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Enseignement - Education - Page 10

  • Sondage (France) — Les parents sont très favorables au retour de l'autorité, s'opposent à l'éducation sexuelle au primaire

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Sondage (France) — Les parents sont très favorables au retour de l'autorité, s'opposent à l'éducation sexuelle au primaire

    7 septembre, 2023

    L’édition n° 3 du Baromètre IFOP/SOS Éducation - Les parents notent l’école est sorti. 

    Les parents sont très majoritairement favorable à des réformes qui permettent le retour de l'autorité, afin d'enrayer cette baisse du niveau.

    Les parents demandent à l’école d’instruire et de protéger pas d’endoctriner ni de mettre en danger. Il faut que cela change!

    70% des parents d’élèves de primaire sont contre l’éducation sexuelle à l’école. Les parents attendent de l’École qu’elle instruise dans un cadre protecteur.

    Cliquez sur les images ci-dessous pour les agrandir

     

     

     

     

     

     

     

     

  • C'est fait : l'EVRAS est votée et est obligatoire

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    Les lignes ci-dessous sont redevables à un article publié par cathobel.be :

    Une animation Evras (éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle) obligatoire pour les élèves de 6e primaire et 4e secondaire, c’est le résultat d’un accord de coopération qui a été voté ce jeudi 7 septembre au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Dans le cadre d’un accord de coopération soumis au vote du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, les régions vont allouer 4,8 millions d’euros pour garantir deux sessions obligatoires d’Evras à chaque élève au cours de leur scolarité. Cette initiative touchera 110 000 élèves (une animation de deux périodes en 6e primaire et une autre en 4e secondaire, précise La Libre), avec une contribution de 3,8 millions d’euros de la Région wallonne et d’1 million d’euros de la Commission communautaire française (Cocof).

    Actuellement, environ 20 % des élèves en Fédération Wallonie-Bruxelles ont bénéficient d’au moins une session d’Evras au cours de leur scolarité (en comparaison, en France, la proportion dépasse les  80%). « C’est trop peu », estime la Fédération laïque de centres de planning familial (FLCPF) qui insiste sur l’importance « de généraliser ces apprentissages pour contrer les inégalités qui pourraient naître dans les foyers en fonction des sensibilités des uns et des autres. » (Moustique, 5 août 2023).  L’objectif de ces sessions est d’éveiller les enfants, adolescent·es et jeunes adultes à des thématiques telles que les émotions, les changements corporels, les sexualités, la contraception et le harcèlement. De nouvelles dispositions visent à  surmonter les deux principaux obstacles à la diffusion de l’Evras : le manque de financement et le manque de normes communes. Il reviendra désormais aux centres de planning familial de Wallonie et de Bruxelles avec les centres PMS et PSE d’organiser et d’assurer les animations dans les écoles. Seuls les animateurs labellisés pourront intervenir en classe. Ces deux sessions ne sont qu’un début, les autorités envisagent d’étendre le programme si les ressources le permettent. Par ailleurs, un cadre commun a été mis en place pour définir le contenu des enseignements. La ministre de l’éducation Caroline Désir précise que suite à des critiques qui lui sont parvenues, des passages précis du Guide destiné aux animateurs ont été revus voire supprimés.

    Concrètement, cela signifie que le sexuellement correct se généralisera dans toutes les écoles (y compris celles qui se revendiquent encore d'un prétendu enseignement libre catholique) et que, sous couvert d'éveil à la vie affective et sexuelle, on y inculquera aux élèves une vision de la sexualité conforme aux normes qui ont cours dans la société actuelle comportant une banalisation des pratiques sexuelles affranchies de toute limite éthique et une large ouverture à la contraception ainsi qu'à l'avortement. Pour le reste, on peut s'attendre à ce que toutes les revendications LGBTQI+ y soient relayées généreusement. Ainsi, nos chères têtes blondes devraient être formatées conformément aux voeux des lobbys supranationaux et à ceux du CAL qui jubile. Mais qui s'en émeut ? Le SEGEC ? L'UFAPEC ? Les évêques ? Les pouvoirs organisateurs ? Allo ? Il n'y a personne...

    A lire (ou à relire)  : « IL LES CRÉA HOMME ET FEMME»
    POUR UN CHEMIN DE DIALOGUE
    SUR LA QUESTION DU GENRE
    DANS L’ÉDUCATION

  • Sauvons nos enfants; NON à EVRAS : Tous à Bruxelles ce jeudi 7 septembre

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    Tous à Bruxelles ce jeudi 7 septembre

    C'est ce jeudi 7 septembre que le Parlement votera l'obligation de l'EVRAS dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Rendez-vous à 13h (vote à 14h). Demandez aux députés de voter contre cette 'éducation sexuelle dès la naissance', que, selon un sondage en ligne, 95% des familles rejettent ! 

    Les organisateurs désirent vivre ce temps dans le calme et le silence: "il faut une autorisation que nous n'avons pas faute de temps - comme d'habitude.. - pour manifester notre désaccord à la signature de ce vote. Nous marcherons donc mais en nombre et en silence."

    11600 personnes ont, à ce jour, signé la lettre ouverte sur l'hypersexualisation des enfants. Ce chiffre augmente chaque jour... Continuez à en parler autour de vous... 

    Pour continuer à signer la lettre ouverte

    Ceci n’est pas une manifestation, mais une marque de présence  pour communiquer le NON que presque tous les parents expriment.

    95 % des personnes interrogées demandent le retrait de l’EVRAS.

    Plus de 6500 personnes ont répondu à UNE ENQUÊTE citoyenne. Les résultats sont sans appel : 95% des personnes interrogées sont en désaccord avec ce projet et souhaiteraient le retrait de l’EVRAS tel que proposé dans le nouveau Guide EVRAS. 

    Lien vers l’événement Facebook sur la page ‘Sauvons nos enfants’ concernant le jeudi 7 septembre

    Les organisateurs s’attendaient à voir ce vote mis à l’ordre du jour le plus rapidement possible, histoire de prendre tout le monde de court et d’éviter les débats. Ce jeudi à 14h, les députés de la Fédération Wallonie-Bruxelles voteront sur la proposition de rendre le programme EVRAS obligatoire dans les écoles. Un budget de plus de 4 millions a déjà été dégagé avant les vacances pour développer ce programme d’Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle.

    Or plusieurs associations et plus de 6500 parents, sont en désaccord avec le programme EVRAS, tant sur le fonds que sur la méthode. Ceci n’a rien d’étonnant, puisque les spécialistes de la santé mentale de l’enfant n’ont pas été concertés. Ni les professeurs, ni les parents ne sont consultés ou avertis par rapport au contenu de ces animations, ce qui a déjà donné lieu à des incidents regrettables. Par ailleurs, ce programme est imprégné d’une idéologie dangereuse qui nie les fondements biologiques de la différence entre les hommes et les femmes, qui introduit la notion de consentement à un âge où l’enfant ne peut pas consentir et qui induit une hypersexualisation de l’enfant susceptible de le mettre en danger.

    La plupart des députés ignorent les dérives possibles de ce programme, il faut les en informer. Encouragez-les à voter NON ! pour protéger l’innocence des enfants et respecter les valeurs familiales.

    Les organisateurs vous invitent à contacter votre député: Pour ceux qui en ont les capacités, c'est le bon moment de vous manifester auprès de votre député. Appelez-les, écrivez-leur ou allez frapper à leur porte. Dites-leur ce que vous pensez de ce programme. Prenez 20 minutes et faites usage de votre droit démocratique, demandez à votre député de respecter son mandat (leurs coordonnées).

  • Que se passe-t-il après la mort ?

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    que-se-passe-t-il-apres-la-mort

    Que se passe-t-il après la mort ?
    7.90

    Comment réconforter nos contemporains face à la perspective de la mort qui les terrifie et les prive de leurs proches ?

    Le christianisme propose des réponses apaisantes sur ce qui se passera après notre mort et à la fin du monde : la résurrection de la chair, la vie éternelle, la communion des saints...

    Les livres sur ce thème sont souvent compliqués ou flous, faute de certitudes. La qualité du texte de Mgr Léonard est d'être au contraire précis ; précis mais ouvert, donnant clairement et simplement les diverses interprétations que les théologiens ont retenues jusqu'à présent comme convaincantes et cohérentes. Elles permettent de mieux comprendre comment nous pouvons espérer revivre et retrouver nos proches et Dieu.

    L'auteur

    Né en 1940, Mgr André Léonard est archevêque émérite de Malines-Bruxelles. Il a publié de nombreux ouvrages de théologie ou de philosophie, qu'il a enseignée à l'université de Louvain. Il est l'auteur de Jésus, splendeur de Dieu et salut du monde aux éditions Saint-Paul (2021), dont ce texte est extrait.

  • S'inscrire à "Bioethics for Youth", un cycle de formation annuel qui s'adresse à tous les jeunes désireux d'approfondir les questions bioéthiques, en théorie et en pratique.

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    Le Bioethics for Youth est un cycle de formation annuel qui s'adresse à tous les jeunes désireux d'approfondir les questions bioéthiques, en théorie et en pratique.

    Les inscriptions sont ouvertes pour sa 5e édition !

    Tu as entre 16 et 25 ans, et tu as envie d'en savoir plus ?

    Viens à la soirée d'information

    le 18 septembre à 19h à l'Espace Malibran

    49 rue Malibran - 1050 Bruxelles : à deux pas de la Place Flagey

    Je m'inscris à la soirée d'information

     

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  • Qu'est-ce que le Pape a contre l'Opus Dei ?

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    De Mgr. Richard C. Antall in https://crisismagazine.com/ reproduit par il sismografo :

    OCARIZ cq5dam.thumbnail.cropped.750.422.jpegJ’ai beaucoup de questions sur la dernière offensive canonique du pape contre l'Opus Dei. La première d'entre eux est « qu'est-ce qui n'allait pas avec le statu quo? » Je penserais qu'un homme aussi intéressé par les nouvelles idées et l'expérience dans le travail pastoral ne sentirait pas nécessaire de réparer ce qui n'était pas cassé. Y avait-il un problème avec l'Opus Dei ? Quelque chose qui l'a amené à prendre tant de mesures pour contredire ce que son fondateur considérait comme la clé de son utilité continue pour l'Église ? J'en doute vraiment.

    Premièrement, le pape n'a pas ordonné évêque le nouveau prélat de l'Opus Dei en 2016. C'était quelque chose que saint Jean-Paul II et le pape Benoît XVI avaient accordé à la prélature. C'était évidemment un signe des choses à venir.

    Deuxièmement, dans la constitution apostolique « Praedicate Evangelium » , la prélature a été déplacée dans l'organigramme pastoral élaboré du Vatican pour dépendre du Dicastère pour le Clergé au lieu de celui de la Congrégation pour les Évêques. Vient ensuite le motu proprio émis le 8 août de cette année qui établissait que le prélat de l'Opus Dei ne serait définitivement pas ordonné évêque. Il a été autorisé, comme prix de consolation, à l’ "l'utilisation du titre de protonotaire apostolique surnuméraire avec le titre de révérend Monseigneur et peut donc utiliser les insignes correspondant à ce titre." La plupart des gens savent à quel point le pape considère les monseigneurs.

    Il n'est pas nécessaire d'être canoniste pour voir que ces démarches ne visent pas à promouvoir la prélature mais plutôt à la mettre au niveau des autres instituts. Lorsque le statut de prélature a été accordé, je me souviens qu'il y avait eu des murmures de la part de critiques religieux et cléricaux au sujet de « faveurs spéciales » et de relations politiques. Le pape François dit que retirer l'évêque de la prélature "c'est renforcer la détermination que, pour la protection du don particulier de l'Esprit, une forme de gouvernance basée sur le charisme plus que sur l'autorité hiérarchique est nécessaire".

    Ce raisonnement me rappelle un livre de Leonardo Boff, soi-disant ami du Saint-Père, intitulé « Charisme et Pouvoir » . Le thème du livre était que l'institutionnalité de l'Église faisait obstacle au Saint-Esprit. J'ai deux objections à ce que le pape utilise l'idée : la première est que le pape François n'a même pas mentionné que deux saints, saint Josémaria Escriva et saint Jean-Paul II, pensaient différemment de lui sur la configuration de la prélature. Il est, une fois de plus - comme lorsqu'il a imposé des restrictions sur le rite traditionnel dit tridentin de l'Eucharistie - renversant la décision des papes récents.

    La deuxième objection que j'ai est qu'il semble étrange que le pape soit presque lyrique sur le charisme par rapport à la hiérarchie lorsqu'il établit la loi avec sa force hiérarchique typique. Un livre que j'ai lu il y a des années décrivait les papes comme des monarques absolus. Ce pape n'a pas peur de son pouvoir à la fois de légiférer et d'imposer l'obéissance.

    Il utilise le pouvoir institutionnel pour imposer sa vision charismatique. "Quand il rencontre un obstacle bureaucratique, il change les règles", m'a dit un prêtre. Il y a suffisamment d'anecdotes pour être assuré qu'il n'est pas opposé à l'intimidation même lorsqu'il traite avec ses frères évêques. Ce n'est pas ce que j'appellerais un leadership purement charismatique.

    Il y a eu peu de commentaires critiques à l'égard des nouveaux oukases papaux. Un évêque solitaire a déclaré qu'il considérait les nouvelles règles comme une interprétation incorrecte du Concile Vatican II. « Les prélatures personnelles sont une réalité juridique, née du Concile Vatican II, aux fins précisées dans le Presbyterorum Ordinis , et ne doivent pas être assimilées à la catégorie d'association cléricale.

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  • Nicaragua : l'Université centraméricaine confisquée par la dictature

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    De Vatican News :

    L’Université centraméricaine du Nicaragua confisquée par le pouvoir

    L'établissement catholique jésuite a été placée sous séquestre après une décision de la justice le mardi 15 août qui dénonce «un centre de terrorisme». La Compagnie de Jésus parle de fausses accusations et annoncé suspendre toutes les activités de l'Université centraméricaine du Nicaragua (UCA), tout en rappelant la valeur éducative de cette université, reconnue dans le monde entier.

    La province centraméricaine de la Compagnie de Jésus déplore de graves accusations, «fausses et infondées» après la décision du tribunal de Managua de saisir les biens de l’université catholique, décision datée du 15 août et qui accuse l’établissement d’être «un centre de terrorisme», organisant des groupes criminels», qui aurait «trahi la confiance du peuple nicaraguayen».

    La confiscation de facto de l'UCA est «le prix à payer pour la recherche d'une société plus juste» écrivent encore les jésuites qui rappellent la devise du pays, tiré de Saint Jean : «La vérité vous rendra libre». L’université prestigieuse a pourtant prouvé son excellence, reconnue au niveau international, souligne encore la Compagnie de Jésus qui précise que cette offensive contre l’UCA n’est qu’un évènement supplémentaire, l’UCA était déjà la cible d’attaques injustifiées depuis 2018. L’université a donc suspendu ses activités académiques.

    Dans une lettre adressée au provincial des jésuites pour l’Amérique centrale, le père Arturo Sosa, supérieur général de la Compagnie de Jésus rappelle son soutien à l’établissement et à ses membres. Il demande aussi «la fin de l'agression gouvernementale contre l’UCA et ses membres», et plaide «pour l'ouverture de voies de dialogue basées sur la vérité, la liberté et le droit à une éducation de qualité pour la jeunesse et tout le peuple du Nicaragua».

    Réaction de l’ONU

    Ce nouveau coup de force du pouvoir contre l’Église catholique au Nicaragua a provoqué la réaction du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui suit «avec inquiétude» l’évolution de la situation au Nicaragua et en particulier les tensions croissantes entre le gouvernement et l’Église catholique locale.

    Antonio Guterres «rappelle que la fermeture en cours d'un centre d'éducation, alléguant des préoccupations de sécurité nationale, devrait être effectuée dans le respect des obligations internationales découlant du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels».

    Ce pacte de l’ONU, entré en vigueur en 1976, fait partie de la Charte internationale des droits de l’homme et a été ratifié à ce jour par 171 États parmi lesquels le Nicaragua. Le 18 mai dernier l'Université catholique de Managua, qui dépend du diocèse de la capitale avait été dissoute. Elle était responsable de la formation philosophique et théologique des séminaristes.

  • Où en sont les séminaires ? La situation aux Etats-Unis

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    De Daniel Payne sur Catholic News Agency :

    Certains séminaires américains enregistrent une hausse des inscriptions alors que le nombre de séminaristes reste stable à l'échelle nationale

    12 août 2023

    Le nombre de séminaristes aux États-Unis est en baisse depuis des décennies, car de moins en moins de jeunes hommes cherchent à devenir prêtres et le nombre de prêtres en activité aux États-Unis continue de diminuer. Toutefois, certains diocèses font état d'une augmentation notable des inscriptions, ce qui laisse présager un retournement de situation dans certaines régions.

    Les données annuelles du Center for Applied Research in the Apostolate de l'université de Georgetown, publiées en juin de cette année, montrent "la poursuite d'un déclin relativement lent à long terme" des vocations sacerdotales aux niveaux pré-théologie et théologie, passant de plus de 6 400 hommes en 1970 à 2 759 au cours de l'année universitaire la plus récente. 

    Des baisses similaires ont été observées dans les inscriptions de séminaristes au niveau du collège et du lycée au cours de la même période. Ces dernières années, la baisse du nombre de prêtres et de séminaristes a également été observée au niveau mondial.

    Pourtant, certains responsables de séminaires et de diocèses ont déclaré à CNA que le nombre de séminaristes en formation pour la prêtrise avait augmenté ces dernières années.

    Le père Joe Taphorn, recteur de l'école de théologie du séminaire Saint-Paul à Minneapolis, a déclaré que la classe actuelle de séminaristes de l'école est la plus importante depuis qu'il y travaille, soit près de cinq ans. 

    "Lors de la première rentrée, nous avions 77 séminaristes", a déclaré M. Taphorn à l'ANC. "Nous serons probablement un peu plus de 100 cet automne. Et c'est presque complet. Nous nous approchons de la capacité d'accueil.

    La croissance de l'école est continue. En 2021, le séminaire a connu sa plus forte augmentation d'inscriptions en une année depuis 1975, passant de 70 à 90 séminaristes. Au printemps de cette année, 16 séminaristes de l'école ont été ordonnés diacres transitoires.

    "Nous ne serons jamais le plus grand séminaire, ne serait-ce qu'en raison de nos installations", a-t-il déclaré. "Mais si nous assurons une bonne formation, si nous préparons bien nos hommes et si nous leur donnons une vision positive, cela attire les jeunes hommes. Nous continuons à susciter l'intérêt et à recevoir des visites de jeunes hommes désireux d'en savoir plus".

    Selon M. Taphorn, l'Église doit être proactive dans sa manière d'encourager les jeunes hommes à rechercher la prêtrise.

    "Nous avons besoin d'un état d'esprit qui ne soit pas celui de la retraite, mais celui de la progression", a-t-il déclaré. "Je pense que les jeunes recherchent quelque chose de plus que ce que le monde offre. Je pense qu'ils aspirent à la grandeur. En fin de compte, cela se trouve dans la sainteté et dans l'amour sacrificiel".

    Le déclin des vocations aux États-Unis pousse depuis des années les diocèses et les évêques à prendre des mesures parfois draconiennes pour remédier à la pénurie de prêtres. Une initiative majeure visant à fusionner les paroisses de l'archidiocèse de Saint-Louis est motivée en partie par la pénurie de prêtres qui se profile à l'horizon, étant donné que de plus en plus de prêtres partent à la retraite et qu'il n'y a pas assez d'ordinations pour les remplacer.

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  • Les poèmes érotiques de l'archevêque Fernández : public, contexte, commentaires

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    Une analyse de John Smith sur le Catholic World Report :

    Les poèmes érotiques de l'archevêque Fernández : public, contexte, commentaires

    Si le livre de l'archevêque Víctor Manuel Fernández, Heal Me with Your Mouth : The Art of Kissing (L'art du baiser), l'incursion du futur préfet, atypique pour un ecclésiastique, dans la poésie érotique est plus intéressante que ses réflexions théologiques sur le baiser.

    9 août 2023

    Détail de la couverture de "Sáname con tu boca : El arte de besar" (Guéris-moi avec ta bouche : l'art du baiser, 1995), écrit par le père Víctor Manuel Fernández. (Image : Capture d'écran)

    Le 1er juillet, quelques heures après que le pape François a nommé l'archevêque Víctor Manuel Fernández nouveau préfet du Dicastère de la doctrine de la foi, Reuters a publié un article sur la nomination intitulé "Le pape nomme un évêque argentin, auteur d'un livre de baisers, à un poste de premier plan au Vatican".

    Le "livre de baisers" est 'Sáname con tu boca : El arte de besar' (Guéris-moi avec ta bouche : l'art du baiser, 1995). Une traduction anglaise est disponible en ligne.

    Ce livre a été publié lorsque Fernández avait 33 ans, dix ans après son ordination diaconale et neuf ans après son ordination sacerdotale dans le diocèse de Río Cuarto en Argentine. Précisant que "ce livre "n'a pas été écrit à partir de ma propre expérience, mais à partir de la vie des gens qui s'embrassent", Fernández a écrit qu'il espérait que les pages du livre "vous aideraient à mieux embrasser, qu'elles vous motiveraient à libérer le meilleur de votre être dans un baiser" (p. 9). Dans les pages qui suivent, Fernández fait de nombreuses déclarations sur le baiser et propose des réflexions théologiques sur le baiser.

    Plus intéressante que les réflexions théologiques de Mgr Fernández sur le baiser est l'incursion du futur préfet, atypique pour un ecclésiastique, dans la poésie érotique. Guéris-moi avec ta bouche comprend quatre poèmes de Mgr Fernández, dont deux signés "Víctor M. Fernández" et deux signés "Tucho" (le surnom de Mgr Fernández). Cinq poèmes non signés, qui peuvent ou non être de Fernández, figurent également dans le livre.

    En 1960, quatorze ans après son ordination sacerdotale, le futur pape saint Jean-Paul II a écrit 'La boutique de l'orfèvre', une pièce de théâtre en trois actes sur le mariage - également une incursion littéraire atypique pour un prélat. Cette pièce a certainement mérité l'attention des journalistes, des universitaires et des fidèles lors de l'élection de Karol Wojtyła à la papauté.

    Les poèmes érotiques de Fernández méritent une attention similaire aujourd'hui, compte tenu de sa nomination en tant que préfet du dicastère pour la doctrine de la foi et de son élévation au collège des cardinaux. Ils méritent une lecture attentive.

    Les poèmes érotiques de Fernández : le public visé

    Depuis sa nomination en tant que préfet du dicastère pour la doctrine de la foi, le cardinal désigné Fernández a défendu Guéris-moi avec ta bouche - et, par extension, les poèmes érotiques qu'il a inclus dans le livre - et a fourni des informations importantes sur le public visé par l'ouvrage.

    "J'essayais d'atteindre les jeunes", a-t-il rappelé dans un message publié sur Facebook le 3 juillet. "Il m'est alors venu à l'esprit d'écrire une catéchèse pour eux, basée sur la signification du baiser. J'ai écrit cette catéchèse avec la participation d'un groupe de jeunes qui m'ont donné des idées, des phrases, des poèmes, etc.

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  • La déchristianisation de l'Occident est-elle inéluctable ?

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    Occident, la fin du sacré ? Suivez le Club Le Figaro Idées animé par Eugénie Bastié: 1 - La déchristianisation : un phénomène inéluctable ? 2 - Seuls face à la mort ?  3 - Une religion identitaire ?

    Retrouvez Le Club Le Figaro Idées, avec Sonia Mabrouk, Laurence de Charette et Guillaume Cuchet, autour d'Eugénie Bastié :

  • Mariage: le plan du Vatican pour moins de divorces

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    Sur le site web de « L’Homme Nouveau » : Quels constats peut-on dresser du mariage aujourd'hui ? L'Eglise propose-t-elle les meilleures solutions au problème ? Les réponses du Club des Hommes en noir avec cette semaine autour de Philippe Maxence les abbés Guelfucci et Célier, le père Danziec et le docteur Philippe de Labriolle.

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  • L'hymne célèbre « Ut queant laxis » pour la fête de saint Jean Baptiste (24 juin)

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    Cette hymne célèbre a été composée par Guido d’Arezzo (entre Sienne et Florence) au XIe siècle. Remarquable pédagogue, ce moine musicien est à l'origine du système de notation musicale encore en vigueur. Ce système a révolutionné l'apprentissage de la musique car il a dispensé les artistes d'apprendre par coeur, à l'oreille, les morceaux de musique et de chant. Il a facilité la transcription des notes et leur lecture.

    Les premières notations musicales à base de portées et de notes sont apparues au VIIIe siècle à Metz et à Saint-Gall (aujourd'hui en Suisse) à l'initiative des chanoines en charge du chant liturgique (ainsi appelle-t-on le chant qui accompagne les cérémonies religieuses).

    Les musiciens ont d'abord utilisé des signes musicaux ou neumes en « campo aperto »sans ligne. Ensuite, pour aider les copistes à conserver les proportions verticales, on a introduit une, puis deux puis trois lignes.

    Une main musicale

    téléchargement (15).jpgGuido d'Arezzo a ajouté une quatrième ligne à la portée et, ce faisant, il a introduit un moyen mnémotechnique, la « main guidonienne », pour représenter les notes : dans ce système d'écriture, en effet, tous les degrés de l'échelle musicale peuvent être assimilables aux jointures et aux phalanges des cinq doigts de la main gauche ouverte.

    Guido d'Arezzo a aussi ajouté au début de chaque ligne une lettre clef qui indique la valeur d'intonation de la série considérée et qu'il a appelé gamma, d'où le nom de« gamme » aujourd'hui donné à son système de notation musicale.

    Les notes étaient auparavant désignées par les premières lettres de l'alphabet. Pour désigner les notes qui prennent place sur les quatre lignes de sa portée, Guido d'Arezzo s'est servi des premières syllabes d'une hymne à Saint-Jean-Baptiste (la dernière note, SI, est une contraction des deux initiales de Sancte Johannes) :

    « UT queant laxis / Pour que puissent
    « REsonare fibris / résonner des cordes
    « MIra gestorum / détendues de nos lèvres
    « FAmili tuorum, / les merveilles de tes actions,
    « SOLve polluti / ôte le péché,
    « LAbii reatum, / de ton impur serviteur,
    « Sancte Iohannes. / ô Saint Jean.

    Les écoliers italiens du temps de Guido connaissaient bien cette hymne, en effet, et la chantaient avec une mélodie qui montait de degré en degré. C'était pratique pour apprendre les hauteurs relatives de chaque degré de la gamme. Le si fut ajouté par Anselme de Flandres à la fin du XVIe siècle et le ut, jugé trop dur à l'oreille, transformé en do par Bononcini en 1673. Quant au mot solfège, il vient tout simplement des notes sol-fa.

    La portée de Guido, étendue à cinq lignes, s'est généralisée très vite à l'ensemble du monde musical mais, à la différence des Latins, les Anglais et les Allemands sont restés fidèles aux lettres de l'alphabet pour désigner les notes. En anglais, do ré mi fa sol la si devient : C D E F G A B.

    Ref. Guido d'Arezzo nous lègue sa notation musicale

    JPSC