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Enseignement - Education - Page 6

  • Pourquoi le pèlerinage de Chartres séduit toujours plus

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    Le coup de froid jeté par le pape François depuis deux ans sur la liturgie traditionnelle n’a visiblement pas éteint la ferveur des catholiques attachés à la messe en latin, dite de saint Pie V. Cette année, pour la Pentecôte (fête célébrée 50 jours après Pâques marquant la révélation de l’Esprit Saint à la Vierge Marie et aux apôtres), pas moins de 16000 personnes venues de toute la France, dont près de 2000 de l’ouest (parmi eux, 500 Bretons), mais aussi d’Europe et d’autres pays du monde, sont déjà inscrites à la 41e édition du pèlerinage organisé entre Paris et Chartres par l’association Notre-Dame de Chrétienté

    Lu dans « Il Sismografo » :

    (Jean-Marie Guénois, Le Figaro) ENQUÊTE –

    « En ce week-end de Pentecôte, 16.000 pèlerins quitteront le parvis de l’église Saint-Sulpice à Paris pour rejoindre à pied la Beauce et sa célèbre cathédrale. Une affluence record. Au cœur d’une plaine de France, la colonne des pèlerins se déploie vers la cathédrale de Chartres. Charles Péguy chanta ce paysage, «océan des blés», «mouvante écume». C’était en 1912. Lui marchait pour implorer la guérison de son fils Pierre. «La route nationale est notre porte étroite», confiait-il à la suite de l’Évangile. Plus d’un siècle plus tard, l’atmosphère semble immuable. À l’horizon, au-dessus des épis de blé, les deux flèches de l’édifice religieux pointent vers le ciel. Notre-Dame de Chartres demeure un cap recherché.

     Ils seront 16.000 catholiques à cheminer ce week-end de Pentecôte de Paris à Chartres sous la conduite de l’association Notre-Dame de Chrétienté. Présidée par un laïc, Jean de Tauriers, animée par des laïcs, cette organisation unie à Rome se revendique de la «tradition» dans l’Église. Ce qui signifie qu’elle se reconnaît dans la messe, dite en latin, selon le rite du missel de 1962, avant le concile Vatican II.

     Cette nouvelle édition du «pèlerinage de Chartres» a engrangé comme jamais les inscriptions, au point d’avoir refusé du monde. Avec un tiers de demandes supplémentaires en un an, les responsables assurent qu’ils ont dû prendre cette décision pour tenir compte des normes de sécurité. Une première en quatre décennies pour ce pèlerinage lancé en 1983 par des catholiques français, inspirés par l’expérience du pèlerinage de Czestochowa en Pologne. Depuis, la colonne de priants, tel un fleuve tranquille, ne cesse de grossir.

     Le périple n’est pas une promenade de santé. Chapelet à la main, bannière au vent, les 16.000 participants, répartis par «chapitres» de plusieurs dizaines de personnes et accompagnés par 330 prêtres, avalent les 97 kilomètres en seulement trois jours. Soit 30 kilomètres quotidiens, ce qui est beaucoup, même pour des marcheurs confirmés. Ils dorment sommairement en deux bivouacs sur des terres agricoles louées pour l’occasion. Entre les premiers arrivants et les derniers pèlerins qui fouleront l’esplanade de la cathédrale de Beauce, lundi 29 mai en début d’après-midi, en ayant quitté l’église Saint-Sulpice de Paris samedi au petit jour, trois à quatre heures s’écouleront… La longue file des marcheurs s’étire sur près de 10 kilomètres! La route ouverte par Péguy apparaît désormais bien étrécie.

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  • Boulder (Colorado) : un boom des vocations ou la fécondité d'une communauté forte

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    De Jack Figge sur le National Catholic Register :

    Boom des vocations à Boulder

    Le Centre catholique du Colorado illustre comment la communauté favorise le discernement.

    Fathers Shaun Galvin (lower right) and Brian Larkin (upper right), shown being ordained, say their time at the University of Colorado-Boulder, with formation at St. Thomas Aquinas Catholic Center, aided their vocational discernment. The Catholic Center’s Masses call students to prayer amid their studies and mark liturgical feasts and graduation (shown above).

    Les pères Shaun Galvin (en bas à droite) et Brian Larkin (en haut à droite), que l'on voit en train d'être ordonnés, disent que leur séjour à l'Université du Colorado-Boulder, avec une formation au Centre catholique Saint-Thomas d'Aquin, les a aidés à discerner leur vocation. Les messes du centre catholique invitent les étudiants à la prière pendant leurs études et marquent les fêtes liturgiques et les remises de diplômes (voir ci-dessus). (photo ci-dessus) : Thomas Aquinas Catholic Center et Aaron Lambert/Archdiocese of Denver)

    23 mai 2023

    BOULDER, Colo. - Au milieu de la cohue de l'après-midi sur le campus de l'Université du Colorado-Boulder, à l'extérieur du Drogo's Coffee Bar, géré par le Centre catholique Saint-Thomas d'Aquin de l'Université du Colorado, le père Peter Mussett, directeur de la pastorale universitaire, était assis.

    Un groupe d'étudiants s'est rassemblé autour de lui, posant de profondes questions théologiques. Le père Mussett a répondu à chacune de leurs questions, puis a posé ses propres questions sur la manière dont ils pouvaient appliquer ce sujet à leur propre vie.

    Ce n'était pas la première fois que l'opération "Demandez à un prêtre" était organisée.

    Depuis 12 ans, le père Mussett est le pasteur du Centre catholique Saint-Thomas d'Aquin, où il s'occupe des étudiants pendant certaines des années les plus formatrices de leur vie.

    Ce qui distingue le Centre catholique de l'Université du Colorado des autres programmes de pastorale universitaire catholique, c'est le nombre de vocations qui ont émergé au Colorado. Actuellement, 22 prêtres actifs sont d'anciens étudiants de l'université du Colorado-Boulder, la majorité d'entre eux ayant fréquenté l'université au cours des 20 dernières années. L'année prochaine, trois étudiants de l'université du Colorado entreront au séminaire.

    Quel est le secret de la réussite du Centre catholique en matière de vocations ? Selon le père Mussett, cela commence par la promotion d'une communauté forte.

    "Lorsque vous vivez dans une communauté authentique, vous partagez votre vie avec les autres d'une manière très brute et vulnérable", a déclaré le père Mussett au Register. "Être capable de voir et de garder l'espace ouvert, en particulier pour ceux qui sont en train d'apprendre, puis d'encourager et d'inviter les étudiants à s'investir plus profondément dans leur foi, est essentiel à la pastorale universitaire. C'est tout simplement le meilleur moyen de développer la générosité et le discipulat, et une fois que c'est fait, la générosité engendre la générosité".

    Beaucoup d'anciens prêtres du Centre Catholique citent la communauté dynamique comme une aide majeure dans leur processus de discernement. Que ce soit par le biais d'une étude biblique dirigée par le Fellowship of Catholic University Students (FOCUS), de conversations nocturnes, de la retraite semestrielle "Buffalo Awakening" ou des conversations enrichissantes à l'intérieur de Drogo's, ce sens de la communauté a aidé de nombreux prêtres à reconnaître leur vocation.

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  • Liège samedi 13 mai 2023 : Confrérie du Saint-Sacrement réunie à la Basilique Saint Martin

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  • USA : les futurs prêtres sont jeunes, actifs et issus de familles catholiques pratiquantes

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    De kath.net/news :

    USA : Les futurs prêtres sont jeunes, actifs et issus de familles catholiques pratiquantes

    5 mai 2023

    Une enquête sur la conférence des évêques américains montre que : La majorité des jeunes hommes assistaient régulièrement à l'adoration eucharistique (75 %) et priaient fréquemment le Saint Rosaire (66 %) avant d'entrer au séminaire.

    Washington DC (kath.net/pl) Des résultats intéressants sont obtenus à partir d'une enquête auprès des étudiants en théologie aux États-Unis qui seront bientôt ordonnés prêtres. La Conférence épiscopale des États-Unis (USCCB) a commandé l'enquête au Center for Applied de l'Université de Georgetown, et 334 des 458 hommes qui devaient être ordonnés d'ici la fin de cette année ont pris la peine de répondre. Les résultats ont été publiés par l'USCCB. Cela a été rapporté par le portail d'information catholique "Aleteia".

    Les candidats à l'ordination ont en moyenne 33 ans. En règle générale, ils sont nés dans des familles catholiques et ont grandi dans des foyers catholiques. La majorité d'entre eux participaient régulièrement à l'adoration eucharistique (75%) et priaient fréquemment le Saint Rosaire (66%) avant d'entrer au séminaire. 81 % des candidats à l'ordination veulent devenir prêtres diocésains. Ces séminaristes avaient tendance à être plus susceptibles d'étudier dans un séminaire du sud ou du Midwest des États-Unis, avec seulement environ 30% sur la côte nord-est ou ouest. Bon nombre d'entre eux ont fréquenté des établissements d'enseignement catholiques durant leur scolarité (43 % une école primaire catholique et/ou 34 % une école secondaire catholique et 35 % un collège catholique). Plus de 10% d'entre eux avaient été scolarisés à la maison,

    « 64 % des candidats à l'ordination sont blancs, 16 % latinos, 10 % asiatiques et 6 % noirs », précise Aleteia, bien qu'un quart d'entre eux soient nés à l'étranger, les pays d'origine les plus courants étant le Mexique, le Nigeria, le Vietnam. et la Colombie.

    Environ un tiers des candidats à l'ordination ont indiqué avoir un prêtre dans leur famille. Mais l'influence des parents est encore plus importante : la grande majorité (84 %) déclare avoir deux parents catholiques. Près des deux tiers ont déclaré avoir reçu du soutien pour leur appel de la part des membres de leur famille, des pasteurs et de la communauté. Cependant, près de la moitié ont également affirmé avoir été découragés dans leur recours par ces quartiers précisément.

  • Le discours du pape aux jeunes Hongrois (29 avril)

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    VOYAGE APOSTOLIQUE DE SA SAINTETE FRANCOIS en HONGRIE
    (28 - 30 avril 2023)

    RENCONTRE AVEC LES JEUNES

    DISCOURS DU SAINT-PÈRE

    "Papp László Budapest Sportaréna" (Budapest)
    Samedi, 29 Avril 2023

    traduction automatique

    Dicsértessék to Jézus Krisztus ! (Loué soit Jésus-Christ !)

    Chers frères et sœurs, je voudrais vous dire köszönöm ! [Merci de danser, merci de chanter, pour vos témoignages courageux, et merci à chacun d'entre vous d'être ici : je suis heureux d'être avec vous ! Je suis heureux d'être avec vous !

    L'évêque Ferenc nous a dit que la jeunesse est un temps de grandes questions et de grandes réponses. C'est vrai, et il est important qu'il y ait quelqu'un pour provoquer et écouter vos questions, et non pas pour vous donner des réponses faciles, des réponses toutes faites, mais pour vous aider à défier sans crainte l'aventure de la vie à la recherche de grandes réponses. Les réponses toutes faites n'aident pas, elles ne rendent pas heureux. C'est d'ailleurs ce qu'a fait Jésus. Bertalan, tu as dit que Jésus n'est pas un personnage de livre d'histoires ou le super-héros d'une bande dessinée, et c'est vrai : le Christ est Dieu dans la chair, il est le Dieu vivant qui se fait proche de nous ; il est l'Ami, le meilleur des amis, il est le Frère, le meilleur des frères, et il est très doué pour poser des questions. Dans l'Évangile, en effet, Lui, qui est le Maître, pose des questions avant de donner des réponses. Je pense au moment où il se trouve face à cette femme adultère que tout le monde montrait du doigt. Jésus intervient, ceux qui l'accusaient s'en vont et il reste seul avec elle. Il lui demande alors avec douceur : "Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ?" (Jn 8,10). Elle répond : "Personne, Seigneur !" (v. 11). Ainsi, en disant cela, elle comprend que Dieu ne veut pas condamner, mais pardonner. Mettez cela dans votre tête : Dieu ne veut pas condamner, mais pardonner. Dieu pardonne toujours. Comment dit-on en hongrois "Dieu pardonne toujours" ? [le traducteur le dit en hongrois et le pape le fait répéter aux jeunes] N'oubliez pas ! Il est prêt à nous relever à chaque chute ! Avec Lui, nous ne devons donc jamais avoir peur de marcher et d'avancer dans la vie. Pensons aussi à Marie Madeleine qui, au matin de Pâques, a été la première à voir Jésus ressuscité - et elle avait une histoire, cette femme ! Elle pleurait à côté du tombeau vide et Jésus lui a demandé : "Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?" (Jn 20,15). Alors, touchée au plus profond d'elle-même, Marie de Magdala lui ouvre son cœur, lui dit son angoisse, lui révèle ses désirs et son amour : "Où est le Seigneur ?

    Regardons la première rencontre de Jésus avec ceux qui deviendront ses disciples. Deux d'entre eux, interpellés par Jean le Baptiste, le suivent. Le Seigneur se retourne et pose une seule question : "Que cherchez-vous ?" (Jn 1,38). Moi aussi, je pose une question, et chacun répond dans son cœur, en silence. Ma question est la suivante : "Que cherchez-vous ? Que cherches-tu dans la vie ? Que cherchez-vous dans votre cœur ?" En silence, chacun répond en son for intérieur. Qu'est-ce que je cherche ? Jésus ne prêche pas tellement, non, il fait le chemin, il fait le chemin avec chacun d'entre nous ; Jésus marche près de chacun d'entre nous. Il ne veut pas que ses disciples soient des écoliers qui répètent une leçon, mais qu'ils soient des jeunes libres qui marchent, compagnons d'un Dieu qui les écoute, qui écoute leurs besoins et qui est attentif à leurs rêves. Puis, après un long moment, deux jeunes disciples dérapent mal - les disciples de Jésus dérapaient beaucoup ! - et font une mauvaise demande à Jésus, celle d'être à sa droite et à sa gauche lorsqu'il deviendra roi - ils voulaient grimper ! Mais il est intéressant de voir que Jésus ne leur reproche pas leur audace, il ne leur dit pas : " Comment osez-vous, arrêtez de rêver de telles choses ! " Non, Jésus n'écrase pas leurs rêves, mais il les corrige sur la manière de les réaliser ; il accepte leur désir d'arriver au sommet - c'est bien - mais il insiste sur une chose, à bien retenir : on ne devient pas grand en dépassant les autres, mais en s'abaissant vers les autres ; non pas aux dépens des autres, mais en les servant (cf. Mc 10, 35-45). [demande au traducteur de répéter la dernière phrase en hongrois] Comprenez-vous ? Vous voyez, mes amis, Jésus est heureux que nous atteignions de grands objectifs, il ne nous veut pas paresseux et fainéants, il ne nous veut pas silencieux et timides, il nous veut vivants, actifs, protagonistes de l'histoire. Et il ne dévalorise jamais nos attentes mais, au contraire, il élève la barre de nos désirs. Jésus serait d'accord avec un de vos proverbes, que j'espère bien prononcer : Aki mer az nyer [Celui qui ose gagne].

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  • A quand un catéchisme qui enseigne le contenu de la foi ?

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    De l'abbé Claude Barthe sur Res Novae :

    Un catéchisme qui enseigne le contenu de la foi !

    Une vraie réforme de l’Église passera nécessairement par un effort considérable pour rétablir un enseignement du catéchisme catholique, non seulement aux enfants et aux nouveaux baptisés, ou encore aux « recommençants » qui renouent avec l’Église, mais aussi à l’ensemble des fidèles, dont l’ignorance des rudiments de la doctrine chrétienne est souvent abyssale.

    Dans des pays comme la France le catéchisme a longtemps concerné la presque totalité de la population même non pratiquante, 80% des enfants suivaient les cours : la conclusion des années de catéchisme était la cérémonie de communion solennelle (profession de foi) à l’âge de 11-12 ans que pratiquement toutes les familles se faisaient un devoir de fêter, quel que soit leur degré de catholicisme. Ainsi, le catéchisme était « l’œuvre par excellence » selon Mgr Dupanloup, une œuvre missionnaire en continu. Même si les enfants de parents non pratiquants cessaient eux-mêmes de pratiquer après cette cérémonie, ils avaient tous reçu une instruction qui rendait à chacun la religion familière.

    Le trou noir de l’après-Concile

    En France, la grande rupture dans la pratique dominicale en 1965, à en croire Guillaume Cuchet dans Comment notre monde a cessé d’être chrétien que nous avons plusieurs fois sollicité[1], s’est manifestée par le fait, enregistré par le chanoine Boulard, qu’une bonne partie des jeunes de 15-24 ans, enfants de catholiques pratiquants, ont quant à eux cessé de pratiquer. Mais la rupture dans le nombre des enfants catéchisés a mis un peu plus de temps à être ressentie. Elle a tenu au fait que les parents non pratiquants ont cessé d’envoyer leurs enfants au catéchisme, en partie découragés par les prêtres eux-mêmes qui dénonçaient l’« hypocrisie » des communions solennelles immédiatement suivies de l’abandon de la pratique. Ensuite, au fur et à mesure que s’est resserré le nombre des pratiquants, pour arriver aujourd’hui à moins de 2% de la population, le nombre des catéchisés s’est réduit en conséquence et même encore plus vite, dans la mesure où la majorité de ceux qui continuent à pratiquer sont désormais des grands-parents.

    En 1982, 54% des enfants de 11 à 12 ans étaient encore inscrits au catéchisme. Aujourd’hui d’ailleurs, une bonne part des parents qui demandent encore une instruction catéchétique pour leurs enfants les en retirent généralement après la première communion (8-10 ans). Si en 1982, 60% des enfants catholiques de 8 à 11 ans étaient encore inscrits au catéchisme, en 2016-17, ils n’étaient que 16%. Tous les témoignages urbains et ruraux, concordent : jamais le nombre des catéchisés n’a été aussi bas. Qui plus est, la fréquentation des cours par les enfants inscrits est épisodique et s’accompagne souvent d’une assistance à la messe dominicale plus épisodique encore. Elle ne produit qu’un bagage de connaissances si faible que, dans bien des cas, les enfants « catéchisés » ne connaissent même pas les prières élémentaires.

    Mais en outre, la grande faillite catéchétique a été celle du contenu. Elle a commencé à l’époque de l’emblématique Catéchisme hollandais de 1966. L’encadrement du « renouveau », à la fin des années 70, a aggravé la crise par la rédaction de parcours (le plus fameux d’entre eux étant Pierres vivantes de 1981[2]). Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le résultat fut analogiquement semblable à celui du nouvel enseignement de l’histoire et des matières littéraires dans les lycées et collèges : l’instillation d’idées fausses peut-être, mais surtout du néant culturel. Or, il s’agissait ici du contenu du Credo...

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  • Les moines et les moniales sont le cœur battant de l'annonce de l'Evangile

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    PAPE FRANÇOIS

    AUDIENCE GÉNÉRALE

    Place Saint-Pierre
    Mercredi 26 avril 2023

    Catéchèse - La passion pour l’évangélisation : le zèle apostolique du croyant - 12. Témoins : le monachisme et la force de l’intercession. Grégoire de Narek.

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Nous poursuivons les catéchèses sur les témoins du zèle apostolique. Nous avons commencé avec saint Paul et la dernière fois nous avons considéré les martyrs, qui proclament Jésus par leur vie, jusqu'à donner leur vie pour Lui et pour l'Évangile. Mais il y a un autre grand témoignage qui traverse l'histoire de la foi : celui des moniales et des moines, des sœurs et des frères qui renoncent à eux-mêmes, ils renoncent au monde pour imiter Jésus sur le chemin de la pauvreté, de la chasteté et de l'obéissance et pour intercéder en faveur de tous. Leurs vies parlent d'elles-mêmes, mais nous pouvons nous demander comment les personnes vivant dans des monastères peuvent-elles contribuer à l'annonce de l'Évangile ? Ne feraient-ils pas mieux de mettre leur énergie au service de la mission ? En sortant du monastère et en prêchant l'Évangile en dehors du monastère ? En réalité, les moines sont le cœur battant de l'annonce : leur prière est l'oxygène de tous les membres du Corps du Christ, leur prière est la force invisible qui soutient la mission. Ce n'est pas un hasard si la patronne des missions est une moniale, Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. Écoutons comment elle a découvert sa vocation, elle écrivait ainsi : « J'ai compris que l'Église a un cœur, un cœur brûlant d'amour. J'ai compris que seul l'amour pousse les membres de l'Église à l'action et que, si cet amour s'éteignait, les apôtres n'annonceraient plus l'Évangile, les martyrs ne verseraient plus leur sang. J'ai compris et su que l'amour embrasse en lui toutes les vocations [...]. Alors, avec une joie immense et extase de l'âme, je me suis écriée : O Jésus, mon amour, j'ai enfin trouvé ma vocation. Ma vocation est l'amour. […] Dans le cœur de l'Église, ma mère, je serai l'amour" (Manuscrit autobiographique "B", 8 septembre 1896). Les contemplatifs, les moines, les moniales : des personnes qui prient, travaillent, prient en silence, pour toute l'Église. Et c’est l’amour : c’est l’amour qui s'exprime en priant pour l'Église, en travaillant pour l'Église, dans les monastères.

    Cet amour pour tous anime la vie des moines et se traduit dans leur prière d'intercession. À cet égard, je voudrais vous citer en exemple saint Grégoire de Narek, Docteur de l'Église. C’est un moine arménien, qui a vécu vers l'an mille, et qui nous a laissé un livre de prières dans lequel s'exprime la foi du peuple arménien, le premier à avoir embrassé le christianisme, un peuple qui, en restant fidèle à la croix du Christ, a tant souffert tout au long de l'histoire. Et Saint Grégoire passa presque toute sa vie au monastère de Narek. C'est là qu'il apprit à scruter les profondeurs de l'âme humaine et, en fusionnant ensemble la poésie et la prière, il marqua l'apogée de la littérature et de la spiritualité arméniennes. Ce qui frappe le plus chez lui, c'est la solidarité universelle dont il est l'interprète. Et parmi les moines et les moniales, il existe une solidarité universelle : tout ce qui se passe dans le monde trouve une place dans leur cœur et ils prient. Le cœur des moines et des moniales est un cœur qui capte, comme une antenne, ce qui se passe dans le monde et qui prie et intercède pour cela. Ils vivent ainsi en union avec le Seigneur et avec tout le monde. Et saint Grégoire de Narek écrit : « J'ai pris volontairement sur moi toutes les fautes, depuis celles du premier père jusqu'à celles du dernier de ses descendants ». (Livre des Lamentations, 72). Et comme Jésus l'a fait, les moines prennent sur eux les problèmes du monde, les difficultés, les maladies, tant de choses, et prient pour les autres. Et ce sont eux les grands évangélisateurs. Comment se fait-il que les monastères vivent fermés et évangélisent ? Parce que par la parole, l'exemple, l'intercession et le travail quotidien, les moines sont un pont d'intercession pour tous les hommes et pour les péchés.  Ils pleurent aussi avec des larmes, ils pleurent pour leurs propres péchés - nous sommes tous pécheurs - et ils pleurent aussi pour les péchés du monde, et ils prient et intercèdent avec leurs mains et leurs cœurs vers le ciel. Pensons un peu à cette "réserve" - si je puis dire - que nous avons dans l'Église : ils sont la vraie force, la vraie force qui fait avancer le peuple de Dieu, et c'est de là que vient l'habitude qu'ont les gens - le peuple de Dieu - quand ils rencontrent une personne consacrée, une personne consacrée, de dire : "Priez pour moi, priez pour moi", parce que vous savez qu'il y a une prière d'intercession. Cela nous fera du bien - dans la mesure du possible - de visiter un monastère, parce qu'on y prie et qu'on y travaille. Chacun a sa propre règle, mais les mains y sont toujours occupées : occupées par le travail, occupées par la prière. Que le Seigneur nous donne de nouveaux monastères, qu'il nous donne des moines et des moniales qui fassent avancer l'Église par leur intercession. Je vous remercie.

  • Rod Dreher, l'Américain qui veut soulever l'Europe conservatrice depuis la Hongrie

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    rod_dreher.jpg"L'écrivain à l'origine du concept de «pari bénédictin» s'est établi à Budapest à l'automne 2022, séduit par le pays de Viktor Orbán. Avec son «pari bénédictin», Rod Dreher apporte une stratégie à une partie des chrétiens déroutés par les mutations sociétales en Occident. | Elekes Andor via Wikimedia Commons :

    En Europe ou aux États-Unis, le terreau est fertile pour une mobilisation des conservateurs, mais dans ce monde vibrionnant, il manque souvent des pensées et des stratégies de référence. D'un côté comme de l'autre de l'Atlantique, l'écrivain américain Rod Dreher parvient à aimanter lecteurs et adeptes de sa pensée stratégique.

    On croit trop souvent que la pensée conservatrice américaine est à l'image des punchlines des conventions de l'association de défense du port d'armes, la National Rifle Association of America (la NRA), ou de la réunion annuelle organisée par les conservateurs, la Conservative Political Action Conference (la CPAC). En vérité, il existe nombre de penseurs conservateurs américains à l'œuvre substantielle et structurée. C'est le cas de Rod Dreher, qui s'est fait connaître voici quelques années en France avec la parution de son ouvrage Comment être chrétien dans un monde qui ne l'est plus – Le pari bénédictin, édité dans l'Hexagone en 2017.

    Communautés pour chrétiens déboussolés par la modernité

    Initialement protestant, puis catholique, et enfin orthodoxe de confession, Rod Dreher postulait dans cet ouvrage très original que, face à la déchristianisation du monde, les chrétiens devaient se regrouper en communautés à l'écart du monde, enlever leurs enfants du système éducatif et faire vivre ces phares spirituels dans un monde à la dérive. Ce «pari bénédictin», comme il le nomme, avait vocation à répondre au légitime questionnement des chrétiens, parfois déboussolés par l'évolution du monde et la modernité, et soumis à des attaques nourries de la part des progressistes ou des woke.

    La pensée de Rod Dreher est, de par sa sophistication, aux antipodes des meetings de l'ex-président Donald Trump, lequel doit être déjà bien en peine d'expliquer succinctement qui est saint Benoît. Son livre a été accueilli avec intérêt en France et son sujet débattu aussi librement qu'honnêtement. Il a participé de la réflexion du monde catholique français post-Manif pour tous. Accords ou désaccords, parfois profonds, avec ce «pari bénédictin» ont permis de discerner quels possibles s'offraient aux chrétiens d'Europe et, d'abord, de France.

    Il existe un large éventail de conservatismes aux États-Unis et tous ne se ressemblent pas, loin s'en faut:

    Des paléoconservateurs aux néoconservateurs, des plus pratiquants à ceux qui sont relativement distants par rapport à la religion, les courants sont nombreux dans le pays.

    Agir face au «totalitarisme mou»

    Avec son «pari bénédictin», Rod Dreher apporte une stratégie à une partie des chrétiens déroutés par les mutations sociétales en Occident. Il pointe d'abord le déclin des valeurs traditionnelles et chrétiennes dans nos sociétés et les menaces qui planent, selon lui, sur la famille ou l'éducation.

    D'après le conservateur, les valeurs adverses sont une attaque massive sur celles portées par les croyants. Il conviendrait donc d'entrer en résistance face à une forme de «totalitarisme mou» qui s'en prendrait aux chrétiens, aux hétérosexuels et, s'il reconnaît qu'il ne s'agit pas d'un totalitarisme comme celui de l'URSS des grandes persécutions, il note que la parole évangélique se confrontait alors directement au KGB tandis que désormais, elle se perd dans le brouillard. D'où l'idée de créer des communautés solidaires chrétiennes à l'écart du monde moderne pour résister. Il cite volontiers Hannah ArendtRené GirardLéon Bloy et sait séduire, au-delà des États-Unis, jusqu'à nombre de catholiques français et ailleurs.

    Face à ce «totalitarisme mou», Rod Dreher encourage en somme à devenir chrétien dissident. C'est l'objet de son second ouvrage, paru en 2021: Résister au mensonge – Vivre en chrétiens dissidents. La réécriture de romans après la mort de leurs auteurs, la chasse sourcilleuse à l'emploi de certains mots, la mise à l'index d'autres, la dénonciation d'enseignants nourrissent considérablement les rangs de ses lecteurs.

    Coup de foudre à Budapest

    Le fait marquant dans l'évolution de Rod Dreher est que ce conservateur américain, qui devrait être comblé par la flambée conservatrice dans son pays, est séduit par la Hongrie de Viktor Orbán et son illibéralisme. Force est de constater que le voyage à Budapest est au conservateur des années 2020 ce que l'excursion à Caracas était au progressiste des années 2000, avec sans doute l'inévitable part d'illusions, la volonté d'ignorer certaines données géographiques et historiques. Toujours est-il que la Hongrie attire différentes familles de la pensée conservatrice, y compris dans sa variante identitaire.

    Comme beaucoup de conservateurs américains (hors néoconservateurs), Rod Dreher est en phase avec le pouvoir hongrois à la fois sur le plan sociétal et sur le plan géopolitique. Dans le magazine d'opinion The American Conservative, il dénonçait ainsi, le 8 mars, les «mensonges» des « liberals » américains à propos de la Hongrie, mais aussi de la guerre en Ukraine. Rod Dreher reproche à ses compatriotes de vouloir ignorer la société hongroise comme ils ont ignoré les Afghans –bien que lui-même tende à projeter sur Charles Maurras, par exemple, sa propre vision des choses, qui en est relativement éloignée.

    S'il a une vision radicale, au sens étymologique du terme, de la mutation que doivent accomplir chrétiens et conservateurs –qu'il tend à confondre, selon une logique propre à ce camp aux États-Unis–, Rod Dreher réussit parfaitement à stimuler le débat dans son pays et en Europe. Incitant à la création de communautés en quasi autarcie pour faire vivre le christianisme à l'abri des excès de la modernité, il a invité à la «dissidence» notamment en matière éducative, puis s'est installé en Hongrie en 2022.

    Puisque l'écrivain n'est pas adepte d'un conservatisme dans un seul pays, on peut comparer sa théorie comme sa pratique à une sorte de foquisme conservateur. Mois après mois, il a, sur les jeunes générations, une influence que certains intellectuels trotskistes (entre autres) eurent sur la jeunesse de leur époque. En matière idéologique, les réflexions stratégiques se comportent parfois comme un balancier."

    En savoir plus: 

    Monde Hongrie Etats-Unis conservatisme chrétiens religion

    Ref. Rod Dreher, l'Américain qui veut soulever l'Europe conservatrice depuis la Hongrie

  • Genre et avortement pour les mineurs : l'UE et les Etats-Unis échouent dans leur campagne éclair

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    D'Ermes Dovico sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Genre et avortement pour les mineurs : l'UE et les Etats-Unis échouent dans leur campagne éclair

    19-04-2023

    Lors de la dernière conférence sur la population, l'éducation et le développement durable, les délégations des Etats-Unis et de l'Union européenne tentent d'inclure dans le document final la promotion de la controversée "éducation sexuelle inclusive". Mais 22 pays ont déjoué la menace.

    Lors des réunions périodiques des organes de l'ONU, il ne se passe pas un jour sans que les délégués des pays les plus progressistes n'essaient d'imposer leur programme révolutionnaire au reste du monde. La dernière tentative en date a eu lieu la semaine dernière, lors de la conférence sur la population, l'éducation et le développement durable, qui s'est tenue à New York du 10 au 14 avril.

    Une fois de plus, des représentants de l'administration Biden, de l'Union européenne et d'autres pays occidentaux ont pris la tête de cette tentative, comme le rapporte le Center for Family (C-Fam), un institut de recherche qui suit de près les activités de l'ONU sur les questions relatives à la vie et à la famille. Une fois de plus, ces acteurs ont tenté de faire passer l'agenda du lobby de l'avortement et des LGBT en violant les règles du jeu, par des subterfuges qui ne font pas honneur à un contexte - comme celui de l'ONU - qui, en théorie, devrait favoriser la coexistence pacifique entre les nations.

    Ainsi, les délégations de l'UE et des États-Unis ont fait pression sur la présidence en exercice, en charge de la Moldavie, pour qu'elle déclare, par le biais de courriels distincts, qu'elle n'approuverait pas le document final s'il n'incluait pas la promotion de ce que l'on appelle "l'éducation sexuelle inclusive". En fait, on devrait parler de déséducation, étant donné le contenu véhiculé par cette expression, selon laquelle la sexualité à promouvoir n'est certainement pas celle qui correspond au dessein du Créateur, mais plutôt l'éventail complet (il faut le dire ici) des troubles de Soixante-Huit et de ses dérivés. Il suffit de regarder, à titre d'exemple, comment un schéma de la Fondation mondiale pour la population (une fondation radicale qui fait du lobbying au niveau international) définit la sexualité dans le cadre d'un programme global d'éducation sexuelle approuvé par l'Unesco : il inclut (comme si c'était normal) le sexe oral, le sexe anal, la masturbation, et ainsi de suite. Et ce sont ces programmes que le "progrès" occidental cherche à exporter et qui sont déjà enseignés dans plusieurs pays d'Afrique et d'Asie.

    Et c'est précisément de bon nombre de ces pays, ainsi que de certains pays d'Europe de l'Est (22 États au total), qu'est venue la principale résistance au blitz idéologique mené par les États-Unis et l'Union européenne. Des protestations se sont élevées contre le fait que les travaux de la conférence ont fini par éclipser et sacrifier des questions telles que l'accès à l'éducation et la disponibilité des équipements éducatifs, au profit d'agendas extrêmement controversés tels que l'éducation sexuelle universelle, sur laquelle il n'existe aucun accord entre les nations de l'ONU. Chacune d'entre elles a sa propre souveraineté en la matière, même si cela déplaît au mondialisme.

    Il est tout aussi pertinent que lorsqu'il s'est agi de réaffirmer, dans la résolution, le principe du "droit de priorité" des parents "dans le choix du genre d'éducation à donner à leurs enfants", comme le stipule l'article 26 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, les partisans de la révolution morale s'y sont opposés. Ce n'est d'ailleurs pas étonnant : parmi leurs objectifs figure l'autonomie sexuelle des enfants, dont la sexualisation précoce en vogue dans nos sociétés est le fondement et la pédophilie normalisée l'aboutissement logique.

    Mais revenons au subterfuge. Le projet final de la résolution n'a été présenté par la présidence moldave qu'à 22h30 le jeudi soir, "moins de 24 heures avant l'adoption du vendredi matin, comme l'exige le règlement de l'ONU", comme l'explique Friday Fax, une publication de C-Fam : "Le projet proposé contenait le même langage sur l'éducation sexuelle auquel les 22 pays s'étaient opposés plus tôt dans la semaine, et un paragraphe surprise supplémentaire sur le droit des adolescents à accéder à l'avortement, à la contraception et à d'autres services de santé reproductive sans le consentement de leurs parents. Un paragraphe qui n'avait pas été discuté lors des négociations et qui s'inscrit parfaitement dans le sillon de l'autonomie sexuelle évoquée plus haut.

    Seule la réaction rapide des 22 pays susmentionnés (Algérie, Arabie Saoudite, Belarus, Brunei, Cameroun, Égypte, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Irak, Iran, Libye, Mali, Mauritanie, Nigeria, République démocratique du Congo, Russie, Sénégal, Syrie, Ouganda, Yémen et Zimbabwe) a empêché la poursuite de la sexualisation des enfants et des adolescents de se concrétiser. Bien que ce type de document ne soit généralement pas contraignant, il convient de rappeler qu'il sert de moyen de pression sur les États individuels, afin de les inciter à épouser certaines causes sociopolitiques, parfois délétères, telles que celle décrite. Cette fois-ci, la tentative des lobbies d'avilissement de la nature humaine a échoué, mais ils recommenceront.

  • EVRAS : la mobilisation continue

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    Droit de réponse au Ligueur / Article dans le Journal du Médecin / Distribution d'un livret en lien avec le guide Evras!

    Les signataires de la "Lettre ouverte" ont reçu ce courrier :

    Voici quelques informations concernant l'évolution du dossier relatif à l'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle auprès des enfants et adolescents:

    1. Le droit de réponse dont nous avons finalement obtenu la parution sur le site du journal Le Ligueur suite à la mise en ligne sur ce média d'un article diffamatoire. Cliquez ici.

    2. Un article paru dans Le Journal du Médecin suite à la Commission éducation où le guide evras a, pour la troisième fois, fait l'objet d'une grande attention de la part de certains politiques.

    3. Le fascicule (extraits : ICI, ICI, ICI et ICI) '"L'Evras dans mon école: c'est pas secondaire!" Ce fascicule - qui va dans le même sens que le guide evras qui a fait l'objet d'un retrait  par la Ministre de l'éducation (suite aux 9600 signatures de la Lettre Ouverte) et d'une révision prévue suite aux interpellations en Commission éducation- est malgré tout en train d'être largement distribué à l'attention des directions, équipes pédagogiques et éducatrices en école secondaire (éd. responsable: Lola Clavreul - Fédération des Centres Pluralistes de Planning Familial). De nombreux Plannings familiaux n'ont pas été informés d'une révision de  certains passages du guide EVRAS et n'ont pas reçu d'instruction visant à continuer à s'appuyer ou pas sur sa première mouture.

    Afin de maximaliser notre impact et d’appuyer la suite de nos actions, il est important que vous sachiez que nous continuons à récolter le maximum de signatures. (9693 à ce jour). Dès lors, nous nous permettons de continuer à vous solliciter afin que vous transfériez à foison le lien suivant https://forms.gle/tTMwDAZyWretQHck9

    N'hésitez pas également à transférer ce mail aux parents que vous connaissez.

    Bien cordialement,

    Les rédacteurs de "La lettre ouverte" 

  • 18 avril : Philo à Bruxelles; « Le problème du mal dans notre vie chez saint Augustin et Xunzi » avec Stéphane Mercier

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    ­Philosophie à Bruxelles

    Retrouvons-nous ce mardi 18 avril, à 19h30, pour la

    Conférence de Stéphane Mercier sur le thème

    « Le problème du mal dans notre vie chez saint Augustin et Xunzi »

    Adresse sur place :
    À la Bécasse
    Rue de Tabora 11, 1000 Bruxelles
    salle à l’étage

    Je m’inscris

    ­Depuis chez vous : Vous pouvez également suivre la conférence en direct ici.

    L’héritage stoïcien en régime chrétien

    Cette septième conférence explore la manière dont saint Augustin aborde la question du mal, à la fois dans le monde et dans notre propre vie : son origine, la manière dont il se répand, se fortifie, s’invétère et, heureusement ! se guérit.

    Cette exploration se poursuivra avec une rencontre avec la pensée orientale, en particulier celle de Xunzi, un penseur de la tradition confucianiste en Chine. Les divergences de vues entre les deux hommes seront explorées ainsi que les points de convergence.

    Cette confrontation entre Orient et Occident permettra une meilleure compréhension de chacun d’eux en fonction de leurs différences et de leurs similitudes.

    Cette conférence vous intéresse ?

    ­Je m’inscris pour assister sur place

    ­Vous habitez trop loin ?

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    ­Quand ? : Mardi 18 avril à 19 h 30

    ? : À la Bécasse, Rue de Tabora 11, 1000 Bruxelles (Salle à l’étage)

    Infos supplémentaires

    Séance de questions & réponses à la fin de la conférence, sur place. Pour les téléspectateurs, envoyez vos questions par chat, en direct sur YouTube ou par SMS, Telegram, Signal, emailformulaire de contact etc.)

    Plus d’informations

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  • La Résurrection est nôtre

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    Introït de la Messe du saint Jour de Pâques 

    Resurrexi et adhuc tecum sum, alleluia : posuisti super me manum tuam, alleluia : mirabilia facta est scientia tua, alleluia, alleluia.

    Je suis ressuscité et me voici encore avec vous, alleluia : tu as pour jamais posé ta main sur moi, alleluia : merveilleuse est apparue ta sagesse, alleluia, alleluia.

    Ps. Domine, probasti me et cognovisti me. Tu cognovisti sessionem meam et resurrectionem meam

    Tu m’as éprouvé, Seigneur et tu m’as connu. Tu as connu mon coucher et ma résurrection (Ps. 138)

    LA RESURRECTION EST NÔTRE 

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    Le chrétien fidèle à son incorporation au Christ par le baptême ressuscitera pour le rejoindre au lumineux bonheur du Ciel.

    La perception de notre mortalité, qui s’impose à chacun de nous au quotidien, et parfois bien lourdement, peut certes venir se dresser comme un écran bien sombre faisant obstacle à notre foi en cette vérité : ainsi s’en trouve-t-il, malheureusement en trop grand nombre, de ces disciples rachetés par le Christ, qui vivent dans l’affliction, comme ceux qui n’ont pas d’espérance (cf. 1 Th 4, 12). Et quant à ceux qui professent au moins en théorie une vraie espérance, ils ne l’ont pas toujours bien chevillée au cœur, de sorte qu’elle ne produit plus chez eux les heureux fruits de souriante paix dont elle regorge en fait.

    Or, pour peu que l’on examine le fondement de ce point qui sert en quelque sorte de charpente à notre vie d’ici-bas, il se révèle on ne peut plus assuré. Osons cette image, dont nous pensons que l’argumentation proposée un peu plus bas montrera la pertinence : il ne s’agit pas d’un simple vernis laqué, mais de ce que les gens de métier appellent une coloration dans la masse, une couleur indissociable du matériau auquel elle donne éclat. Expliquons-nous.

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