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Livres - Publications - Page 8

  • L'autobiographie de François (la première d'un pape) bientôt en librairie

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    Lu sur le SoirMag :

    L’autobiographie du Pape François sortira prochainement

    Le chef de l’Église catholique et le chef d’État du Vatican a rassemblé ses mémoires pour réaliser un ouvrage qui compile une riche histoire.

    Le Pape François se prépare à sortir son autobiographie, « Vie : Mon histoire à travers l’histoire ». Le livre sera disponible à partir de mars 2024. Le chef de l’Église catholique âgé de 87 ans, a décidé de partager sa vision du monde mais aussi sa lecture des nombreux événements historique qu’il a pu traverser.

    Le livre, publié par l’américain Harper Collins, sera publié simultanément en Italie, aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, au Brésil, en France, en Allemagne, au Mexique, au Portugal, en Espagne, en Pologne et en Amérique du Sud.

    C’est la première autobiographie d’un pape. Dans le livre, le pape François évoque des événements mondiaux tels que la chute du mur de Berlin, le coup d’État de Videla en Argentine, l’alunissage en 1969 et la Coupe du monde de 1986 au cours de laquelle Maradona a marqué avec sa main un but qui est entré dans l’histoire comme « la main de Dieu ». Il évoque également l’extermination des Juifs par les nazis, les bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, la démission du pape Benoît XVI et bien sûr sa propre élection papale. En plus des textes dans lesquels le Pape lui-même s’exprime, le livre contient également un contexte historique du journaliste et vatican Fabio Marchese Ragona.

  • Le Vatican autorise la bénédiction hors-liturgie des couples de même sexe

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    De Jeanne Smits sur Réinformation TV :

    “Fiducia supplicans” autorise la bénédiction de couples homosexuels, sous conditions

    Pour les médias mainstream, l’affaire est dans le sac. « Le Vatican autorise la bénédiction hors-liturgie des couples de même sexe », proclame article après article ; BFMTV ajoute : « Une première. » L’idée que l’Eglise catholique accepte désormais de bénir les paires homosexuelles en tant que telles est dès lors acquise dans les esprits ; d’ailleurs Vatican News dit à peu près la même chose en titrant : « Une déclaration doctrinale ouvre la bénédiction à des couples irréguliers », en précisant dès le premier paragraphe de la dépêche que cela doit se faire hors liturgie :

    « Fiducia supplicans du dicastère pour la Doctrine de la foi, approuvée par le Pape, offre la possibilité de bénir les couples formés par des personnes de même sexe, en dehors cependant de toute ritualisation et imitation du mariage. La doctrine sur le mariage ne change pas et la bénédiction ne signifie pas l’approbation de l’union. »

    La déclaration Fiducia supplicans (« La confiance suppliante du peuple fidèle de Dieu ») souligne, il est vrai, qu’il s’agit d’apporter une réponse pastorale à une « situation de péché ». « Même lorsque la relation avec Dieu est obscurcie par le péché, il est toujours possible de demander une bénédiction, en lui tendant la main, comme l’a fait Pierre dans la tempête », proclame l’un des tout derniers paragraphes de cette longue déclaration signée par le préfet du dicastère, le cardinal Victor Manuel dit « Tucho » Fernandez, récemment amené de Buenos Aires à Rome par le pape François qui ne cache pas sa proximité spirituelle et intellectuelle avec le prélat argentin. Le pape a d’ailleurs signé la déclaration qui lui a été présentée par le cardinal. Avec ses 45 articles et sa publication simultanée en italien, français, anglais, allemand et espagnol, on peut penser que Fiducia supplicans a été mûrement réfléchi ; il s’agit d’ailleurs d’une sorte d’exégèse des Responsa très bavards et passablement alambiqués adressés à deux des cinq cardinaux qui avaient présenté leurs premières questions, notamment au sujet de la possibilité de bénir les couples de même sexe, au mois de juillet.

    Fiducia supplicans : la bénédiction des pécheurs ?

    Pourquoi s’en plaindre ? Lorsqu’on s’approche du sacrement de confession, c’est la première chose que l’on dit : « Bénissez-moi, mon père, parce que j’ai péché. » Ce n’est pas le péché qui attire la bénédiction : cette bénédiction est demandée pour obtenir la grâce de se bien confesser, d’accuser ses fautes comme il se doit, et dans une disposition de de repentir et d’amendement de sa vie.

    Mais comment prétendre qu’en recommandant aux prêtres de bénir « les couples » en « situation irrégulière » qui le demandent, de manière informelle si l’on veut, cet aspect pénitentiel soit au cœur de leur démarche ? Certes, c’est Dieu qui sonde les reins et les cœurs, mais le propos des couples concernés est clairement de poursuivre leur cohabitation, de s’endurcir dans le péché, de demeurer dans une situation où ils seront tentés de commettre des péchés graves, ces péchés mortels qui privent de la grâce sanctifiante, du salut éternel tant qu’ils ne sont pas confessés et n’ont pas été absous.

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  • L'influence de saint Jean de la Croix sur Karol Wojtyła

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    D'Antonio Tarallo sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    "J'explique l'influence de saint Jean de la Croix sur Wojtyła".

    "Le travail de jeunesse de Karol Wojtyła sur les œuvres de saint Jean de la Croix a duré environ huit ans" et a abouti à la thèse de doctorat consacrée à la doctrine de la foi du saint espagnol. La Bussola s'entretient avec le père Andrzej Dobrzyński.

    14_12_2023

    À Rome, un espace de mémoire est dédié à Karol Wojtyła : il s'agit du Centre de documentation et d'étude du pontificat de Jean-Paul II, une institution qui appartient à la Fondation Jean-Paul II, créée le 16 octobre 1981. L'objectif du centre d'étude est de collecter et de conserver des documents et des objets ayant appartenu au pape polonais, afin d'en faire un sujet de recherche et d'étude. Parmi les nombreux documents de valeur conservés dans les archives figure la thèse de doctorat du jeune Wojtyła sur saint Jean de la Croix. À l'occasion de la journée de la mémoire liturgique du saint espagnol, La Nuova Bussola Quotidiana a interviewé le père Andrzej Dobrzyński, directeur du centre d'études de Rome, pour comprendre à quel point la théologie de saint Jean de la Croix a influencé la pensée de Wojtyła.

    Père Dobrzyński, pourquoi Wojtyła a-t-il choisi Saint Jean de la Croix comme sujet de sa thèse de doctorat ?

    À Wadowice, il y avait un couvent de carmélites : Karol Wojtyła avait l'habitude de se rendre dans ce lieu pour prier. C'est là qu'il a reçu le scapulaire de Notre-Dame du Mont Carmel, et c'est également dans ce couvent qu'il se confessait tous les mois. C'est probablement à cet endroit qu'il entendit parler pour la première fois de saint Jean de la Croix. Lorsqu'il a déménagé avec son père à Cracovie, il a rencontré le vénérable Jan Tyranowski (1901-1947), économiste de formation et tailleur de profession. Jan menait une vie spirituelle profonde et a présenté à Wojtyła la figure de saint Jean de la Croix. C'est à cette époque que Wojtyła est entré en contact étroit avec les pères carmélites de Cracovie. L'un d'entre eux fut son confesseur. Un autre frère avec lequel il s'est lié d'amitié était le traducteur de l'œuvre de saint Jean de la Croix en polonais. Un autre encore était un père carme espagnol, théologien. La Seconde Guerre mondiale est alors en cours et Wojtyła doit travailler dans une usine et une carrière. Contre l'interdiction des occupants nazis, il entre dans un séminaire clandestin, mais n'exclut pas de passer chez les carmélites à la fin de la guerre.

    À la fin de ses études de théologie, dans le cadre de sa spécialisation en théologie dogmatique, sous la direction d'un professeur, Wojtyła rédige sa thèse Le concept de moyen d'union avec Dieu dans les œuvres de saint Jean de la Croix. Tout en rédigeant cette thèse, il commence à apprendre l'espagnol afin de lire les œuvres du mystique espagnol dans la langue originale. Le sujet de sa thèse de doctorat à l'Angelicum de Rome est donc La doctrine de la foi chez saint Jean de la Croix, rédigée sous la direction d'un théologien de renom, le dominicain Réginald Garrigou-Lagrange.

    Quels sont les points les plus importants de cette thèse ?

    La thèse de doctorat se compose d'une partie analytique et d'une partie synthétique. Wojtyła concentre son attention sur le rôle de la foi comprise comme une vertu théologale, infusée dans l'union avec Dieu. La raison joue un rôle important dans ce processus de rapprochement avec Dieu, tout comme la grâce : la foi est un pont qui relie deux rives, l'homme et Dieu. Cette union ne conduit pas à une confusion entre la nature divine et la nature humaine, mais donne à l'homme la possibilité de participer à la vie de Dieu. Ce processus démontre la capacité de l'homme à se transcender. En même temps, le rôle de la raison, soutenue par la lumière de la foi, et des autres capacités humaines, à savoir la volonté et les affections, est souligné. La foi ordonne l'action de l'homme et lui permet de faire l'expérience de Dieu.

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  • De Flavius Josèphe à Michel Onfray: la réalité du Christianisme.

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    Sur Storiavoce :Professeur à la Sorbonne, Jean-Marie Salamito évoque le Christianisme primitif et répond au livre de Michel Onfray, Décadence.

    Christophe Dickès

    De Flavius Josèphe à Michel Onfray: réalité du Christianisme.

     06/09/2017

    Nous sommes dans les premiers siècles de notre ère, au tout début du troisième siècle très exactement, dans une prison romaine, une femme chrétienne est sur le point d’accoucher. Image paradoxale puisque, alors que cette femme est sur le point de donner la vie, elle sait qu’elle va la perdre en martyr, dévorée par des bêtes. Son nom est Félicité. Alors que pendant l’accouchement, elle se met à crier et à exprimer toute la douleur qui est en elle, un geôlier s’approche et la raille : « Toi qui souffres ainsi maintenant, que feras tu quand tu seras exposée aux bêtes ! » Félicité lui répond : « Maintenant, c’est moi qui souffre ce que je souffre ; mais là bas, il y aura quelqu’un d’autre en moi qui souffrira pour moi, parce que moi aussi je vais souffrir pour Lui. » Cet autre, ce Lui est bien évidemment le Christ lui-même. Félicité savait qu’elle allait en quelque sorte communier en donnant sa vie pour lui, pour sa foi…

    Storiavoce vous propose aujourd’hui de partir à la découverte des premiers chrétiens : qui étaient-ils, comment vivaient-ils ? Quels sont les éléments qui favorisent leur essor et leur développement ? Comment, au fond, l’Eglise s’est-elle construite dans les premiers temps ? Pour répondre à ces questions, Christophe Dickès interroge Jean-Marie Salamito, professeur à la Sorbonne. Co-directeur de l’édition de textes « Premiers écrits chrétiens » paru dans la Pléiade, Jean-Marie Salamito est aussi l’auteur d’un essai qui est une réponse au livre de Michel Onfray, DécadenceMichel Onfray au pays des mythes (Salvator). Il évoque ce dernier travail dans la troisième partie de cette émission. Enfin il rend hommage au livre de Enrico Cattaneo, Les Ministères dans l’Eglise ancienne paru aux Editions du Cerf.

    L’invité du jour: Jean-Marie Salamito est professeur d’Histoire antique à Paris IV-Sorbonne et co-directeur adjoint de l’Ecole doctorale « Mondes anciens et médiévaux ». Ancien école de l’Ecole normale, ancien membre de l’Ecole française de Rome, il est aussi  co-directeur des collections « Bibliothèque augustinienne » et « Nouvelle bibliothèque augustinienne ». Il a codirigé avec Bernard Pouderon et Vincent Zarini l’édition de textes des Premiers chrétiens dans la prestigieuse collection La Pléiade (Gallimard). Il vient aussi de publier Michel Onfray au pays des mythes (Salvator)

    Voir aussi : https://www.youtube.com/watch?v=18-QAYSEAgs

  • "Seule la femme fait germer et éclore ce que l’homme ne peut que semer..."

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    Une tribune de Jean Duchesne sur le site Aleteia.org :

    Louis Bouyer, un vrai théologien féministe

    05/12/23

    Selon le théologien Louis Bouyer, seule la femme fait germer et éclore ce que l’homme ne peut que semer. L’essayiste Jean Duchesne montre les retombées considérables de cette différence théologique entre le masculin et le féminin : l’humanité s’avère, vis-à-vis de la masculinité paternelle de Dieu, tout entière dans une situation féminine.

    On cherche ces temps-ci à justifier que n’ordonner prêtres que des hommes, en leur demandant de surcroît d’être célibataires, ne contrevient pas à l’égalité entre les sexes. Peut-être pourrait-on tirer parti d’une théologie indubitablement catholique qui, lorsqu’elle a été publiée il y a près d’un demi-siècle, a valu à son auteur d’être accusé de féminisme rabide, bien qu’il défendît énergiquement la discipline de l’Occident latin. Il s’agit de Louis Bouyer (1913-2004) et le livre, intitulé Mystère et Ministères de la femme, est paru en 1976 chez Aubier-Montaigne. Il est de nouveau accessible puisqu’il a été réédité en 2019 par Ad Solem.

    Lire la suite sur Aleteia.org

  • Une réfutation des erreurs, des confusions et des contradictions de Teilhard de Chardin

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    Du site des éditions "L'Harmattan" :

    L'ÉVOLUTIONNISME THÉISTE DE TEILHARD DE CHARDIN

    Une analyse exhaustive de ses enseignements et de leurs conséquences

    Wolfgang Smith
    Traduit par Marie-José Jolivet

    Collection : Théôria

    Couverture L'évolutionnisme théiste de Teilhard de Chardin

    Sans doute, le nom de Teilhard de Chardin ne rencontre-t-il plus beaucoup d’écho à l’heure actuelle. Ce fut pourtant le théoricien d’une forme d’évolutionnisme théiste qui se propagea largement dans les milieux chrétiens et au-delà, et dont l’influence perdure et continue à se répandre. À ce succès, une raison : des notions pseudo-philosophiques qui paradent sous un masque scientifique. Cette prétention infondée à la scientificité frappe le discours teilhardien d’un sceau d’infaillibilité aux yeux de beaucoup. Mathématicien et physicien de haut niveau, Wolfgang Smith était bien placé pour réfuter les erreurs, les confusions et les contradictions de Teilhard. Ce qu’il fait magistralement, tout en démontrant l’incompatibilité des thèses de ce dernier avec les enseignements traditionnels des Écritures saintes du christianisme, et même de l’hindouisme.

    • Date de publication : 1 décembre 2023
    • Broché -  316 pages

    Le professeur Wolfgang Smith, physicien, mathématicien et philosophe a enseigné, entre autres, au Massachusetts Institute of Technology et à l’université de Californie (U.C.L.A.). Dans le cadre de sa collaboration avec Bell Aircraft Corporation, il a également contribué à la résolution du problème des fondements théoriques de la rentrée dans l’atmosphère de la navette spatiale. Parmi les ouvrages qu’il a publiés, on peut citer Sagesse de la cosmologie ancienne (L’Harmattan, coll. Théôria), Cosmos and TranscendanceThe Quantum EnigmaThe Vertical Ascent: From Particles to the Tripartite Cosmos and BeyondPhysics and Vertical Causation: The End of Quantum Reality.

  • La foi catholique de Tolkien

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    De Joseph Tuttle sur le Catholic World Report :

    Une étude exemplaire de la vie spirituelle et de la foi catholique de Tolkien

    La foi de Tolkien : Holly Ordway ne se concentre pas tant sur les écrits célèbres et fictifs de Tolkien que sur ses croyances et sa vie intérieure.

    2 décembre 2023

    "La foi de Tolkien : Holly Ordway explore la foi catholique souvent négligée du célèbre auteur.

    Holly Ordway nous a gratifiés d'une nouvelle merveilleuse contribution à l'étude de Tolkien. Tolkien's Faith : A Spiritual Biography est unique parmi les biographies de Tolkien en ce sens qu'il ne se concentre pas tant sur les écrits célèbres et fictifs de l'homme, mais sur l'homme lui-même - et en particulier sur sa foi catholique et sa vie spirituelle.

    L'espoir d'Ordway en écrivant cette biographie de la foi est de pouvoir "acquérir une compréhension plus riche, plus profonde, plus complète et plus nuancée de ses écrits - et de leur dimension religieuse fondamentale mais implicite".

    Ordway nous offre un portrait du cheminement de la foi de Tolkien tout au long de sa vie. Elle le divise en trois sections, intitulées "Début", "Milieu" et "Fin", qui couvrent les années de la vie de Tolkien, de 1892 à 1973. Il s'est converti à la foi catholique après avoir été anglican, avec sa mère Mabel, à l'âge de huit ans. Le père de Tolkien, Arthur, est mort en Afrique du Sud alors que John Ronald Reuel n'avait que quatre ans. Mabel avait déménagé avec John Ronald et Hilary en Angleterre avant la mort d'Arthur. Elle se rapproche des prêtres de l'Oratoire de Birmingham à Londres, principalement parce qu'un grand nombre d'entre eux se sont convertis à la foi catholique après avoir quitté l'anglicanisme et qu'ils sont en mesure de communiquer avec les anglicans désireux d'en savoir plus sur la foi catholique ou de s'y convertir. Cette décision n'a pas été facile à prendre pour Mabel, car sa famille l'a pratiquement reniée après sa conversion et ne lui a offert aucun soutien financier.

    L'influence des Oratoriens sur la vie de Tolkien est un aspect central du livre d'Ordway. Les Oratoriens ont été fondés par saint Philippe Néri au XVIe siècle. Chaque oratoire est autonome et indépendant des autres oratoires. Ordway décrit la mission des Oratoriens comme suit : "Les Oratoires sont toujours établis dans les villes ; leur mission s'adresse aux personnes les plus instruites de la communauté ; ils mettent l'accent sur l'action sociale et l'évangélisation par la beauté de la liturgie et de la musique et par le sacrement de la réconciliation ('confession')".

    Tolkien a été largement associé à l'Oratoire de Birmingham, le premier à être établi en Angleterre, qui est célèbre pour l'un de ses plus grands membres et fondateurs : John Henry Newman. Après la mort de la mère de Tolkien, le père Francis Morgan devient le tuteur légal de John Ronald et de son frère Hilary. Le père Francis était lui-même le secrétaire du cardinal Newman et le connaissait très bien. Ordway note également que lorsque Tolkien a reçu le sacrement de confirmation, il a pris le nom de Philip en l'honneur de Saint Philippe Neri. Il a même ajouté un "P" à son monogramme typique. L'une des caractéristiques de Saint Philippe Néri était son humour, ce qui, selon Ordway, était également une caractéristique de Tolkien lui-même, probablement influencée par l'exemple des Oratoriens dans sa vie.

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  • Un essai magistral et capital sur l’ère du métavers et des IA génératives

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    De gènéthique.org :

    La vie spectrale, Penser l’ère du métavers et des IA génératives – Eric Sadin

    1 décembre 2023

    Métavers, ChatGPT, dans un essai captivant, le philosophe Eric Sadin se livre à une critique intransigeante de ces nouvelles technologies, censément porteuses de progrès et de modernité.

    Or, « pour la première fois dans l’histoire, s’est formée la croyance selon laquelle l’humain – tel qu’il était considéré depuis toujours, fait de finitude et de défauts – relevait d’une erreur, voire d’une paresse, de vue », dénonce Eric Sadin.

    L’ère du transhumanisme est celle de « l’adieu annoncé au corps, l’adieu annoncé aux facultés de notre esprit ». L’autre n’est plus, l’individu réduit à un « isolement collectif ».

    « L’heure appelle à ne pas seulement nous focaliser sur la crise écologique – devenue la préoccupation assez exclusive du plus grand nombre –, pour ériger la question de la langue, la langue la plus vivante qui soit – celle que nous voulons parler en notre nom et dans un ensemble vraiment commun –, comme l’autre enjeu moral, politique et civilisationnel majeur de notre temps », interpelle le philosophe.

    Pour Eric Sadin, ce n’est pas l’éthique qui sera d’un grand secours. La prise de conscience doit être radicale. Le philosophe craint qu’elle n’arrive trop tard. Sera-t-il démenti ?

    Editeur : Grasset

    Date de parution : 18/10/2023

    Nombre de pages : 272

    Présentation de Babelio :

    Le métavers n’est pas une fantasmagorie, c’est une réalité qui déjà nous environne autant qu’un puissant mouvement, celui de la pixellisation croissante de nos existences. Travail, enseignement, médecine, achats, loisirs et interactions ont lieu en ligne – et derrière nos écrans. Un seuil a été franchi avec l’apparition de l’intelligence artificielle générative dont le rôle n’est plus de gérer nos tâches mais de produire du langage, des images, du son… Nos facultés fondamentales sont en passe d’être déléguées à des machines. Bientôt, c’est la voix de ces robots qui nous guidera dans nos cavernes de pixels, à chaque étape de nos vies vouées à être sans trêve analysées, marchandisées, désincarnées.

    Face à cette rupture sans précédent, une philosophie s’impose pour comprendre et agir. Mises en perspectives historiques, analyses des systèmes technologiques, décryptages des intérêts économiques et des conséquences civilisationnelles, La vie spectrale est autant une phénoménologie contemporaine que la pensée du monde qui vient. Un essai magistral et capital.

  • Que restera-t-il de la France d’avant dans la France d’après ?

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    Le site "Pour une école libre au Québec" a retranscrit les propos de Jérôme Fourquet et Jean-Pierre Le Goff dans le cadre des Rencontres du Figaro (video) :

    École, famille, immigration : que restera-t-il de la France d’avant dans la France d’après ?

    Évoquer la France d’hier pour comprendre celle de demain et ausculter notre présent : c’est la tâche à laquelle se sont attelés Jérôme Fourquet et Jean-Pierre Le Goff dans le cadre des Rencontres du Figaro.

    20 novembre 2023

    LE FIGARO. - Vous avez publié, Jean-Pierre le Goff, La France d’hier il y a cinq ans et cette année vous poursuivez cette plongée dans le passé avec Mes années folles (Robert Laffont). Aujourd’hui, que reste-t-il de la France d’hier ?

    Jean-Pierre LE GOFF. – Pas grand-chose, répondrais-je spontanément. Mais encore faut-il s’entendre sur ce qu’on appelle la France d’hier et de quelle période historique au juste il est question. La France d’hier dont je parle est celle de la seconde moitié du XXe siècle, des années 1950 et 1960, en sachant qu’entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et les années 1960, il s’est produit une modernisation rapide du pays qui l’a profondément transformé.

    Pour le dire de façon schématique, au lendemain de la guerre, la France reste encore un pays rural avec des traditions ancestrales, des valeurs de stabilité et de modération liées à la civilisation paysanne. Le christianisme continue d’imprégner la société et le catholicisme demeure la religion de la grande majorité des Français. Il existe également un mouvement ouvrier dynamique et structuré avec ses syndicats, ses associations d’entraide et d’éducation populaire, au sein duquel dominent le Parti communiste et la CGT. Au tournant des années 1950 et 1960, la France entre dans une nouvelle étape de la modernité marquée par le développement de la société de consommation, des loisirs et de ce qu’on appelle alors les « mass medias ».

    La France d’hier, celle des années 1950-1960, c’est celle qui reste encore liée à une histoire ancestrale et qui, en même temps, se modernise rapidement pour aboutir à une nouvelle société qui va entraîner sur une échelle de masse des changements de mentalités et de comportements dans les domaines de la consommation, des loisirs et des mœurs. L’acquisition de nouveaux biens de consommation, la valorisation de la vie privée et des loisirs comme lieux de l’épanouissement participent d’un individualisme hédoniste qui se développe dès cette époque et commence à mettre en question la centralité du travail et la solidité des appartenances et des engagements collectifs. C’est précisément dans ce contexte de bouleversement rapide de la société française et de l’allongement de la scolarité que va se développer le «peuple adolescent» (expression que j’emprunte à Paul Yonnet). On ne comprend rien à mai 68 et à la révolution culturelle qui va suivre sans prendre en compte cette nouvelle situation historique dans l’ensemble de ses aspects. N’est-ce pas de cette France-là que nous avons hérité ?

    Jérôme Fourquet , votre livre s’appelle La France d’après. Philippe de Villiers, en 2005, disait : «La France d’après, c’est la France d’après la France…»

    Jérôme FOURQUET. – Nous sommes encore en France, il subsiste encore un certain nombre de vestiges de ce pays décrit par Jean-Pierre Le Goff , mais s’est ajouté, comme sur une toile bigarrée, toute une série d’ingrédients absolument nouveaux. Toutes les évolutions évoquées se sont accélérées depuis une trentaine d’années. La centralité du travail était encore valide dans les têtes au début des années 1990. Lorsque l’Ifop interroge les Français à cette époque, 60 % d’entre eux disent que le travail est très important dans leur vie, contre 31 % pour les loisirs. Aujourd’hui, 21 % des Français considèrent que le travail est très important dans leur vie, et on est passé à 42 % sur la thématique des loisirs. Nous sommes dans un moment tectonique où de vieilles plaques survivent, et de nouvelles émergent, ce qui donne ce paysage kaléidoscopique. Un autre changement majeur réside dans l’accroissement spectaculaire des influences culturelles étrangères, et notamment l’américanisation du pays qui s’est manifestée en profondeur dans tous les tissus de la société. Ce processus commencé dès les années 1950 s’est surmultiplié pour aboutir à un produit totalement inédit que j’appelle La France d’après.

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  • « La bêtise se concentre désormais dans les milieux qui se disent encore « progressistes » »

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    Du site de Front Populaire via artofuss.blog :

    Pierre-André Taguieff : « La bêtise se concentre désormais dans les milieux qui se disent encore « progressistes »

    26/11/2023

    ENTRETIEN. D’où vient la bêtise ? En tout cas, elle n’est pas le monopole d’une catégorie de la population, et nul n’y échappe totalement. Dans Le Nouvel Âge de la bêtise, l’historien des idées Pierre-André Taguieff tente, de manière érudite et précise, d’en déceler les fondements.

    Le Nouvel Âge de la bêtise

    Front Populaire : Vous évoquez le « nouvel âge » de la bêtise. Comment pourrait-on distinguer la bêtise d’aujourd’hui de celle d’hier ? Peut-on catégoriser les formes de bêtises à travers l’histoire ?

    Pierre-André Taguieff : Dans mon livre, je me suis principalement intéressé à la bêtise propre aux élites intellectuelles modernes, celles qui se tiennent au courant des progrès scientifiques et techniques et s’en émerveillent comme celles qui pestent en langage savamment codé contre le « monde mauvais » qui est le nôtre en appelant à le détruire, et non sur la bêtise ordinaire des gens ordinaires. Dans les deux cas, cependant, la bêtise « consiste à vouloir conclure », comme l’a dit Flaubert en 1850.

    Mais soyons modestes lorsque nous osons parler de la bêtise, car nous croyons trop souvent pouvoir la regarder de haut ou de loin. Or, elle nous touche de près, elle est aussi bien en nous que chez les autres, dans ce que nous disons comme dans ce que nous faisons. Question de degré ou d’intensité. Milan Kundera parlait justement de la « bêtise consubstantielle à l’être humain » (1986). Il reste que, dans les pays occidentaux, ses formes historiques et culturelles sont variables, car elles sont tributaires des idéologies politiques en présence comme de l’état des sciences et des techniques, et tout particulièrement des technologies de l’information et de la communication. À cet égard, l’explosion des réseaux sociaux a eu pour effet de diffuser dans l’espace mondial les croyances dénuées de sens et de multiplier les débats absurdes, expressions de la nouvelle bêtise de masse.

    La bêtise se concentre désormais dans les milieux qui collectionnent les « bonnes causes » selon l’esprit du temps. Disons les milieux plus ou moins militants qui se disent encore « progressistes ». La défense desdites « bonnes causes » alimente la vanité des imbéciles, qui se félicitent d’être « du bon côté », et donc, par là même, intelligents. C’est ainsi qu’ils fanfaronnent. Dans sa conférence de mars 1937 sur la bêtise, Robert Musil rappelait le vieil adage « Vanité et bêtise poussent sur la même tige » avant d’affirmer qu’« il y a depuis toujours entre bêtise et vanité un lien étroit ».

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  • Besoin de vitamines ? Faites le plein d'espérance avec "l'Esprit des lettres" (Jean-Marie Guénois)

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    De KTO Télévision :

    L’Esprit des Lettres de novembre 2023 : Jérôme Cordelier, Alexia Vidot, Frère Sylvain Detoc

    24/11/2023

    Jean-Marie Guénois se penche sur le passé de l’Europe avec Jérôme Cordelier (« Après la nuit » chez Calmann Levy). La Seconde Guerre mondiale terminée, tout est à reconstruire ; les chrétiens, qui furent parmi les premiers à résister à l’occupant nazi, sont aux avant-postes pour relever une France en ruines. Ils marquent cette ère nouvelle par leurs engagements dans les luttes économiques, sociales et spirituelles. Leur vision du monde oriente les combats politiques et intellectuels. Et ce sont eux, français, allemands et italiens, qui fondent une Europe de la paix. Voilà pour le passé. Et le présent ? Comment assumer nos limites au lieu de les masquer ? Comment s’aimer de façon juste sans se déprécier ou s’illusionner ? Alexia Vidot sonde notre coeur et dessille notre regard pour nous rappeler comment Dieu transforme notre boue en or, dans « Éloge spirituel de l’imperfection », chez Artège. Et l’avenir ? Le Christ n’a-t-il pas enseigné que sa résurrection inaugurerait des noces sans fin, demande le frère Sylvain Detoc ? A travers la fête de la Création, à travers l’histoire du salut, à travers la danse du Ressuscité et l’effervescence de son Esprit Saint, Dieu nous dit, comme au fils prodigue : « Toi, mon enfant, c’est toi que j’attendais pour faire la fête. ». Une émission coproduite par Le Jour du Seigneur, La Procure et KTO

  • BD – Donner sans compter, avec le Pères Sevin et Doncœur

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    De Medias-Presse-Info ;

    BD – Donner sans compter, avec le Pères Sevin et Doncœur

     

    BD Donner sans compter, Père Sevin et Père Doncœur à l'origine du scoutisme catholique français, éditions du Triomphe

    Le dessinateur Gaëtan Evrard est l’auteur de plusieurs bandes dessinées catholiques. L’historien Louis-Bernard Koch s’est lui lancé dans le scénario de bandes dessinées depuis plus de vingt ans pour les éditions du Triomphe. Ensemble, ils ont réalisé l’album Donner sans compter qui rend hommage aux deux principales personnalités à l’origine du scoutisme catholique en France : le Père Jacques Sevin et le Père Paul Doncœur.

    Ces deux jésuites se sont engagés corps et âme au service de la France et de sa jeunesse. Leur amitié a débuté en l’an 1900 au noviciat des jésuites de la province de Champagne. L’heure est alors aux menaces politiques contre les congrégations religieuses et l’anticléricalisme se déchaîne à nouveau en France. Ces deux prêtres ont grandi durant toute leur enfance dans ce climat d’hostilité affirmée de la république à l’encontre de l’Eglise catholique. Dès 1880, le ministre de l’Instruction publique Jules Ferry prépare un projet de loi prévoyant l’expulsion des congrégations religieuses enseignantes. Le 29 mars 1880, les décrets sont publiés. Les jésuites sont les premiers expulsés. Le 5 novembre 1880, ce sont les dominicains dont on fait enfoncer les portes pour les expulser de Paris. Le même mois, trois mille laïcs tentent d’éviter l’expulsion des 68 prémontrés de l’abbaye Saint-Michel de Frigolet. La république fait donner la troupe. Des canons sont pointés sur l’abbaye. Six mille religieux sont chassés comme des criminels. Puis la situation semble quelques années plus favorables. Mais dès 1901, la Compagnie de Jésus est à nouveau chassée de France. Les Pères Sevin et Doncœur sont envoyés en Belgique, le premier à Arlon, le second à Antoing. C’est justement en Belgique, à Bruxelles, qu’en 1911 l’abbé Jules Petit transforme un patronage en première troupe scoute catholique. La création des Belgian Catholic Scouts est saluée par une lettre de félicitations du Cardinal Merry Del Val, secrétaire général de saint Pie X.

    Controverses sur le scoutisme et persévérance des Pères Jacques Sevin et Paul Doncœur

    Mais cette bande dessinée n’occulte rien des débats animés qui vont suivre au sein de l’Eglise sur le scoutisme naissant en France, vu comme une conspiration antichrétienne initiée par la franc-maçonnerie pour, par l’intermédiaire des Eclaireurs de France, soustraire les jeunes adolescents de l’influence de l’Eglise catholique.

    Survient la Première Guerre mondiale. Le Père Paul Doncœur, fils et petit-fils d’officiers, se porte immédiatement volontaire pour rejoindre le front comme brancardier. Le 16 août 1916, à Bouchavesnes, alors que tous les officiers du 2e bataillon du 35e régiment d’infanterie ont été tués, le Père Doncœur prend le commandement des soldats démoralisés pour éviter l’encerclement par l’ennemi et est gravement blessé. L’année suivante, prêtre sur le front français, le Père Doncœur crée la revue Frères d’armes.

    La guerre terminée, le Père Sevin reçoit l’autorisation de créer le scoutisme catholique en France. Il fonde la Fédération catholique des Scouts de France le 25 juillet 1920 et en est commissaire général avec l’accord des autorités religieuses. “Le but des Scouts de France est de faire revivre l’idéal si chrétien et si français de la chevalerie. J’applaudis d’avance et je bénis.”, écrit en 1921 le nouvel archevêque de Paris, Mgr Dubois. De son côté, le Père Doncœur est actif au sein de la Ligue des droits du religieux ancien combattant pour faire face aux nouvelles manigances anti-catholiques du gouvernement franc-maçon dirigé par Edouard Herriot. Il se met ensuite lui-aussi au service du scoutisme catholique en France. Mais le débat sur le scoutisme fait à nouveau rage. Un mémoire hostile au scoutisme est largement diffusé auprès des prélats français et des membres de la curie. Pie XI entend néanmoins les arguments du Père Sevin et lui recommande des réformes nécessaires pour que le scoutisme soit pleinement catholique. En septembre 1928, dix mille scouts catholiques défilent devant le Pape Pie XI. En France, de 300 membres en 1920, le scoutisme en compte 100 000 en 1929.

    C’est un véritable tour de force des auteurs de cet album d’avoir réussi à fournir en 48 pages autant d’éléments sur la biographie des Pères Jacques Sevin et Paul Doncœur, sur le contexte historique de cette époque agitée et sur l’histoire du scoutisme catholique français.

    Donner sans compter, Gaëtan Evrard (dessinateur) et Louis-Bernard Koch (scénariste), éditions du Triomphe, collection Le Vent de l’Histoire, 48 pages, 16,90 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur