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Actualité - Page 599

  • Italie : la béatification prochaine d'une religieuse poignardée par des adolescentes lors d'un rituel sataniste

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    EUROPE/ITALIE - Vers la béatification de Soeur Marie Laure Mainetti, éducatrice, tuée en pardonnant à ses meurtrières

    lundi, 22 juin 2020

    Côme (Agence Fides) – Le Saint-Père François a autorisé le 19 juin la Congrégation pour la Cause des Saints à promulguer le Décret concernant le martyre de la Servante de Dieu Soeur Marie Laure Mainetti (dans le siècle Teresina Mainetti), religieuse professe des Soeurs Filles de la Croix. Née à Colico (Italie) le 20 août 1939 et tuée à Chiavenna (Italie) in odium Fidei le 6 juin 2000.

    La nouvelle a été accueillie par le son des cloches au sein des communautés de Villatico di Colico (LC), où Soeur Mainetti est née, et de Chiavenna (SO), lieu de son martyre, alors que le 20 juin à midi, toutes les cloches des églises du Diocèse de Côme ont sonné à toute volée.

    Selon les informations diffusées par le Diocèse de Côme, qui « accueille avec joie la nouvelle de cette importante reconnaissance de la part de l'Eglise universelle », Teresina Mainetti fut tuée le 6 juin 2000 – au cours de l'année marquant ses 40 ans de profession religieuse – à Chiavenna, au terme d'un rituel satanique – inspiré par la date du 6 juin du nouveau millénaire. « Me voici ! Seigneur pardonnez-leur » : telle est la phrase prononcée par la religieuse alors que sa gorge était tranchée.

    Teresina Mainetti entra à 18 ans dans la Congrégation des Filles de la Croix. En août 1959, elle émit ses premiers vœux en tant que Soeur Marie Laure et en 1960 fit sa profession perpétuelle à La Puye, maison mère de la Congrégation. Elle dédia sa vie à la mission parmi les enfants, les jeunes et les familles à Vasto (Chieti), Rome, Parme avant d'arriver à Chiavenna en 1984. C'est là qu'en 1987, elle devint également supérieure de la communauté. Ses consoeurs la décrivent comme « infatigable et sereine, toujours prête à se retrousser les manches lorsqu'elle découvrait une situation de difficulté quelconque ». Soeur Marie Laure Mainetti eut toujours une sensibilité particulière envers les jeunes. Dans un de ses écrits, elle s'exprimait ainsi : « Les jeunes sont pauvres... Oui parce que souvent ils sont désorientés, privés de racines, manipulés. Ils suffoquent un cri de vie inexprimé... Je ressens l'urgence de les accompagner et de demander de l'aide à Jésus parce qu'ils n'ont pas de points de repère ».

    Au soir du 6 juin 2000, elle sortit en toute hâte du couvent pour aller prêter de l'aide à trois jeunes mineures qui l'attirèrent cependant dans un piège pour la tuer. Elle mourut en priant et en accordant son pardon. (SL) (Agence Fides 22/06/2020)

  • Les statues de saint Junipero Serra et de Cervantes dégradées par des manifestants en Californie

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    Du site de RT France :

    L'Espagne condamne les dégradations de statues de ses personnages historiques aux Etats-Unis

    21 juin 2020

    L'ambassade d'Espagne aux Etats-Unis condamne la dégradation par des manifestants californiens de statues du saint catholique Junipero Serra et de l'écrivain Cervantes. Elle demande aux autorités américaines de protéger leur patrimoine commun.

    L'Espagne a exprimé son inquiétude et son émotion après une série d'actes de vandalisme, par des manifestants aux Etats-Unis, contre des monuments à la mémoire du saint catholique Junipero Serra et de l'écrivain Miguel de Cervantes, l'auteur de Don Quichotte, reconnu comme le premier roman moderne de l'histoire de la littérature.

    «Nous regrettons profondément la destruction de la statue de Saint Junípero Serra à San Francisco (Californie) aujourd'hui et souhaitons rappeler ses grands efforts en faveur des communautés autochtones», a notamment tweeté l'ambassade d'Espagne aux Etats-Unis.

    Voir l'image sur Twitter

    Deux statues du missionnaire espagnol du XVIIIe siècle, canonisé par le pape François en 2015, ont été vandalisées en Californie durant le week-end, selon la police. Plusieurs pierres tombales du cimetière où il est enterré à Carmel-by-the-sea, sur la côte au sud de San Francisco, ont par ailleurs été abîmées. Des vandales s'en sont également pris aux portes de la basilique de la Mission San Carlos Borromeo (classée monument historique) et à un mausolée, rapporte l'AFP.

    La mémoire de l'évangéliste est controversée : il lui est reproché d'avoir contribué à la destruction des cultures autochtones. «Les statues ou signes de Serra ou d'autres descendants d'Européens ont été particulièrement visés», a déclaré le porte-parole de la police locale, qui a assuré que ses services menaient une enquête pour «crime motivé par la haine». 

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  • Le pape Benoît XVI rentre au Vatican le 22 juin

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    Benoit XVI 220316-01-08-1592747194_641385.jpgEchec et mat pour les fake news délirantes publiées sur la toile médiatique :  selon I-Media, le pape émérite Benoît XVI, parti en Allemagne rendre visite à son frère gravement malade, sera de retour au Vatican le 22 juin 2020. Egal à lui-même : homme de cœur et de foi, pieux et raisonnable. Lu sur le site web « aleteia » (JPSC) :

    « Le pape émérite Benoît XVI décollera ce 22 juin 2020 de Bavière pour rejoindre le Vatican, a informé Clemens Neck, le porte-parole du diocèse de Ratisbonne. Le retour du pontife émérite, actuellement au chevet de son frère gravement malade, a été confirmé par le Vatican. 

    Un passage sur la tombe de ses parents

    En ce dernier jour dans son pays d’origine, Benoît XVI prévoit de passer du temps avec son frère. La veille, le 20 juin, les deux hommes ont célébré l’Eucharistie ensemble. Le pontife émérite a ensuite reçu la visite du nonce apostolique en Allemagne, puis il s’est rendu dans la maison dans laquelle il a vécu en tant que professeur entre 1970 et 1977 et s’est recueilli au cimetière Ziegetsdorf, où sont enterrés ses parents et sa sœur.

    Arrivé le 18 juin vers 11h45 à Munich, l’ancien pape aura passé quatre jours auprès de son frère. Il s’agit de son premier voyage effectué hors d’Italie depuis sa renonciation en 2013. »

    Ref.Le pape Benoît XVI rentre au Vatican le 22 juin

  • Le prochain pape : l'Eglise à la veille d'une transition très importante ?

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    The Next Pope

    source

    Un livre de George Weigel :

    L'Église catholique est sur le point de vivre une transition de grande importance.

    Comme le fait remarquer George Weigel, théologien, historien et biographe du pape, le prochain pape aura probablement été un adolescent ou un très jeune homme pendant le Concile Vatican II (1962-1965) ; il se peut même qu'il ait été un enfant pendant ces années-là. Ainsi, le prochain pape n'aura pas été façonné par l'expérience du Concile et les débats immédiats sur sa signification et sa réception comme les papes Jean-Paul II, Benoît XVI et François. Le prochain pape, écrit Weigel, "sera une figure de transition d'une manière différente de ses prédécesseurs immédiats. Il semble donc approprié de réfléchir maintenant à ce que l'Eglise a appris durant les pontificats de ces trois papes conciliaires et de suggérer ce que le prochain pape pourrait tirer de cet apprentissage".

    S'appuyant sur ses discussions personnelles avec Jean-Paul II, Benoît XVI et François, ainsi que sur ses décennies d'expérience avec les catholiques de tous les continents, George Weigel examine les principaux défis auxquels l'Église catholique et ses 1,3 milliard de croyants sont confrontés au XXIe siècle : des défis que le prochain pontificat doit relever alors que l'Église entre en territoire nouveau et inexploré. À quoi l'Esprit Saint appelle-t-il cette Église en transition ? Quelles sont les qualités requises chez l'homme qui conduira l'Église depuis la chaire de Saint-Pierre ?

    Tirant les leçons des pontificats de Jean-Paul II, Benoît XVI et François, George Weigel propose ce que les dirigeants catholiques de l'avenir, en particulier le prochain pape, doivent faire pour rester fidèles à l'appel du Saint-Esprit à un témoignage évangélique renouvelé, à une ferveur missionnaire intensifiée et à une réforme centrée sur le Christ à la suite de graves échecs institutionnels, de la confusion de la mission, du contre-témoignage et du défi séculaire de la foi biblique.

    George Weigel est membre distingué du Ethics and Public Policy Center de Washington, où il est titulaire de la chaire William E. Simon d'études catholiques. Il est l'auteur à succès du New York Times d'une vingtaine de livres, dont les deux volumes de sa biographie de Saint Jean-Paul II, Witness to Hope et The End and the Beginning, qui ont été salués dans le monde entier.

  • Le journal du cardinal Pell en prison en voie de publication

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    Sur le site d'Ignatius Press, on découvre cet appel du Père Fessio s.J. :

    Projet de don au Cardinal George Pell

    Cher ami d'Ignatius Press,

    J'écris en ce mois de juin, quelques jours seulement après le 79e anniversaire du cardinal George Pell.

    Je suis convaincu que nos lecteurs sont conscients de tout ce que le cardinal Pell a fait pour l'Église - en Australie, au Vatican et dans le monde entier - grâce à son leadership loyal et courageux (et j'ajouterais "sans détours"). Et que vous êtes au courant de la campagne d'attaques vicieuses dont il a fait l'objet et qui a conduit à la parodie de justice qui a abouti à son emprisonnement pendant 14 mois en isolement.

    Dieu merci, la Haute Cour australienne l'a complètement innocenté par une décision unanime de 7-0.

    Le cardinal Pell est donc maintenant sorti de prison et de nouveau en action. Mais il doit relever le défi permanent de faire face aux nombreuses dépenses juridiques qui ont été nécessaires pour réparer la terrible injustice dont il a été victime. L'un des moyens d'y parvenir est de publier son histoire.

    Le cardinal Pell est un homme bon, et un bon ami à moi et à Ignatius Press. Ignatius Press a publié ses livres dans le passé et publiera bientôt son extraordinaire journal de prison.

    J'ai déjà lu la première moitié de ce journal et il est extraordinaire. Je pense que ce sera un classique spirituel. Le journal entier compte environ 1000 pages, nous l'imprimerons donc en trois ou quatre volumes. Avec votre aide, nous pouvons poursuivre ce projet et offrir au cardinal Pell des avances appropriées sur ces volumes, qu'il pourra ensuite utiliser pour dissiper une grande partie des inquiétudes qu'il a maintenant au sujet de ses dettes légales.

    Il ne s'agit pas seulement du cardinal Pell. Sa victoire n'est pas seulement celle d'un homme. C'était une victoire pour l'Église. Et pas seulement pour l'Église en Australie. Elle a révélé au monde entier jusqu'où les ennemis de l'Église iront et combien ils seront sournois pour la discréditer.

    Maintenant que nous avons gagné, aidons Ignatius à partager son histoire et aidons le cardinal Pell à se libérer de ce fardeau qui lui reste.

    Veuillez envisager de faire un don déductible des impôts à cette fin.

    Dans le Seigneur,

    P. Joseph Fessio, S.J.
    Rédacteur en chef, Ignatius Press

  • Chine : églises fermées, prêtres pourchassés... la persécution des églises catholiques rebelles s'intensifie

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    De ZHAO MINGZHE sur le site Bitter Winter :

    La persécution des églises catholiques rebelles s'intensifie

    20/06/2020

    Pression sur les objecteurs de conscience catholiques pour qu'ils rejoignent l'Église patriotique. Pendant ce temps, les églises sont fermées, les prêtres expulsés et les communautés intimidées.
    par Zhao Mingzhe

    Deux ans après la signature de l'accord entre le Saint-Siège et la Chine en 2018, la persécution des fidèles qui ne souhaitent pas adhérer à l'Association patriotique catholique chinoise (APCC) se poursuit sans relâche. Ignorant les directives du Vatican de 2019, qui permettent aux prêtres et aux évêques de ce qui était connu comme l'Eglise catholique clandestine de ne pas rejoindre l'APCC pour des raisons de conscience, le PCC persiste dans une tentative de forcer tous les catholiques sous son contrôle.

    En novembre, une église catholique non enregistrée dans le diocèse de Mindong, dans le sud-est de la province du Fujian, a été fermée parce que son prêtre refusait de rejoindre l'APCC. Depuis lors, la communauté continue de se réunir en secret dans une cabane construite aux frais des fidèles avec des tôles. Un croyant a rapporté à Bitter Winter que le 24 janvier, des agents du gouvernement ont fait une descente dans l'église de fortune alors que les croyants chantaient des hymnes et priaient, menaçant de démolir la structure si la communauté se rassemblait à nouveau.

    Les fidèles ont expliqué que l'année dernière, suite à la fermeture de l'église, le prêtre a été forcé de quitter la ville et de se cacher. Cependant, pendant l'épidémie de coronavirus, la police a continué à le rechercher, offrant des récompenses aux habitants pour qu'ils le signalent. Les fonctionnaires ont également menacé d'impliquer les familles des personnes prises en train de protéger le prêtre.

    Les fidèles pensent que le gouvernement a voulu utiliser l'influence du prêtre pour "rassembler la communauté comme un troupeau de moutons à remettre à l'APCC" et ensuite se débarrasser de lui. L'homme a ajouté : "Ce sont les trucs habituels du parti communiste. Ils attaquent et accusent les prêtres de divers crimes, affirmant qu'ils ont désobéi à l'État en refusant de respecter les lois et les règlements. Les prêtres qui ne souhaitent pas rejoindre l'APCC savent qu'ils seront sûrement persécutés. Je suis dégoûté par le comportement du gouvernement. Ils ont installé des caméras de surveillance à l'intérieur et à l'extérieur des églises gérées par le gouvernement. Seuls les prêtres agréés par l'État peuvent célébrer la messe, tandis que les prêtres non autorisés ne peuvent même pas entrer dans l'église.

    Les fidèles ont poursuivi : "Si nous rejoignons l'APCC, nous serons sous le contrôle du gouvernement et les prêtres, dans leurs homélies, devront parler des politiques, des lois et des règlements nationaux. La nature de notre foi sera complètement bouleversée. Il n'y a jamais eu d'accord entre le gouvernement et la religion. Le régime vise à nous faire croire au parti et nous interdit d'avoir foi en Dieu.

    Selon un document intitulé Déclaration de responsabilité sur les objectifs du travail religieux pour 2019, publié par l'administration d'une localité du Fujian, les autorités sont tenues d'intensifier constamment leurs efforts pour contrôler et réprimer l'Église catholique non enregistrée. Non seulement les activités religieuses doivent être restreintes et interdites, mais chaque religieux doit être "transformé par l'instruction" donnée par un personnel approprié.

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  • Covid-19 : un moine témoigne

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    Los Caïdos 143604517--624x415.jpg

    De la solitude du monastère et de sa vie contemplative, le P. Santiago Cantera, prieur de la célèbre Abbaye bénédictine espagnole de la Vallée de « Los Caídos » analyse avec une vision de foi ce qu’a été jusqu’à présent la pandémie et les conséquences qu’elle peut avoir dans l’avenir.

    Interview  par Javier Navascués  publiée sur le portail espagnol Infocatolica et en traduction par Carlota le 17 juin sur le site web « Benoît et moi » :

    Question: La pandémie a aussi touché votre communauté, – plusieurs frères malades, l’un d’entre eux s’est trouvé dans un état grave. Nous avons prié pour lui.

    Réponse: Merci beaucoup pour vos prières. Indubitablement, nous sommes presque tous passés par la maladie, avec à l’origine un moine qui a été contaminé dans un hôpital et qui a ramené le virus au monastère. Grâce à Dieu, nous nous en sommes sortis et nous avons gardé des anticorps, mais il y a eu un autre moine qui s’est trouvé dans un état très grave et heureusement, il va beaucoup mieux et le pronostic est bon.

    Cela a été une expérience dure pour tous mais en même temps enrichissante en de nombreux aspects : l’isolement, dans la cellule, pour ceux qui ont dû le garder durant plusieurs semaines, nous a aidé à vivre pendant un temps comme des moins « reclus » ou des ermites, et cela a permis aux moines qui ont soigné les autres de s’orienter d’une manière exemplaire vers l’exercice de la charité fraternelle.  Cela nous a permis d’expérimenter la faiblesse de la condition humaine face à une épidémie et nous l’avons accueillie comme une épreuve dans laquelle nous nous sommes fortifiés spirituellement, en la vivant comme une preuve de l’amour de Dieu au milieu de la souffrance.

    Un moine de la clôture n’est pas affecté par le confinement mais il l’est par la douleur de l’humanité

    C’est cela, effectivement. L’expérience du confinement est très monastique car le moine cherche la retraite pour la rencontre avec Dieu. Mais comme disait un auteur de l’Antiquité Évagre le Pontique (vers 346-399) : « Un moine est celui qui, à l’écart de tous, est uni à tous ». Le moine, dans sa relation intime avec Dieu, amène devant Lui, au moyen de ses prières et de ses sacrifices, les besoins et les souffrances de toute l’humanité, il demande pardon pour ses péchés et il lui demande de déverser son amour sur tous les hommes, tant sur ceux qui l’aiment que sur ceux qui ne l’aiment pas. Nous pouvons dire que le coronavirus nous a fait mal aussi à nous les moines, non seulement quand nous en avons souffert au niveau personnel et communautaire, mais aussi avant et après la maladie, parce que nous souhaitons le bien des autres. À ce moment-là nous avons fait des demandes spéciales pour la fin de la pandémie durant la Sainte Messe et au cours de la prière, nous avons ajouté la récitation communautaire du Saint Rosaire avec cette intention particulière et nous avons essayé d’aider et d’offrir nos services dès que nous en avons eu la possibilité aux institutions qui pouvaient en avoir besoin. 

    Lire la suite sur le site "Benoît et moi"

  • L'Église et l'épidémie, premier bilan Le Club des Hommes en Noir

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    Lu sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    « Le Club des Hommes en Noir revient pour une deuxième saison et un nouveau format. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! Désormais les nouveaux épisodes sont disponibles chaque vendredi.

    Cette semaine, le Club des Hommes en Noir composé des abbés Celier, Barthe et Tanouärn, animé par Philippe Maxence essaye de tirer un premier bilan de l'épidémie. La réaction des autorités ecclésiastiques était-elle juste et proportionnée ? Le salut des âmes est-il resté comme principale préoccupation ? 

     

    JPSC

  • Quand l'Irlande tourne le dos à son identité catholique

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    De Paolo Gulisano sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le gouvernement de la nouvelle Irlande post-chrétienne est né

    19-06-2020

    Quatre mois après les élections irlandaises, les anciens rivaux Fianna Fail et Fine Gael ont formé un nouveau gouvernement (avec l'aide des Verts). Le Sinn Fein, qui avait recueilli plus de voix., se retrouve à l'extérieur. Expansion de l'avortement, du gender et de la Pma sont au programme de l'exécutif, qui repose sur deux partis officiellement de centre-droit mais qui ne soutiennent plus une seule valeur catholique.

    Quatre mois après les élections générales, la République d'Irlande a un nouveau gouvernement. Le résultat du vote a été un choc pour le pays, vu la victoire inattendue du Sinn Fein qui avait atteint son sommet historique. Proche de la formation politique historique républicaine et indépendantiste, les deux partis qui constituent un bipolarisme de plus en plus imparfait sur la scène politique de l'île : le Fianna Fail et le Fine Gael.

    Ces deux partis, toujours opposés et alternatifs, représentent depuis des décennies deux âmes et deux traditions du pays : d'une part le Fine Gael, héritier de la politique qui a conduit il y a un siècle au compromis avec l'Angleterre et donc à la division de l'île, avec la fondation de l'entité administrative appelée "Irlande du Nord", fondée sur des bases sectaires anti-catholiques ; et d'autre part le Fianna Fail fondé par Eamonn de Valera et d'autres héros de la guerre d'indépendance, qui en 1921 s'étaient opposés à la signature du traité. Ces oppositions ont également conduit à la guerre civile, avec des deuils et des tragédies qui ont profondément marqué la vie des Irlandais, laissant un triste héritage qui a duré de nombreuses années.

    À cette époque, le Sinn Fein, après avoir été le Parti de l'indépendance unifiée, avait connu un déclin politique, cédant la place au Fine Gael et au Fianna Fail. La formation républicaine a continué à faire l'objet d'un certain consensus, principalement en Irlande du Nord, où elle a longtemps été le point de référence politique pour la minorité catholique de la province. Mais ces dernières années, le parti a également trouvé de plus en plus de consensus dans les comtés de la République, grâce à une proposition politique très attentive aux groupes sociaux les plus défavorisés, et dès février, il avait fait mouche.

    De leur côté, le Fianna Fail et le Fine Gael, tous deux battus aux élections, ont trouvé un accord sans précédent, afin de faire front commun contre le Sinn Fein. Mais pour former un gouvernement de large consensus, les résultats n'étaient pas au rendez-vous, et après d'épuisantes négociations, dans un climat social et politique paralysé par l'urgence du Coronavirus, les deux parties ont réussi à convaincre le petit groupe de parlementaires verts de voter pour le nouvel exécutif.

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  • Une plateforme pour les musulmans convertis au Christ

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    Du site de France Catholique :

    Pour les musulmans convertis au Christ

    propos recueillis par Constantin de Vergennes

    19 juin 2020

    Fraîchement lancée, Mission Ismérie se veut une plate-forme regroupant plusieurs acteurs de l’évangélisation des musulmans. Rencontre avec son directeur exécutif, Marc Fromager.
    En quoi consiste Mission Ismérie ?

    Marc Fromager : Mission Ismérie est notre réponse à ce phénomène absolument nouveau des musulmans qui quittent l’islam pour le Christ, de plus en plus nombreux, partout dans le monde. Nous déployons tous types d’actions pour soutenir ce grand mouvement. D’abord, accompagner, par l’accueil des musulmans en chemin vers le Christ, le soutien spirituel et matériel, la mise en avant de leur témoignage et l’insertion dans l’Église. Ensuite, former : sensibilisation et information sur l’islam et sur les convertis (documentaires, vidéos, réseaux sociaux, interventions), formation à l’annonce de la foi (avec matériels pédagogiques pour l’apostolat), constitution de groupes missionnaires. Enfin, annoncer, avec la mise en œuvre de la mission de façon pratique par l’apostolat de rue et d’amitié, et sur Internet par l’annonce directe et indirecte.

    Combien êtes-vous et qui constitue vos équipes ?

    Mission Ismérie, ce sont des acteurs travaillant déjà ensemble depuis longtemps, et qui ont fait leurs preuves.

    Il y a les Forums Jésus le Messie qui ont organisé plus de 30 événements en 7 ans dans toute la France, faisant se rencontrer les spécialistes de l’accueil et de la mission, les convertis et le grand public.

    Mission Angélus, de son côté, compte environ 200 missionnaires bénévoles dans 15 villes depuis 5 ans, et son potentiel de développement est immense.

    Nous avons aussi avec nous le projet Nets Angels, qui accompagne une cinquantaine de bénévoles dans l’apostolat numérique, et offre de plus son contenu de formation à tous.Notre équipe peut aussi compter sur Odon Lafontaine, auteur du Grand secret de l’islam, qui apporte à notre projet une connaissance renouvelée de l’islam et de sa nature profonde, notamment par la recherche historique, et le comédien Mehdi Djaadi, lui-même ex-musulman, auteur du spectacle à succès Coming out où il relate son parcours, qui anime un réseau de convertis pour la vie fraternelle chrétienne au sein de l’Église.

    Mission Ismérie ne se résume pas à la mise en musique et au développement de ces seuls projets. Nous en portons d’autres, et l’ambition de devenir une pépinière d’initiatives pour la mission, une rampe de lancement et de financement.

    Dans quelle mesure votre démarche est-elle soutenue par l’Église ?

    Nous travaillons en relation filiale. L’évêque de Paris nous a désigné un prêtre référent ; nous y animerons bientôt une permanence d’accueil pour les musulmans en chemin. D’autres évêques ont soutenu nos projets et participé à nos événements. Nous souhaitons développer des relations avec tous les diocèses, et constituer ainsi un réseau national pour l’accueil et la mission.

    Qui était Ismérie et que révèle le fait de se placer sous son patronage ?

    Une princesse musulmane, fille du sultan d’Égypte, devenue chrétienne non par la force mais par l’intercession de la Vierge Marie, baptisée en France en 1134 (à l’origine du grand sanctuaire de Notre-Dame de Liesse). Son patronage témoigne du caractère spirituel et pacifique de notre démarche et de la vocation particulière de notre pays dans l’apostolat auprès des musulmans et l’accueil des convertis. 

  • L'appel de François Fillon à une mobilisation internationale immédiate en faveur des chrétiens d'Orient

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Chrétiens d’Orient : François Fillon appelle à « une mobilisation internationale immédiate »

    18 juin 2020

    L’ancien premier Ministre François Fillon appelle dans une vidéo publiée ce jeudi 18 juin à une mobilisation internationale rapide au Moyen et Proche-Orient, particulièrement fragilisés par la crise du Covid-19. Alors que la situation continue de se dégrader, celle « des chrétiens se fragilise de plus en plus » prévient-il.

    C’est un cri d’alarme autant qu’un cri du cœur. « Je ne ménagerai pas mes efforts en France, en Europe et au Moyen-Orient pour contribuer au débat public et participer à la prise de conscience des enjeux du maintien des chrétiens chez eux », a assuré François Fillon, ancien premier Ministre et candidat à l’élection présidentielle de 2017, dans une vidéo diffusée par son association « Agir pour la Paix avec les Chrétiens d’Orient ».

    Agir pour la Paix avec les Chrétiens d'Orient@AgirEnOrient
    Vidéo intégrée
    Dans son intervention de près de sept minutes, il dresse un bilan inquiétant de la situation de plusieurs pays du Proche et Moyen-Orient et alerte sur celle, « de plus en plus fragilisée », des chrétiens. Au Liban, « le chômage frappe 40% de la population, plus de la moitié des Libanais vont tomber sous le seuil de pauvreté » et un début de famine « frappe toutes les communautés », a-t-il assuré. « Dans ce contexte, « la situation des chrétiens se fragilise de plus en plus et 80% des écoles chrétiennes risquent de fermer faute de ressources ». La disparition de ces écoles qui constituent l’une des forces du Liban pourrait entrainer une immigration massive des jeunes Libanais et menacer existence même de la communauté chrétienne.

    Plus largement, rappelant la « situation chaotique en Irak et en Syrie qui reste un champ de bataille entre puissances régionales », François Fillon déclare joindre sa voix « à celle de l’œuvre d’Orient et des ONG engagées au Moyen-Orient pour lancer un cri d’alarme et appeler à une mobilisation internationale immédiate pour assurer la protection des chrétiens d’Orient et avec eux toutes les minorités prises en otage dans les conflits de la région ».

    Mis à part son intervention dans l’émission politique de France 2 « Vous avez la parole » en janvier dernier, quelques semaines avant l’ouverture de son procès sur des emplois fictifs présumés, François Fillon ne s’exprime jamais publiquement. La seule exception concerne l’association Agir pour la Paix avec les Chrétiens d’Orient qu’il a créée quelques mois après son échec à l’élection présidentielle de 2017.

  • Le Congo, soixante ans après : l’indépendance pour quoi faire ?

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    Depuis l’échec d’une décolonisation précipitée par la Belgique en 1960, cinq ans d'anarchie puis la dictature mobutiste et tous les autres gouvernements non moins discutables de la RDC se sont servis du système judiciaire comme d’un outil pour faire taire les voix dissidentes. Des agents des forces de sécurité accusés d’avoir commis des violations flagrantes des droits humains ont été promus à des échelons supérieurs à l’issue de processus de réformes contestables du secteur de la sécurité. Le sentiment d’impunité au sein du secteur de la sécurité n’en a été que conforté au fil du temps, et cela continue aujourd’hui. Une opinion de Christian Rumu, chargé de campagne à Amnesty International pour la région des Grands Lacs publiée par « La Libre Afrique » :

    Tshisekedi 7471099.jpg« Après plus d’une année à la tête de l’État, le président Félix Tshisekedi n’a rien démontré sur la manière dont il comptait remédier au manque de justice et au non-respect de l’obligation de rendre des comptes. Ces défaillances ont caractérisé les gouvernements précédents qu’il a longtemps critiqués lorsqu’il était dans l’opposition.

    À partir de 2014, l’entourage de l’ancien président Joseph Kabila a lancé plusieurs tentatives visant à réviser la Constitution afin de lui permettre de se porter à nouveau candidat à la fonction qu’il occupait depuis l’assassinat de son père en janvier 2001. Chacune de ces tentatives de révision a rencontré une forte opposition de la part de la population congolaise qui est descendue dans la rue dans le cadre de manifestations de masse organisées par les partis politiques et les organisations de la société civile. Les élections ont finalement eu lieu en décembre 2018 sans que le nom de Joseph Kabila ne figure sur les bulletins de vote.

    Face aux manifestations, la réponse a été extrêmement brutale. Selon des rapports des Nations unies, la répression menée entre janvier 2015 et décembre 2018 dans le cadre de la crise électorale a fait plus de 300 morts et des milliers de blessés et a donné lieu à plus de 8 000 arrestations arbitraires. Beaucoup ont été torturés ou maltraités. Jusqu’à présent, plusieurs familles congolaises sont toujours à la recherche de leurs proches pour lesquels on est sans nouvelles depuis leur participation aux manifestations.

    Le rapport d’Amnesty International Sans suite !, paru le 16 juin, examine les terribles violations commises par les forces de sécurité pendant la période préélectorale entre 2015 et 2018. Il montre comment un gouvernement inquiet de la fin prochaine de son pouvoir a déployé son arsenal sécuritaire à l’encontre de manifestants pacifiques, y compris des fidèles dans leurs églises. Alors qu’un rapport publié le 10 mars 2018 par la Commission d’enquête mixte a établi de façon préliminaire le rôle des forces de sécurité dans les homicides illégaux de manifestants pacifiques en décembre 2017 et en janvier/février 2018, rien n’a été fait pour amener les personnes accusées à rendre des comptes.

    L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti du président Félix Tshisekedi, a plaidé pendant des dizaines d’années quand il était dans l’opposition en faveur de la justice et de l’État de droit. Désormais à la tête de l’État, en coalition avec le Front commun pour le Congo, le parti de l’ancien président Joseph Kabila, Félix Tshisekedi semble moins résolu à réformer le système judiciaire pour garantir l’obligation de rendre des comptes comme son parti s’y était engagé avant son arrivée au pouvoir.

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