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Europe - Page 13

  • Bruxelles, cathédrale Saint-Michel, 1er juillet : Missa pro Europa à l'occasion de la présidence hongroise du Conseil de l'UE

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    Lire également : European Churches meet with Deputy Prime Minister Zsolt Semjén

  • La protection de la vie : une des grandes faiblesses de l'Europe

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    De Vatican News (Jean-Benoît Harel) :

    Le Pape invite la Comece à protéger la vie, «une des grandes faiblesses de l’Europe»

    Les membres de la présidence de la Commission des épiscopats de l'Union européenne (COMECE) ont été reçus par le Pape François ce samedi 22 juin, deux semaines après les élections communautaires. Vice-président de la COMECE et évêque de l’île portugaise de Madère, Mgr Nuno Brás da Silva Martins a assuré que le Pape soutenait l’union des peuples européens et a insisté sur l’importance de la protection de la vie humaine et la place des religions et de Dieu en Europe.

    Réunis à Rome depuis ce mercredi 19 juin pour différentes rencontres, la présidence de la Commission des épiscopats de l'Union européenne (COMECE) a conclu cette session de travail par une audience avec le Pape François ce samedi 22 juin.

    Entretien avec Mgr Nuno Brás da Silva Martins, évêque de Funchal.

    Vers plus d’Europe

    «Son cœur est avec l’Europe» témoigne Mgr Nuno Brás da Silva Martins, à l’issue de cette rencontre. Si le vote des Européens a maintenu une majorité d'élus pro-européens à Strasbourg lors des élections du 6 au 9 juin 2024, les évêques de la COMECE ont également évoqué les faiblesses de l'Union européenne avec le Saint-Père.

    “Les élections européennes ont dit "oui" à l'Europe. La majorité des Européens veut une Europe plus forte, une Europe qui soit un sujet dans la vie internationale.”

    Pour l’évêque portugais, la faiblesse la plus fragrante est l’échec de la paix. «L’Europe n’a pas réussi à éviter la guerre, mais elle doit jouer un rôle dans la construction de la paix», a-t-il assuré, ajoutant que le Pape les a encouragés à «trouver des ponts avec les gens».

    Ne pas lier sécurité et immigration

    Interrogé sur le déclin des écologistes et le renforcement des partis de droite, Mgr Nuno Brás a estimé que pour les Européens, «le sujet principal serait la sécurité», un sujet qui a été très présent lors de la campagne électorale portugaise. Toutefois, il insiste pour éviter l’amalgame entre insécurité et immigration.

    “Il faut absolument ne pas lier la sécurité et l'immigration. L'Europe a besoin des migrants. Nous, à Madère, les migrants sont nécessaires pour les travaux dans le tourisme.”

    Lors de la colonisation de cet archipel au large du Maroc par les Portugais, l’île était déserte. La population de Madère s’est donc constituée progressivement par des arrivées de migrants, notamment venus du Portugal. Il existe aussi une grande population d’émigrés, partis vers le Venezuela ou l’Angleterre. «On accueille ceux qui arrivent et on est prêt à partir aussi» a résumé l’évêque des 250 000 habitants de l’île, dont 95% de baptisés.

    La protection de la vie

    Pour les 5 prochaines années de mandature des nouveaux députés européens, et de la nouvelle commission, l’Église veut porter une voix forte auprès des décideurs politiques. Pour Mgr Nuno Brás, deux sujets sont prioritaires. D’abord celui de la défense de la vie, principalement l’avortement et l’euthanasie. «Le Saint-Père a été très clair. Il a dit: “il faut lutter, il ne faut pas laisser tomber ces sujets“», a expliqué l’évêque, pointant les risques d’eugénisme à travers la pratique de l’avortement. «C'est une des grosses faiblesses de l'Europe, il faut insister sur les thèmes de la vie et de la dignité humaine», a-t-il affirmé.

    Ensuite, le vice-président de la COMECE a évoqué la place des religions en Europe: «Il y a beaucoup de politiciens qui disent: “la religion, ce n’est pas important“. Mais si, c'est important! Il faut souligner l'importance de la religion et l'importance de Dieu dans la vie des personnes, non pas seulement comme données historiques, mais aussi en réalité du présent».

  • Le Conseil de l'Europe menacé par un risque de prise de pouvoir gauchiste à la tête de l'institution

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    Lu sur Valeurs Actuelles (Nicolas Bauer) :

    Semaine d’élections au Conseil de l’Europe

    TRIBUNE. Pendant que la France se focalise sur ses élections législatives, deux élections cette semaine au sein du Conseil de l’Europe détermineront l’orientation à venir de l’institution. Nicolas Bauer, chercheur associé au European Centre for Law and Justice (ECLJ), pointe un risque de prise de pouvoir gauchiste à la tête de cette institution.

    21 juin 2024

    Mardi 25 juin, le futur secrétaire général du Conseil de l’Europe sera élu pour un mandat de cinq ans. Mercredi 26, trois nouveaux juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) seront élus pour neuf ans. C’est l’Assemblée du Conseil de l’Europe qui votera, parmi des candidats proposés par les gouvernements. Cette Assemblée est composée de parlementaires des 46 États membres et se réunit cette semaine en session plénière. Les résultats de ces deux élections auront un impact sur l’orientation globale du Conseil de l’Europe et sur la jurisprudence de la CEDH pour les dix prochaines années. Explications.
    Grégor Puppinck : « Juges Soros », la CEDH corrige enfin certains de ses manquements

    Les deux postes clés de secrétaire général et de commissaire aux Droits de l’homme

    Depuis 2019, la secrétaire générale du Conseil de l’Europe, Marija Pejcinovic Buric, était une femme politique croate de droite. Elle sera remplacée par l’un de trois candidats qui ont été proposés par les gouvernements du Conseil de l’Europe. Ils ont pour point commun d’être progressistes : Alain Berset, ancien président socialiste de la Confédération suisse (2018-2023), Indrek Saar, ancien président du Parti social-démocrate estonien (2019-2022), et Didier Reynders, homme politique belge ancien président du Mouvement réformateur, de centre droit et appartenant au groupe Renew Europe, et commissaire européen à la Justice dans la commission von der Leyen (2019-2024).

    Le commissaire aux Droits de l’homme, autre personnage clé du Conseil de l’Europe, est lui aussi depuis peu une personnalité de gauche. Michael O’Flaherty, universitaire irlandais, a été élu en avril 2024 par l’Assemblée du Conseil de l’Europe, pour un mandat de six ans. Cette élection était passée inaperçue. Ordonné prêtre en 1987, M. O’Flaherty a été réduit à l’état laïque et est devenu un militant anticlérical. Il se présente aujourd’hui comme ayant été gay depuis le moment de son entrée au séminaire et engage le Conseil de l’Europe dans une stratégie pro-LGBT.

    Un nouveau juge de la CEDH issu du réseau de l’Open Society ?

    Comment Soros et la CEDH ont tout fait pour étouffer l’affaire

    Cela fait déjà près d’un an qu’un nouveau juge serbe aurait dû être élu à la CEDH. L’Assemblée du Conseil de l’Europe avait rejeté une candidature à l’automne dernier, celle d’une juriste qui avait collaboré avec deux organisations du réseau de l’Open society Foundations (OSF), fondé par le milliardaire progressiste George Soros. La Serbie a maintenu deux candidatures similaires, celle de Natasa Plavsic, magistrate ayant collaboré avec deux associations de l’OSF (Aire Centre et Civil Rights Defenders), et celle de Mateja Durovic, professeur.

    Le Conseil de l’Europe critique les refoulements de migrants par les pays européens

    Ce dernier, qui a voulu rester discret, n’a pas hésité pour l’occasion à supprimer une lettre de son nom de famille sur son CV de candidat à la CEDH. Des parlementaires de droite du Conseil de l’Europe se sont mépris sur son identité et ont l’intention de voter pour lui, puisqu’il n’a aucun engagement politique apparent. Or, avec le nom de “Djurovic”, sous lequel il est connu, il a travaillé avec l’European Policy Center, organisation directement financée par l’OSF de Soros. Il apparaît toujours sur le site de cette organisation comme l’un de ses collaborateurs, information qu’il a omise sur son CV de candidat (cinq pages).

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  • La situation en France: déclaration des évêques

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    Situation de la France: déclaration épiscopale (source)

    Sous le titre "Au sujet de la situation en France", le Conseil Permanent de la Conférence des évêques de France publie cette déclaration suivie d'une prière à l’attention  des fidèles:  

    Le résultat des élections européennes est un symptôme de plus d’une société inquiète, douloureuse, divisée. La dissolution de l’Assemblée nationale a placé notre pays dans un trouble inattendu. Comme  tous nos concitoyens, nous, catholiques, avons à exercer notre responsabilité démocratique.

    Comme chrétiens, cependant, nous avons une vive conscience que les élections législatives ne résoudront pas tout. C’est dans l’espérance du Règne de Dieu inauguré par le mystère de la mort et de la résurrection de Jésus que nous voulons être des citoyens responsables et apporter notre contribution à la qualité de la vie démocratique et sociale de notre pays.

    Le malaise social que nous constatons a certes partie liée à des décisions politiques, mais il est plus profond. Il tient aussi à l’individualisme et à l’égoïsme dans lesquels nos sociétés se laissent entraîner  depuis des décennies, à la dissolution des liens sociaux, à la fragilisation des familles, à la pression de  la consommation, à l’affaiblissement de notre sens du respect de la vie humaine, à l’effacement de Dieu  dans la conscience commune. Les parlementaires et les responsables politiques ne peuvent pas tout. Ils ont à chercher le meilleur pour nous tous, pour l’unité, la prospérité et le rayonnement de notre pays  dans un monde en profonde mutation. Ils ne peuvent agir qu’en fonction de la détermination de tous à  agir pour le bien commun.

    Demain, le 8 juillet, quels qu’auront été nos choix électoraux, nous tous Français, nous aurons encore  et toujours à respecter nos concitoyens qui auront d’autres opinions que les nôtres et à œuvrer  ensemble à la continuité et à l’amélioration de notre vie sociale commune. Nous aurons encore à vouloir  que notre pays honore ses engagements et serve la paix et la justice dans le monde. Nous aurons  toujours à nous garder de la violence, à veiller à ne pas diffuser la colère et la haine, à ne pas nous  résigner à l’injustice mais à lutter pour la justice par les moyens de la vérité et de la fraternité. Demain,  chacun devra toujours s’inquiéter de ceux qui vont moins bien que lui.  

    Nous, catholiques, nous le ferons en puisant dans la grâce de Dieu et dans notre foi en son salut, pour  surmonter peurs, colères, angoisses et pour être des « artisans de paix » et des acteurs de l’amitié  sociale. Nous pourrons nous appuyer sur la communion qu’est notre Église.  

    C’est pourquoi, évêques du conseil permanent, nous formulons la prière suivante et nous la proposons aux fidèles qui voudront bien s’y associer :

    « Dieu de vérité et de bonté, en ces temps de décisions fortes pour notre pays la France, aide#nous à discerner correctement ce qui est juste. Renouvelle en nous, chaque matin, le goût de servir, pour que nous accomplissions nos tâches  avec cœur et garde-nous de mépriser quelque être humain que ce soit. Viens, Esprit-Saint, éclairer ceux et celles qui seront choisis comme députés ou auront à  gouverner notre pays. Qu’ils puissent ensemble chercher le meilleur pour nous tous. Imprime en eux un grand sens du  service du bien commun.  Sainte Vierge Marie, sainte Jeanne d’Arc, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, patronnes de la  France, veillez sur notre pays. Qu’il soit une terre de liberté, de justice, de fraternité et se tienne  à la hauteur de son rôle dans l’histoire. Aidez-nous à y être, à notre modeste place mais selon toute notre responsabilité, des disciples de l’Évangile. Amen. » 

  • "L’Europe doit repartir du christianisme et des valeurs conservatrices." (cardinal G. Müller)

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    De Luca Maurelli sur Il Secolo d'Italia :

    L'interview. Cardinal Müller : « L’Europe doit repartir du christianisme et des valeurs conservatrices. En Pologne, la dérive laïque"

    18 juin 2024

    Dans la pièce il y a lui, Gerhard Ludwig Müller, sur le meuble une photo de son frère décédé dans un accident souriant dans un cadre avec des petits coeurs roses qui semblent avoir été dessinés par un enfant, devant lui le Cardinal a un un verre d'eau au citron avec lequel il digère un certain mécontentement causé par le pape Bergoglio, derrière lui une échelle avec laquelle il cherche des livres sur les étagères alors que même ses six pieds de hauteur ne suffisent pas pour atteindre le but. Au-dessus, tout autour et en lui plane l'esprit de Joseph Aloisius Ratzinger, le maître spirituel, qui a vécu pendant 24 ans dans cette maison juste à l'extérieur du Vatican et qui, sur ce bureau, respire le même air que lui et appuie ses coudes sur ce même bois où il il écrivit ses encycliques Deus caritas est , Spe salvi, Caritas in veritate, rochers de la pensée chrétienne.

    « Sept ans après être devenu pape, Ratzinger a voulu me confier sa maison, restée vide pendant sept ans. Il m'a dit qu'il attendait la personne la plus appropriée. C'est lui-même qui me l'a montré, en m'accompagnant à travers les chambres", dit Son Eminence, trahissant une émotion qu'il a du mal à admettre mais qui se lit sur le visage sévère qui se fond dans des sourires soudains, comme un vrai Allemand, né en 1947. "Je sens sa présence, ici, je sens sa protection, je me déplace là où il a écrit des choses importantes et j'aime penser qu'il m'a jugé apte à prendre sa maison...".

    En s'exprimant, le cardinal Müller laisse voir de nouveau son côté émotif et nostalgique et les accueille, cette fois, avec le sourire. Lui, ancien évêque de Ratisbonne, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, membre du Tribunal suprême de la Signature et du Tribunal suprême de la Signature apostolique, auteur de 40 livres et de 800 autres publications scientifiques sur la théologie et la philosophie, est peut-être aujourd'hui le cardinal le plus « conservateur » du Consistoire, dans le sillage de Ratzinger, mais attention à ne pas assimiler cette définition à une quelconque idée de vieux, dépassé, obsolète. « L'anthropologie, qui est aussi l'origine de la morale, n'a rien à voir avec le temps, avec les conservateurs ou les progressistes, la morale catholique a à voir avec la nature qui ne se mesure ni à l'ancien ni au moderne… », explique-t-il en feuilletant un livre sur le Pape. Benoît XVI par le sénateur Pedrizzi, avec qui il passe du temps à discuter d'anecdotes sur ce Pontife si peu explorées par les médias officiels.

    Dans cette maison, on s'exprime aujourd'hui plus en polonais qu'en allemand, et moins en italien que jamais, mais aussi beaucoup en latin. Le secrétaire particulier du cardinal Müller est un théologien très connu, professeur à Cracovie, Don Slawek, ses sœurs assistantes sont également polonaises, ce qui n'est pas surprenant, étant donné que le cardinal consacre des voyages et des réflexions à cette même nation, malheureusement très inquiète. Son regard sur le monde, sur l'Europe qui oublie ses valeurs, sur les guerres dont certains ont du mal à identifier les méchants, sur les droits individuels imposés et non justifiés par la morale, qui menacent l'existence même de la société, son regard part précisément de l'endroit où là où tout a commencé, avec Jean-Paul II, le lieu où le Pontife a réécrit l'histoire qui risque aujourd'hui de reculer et qui connaît aujourd'hui aussi la menace de l'invasion russe ainsi que du socialiste Tusk .

    "Poutine peut envahir la Pologne à tout moment, il est une menace pour tout le monde, il faut défendre l'Ukraine à tout prix, rien à voir avec des drapeaux blancs...", s'alarme le cardinal allemand.

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  • En Slovaquie : communisme, consumérisme et évangélisation de ceux qui cherchent

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    D'Edgar Beltran sur The Pillar :

    En Slovaquie : communisme, consumérisme et évangélisation des "chercheurs".

    18 juin 2024

    Pour beaucoup de gens, la Slovaquie n'est pas la première nation qui leur vient à l'esprit lorsqu'ils pensent aux pays catholiques d'Europe. Ils pensent peut-être d'abord à l'Italie, où se trouve la Cité du Vatican, au Portugal, où est apparue Notre-Dame de Fatima, ou à la Pologne, où a grandi le pape saint Jean-Paul II.

    Mais la Slovaquie, petite nation d'Europe centrale, s'enorgueillit d'une profonde tradition catholique, qui s'est maintenue même pendant les décennies de communisme du XXe siècle.

    La figure catholique la plus connue en Slovaquie aujourd'hui est sans doute l'évêque Jozef Hal'Ko, 60 ans, évêque auxiliaire de Bratislava, la capitale du pays.

    La défense publique de la foi catholique et l'activité de Mgr Hal'ko sur les médias sociaux ont fait de lui une personnalité bien connue dans son pays.

    La principale activité de l'évêque sur les médias sociaux est sa série Na minútku - "Une minute" - dans laquelle l'évêque prêche brièvement sur l'Évangile de chaque dimanche.

    L'évêque Hal'Ko a parlé avec The Pillar de ses activités pastorales, de la sécularisation en Europe et de la mission d'évangélisation.

    Cet entretien a été édité pour des raisons de longueur et de clarté.

    Pour beaucoup de gens, la Slovaquie n'est pas un pays très connu. Pourriez-vous d'abord nous donner un aperçu général de l'Église catholique en Slovaquie ?

    Pendant 50 ans, l'Église catholique a vécu sous la domination du communisme en Slovaquie ; cela ne fait que 25 ans que nous nous sommes libérés de ce régime. La Slovaquie est un pays majoritairement catholique - 62 % de la population est catholique.

    Le pays compte de nombreuses écoles catholiques et une université catholique, ainsi que de nombreuses aumôneries dans des universités non catholiques. Nous essayons toujours d'atteindre ceux qui sont plus éloignés de l'Église.

    Nous avons des cours d'éducation religieuse dans les écoles afin que les enfants puissent être préparés à recevoir la première communion et la confirmation dans les écoles.

    Actuellement, la conférence épiscopale de Slovaquie compte 17 évêques et environ 2 000 prêtres officient dans le pays.

    L'Église catholique comprend également une minorité de catholiques byzantins.

    Vous êtes récemment rentré de votre visite ad limina avec le pape François, en compagnie des autres évêques slovaques. Quelle est la vision du pape pour l'Église en Slovaquie ?

    Il nous a dit, à nous évêques, une chose très fondamentale : soyez proches.

    Soyez proches de Dieu, soyez proches de vos prêtres et soyez proches les uns des autres.

    Il nous a montré l'image du bon berger. Un bon berger va devant le troupeau pour le conduire, derrière lui pour le protéger et au milieu de lui pour le comprendre. C'est l'image de base de la mission d'un évêque.

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  • Le président de la Conférence épiscopale polonaise a participé à la Marche pour la vie à Gdańsk

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    De kath.net/news :

    Le président de la Conférence épiscopale polonaise a participé à la Marche pour la vie à Gdańsk

    18 juin 2024

    Exemplaire : la Conférence épiscopale polonaise est le parrain de cette grande manifestation pro-vie, l'archevêque Woja l'accompagne personnellement et est l'un des orateurs de l'événement.

    Gdansk (kath.net/pl) Des milliers de personnes ont participé à la 12e Marche pour la vie à Gdańsk, parmi lesquelles le président de la Conférence des évêques catholiques polonais et métropolite de Gdańsk, Mgr Tadeusz Wojda. L'événement est placé sous le patronage de l'épiscopat polonais, de l'archidiocèse métropolitain de Gdańsk et de la maire de Gdańsk, Aleksandra Dulkiewicz. Des marches similaires pour le mariage et la famille ont lieu dans toute la Pologne. Cela a été rapporté par « Radio Gdańsk ». La Marche pour la vie a été suivie d'un Festival pour la vie.

    Mgr Wojda a souligné que le droit à la vie est le plus important : chacun a le droit de naître et de connaître le monde. Ceci est également important en ce qui concerne le débat social sur l’avortement et l’euthanasie.

    La Marche pour la vie est « un événement social organisé à l'initiative des fidèles de l'archidiocèse de Gdańsk et dont le but principal est de confirmer l'attachement des catholiques aux valeurs fondamentales de respect de la vie humaine depuis la conception jusqu'à la mort naturelle, comme ainsi que « le caractère unique de la vocation conjugale, qui repose sur l'union d'un homme et d'une femme », a encore expliqué le président de la Conférence épiscopale polonaise.

    Depuis début avril, ces manifestations pro-vie ont déjà eu lieu dans 50 villes polonaises. Selon le portail de la Conférence des évêques catholiques "Opoka", les participants "s'expriment d'une voix forte contre les tentatives de l'opposition d'introduire une loi sur l'avortement [plus libérale], contre la démoralisation, contre la déconstruction du système éducatif, contre la déchristianisation de la Pologne et contre les atteintes à l'identité du mariage ».

    Dimanche dernier, la Conférence épiscopale polonaise a fait lire sa lettre pastorale ProLife dans toutes les églises. L’ensemble de l’épiscopat polonais s’oppose clairement à l’avortement : « Nul n’a le droit de décider de la vie d’autrui au nom de la liberté personnelle. »

    Lien vers la lettre pastorale complète :La Conférence épiscopale polonaise publie une importante lettre pastorale de ProLife

  • Un dimanche de marches pour la vie et la famille dans 10 villes polonaises

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    De Vatican News (Karol Darmoros) :

    Pologne: un dimanche de marches pour la vie et la famille dans 10 villes

    Sous le slogan «Unis pour la vie, la famille et la patrie», des marches pour la vie et la famille ont été organisées ce dimanche 16 juin dans une dizaine de villes en Pologne. La Conférence épiscopale polonaise avait encouragé la participation des fidèles. Les organisateurs entendaient «exprimer leur opposition aux actions portant atteinte au droit à la vie, de la conception à la mort naturelle».

    En ce dimanche 16 juin, des marches sous le slogan «Unis pour la vie, la famille et la patrie» ont eu lieu dans les rues de Varsovie, Cracovie et Gdańsk, mais aussi dans des villes plus petites comme Łęczna, Gryfic ou Dzierżoniów. La marche dans la capitale a débuté à 11h30 par une messe en l'église saint-Alexandre, sur la place des Trois Croix. Les participants se sont ensuite dirigés vers le Parlement et le bureau du Premier ministre, et la marche s'est terminée devant le monument au maréchal Józef Piłsudski, au Belvédère, une impressionnante statue dédiée à l'un des plus grands leaders polonais.

    Les marches pour la vie

    «Nous nous rendons dans les bâtiments des autorités publiques pour exprimer notre inquiétude face à des activités qui portent atteinte à l'ordre social et moral», et «nous demandons aux autorités d'abandonner ce type d'action, qui porte atteinte au droit à la vie depuis la conception jusqu'à la mort naturelle, et de respecter les principes qui découlent de la foi chrétienne et de la civilisation latine», a lancé le coordinateur des Marches pour la vie et la famille, Paweł Kwaśniak, du Centre pour la vie et la famille.

    Il a ensuite précisé que l'objection ne concerne pas seulement les quatre projets en attente au Parlement qui étendent la légalité de l'avortement jusqu'à la 12e semaine de vie de l'enfant à naître. Le Centre pour la vie et la famille s'oppose également aux tentatives visant à nier le principe selon lequel les parents élèvent leurs enfants selon leur conscience. La Marche pour la vie et la famille à Varsovie est accompagnée de la cloche «La voix de l'enfant à naître», qui retentira tout au long du parcours. «Pour éveiller les consciences des députés, des sénateurs, des membres du gouvernement, du premier ministre et du président», a noté Paweł Kwaśniak.

    Des grands rassemblements de famille

    Dans l'interview accordée aux médias du Vatican, Paweł Kwaśniak attire l'attention sur le caractère national des Marches pour la vie familiale qui, dans de nombreuses villes, constituent l'événement public le plus important de l'année. En outre, les marches sont une excellente occasion d'intégrer les familles qui se réunissent lors de pique-niques multigénérationnels. «Nous donnons beaucoup de place aux familles, surtout aux familles nombreuses, pour montrer à toute la société que ces familles existent, qu'elles élèvent des enfants, que l'amour conjugal peut être beau, basé sur la responsabilité, dont le fruit est des enfants acceptés dans le monde et élevés par des conjoints aimants». Par cet exemple, a-t-il poursuivi, les familles peuvent encourager les jeunes à former leurs propres familles, en cultivant l'amour et la responsabilité.

    La voix de l'épiscopat pour la défense de la vie

    Les Marches pour la vie et la famille sont placées sous le patronage de la Conférence épiscopale polonaise. «Nous avons préparé et envoyé aux fidèles une lettre pastorale pour la défense de la vie conçue. Nous savons que l'Église défend la vie dès le début», «qu'elle est un grand don de Dieu et qu'elle est protégée par diverses institutions, mais aussi par la Constitution de la République de Pologne, la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne et la Déclaration des droits de l'homme», a expliqué Mgr Tadeusz Wojda, président de la Conférence épiscopale polonaise, qui a invité les fidèles à participer aux marches.

    Dans leur lettre, lue ce dimanche dans les églises, les évêques polonais ont souligné que la vie, «en tant que valeur suprême de chaque être humain et élément essentiel du bien commun, est un bien fondamental, supérieur à la liberté individuelle des autres». «C'est pourquoi, ont-ils conclu, personne n'a le droit, au nom de la liberté personnelle, de décider de la vie d'une autre personne».

     
  • Cardinal Sarah : le rejet de la liturgie et de la morale traditionnelles est une forme d'"athéisme pratique" dans l'Église

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    De Louis Knuffke sur LifeSiteNews :

    Cardinal Sarah : le rejet de la liturgie et de la morale traditionnelles est une forme d'"athéisme pratique" dans l'Église

    Le préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a également établi un lien entre le rejet de la messe en latin et la défection de l'Europe à l'égard du christianisme.

    14 juin 2024

    Le cardinal Robert Sarah, préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements à Rome, a lié la tentative de suppression et le rejet de la messe latine traditionnelle au sein de l'Église au rejet de la morale catholique traditionnelle et à la défection plus large de l'Europe du christianisme dans ce qu'il a appelé "l'athéisme pratique". 

    Les commentaires sur la tentative de rejeter l'ancienne liturgie de l'Église dans le rite latin ont été faits lors d'une intervention du cardinal Sarah à l'Université catholique d'Amérique (CUA) le jeudi 14 juin, lors d'un événement intitulé "Une soirée avec le cardinal Robert Sarah", parrainé par l'Institut Napa et le Centre d'information catholique à Washington, D.C.  

    Le cardinal guinéen a offert une messe à la basilique du sanctuaire national de l'Immaculée Conception avant de donner sa conférence et a été ovationné au début et à la fin de son intervention. 

    Le discours était intitulé "La réponse durable de l'Église catholique à l'athéisme pratique de notre époque". Dans son discours, le cardinal a déploré le rejet de Dieu qui s'est emparé d'une grande partie de l'Occident, en particulier de l'Europe autrefois chrétienne. Selon lui, ce rejet de Dieu prend la forme non pas d'un athéisme intellectuel, mais d'un athéisme pratique par lequel l'homme moderne agit comme si Dieu n'existait pas ou n'avait pas d'importance.  

    Il a particulièrement dénoncé la manière dont cet athéisme pratique a pénétré jusqu'à l'Église, comme en témoigne le rejet de la morale catholique traditionnelle, de la doctrine catholique traditionnelle et de la forme traditionnelle de la liturgie catholique. 

    Parmi ses autres remarques sur l'état de l'Église, l'ancien préfet de la Congrégation pour le culte divin, qui a longtemps défendu la messe latine traditionnelle et le retour à une manière plus respectueuse de célébrer la liturgie, a déclaré que la tentative généralisée dans l'Église latine de se débarrasser de sa manière traditionnelle d'adorer Dieu, que l'Église a jugé bon d'utiliser pendant des siècles, est une forme d'athéisme pratique dans laquelle Dieu n'est plus au centre du culte divin mais plutôt des sensibilités de l'homme moderne. 

    Liant ce rejet de la liturgie traditionnelle de l'Église au rejet de la théologie morale traditionnelle de l'Église, Sarah a identifié les deux comme une forme subtile d'athéisme, qui, selon lui, "n'est pas un rejet pur et simple de Dieu, mais qui pousse Dieu sur le côté". 

    Se référant à Jean-Paul II sur les formes que peut prendre l'athéisme pratique, Sarah a déclaré : "Nous le voyons dans l'Église lorsque la sociologie ou "l'expérience vécue" devient le principe directeur qui façonne le jugement moral. Il ne s'agit pas d'un rejet pur et simple de Dieu, mais cela met Dieu de côté. Combien de fois entendons-nous des théologiens, des prêtres, des religieux et même des évêques ou des conférences épiscopales dire que nous devons adapter notre théologie morale à des considérations uniquement humaines ? 

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  • La Cour Européenne des Droits de l'Homme valide l’interdiction des signes religieux visibles faite aux élèves belges

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    Du site de l'ECLJ :

    La CEDH valide l’interdiction des signes religieux visibles faite aux élèves belges

    11 juin 2024

    Saisie par trois jeunes Belges musulmanes qui souhaitaient conserver leur voile islamique dans leur établissement scolaire malgré l’interdiction du port de signes religieux visibles, la Cour européenne des droits de l'homme a jugé le 9 avril 2024 que cette interdiction était légitime et proportionnée aux fins d’assurer la protection des droits et libertés d’autrui et de l’ordre public. Malgré les recommandations contraires des Comités onusiens, la jurisprudence de la Cour demeure constante. 

    Dans son arrêt Mikyas et autres contre la Belgique du 9 avril 2024 (n° 50681/20), la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a estimé que l’interdiction pour les élèves de porter des signes religieux visibles, au nom de la neutralité de l’enseignement, « ne heurte pas en soi » l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme (liberté de religion), et ce même s’il peut exister d’autres conceptions de cette neutralité. L’affaire concerne trois jeunes femmes musulmanes qui indiquent porter le voile islamique en accord avec leurs convictions religieuses.  

    En 2009, le Conseil de l’enseignement officiel organisé par la Communauté flamande décida d’étendre à l’ensemble de son réseau l’interdiction du port de signes convictionnels visibles, voulant ainsi lutter contre « une ségrégation, non seulement entre les écoles, mais aussi entre les élèves du même établissement ». En effet, le Conseil déplorait des pressions sur des jeunes filles pour leur faire porter certains symboles convictionnels. Il regrettait également le fait que le choix de l’école soit exclusivement déterminé par l’autorisation ou non de symboles convictionnels. En 2017, les parents des requérantes, scolarisées dans des établissements du réseau du Conseil, demandèrent à la justice belge que cette interdiction soit déclarée illégale car ils l’estimaient contraire à la liberté de religion. 

    Accusations d’islamophobie et misogynie : la mauvaise foi des requérantes encouragée par l’ONU mais condamnée par la CEDH 

    Devant la CEDH, les requérantes contestent le but légitime d’une telle interdiction. Selon elles, la mesure vise en réalité à « dissuader les jeunes filles musulmanes de s’inscrire dans les établissements scolaires concernés ». Dans leurs observations, le Centre des droits de l’homme de l’Université de Gand et l’Equality Law Clinic de l’Université libre de Bruxelles affirment que l’interdiction litigieuse témoigne « d’une hostilité croissante à l’égard des musulmans » et « invitent la Cour à adopter, pour appréhender la question de la vulnérabilité des jeunes filles musulmanes, une approche intersectionnelle, c’est-à-dire une approche qui prenne en compte non seulement leur religion, mais aussi leur genre, leur âge et leur race ».  

    Cette « approche intersectionnelle » trouve sa justification dans les observations des différents Comités de l’ONU. En 2014, le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale avertissait que l’interdiction du « port de symboles religieux dans toutes les écoles » de la communauté flamande était « susceptible d’ouvrir la voie à des actes de discrimination contre les membres de certaines minorités ethniques ». Des positions similaires furent tenues par le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, le Comité des droits de l’enfant, le Comité des droits de l’homme et le Comité des droits économiques, sociaux et culturels, ce dernier évoquant même en 2020 « le risque de décrochage scolaire causé » par cette interdiction. 

    La Cour écarte en bloc les positions des Comités de l’ONU. D’une part, la question porte sur la « compatibilité de l’interdiction litigieuse avec la Convention européenne des droits de l’homme dont elle assure le respect », et non pas sur la compatibilité avec le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), qui appartient au système onusien. D’autre part, et bien que les articles 18 du PIDCP et 9 de la Convention soient en substance très similaires, la Cour préfère naturellement se référer à sa propre « jurisprudence déjà fournie sur la question présentement en jeu ». À cet égard, elle note qu’il « n’a pas été établi que l’interdiction litigieuse ait été inspirée par une quelconque forme d’hostilité à l’égard des personnes de confession musulmane ». En effet, « l’interdiction litigieuse ne vise pas uniquement le voile islamique, mais s’applique sans distinction à tout signe convictionnel visible ». Enfin, la Cour met en avant que les requérantes avaient librement choisi leurs établissements scolaires, sans qu'elles puissent ignorer l’impératif du respect du principe de neutralité, et avaient accepté de se conformer aux règles applicables. 

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  • Plus de dix mille jeunes ont participé à la Marche de Saint-Antoine à Zagreb

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    De kath.net/news :

    Plus de dix mille jeunes à la Marche de Saint-Antoine à Zagreb

    12 juin 2024

    De jeunes croyants de huit pays, dont l'Autriche, ont prié et célébré ce week-end dans la capitale croate

    Zagreb (kath.net/KAP) Plus de dix mille jeunes de huit pays ont participé ce week-end à la marche de la Saint-Antoine dans la capitale croate Zagreb. Samedi, sous la devise "Celui qui donne le cœur, donne tout", ils ont marché 16 kilomètres depuis le faubourg de Sesvetska sela en passant par la place centrale Jelacic jusqu'à la basilique Saint-Antoine dans le quartier du Saint-Esprit (Sveti Duh), à l'ouest. de la ville. Les jeunes ont célébré la compréhension chrétienne de l'amour par des chants, des danses et une dévotion silencieuse, comme l'a rapporté l'agence de presse catholique IKA. À l'invitation de la Province minoritaire croate, des jeunes croyants de Croatie, de Bosnie-Herzégovine, d'Allemagne, d'Autriche, de Suisse, de Slovénie, de Serbie et de Macédoine du Nord y ont participé.

    Malgré la chaleur extrême, les jeunes catholiques ont chanté et dansé pendant environ une heure et demie sur la place Jelacic, par ailleurs bordée de touristes. Ils ont brandi des drapeaux avec des messages de foi et ont prié. Cette année, la marche a eu lieu pour la sixième fois autour de la fête en l'honneur de saint Antoine de Padoue (vers 1195-1231), que l'église célèbre le 13 juin. Le saint bien connu est également très populaire en Croatie.

    "Nous avons vu que les jeunes ne sont pas affectés par le soleil, la fatigue ou quoi que ce soit d'autre. Ils rendent gloire à Dieu avec un tel cœur et une telle joie que je suis convaincu qu'il s'agit d'un grand réveil spirituel", a-t-il déclaré. Initiateur de la marche, le Père Stjepan Brcina, à la fin de l'événement de près de dix heures. Les religieux ont appelé les jeunes croyants à suivre l'exemple de saint Antoine. « Donnez entièrement votre cœur aux autres, où que vous soyez, dans votre famille, au travail, dans votre communauté, où que vous soyez », s'est-il adressé aux participants.

  • La FAFCE écrit une lettre ouverte aux députés européens élus pour la législature 2024-2029 du Parlement européen

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    COMMUNIQUE DE PRESSE

    La FAFCE écrit une lettre ouverte aux députés européens élus pour la législature 2024-2029 du Parlement européen

    Bruxelles, 11 juin 2024

    Ce lundi dernier, la Fédération des associations familiales catholiques en Europe (FAFCE) a écrit une lettre ouverte à tous les députés européens élus après les élections du Parlement européen de 2024, signée par le président de la FAFCE, Vincenzo Bassi, au nom de ses organisations membres à travers le continent.

    Cette lettre fait suite à la diffusion d'une boîte à outils politique détaillant les priorités de la nouvelle législature, du point de vue de la famille. Les cinq domaines mis en avant sont l'hiver démographique, la famille en tant qu'investissement, l'équilibre travail-famille, la protection des enfants et l'écologie intégrale.

    Lettre ouverte à tous les élus du Parlement européen

    Chère députée, cher député,

    Félicitations pour votre élection ! Les citoyens européens vous ont confié l'honneur de les représenter pour cette cinq ans législature. C'est une grande responsabilité pour l'avenir de l'Europe et pour les familles européennes.

    A cette occasion, au nom de toutes les organisations membres de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE), je voudrais partager avec vous quelques-unes de nos réflexions et propositions pour ce mandat, que vous pourrez trouver dans la boîte à outils que nous avons préparée dans le but d’inspirer votre activité législative.

    1. L'Europe est plongée dans un hiver démographique qui constitue un défi pour les générations futures.

    Les défis démographiques doivent reposer sur le principe de la solidarité intergénérationnelle, en mettant l'accent sur la promotion des réseaux familiaux en tant qu'antidote à la solitude : Les familles sont le trésor de l'Europe. Je voudrais vous inviter à soutenir, promouvoir et garantir la renomination d'un commissaire européen en charge du sujet de la démographie, doté de ressources suffisantes pour mettre en place une coopération intergouvernementale en vue de relever ces défis. J'aimerais également proposer de créer et de rejoindre un intergroupe du Parlement européen sur « la démographie, l'équilibre travail-famille et les générations futures », en vertu de l'article 35 du Règlement.

    2. Les familles jouent un rôle central dans la formation de nos sociétés et constituent un investissement pour l'avenir de l'Europe

    Investir dans les familles, c'est investir dans l'avenir. C'est la raison pour laquelle les politiques familiales devraient être considérées comme des investissements dans la balance des comptes des États, et non comme des coûts. Je vous invite à promouvoir et à participer à une réflexion européenne de haut niveau et au sein du Parlement européen sur la réforme des critères macroéconomiques des politiques familiales.

    3. L'équilibre travail-famille devrait être la clé des politiques d'égalité de traitement

    Les États membres sont compétents en matière de politiques familiales et le principe de subsidiarité doit toujours être respecté pour le bien de l'Union européenne. Cependant, l'Europe peut promouvoir l'équilibre travail-famille en reconnaissant le droit à la déconnexion et le dimanche comme jour de repos commun en Europe. Il existe également quatre directives pertinentes qui peuvent être révisées afin d'améliorer l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée des familles.

    4. Nos enfants sont l'avenir de l'Europe et leur protection doit être une priorité

    Nos enfants sont notre avenir. Les nouvelles générations sont confrontées à des risques croissants liés à l'évolution rapide de notre époque. La numérisation aide les sociétés à bien des égards, mais il est nécessaire d'en faire un usage responsable pour éviter les effets secondaires destructeurs.

    Dans cette optique, nous aimerions proposer de reconnaître la consommation de pornographie comme un problème de santé publique et de l'introduire comme une forme d'abus sexuel sur les enfants dans la proposition de directive de la Commission relative à la lutte contre les abus sexuels sur les enfants. En outre, je vous invite à soutenir l'initiative de la European Child Shield Platform, car ses membres très divers font un travail fructueux en rassemblant des données et en proposant des solutions aux conséquences sur la santé physique et mentale de nos générations futures.

    En outre, nous vous invitons à soutenir une convention internationale pour l'abolition de la maternité de substitution, inspirée de la déclaration de Casablanca, car la maternité de substitution est une forme de traite des enfants et d'exploitation des femmes.

    Enfin, nous aimerions vous proposer, en tant que membre du Parlement européen, de promouvoir une institution véritablement inclusive, par la création d'un organe représentatif au sein du Parlement européen pour les personnes handicapées et les personnes ayant des besoins particuliers.

    5. La Création souffre et les familles sont la clé de l'écologie humaine intégrale

    Il n'y a pas de développement durable sans familles. Comme le rappelle la résolution de notre dernière réunion de printemps du Conseil de Présidence, « l'écologie humaine intégrale implique une approche holistique de la complexité des problèmes écologiques, unissant les dimensions culturelles, politiques, sociales et économiques de cette réalité ». Je vous invite à placer les familles au centre de la solution pour protéger la Création et prévenir une dégradation catastrophique de l'environnement.

    La FAFCE souhaite mettre à disposition son expérience en Europe et ses idées issues de la base de nos associations membres sur tout le continent.

    La FAFCE souhaite contribuer à la résolution des défis actuels et être la voix des familles. Nous serons très heureux de coopérer avec vous pendant votre mandat.

    Notre équipe basée à Bruxelles et moi-même restons à votre disposition et vous souhaitons un mandat fructueux pour les familles.

    Je vous adresse mes meilleurs vœux,

    Vincenzo Bassi, Président de la FAFCE

    The Federation of Catholic Family Associations in Europe represents 33 national and local organisations: we are the voice of families from a Catholic perspective at the European level. FACE holds a participatory status with the Council of Europe since 2001 and is a member of the Fundamental Rights Platform of the European Union.