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Europe - Page 52

  • Europe : vous avez dit "Etat de Droit" ?

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    De la revue de presse ("Au quotidien") de l'Homme Nouveau :

    Dans une tribune libre publié dans le Figaro du 29 décembre dernier, Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public, analyse les sous-entendus idéologiques que révèlent l’opposition de l’Union européenne envers certains membres comme la Pologne et la Hongrie.

    Les accusations de violation de « l’État de droit » portées contre certains États de l’Union européenne, membres de ce que l’on appelle le groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie), soulèvent la très grave question de la manipulation des concepts juridiques opérée dans le but de refuser aux nations européennes leur droit à l’autodétermination démocratique.

    La notion d’État de droit (Rechtsstaat), forgée par les juristes allemands du XIXe siècle, recouvrait deux significations différentes selon les auteurs. Certains voyaient dans l’idée de soumission de l’État au droit un moyen d’assurer un gouvernement libéral et modéré, les autres seulement une technique d’organisation hiérarchisée de l’administration destinée à éviter l’arbitraire et à garantir la sécurité juridique en obligeant fonctionnaires et juges à décider en fonction de lois générales préétablies, connues de tous et égales pour tous. La première conception visait le contenu de la décision publique, la seconde était neutre sur le fond. Les deux, fort imprécises, se rejoignaient cependant sur deux points : la nécessité d’une hiérarchie des normes appliquées - mais non créées - par une justice indépendante. (…)

    Il suffit de lire les mises en accusation de la Hongrie et de la Pologne par le Parlement ou les juges européens pour constater les détournements de procédure ainsi réalisés. Les principaux reproches s’adressent aux Constitutions mêmes des États concernés auxquels est donc refusée la première des libertés, celle de s’autodéterminer par l’exercice souverain du pouvoir constituant. Ainsi est-il par exemple reproché à la Constitution hongroise de retenir une « conception obsolète de la famille ». Cette ingérence se fait au mépris de l’article 4 du traité sur l’Union européenne : « L’Union respecte l’égalité des États membres devant les traités ainsi que leur identité nationale, inhérente à leurs structures fondamentales politiques et constitutionnelles, y compris en ce qui concerne l’autonomie locale et régionale. » Les institutions européennes se permettent aussi d’ignorer le protocole no 30 au traité de Lisbonne sur l’application de la Charte des droits fondamentaux à la Pologne et au Royaume-Uni, qui stipule : « La Charte n’étend pas la faculté de la Cour de justice de l’Union européenne, ou de toute juridiction de la Pologne ou du Royaume-Uni, d’estimer que les lois, règlements ou dispositions, pratiques ou actions administratives de ces États sont incompatibles avec les droits, les libertés et les principes fondamentaux qu’elle réaffirme. »

    S’agissant de l’indépendance des juges, le deux poids, deux mesures est encore flagrant. Il est reproché à la Pologne d’avoir avancé l’âge de départ à la retraite de ses juges à 65 ans. La belle affaire ! Fort étrangement, nul ne songe à dénoncer le mode de désignation, sans nul doute exemplaire, du Conseil d’État ou du Conseil constitutionnel français. Et lorsque, aux États-Unis, les démocrates envisagent d’augmenter le nombre de juges à la Cour suprême ou de leur fixer une limite d’âge, dans le but avoué de faire basculer la majorité en leur faveur, l’on n’entend aucune grande conscience progressiste s’élever contre la violation du rule of law. (…)

    Il reste alors à se poser les questions majeures auxquelles il va falloir honnêtement répondre. Oui ou non, les peuples des États membres de l’UE ont-ils encore le droit de s’autodéterminer par des élections et des référendums libres ? Oui ou non, le choix d’un bulletin de vote « conservateur » est-il encore possible en Europe ou seuls sont-ils acceptés les bulletins estampillés « progressiste » ? Oui ou non, sommes-nous tous tenus d’adhérer à une « société ouverte », toute autre option étant« fermée » par de lourdes sanctions ?

  • Qui le Parlement européen offense-t-il en célébrant dignement Noël ?

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    De Francis Vassallo* en opinion sur le Times of Malta :

    Qui le Parlement européen offense-t-il en célébrant dignement Noël ?

    J'ai lu récemment que la députée européenne espagnole Isabel Benjumea a tenté d'organiser l'installation d'une crèche au Parlement européen pendant les festivités de Noël. Après avoir écrit aux plus hautes autorités, elle a finalement été informée que la décision devait venir du service qui s'occupe de l'entretien du bâtiment du Parlement européen. Elle a reçu plus tard une réponse de ce service disant que le Parlement européen n'a pas pour politique d'installer une crèche, qui célèbre la naissance du Christ, car cela pourrait "offenser les autres".

    Puis-je poliment demander qui sont ces autres personnes qui seraient offensées par l'installation d'une crèche au Parlement européen ?

    L'Europe, jusqu'à présent, est chrétienne et le Parlement européen devrait représenter les valeurs chrétiennes.

    Je suis tout à fait conscient qu'il y a aujourd'hui en Europe des personnes de différentes races et religions mais, pour autant que je sache, la majorité est encore censée être de foi chrétienne, même si beaucoup de ceux qui sont censés être chrétiens ne pratiquent pas du tout leur foi car le matérialisme a malheureusement pris le dessus dans de nombreux secteurs de notre société. Là encore, je pose la question : qui est offensé ?

    Si quelqu'un doit être offensé, qu'il s'exprime et ne profite donc pas des jours fériés en Europe et ne travaille pas le jour de Noël.

    Alors pourquoi installons-nous toutes ces décorations de rue dans le monde entier en décembre ? Est-ce parce que nous célébrons le mois de l'électricité ?

    Le 25 décembre est le jour où notre Seigneur Jésus-Christ est né et le monde chrétien célèbre ce jour non seulement comme une fête mais aussi comme une fête religieuse.

    L'éclairage de nos rues et les décorations que nous installons ont pour but de célébrer la naissance du Christ, mais l'image la plus symbolique de cet événement est la crèche, qui nous enseigne et nous rappelle, à nous chrétiens, la naissance du Christ.

    Jusqu'à présent, l'Europe est chrétienne et le Parlement européen devrait représenter les valeurs chrétiennes
    Le mot lui-même, Noël, signifie le Christ.

    Pourquoi, alors, nous donnons-nous des cadeaux les uns aux autres à Noël ? Cela symbolise les cadeaux que les trois rois mages offraient : l'or, qui représente la royauté sur terre, l'encens, symbole de la divinité, et la myrrhe, une huile d'embaumement, symbole de la mort.

    Il est donc assez ironique que, lors de la célébration de l'anniversaire du Christ, nous offrions des cadeaux à tout le monde, sauf à l'enfant dont c'est l'anniversaire, le Christ lui-même. Nous essayons même d'oublier qu'il existe en refusant de célébrer son anniversaire.

    Je ne m'attends pas à voir de telles décorations et une crèche dans un pays non chrétien, mais à ce que notre propre Parlement européen prétende que la raison pour laquelle on ne veut pas de crèche pour ne pas offenser une minorité est offensante pour la majorité.

    Il est évident que le Parlement européen est absolument sans pitié. J'invite le président du Parlement européen à reconsidérer une décision aussi offensive et à changer de politique. Il devrait également s'excuser d'avoir offensé la majorité d'entre nous, chrétiens, en refusant d'exposer un berceau.

    Puis-je demander combien il y a de députés européens non chrétiens ? Je suis sûr que la réponse serait une minorité certaine.

    Si c'est exact, alors le Parlement européen est prêt à faire plaisir à cette minorité et à offenser la majorité.

    Il s'agit donc d'une nouvelle définition de la "démocratie" !

    Je reconnais tout à fait que mon argument tombera dans l'oreille d'un sourd car les seuls députés européens qui pourraient lire mon article sont les Maltais qui sont chrétiens.

    Je leur demande donc de protester contre cette question car, bien que nous ne soyons qu'une minorité, il semble que les minorités soient plus respectées au Parlement européen que la majorité.

    Je leur suggère également, comme beau geste, que chaque gouvernement des États membres de l'Union européenne fasse don d'une crèche au Parlement européen pour montrer que l'Europe est une affaire de valeurs chrétiennes.

    * Francis Vassallo, ancien gouverneur de la Banque centrale de Malte

  • L'indescriptible souffrance du peuple polonais et de son Église au XXe siècle

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    De Denis Lensel sur Aleteia.org :

    Pologne : l'indescriptible souffrance d'un peuple et de son Église au XXe siècle

    26/12/20

    En Pologne, les controverses des débats de société de l’Europe d’aujourd’hui ne sauraient faire oublier le passé douloureux de la nation tout entière. Le peuple et l’Église de Pologne ont traversé un double chemin de croix au XXe siècle, en subissant l’occupation du paganisme nazi et la persécution du communisme athée.

    La Pologne catholique a été broyée entre les fléaux d’Hitler et Staline de 1939 à 1944, sous le signe du Pacte germano-soviétique qui a sonné le glas de la liberté de l’Europe le 23 août 1939. Les démocraties occidentales n’ont alors mené aucune action efficace pour préserver ce pays d’un écrasement militaire fatal. Le peuple polonais a été considéré comme une « race inférieure » en tant que peuple slave par le régime nazi, et comme un ennemi héréditaire réactionnaire par la Russie soviétique. En outre, son identité religieuse chrétienne a fait de lui un objet commun d’exécration, tant de la part du nazisme néopaïen que de l’athéisme communiste. Ces deux systèmes totalitaires s’étant jurés de détruire la civilisation judéo-chrétienne, la Pologne catholique était devenue pour eux une proie idéale. 6,3 de ses 35,5 millions d’habitants ont péri, 22% de la population totale. C’est un des pays qui ont le plus souffert de la Seconde Guerre mondiale. Si le plus grand massacre a été celui des Juifs à partir de janvier 1942 (3 millions de morts sur 3,4 personnes), la population catholique vivant en Pologne a cependant payé un tribut considérable.

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  • Le "grand reset" : une chimère conspirationniste ?

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    De Michael Koder sur Kath.net :

    "Le grand reset" - qu'y a-t-il derrière ?

    17 décembre 2020

    Une apparente théorie conspirationniste mais qui, à y regarder de plus près, s'avère être une entreprise ouverte réunissant des acteurs des pouvoir politiques et commerciaux pour "établir un nouveau contrat social" - Une analyse de Michael Koder

    Washington DC. (kath.net/National Review/mk) Quelle est la vérité sur le "Grand Reset" ou "Grand Reboot" tant mis en avant ces derniers temps : une simple invention des négationnistes du coronavirus et des anti-vaccinationnistes d'extrême-droite sur une conspiration de puissants politiciens et entrepreneurs qui voudraient établir un Nouvel Ordre Mondial ? Ou bien y a-t-il plus de vérité derrière ce mot à la mode que la propagande du gouvernement et des médias ne voudrait nous le faire croire ?

    En y regardant de plus près, comme l'explique Andrew Stuttaford dans la National Review, le Grand Redémarrage n'a rien de secret : il s'agit d'un plan dévoilé par certaines élites politiques et économiques mondiales pour remodeler le capitalisme dominant de la vie économique. Les Nations unies, le Fonds monétaire international et l'Union européenne sont tous impliqués dans cette entreprise. À l'avenir, ce n'est plus la recherche du profit par leurs propriétaires qui donnera le ton dans les entreprises, mais plutôt l'engagement conjoint des dirigeants avec les politiciens au pouvoir et les ONG pour créer un monde nouveau et meilleur. Les actionnaires purement intéressés doivent être démunis de tout pouvoir et remplacés par des décideurs "désintéressés" qui auraient une meilleure vision des intérêts de la société dans son ensemble.

    Un tel capitalisme d'entreprise est proposé par Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial (WEF) à Davos, dans son livre récemment publié intitulé - précisément - "The Great Reset". Le WEF fait également de la propagande pour le Grand Reset, qui a même maintenant son propre site web (https://www.weforum.org/great-reset/), où elle est ouvertement promue ("pour construire un nouveau contrat social"). Les élites concernées comprennent des sociétés géantes telles qu'Apple, Microsoft, Facebook, IBM et IKEA, c'est-à-dire également des géants américains de premier plan, qui étaient jusqu'à présent plutôt un bastion de la libre entreprise. Cette liste montre que le plan ne peut en aucun cas être considéré comme une tentative de renversement marxiste-communiste, comme on pourrait le supposer à première vue. Le capitalisme d'entreprise est fondé sur la conviction que la société doit être organisée par et pour ses principaux groupes d'intérêt, qui sont à leur tour subordonnés à l'État comme un chef d'orchestre. L'individu n'a pas son mot à dire ici, la démarche est clairement autoritaire, le nouveau monde est décrété. Il n'est pas toujours clair de voir à l'égard de qui les nouveaux détenteurs du pouvoir dans les entreprises doivent être responsables, si ce n'est plus aux propriétaires. Ce qui est clair, c'est que les cadres (...) aiment l'idée, tout comme les hommes politiques avides de pouvoir, pour qui de larges possibilités d'influence s'ouvrent.

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  • De l’importance absolue de la messe dominicale

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    De l’abbé Laurent Spriet, prêtre du diocèse de Lyon, membre de l’association sacerdotale Totus tuus, cet article publié dans le mensuel « La Nef », décembre 2020 : 

    « De nombreux curés se sont plaints, après le premier déconfinement, de ne pas voir revenir de nombreux baptisés à la messe dominicale. Qu’en sera-t-il après le deuxième confinement ? Même si les restrictions (souvent ridicules) imposées par le gouvernement ont tendance à réveiller la ferveur de certains, ne peut-on pas craindre que de nouvelles brebis vont encore quitter le troupeau sur la pointe des pieds ? Je le crois malheureusement, surtout en entendant des personnes me dirent qu’elles se passent bien de la messe en ce moment et qu’elles n’en ressentent pas la privation…

    Pourquoi aller à la messe ?

    Avant de répondre à cette question il faudrait sans doute la reformuler et se demander : « Pour qui aller à la messe ? » Car nous n’allons pas d’abord et avant tout à la messe pour nous-mêmes. Nous n’y allons pas d’abord pour communier, ni pour entendre la Parole de Dieu et nous en nourrir, mais pour Dieu ! Il s’agit de rendre à Dieu l’amour, l’action de grâces, la louange, en un mot « le culte[1] » qui lui est dû. Or, comment donner à Dieu un amour qui soit digne de Lui et qui soit à sa mesure ? Par la messe qui est l’actualisation sacramentelle de l’unique sacrifice de la croix. Il faut relire ce que saint Jean-Paul II a écrit dans sa dernière encyclique Ecclesia de Eucharistia vivit (cf. n° 11 à 14). À la messe c’est le Christ qui est le Prêtre : c’est Lui qui s’offre à son Père, c’est Lui essentiellement qui prie, et nous qui prions en Lui, par Lui, avec Lui[2]. Nous allons donc à la messe pour Dieu, même si nous n’en ressentons pas le besoin pour nous-mêmes (malheureusement !). Nous allons à la messe tous les dimanches pour rendre à Dieu, par le Christ, le culte qui lui revient. C’est une œuvre de justice. Aller à la messe, c’est juste ; ne pas y aller, c’est injuste.

    Une obligation ?

    Ce n’est pas tant une question de devoir que d’amour. La morale chrétienne n’est pas une morale de l’obligation mais de la sainteté. Elle n’est pas d’abord et avant tout une morale du mal à éviter mais une morale du bien à pratiquer.

    A-t-on besoin d’un commandement pour aimer nos parents ? Normalement non. Mais il se trouve que l’homme et la femme étant blessés par le péché originel, Dieu leur a commandé d’honorer et de respecter leurs parents (4ème Commandement). Il en est de même pour Dieu. Il ne devrait pas être nécessaire de dire qu’il faut aimer Dieu… Il est normal, il est juste, il est digne et il est salutaire d’aimer Dieu, mais, comme l’homme et la femme sont blessés par le péché originel, alors Dieu a donné trois commandements destinés à rappeler que l’homme doit L’aimer, dont le 1er et le 3ème qui sont : « tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de ton esprit et de toutes tes forces » et « tu sanctifieras le Jour du Seigneur » (c’est-à-dire le dimanche puisque Jésus est ressuscité un dimanche). Et comme si cela ne suffisait pas, l’Église notre Mère nous a donné 5 préceptes ou commandements supplémentaires (que la plupart des baptisés ignorent totalement tant la transmission du contenu de la foi est lamentable depuis des décennies) parmi lesquels se trouve le premier : « Participer à l’Eucharistie dominicale et aux autres fêtes d’obligation et s’abstenir des travaux et des activités qui pourraient empêcher la sanctification de tels jours ». Les 5 préceptes de l’Église ont « pour but de garantir aux fidèles le minimum indispensable en ce qui concerne l’esprit de prière, la vie sacramentelle, l’engagement moral, et la croissance de l’amour de Dieu et du prochain »[3]. Vous avez bien lu : le minimum… La messe dominicale fait partie du minimum de la vie chrétienne ! Et tant de personnes baptisées s’en affranchissent allègrement. Soit, c’est vrai, par ignorance ; soit par choix. Voilà pourquoi nous pouvons lire dans un texte du 3ème siècle intitulé Didascalie des Apôtres : « Le jour du Seigneur, laissez tout et courez en hâte à votre assemblée, parce que c’est votre louange à Dieu. Autrement, quelle excuse auront devant Dieu ceux qui ne se réunissent pas le jour du Seigneur pour écouter la parole de vie et se nourrir de l’aliment de vie qui demeure éternel ? » Hâtons-nous donc d’aller participer à la Messe tous les dimanches. C’est obligatoire même si c’est d’abord une question d’amour de Dieu.

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  • La folie verte à l'assaut des Pays-Bas

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    Du site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    La folie verte tente de détruire les Pays-Bas

    10-12-2020

    Nous publions l'article écrit par Hugo Bos*, "La folie verte qui tente de détruire les Pays-Bas". Cet article met en évidence les données de l'idéologie écologiste en Hollande. Il s'agit d'un extrait du XIIe Rapport sur la doctrine sociale de l'Église de l'Observatoire Cardinal Van Thuân récemment publié par les Edizioni Cantagalli, Sienne. 

    *****

    Au début de l'année 2020, j'ai eu l'honneur d'éditer le livre "Le vert est le nouveau rouge", en collaboration avec un comité d'étude de la Fondation Civitas Christiana. L'objectif était de dénoncer les manœuvres écologistes et d'aider les Pays-Bas à faire face aux menaces qui, jour après jour, au nom de l'écologie, pèsent sur les secteurs qui font encore fonctionner notre société.

    Ce nouveau socialisme vert est très actif en Europe du Nord. Il véhicule l'idée que l'agriculture moderne, la construction, les routes, les bateaux, les transports, l'industrie, la production industrielle, etc. sont basés sur un système qui exploite l'environnement et met en danger la terre.

    Selon le socialisme vert, la recherche légitime du profit basée sur le droit à la propriété privée, bien qu'elle rende possible un tel système de production, est responsable d'un changement climatique aux conséquences catastrophiques pour les générations futures.

    Aujourd'hui, le peuple néerlandais est confronté à un problème de conscience majeur. Selon une fausse alternative, diffusée par une puissante propagande internationale de guerre psychologique :
    - Soit nous continuons à produire et à maintenir notre mode de vie, émettant ainsi du CO2 et de l'azote, jugés responsables d'une catastrophe environnementale ;
    - Soit nous nous inclinons devant les prophètes de l'écologie, produisons moins, vivons un mode de vie plus primitif, sans grandes prétentions, sous une Gouvernance Globale, et ainsi "calmons la fureur de la nature".

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  • OSCE : quand le Saint-Siège monte au créneau sur la limitation des libertés sous prétexte de lutte sanitaire

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    De   sur zenit.org :

    OSCE : le Saint-Siège monte au créneau sur la limitation des libertés sous prétexte de lutte sanitaire

    Intervention de Mgr Gallagher

    Dans son discours rapporté par Vatican News, le secrétaire pour les relations avec les Etats (ministre des Affaires étrangères du Vatican) a exprimé la « grave préoccupation » du Saint-Siège « face au nombre croissant d’attaques terroristes, de crimes de haine et d’autres manifestations d’intolérance à l’égard de personnes, de lieux de culte, de cimetières et de sites religieux dans toute la région de l’OSCE et au-delà ».

    Ces attaques contre des personnes « réunies pour prier » sont « particulièrement atroces », a-t-il dit, car des « paradis de paix et de sérénité » deviennent « des lieux d’exécution ». Et elles sont d’autant plus « répugnantes » qu’elles sont « commises au nom de la religion ».

    « La violence, a affirmé le représentant du Vatican, ne vient pas de la religion, mais de sa fausse interprétation ou de sa transformation en idéologie. La violence, la persécution et le meurtre au nom de Dieu ne sont pas une religion, mais du radicalisme, qui doit être combattu par tous, par tous les moyens légitimes ».

    L’OSCE, a-t-il insisté, doit « affronter efficacement l’intolérance et la discrimination contre les chrétiens, les juifs, les musulmans et les membres d’autres religions sans préjugés ni hiérarchie, en affrontant les crimes de haine et les exigences de sécurité de toutes les communautés religieuses ».

    Mgr Gallagher s’est aussi inquiété des conséquences de certaines mesures de lutte imposées par des pays pour combattre la pandémie, pesant « sur diverses libertés fondamentales, parmi lesquelles la liberté de pratiquer sa religion ou sa foi, en limitant aussi les activités éducatives et caritatives des communautés croyantes », initiatives qui ont pourtant « un rôle important pour affronter la crise ».

    Face aux « nouvelles formes de pauvreté » aggravées par la pandémie, l’archevêque a appelé à une « nouvelle solidarité ». Il a aussi parlé des « conflits gelés » plaidant pour leur résolution par « le dialogue et le respect du droit international ».

    Et le secrétaire pour les relations avec les Etats de souhaiter que « les instruments et les politiques mis en acte pour aider les plus nécessiteux durant les crises sanitaires soient toujours fondés sur deux principes essentiels : l’inclusion de tous et la protection de la sacralité de la vie humaine ».

  • Commission européenne : pas de "grands services religieux" à Noël

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    De Camille Lecuit sur le site de Famille Chrétienne :

    Noël : les messes de minuit interdites dans toute l’Europe ?

    La Commission européenne ne veut pas de nouvelle vague de contaminations à Noël. Et pour cela, elle est prête à exiger de sérieux sacrifices en cette période de fin d’année marquée par les vacances et les fêtes. Dans ses recommandations pour « Rester en sécurité » cet hiver, publiées ce mercredi 2 décembre, elle exhorte tous les pays européens à « éviter les grands services » religieux lors des fêtes de fin d'année et enjoint de remplacer les offices religieux par des « initiatives en ligne, à la télévision ou à la radio ». La Commission suggère par ailleurs d'interdire « le chant en commun ».

    Les messes de minuit déjà menacées en Italie

    Cette mesure provoque déjà un certain émoi dans la communauté catholique, déjà éprouvée par de nombreuses restrictions ces dernières semaines en France et dans d’autres pays d’Europe. « La Commission européenne invite-t-elle à ne pas faire célébrer les messes pendant les fêtes de Noël? J’espère que c’est un fake », a réagi Antonio Tajani, président de la Commission des Affaires constitutionnelles du Parlement européen et vice-président de Forza Italia, cité par le journal italien Il Tempo. « Je demande à Ursula Von der Leyen d’exclure cette hypothèse qui n’a rien à voir avec la lutte au COVID19 », a-t-il déclaré sur twitter.

    En Italie, quelques soient les directives européennes, les messes de minuit pourraient bien être annulées au profit de messes plus tôt : « déjà le gouvernement italien hésite à lever le couvre-feu de 22 heures », soulignait ce mercredi le journaliste Vincent Hervouet sur Europe 1. Qu’en sera-t-il en France ? Paradoxalement, le Premier ministre Jean Castex envisageait ce mercredi matin sur BFMTV de « desserrer un peu la jauge » pour les messes de Noël, et accorder, « en vertu d’un protocole spécifique, des règles particulières. » Les nouvelles annonces européennes pourraient bien fragiliser cette promesse.

    Une gestion critiquée de la crise du Covid-19

    Pourquoi une telle exigence de la part des instances européennes ? « N’ayant guère brillé à Pâques, Ursula Von der Leyen [présidente de la Commission, ndlr] veut se rattraper à Noël » avec de meilleurs chiffres épidémiologiques, avance Vincent Hervouet. Ancienne médecin, elle est arrivée il y a tout juste un an à la tête de la Commission européenne et son bilan est assez critiqué notamment en matière de gestion de la crise du Covid19.

    Les catholiques ne sont pas les seuls à faire les frais de l’exigence sanitaire. L’organisation des vacances de Noël et notamment les mesures concernant les stations de ski font l’objet d’une vaste pagaille ces jours-ci en Europe. Il semble néanmoins que sur le sujet des voyages à Noël, la Commission ait une position plus clémente que pour les messes…

  • La Pologne et la Hongrie unissent leurs forces contre l'ingérence de l'Union Européenne

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    De Luca Volontè sur le site de la Nuova bussola Quotidiana :

    La Pologne et la Hongrie unissent leurs forces contre l'ingérence de l'UE

    29-11-2020

    L'UE attaque la Hongrie et la Pologne, contre l'esprit des traités. Le Parlement européen veut imposer des "droits LGBT" à la Hongrie et conteste l'interdiction de l'avortement eugénique en Pologne, toutes questions de compétence nationale. Les deux pays d'Europe centrale unissent leurs forces, dans le cadre du pacte de Budapest, afin d'être respectés par Bruxelles. Et Orban répond de façon appropriée à Soros, le grand souffleur de l'UE...

    Morawiecki e Orban
    L'Europe est aujourd'hui en plein désarroi. Il n'y a plus de respect en Europe, ni pour la loi, ni pour le bon sens, et même des rébellions contre les États membres sont financées : c'est le suicide parfait. On sait que la Pologne et la Hongrie sont dans la ligne de mire de Bruxelles depuis des mois, la pandémie anti-chrétienne envers tout gouvernement élu par les personnes qui se soucient de la bonne politique du bien commun chrétien, à commencer par la protection de la vie et de la maternité. Les attaques furieuses contre Varsovie et Budapest que nous avons commentées ces dernières années, ces derniers mois et ces dernières semaines se sont répétées à l'envi au cours de la semaine passée, dépassant toutes les limites, avec une fureur aveugle irrationnelle et suicidaire. C'est ainsi que l'Europe agit envers la Pologne et la Hongrie, en pensant que le sacrifice de ces pays peut résoudre la crise existentielle dont elle souffre. Nous avons parlé de la tentation de violer les traités européens eux-mêmes afin de sanctionner les deux pays chrétiens. Cette semaine, c'était au tour du Parlement européen de sonner la charge, après une première réunion pour demander une nouvelle médiation (faillite) sur le budget pluriannuel et ses liens avec l'État de droit avec la Commission et la présidence allemande, une horde de députés socialistes, libéraux, populaires, verts et de gauche s'est abattue sur la Pologne et la Hongrie avec deux résolutions.

    Un instrument non contraignant mais très significatif du climat terroriste européen, la résolution n°. 2790 du 13/11/2020 "sur l'impact des mesures liées à COVID-19 sur la démocratie, l'Etat de droit et les droits fondamentaux" confirme la grave violation des compétences de l'Union perpétrée par le Parlement, mais va également plus loin dans le sens explicite de la revendication de privilèges pour les LGBTI : "l'égalité d'accès aux soins de santé... est potentiellement menacée en raison des mesures prises pour arrêter la propagation de COVID-19...en particulier pour les groupes de personnes en situation de vulnérabilité, les personnes LGBTI+...tous les migrants, y compris les sans-papiers, les demandeurs d'asile, les réfugiés et les minorités ethniques et autres". La recommandation du Parlement qui en résulte (paragraphe 17) "invite les États membres à poursuivre leurs efforts pour combattre l'homophobie et la transphobie, car la pandémie a exacerbé la discrimination et les inégalités dont souffrent les personnes LGBTI+". La même résolution réitère le mantra du mensonge du siècle, répété à la manière de Goebels, dans l'espoir qu'il sera accepté comme vérité : le droit à l'avortement. Elle invite "les États membres à garantir effectivement l'accès aux droits sexuels et reproductifs (DSSR), en particulier l'accès à la contraception, y compris la contraception d'urgence, et l'aide à l'avortement ... les consultations en ligne et l'accès à l'avortement pharmacologique précoce à domicile". Il est dommage qu'avec ces documents, le droit européen et les traités européens soient déchiquetés. En fait, il n'existe pas de compétence européenne dans ces domaines et, par exemple, l'article 35 de la Charte de Nice mentionné dans la résolution, reconnaît au contraire la compétence exclusive des États dans le domaine de l'accès aux soins de santé préventifs et de l'obtention de traitements médicaux.

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  • Avortement : le Parlement européen condamne la Pologne

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    Une condamnation qui en dit long sur ce qu'est devenue l'Europe, presque toute entière acquise à la culture de mort...

    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Avortement : le Parlement européen blâme la Pologne

    27 novembre 2020

    Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution (455 voix pour, 145 contre et 71 abstentions) pour « condamner » l’arrêt du Tribunal constitutionnel polonais stoppant les avortements pour cause de malformation (cf. Pologne : l’avortement eugénique n’est pas conforme à la constitution). Selon les eurodéputés, cette décision « met en péril la santé et la vie des femmes et viole les droits humains fondamentaux ». Ils estiment également que « les réformes judiciaires menées en Pologne depuis 2015 ont ‘gravement porté atteinte à l’indépendance et à la légitimité du Tribunal constitutionnel’ et [que] ‘le caractère constitutionnel des lois polonaises ne peut plus être efficacement garanti’ ». Enfin ils désapprouvent le fait que le Tribunal constitutionnel ait rendu sa décision au cœur de la crise sanitaire. Ils soutiennent toutefois les rassemblements de protestation qui se sont tenus « malgré les risques pour la santé publique » (cf. Avortement en Pologne : des réactions outrancières).

    Lire également : Avortement : le chantage monétaire du Parlement européen contre la Pologne

  • Noël en Belgique sous la menace de la Covid19 : pas d’exception sur l’interdit sanitaire des messes publiques

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    Réuni ce 27 novembre, le Comité de concertation interfédéral belge consacré à la lutte contre la pandémie de Coronavirus a bien prévu, dans la perspective de noël, quelques exceptions commerciales, sociales, culturelles et même sportives aux dispositions rigoureuses du confinement en vigueur mais, du sens religieux de la fête, la société laïque n’a évidemment que faire.  Dans l’Europe postmoderne la naissance du Christ n’a plus aucune signification, et, moins encore, cette foi étrange qui professe sa présence incarnée dans le sacrement de l’Eucharistie. Mais le porte-parole de l’épiscopat explique pourquoi il n’y a pas lieu de s’en offusquer: dialoguons, contextualisons, relativisons, soyons simples et solidaires avec ce monde nouveau :

    JPSC

  • Liberté des cultes et confinement sanitaire anti-covid : la colère de l'Église catholique après la jauge fixée par Macron

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    L'épiscopat catholique a interpellé dès mardi soir le chef de l'État jugeant « irrespectueuse » la limite fixée à 30 personnes pour les messes, en lui demandant de «réviser» cette mesure. Lu cet article de Jean-Marie Guénois, rédacteur en chef du « Figaro » : 

    Plutôt bien disposée avant l'intervention du président de la République, mardi soir, l'Église catholique a très vite laissé exploser sa colère après l'intervention d'Emmanuel Macron par un communiqué de la Conférence des évêques où l'Église s'est dit « à la fois déçue et surprise » car, assure-t-elle, « 30 personnes par célébration », signifie que « les catholiques n'ont pas été entendus ».

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    Dès mardi soir, indique le communiqué, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la conférence des évêques, - assistés du pasteur François Clavairoly, président de la Fédération Protestante de France et du métropolite Orthodoxe Mgr Emmanuel – ont donc immédiatement « interpellé le Président de la République pour demander que soit révisée cette mesure » car « cette mesure irréaliste et inapplicable est tout à fait irrespectueuse de la réalité de la pratique religieuse des catholiques. »

    Le document de l'épiscopat s'insurge également du fait que « cette annonce n'est pas du tout conforme aux discussions qui ont eu lieu ces dernières semaines avec les ministres concernés » où l'Église catholique avait proposé «un protocole avec un espace de 4 m2 autour de chaque fidèle et une occupation partielle de l'église au 1/3 de la capacité habituelle ».

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    Autre grief : « les catholiques sont conscients des enjeux sanitaires et sont capables de faire preuve d'une totale responsabilité dans l'application des règles de protection. La mesure annoncée paraît ignorer ce sens des responsabilités dont ils ont déjà su faire preuve depuis le début de l'épidémie. »

    Le secrétaire général de l'épiscopat, le père Hugues de Woillemont, a confirmé au Figaro que « le protocole avancé par l'Église catholique restreignait déjà à un tiers de la capacité des églises, ce qui montrait là notre fort engagement de responsabilité sans compter toutes les autres mesures sanitaires très strictes. Mais comment limiter un office de la même façon à 30 personnes, dans une petite église rurale et dans une grande cathédrale ? C'est tout à fait incompréhensible ! Et tous les évêques et tous les fidèles ne comprennent pas. Les évêques ont été immédiatement prévenus de notre réaction et nous allons, dès mercredi matin, voir avec eux les décisions que nous allons prendre ».

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