Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • L'homme le plus âgé du monde est un fervent catholique qui prie le rosaire deux fois par jour

    IMPRIMER

    De Clare Marie Merkowsky sur LifeSiteNews :

    Featured Image

    L'homme le plus âgé du monde est un fervent catholique qui prie le rosaire deux fois par jour.

    Travaillez dur, reposez-vous pendant les vacances, couchez-vous tôt, buvez un verre d'aguardiente chaque jour, aimez Dieu et portez-le toujours dans votre cœur", conseille Juan Vicente Pérez Mora, âgé de 114 ans.

    22-6-2023

    (LifeSiteNews) - L'homme le plus âgé du monde dit que le secret pour vivre une longue vie est, en partie, de rester proche de Dieu et de la famille. 

    Le Vénézuélien Juan Vicente Pérez Mora, âgé de 114 ans, prie le Rosaire deux fois par jour. 

    Pérez a déclaré que le secret d'une longue vie est de "travailler dur, de se reposer pendant les vacances, de se coucher tôt, de boire un verre d'aguardiente (une liqueur forte fabriquée à partir de la canne à sucre) tous les jours, d'aimer Dieu et de toujours le porter dans son cœur".  

    Ce veuf catholique fervent a été déclaré l'homme le plus âgé du monde par le Guinness World Records. Malgré ses 114 ans, il jouit d'une bonne santé.   

    Né le 27 mai 1909, Pérez était le neuvième des dix enfants d'Eutiquio del Rosario Pérez Mora et d'Edelmira Mora. 

    À l'âge de 5 ans, Pérez a déménagé avec sa famille à Los Pajuiles, un village de San José de Bolivar, où il a commencé à récolter du café et de la canne à sucre avec son père et ses frères et sœurs. 

    Il a commencé l'école à l'âge de 10 ans, mais n'a pas pu la poursuivre au bout de cinq mois, son professeur étant tombé gravement malade. Cependant, l'institutrice de Pérez lui avait donné un livre avant que sa santé ne décline, ce qui a permis à Mora d'apprendre à lire et à écrire.   

    Pérez a été shérif de Caricuena de 1948 à 1958. Il a été marié à Ediofina del Rosario García pendant 60 ans ; elle est décédée en 1997. 

    Pérez et Ediofina ont eu 11 enfants : 6 fils et 5 filles. La famille s'est agrandie et compte aujourd'hui 41 petits-enfants, 18 arrière-petits-enfants et 12 arrière-arrière-petits-enfants.  

    Selon sa famille, la foi de Pérez occupe une place importante dans sa vie. Il prie le rosaire deux fois par jour et considère sa famille et ses amis comme ses plus grands compagnons de vie. 

    Pérez a révélé que les choses les plus importantes qu'il a apprises dans la vie sont "l'amour de Dieu, l'amour de la famille et le fait qu'il faut se lever tôt pour travailler".

  • Que dire de l’Instrumentum laboris de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques « pour une Église synodale » ?

    IMPRIMER

    Selon Cyril Farret d’Astiès, dont le point de vue est publié sans ménagement par le site web du Salon Beige, « probablement rien »: un peu court ?

    « Cette bouillie pour les chats et pour les chiens était inéluctable. Le « processus » était bien trop prévisible. Ne nous épuisons pas à critiquer ce gloubi-boulga. Si nous sommes bien disposés, tant de bêtise prétentieuse, de charabia managérial peut même nous faire rire un peu ; il suffit de lire quelques lignes au hasard.

    Que l’Instrumentum laboris du Synode sur la synodalité (tiens, il reste du latin) nous conforte cependant dans notre intime conviction que l’Église, mère et maîtresse de Vie et de Vérité, sortira de cette crise inouïe par une réforme profonde qui ne fera l’économie ni d’une restauration liturgique, ni d’une renaissance des séminaires (Pour une formation traditionnelle de prêtres diocésains – Res Novae – Perspectives romaines), ni d’une résurrection de l’enseignement des vérités à contempler, ni d’une régénérescence de la morale qui en découle, ni d’une rénovation du droit canon. Les demi-mesures ne servent à rien, les jérémiades non plus.

    Bien sûr, l’Église sainte mais non sans pécheurs est aujourd’hui un peu plus salie, obscurcie, voilée par cette littérature du wokistan chrétien et par cette clique de fadas en phase terminale. Mais ne nous frappons pas, tout cela n’est pas le catholicisme, ce n’est rien. Tournons bien le dos à tous ces mabouls, relisons notre missel, nos maîtres spirituels, les saintes écritures… Prions beaucoup, offrons des sacrifices, usons des sacrements, soutenons nos prêtres. Espérons que nos frères catholiques qui se cachent parfois derrière une compréhension erronée de l’obéissance et se tiennent volontairement en marge de nos réflexions et de nos combats comprennent enfin combien notre posture anti-mondaine et farouchement traditionnelle est cohérente, saine, salvatrice.

    Chers évêques encore catholiques, chers prêtres diocésains zélés, prêtres dévoués de la communauté Saint-Martin ou de l’Emmanuel, pieuses religieuses des Carmels ou des Visitations, fidèles déboussolés du bout du banc… prenez le temps cet été de méditer, si vous en avez le loisir, d’où vient cette crise, quelle en est la source, mais surtout quel est le remède le plus efficace, le plus accessible, le plus sanctifié. Vous comprendrez alors pourquoi « notre attachement à la messe de toujours et à la doctrine immuable de l’Église est total et il est radical parce que c’est le meilleur service, le plus grand signe d’AMOUR que nous pouvons rendre au monde et à l’Église ! » comme l’a si bien dit l’abbé Raffray aux pèlerins de Chartres.

    Sursum corda ! »

    Ref. Que dire de l’Instrumentum laboris de la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques « pour une Église synodale » ?

  • Luc Terlinden sera le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles

    IMPRIMER

    De Bosco d'Otreppe sur le site de La Libre :

    Le Pape a choisi : Luc Terlinden sera le nouvel archevêque de Belgique

    Il a été présenté ce jeudi matin et prend la place du cardinal Jozef De Kesel.

    Luc Terlinden, né à Etterbeek le 17 octobre 1968 et ordonné prêtre en 1999, était le nom le plus souvent cité parmi les “papabili”. Depuis septembre 2021, il était vicaire général de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles, c’est-à-dire le bras droit de l’actuel archevêque, le cardinal Jozef De Kesel. Après avoir déménagé de Bruxelles (où il était curé de la paroisse Sainte-Croix à Ixelles) à Malines, il s’est vite immergé dans les dossiers de l’Église nationale, approfondissant sa connaissance du néerlandais. C’est donc un jeune archevêque, reconnu pour son sens de l’écoute, sa bonne connaissance de la jeunesse catholique, qui maîtrise bien les dossiers, qui est apprécié du côté néerlandophone comme du côté francophone qui a été nommé par le pape François.

    Pour rappel, l’archevêque de Malines-Bruxelles est l’évêque considéré comme le plus important de Belgique. C’est lui qui prend la tête et coordonne la conférence épiscopale qui rassemble les évêques des différents diocèses du pays.

    Et, sur cathobel : « Quand le nonce m’a contacté, j’ai eu un peu peur »: découvrez la première réaction du nouvel archevêque (vidéo)

    Ci-dessous, une vidéo datant du 14/05/23 où l'on découvre (à 9’35’)' une interview de 10 min de Luc Terlinden qui s’exprime sur la place du prêtre dans l'Eglise et sur les vocations. A 21’33’’, on lui demande ce qu’il attend du nouvel Archevêque dont on ignorait alors qui il serait...

  • Le "nettoyage religieux" menace l'existence des chrétiens arméniens

    IMPRIMER

    De Peter Pinedo sur Catholic News Agency :

    Le "nettoyage religieux" menace l'existence des chrétiens arméniens, avertissent les défenseurs des droits de l'homme

    21 juin 2023

    La guerre actuelle entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie menace l'existence des communautés chrétiennes dans le Proche-Orient, a averti l'ancien ambassadeur itinérant pour la liberté religieuse internationale Sam Brownback et d'autres dirigeants chrétiens lors d'une conférence de presse tenue mardi.

    Les déclarations de M. Brownback ont été faites quelques jours seulement après son retour d'un voyage d'enquête en Arménie avec le groupe chrétien de défense des droits de l'homme Philos Project. M. Brownback, qui est catholique, a qualifié l'invasion de l'Arménie par l'Azerbaïdjan islamique et le blocus de la région du Haut-Karabakh de dernière tentative de "nettoyage religieux" de la nation chrétienne.

    "L'Azerbaïdjan, avec le soutien de la Turquie, étrangle lentement le Haut-Karabakh", a déclaré M. Brownback. "Ils s'efforcent de rendre la région invivable afin que la population arméno-chrétienne de la région soit forcée de partir, c'est ce qui se passe sur le terrain. L'ambassadeur a ajouté que si les États-Unis n'intervenaient pas, "nous verrions à nouveau une ancienne population chrétienne forcée de quitter sa patrie".

    M. Brownback a demandé au Congrès d'adopter une "loi sur les droits de l'homme au Nagorno-Karabakh" afin "d'établir des garanties de sécurité de base pour la population du Nagorno-Karabakh". Il a également demandé aux États-Unis de rétablir les sanctions précédemment appliquées à l'Azerbaïdjan si ce dernier poursuivait son blocus.

    Les chrétiens du Proche-Orient ont déjà fait l'objet d'attaques similaires par le passé, a déclaré M. Brownback. Toutefois, selon l'ancien ambassadeur, cette fois-ci, le nettoyage religieux est "perpétré avec des armes fournies par les États-Unis et soutenu par la Turquie, membre de l'OTAN".

    Coincée entre les nations musulmanes de la Turquie et de l'Azerbaïdjan dans le sud du Caucase, l'Arménie a des racines chrétiennes qui remontent à l'Antiquité. Aujourd'hui, la population est chrétienne à plus de 90 %, selon un rapport de 2019 du département d'État américain.

    Le conflit autour de la région du Haut-Karabakh dure depuis que l'Arménie et l'Azerbaïdjan, deux anciens territoires soviétiques, ont revendiqué la terre pour eux-mêmes après la dissolution de l'Union soviétique. Après la première guerre du Haut-Karabakh en 1994, l'Arménie a pris le contrôle principal du Haut-Karabakh. 

    Les tensions entre les deux nations ont de nouveau débouché sur un conflit militaire en septembre 2020, lorsque les troupes azerbaïdjanaises ont tenté de prendre le contrôle de la région contestée. Le conflit ouvert n'a duré qu'environ deux mois, la Russie ayant négocié un accord de paix en novembre.

    Le conflit a permis à l'Azerbaïdjan de prendre le contrôle de vastes étendues de la région. Le seul point d'accès de l'Arménie au Haut-Karabakh est alors une mince bande de terre appelée "corridor de Lachin". 

    Une étude publiée dans la revue Population Research and Policy Review estime que 3 822 Arméniens et au moins 2 906 Azerbaïdjanais ont été tués au cours du conflit de 2020. Aujourd'hui, le blocus azerbaïdjanais du corridor de Lachin, en place depuis décembre, paralyse les infrastructures arméniennes dans le Haut-Karabakh.

    "La situation est extrêmement urgente et existentielle", a déclaré Robert Nicholson, président du projet Philos. "Il s'agit de la plus ancienne nation chrétienne qui, pour la deuxième fois en l'espace d'un siècle, est confrontée à la possibilité d'un génocide. Il faisait référence à la mort de près de 1,5 million d'Arméniens il y a plus d'un siècle, dans les dernières années de l'Empire ottoman, que les États-Unis reconnaissent aujourd'hui comme un génocide, ce que la Turquie a vivement dénoncé.

    Selon M. Nicholson, 500 tonnes de matériel humanitaire sont "incapables d'entrer dans le Haut-Karabakh en raison du blocus que l'Azerbaïdjan a imposé à cette région". "Le gaz naturel ne circule plus depuis le mois de mars et les autres sources d'énergie, comme l'électricité, sont au mieux sporadiques", a ajouté M. Nicholson. "Des familles ont été séparées. Des opérations chirurgicales ont été annulées. Les 120 000 personnes à l'intérieur du [Nagorno-Karabakh] ont vraiment besoin d'aide".  

    Bien qu'une grande partie de la couverture médiatique de la guerre entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan l'ait caractérisée comme un simple conflit territorial, selon Brownback et Nicholson, il s'agit plutôt d'un conflit idéologique et religieux.

    "En fait, il ne s'agit pas seulement d'un conflit territorial", a déclaré M. Nicholson. "Bien qu'il y ait des questions territoriales, je considère ce conflit comme un conflit de valeurs. Selon M. Nicholson, "les Arméniens ne demandent pas grand-chose". "Les Arméniens que nous avons rencontrés, et nous en avons rencontré beaucoup, n'avaient que des exigences minimales", a-t-il déclaré. "Ils veulent vivre dans leur patrie, et ils veulent le faire en toute sécurité.

    Malgré les dangers, M. Nicholson a déclaré que le sort des communautés chrétiennes arméniennes "n'est pas une cause perdue". "Il est choquant de constater qu'en dépit de toutes les menaces auxquelles elle est confrontée, l'Arménie est en fait très dynamique", a déclaré M. Nicholson. "Les États-Unis peuvent jouer un rôle très constructif en aidant ces différentes parties, qui sont toutes deux nos alliées, à trouver une solution pacifique et juste pour mettre fin au conflit.

    Peter Pinedo est correspondant de CNA à Washington. Diplômé de l'Université franciscaine, Peter a travaillé auparavant pour Texas Right to Life. Il est premier lieutenant dans la réserve de l'armée américaine.

  • Le G7 et l'ONU font pression pour que l'avortement devienne un "droit de l'homme"

    IMPRIMER

    De Luca Volontè sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    CULTURE DE MORT
    Le G7 et l'ONU font pression pour que l'avortement devienne un "droit de l'homme".

    22-06-2023

    Le pouvoir de vie et de mort sur l'enfant à naître ne suffit plus : les pressions se multiplient pour l'inclure dans les droits de l'homme et encercler ainsi ceux qui veulent encore proclamer, au contraire, le droit à la vie. À la tête de cet assaut, une alliance mortelle dirigée par Biden, l'Union européenne et les Nations unies.

    Du G7 à l'ONU, la pression monte pour codifier l'avortement comme un "droit de l'homme". La bataille pour la protection de la vie humaine se poursuit sans relâche dans le monde entier et, pour l'instant, la position italienne est attentiste.

    Pourtant, la pression était évidente lorsque l'administration Biden et les autres membres du Groupe des Sept (Allemagne, Canada, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) ont introduit la "santé et les droits sexuels et reproductifs", un euphémisme invoqué pour l'avortement, ainsi que "l'avortement sûr et légal et les soins post-avortement" comme partie essentielle de la "couverture sanitaire universelle" dans le communiqué final des dirigeants du G7 à Hiroshima (17-21 mai). Lors de la réunion annuelle, les priorités des pays du G7 dans un certain nombre de domaines, notamment la sécurité mondiale, la politique économique et, parmi les droits de l'homme, l'avortement, le mariage et les droits des LGBTI, sont apparues encore plus clairement. D'ailleurs, sur cette dernière question des privilèges des LGBTI, il suffit de rappeler les polémiques internationales ridicules déclenchées par le Premier ministre canadien Trudeau et son gouvernement contre l'Italie et le président Meloni.

    Plus invasive encore est la pression exercée par les États-Unis sur le gouvernement hôte japonais, qui a été contraint de débattre au Parlement d'un projet de loi en faveur du mariage gay précisément pendant les journées du G7 et de promettre de l'approuver à la majorité du parti conservateur dans un délai très court, ce qui s'est produit ces derniers jours. Les Nations Unies ne sont pas en reste, qui depuis plusieurs années promeuvent de plus en plus effrontément, sans jamais l'avoir codifié au niveau international, l'avortement dans tous les pays du monde et à travers tous les instruments d'intervention, même humanitaires, qui relèvent de leur compétence.

    Les États-Unis et l'UE ont récemment tenté un blitz lors de la dernière conférence sur la population, l'éducation et le développement durable en avril dernier, dont nous avons rendu compte dans La Bussola. À cette occasion, la tentative des délégations des États-Unis et de l'UE d'inclure la promotion de la controversée "éducation sexuelle globale" dans le document final avait été déjouée grâce à l'opposition de 22 pays (Algérie, Arabie saoudite, Biélorussie, Brunei, Cameroun, Égypte, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Irak, Iran, Libye, Mali, Mauritanie, Nigeria, République démocratique du Congo, Russie, Sénégal, Syrie, Ouganda, Yémen et Zimbabwe) qui ont contrecarré la menace.

    Aujourd'hui, un nouvel assaut se prépare pour inclure l'avortement, la santé sexuelle et reproductive et l'éducation à la contraception, dans la Déclaration politique sur la couverture sanitaire universelle, un document qui sera adopté par l'Assemblée générale du 12 au 20 septembre 2023. Selon les experts juridiques et les défenseurs de la famille pro-vie d'Adf International, c'est en septembre prochain que l'engagement de Biden et de son administration en faveur de la diffusion (imposition) du droit universel à l'avortement sera encore plus évident.  En effet, écrit la juriste Rachana Chhin dans Daily Signal, le magazine quotidien en ligne soutenu par la prestigieuse Heritage Foundation, "étant donné l'influence d'une déclaration politique sur les priorités des gouvernements du monde entier, c'est la cible parfaite pour chercher une référence à l'avortement comme un "droit de l'homme", renforçant ainsi le mensonge selon lequel le meurtre de la vie à naître est un droit international".

    Bien sûr, personne ne s'oppose aux améliorations nécessaires des soins de santé dans tous les pays du monde, mais inclure l'avortement parmi les services "nécessaires" contreviendrait au moins au droit souverain des États de déterminer au niveau national quels soins de santé sont considérés comme "essentiels" dans leur pays. Du côté de l'administration Biden, hélas, se trouvent non seulement la plupart des pays européens, à l'exception de la Hongrie et de la Pologne, mais aussi les fondations philanthropiques de Soros, Gates et Rockefeller, qui contrôlent et financent déjà, comme nous l'avons décrit dans La Bussola, la plupart des hauts représentants des droits de l'homme et des multinationales de l'avortement telles que l'IPPF, Marie Stopes International, le Centre pour les droits reproductifs, etc.

    Si l'avortement était considéré comme un droit humain international, ou au moins "essentiel" dans le cadre de la "couverture sanitaire universelle", une pression immense pourrait être exercée sur tous les pays du monde pour qu'ils abolissent d'abord la criminalisation de l'avortement et qu'ils abrogent ensuite les réglementations nationales pro-vie. N'oublions pas que toutes ces actions malveillantes sont encouragées en sachant parfaitement qu'il n'existe pas de "droit de l'homme" international à l'avortement. Du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui reconnaît que "tout être humain" a un droit inhérent à la vie (article 6.1) et interdit aux États d'appliquer la peine de mort aux femmes enceintes (article 6.4), au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, qui stipule que "tous les enfants et adolescents" doivent bénéficier de mesures spéciales de protection et d'assistance (article 10.3), à la Convention relative aux droits de l'enfant, qui reconnaît que : "l'enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d'une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d'une protection juridique adéquate, aussi bien avant [souligné par nous] qu'après la naissance", il n'existe aucune preuve de l'existence d'un droit humain à l'avortement. 

    La pression de Biden, de l'UE, du G7 et des lobbies meurtriers est énorme mais, d'un autre côté, la coalition des pays de la Déclaration du Consensus de Genève d'octobre 2020 et d'autres pays d'Afrique et d'Asie continuent de s'opposer à ces tentatives de légalisation et de promotion de l'avortement. A 9 mois de l'entrée en fonction du gouvernement de Giorgia Meloni, il est légitime de se demander : "L'Italie restera-t-elle du côté des USA néocolonialistes, de l'UE, des lobbies et des avorteurs, ou défendra-t-elle la vie et la compétence nationale ?"

  • La synodalité ou la révolution en marche

    IMPRIMER

    De Jean-Marie Guénois sur le Figaro de ce 21 juin 2023 (via le Forum Catholique) :

    Le pape veut une réforme radicale du pouvoir dans l’Église

    Rarement l’Église catholique s’est remise en cause à ce point. L’instrumentum laboris - le « document de travail » - du prochain synode des évêques « pour une Église synodale », programmé à Rome en deux sessions (octobre 2023 et octobre 2024), entend inverser totalement la hiérarchie habituelle de la prise de décision ecclésiale au profit des laïcs. Il propose d’ailleurs une nouvelle méthode collective de prise de décisions, normée, « la conversation dans l’Esprit », qui présiderait à toutes les décisions.

    Publié mardi par le Vatican, ce document de travail demande également à ce que l’Église réfléchisse à l’ordination sacerdotale d’hommes mariés et à l’ordination diaconale de femmes. Quant aux évêques, ils devraient être régulièrement évalués dans leur charge et contredits, si nécessaire, dans leur gouvernement. Le synode espère enfin que des « groupements d’églises locales » à travers le monde puissent autant peser que Rome dans les grandes décisions. Cela pourrait aller jusqu’à la décentralisation de l’autorité doctrinale, non plus réservée à Rome, mais accordée pour partie à des « instances continentales ».

    Ces mesures ne sont pas encore adoptées mais elles sont le fruit d’une consultation mondiale de tous les catholiques lancée par le pape François en octobre 2021, pour préparer ce synode intitulé « Pour une Église synodale, communion, participation, mission ». Comme d’autres éditions du synode, celui-ci réunira environ 300 évêques et experts au Vatican pour débattre pendant trois semaines afin de formuler des propositions de réformes au pape. Mais seul le pape aura le pouvoir de confirmer ou non ces idées et questions, devenues propositions après vote du synode. Si elles devaient devenir des réformes concrètes, ce serait à l’aube de l’année 2025, après les deux sessions synodales.

    Pour François, il s’agit de profiter des effets dévastateurs de la crise des abus sexuels d’une minorité de prêtres pour déconstruire la hiérarchie du pouvoir dans l’Église en partant non plus du sommet mais du « peuple de Dieu ». À savoir, les laïcs de base qui ont des « droits » en vertu de leur « dignité de baptisés ». L’idée est de lutter contre le « cléricalisme » en vue, espère-t-il, d’un rebond de l’évangélisation.

    À côté de cette inversion totale de la pyramide hiérarchique de « l’Église catholique », qui doit devenir une « Église synodale », les requêtes de fond ne sont pas une surprise. Elles recoupent tous les accents du pontificat du pape François. Première place est donnée aux « pauvres » : « Dans une Église synodale, les pauvres, au sens de ceux qui vivent dans la pauvreté et l’exclusion sociale, occupent une place centrale. » Puis vient « le soin de la maison commune », la terre qui subit le « changement climatique ». Apparaissent ensuite les « migrants » avec qui « les fidèles catholiques » doivent « cheminer ». Des catholiques qui doivent d’ailleurs travailler à la « promotion des pauvres » en « prêtant voix à leur cause » pour « dénoncer les situations d’injustice et de discrimination sans complicité avec ceux qui en sont responsables ».

    De même, les paroisses devraient « vraiment accueillir tout le monde ». Dont « les personnes divorcées et remariées, les personnes polygames ou les personnes LGBTQ+ », des situations mises sur le même plan dans le document du Vatican. Place doit être également donnée aux « victimes » qui ont été « blessées par des membres de l’Église ».

    L’autre grand chapitre ouvert par ce synode est celui des ministres ordonnés : les diacres, prêtres, évêques. Il s’agit d’entrer dans « une conception ministérielle de toute l’Église » en « imaginant de nouveaux ministères ». Soit « un appel clair à dépasser une vision qui réserve aux seuls ministres ordonnés (évêques, prêtres, diacres) toute fonction active dans l’Église, réduisant la participation des baptisés à une collaboration subordonnée ».

    Une large place est alors donnée « au statut et au rôle des femmes » pour pallier les « échecs relationnels » entre les « ministres ordonnés » et les femmes qui vivent « des formes de discrimination et d’exclusion ». L’enjeu est ainsi défini : « la présence des femmes à des postes de responsabilité et de gouvernance » est « cruciale » pour une Église « de style plus synodale ». Par conséquent, « la question de l’accès des femmes au diaconat » doit être « réexaminée », mais pas au titre d’une « revendication catégorielle ».

    Les prêtres et les évêques, en revanche, sont plutôt mis sur le banc des accusés par le document du Vatican. On « apprécie » le « don du sacerdoce ministériel » mais apparaît un « profond désir de le renouveler dans une perspective synodale ». Les prêtres, qui ont pourtant donné leur vie, seraient « éloignés de la vie et des besoins du peuple, souvent confinés à la seule sphère liturgico-sacramentelle ». Pire, « le cléricalisme est une force qui isole, sépare et affaiblit une Église saine et entièrement ministérielle » et il « empêche la pleine expression de la vocation des ministères ordonnés dans l’Église ». Il faudrait donc, dès le séminaire, préparer les futurs prêtres « à un style d’autorité propre à une Église synodale ». Ce qui reste un défi car la consultation mondiale a mis en évidence « la difficulté d’impliquer une partie des prêtres dans le processus synodal ». Beaucoup d’entre eux boudent en effet cette opération. Enfin, une question pourtant taboue est ouvertement posée par le texte du Vatican : il serait opportun « de revoir (…) la discipline sur l’accès au presbytérat d’hommes mariés ».

    La remise en cause des évêques est encore plus radicale. On leur demande de « ne pas considérer la participation de tous comme une menace pour leur ministère de gouvernement ». Il faut donc « repenser les processus de décision » par « une plus grande transparence » avec un « exercice moins exclusif du rôle des évêques ». Des évêques qui n’ont qu’à bien se tenir car le synode pourrait demander de définir des « critères » pour leur « évaluation et auto-évaluation ». Le synode voudrait aussi discuter jusqu’au « fondement » de l’autorité épiscopale quand l’évêque refuserait de suivre « l’avis réfléchi » des « organes consultatifs » qui devraient primer. Comment les évêques peuvent-ils, demande le document, « discerner séparément des autres membres du peuple de Dieu », à savoir les laïcs ? Ils doivent, au contraire, viser « l’optique de la transparence et de la redevabilité (capacité à rendre des comptes) ». Il faudrait aussi revoir « le processus de discernement pour identifier les candidats à l’épiscopat ».

    Dernier axe de ce désir synodal de réforme, l’inscription de la réforme dans le droit de l’Église, le droit canonique, pour la rendre pérenne. Autour de ce postulat rédigé comme tel par le Vatican : « Une Église constitutivement synodale est appelée à articuler le droit de tous à participer à la vie et à la mission de l’Église en vertu de leur baptême avec le service de l’autorité et l’exercice de la responsabilité. » Les laïcs avaient des devoirs dans l’Église, ils ont maintenant des « droits ». François, jésuite, portait cette révolution du pouvoir dans l’Église bien avant d’avoir été élu pape. Ce serait sa grande réforme. Si elle aboutit.

  • 88 nouveaux prêtres ordonnés pour la France en 2023

    IMPRIMER

    Du site de l'Eglise catholique en France :

    88 nouveaux prêtres ordonnés pour la France en 2023

    La grande majorité des ordinations de prêtres, en France, se déroulent au mois de juin, en particulier le dimanche qui précède la fête des apôtres saint Pierre et saint Paul, colonnes de l’Église. Cette année, les ordinations auront donc lieu pour la plupart le dimanche 25 juin 2023.

    Pour l’année 2023, 88 prêtres seront ordonnés, répartis comme suit :

    • 52 prêtres diocésains
    • 19 issus d’une congrégation, d’une communauté ou société de vie apostolique (à noter : 5 d’entre eux sont déjà comptés parmi les prêtres diocésains)
    • 18 prêtres religieux (dont 1 déjà compté au diocèse d’Amiens)
    • 5 prêtres célébrant selon le missel romain de 1962.

    À noter que la question du ministère presbytéral, et notamment du rôle et de la mission du prêtre face aux enjeux auxquels est aujourd’hui confrontée l’Église en France (c’est-à-dire, dépopulation des territoires ruraux, nouveaux canaux d’évangélisation – numériques en particulier, sécularisation de la société française…) seront à l’ordre du jour du « rassemblement des séminaristes de France », qui se tiendra du 1er au 3 décembre 2023 à Paris.

    Cet événement, dont la dernière édition a eu lieu à Lourdes il y a 14 ans (en 2009) rassemblera plus de 700 séminaristes français issus des 25 séminaires et maisons de formation français, en présence de Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, président de la Conférence des évêques de France (CEF), du cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, et de Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris.

    Ils seront 88 contre 122 l’an dernier, soit un écart de 34 nouveaux prêtres en moins (- 28%) ! La Communauté Saint-Martin compte le plus de nouveaux ordonnés (7) suivi du Chemin Neuf (6) puis de Paris et de la Fraternité St Pierre (5)

  • Le pape remplace le cardinal Burke par le jésuite Ghirlanda à la tête de l’Ordre de Malte

    IMPRIMER

    De zenit.org (Valentina di Giorgio) :

    Ordre de Malte : Le pape remplace le cardinal Burke par le jésuite Ghirlanda à la tête de l’Ordre

    Le Cardinalis Patronus est le représentant personnel du pape auprès de l’Ordre

    Le pape François remplace le cardinal Raymond Leo Burke qui occupait les fonctions de Cardinalis Patronus de l’Ordre souverain de Malte. Le lundi 19 juin 2023, le Bureau de presse du Saint-Siège a annoncé la nomination d’un nouveau cardinal protecteur pour l’Ordre : le jésuite Gianfranco Ghirlanda. Le Cardinalis Patronus est le représentant personnel du pape auprès de l’Ordre et a notamment pour tâche la promotion spirituelle de ses membres.

    Le cardinal Burke avait été nommé Cardinalis Patronus de l’Ordre de Malte en 2014 après que le pape François l’avait lui-même démis de ses fonctions de président du Tribunal suprême de la Signature apostolique.

    L’annonce du nouveau Cardinalis Patronus est intervenue précisément le jour où le nouveau souverain de l’Ordre de Malte a rendu visite au souverain pontife. Le cardinal Ghirlanda a été à l’origine de certains changements dans les Constitutions de l’Ordre de Malte lui-même.

    Selon le Catholic Herald :

    Le pape François a fait du cardinal Ghirlanda un cardinal en 2022, l'un des rares hommes à avoir reçu un chapeau rouge en tant que prêtre sans être d'abord évêque.

    Le cardinal Ghirlanda a reçu l'église jésuite du Gesù comme église titulaire.

    Le cardinal est un avocat canoniste et un ancien recteur de l'Université pontificale grégorienne de Rome, dont il a fait partie de la faculté depuis 1975.

    Le jésuite a été juge à la Cour d'appel de la Cité du Vatican pendant dix ans, de 1993 à 2003. Il a été doyen de la faculté de droit canonique de l'université grégorienne de 1995 à 2004 et recteur de l'université de 2004 à 2010.

    En 2014, Mgr Ghirlanda a été nommé conseiller pontifical des Légionnaires du Christ dans le cadre de la réforme de l'institution après la révélation de scandales impliquant son fondateur, Marcial Maciel, qui a été écarté du ministère public par le pape Benoît XVI.

    Le cardinal Ghirlanda a ensuite été délégué pontifical de l'association laïque "Memores Domini", liée à Communion et Libération, lors de sa réforme en 2020.

  • Juan Donoso Cortès, un penseur pour notre temps

    IMPRIMER

    Lu sur le site de La Nef :

    Juan Donoso Cortès, catholique et traditionaliste : la célébrité européenne

    La Communauté de Madrid commémore le 170e anniversaire de la mort de Juan Donoso Cortés (1853-2023) en publiant un catalogue virtuel « Donoso »[1]. Une intéressante approche de la vie et de l’œuvre du marquis de Valdegamas qui fut le secrétaire personnel de la reine, puis régente, Marie Christine de Bourbon-Siciles et de sa fille, la reine Isabelle II, ainsi qu’un homme politique, philosophe et écrivain de premier plan reconnu et célébré de son temps dans toute l’Europe. Depuis la disparition prématurée de Donoso Cortès à l’âge de quarante-quatre ans (1809-1853), l’intérêt et la fascination que suscitent l’homme et sa pensée dans les milieux intellectuels et universitaires du monde ne se sont jamais vraiment démentis. Les articles et les livres qui lui ont été consacrés ne se comptent plus. La thèse que soutiendra dans quelques jours le doctorant José Antonio Pérez Ramos à l’Université CEU San Pablo de Madrid n’en est somme toute qu’un exemple récent. En France, Arnaud Imatz a publié en 2013 aux Éditions du Cerf « Juan Donoso Cortès, Théologie de l’histoire et crise de civilisation (dans la collection « La nuit surveillée » dirigée par Chantal Delsol). Son livre plus récent Résister au dénialisme en histoire (2023), contient un long chapitre sur le marquis de Valdegamas que nous reproduisons avec l’aimable autorisation de l’éditeur Perspectives Libres.

    Lire la suite sur La Nef

  • L'ONU tente d'imposer l'orthodoxie LGBT à toutes les religions

    IMPRIMER

    De Stefano Gennarini sur le Friday Fax (C-Fam) :

    L'ONU tente d'imposer l'orthodoxie LGBT à toutes les religions

    21 juin 2023

    NEW YORK, 23 juin (C-Fam) La liberté religieuse s'arrête là où les droits LGBT commencent. Telle est la conclusion d'un nouveau rapport des Nations unies sur le droit à la liberté de religion et de conviction.

    Ce rapport invite les gouvernements à menacer et à punir les chefs religieux et les organisations qui ne se conforment pas à l'orthodoxie LGBT et, fait nouveau et sans précédent, à déstabiliser les religions de l'intérieur en soutenant les factions pro-LGBT au sein des confessions religieuses.

    L'expert indépendant des Nations unies sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre, Victor Madrigal-Borloz, auteur nominal du rapport, ne cache pas son intention de créer "un nouvel espace normatif" où les gouvernements imposent des normes LGBT acceptables pour la religion.

    "Les limites établies dans la conception même de la liberté de religion et de conviction - y compris les droits et libertés fondamentaux des personnes LGBT - sont la clé de la pleine compatibilité de la liberté de religion et de conviction et de toutes les actions nécessaires pour lutter contre la violence et la discrimination à leur encontre", conclut-il à la fin du rapport.

    Selon les conclusions du rapport, le clergé et les autres acteurs religieux devraient être menacés pour qu'ils se conforment aux normes religieuses officielles favorables aux LGBT, sous peine d'en subir les conséquences. Les gouvernements devraient "encourager les institutions religieuses à réfléchir à la manière dont leurs représentants seront tenus pour responsables dans les cas où ils encouragent la discrimination à l'encontre des personnes LGBT et d'autres personnes de sexe différent".

    Lorsque les religions enseignent que le comportement homosexuel est un péché ou que le sexe est une réalité biologique immuable, elles vont à l'encontre de la législation sur les droits de l'homme.

    "Il existe des coins sombres où les personnes LGBT sont considérées comme des pécheurs et des citoyens de seconde zone qu'il convient de mépriser et de maltraiter", indique le rapport.

    M. Madrigal-Borloz exhorte les États membres de l'ONU à utiliser les chefs et les institutions religieuses favorables pour promouvoir l'idéologie homosexuelle et transgenre. Il soutient expressément plusieurs groupes religieux dissidents : Catholics for Choice, qui promeut l'avortement, et Muslims for Progressive Values, qui promeut les questions liées à l'homosexualité et au transgenre. Il fait également l'éloge des humanistes non religieux qui considèrent le sexe comme "un trait évolué, sans signification intrinsèque".

    M. Madrigal-Borloz affirme que les personnes qui s'identifient comme homosexuelles ou transgenres ont "le droit d'accéder à la spiritualité sur un pied d'égalité avec tous les autres". Il conclut donc qu'à moins que toutes les religions ne soutiennent des idées pro-LGBT, les personnes qui s'identifient comme telles seront aliénées et exclues, ce qui leur causera de la douleur, des problèmes de santé mentale, les conduira potentiellement au suicide et, en fin de compte, violera leurs droits de l'homme.

    "Pour de nombreuses personnes, leur religion fait partie du fondement de leur sentiment d'identité, de la source de vérité", explique-t-il.

    Au cœur du rapport se trouve la conviction que la sexualité et l'identité de genre sont des droits fondamentaux au même titre, si ce n'est plus, que la liberté de religion.

    "Tous les croyants, y compris les responsables de religions et de croyances, ont une orientation sexuelle et une identité de genre, et toutes les personnes LGBT ont des croyances", affirme le rapport.

    Le rapport se prononce sur l'interprétation des écritures et la théologie.  Il dénigre les interprétations des écritures judéo-chrétiennes qui condamnent l'homosexualité en les qualifiant de "dogmatiques" et d'inventions modernes "homocolonialistes" et affirme que la moralité de l'homosexualité est une "question de débat théologique".

    Le rapport nie le fait que les professionnels de la santé et les institutions religieuses puissent s'opposer à la pratique d'avortements ou de traitements et d'interventions chirurgicales visant à "affirmer" le transgenre, y compris chez les enfants. Il nie également que les fournisseurs de services et de biens, tels que les boulangers et les fleuristes, puissent refuser de servir des personnes et des événements en raison de leur objection de conscience. Elle affirme que les écoles paroissiales ne peuvent pas licencier des enseignants sur la base de leur orientation sexuelle et de leur identité de genre.

    En fin de compte, Madrigal-Borloz promeut le mariage homosexuel comme un droit supérieur à la liberté religieuse. Il suggère même de forcer le clergé à célébrer des mariages homosexuels au prix de la perte de son privilège de célébrer des mariages légalement reconnus.

    "Une approche fondée sur les droits de l'homme remet directement en question les conceptions familiales qui excluent les personnes LGBT", explique-t-il.

    L'attaque sur plusieurs fronts du rapport contre la liberté religieuse sera présentée au Conseil des droits de l'homme à Genève jeudi après-midi.

  • Thomas More : patron des responsables de gouvernement et des hommes politiques

    IMPRIMER

    saint-thomas-more-00.jpg

    22 juin : fête de saint Thomas More

    LETTRE APOSTOLIQUE EN FORME DE MOTU PROPRIO
    POUR LA PROCLAMATION DE SAINT THOMAS MORE
    COMME PATRON DES RESPONSABLES DE GOUVERNEMENT
    ET DES HOMMES POLITIQUES

    JEAN-PAUL II
    EN PERPÉTUELLE MÉMOIRE

    http://www.vatican.va/ 

    1. De la vie et du martyre de saint Thomas More se dégage un message qui traverse les siècles et qui parle aux hommes de tous temps de la dignité inaliénable de la conscience, dans laquelle, comme le rappelle le Concile Vatican II, réside «le centre le plus secret de l’homme et le sanctuaire où il est seul avec Dieu dont la voix se fait entendre dans ce lieu le plus intime» (Gaudium et spes, n. 16). Quand l’homme et la femme écoutent le rappel de la vérité, la conscience oriente avec sûreté leurs actes vers le bien. C’est précisément pour son témoignage de la primauté de la vérité sur le pouvoir, rendu jusqu’à l’effusion du sang, que saint Thomas More est vénéré comme exemple permanent de cohérence morale. Même en dehors de l’Église, particulièrement parmi ceux qui sont appelés à guider les destinées des peuples, sa figure est reconnue comme source d’inspiration pour une politique qui se donne comme fin suprême le service de la personne humaine.

    Lire la suite

  • Thomas More, champion de la Contre-Réforme

    IMPRIMER

    Saint Thomas More

    Saint Thomas More (source)

    Le 15 juin 1520, Léon X signe la bulle Exsurge Domine contre Luther. Dès le 24, celui-ci rédige son Appel à la Noblesse chrétienne de la Nation Allemande pour l’amélioration de la Chrétienté. C’est une déclaration de guerre à la Papauté. Puis, il lance un violent réquisitoire contre l’Église et ses Sacrements, suivi de la revendication d’une totale liberté du chrétien par rapport à toute autorité ecclésiastique, et d’un appel à la libération des moines par rapport à leurs vœux. Le 10 décembre, à Wittemberg, il brûle la Bulle de l’Antéchrist  !

    Le Roi d’Angleterre a jugé de son devoir d’intervenir. Le 12 juillet 1521 paraît son Assertion des Sept Sacrements, en réponse au réquisitoire de Luther, et se voit décerner le titre de “Defensor fidei” par le pape Léon X.

    Luther répond en lançant avec insolence et mainte grossièreté un défi au roi (…). Celui-ci ne peut décemment relever le défi sans déchoir  : il en laisse le soin à son ami et conseiller l’honorable Sir Thomas More, qui, sans négliger aucune de ses charges publiques répond par un énorme pamphlet  : l’Adversus Lutherum, sous le pseudonyme de Guilelmus Rosseus, le donneur de rossées. L’ouvrage parut en 1523. (…)

    L’ADVERSUS LUTHERUM

    Les sept premiers chapitres du Livre Premier nous apprennent beaucoup sur la personne de Luther. Pour y être vivement rossé, il n’en est pas moins fort exactement observé et critiqué. (…) More fustige l’incommensurable orgueil de ce Docteur. (…)

    Mille détails le dépeignent dans sa pleine vérité, n’en déplaise à ses admirateurs. Thomas More lui reproche sa conduite vulgaire, nous le montrant écrivant ses livres dans la compagnie des buveurs de bière. Puis, plus sérieusement, il lui reproche, à lui qui n’est pas un saint et loin de là, de ne pas distinguer les vices répréhensibles des gens d’église de leurs fonctions toujours saintes et du dépôt de la doctrine et des sacrements qui sont choses divines.

    More manie la langue verte, pour répondre à Luther en son propre langage, parce qu’il jugeait que l’autre le méritait.

    Sur le fond doctrinal, More démontre l’absurdité d’un système selon lequel il ne faudrait rien tenir pour certain qui ne soit prouvé par un texte évident de l’Écriture. Et d’autant plus que Luther falsifie et truque les textes, les oublie ou leur fait dire le contraire de ce qu’ils signifient  ! Avec force, More déclare qu’un tel principe autorise et provoque une destruction totale de l’Église, comme Magistère de vérité, Autorité législative, Dispensatrice des sacrements…

    More défend la primauté et l’antériorité de la Tradition sur l’Écriture. (…) Là, il atteint la vérité la plus profonde  : ce libre-examen fondé sur l’Écriture est une nouvelle forme de rationalisme  !

    Luther fait encore appel à «  l’Église  », mais «  l’Église du Christ  », qui n’est pas l’Église Catholique, devenue à ses yeux Babylone, la Synagogue de Satan. Son Église, c’est l’Église invisible, parce qu’elle doit être sans péché  ? Mais, rétorque Thomas More, Luther veut une Église sans péché  ? Mais pour lui toute œuvre bonne est péché et orgueil et damnation  ; toute œuvre mauvaise au contraire est principe d’humiliation et de salut par la foi. La foi seule sauve, même sans confession  ! Alors, l’Église romaine qui est saturée de péchés devrait être la vraie, dans la foi  ! L’Église des Purs, selon Luther, n’en est que la diabolique caricature, pleine d’orgueil, qui n’a pas besoin de prier et ne peut avoir la foi  ! L’Église romaine se sait pauvre et faible, elle croit, et elle prie…

    Lire la suite