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  • Mère Teresa, prix international de la BD chrétienne d’Angoulême 2016

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    Lu sur le blog "jeunes-cathos.fr" :

    teresa-cover.pngMère Teresa, prix international de la BD chrétienne d’Angoulême 2016

    Le prix 2016 de la bande dessinée chrétienne au festival d’Angoulême a été remis aujourd’hui 28 janvier 2016 aux auteurs de l’album « Mère Teresa de Calcutta. Au nom des pauvres parmi les pauvres », paru en 2014 aux éditions 21g.  Le jury affirme avoir été “renversé” par ce récit tout en nuances de la vie de Mère Teresa, admirablement servi par le graphisme. “Cette femme a contribué à ce que quelque chose change dans le monde et son oeuvre perdure. C’est un album moderne, émouvant, à l’atmosphère intime et pudique, un très bel ouvrage”.Mère Teresa a été béatifiée par Jean-Paul II le 19 octobre 2003 au cours d’une cérémonie à Rome rassemblant 300.000 fidèles. Elle devrait être canonisée le 4 septembre 2016, dans le cadre du «Jubilé de la miséricorde» qui s’est ouvert le 8 décembre.

    Mère Teresa de Calcutta – Au nom des plus pauvres parmi les plus pauvres, de Lewis Helfand et Sachin Nagar. Éditions 21 g, 14,50 euros.

    Interview avec l’éditeur de l’album, Jean-Paul Moulin

    Pourquoi avez-vous choisi d’acheter les droits et de sortir en France  « Mère Térésa de Calcutta, au nom des plus pauvres parmi les pauvres« , oeuvre du scénariste américain Lewis Helfand et du dessinateur indien Sachin Nagar ?

    Cette bande dessinée, d’abord sortie en Inde, est une façon très intéressante de raconter la vie de mère Teresa. On connaît bien la mère Teresa des années 80-90, après son prix Nobel mais finalement assez peu les débuts de sa démarche : comment elle a constitué les premières soeurs autour d’elle, comment elle s’inscrit dans le contexte des événements de la société indienne, etc.

    Qu’est-ce qui vous touche dans le message de mère Teresa ?

    Je pense à une de ses citations : « Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux ». Je pense que sa générosité peut particulièrement nous toucher aujourd’hui : dans des temps où des gens sont très divisés les uns avec les autres, elle vient nous dire qu’à chacun nous pouvons apporter un bonheur, au-delà même de notre propre religion. Mère Teresa travaillait d’ailleurs auprès de gens qui n’étaient pas de sa religion pour la plupart.

    Que signifie pour les auteurs de recevoir le prix 2016 de la BD chrétienne d’Angoulême ?

    Pour eux, recevoir ce prix est une très belle satisfaction. Ils sont très fiers que la France reconnaisse leur travail. Leur approche était plus humaniste que catholique, ils ont été très touchés d’être reconnus dans leur travail par l’Eglise catholique. Cela donne une certaine responsabilité auprès des millions de croyants auprès de qui elle représente un symbole !

    Comment Mère Teresa aujourd’hui peut nous inspirer en tant que jeunes ?

    L’action de mère Teresa est à notre portée en quelques sortes, on peut la suivre sur le chemin qu’elle a ouvert. Il y a d’ailleurs à la fin de l’ouvrage différentes pistes « pour aller plus loin », notamment des adresses pour que votre volonté d’agir puisse se concrétiser afin que l’oeuvre de Mère Teresa perdure encore et encore, toujours et partout.Mère Teresa, ce qui l’a mise en route, ce n’est pas le désir « d’aider les autres », c’est d’abord un appel de la foi. Elle a servi les hommes avant tout pour servir Jésus. Si cela n’avait été un appel, certainement elle n’aura pas pu tenir toute sa vie. J’ai une amie proche qui a été volontaire chez les missionnaires de la charité à Calcutta. Elle n’y est pas allée pour « aider les pauvres » mais parce que le don d’elle-même et l’amour des autres s’est révélé évident au coeur même de sa foi.Certains pourraient se demander quel est l’intérêt d’accompagner des personnes dont on sait qu’on ne pourra pas les sauver, alors qu’on pourrait plutôt dépenser du temps et de l’énergie avec les personnes que nous pouvons soigner. Cela ne se comprend qu’à travers la foi.

    Depuis 1973, Angoulême rime avec Bande Dessinée, grâce au prestigieux festival qui s’y tient chaque année, à la fin du mois de janvier. Et depuis 30 ans, la BD Chrétienne y a également sa place. Chaque année, un jury réuni à la Conférence des Evêques de France sélectionne une série d’albums et en récompense un seul du prix international de la BD Chrétienne d’Angoulême.

    Prix international de la BD chrétienne d’Angoulême 2016 

    Sur le site Eglise catholique

  • La sédation terminale, une euthanasie déguisée

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    Le Parlement français a adopté, ce mercredi 27 janvier, une proposition de loi qui permet de plonger dans une sédation "profonde et continue" des patients en phase terminale. Un premier pas vers le « modèle » belge ? La réaction de Mgr Rey, évêque de Toulon-Fréjus:

    JPSC

  • Cologne est-il le signe qu’il faut fermer les portes ou fermer les yeux ?

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    De Kamel Daoud sur le site de "L'Hebdo" :

    Viol et fantasmes sur «Europe»

    KAMEL DAOUD Né en 1970 en Algérie, dans la région de Mostaganem, il est journaliste et écrivain d’expression française: Il écrit en français car, dit-il, «l’arabe est piégé par le sacré, les idéologies dominantes. On a fétichisé, politisé, idéologisé cette langue.» Kamel Daoud est l’auteur, notamment, des romans Le Minotaure 504 et Meursault, contre-enquête. Il a été finaliste du Prix Goncourt 2014 et a obtenu le Goncourt du premier roman 2015.

    L’écrivain algérien Kamel Daoud réagit aux agressions sexuelles qui ont bouleversé l’Allemagne à Nouvel An. Des réfugiés, explique-t-il, nous ne voyons que le statut, pas la culture. C’est ainsi que leur accueil est placé sous le signe de la bureaucratie et de la charité, sans tenir compte des préjugés culturels et des pièges religieux.

    Que s’est-il passé à Cologne? On peine à le savoir avec exactitude en lisant les comptes rendus, mais on sait au moins ce qui s’est passé dans les têtes. Celle des agresseurs, peut-être; celle des Occidentaux, sûrement.

    Fascinant résumé des jeux de fantasmes. Le «fait» en lui-même correspond on ne peut mieux au jeu d’images que l’Occidental se fait de l’Autre, le réfugié-immigré: angélisme, terreur, réactivation des peurs d’invasions barbares anciennes et base du binôme barbare-civilisé. Des immigrés accueillis s’attaquent à «nos» femmes, les agressent et les violent. Cela correspond à l’idée que la droite et l’extrême droite ont toujours construite dans les discours contre l’accueil des réfugiés. Ces derniers sont assimilés aux agresseurs, même si l’on ne le sait pas encore avec certitude. Les coupables sont-ils des immigrés installés depuis longtemps? Des réfugiés récents? Des organisations criminelles ou de simples hooligans? On n’attendra pas la réponse pour, déjà, délirer avec cohérence. Le «fait» a déjà réactivé le discours sur «doit-on accueillir ou s’enfermer?» face à la misère du monde. Le fantasme n’a pas attendu les faits.

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  • Des paroles fortes qui vous ont peut-être échappé...

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    Dans son message pour le carême qui vient, le pape François évoque:

    "...le pauvre le plus misérable, celui qui n’accepte pas de se reconnaître comme tel. Il croit être riche mais, en réalité, il est le plus pauvre des pauvres. Et s’il est tel, c’est parce qu’il est esclave du péché qui le pousse à user de la richesse et du pouvoir non pas pour servir Dieu et les autres, mais pour étouffer en lui l’intime conviction de n’être, lui aussi, rien d’autre qu’un pauvre mendiant. D’autant plus grands sont le pouvoir et les richesses dont il dispose, d’autant plus grand est le risque que cet aveuglement devienne mensonger. Il en vient à ne même plus vouloir voir le pauvre Lazare qui mendie à la porte de sa maison, figure du Christ qui, dans les pauvres, mendie notre conversion. Lazare est cette opportunité de nous convertir que Dieu nous offre et que peut-être nous ne voyons pas.

    Cet aveuglement est accompagné d’un délire orgueilleux de toute-puissance, dans lequel résonne, de manière sinistre, ce démoniaque vous serez comme des dieux, qui est à la racine de tout péché. Un tel délire peut également devenir un phénomène social et politique, comme l’ont montré les totalitarismes du XX siècle, et comme le montrent actuellement les idéologies de la pensée unique et celles de la techno-science qui prétendent réduire Dieu à l’insignifiance et les hommes à des masses qu’on peut manipuler. Ceci, de nos jours, peut être également illustré par les structures de péché liées à un modèle erroné de développement fondé sur l’idolâtrie de l’argent qui rend indifférentes au destin des pauvres les personnes et les sociétés les plus riches, qui leur ferment les portes, refusant même de les voir."

  • François va-t-il rencontrer Kirill ?

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    Lu sur le site du journal La Croix (Sébastien Maillard et Samuel Lieven) :

    Le pape va-t-il rencontrer le patriarche de Moscou ?

    De sources concordantes, le pape François pourrait rencontrer Kirill, le patriarche de l’Église orthodoxe russe, à la fin de son prochain voyage au Mexique. Outre sa portée hautement symbolique, la rencontre entre les responsables des deux plus grandes Églises de la chrétienté correspond à une série d’intérêts croisés.

    À Moscou, le porte-parole de l’Église orthodoxe russe pour les relations avec les autres chrétiens, le hiéromoine Stefan Igumnov, a aussitôt démenti l’information. Mais ce n’est pas le cas au Vatican, où, sans rien confirmer, on n’exclut rien non plus.

    Au contraire, au sein de la Curie romaine, on parle même d’un « désir réciproque » d’une telle rencontre, et d’« opportunités » pour l’année 2016. « À l’heure actuelle, le feu n’est plus au rouge mais à l’orange », a déclaré le président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, le cardinal Kurt Koch, à la presse suisse.

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  • Union européenne : le pape François soutient à 100% les producteurs de lait

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    Sans titre.pngSelon « La Libre » (avec Belga) : 

    « Quelque 140 membres du syndicat des producteurs laitiers European Milk Board (EMB), venus de toute l'Europe, se sont rassemblés mercredi matin sur la place Saint-Pierre à Rome. Le pape François leur a accordé une audience publique. Cinq personnes ont pu s'entretenir avec le souverain pontife à propos de la crise que traverse le secteur. Dix-huit belges étaient présents sur place. Parmi eux, l'agriculteur Erwin Schöpges, un des fondateurs de l'EMB, accompagné de collègues allemand, néerlandais, danois et italien, a pu s'entretenir pendant trois, quatre minutes avec la pape. "Je lui ai lu en français" une lettre décrivant les principaux problèmes rencontrés par le secteur. "Il nous a fait part de son soutien à 100%", a précisé M. Schöpges. Un panier de produits équitables a été remis au chef de l'Eglise catholique.

    La même délégation a été invitée pour une deuxième audience, d'une heure cette fois, dans six mois. "Le pape rencontre beaucoup de dirigeants politiques. Il a de l'influence et si nous pouvons déjà compter sur son soutien moral, cela va avoir son effet", a ajouté l'agriculteur.

    "Les producteurs de lait sont le premier maillon de la chaîne alimentaire, et le plus faible; ils doivent depuis longtemps lutter pour leur survie financière avec des prix du lait extrêmement bas", rappelle l'EMB dans un communiqué. "Les prix au producteur ont chuté de 30 à 40% en Europe, en raison d'une surproduction politiquement motivée. Dans de nombreux pays, ils n'atteignent plus que 25 centimes par litre de lait, alors que les coûts de production dépassent les 40 centimes. À l'opposé, la distribution et les grands groupes laitiers engrangent des profits considérables."

    "Le pape a dénoncé à plusieurs reprises l'injustice du système économique actuel et a sévèrement critiqué le néolibéralisme. Aujourd'hui, avec sa surproduction et son orientation à l'export, la politique de l'Union européenne détruit des exploitations laitières en Europe et dans les pays en voie de développement", poursuit le syndicat.

    "Les éleveurs laitiers, nous nous reconnaissons dans les propos du pape", déclare Romuald Schaber, président de l'European Milk Board. "La modestie, la durabilité et le respect de ce que la nature donne aux hommes sont des vertus que nous vivons au quotidien. La bénédiction du pape François a une grande valeur à nos yeux et nous conforte dans notre lutte."

     Ref. Les agriculteurs en colère repartent de Rome avec le "soutien à 100% " du pape

    JPSC 

  • Terrorisme : l'amalgame entre islam et christianisme est extrêmement dommageable pour l'Eglise

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    D'Henri de Begard sur "Le Rouge et le Noir" :

    Terrorisme : l’amalgame entre religions est profondément dangereux pour le christianisme

    Nombreux sont les intervenants médiatiques et politiques qui insistent régulièrement sur la nécessité de ne pas faire d’amalgame entre l’islam et l’islamisme. Mais bien souvent cette distinction est entachée de deux erreurs majeures.

    La première, déjà évoquée dans de précédents articles [1], consiste à déclarer que l’islamisme n’a rien à voir avec l’islam. Le refus de cette filiation est non seulement insultante intellectuellement, mais elle est aussi un frein véritable à la résolution du problème djihadiste.

    La deuxième erreur consiste à commettre un amalgame plus grand encore que celui entre islam, islamisme et violence, en élargissant la dénonciation de la violence, en affirmant qu’elle est intrinsèque aux religions, que chaque religion possède son extrémisme, et que ces extrémismes sont comparables.

    Il s’agit, par exemple, de cette opération [2] relayée par les médias dans laquelle des individus sont allés lire dans la rue des passages de la bible, les faisant passer pour des extraits du Coran, pour observer les réactions des passants et démontrer ainsi que la violence du christianisme est comparable à celle de l’islam (oubliant au passage que le catholicisme a pourtant plusieurs choses que le Coran n’a pas : un nouveau testament, une tradition, et une autorité, le pape).

    Les religions, sources des violences terroristes ?

    En refusant de voir la spécificité du terrorisme islamique, cette deuxième erreur empêche, comme la première, de poser une analyse correcte de la situation et de se donner les véritables moyens de le combattre. Mais cet amalgame “par le haut” est aussi profondément néfaste pour le christianisme.

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  • L'Assemblée du Conseil de l'Europe reconnait que l'Etat islamique a commis un génocide sur les minorités en Irak

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    Lu sur le blog « salon beige » :

    L'Assemblée du Conseil de l'Europe reconnait, ce 27 janvier, que l'Etat islamique a commis un génocide sur les minorités en Irak. La campagne pour la reconnaissance du génocide se poursuit, pour obtenir cette même reconnaissance par le Parlement européen le 4 février. Une pétition a été initiée par l’ECLJ avec Grégor Puppinck, qui explique :

    "Le 3 février 2016, le Parlement européen va débattre du « Massacre systématique des minorités religieuses par le groupe "État islamique" ». A cette occasion, des parlementaires vont demander au Parlement et à l’Union européenne de reconnaître que les crimes commis par « l’Etat islamique » sont constitutifs d’un « génocide ». Néanmoins, lors d’un récent débat sur ce texte, le Haut Représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères, Fréderica Mogherini, a refusé d’employer la qualification de génocide.

    Le génocide a pourtant une définition précise en droit international. Il s’agit de crimes « commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux ». C’est l’intention spécifique de détruire un groupe en tout ou partie qui distingue le crime de génocide du crime contre l’humanité. Il est évident que c’est bien d’un génocide dont sont victimes les Chrétiens et les Yézidis iraquiens.

    Ce n’est pas seulement le Pape François qui dénonce ce génocide, mais aussi le Président du Congrès Juif Mondial, Ronald S. Lauder, ou encore l’ancien procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo. Un récent rapport du Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies a détaillé les atrocités commises par « l’Etat islamique ». La France et les institutions européennes n’ont pourtant pas encore eu le courage de qualifier ces crimes de génocide.

    Le droit international prévoit que sont punissables non seulement l’exécution en tant que telle de ce crime, mais aussi « l’entente en vue de commettre le génocide, l'incitation directe et publique, la tentative et la complicité ». Ainsi, tout individu, organisation ou État, où qu’ils se trouvent – y compris en Europe, dès lors qu’ils incitent publiquement à ces crimes ou en sont les complices, devraient aussi être poursuivis pénalement pour crime de génocide.

    La reconnaissance d’un génocide impose aux États et à la communauté internationale l’obligation d’agir, pour prévenir le génocide autant que possible, pour défendre les communautés attaquées et pour juger et punir les responsables. Reconnaître le génocide, est donc la première étape fondamentale pour obtenir l’action de la communauté internationale.

    Quelques gouvernements et parlements européens ont déjà reconnu ce génocide ; il est temps que la France et les institutions européennes le reconnaissent aussi.

    Une pétition en ce sens a été initiée par le Centre Européen pour le Droit et la Justice, une organisation non gouvernementale accréditée auprès des Nations Unies."

    Michel Janva »

    Ref. l’assemblée du Conseil de l’Europe reconnait que l’Etat islamique a commis un génocide sur les minorités en Irak

    JPSC

  • Le pape fait marche arrière sur les unions gays et les mariages nuls

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    Un billet de la rédaction du site « diakonos » a propos du « Family Day » italien :

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    « Le Pape a surpris beaucoup de monde en déclarant hier qu'il ne pouvait pas y avoir de confusion entre la famille voulue par Dieu et tout autre type d'union, précisément à la veille d'une manifestation monstre en Italie organisée par les défenseurs de la famille traditionnelle contre la loi Cirinnà qui s'apprête à ouvrir la porte aux adoptions par les couples gays et à la GPA.


    « Jusqu'à présent le Pape semblait soigneusement vouloir éviter tout affrontement avec le monde politique. De nombreux catholiques attribuent ce revirement à l'avalanche de mouvements de prières issues de centaines de monastères et d'abbayes et de milliers de particuliers, prières qui furent également considérées comme l'arme secrète ayant contribué à faire échouer la ligne ultra progressiste Kasper-Bergoglio lors du dernier synode sur la famille.

    Le Pape semble même avoir pris le parti du président de la conférence épiscopale, le Card. Bagnasco, fidèle à l'enseignement de l'Eglise contre celui du Secrétaire de cette même conférence, un proche de Bergoglio qui jusqu'à présent tentait de décourager les laïcs et clercs catholiques de manifester à Rome.

    Selon d'autres vaticanistes, la raison de ce revirement est à chercher dans une stratégie plus politicienne: le Pape jésuite est un fin calculateur et un habile politicien. Le succès attendu de ce Family Day qui s'apprête à remplir le Cirque Maxime, un exploit que pratiquement aucune manifestation n'a jamais pu réaliser, ainsi que le soulèvement massif du peuple chrétien de base, qui menace en outre de ne plus verser le denier du culte touchent un point sur lequel l'Eglise italienne est très sensible, même le Pape.

    Selon Antonio Socci, le Pape François a largement sous-estimé l'influence que Jean-Paul II et Benoit XVI ont laissé dans les âmes des italiens. Par ailleurs, les italiens (même les non-catholiques) sont massivement opposés à cette loi. Tout cela crée de gros problèmes à Renzi, lui aussi catholique, tiraillé entre les instructions européennes et la pression du lobby gender qui voit le soutien du Vatican- même tacite - lui échapper. Tout cela alors que le premier ministre italien avait lui-même soutenu ce mouvement pour la famille en 2007...

    Par ailleurs, un autre point du discours de Bergoglio est passé inaperçu hier: "Il faut rappeler que la qualité de la foi n'est pas une condition essentielle concernant le consentement matrimonial qui, selon la doctrine de toujours, ne peut être brisé que par la loi naturelle". Il a continué en expliquant que même si les époux n'ont pas pleinement conscience du mystère célébré, cette connaissance issue du baptême continuait à se développer par la suite dans la vie de famille et que l'indissolubilité du mariage restait bien la règle.

    Cela ressemble à une véritable correction publique du Motu Proprio récemment promulgué par le Pape sur la nullité des mariages, plus que probablement suite à l'intervention de voix critiques comme celles du Card. Burke. »

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    Ref. Le pape fait marche arrière sur les unions gays et les mariages nuls

    JPSC

  • Syrie: vivre avec les derniers chrétiens d'Alep (janvier 2016)

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    JPSC

  • Le message du Pape François pour le Carême 2016 : sous le signe de la Miséricorde

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    Cité du Vatican, 26 janvier 2016 (VIS).

    Ce matin près la Salle de Presse a eu lieu la présentation du Message du Saint-Père pour le Carême 2016. On pris la parole le Cardinal Francesco Montenegro, Archevêque d'Agrigente (Italie) et Membre du Conseil pontifical Cor Unum, Mgr.Giampietro Dal Toso, Secrétaire du dicastère, et Mgr. Segundo Tejado Muñoz, Sous Secrétaire. Le Cardinal a d'abord indiqué que le message s'articule en trois points, la miséricorde à la lumière de la Parole de Dieu, l'accent mis sur les œuvres de miséricorde et la relation entre Carême et parcours jubilaire. La première partie traite de la miséricorde dans l'Ecriture et reprend le sens fondamental que le Pape donne à ce terme défini architrave à la fois le mystère trinitaire et de la vie de l'Eglise. Le temps de Carême nous conduit au mystère pascal. Ceci devient encore plus évident lorsqu'on comprend que la croix du Christ est le point culminant de la révélation de la miséricorde du Père, et que Jésus est le visage de cette miséricorde". Pendant le Carême, a-t-il ajouté, "l'Eglise a toujours invité les fidèles à mieux se nourrir plus de la Parole de Dieu. C'est pourquoi le Pape invite les chrétiens à explorer la question de la miséricorde à travers les pages de la Bible et les prophètes, qui ne se sont pas limités à réaffirmer que Dieu est miséricordieux. Ils indiquent clairement que ce que doivent également être ses enfants, dans le vivre un amour plus grand qui accorde une attention particulière aux enfants, aux pauvres et sans défense".

    Les œuvres de miséricorde, sont le second point clef du Message. Elles font partie du trésor de la tradition chrétienne. Et si, pendant le Carême, nous fixons notre regard sur le Christ crucifié, et revivons dans la liturgie tout ce qu'il a souffert à cause de nous, ''nous ne pouvons pas penser que ce visage unique a cessé d'être présent dans l'histoire.'' Le Cardinal Montenegro a confirmé que le Pape souhaite, pendant le Carême, "que chaque chrétien ressente le besoin d'être nourri par la Parole de Dieu, qu'il soit ouvert à la souffrance d'autrui, qu'il exerce des œuvres de miséricorde. En tant que pasteur d'une Eglise qui vit certaines formes de pauvreté et se trouve face à plusieurs défis importants tels que l'immigration, le Pape a ajouté qu'on a parfois tendance à penser que la foi ne peut vivre que par la participation aux sacrements, ou en priant. Or on ne peut exclure de la vie spirituelle les besoins des personnes, surtout les plus pauvres. Le résultat est ce genre de foi devient finalement stérile et insipide. Mais lorsque nous nous ouvrons à une plus complète qui, à la réflexion, est enracinée dans l'Evangile qui demande à être entendu et mis en pratique. La foi doit devenir contagieuse et joyeuse, enrichissant et stimulant l'expérience. Nous avons vu, par exemple, à Lampedusa pendant le débarquement de milliers de personnes, lorsque nombre de groupes ont accepté le défi de l'ouverture à différentes formes de pauvreté... Il est clair que ce n'est pas facile, parce qu'il faut souvent compter sur une mentalité qui accepte difficilement les choses nouvelles... Le mystère pascal est le cœur de l'année liturgique et ce Carême est placé en plein cœur du Jubilé. Dans cette perspective, le document souligne des questions relatives au contexte historique et culturel. D'où la proposition prophétique du Jubilé et un Carême placé sous son signe...et qui permet d'examiner le mode de vie des pauvres et d'entendre leur cri. C'est le Christ qui frappe à la porte de nos cœurs afin que nous choisissions et savourions la vie réelle. Dans ces premiers mois du Jubilé, en particulier à travers le symbole de la porte, nous avons pu faire l'expérience d'une beauté d'une miséricorde accessibles à tous: Non seulement la porte de la Basilique vaticane ou des basiliques majeures Rome, mais aussi les cathédrales des diocèses et surtout de certains lieux emblématiques de la pauvreté: Le foyer Caritas de Rome et des cellules de détenus. Grâce à ces options fortes, le Pape invite toute l'Eglise à aller à la rencontre des autres et en particulier des pauvres et des personnes souffrantes... Soutenus par sa miséricorde, apprenons à reconnaître Dieu''.

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  • Banneux, du vendredi 29 au dimanche 31 janvier : session de théologie "Justice et Miséricorde" (Communauté Saint-Jean avec Henri Ganty)

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