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Politique - Page 493

  • Quand la Belgique valide le suicide par euthanasie

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    Lu sur Alliance Vita :

    Suicide par euthanasie validé en Belgique

    La révélation, à la fin du mois de juin, qu’une jeune belge de 24 ans en bonne santé physique a obtenu de pouvoir être euthanasiée en raison de ses pensées suicidaires provoque un malaise profond en Belgique et à l’étranger.

    D’après ce que révèlent progressivement les médias, cette jeune femme a une vie sociale et amicale, mais aurait fait plusieurs tentatives de suicide et séjours en hôpital psychiatrique. C’est là qu’elle aurait croisé une autre jeune qui lui aurait parlé d’euthanasie. En creusant, on découvre une famille souffrante, un père alcoolique, une scolarité difficile…

    On assiste à une véritable mise en scène par cette jeune flamande qui se dit passionnée d’art et de théâtre. C’est par un témoignage dans le quotidien flamand De Morgen le 20 juin 2015, que la jeune fille annonce son euthanasie pour… cet été. Le Monde cite des extraits dans son édition du 22 juin dernier  : « Ma vie est un combat depuis ma naissance. Quotidien. Certains jours, je me traîne littéralement de seconde en seconde. Mes 24 ans ont donc été une éternité. » Et maintenant qu’elle sait qu’elle ne vivra pas au-delà de l’été, elle confie : « Je suis délivrée d’un poids énorme. »

    La loi belge autorise l’euthanasie si « le patient se trouve dans une situation médicale sans issue et fait état d’une souffrance physique ou psychique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable », ces conditions devant être validées par deux médecins. Si le médecin est d’avis que le décès n’interviendra manifestement pas à brève échéance, un troisième médecin doit être consulté (psychiatre ou spécialiste de la pathologie concernée).

    Ce sont donc 3 médecins, dont un psychiatre, qui ont validé cette demande d’euthanasie. Cela souligne combien la loi belge est floue et extensive quant à l’interprétation de l’existence de « souffrances psychiques intolérables » et du caractère « grave et incurable » de la pathologie. 

    Comment un psychiatre a-t-il pu céder aux tendances suicidaires d’une jeune patiente ? Quelle répercussion aura la médiatisation d’un suicide accompagné et validé par la société belge ? Les acteurs de la prévention du suicide, particulièrement chez les jeunes, peuvent être inquiets. Le taux de suicide en Flandre reste l’un des plus élevés d’Europe, tout comme celui de l’ensemble de la Belgique, où l’on estime qu’environ 2.000 personnes se suicident chaque année.

    Pour aller plus loin : http://www.atlantico.fr/decryptage/autorisee-mourir-24-ans-parce-qu-elle-plus-envie-vivre-belgique-accumule-derives-euthanasie-carine-brochier-beatrice-stella-2217502.html#ibsvRasR0h2t4cCF.99

  • Pourquoi l'Europe est démunie face au djihadisme

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    De Mathieu Slama sur FIGAROVOX :

    Pourquoi l'Europe est désemparée face au terrorisme islamiste

    FIGAROVOX/ANALYSE - Comment en arrive-t-on à un tel déferlement de violence? Les attentats de vendredi ont suscité stupeur et incompréhension. Pour Mathieu Slama, l'État islamique se nourrit du vide spirituel de nos sociétés occidentales.

    Certains parlent d'une déclaration de guerre. D'autres alertent contre le risque de l'amalgame. Tout le monde ou presque est d'accord pour dire que le terrorisme islamiste contemporain représente un danger immense pour nos sociétés occidentales.

    Mais il y a un autre enjeu. Les attentats commis par des fous de Dieu ne nous bouleversent pas seulement en raison de leur atrocité. Cet enjeu n'est pas facile à saisir. Il s'échappe quand nous tentons de rationaliser ces événements, d'en comprendre la logique. Comment des hommes, dont certains sont nés en France, jouissant du confort prodigué par notre modernité occidentale, comment ces hommes peuvent-ils décider, à un moment de leur vie, de mettre un terme à ce confort et à leur existence dans un déchaînement de violence? Il y a derrière cela un immense mystère. Y voir le simple résultat de la folie, de la détresse sociale ou de la contestation ne suffit pas.

    L'Europe occidentale ne peut pas, en réalité, comprendre un tel phénomène, et encore moins y répondre idéologiquement. La question religieuse y a été progressivement reléguée à une affaire de croyance individuelle, d'«option spirituelle». Le sacré n'est plus sacré, au sens où il doit être, nécessairement, désacralisé. Le droit au blasphème devient un droit fondamental. Les Femen ont pignon sur rue, malgré leurs outrances. Les réformes sociétales, sans limites ni prudence, sont imposées au mépris du bon sens. L'Europe occidentale consacre la victoire de l'individu roi, libéré de toute transcendance et enracinement: l'homme sans contexte, pour reprendre l'expression de Rémi Brague. Face au retour du religieux dans sa forme la plus absolue et monstrueuse, l'Europe est désemparée.

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  • La tour de Babel comme remède au chaos ?

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    L’université Al-Azhar dénonce les "violences odieuses" commises par les djihadistes et demande à la communauté internationale de sortir de ses ambigüités pour lutter sérieusement contre eux. Un article d’Isabelle Couturier sur le site « aleteia » :

     « L’université Al-Azhar, une des plus anciennes universités d'étude de l’islam, basée en Égypte, dénonce les "odieuses" violences perpétrées par le prétendu État islamique (EI) et appelle le monde entier à s’unir pour vaincre ce groupe "par tous les moyens possibles". 


    Les djihadistes souillent l’image de l’islam et des musulmans

    Ces violences sont "une violation de toutes les règles religieuses et humanitaires", dénonce avec force l’université, au lendemain du terrible vendredi noir des attentats sanglants – en Tunisie, au Koweït, en Somalie et en France – perpétrés par les djihadiste, trois jours après un appel de l’EI aux musulmans dans le monde à engager la guerre sainte contre les "mécréants" durant le mois de ramadan.

    Les positions d’Al-Azhar sont très respectées dans l'ensemble du monde arabo-musulman. L'institution millénaire est l'un des principaux centres théologiques du sunnisme, la principale branche de l'islam, affichant depuis des années une volonté de promouvoir un islam modéré et le dialogue avec les chrétiens, comme le rappellent divers médias ponctuellement. Le grand imam d'Al-Azhar, Ahmed Al-Tayeb, n’hésite pas à utiliser les mots les plus durs pour condamner les actions du groupe et dédouaner l'islam de ses agissements. Il qualifie ses membres de "criminels" qui "souillent l'image de l'islam et des musulmans".

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  • France, Isère : un acte de guerre

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    Lu sur Liberté Politique :

    Vendredi 26 juin, un attentat a eu lieu à l’usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier en Isère. Une voiture a forcé les barrières de sécurité, provoquant une explosion qui a fait au moins deux blessés. Un corps décapité a été retrouvé à proximité du site. L’analyse del’équipe de recherche Synopsis des Écoles de Saint-Cyr Coëtquidan : un acte de guerre qui porte la marque de Daech.

    Les faits : un contexte propice

    1 – Le suspect, Yassine Saali, était un salafiste connu qui n’était pas passé au jihadisme. Malgré l’absence de formation paramilitaire, il a su faire preuve d’un haut degré d’aguerrissement et de force psychologique (acte de décapitation, voiture-bélier) que seule une idéologie puissante peut donner.

    2 – Le drapeau utilisé retrouvé sur place fait référence aussi bien à Daech, à AQMI ou à AQPA, néanmoins le mode opératoire se rapproche de Daech. La mise en scène du cadavre rappelle les têtes plantées sur des piques lors de la prise de Mossoul en juin 2014. Les inscriptions manuelles en arabe sont forcément le fait d’un homme ayant une instruction religieuse et culturelle.

    3 – L’attentat répond à un contexte propice : le mois du ramadan, l’anniversaire de la proclamation du califat (29 juin 2014), et le retour en force de Daech en Syrie et en Irak (assauts sur Kobané, prise d’al-Hassaka, résistance dans la province d’al-Anbar).

    4 – L’attentat obéit au message du porte-parole de Daech, al-Adnani, du 24 juin dernier : « Précipitez-vous et participez à une expédition pendant ce mois et cherchez le martyr pendant celui-ci [...]. Et il se peut qu'Allâh augmente la récompense du martyr pendant ce mois pour atteindre la récompense de dix martyrs pendant un autre mois [...]. Élancez-vous afin de faire du Ramadan un mois de calamités pour les mécréants. »

    Interprétation : la logique de l’État islamique

    1 – Nous sommes en présence d’actes de guerre qui s’inscrive dans la logique préconisée par l’État islamique. Les décapitations rappellent celles de l’État islamique à Mossoul. Les attaques se font de façon aléatoire pour déstabiliser l’adversaire.

    2 – L’attentat de Grenoble montre que la propagande de l’État islamique a bien fonctionné. Grâce à ses réseaux — qui n’ont pas été attaqués par les puissances occidentales – l’État islamique est susceptible de faire se lever le drapeau noir partout où vivent des musulmans radicalisés. Or cette proportion augment de façon vertigineuse.

    Pas de réponse adaptée

    3 – L’attentat montre a contrario les limites voire l’échec du plan Vigipirate destiné essentiellement à rassurer les populations. Les cibles sont aléatoires, l’État mobilise par conséquent 7000 hommes sans réelle efficacité. Les grandes métropoles, surtout Grenoble, sont des lieux où les candidats au jihad peuvent s’approvisionner sans mal en armes. La question n’est donc pas d’accuser les manques du renseignement — lequel identifie et classifie correctement les individus dangereux — mais les failles juridiques de notre système de lutte anti-terroriste.

    4 – Depuis les attentats de Paris, nous n’avons progressé en rien et sommes toujours au même point. L’État islamique opère une séduction forte sur les minorités immigrées et les musulmans en général, y compris sur son propre territoire. Face aux propositions religieuses et politiques de l’État islamique, nous n’avons proposé que le vide jusqu’à présent. Les valeurs républicaines sont perçues comme une mystification. Or il existe une alternative, proposer la France tout simplement.

    5 – L’attentat pose immédiatement la question de l’unité nationale, d’autant que 16 % des Français interrogés par le magazine Newsweek le 25 juin se sont déclarés favorables à Daech.

  • Le silence gêné des médias après la Manif pour Tous en Italie

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    Lu ICI, mais on peut en dire autant pour les médias belges :

    SILENCE GÊNÉ DES MÉDIAS FRANÇAIS APRÈS LA MANIF POUR TOUS EN ITALIE

    ALORS QU’UNE SIMPLE APPARITION DE FEMEN FAIT TOURNER LES IMPRIMERIES À PLEIN RÉGIME, LA MOBILISATION DE CENTAINES DE MILLIERS DE PERSONNES À ROME POUR LA DÉFENSE DE LA FAMILLE ET CONTRE LA DÉNATURATION DU MARIAGE SAMEDI 20 JUIN A ÉTÉ TRÈS PEU RELAYÉE PAR LES MÉDIAS DOMINANTS.

    « Une simple dépêche de l’Agence France-Presse, relayée automatiquement par la plupart des médias en ligne. Pas un article, pas un reportage », s’étonne le site catholique Aleteia. Si la Manif pour tous s’est bien félicitée pour cette mobilisation considérable, les médias français ont en effet brillé par leur silence, se contentant du « minimum syndical ».

    Les manifestants italiens s’étaient rassemblés pour s’opposer au projet de Matteo Renzi de légaliser les unions entre personnes de même sexe ouvrant un droit à l’adoption. « Bravo aux Italiens qui ont réussi une mobilisation historique que personne n’avait vu venir ! C’est un peu comme en 2012, en France, lors du lancement du mouvement social contre la loi Taubira »a déclaré Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour Tous.

    Au moins, nos voisins seront-ils épargnés par l’éternel débat médiatique qui succède à chaque manifestation en France : en Italie, la police ne communique pas sur le nombre de manifestants.

  • Dirigeants mondiaux : méfiance dit le pape en évoquant les tragédies du XXe siècle

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    Le 21 juin dernier, à Turin, le pape rencontrait les jeunes; dans le discours qu'il leur a adressé et où il répondait à leurs questions, il a notamment tenu ces propos (source) :

    "(...) J'ai dit parfois que nous étions en train de vivre la troisième guerre mondiale, mais par morceaux. Par morceaux : en Europe il y a la guerre, en Afrique il y a la guerre, au Moyen-Orient il y a la guerre, dans d'autres pays il y a la guerre…

    Mais est-ce que je peux avoir confiance en une telle vie ? Est-ce que je peux me fier aux dirigeants mondiaux ? Quand je veux voter pour un candidat, est-ce que je peux être sûr qu'il ne conduira pas mon pays à la guerre ? Si tu te fies seulement aux hommes, tu as perdu !

    Cela me fait penser à une chose : aux gens, dirigeants, entrepreneurs qui se disent chrétiens, et qui fabriquent des armes ! Cela inspire de la méfiance : ils se disent chrétiens ! “Non, non, Père, je n'en fabrique pas, non, non… J'ai seulement de l'argent, mes investissements dans les usines d'armement”. Ah! Et pourquoi ? “Parce que les intérêts sont un peu plus élevés…”. Et le double jeu aussi est monnaie courante, aujourd'hui: dire une chose et en faire une autre. L’hypocrisie…

    Mais regardons ce qui s'est passé au siècle dernier : en 1914, 1915, en 1915 exactement. Il y a eu cette grande tragédie de l’Arménie. Beaucoup sont morts. Je ne connais pas le chiffre : plus d'un million certainement. Mais où étaient les grandes puissances d'alors ? Elles regardaient ailleurs. Pourquoi ? Parce qu'elles étaient intéressées par la guerre: leur guerre! Et ceux qui mouraient, étaient des personnes, des êtres humains de seconde classe.

    Puis, dans les années Trente-Quarante, la tragédie de la Shoah. Les grandes puissances avaient les photographies des lignes ferroviaires qui conduisaient les trains aux camps de concentration, comme Auschwitz, pour tuer les juifs, et aussi les chrétiens, les rom, les homosexuels, pour les tuer. Mais dites-moi, pourquoi n'ont-ils pas bombardé ? L’intérêt !

    Et un peu après, presque de façon contemporaine, il y avait les camps en Russie : Staline… Tant de chrétiens ont souffert, ont été tués ! Les grandes puissances se sont divisé l’Europe comme un gâteau. Ils ont dû vivre tant d'années avant d'arriver à une “certaine” liberté. C'est hypocrite de parler de paix et de fabriquer des armes, et même de vendre des armes à celui qui est en guerre avec celui-là, et à celui-là qui est en guerre avec celui-ci ! (...)"

  • L'historien belge Christian Cannuyer, administrateur de "Solidarité Orient", a rencontré le pape

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    De Radio Vatican :

    Entretien – La ROACO, la Réunion des agences d'aide aux Églises orientales, était réunie au Vatican la semaine dernière pour sa 88e assemblée plénière.

    Les participants ont rencontré le Pape François lundi (le 15). Dans son discours, il a souligné qu’il observait une progressive prise de conscience sur la situation subie par les chrétiens d’Orient : « les yeux se sont ouverts sur le danger qui menace la présence millénaire des chrétiens au Proche-Orient ».

    Un constat auquel souscrit Christian Cannuyer, administrateur délégué de « Solidarité Orient – Werk voor het Oosten », la « petite sœur » belge de L’Œuvre d’Orient. Il est interrogé par Jean-Baptiste Cocagne : à écouter ICI

  • Pour Fabrice Hadjadj, l’encyclique Laudato Si brise « l’attelage boiteux » entre les catholiques et « le monde technolibéral de la croissance illimitée »

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne (Antoine Pasquier) :

    Fabrice Hadjadj : par son écologie intégrale, Laudato Si fera date

    Pour le philosophe Fabrice Hadjadj, l’encyclique Laudato Si brise « l’attelage boiteux » entre les catholiques et « le monde technolibéral de la croissance illimitée ».

    En quoi cette encyclique est un texte qui fera date, comme ce fut le cas pour Rerum novarum ?

    Ce qui fait date, c’est ce qui est à la fois la manifestation d’une époque et son dépassement, un peu comme le lever d’un soleil qui révèle le paysage en prenant de la hauteur.

    C’est exactement ce qui se passe avec ce texte : il manifeste ce qu’il y a de plus spécifique à notre temps – le « paradigme technocratique » – et il le fait à partir des mystères les plus élevés mais aussi les plus simples – la communion trinitaire et la communion de toutes les créatures, ce que cherchent à penser les plus grands théologiens et ce que ressent directement le moindre des amoureux… C’est aussi comme si, dans le péril extrême où nous sommes, la catholicité était devenue un fait physique. Là où Pacem in terris s’adressait à « tous les hommes de bonne volonté », Laudato Si s’adresse à tous les hommes, purement et simplement. La conscience écologique nous entraîne à reconnaître que nous habitons une « maison commune », et que cette maison commune suppose, comme toute maison, un Père commun…

    Le respect de la nature passe, pour le pape, par l’émerveillement devant la Création. Pourquoi les hommes se limitent-ils à une vision matérialiste, sont-ils des contemplatifs qui s’ignorent ?

    Nous commençons tous par être des contemplatifs. C’est en nous la ressource de l’enfance. Un jeune homme est poussé à faire des études scientifiques d’abord par son émerveillement devant les phénomènes de la nature. Il n’y a que l’admiration et l’amour qui puissent nous mettre en mouvement. Mais ce mouvement est souvent dévié par une ingrate volonté de puissance. Ainsi, dans l’école d’ingénieurs où entrera notre jeune homme, on négligera ce que les phénomènes ont de « phénoménal », on passera de l’émerveillement au calcul, à la manipulation, à l’utilitarisme qui ignore l’impulsion initiale du désir de connaître. C’est parce qu’on a été enfant sur les genoux de sa mère avec un père montrant la beauté d’une pâquerette, que l’on a le désir d’embrasser le monde intelligemment, mais voilà bientôt que l’on se met à vouloir fabriquer des petits d’homme sans père ni mère, et à piétiner la forme de la pâquerette pour la réduire à son utilité ou ses fonctions… En faisant ainsi, c’est la Création que l’on trahit, mais c’est aussi d’abord soi-même.

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  • La France ne se serait pas déshonorée en étant présente aux commémorations de Waterloo

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    Lu sur France Catholique, de Fabrice de Chanceuil :

    Waterloo et après ?

    Les manifestations évoquant le bicentenaire de la bataille de Waterloo du 18 juin 1815 viennent de s’achever. Alors que depuis quelques années les cérémonies similaires organisées pour les anniversaires du débarquement de 1944 ou de la capitulation nazie de 1945 sont dépassionnées et rassemblent, dans la même communion du souvenir, les chefs d’État et de gouvernement des différents pays belligérants, rien de tel dans le cas présent. Si la Belgique, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne étaient représentés par leur souverain où leur prince héritier, la France a manifestement boudé les cérémonies en limitant sa représentation par la seule présence de son ambassadeur en Belgique.

    Certes, il n’est jamais agréable de célébrer une défaite mais, en l’occurrence, il s’agissait moins de célébrer que de commémorer. La France, pourtant si prompte à en appeler au devoir de mémoire, semble soudain avoir été frappée par une étrange amnésie. Il y avait là pourtant une belle occasion, au cœur de l’Europe, à quelques kilomètres de sa capitale, de saluer la paix retrouvée entre les nations qui la composent. En outre, bien plus qu’une victoire de la Grande-Bretagne, dont les contingents étaient notoirement inférieurs à ceux alignés par la Prusse, Waterloo est une victoire de l’Europe, non pas contre l’une de ses parties, mais contre une idéologie imposée à grands renforts d’invasions et d’occupations.

    Et c’est là sans doute que le bât blesse. La République a du mal à admettre que les idéaux révolutionnaires n’aient pas spontanément emporté l’adhésion des peuples et que ceux-ci, sous la conduite de leurs souverains, aient cherché et obtenu, une bonne fois pour toutes, le tarissement de la source de leurs maux. Waterloo ne signe pas la défaite de la France mais la fin de la Révolution et l’échec de son exportation.

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  • Avortement tardif et infanticide : des témoignages bouleversants de médecins et de sages-femmes

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    Avortement tardif et infanticide : des témoignages bouleversants de médecins et de sages-femmes

    par Grégor Puppinck (source)

    À l’approche des débats au Conseil de l’Europe sur la Pétition pour les droits des nouveau-nés survivants à leur avortement, signée par plus de 200.000 personnes, des médecins et des sages-femmes osent témoigner de la façon dont ces enfants sont abandonnés à la mort, sans soin, ou tués par injection létale, en toute illégalité. Ils témoignent aussi du malaise du personnel médical. Ils révèlent que le plus souvent les parents ne sont pas informés de la survie de leur enfant et des causes réelles de sa mort. Parfois même le nouveau-né est tué seulement parce que porteur d’un handicape, afin de « préserver » ses parents.

    Nous invitons les médecins, sages-femmes et infirmières à continuer de témoigner de cette réalité pour convaincre les responsables politiques et la société de prendre des mesures pour respecter ces enfants et leur famille. Un bébé prématuré, même né lors d’une tentative d’avortement tardif, est un être humain et doit bénéficier de soins et du droit à la vie comme tout être humain.

    L’ECLJ remettra un rapport contenant témoignages et statistiques aux députés du Conseil de l’Europe. Adressez-nous votre témoignage ; nous pouvons préserver votre anonymat si vous le souhaitez (ecljofficiel@gmail.com)

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  • Laudato Si, un douloureux éblouissement

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    Laudato Si’: un douloureux éblouissement 

     

    Pour Famille Chrétienne, Tugdual Derville partage ses premières impressions à la lecture de l’Encyclique du pape François, Laudato Si’: 

     

    La nouvelle encyclique du pape François est douloureusement éblouissante. Pas étonnant qu’elle fasse du bruit, mais aussi qu’elle dérange, car chacun est convoqué à prendre sa part de responsabilité. Surtout en Occident. Laudato Si s’inscrit dans la tradition des encycliques majeures qui ont construit la doctrine sociale de l’Église catholique : concrètes, réactives et prophétiques. Elles sont toujours publiées en écho aux grandes mutations de l’humanité. Mais cette fois, nous sommes plus que jamais au pied du mur : il s’agit d’embrasser dans un même mouvement l’avenir de la planète et celui de la communauté des hommes. Leur maison Terre est en feu. Ils doivent s’emparer de son destin, pour que le leur continue.

    En décrivant d’abord l’ampleur de cette crise écologique – en quelque soixante articles presque dénués de références spirituelles – le pape François assume son intention de parler urbi et orbi, c’est-à-dire au monde entier, en commençant par rejoindre ses chères « périphéries ». Pour certains lecteurs qui seraient jusqu’ici passés à côté des grands débats environnementaux, ce premier chapitre constituera un manuel de rattrapage. Les chrétiens français ne sont-ils pas nombreux à s’être détournés de l’écologie, effarés par l’incohérence anthropologique de l’écologie partisane ?

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  • Cher musulman, laisse-moi te raconter pourquoi je crois…

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    Ex-membre de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), converti et marié à une catholique, Walid Shoebat vole maintenant au secours des chrétiens. Lu sur le site « aleteia » :

    « C'est l'histoire de Walid Shoebat, un ancien terroriste de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). Il n'a que 16 ans quand il commet son premier assassinat. Lorsqu'il fait la connaissance de sa femme, chrétienne, il entame sa conversion au catholicisme et œuvre aujourd'hui pour l'association Rescue Christians, une organisation protestante américaine travaillant au sauvetage des chrétiens persécutés, qu'il a lui-même fondée.


    Un père islamiste et une mère catholique

    Walid est né en Palestine, d'un père islamiste radical et d'une mère chrétienne catholique, même si elle le cachait. Très jeune, il rejoint l'OLP et participe à différentes actions, depuis les actes de terrorisme contre les Israéliens, jusqu'à la collecte de fonds pour poursuivre la lutte armée, en passant par la politique et les relations publiques. "Je n'étais pas seulement un terroriste, mais j'étais terrorisé par mes convictions", raconte Shoebat.

    Mais il épouse une catholique et, fraîchement marié, en tentant de convertir sa femme Marie à l'islam, c'est lui qui finit par se convertir au christianisme ! Elle le met au défi de trouver les contradictions et corruptions introduites dans la Bible, selon les musulmans, par les juifs et les chrétiens. De là commence la conversion de Walid. Lorsqu'il achète sa première Bible pour prouver à sa femme que ce livre est corrompu, lui, le terroriste se convertit. Après des recherches bibliques approfondies, il finit par écrire un ouvrage intitulé Cher musulman, laisse-moi te raconter pourquoi je crois… C'est alors qu'il réalise qu'il avait vécu dans le mensonge. Il se détourne du terrorisme et du djihad : "J’ai enfin réalisé que tout ce qui m’avait été enseigné alors n’était que mythes et mensonges. Il est de mon devoir de rétablir la vérité".


    Un repentir dans les larmes

    Repentir total. Tel est le cas particulier de Walid, qui a opéré dans sa vie un virage de 180°. Mais est-il possible de changer le cœur d'un terroriste islamique ? Compliqué, très compliqué au point atteint par Walid. Il se repent de tout ce qu'il a fait dans sa jeunesse : il le proclame ouvertement, et ses yeux remplis de larmes le trahissent chaque fois qu'il regarde en arrière et se souvient.

    Il travaille aujourd'hui pour l'association Rescue Christians ("Sauvetage de chrétiens"), qu'il a fondée avec un ami juif, Keith Davis. L'œuvre qu'il accomplit pour les chrétiens est considérable : il aide à sortir du pays des familles entières qui sont persécutées ; des chrétiens condamnés pour blasphème (comme Asia Bibi) ; des jeunes qui ont été kidnappés pour être exploités sexuellement, et bien d'autres encore qui sont réduits en esclavage… 

    Adapté de l'espagnol par Élisabeth de Lavigne

    sources: CADENA COPE

    Ref. Un ancien terroriste de l'OLP sauve des chrétiens des griffes de Daesh

    JPSC