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Religions - Page 23

  • Le carnaval : un héritage catholique ?

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    De Bosco d'Otreppe sur La Libre de ce 21 février, p. 33 :

    Pourquoi la Belgique est-elle une terre de carnavals ?

    Patchwork de bourgades et de communes catholiques, le pays a particulièrement soigné les carnavals qui participaient notamment à l’affirmation de soi.

    Binche, Malmedy, Alost, Eupen, La Roche, Ninove, Nivelles, Morlanwelz, Lobbes… Sans oublier les Lætares de La Louvière, Fosses-laVille, Tilff ou Stavelot. Des gilles aux Blancs Moussis, la Belgique est bel et bien une terre de carnaval.

    "D’autres régions du monde cultivent de tels folklores", note Clémence Mathieu, directrice du musée international du Carnaval et du Masque (Binche), mais le carnaval trouve chez nous "un écho spécifique dans le cœur des gens." "Sans doute est-ce parce que notre pays est composé de petits villages et de communes qui soignent leur identité ; et le carnaval participe de celle-ci."

    Citoyens de communes et de bourgades, les Belges seraient donc soucieux de leur folklore, peut-être davantage que dans des pays plus "jacobins" et centralisés autour d’une capitale. "Notez que si l’on pense à la France, on remarque que dès que l’on s’avance dans des régions plus reculées et moins tournées vers une capitale - les Alpes par exemple - l’on retrouve de telles coutumes régionales", poursuit Clémence Mathieu.

    Président de la Société de géographie à Paris, Jean-Robert Pitte propose une hypothèse comparable. "Le carnaval est souvent une affirmation des libertés urbaines. Ainsi, de nombreuses villes carnavalesques sont aussi des villes ‘à beffroi’", historiquement soucieuses de leur indépendance. "Il suffit de penser au Carnaval de Dunkerque lors duquel le maire et ses adjoints lancent des harengs depuis l’hôtel de ville et son beffroi. C’est aussi le cas du Carnaval de Venise, affirmation haute en couleur de la Sérénissime."

    Face aux protestants

    Célébration de la transgression, de la mascarade, du burlesque et de l’inversion des rôles, le carnaval trouve son origine dans les fêtes antiques qui jalonnaient le printemps. Si ces fêtes ont été reprises par le catholicisme pour en faire le carnaval - dernier exutoire avant l’entrée en Carême -, c’est qu’elles s’accordent bien à cette religion qui octroie une grande importance à la bonne chère et aux cinq sens. Le catholicisme a toujours pris très au sérieux l’incarnation, c’est-à-dire le fait que son Dieu "s’est fait homme", qu’il a cassé la croûte en partageant le poisson sur les berges du lac de Tibériade, qu’il a multiplié les banquets et changé l’eau en vin pour sauver une noce à la dérive.

    Dans le sillage de l’Église, "la nourriture rayonne de sainteté", note le philosophe Rémi Brague, et la tradition catholique a dès lors toujours pris au sérieux l’exultation du plaisir. Les fêtes catholiques - et les carnavals en sont un bon exemple - "mélangent cérémonies religieuses et réjouissances profanes, écrit Jean-Robert Pitte dans son ouvrage La planète catholique (Tallandier, 2020).

    Tous les arts sont concernés, au premier rangs desquels la musique et la danse, l’art vestimentaire, la gastronomie, mais aussi le théâtre, etc." Le catholicisme veille cependant à ce que cette recherche des plaisirs soit maîtrisée dans les limites du respect de l’autre et de soi-même. Le Carême qui débute au lendemain du carnaval est en ce sens une période de frugalité qui rend le primat à Dieu.

    À côté du catholicisme, le protestantisme rigoureux se présente à certains égards comme une religion plus austère et iconoclaste qui ne connaît d’ailleurs pas de carême en tant que tel. Pour cette raison, la culture du carnaval est moins répandue dans les villes protestantes, bien que les Carnavals de Bâle ou Hambourg - parmi d’autres - aient survécu à la Réforme en tant qu’affirmations des libertés urbaines.

    Jean-Robert Pitte avance dès lors une deuxième hypothèse. Si les carnavals sont si nombreux aux confins du monde réformé, chez nous au nord de l’Europe ou dans la vallée du Rhin, c’est qu’ils ont pu, tout au long de l’histoire, se présenter comme un geste d’affirmation catholique face aux voisins protestants. Le géographe propose cette explication avec prudence, mais il note que ce fut aussi le cas pour l’architecture baroque et rococo qui s’est épanouie en Autriche ou en Bavière pour mieux y défier l’iconoclasme et l’austérité protestante.

  • Le Luxembourg s'enfonce dans l'irréligion

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    De Laura BANNIER sur virgule, (wort.lu) :

    De moins en moins de Luxembourgeois croient en une religion

    Contrairement aux personnes âgées, les jeunes générations sont moins croyantes. 
    16.02.2023

    Les pratiques religieuses traditionnelles sont en net recul au Luxembourg. Alors que 75% des résidents croyaient ou pratiquaient une religion en 2008, ils n'étaient plus que 48% en 2021, selon le Statec.

    Importance de la religion, appartenance à un culte, fréquentation d'un lieu de culte ou encore pratique de la prière, la spiritualité et les religions ont été passées au crible au Luxembourg. Les réponses des résidents interrogés sur leurs pratiques religieuses ont principalement permis de constater que les Luxembourgeois étaient de moins en moins croyants.

    Menée à la fin de l'année 2020 et au début de l'année 2021, cette enquête de l'European Value Survey relayée par le Statec révèle que 48% des résidents se réclamaient de croyances et pratiques religieuses traditionnelles en 2021. C'est nettement moins qu'en 2008 (75%). Parmi les personnes revendiquant leur appartenance à un culte, les catholiques sont largement majoritaires (92%), tandis que les croyants se revendiquant musulmans n'atteignent que 2,7%.

    Les données récoltées laissent transparaître que la religion est peu importante au Luxembourg. 40,86% des répondants estiment qu'elle n'est «pas du tout importante», et 35,45% la jugent «pas importante» tandis qu'à l'extrême opposé, seuls 5,27% des sondés la conçoivent comme «très importante». L'insignifiance de la religion est davantage marquée au Luxembourg, comparé à la moyenne européenne, puisqu'à l'échelle du Vieux continent, la religion est importante pour 36% des habitants.

    Une spiritualité alternative

    Parmi les personnes interrogées, 59% ont affirmé ne jamais fréquenter de lieux de culte. Si 4% s'y rendent une fois par semaine et la même proportion une fois par mois, 15,5% n'assistent à un office religieux qu'à l'occasion de fêtes ou de cérémonies.

    Alors que les résidents n'étaient que 39% à affirmer que «Dieu n'était pas important dans leur vie» en 2008, cette proportion a explosé pour s'établir à 60% en 2021. À noter que la part de résidents sans religion est passée de 35% à 44% tandis que la part d'athées a grimpé de 10% à 18%.

    Au-delà de mettre en évidence le déclin des religions traditionnelles, cette étude souligne la montée des spiritualités alternatives au Luxembourg. En effet, 41% des résidents croient en «un esprit, une force surnaturelle». À ces personnes s'ajoutent les 15% de répondants qui pensent qu'il existe un «dieu personnel», et les 18% d'agnostiques, qui ne savent pas. Les 21% restants estiment qu'il n’« y a pas de divinité ».

    Si Dieu, sous toutes ses formes, est donc encore présent, d'autres croyances subsistent également. C'est le cas de la vie après la mort, à laquelle 30,7% des personnes interrogées croient, tandis que 40% n'y croient pas et 26,5% ne se prononcent pas sur le sujet. La réincarnation convainc 23,6% des répondants tandis que 61,8% déclarent ne pas y croire. L'enfer, lui, est moins populaire avec seulement 10,1% de croyants. 

    Ainsi, «il est ardu de tracer la frontière entre religions traditionnelles et formes de spiritualité modernes», notent les statisticiens. «Les individus se fabriquent des mythes et croyances religieuses à la carte.»

    Une fois compilé, cet ensemble de données permet au Statec d'indiquer que les personnes nées au Luxembourg, les hommes et les personnes orientées à gauche affichent une tendance à être moins religieuses que les autres, tandis que les personnes âgées croient davantage. «Dieu n'est pas mort», conclut l'institut d'études économiques et statistiques, qui souligne que les pays d'Europe de l'Est et du Sud restent très fortement attachés aux principes religieux.

  • A Liège : Un nouveau défi pour l’association de fidèles « Sursum Corda » - La restauration de l’église du Saint-Sacrement continue….

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    A Liège, le 26 novembre 2003, l’association de fidèles « Sursum Corda » relevait son premier défi : racheter l’église du Saint-Sacrement pour pérenniser son affectation naturelle.

    Elle entreprit par la suite de réaliser un plan complet de réhabilitation de ce superbe monument du XVIIIe siècle avec l’aide des pouvoirs publics et du mécénat.

    Une première phase du chantier fut dédiée à la restauration de la façade monumentale et du parvis, d'une partie de la maçonnerie et des charpentes de la nef : elle s’est achevée en juillet 2021.

    La seconde phase porte sur la restauration du choeur et de la tour de l’église, comme on peut le lire dans les deux pièces jointes à cette information: l’une par Mgr Delville, évêque de Liège, et l’autre par M. l’abbé Marc-Antoine Dor, Recteur de l’église du Saint-Sacrement qui, l’un comme l’autre, en appellent à la générosité du public invité à se joindre à l’entreprise lancée une nouvelle fois par l’association de fidèles  « Sursum Corda »

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  • "L’islamisme est bel et bien un islam" (Rémi Brague)

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    Du Figaro (Alexandre Devecchio) via le site "Pour une école libre au Québec" :

    Rémi Brague : « l’islamisme est bel et bien “un islam” »

    7 février 2023

    Rémi Brague est membre de l’institut de France, normalien, agrégé de philosophie et professeur émérite de philosophie à l’université Panthéon-Sorbonne. À l’occasion de la sortie de son ouvrage le plus récent, Sur l’islam, Le Figaro s’est entretenu avec le professeur Brague.

    — La plupart du temps, le débat contemporain sur l’islam distingue islam et islamisme, comme si beaucoup d’observateurs ou de chercheurs s’interdisaient de procéder à l’examen critique des textes. Votre livre, au contraire, scrute les textes et refuse d’établir une frontière entre islam et islamisme. Pourquoi ce choix ?

    Rémi BRAGUE. — « Islamisme » était au XIXe siècle une façon anodine de désigner ce que nous appelons maintenant « islam ». C’était un « -isme » de plus à côté du judaïsme, du christianisme, et même de l’hindouisme, mot qui n’a aucun sens pour un hindou. « Islam » est un meilleur mot, parce que c’est celui que les musulmans utilisent, à la différence, par exemple, de « mahométisme », qui est choquant pour eux. Pour moi, ce que nous appelons maintenant « islamisme » n’est pas « l’islam », tout l’islam. Le français a la chance d’avoir deux articles, défini et indéfini. Je dis donc, en revanche, que l’islamisme est bel et bien « un islam ». Et un islam que je n’ai aucune raison de rejeter au-dehors. Qui serais-je, d’ailleurs, pour me permettre de l’exclure ? Ses partisans se considèrent eux-mêmes comme de bons musulmans, voire comme de meilleurs musulmans que les autres, qu’ils accusent d’une tiédeur capitularde. Et leur islam ressemble beaucoup à celui que pratiquait Mahomet lui-même, tel que nous le présente la biographie la plus ancienne que nous possédons de lui. C’est en tout cas ce que les gens du prétendu « État islamique en Irak et en Syrie » (Daech) ne manquaient pas de rétorquer aux critiques qui leur venaient d’al-Azhar et d’ailleurs. Il fallait donc regarder du plus près possible les textes faisant autorité auxquels se sont référés les musulmans à travers les siècles.

    — Vous avez choisi d’ouvrir votre livre par un chapitre consacré au terme « islamophobie ». En quoi ce terme alimente-t-il la confusion ?

    — Je dois bien avouer m’être un peu « lâché » dans ledit chapitre inaugural, voire m’y être soulagé. L’usage répétitif du mot « islamophobie » a en effet le don de m’exaspérer. Il permet de tout mélanger, alors que les philosophes aiment distinguer : confondre la religion avec ceux qui la professent, confondre le système dogmatique et juridique de cette religion avec la civilisation qu’il a marquée, voire dominée, mettre dans le même sac (en l’occurrence une poubelle) le racisme bête (si j’ose ce pléonasme) envers les immigrés et l’étude historico-critique des textes sacrés sur lesquels repose la religion, etc. Il interdit tout dialogue, puisqu’une « phobie » est toujours une forme de dérangement mental, et l’on ne perd pas son temps à discuter avec un aliéné. Enfin, le brandir comme une arme, ce que l’on fait le plus souvent, témoigne d’une mentalité paternaliste, quasiment néocolonialiste. On sous-entend que les musulmans seraient trop bêtes ou trop « princesse au petit pois » pour accepter un regard ne serait-ce qu’un peu distant sur leur religion.

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  • RDC : La septimana horribilis de Félix Tshisekedi

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    Et il la doit, comme l’explique Hubert Leclercq dans « la Libre Afrique », au jeu du pape régnant qui a remis en selle celui de la hiérarchie catholique congolaise, le chef de l’Etat et sa cour suivant sur la touche, comme l’avait déjà bien observé le politologue Jean-Claude Mputu :

    Felix  et le pape AP23031601848507.jpg

    « Après la visite papale, il n’est pas parvenu à mobiliser les chefs d’État de l’EAC, samedi, à Bujumbura.

    Sale semaine ! Le président Félix Tshisekedi avait pointé depuis quelques semaines les dates du 31 janvier au 3 février dans son agenda. Pas question de voyager à ces dates-là. Il avait rendez-vous à Kinshasa avec le pape François. La première visite d’un Souverain pontife en République démocratique du Congo depuis 37 ans, quand le pays s’appelait encore Zaïre. Jean-Paul II est venu deux fois chez le Maréchal Mobutu. “La première fois, c’était le 2 mai 1980”, se souvient Marie-Joseph, jeune sexagénaire de Limete, un des quartiers de Kinshasa sur la route de l’aéroport international de N’djili. Elle se souvient de “l’accueil exceptionnel reçu par le pape dès sa descente d’avion. C’était son premier voyage en Afrique. Il était venu directement chez nous. Tout Kinshasa voulait le voir. Le Maréchal (Mobutu, NdlR) était venu en personne pour l’accueillir”. Cinq ans plus tard, en décembre 1985, ces deux-là se retrouvaient une nouvelle fois à Kinshasa.

    Trente-sept ans plus tard, le pape François débarquait au pays de Félix Tshisekedi. Pour le chef de l’État congolais, mal élu, qui s’est recroquevillé sur son ethnie pour diriger le pays, qui s’est acheté une majorité politique à coups de billets verts, qui s’est fâché avec les grandes Églises catholique et protestante en imposant contre leur gré son président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et qui est affaibli par les mouvements rebelles qui entament largement son autorité et sa capacité à gouverner le pays, ce voyage était le moment de fédérer, de lancer un mouvement de réconciliation et, simultanément, sa campagne pour la présidentielle de décembre prochain.

    Message papal sans ambiguïté

    Mais, dès son arrivée à Kinshasa, le pape a donné le ton et montré qu’il n’était pas venu pour tresser des couronnes de laurier sur la tête de ses hôtes. Après avoir condamné l’exploitation des richesses par des mains étrangères qui empêchent tout développement du pays et plongent des millions de Congolais dans la misère et la violence, le pape a pointé du doigt les lacunes et les responsabilités du régime dans cette situation. Corruption, repli ethnique, copinage,…“On sait que le Vatican connaît exactement la situation de ce pays”, explique un diplomate. “Il dispose du meilleur réseau d’information de ce pays. Son maillage est demeuré excellent. Il fallait voir ce qu’il allait en faire. Le Vatican, c’est aussi une diplomatie très fine. En ce sens, le message du pape est un vrai séisme pour le pouvoir congolais. L’Église catholique joue gros dans ce pays où elle doit compter au moins 40 millions de fidèles”. Du bout des lèvres, un autre diplomate ose le terme “marché” dans une “guerre des cultes face aux églises du réveil qui gagnent chaque semaine en influence”.

    L’armée burundaise compte ses morts au Sud-Kivu

    Le pape s’est rangé du côté du peupleIl a aussi remis en selle les évêques congolais qui avaient perdu un peu de leur lustre et qui avaient dû aussi freiner leurs ardeurs ces derniers mois pour ne pas créer de tensions excessives pour ce déplacement papal”, nous expliquait fin de semaine dernière Jean-Claude Mputu, politologue et chercheur congolais. Le cardinal Fridolin Ambongo n’a pas tardé à prendre la balle au bond, y allant de sa critique contre les errements du pouvoir, mais aussi vis-à-vis du processus électoral en cours.

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  • Les cours de religion et morale bientôt optionnels dans l’enseignement officiel ?

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    Lu sur la Libre de ce 6 février, p. 8 :

    Les cours de religion et morale pourraient ne plus être qu’optionnels dans l’enseignement officiel….

    À partir de septembre 2024, les cours de religion ou de morale pourraient progressivement disparaître de la grille horaire officielle dans l’enseignement officiel, au bénéfice d’un supplément d’éducation à la philosophie et citoyenneté, rapporte samedi Le Soir. C’est en effet le sens d’une note d’orientation rédigée par la ministre de l’Éducation, Caroline Désir (PS) que le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles soumet en ce moment à la concertation avec les pouvoirs organisateurs et les syndicats.

    Trois scénarios sont évoqués par le cabinet de la ministre de l’Éducation Caroline Désir (PS) dans ce document adopté à la veille de Noël.

    • Un : la suppression pure et simple des cours philosophiques au bénéfice de deux heures d’éducation à la philosophie et la citoyenneté.
    • Deux : deux heures d’éducation à la philosophie et la citoyenneté et, au choix, une heure d’éducation à la philosophie et la citoyenneté ou religion/morale.
    • Trois : deux heures d’éducation à la philosophie et la citoyenneté pour tout le monde et une heure de religion/morale à titre optionnel.

    Ce serait ce troisième scénario qui serait privilégié par le gouvernement. En pratique, la grille horaire (28 périodes en primaire, 30 à 34 en secondaire) comporterait alors deux heures d’éducation à la philosophie et citoyenneté obligatoires pour tous. Les écoles devraient y ajouter une heure lorsque les familles solliciteront l’enseignement d’une des cinq religions reconnues (catholique, islamique, protestante, orthodoxe, israélite) ou de la morale laïque. Cette heure qualifiée "d’optionnelle" se glissera dans le temps scolaire selon des modalités qui restent à définir (fin de journée ou heure de fourche, mais temps de midi ou samedi exclus)

  • L'Église en Afrique, en chiffres

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    De Brendan Hodge sur The Pillar :

    L'Église en Afrique, en chiffres

    Le pape François est en visite en Afrique, où les pays du continent ont un taux extrêmement élevé de participation à la messe et de vocations. Un regard sur les chiffres.

    Le pape François en République démocratique du Congo, le 31 janvier. Crédit : Vatican Media

    Lorsque le pape François s'est envolé d'Italie pour la République démocratique du Congo mardi, il a quitté le cinquième plus grand pays catholique du monde pour atterrir dans le sixième plus grand.

    Longtemps considérée comme un territoire de mission, l'Afrique devient rapidement le centre de gravité du catholicisme mondial. Certains pourraient décrire la visite du premier pape latino-américain de l'Église sur le continent africain comme un symbole du présent de l'Église, voyageant de la région de son passé à celle de son avenir.

    Parmi les plus grands pays catholiques

    Considérée comme le centre de l'Église catholique pendant une grande partie du deuxième millénaire, l'Europe n'abrite plus les plus grandes populations catholiques du monde. L'Italie compte le plus grand nombre de catholiques baptisés de tous les pays européens et se classe au cinquième rang mondial après le Brésil, le Mexique, les Philippines et les États-Unis. Après l'Italie, vient la République démocratique du Congo.

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    Le Nigeria figure également parmi les 15 premiers pays en termes de population catholique, bien que 15 % seulement de sa population soit catholique. Et si la liste des pays les plus catholiques devait s'allonger de cinq autres pays, trois autres nations africaines y figureraient : l'Ouganda, la Tanzanie et l'Angola.

    Un coup d'œil rapide sur les pays hôtes

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    La République démocratique du Congo est le quatrième plus grand pays d'Afrique en termes de population et, avec 55 % de catholiques (selon les données de la World Christian Database), c'est l'un des pays les plus catholiques du continent. La plupart des autres résidents de la RDC sont protestants, les croyants de l'Islam et d'autres religions représentant moins de 5% de la population. Cependant, les données d'enquête pour la RDC peuvent être difficiles à collecter en raison de la violence et de l'instabilité politique.

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  • Les quatre défis du voyage du pape François en Afrique

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    (Jean-Marie Guénois, Le Figaro) ANALYSE :

     Le déplacement du Saint-Père sur le continent africain revêt une importance particulière. -- Le pape François entame ce mardi un périple africain qui doit d’abord le conduire en République démocratique du Congo, jusqu’à vendredi, puis au Soudan du Sud. Il doit rentrer à Rome dimanche soir. Ce voyage aurait dû avoir lieu en juillet 2022, mais il avait été annulé à la dernière minute suite, officiellement, aux problèmes de genou de François, mais les questions de sécurité avaient pesé. À 86 ans, toujours handicapé, François n’a donc pas voulu trahir sa promesse de venir au Soudan du Sud, notamment, pays pour lequel il s’est personnellement impliqué pour la paix. Un accord fut signé à Rome en 2020, mais peu respecté depuis. Ce dossier lui tient à cœur - et à celui de la communauté Sant Egidio qui agit en coulisses - au point que François, lors d’une réunion préparatoire à Rome, le 19 avril 2019, s’était prosterné devant le président Salva Kiir et le chef des rebelles, Riek Machar, du Soudan du Sud pour leur… embrasser les pieds. Un geste totalement inédit pour un pape, hors liturgie. François aime les actes marquants. Il en faudra pour répondre aux quatre défis de son quarantième voyage international.

    Premier défi: honorer le continent africain. François le visite pour la cinquième fois depuis son élection, il y a presque dix ans, le 13 mars 2013, mais l’Afrique n’a pas vraiment été sa priorité. Ses nominations romaines le démontrent: il n’a plus aucun cardinal africain à la tête des dicastères. Il en a remercié deux, les cardinaux Robert Sarah et Peter Turkson, sans les remplacer de ce point de vue. Ce que les Africains n’apprécient pas compte tenu de ce qu’ils représentent dans l’Église. Quant à ses voyages, l’Afrique est le continent que François aura le moins visité, alors qu’il est allé six fois, par exemple, en Asie centrale et Asie, sa priorité géo-ecclésiale, avec la Chine en ligne de mire.

    Deuxième défi: l’affermissement des catholiques pour contenir la montée des évangéliques. Si la République démocratique du Congo est encore le premier pays catholique francophone du monde, en termes de fidèles, la situation s’altère. Avec 52 millions de catholiques sur plus de 105 millions d’habitants, cette religion vient de passer sous la barre des 50 % de la population parce que la montée des protestants évangéliques est plus rapide que la progression des catholiques. 22 % des Congolais sont protestants, un sur cinq est évangélique. Comme partout, ces derniers font preuve d’un grand dynamisme. L’Église est puissante mais elle ne peut se reposer sur ses lauriers. Elle peut compter sur 77.000 «catéchistes», qui sont très importants en Afrique, ce sont eux les véritables vecteurs des communautés, et 6 162 prêtres, deux fois moins qu’en France pour des besoins bien supérieurs. Elle gère aussi 40 % des établissements de santé et 30 % des écoles publiques.(*)

    Un pontificat très bousculé ces derniers temps

    Troisième défi: le soutien de l’Église dans son rôle de stabilisateur politique. La réalité de la République démocratique du Congo (RDC) et celle du Soudan du Sud, où les catholiques sont majoritaires à 52,4 %, ne sont pas comparables, mais l’implication de l’Église dans la vie sociale et politique a des similitudes, applicables à d’autres pays du continent. En RDC l’Église jouit d’une autorité hors norme, parce qu’elle a toujours été l’une des figures de résistance aux régimes autoritaires depuis les années 1960. Seulement indépendant depuis 2011, le Soudan du Sud semble n’avoir connu que la guerre, l’instabilité, les morts par millions, agité qu’il est à présent par plusieurs ethnies rivales, les Dinka, les Nuer et aujourd’hui les Murle. Avec un sous-sol… d’une richesse extrême! Les accords de paix (Addis Abeba en 2018, Rome en 2020) soutenus par l’Église semblent caducs. Les élections, prévues en 2023, ont été reportées à 2025. Mais l’Église veut concourir au dialogue entre ennemis, envers et contre tout.

    Quatrième défi: la confirmation du leadership du pape François. La mort de Benoît XVI, la grogne de certains cardinaux, le scandale du jésuite Rupnik (où François nie toute responsabilité), la santé du pape, nourrissent un climat romain délétère. Sur la défensive, François vient de se justifier point par point dans une longue interview accordée à l’agence Associated Press, le 24 janvier. La chaleur des catholiques africains ne sera pas de trop pour redonner de l’élan à un pontificat très bousculé ces derniers temps.

    (Le Figaro) »

    (*) S’agissant des confessions religieuses, traitées au "deuxième défi": à défaut de recensions  rigoureuses postérieures au régime colonial (1960) la fiabilité des chiffres avancés de l’une à l’autre source varie considérablement: la remarque vaut tout spécialement pour les sectes protestantes volatiles du type « églises du réveil » et autres (NdBelgicatho).

  • Les hérésies chrétiennes contenues dans le Coran

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    Une "petite feuille verte" publiée par Annie Laurent sur le site de l'association Clarifier :

    PFV n°95 : les hérésies chrétiennes dans le Coran (1/3)

    Les études savantes montrent cependant la nouveauté et l’originalité de l’islam naissant à cette époque – dit aussi « proto-islam » –, comme un des premiers mouvements millénaristes de l’Histoire. Inscrit dans le contexte biblique juif et chrétien de son époque, il y empruntait certes diverses interprétations marquées par les hérésies, notamment gnostiques, mais il s’est d’abord développé comme un mouvement apocalyptique. Le texte coranique, en particulier, en est toujours témoin.

    UNE MULTITUDE D’HÉRÉSIES GNOSTIQUES ET MESSIANISTES

     

    Dès le Ier siècle de l’histoire de l’Église, des hérésies sont apparues au sein des peuples christianisés du Levant.

    Certaines se référaient à la gnose (du grec gnosis = connaissance). Face à la nouveauté du salut personnel en Jésus-Christ (la « vie » que Jésus dit donner à ceux qui suivent sa « voie ») annoncé par l’Église, les mouvements gnostiques (gnosticisme) émergèrent en prétendant proposer une autre forme de salut personnel, sans le Christ mais par l’accession à un ensemble de connaissances, de sciences relatives aux mystères divins. Ils contestaient donc l’enseignement chrétien sur la personne de Jésus, son lien avec Dieu, sa mission salvifique et la destinée de l’homme.

    L’apôtre saint Jean y fait allusion dans sa deuxième épître : « C’est que beaucoup de séducteurs se sont répandus dans le monde, qui ne confessent pas Jésus-Christ venu dans la chair ; voilà bien le Séducteur, l’Antichrist » (2 Jn 7).

    « Pour les gnostiques, l’incarnation du Fils de Dieu était impossible étant donné que la matière est destinée à être détruite ; la chair ne peut donc pas être susceptible de salut », écrivait saint Irénée (né à Smyrne en 140, il mourut en 202 à Lyon, dont il était l’évêque), le premier à donner l’alerte dans son œuvre Adversus haereses (Contre les hérésies). Ce passage est cité dans le Dictionnaire d’histoire de l’Église, réalisé sous la direction de Mgr Bernard Ardura (Cerf, 2022, p. 439).

    Du gnosticisme ont émergé certains textes apocryphes (écrits cachés ou ésotériques) apparus dans l’Orient méditerranéen dès le second siècle du christianisme, tels ceux qui ont été retrouvés à Nag Hamadi (Égypte) : « évangile de Thomas », « évangile de la vérité » de Valentin, etc. Il s’agit d’écrits qui ne proviennent pas de la première communauté chrétienne, malgré leur crédibilité apparente ou les noms chrétiens de leurs auteurs présumés, et contre lesquels le Nouveau Testament met en garde (cf. Matthieu 7, 15 ; Actes 20, 29 ; Hébreux 13, 9 ; Galates 1, 6-8). Saint Irénée appelle aussi à la vigilance envers ces pseudos récits : « La vraie tradition a été manifestée dans le monde entier. Elle peut être connue en toute Église par tous ceux qui veulent voir la vérité » (cité par France Quéré, Évangiles apocryphes, Seuil, 1983, p. 10). Il revint cependant à saint Athanase d’Alexandrie (v. 296-373) de confirmer en 367 la liste des écrits orthodoxes (authentiques) qui constituaient le Canon définitif reconnu par l’Église.

    Or, comme le montre Rémi Gounelle, historien du christianisme antique, certains contenus de ces documents se retrouvent dans le Coran (cf. « Les écrits apocryphes chrétiens et le Coran », dans Histoire du Coran, dirigé par Mohammad Ali Amir-Moezzi et Guillaume Dye, Cerf, 2022, chap. XII).

    Le Livre sacré des musulmans s’inscrit par ailleurs, et même principalement, dans une perspective eschatologique imminente (annonce de la fin des temps), sans doute inspirée par les espérances apocalyptiques juives et chrétiennes qui foisonnaient à cette époque dans une grande partie de l’Orient (cf. David Hamidovic, « Les écrits apocryphes juifs et le Coran », Histoire du Coranop. cit., chap. XI ; Muriel Debié, « Les apocalypses syriaques », ibid., chap. XIII ; Frantz Grenet, « L’apocalypse iranienne », ibid., chap. XIV).

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  • Un monastère chrétien des VIe-VIIe siècles exhumé sur une île proche de Dubaï

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    De Simon Cherner sur le site du Figaro :

    Un monastère chrétien médiéval, chapitre perdu de l'histoire arabe, exhumé sur une île près de Dubaï

    Vue aérienne du monastère chrétien d'Al Sinniyah, découvert par une équipe internationale aux Émirats arabes unis. L'établissement aurait été actif du VIe au VIIIe siècle.
    Vue aérienne du monastère chrétien d'Al Sinniyah, découvert par une équipe internationale aux Émirats arabes unis. L'établissement aurait été actif du VIe au VIIIe siècle. Umm Al Quwain's Department of Tourism and Archaeology

    ARCHÉOLOGIE - Les vestiges d'une communauté d'ascètes, active du temps de la naissance de l'Islam, ont été mis au jour aux Émirats arabes unis. Ils témoignent d'une époque où un autre monothéisme faisait florès dans la péninsule.

     

    Al Sinniyah n'a rien des perles chargées de palaces et de gratte-ciels qui forment le chapelet luxueux des îles émiraties. L'îlot désertique ne fait pas de vagues le long de la côte méridionale du golfe Persique, au nord de Dubaï. Cette langue aride et ensablée ravit en revanche les archéologues des Émirats arabes unis. Ils y ont mis au jour, ces derniers mois, des vestiges pour le moins inattendus dans cette partie du monde : un monastère chrétien.

    Selon les premières datations réalisées sur les vestiges découverts sur place, le complexe religieux aurait été fondé entre la fin du VIe et le début du VIIe siècle. Cela en ferait un site qui précède de quelques dizaines d'années la naissance et la diffusion de l'Islam dans la péninsule arabique, voire qui en serait contemporain.

    Découvert dès 2021, le monastère d'Al Sinniyah a été minutieusement dégagé au cours de l'année écoulée. Le chantier a été confié aux archéologues de l'université des Émirats arabes unis, en collaboration avec l'université de New York et la mission archéologique italienne d'Umm Al Quwain. «C'est une découverte extrêmement rare», s'est réjoui dans le quotidien émirati The National , en novembre, l'archéologue britannique Tim Power, qui a participé à l'opération de fouille. «Le fait qu'il y ait eu une population arabe chrétienne en Arabie orientale a été un peu oublié, poursuit-il. Cette découverte est donc un rappel important d'un chapitre perdu de l'histoire arabe.»

    Contemporain de la conquête islamique

    Le site religieux était composé d'une église à nef unique, de cellules et d'un réfectoire. Une résidence privilégiée, une maison à cour, qui devait accueillir le responsable de la communauté a aussi été mise au jour. Des structures liées à la vie quotidienne - citernes, fours, espaces de stockage… - complétaient le tout. Parmi les éléments les plus remarquables, les chercheurs révèlent avoir identifié de possibles fonts baptismaux près de l'autel, ainsi que les vestiges de larges calices en verre sans doute d'anciennes coupes liturgiques, pour l'Eucharistie.

    Les vestiges les plus récents du site dateraient du milieu du VIIIe siècle, de la fin du Califat omeyyade, dont l'emprise s'étendait de la façade atlantique à la vallée de l'Indus. «La communauté n'a pas fait l'objet d'une conquête violente, mais a été lentement abandonnée», pointe néanmoins Tim Power, qui indique que les archéologues n'ont pas mis en évidence de traces de destruction violente du monastère. Le souvenir du site, comme des autres monastères, s'est dissipé au fil des siècles. «C'est tout un pan d'histoire cachée, en somme», résume encore Tim Power pour l'agence américaine Associated Press.

    Le monastère d'Al Sinniyah est le second établissement chrétien de ce genre découvert aux Émirats arabes unis depuis les années 1990, et le sixième autour du golfe Persique. À quelques centaines de mètres du monastère, les vestiges de deux villages ont également été fouillés par les chercheurs. Le premier avait été détruit par les Britanniques en 1820. Le second datait de l'époque préislamique. En visite sur place en novembre, la ministre émiratie de la Culture, Noura Al Kaabi, a assuré que ces différents sites feraient l'objet d'une protection patrimoniale. L'île d'Al Sinniyah n'était, au bout du compte, pas si vide que cela.

  • Dans un livre posthume, Benoît XVI défend le christianisme contre les allégations d'intolérance

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    D'AC Wimmer sur Catholic News Agency :

    Dans un nouveau livre, le défunt Benoît XVI défend le christianisme contre les allégations d'intolérance

    19 janvier 2023

    Che cos’è il Cristianesimo

    Le pape émérite Benoît XVI a défendu à titre posthume le christianisme contre les allégations d'intolérance "au nom de la tolérance".

    Dans un nouveau livre publié en Italie, le défunt pontife met en garde contre une "manipulation radicale des êtres humains" et "la déformation des sexes par l'idéologie du genre" au nom de la tolérance.

    Rejetant l'argument d'un théologien allemand selon lequel le monothéisme est lié à l'intolérance, Benoît XVI rétorque que "le contrepoids authentique à toute forme d'intolérance" est, en fait, le Christ crucifié.

    La contribution du défunt pontife, datée de décembre 2018, est publiée dans un nouveau recueil de textes du pape théologien, présenté par l'éditeur italien comme un "quasi-testament" spirituel."

    Le volume de 190 pages est intitulé "Qu'est-ce que le christianisme ?" Il contient 16 contributions, dont quatre inédites.

    Selon CNA Deutsch, le partenaire d'information en langue allemande de CNA, tous les textes ont été écrits après la démission de Benoît XVI en 2013.

    Outre sa réflexion sur le monothéisme et l'intolérance moderne contre le christianisme, les textes couvrent plusieurs autres sujets théologiques, de l'intercommunion à la réforme de la liturgie et au dialogue de l'Église avec l'islam.

    Plusieurs de ces sujets ont déclenché des réactions véhémentes de la part d'évêques et de théologiens allemands et ont mis l'Église en Allemagne en porte-à-faux avec le Vatican - et le défunt pontife.

    L'un de ces sujets virulents est la question de l'intercommunion entre protestants et catholiques, que les principaux évêques allemands ont encouragée, malgré les objections du Vatican.

    Le défunt pontife réfléchit au sacrement de l'Eucharistie dans son essai sur l'intercommunion. Il explique pourquoi un véritable œcuménisme doit tenir compte des différences entre protestants et catholiques, plutôt que de les masquer.

    Les réactions des milieux allemands à l'encontre de ces explications et de sa propre personne dans le passé sont l'une des raisons pour lesquelles - selon l'éditeur - le pape émérite a choisi de publier l'ouvrage à titre posthume, et d'abord en italien.

  • Plus de 360 millions de chrétiens victimes d'un niveau élevé de persécution et de discrimination à cause de leur foi

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    Du site de l'organisme de défense des chrétiens persécutés dans le monde "Portes Ouvertes" :

    Plus de 360 millions de chrétiens subissent un niveau élevé de persécution et de discrimination à cause de leur foi.

    En se limitant aux 50 pays qui figurent dans l’Index mondial de persécution, ce ne sont pas moins de 312 millions de chrétiens qui sont confrontés à des niveaux très élevés ou extrêmes de persécution. En consultant les profils de ces pays, vous découvrirez pour chacun d’eux des informations, des histoires et des sujets de prières, ainsi que des moyens de soutenir l’église persécutée par la prière et l'action.  En savoir plus sur l’Index mondial de persécution.