur le vieux continent, et de réfléchir, a précisé le cardinal Sarah, à l’identité du volontariat catholique, dessiner un « cadre général » et identifier les « défis », les « rapports avec les institutions publiques »."

    C'est Zenit qui nous en informe, et, comme dans le cas de la Caritas, on constate le besoin de recadrer l'action caritative dans sa dimension, véritablement catholique. Tout l'article est à lire ICI