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Société - Page 698

  • De l'avortement à l'infanticide ou quand les revendications des extrémistes pro-avortement donnent froid dans le dos

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    Lu sur APIC-KIPA (que nous remercions pour leur aimable autorisation)

    Etats-Unis: Les nouveaux extrémistes pro-avortement montrent leur face sombre  

    Le droit à l'infanticide, appelé «avortement post partum» (after-birth abortion) en langage politiquement correct, est une idée soutenue par un nombre croissant d'éthiciens et de leaders d'opinion, en particulier aux Etats-Unis. Selon cette théorie, un nouveau-né ne peut pas être moralement considéré comme une personne et peut donc être «éliminé» sur souhait de ses parents. Si l'on ajoute à cela des militants pro-avortement qui invoquent Satan lors d'un rassemblement, on découvre une face plus sombre du mouvement en faveur de l'IVG.

    En juillet 2013, Melissa Harris-Perry, essayiste et présentatrice de la chaîne de télévision américaine MSNBC, provoquait un tollé en affirmant dans son émission que la vie d'un enfant commençait lorsque ses parents en décidaient. Et que l'élimination de celui-ci était moralement acceptable.

    On pourrait penser que c'était là l'opinion marginale et provocatrice d'une personnalité médiatique férue d'effets de scène. Mais il existe, principalement dans les franges radicales de la gauche américaine, tout un courant d'idées confortant le droit à l'infanticide.

    Bébés «jetables»

    L'un des plus éminents défenseurs du droit à l'infanticide est Peter Singer, professeur d'éthique à l'Université de Princeton, aux Etats-Unis. Il justifie moralement un tel acte par le fait que les nouveau-nés ne possèdent pas encore les caractéristiques essentielles qui font une personne: la rationalité, l'autonomie et la conscience de soi. Selon ce point de vue, le meurtre d'un nouveau-né ne serait donc pas semblable à celui d'une personne, c'est-à-dire à celui d'un être «qui veut continuer à vivre».

    Dans un article publié par le «British Medical Journal» en 2011, Francesca Minerva, philosophe et éthicienne de la médecine à l'Université d'Oxford, soutient que le statut moral d'un nouveau-né est équivalent à celui d'un fœtus. Dans la ligne de Peter Singer, elle écrit que, puisque les bébés n'ont pas encore d'espoir, d'objectifs, de rêves, ils ne sont pas de vraies personnes, et n'ont donc pas de droit moral à la vie. La philosophe considère ainsi que les médecins devraient pouvoir mettre fin aux jours d'un nourrisson parce qu'il est handicapé, qu'il coûte trop cher à ses parents, ou simplement parce qu'il n'était pas désiré.

    Pas de pitié pour le foetus

    En Floride, des partisans de l'IVG ont fait appel en 2013 contre un projet de loi obligeant les médecins à porter secours à un bébé qui aurait survécu à un avortement. Bien qu'il n'existe aucune statistique précise sur le sujet aux Etats-Unis, l'Institut Guttmacher, qui recueille des données sur le contrôle des naissances, estimait en 1997 qu'un peu plus d'un millier d'avortements étaient pratiqués chaque année dans le pays après la 24e semaine de grossesse, à un moment où le fœtus est complètement viable.

    Dans le cadre de la procédure juridique de Floride, il a été demandé à la lobbyiste du planning familial Alisa LaPolt ce qu'il conviendrait de faire pour un enfant qui serait en train de lutter pour sa vie suite à un avortement manqué. L'activiste a répondu que, dans ce cas, «la décision doit être laissée à la mère, à la famille et au médecin». (...)

    Ce surgissement de revendications et de références macabres et inquiétantes fait résonner de façon particulière les paroles du pape François, quand il dénonce la culture de la mort et «du déchet» qui caractérise nos sociétés contemporaines. (apic/arch/rz)

    Lire l'intégralité de l'article sur APIC-KIPA

  • Jour de colère : un appel au discernement

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    A propos de la grande mobilisation qui a réuni à Paris quelques dizaines de milliers de personnes, dimanche dernier, sous le vocable "Jour de colère", Gérard Leclerc (France catholique) fait le commentaire suivant :

    [France catholique, 27/01/14] — Jour de colère. La formule est assez belle. Est-elle reprise du Dies irae, l’extraordinaire séquence qui appartenait autrefois à la liturgie des défunts ? Il faut avoir en tête son orchestration grégorienne, pourtant si sobre, pour en percevoir l’ampleur apocalyptique.

    Dimanche, les choses étaient sérieuses, la colère très réelle. J’espère que la manifestation n’annonçait pas une période de trouble, où le pays se trouverait en pleine convulsion. Ce n’est pas que les motifs soient médiocres, qu’ils ne justifient pas une vraie mobilisation, Si, toutefois, les dirigeants et les participants consentent à séparer le bon grain de l’ivraie.

    Car il y a eu, dimanche, des choses inacceptables, des slogans odieux, des gestes inadmissibles. Si un discernement n’est pas opéré au plus tôt, les meilleures causes seront compromises ; l’adversaire sera trop heureux de dénoncer ce qui, par ailleurs, correspond tout à fait à ses vœux. L’alliance de l’extrémisme, d’une réelle perversion, et de la caricature poussée à l’extrême des causes légitimes, fournit aux détracteurs les motifs qui permettent tous les amalgames.

    J’entends les protestations de ceux qui s’estiment trahis, mais on ne s’improvise pas si facilement interlocuteur sur la scène politique. Il y a des fautes à ne pas commettre, des règles élémentaires de communication à observer. Si le style ludique des immenses rassemblements de la Manif pour tous ne convient pas à certains, il leur faut inventer un autre style, mais rigoureux, des modes d’expression adéquats, sans oublier le recours à un service d’ordre conséquent qui éloigne les fâcheux, les importuns et les provocateurs.

    Reste qu’il y a une discussion de fond à mener, notamment avec Béatrice Bourges, qui s’engage dans un « jeûne spirituel » devant l’Assemblée nationale. Je préfère un jeûne spirituel à une grève de la faim, car je ne veux à aucun prix qu’elle compromette sa santé. Mais attention, l’épreuve qu’elle s’impose face au pouvoir légal n’est pas sans risque. Nous ne sommes pas dans l’Inde de Gandhi ou dans l’Afrique du Sud de Mandela. Il faut des moyens proportionnés à la France d’aujourd’hui et à ses institutions.

    Chronique lue sur Radio Notre-Dame le 28 janvier 2014. - Source : France catholique (via Liberté politique)

    Voir également ICI, en plus sévère...

  • Euthanasie : les évêques demandent de prier pour que l'Esprit Saint touche les coeurs et les consciences des députés

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    C'est au Québec :

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  • L'Obamacare suspendu par la Cour Suprême des Etats-unis

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    Etats-Unis : suspension de la directive de santé "Obamacare"

    Les évêques saluent la décision de la Cour suprême

    (Zenit.org) Les évêques des Etats-Unis saluent la décision de la Cour suprême de suspendre provisoirement la directive de santé dite « Obamacare » pour les organismes religieux.

    Cette nouvelle directive de santé oblige les employeurs à fournir une couverture sociale à leurs employées, couvrant notamment la stérilisation, l’avortement et la contraception. La congrégation des Petites Sœurs des Pauvres de Denver a tenté un recours contre cette loi.

    Dans une déclaration publiée sur le site de la conférence épiscopale, le président Mgr Joseph Edward Kurtz, archevêque de Louisville, écrit : « les évêques américains saluent la protection que la Cour donne aux ministres comme les Petites Sœurs des Pauvres, dont le travail, fondamental, constitue le cœur de la mission catholique ».

    La Cour suprême s’était déjà prononcée pour une première suspension de la loi contestée, le 31 décembre dernier. Mais le Département de la justice des Etats-Unis avait à son tour présenté un recours, ouvrant ainsi un conflit institutionnel.

    La Cour suprême établit à présent l'impossibilité d’imposer une couverture sociale dans l’attente d’un arrêté de la Cour d’appel fédérale des Etats-Unis : cette dernière a demandé aux organismes qui s’y opposent de motiver par écrit leur position au Département « santé et services humains ».

    Tant que la procédure judiciaire sera en cours, ces instituts ne seront pas obligés d’appliquer la directive sur la santé, déclare la Cour suprême. Quelque 90 causes d'organismes religieux ont été portées devant la Cour fédérale jusqu'à présent.

    L'Osservatore Romano rapporte que Mgr Kurtz avait déjà fait parvenir une lettre au président Barack Obama, demandant d’exempter les institutions religieuses des lourdes sanctions — cent dollars par jour par employé — prévues pour ceux qui ne suivraient pas la directive. L’évêque demandait de tenir compte des décisions de nombreux tribunaux ayant déjà accepté les recours présentés par des institutions.

  • Bulletin de l'IEB - 27 janvier 2014 - Décl. anticipées/Co-maternité/Vincent Lambert sauvé de la mort

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    header_fr.jpgSommaire

  • L'apport indispensable de la femme dans la société

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    Vatican - Le Pape parle de la femme dans l’Eglise et dans la société au Centre italien féminin

    Sur L’Osservatore Romano

    Dans l’Eglise et dans la société s’ouvrent aux femmes de «nouveaux espaces et responsabilités» qui doivent être ultérieurement étendus et valorisé. Sans oublier, toutefois, que «l’apport du génie féminin reste irremplaçable» en particulier dans le domaine de la famille. C’est ce qu’a souligné le Saint-Père dans le discours adressé aux participantes au Congrès national du Centre italien féminin, reçues en audience dans la matinée du samedi 25 janvier, dans la salle Clémentine.

    Discours du pape François

    Chères amies du Centre italien des Femmes,

    A l'occasion du Congrès de votre Association, je vous souhaite la bienvenue et vous adresse un salut cordial. Je remercie votre Présidente pour ses paroles d'introduction à notre rencontre.

    Avec vous je rends grâce au Seigneur pour tout le bien qu'a accompli le Centre italien des Femmes depuis ses presque soixante-dix ans d'existence, pour ses travaux dans le domaine de la formation et du développement humain et pour le témoignage qu'il a apporté pour ce qui est du rôle de la femme dans la société et dans la communauté ecclésiale. En effet, au cours des dernières décennies, en même temps que d'autres transformations culturelles et sociales, l'identité et le rôle de la femme dans la famille, dans la société et dans l'Eglise, ont subi des changements importants, et en général la participation et la responsabilité des femmes ont augmenté.

    Dans ce processus, aujourd'hui comme par le passé, le discernement du Magistère papal reste également important. Nous citerons tout particulièrement la Lettre apostolique de 1998 du Bienheureux Jean-Paul II, Mulieris dignitatem, sur la dignité et la vocation des femmes, un document qui, dans la ligne de l'enseignement du Concile Vatican II, a reconnu la force morale de la femme, sa force spirituelle (cfr. n.30); et rappelons-nous aussi le Message pour la Journée mondiale de la Paix en 1995 sur le thème "Les femmes, enseignantes de la paix".

    Moi non plus je n'ai pas oublié la contribution essentielle de la femme dans la société, en particulier avec sa sensibilité et son intuition à l'autre, aux faibles et aux personnes vulnérables, et je suis heureux de voir beaucoup de femmes partager certaines responsabilités pastorales avec les prêtres dans l'accompagnement des personnes, des familles et des groupes, comme dans la réflexion théologique. Et j'ai souhaité que l'on fasse plus de place à une présence féminine plus étendue et incisive au sein de l'Eglise (cf.Exhort. Ap. Evangelii gaudium, 103).

    Ces nouveaux espaces et ces responsabilités nouvelles qui se sont ouverts et dont je souhaite sincèrement qu'ils puissent élargir à l'avenir la présence et les activités des femmes, tant dans le milieu ecclésial que civil ou professionnel, ne peuvent pas nous faire oublier le rôle irremplaçable de la femme dans la famille. Les qualités de délicatesse, de sensibilité particulière et de tendresse qui abondent dans l'esprit féminin représentent non seulement une véritable force dans la vie des familles, le rayonnement d'un climat de sérénité et d'harmonie, mais aussi une réalité sans laquelle la vocation humaine ne pourrait exister.

    Si dans le monde du travail et dans la sphère publique il est important que l'apport du génie féminin se fasse plus incisif, il demeure absolument indispensable dans la sphère familiale, qui pour nous chrétiens n'est pas simplement un lieu privé, mais cette "Eglise domestique" dont le salut et la prospérité conditionnent le salut et la prospérité de l'Eglise et de la société elle-même. La présence de la femme dans le milieu familial s'avère donc plus que jamais nécessaire pour transmettre aux générations futures de solides principes moraux et transmettre la foi elle-même.

    C'est là que se pose la question: comment peut-on accroître une présence efficace dans de nombreux domaines de la sphère publique, dans le monde du travail et là où sont prises les décisions les plus importantes, et en même temps maintenir une présence et attention préférentielle et toute particulière dans la famille et pour la famille? C'est ici que, outre une réflexion sur la réalité de la femme dans la société, intervient le discernement qui nécessite la prière assidue et persévérante. C'est dans un dialogue avec Dieu, éclairé par sa Parole, irrigué par la grâce des Sacrements, que la femme chrétienne s'efforce sans relâche de répondre à l'appel du Seigneur, dans la réalité de sa condition, cette prière-là étant toujours soutenue par la présence maternelle de Marie. Elle, qui a gardé son divin Fils, la propitiatrice de son premier miracle aux noces de Cana, présente au Calvaire et à la Pentecôte, vous montre le chemin à parcourir pour approfondir le sens et le rôle des femmes dans la société et pour que vous soyez pleinement fidèles au Seigneur Jésus Christ et à votre mission dans le monde.

  • Hollande et le pape : un entretien, deux versions différentes

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    Le commentaire de « Famille chrétienne » sous la plume d’Antoine Pasquier :

    Le-president-de-Francois-Hollande-au-Vatican-une-visite-sans-faute-ni-eclat_article_popin.jpg« Selon le Vatican, François Hollande et le pape François ont bien abordé des sujets sociétaux, tels que la famille ou la bioéthique, au cours de leur entrevue privée, vendredi 24 janvier. Une partie de l’entretien visiblement minimisée par la présidence française…

    Pas un mot sur les questions sociétales qui bouleversent la France de puis maintenant plus de dix-huit mois. Dans son allocution, François Hollande n’y a fait qu’une référence implicite. « S’il y a un mot qui nous a rassemblés au cours de cet entretien, c’est le mot de dignité », a affirmé le chef de l’État français au pupitre du Centre Saint-Louis de Rome, un peu plus d’une heure après avoir pris congé du souverain pontife, vendredi. « La défense de la dignité humaine, c’est ce qui doit nous mobiliser. Et c’est la volonté de la France partout où elle a une responsabilité ». Une allusion brève et maladroite, tant le fossé est profond entre la conception de la dignité de la personne humaine de l’Église et celle du second président socialiste de la Ve République.

    Le communiqué officiel du Vatican, publié quelques minutes après la fin de la prise de parole de François Hollande, fait état d’une tout autre version. « Dans le contexte de la défense et de la promotion de la dignité de la personne humaine, quelques arguments d’actualité ont été examinés, comme la famille, la bioéthique, le respect des communautés religieuses et la protection des lieux de culte ». Les questions sociétales ont donc bel et bien été abordées durant les trente-cinq minutes d’entretien privé, comme le demandait la supplique adressée au pape par plus de 113 000 catholiques français.

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  • L'Institut Européen de Bioéthique vous propose une Carte de fin de vie

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    L'IEB vous propose la Carte de fin de vie.

    Carte de fin de vie

    Il est toujours difficile de penser à notre propre mort. N'avons-nous pas peur d'aborder ce sujet avec nos proches et parfois notre médecin ?

    Cette Carte permet de réaffirmer notre confiance dans le médecin et de refuser autant l'acharnement thérapeutique que le comportement euthanasique.

    Une Carte à garder sur vous. Découvrez-la (en la téléchargeant sur le site) et n'hésitez pas à la faire connaître autour de vous.

    Pour obtenir des exemplaires de cette carte, merci de nous envoyer une enveloppe pré-adressée et timbrée à votre nom à l'Institut Européen de Bioéthique - 205 chaussée de Wavre - 1050 Bruxelles

  • Parlement européen : après le rapport Estrela, le rapport Lunacek

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    Comme l'indiquait info.catho.be le 21 janvier, on peut lutter contre l'homophobie sans tout confondre... 

    Une pétition adressée aux députés européens dénonce une perversion des droits de l'homme sous couvert de lutte contre l'homophobie et la discrimination :

    Le Parlement européen s'apprête à voter une feuille de route pour des droits spécifiques aux LGBT

    Peu après l'échec du rapport Estrela, la gauche du Parlement européen s'est tout de suite penchée sur sa prochaine initiative, le « rapport Lunacek ».

    Avec votre aide, et comme pour le rapport Estrela, nous pouvons le faire échouer. Le 3 février, le Parlement européen votera sur le rapport Lunacek, officiellement connu sous le nom de « Feuille de route de l'UE contre l'homophobie et la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre » (2013/2183). Adopté par la Commission des libertés civiles du Parlement européen (LIBE), le rapport Lunacek constitue une tentative extraordinairement éhontée de la part des militants LGBT de dévoyer le sens des droits fondamentaux de la personne humaine.

    Toutefois, l'opinion de la Commision LIBE ne reflète pas celle de tous les députés siégeant au parlement. Le Rapport Lunacek impose les "principes de Jogjakarta" à l'ordre juridique de l'UE. Dans les principes de Jogjakarta, les militants LGBT prétendent à tort que « les droits spécifiques aux homosexuels sont du domaine des droits universels de la personne humaine » et que l'ensemble des 120 droits spécifiques à la communauté homosexuelle doit être imposé dans le but de satisfaire aux exigences internationales concernant les droits de l'homme.

    Le rapport Lunacek avance une ré-interpretation extrême et une manipulation des droits de l'homme. En voici le commentaire approfondi : Ulrike Lunacek, le rapporteur, est une féministe de gauche et militante LGBT, membre du Parlement européen (Autriche – parti des verts), et Vice-président de l'intergroupe pour les droits des LGBT. En 2013, Lunacek co-présentait un amendement cherchant à légitimer la pédophilie en invoquant la nécessité d'une « éducation sexuelle interactive et sans tabou auprès des tout-petits ».

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  • François Hollande : divorce durable avec l'électorat catholique

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    Alors que le François des laïcs hexagonaux rencontre aujourd'hui celui des catholiques, Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop, décrypte dans le « Figaro »  les derniers chiffres du baromètre Ifop/JDD du chef de l'État français, qui atteint des records d'impopularité :

    10_46_06_175100096_dv1616437.jpg« La photo des deux François réunis - le Pape et le président - peut-elle faire vibrer les catholiques français? Au plus bas dans les sondages, le chef de l'État atteint des records d'impopularité chez les catholiques pratiquants, avec seulement 16 % de satisfaits, contre 22 % en moyenne pour l'ensemble de la population sur ces quatre derniers mois, d'octobre 2012 à janvier 2013, selon les derniers chiffres du baromètre Ifop/JDD.

    La rupture entre Hollande le laïc et les catholiques ne date pas d'hier. Entre mai 2012 et janvier 2013, la cote de popularité moyenne du président de la République n'atteignait que 36 % chez ces croyants, contre 48 % dans l'ensemble de la population. Le basculement de l'opinion est donc moins sensible chez les catholiques. Entre ces deux périodes, la cote du président a en effet baissé de 20 points chez ces derniers, alors qu'elle s'effondrait de 26 points pour l'ensemble des Français. «Les catholiques forment un électorat traditionnellement ancré à droite, rappelle Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop. Pour eux, le décrochage s'est fait très tôt, dès les premiers mois qui ont suivi l'élection présidentielle.»

     Des mois de manifestations

    La tempête du mariage pour tous a-t-elle contribué à la chute de François Hollande dans l'opinion catholique? Tout le laisse à penser, alors que les pratiquants se sont montrés majoritairement opposés à l'instauration d'un droit au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels. «L'Église a donné de la voix, la “cathosphère” s'est mobilisée, mais cette mobilisation ne s'est pas traduite par un basculement massif de son cœur de cible que sont les catholiques pratiquants», décrypte Jérôme Fourquet. Ainsi, après des mois de manifestations et de polémiques, une minorité importante de catholiques pratiquants se déclaraient toujours favorables au mariage (41 %) et à l'adoption (30 %) pour les couples homosexuels. En plein débat, entre août 2012 et janvier 2013, la courbe de la popularité de François Hollande auprès des fidèles comme auprès de l'ensemble de la population suivait une trajectoire similaire. Autre président, autre schéma. Quand Nicolas Sarkozy décrochait brutalement dans l'opinion entre fin 2007 et 2008, il était toujours largement soutenu par les «cathos». «En revanche, les affaires de la candidature de Jean Sarkozy à la présidence de l'Epad et du double salaire d'Henri Proglio fin 2009, ont fait chuter le président dans l'électorat catholique, attaché aux valeurs de l'exemplarité et entretenant un rapport distancié à l'argent, note Jérôme Fourquet. «Ni le discours du Latran, ni la visite à Benoît XVI n'ont suffi à lui assurer le soutien des catholiques sur la durée.»

    Dans ce contexte, l'hostilité de l'électorat catholique de droite envers François Hollande - structurelle et apparemment tenace - semble difficile à estomper. Même après un tête-à-tête avec le Saint-Père. PMA, éthique, fin de vie… François Hollande va écouter les remontrances du Pape. «C'est un jeu de posture, relève le directeur adjoint de l'Ifop. Le sujet de la défense des chrétiens d'Orient semble plus susceptible de toucher cet électorat et de faire marquer des points au président.»

    Réf. Divorce durable avec l'électorat catholique

    Il est en effet peu probable que l’ "opération François" à Rome puisse faire changer d’avis les catholiques français. JPSC

  • Plaidoyer pour un alter-humanisme

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    De Cyril Brun dans ndf.fr

    Pour un alter-humanisme

    "L’homme doit être au centre de l’économie et l’économie ne doit pas se mesurer en fonction d’un plus grand profit mais en fonction du bien commun. Elle inclut la responsabilité de l’autre et ne fonctionne vraiment bien que si elle agit de façon humaine dans le respect de l’autre", Benoît XVI dans l’avion qui le conduisait à Madrid en août 2011.

    Je dirais volontiers que tout est dit ! Cela nous ferait gagner du temps sur le programme ! Mais non j’ai trente minutes à tenir !

    Tout est dit mais tout reste à déployer, car comme Benoît XVI en a l’habitude, chacun des mots qu’il utilise est choisi pour lui-même, en fonction de son sens le plus profond. Chaque parole est une réalité d’une grande densité qu’il convient de bien appréhender pour tirer tout le suc de sa pensée.

    L’homme doit être au centre de l’économie ! Et de fait la crise mondiale actuelle, la crise financière, sont fondamentalement une crise anthropologique. Au fond qu’est-ce que l’économie ? Un aspect, un espace, une modalité de l’agir humain. Quel que soit sa forme, son soubassement idéologique ou philosophique, l’économie est fondamentalement un ensemble d’actes humains, portés ou subis, par des hommes. L’économie en soit n’est pas une réalité agissante. Il n’y a pas « d’être économique » comme il y a l’être humain ou l’être pluie ou vent. L’économie n’agit pas par elle-même. Ce sont les hommes qui font de l’économie, qui font l’économie. C’est à la fois rassurant et inquiétant. Rassurant, parce que l’homme on connait ! Inquiétant… parce que l’homme, justement, on connait !

    Lire la suite sur ndf.fr

  • Mon ventre est à moi... Vraiment ?

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    Sur le thème de l'avortement, plusieurs articles sont mis en ligne qui interpellent tout particulièrement à propos de la revendication féministe exprimée par le fameux "mon ventre est à moi" :