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Spiritualité - Page 110

  • 60 % des baptisés ne croient pas à l’existence du diable

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    De zenit.org :

    60 % des baptisés ne croient pas à l’existence du diable

    En Allemagne, seuls 15 % des catholiques allemands croient au diable (avec prière dans les tentations)

    « Seigneur, fais-moi connaître les ruses du démon,

    afin que je les évite.

    Ô Maudit péché,

    que tu es détestable

    pour l’injure que tu fais à mon souverain !

    Maudit Satan, je te renonce,

    toi et tes mauvaises suggestions !

    Je n’ai pas commencé par toi ;

    je ne finirai pas pour toi !

    Jésus, tu es ma force et mon soutien. »

    Prière de sainte Marguerite-Marie Alacoque au Coeur de Jésus

  • Comment évangéliser aujourd'hui ? Les réponses du Club des Hommes en noir

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Quelle est la nécessité de l'évangélisation ? Comment s'inspirer des missionnaires pour évangéliser aujourd'hui ? Les réponses du Club des Hommes en noir avec cette semaine autour de Philippe Maxence, les abbés Barthe et Guelfucci, le père Thomas et Jean-Pierre Maugendre.

  • 18 mars : pèlerinage en l'honneur de saint Joseph de Bruxelles à Leuven (FSSP)

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    La Paroisse des Saints Jean et Étienne « aux Minimes » vous invite au Pèlerinage en l’honneur de saint Joseph :

    Samedi 18 mars 2023 de Bruxelles à Leuven

    Pèlerinage en l’honneur de saint Joseph pour les hommes (à partir 18 ans) :

    « Serviteur prudent et fidèle », 

    organisé par la Fraternité Sacerdotale Saint Pierre

    Au programme :

    - Messe à 8h à l'église des Saints-Jean-et-Etienne aux Minimes (62 rue des Minimes, 1000 Bruxelles).

    - Puis rendez-vous à la gare de Bruxelles-Central pour prendre le train jusque Zaventem. De là, marche jusque Leuven (+- 20km), avec chapelets, chants, enseignements, confessions. Retour en train jusque Bruxelles.

    Inscription obligatoire par mail à fsspbru@gmail.com

    www.fssp.be

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  • Basilique du Sacré-Coeur (Koekelberg), 11 mars : Renouvellement de la Consécration de la Belgique aux Coeurs Unis de Jésus et de Marie

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  • Liège, église du Saint-Sacrement: conférence de Carême le samedi 11 mars 2023 à 15h00

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  • Un entretien exclusif avec le pape sur Tertio et Cathobel

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    Entretien exclusif avec le pape François 

    Pour le dixième anniversaire de son pontificat, le pape François a accepté de répondre aux questions d’Emmanuel Van Lierde. Dans la première partie de cet entretien exclusif Tertio Cathobel, François aborde la paix en Ukraine et la situation en RD Congo, mais aussi l’état de l’Eglise.

    On pourra lire également : Dans les coulisses de l’entretien Tertio/ Dimanche avec le pape François

  • Vermeer : plus catholique qu'on ne le pense

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    D'Erik De Smet sur Kerknet :

    Le secret catholique de Johannes Vermeer

    27 février 2023

    Johannes Vermeer était plus catholique qu'on ne le pense, affirme le commissaire de l'exposition Vermeer du Rijksmuseum d'Amsterdam, qui affiche complet.

    L'influence de la foi catholique sur Johannes Vermeer (1632-1675), protestant à l'origine, est plus importante qu'on ne l'a toujours pensé. C'est ce que conclut Gregor J.M. Weber, l'un des commissaires de l'exposition Vermeer au Rijksmuseum d'Amsterdam, dans son livre Johannes Vermeer. Foi, lumière et réflexion.

    Cette suspicion n'est pas nouvelle. Il y a quelques années, les jésuites néerlandais Dries van den Akker et Paul Begheyn ont écrit un livre sur Vermeer et sa relation avec les jésuites de Delft. Un travail pas simple, car malgré sa réputation renommée, nous ne savons pratiquement rien du peintre de Delft. Seuls les actes notariés mentionnent son nom. Sa biographie consiste en grande partie en conjectures et en suppositions.

    Un mariage qui ne va pas de soi

    Les faits. Pour épouser une jeune fille catholique, Vermeer, baptisé dans l'Église protestante, a dû passer à la foi catholique et se familiariser avec la doctrine catholique. Le mariage a été béni le 20 avril 1653 par le jésuite Johannes Vermeij, peut-être dans une grange ou une maison de Schipluiden, car les catholiques n'étaient pas autorisés à professer ouvertement leur foi. Le mariage n'allait pas de soi : Johannes était issu de la petite bourgeoisie, sa femme Catharina Bolnes d'une famille riche et catholique pratiquante. Après le mariage, Vermeer, alors âgé de 20 ans, et sa femme sont allés vivre chez sa belle-mère et sont devenus voisins des jésuites à Delft.

    Mais Vermeer est-il devenu un fervent catholique ? Sur ce point, les avis sont partagés.

    Par son mariage, le peintre est sans doute entré dans un milieu catholique.
    Dans sa maison était suspendu un crucifix (à l'époque un signe manifeste de l'"ancienne" foi) et il possédait des tableaux catholiques. Deux de ses fils portent le nom de saints catholiques : François et Ignace. Son fils aîné Johannes nourrissait le désir de devenir prêtre, et son petit-fils Aegidus, fils de sa fille Maria, a été ordonné prêtre. 

    La foi catholique se reflète-t-elle également dans les œuvres de Vermeer ?

    Le Christ dans la maison de Marthe et Marie (1655, National Galleries of Scotland, Edinburgh) est l'une des rares œuvres ayant un thème religieux. Le peintre s'est rendu célèbre avec des scènes calmes et intimes, où souvent les jeunes femmes sont prises, pour ainsi dire, dans des actions quotidiennes. Progressivement dans sa carrière, le maître de Delft a également développé une maîtrise particulière de la lumière.

    Selon Gregor J.M. Weber, c'est chez les jésuites que Vermeer a rencontré pour la première fois la camera obscura, un outil permettant de reproduire fidèlement la réalité sur la toile.

    La lumière et l'optique jouent un rôle très important dans la littérature dévotionnelle des Jésuites.
    Ils utilisent l'appareil photo comme modèle pour la perception de la lumière divine. Vermeer a également conçu des thèmes jésuites dans les scènes de la vie quotidienne.

    Sa Femme à la balance (1662-64, National Gallery of Art, Washington) montre en arrière-plan un tableau représentant le Jugement dernier, dans lequel les âmes de tous sont pesées. La jeune femme fait de même avec sa balance. Mais que pèse-t-elle ? De l'or ? Non, rien du tout. La femme attend que la balance atteigne l'équilibre, symbole d'une vie tempérée et d'un jugement mesuré. Le contraste entre les valeurs terrestres et célestes, le clair et l'obscur, est également caractéristique de la littérature dévotionnelle jésuite. La pesée représente le discernement.

    Aujourd'hui, on considère l'Allégorie de la foi (1671-1674, Metropolitan Museum of Art, New York) comme l'œuvre la moins convaincante de Vermeer, mais c'était l'un des tableaux les mieux payés vendus après sa mort. Elle est pleine de symboles catholiques. Vermeer peint une pièce domestique avec une grande crucifixion. La jeune femme, avec son pied sur le globe, symbolise la foi. Un rideau, comme dans d'autres œuvres de Vermeer, semble nous donner un aperçu de quelque chose d'intime. Le plus grand mystère réside dans le globe en verre réfléchissant comme symbole au plafond. Une telle sphère apparaît également dans un livre jésuite de 1636. Cela indique que Vermeer avait une connaissance approfondie de leurs idées spirituelles.

    Considérez le silence et l'intimité, et surtout la lumière dans les œuvres de Vermeer comme des thèmes religieux. La merveille de Dieu se révèle dans le monde qui nous entoure. Il s'agit sans aucun doute d'un thème catholique. Dans ce monde matériel, qui se laisse lire comme une "seconde Bible", Dieu était aussi présent que dans les saintes écritures", écrit l'historien Aart Aarsbergen dans une récente biographie du maître. 

    Mais qu'en est-il de la célèbre Fille à la boucle d'oreille en perle ? L'œuvre la plus célèbre de Vermeer est sans aucun doute la Jeune fille à la perle (1665, Mauritshuis, La Haye), qui est devenue au cours des dernières décennies la "Joconde du Nord". Il s'agit d'un portrait plutôt modeste d'une jeune Hollandaise très ordinaire, mais qui présente un attrait inimaginable et une maîtrise magistrale de la lumière. Dans le film à succès de 2003 Girl with a Pearl Earring (basé sur un roman de Tracy Chevalier), Scarlett Johansson joue le rôle d'une jeune fille protestante, Griet, qui doit servir dans la riche famille catholique de Vermeer. On dit qu'elle aurait été le modèle du tableau. L'histoire est en grande partie une fiction.

    La force du tableau provient des quatre reflets de la lumière : dans les deux yeux de la jeune fille, sur ses lèvres et dans le bijou à son oreille, qui n'est d'ailleurs pas une perle. Là encore, il y a un sous-entendu spirituel (catholique) : le terrestre reflète la lumière divine.

    Pendant ce temps, l'exposition Vermeer au Rijksmuseum d'Amsterdam affiche complet. Les 450 000 billets disponibles ont été vendus en quelques jours. 

    Pour aller plus loin :

    • Dries van den Akker S.J. en Paul Begheyn S.J., Johannes Vermeer en de Jezuïeten in Delft, Adveniat, 148 blz.
    • Gregor J.M. Weber, Johannes Vermeer. Geloof, licht en reflectie, Rijksmuseum, 168 blz.
    • Aart Aarsbergen, Het raadsel Vermeer; Kroniek van een schilderijen, Sterck&De Vreese, 235 blz..
  • Faut-il se méfier des Mangas ?

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    L'Action Familiale et Scolaire a publié un article sur ce sujet dont de larges extraits ont été reproduits sur le Salon beige :

    Le numéro de février de l’Action Familiale et Scolaire comprend un article sur les Mangas, cette littérature venue du Japon et proche de la bande dessinée. Les auteurs, un groupe de professeurs, mettent en garde les parents. Extrait :

    […] Les meilleurs mangas ne présentent pas ou peu de texte, mais une série d’onomatopées exprimant l’émotion ou la violence des sentiments. Les Japonais sont des dessinateurs très précis et des professionnels de l’imitation en tout domaine, grâce à leur sens de l’observation très aiguisé, sollicité depuis leur plus tendre enfance : leur écriture en effet demande une grande précision graphique  (un trait de trop entraîne un autre sens).

    L’exercice de la dictée en Occident sollicite l’esprit analytique qui cherche à comprendre le sens de la phrase et des mots pour les accords, même les plus simples. Au Japon, l’orthographe se limite au dessin et à la précision du trait, sans recours à l’analyse. Les Japonais procèdent par imitation d’un modèle donné. Ils n’expriment point des idées mais des émotions et des sentiments. Il n’y a donc pas de philosophe, ni de véritable penseur au Japon, mais de très bons imitateurs et dessinateurs. L’imagination est leur faculté maîtresse.

    Or, en utilisant les images, on s’adresse à l’imagination et non à l’intelligence. Ainsi, le premier danger des mangas est le manque de rationalité ; la démarche est uniquement émotionnelle et non plus rationnelle. On bascule du mode analytique au mode intuitif par association d’images, dont les messages flous et ambigus s’opposent à la précision de la raison.

    Le premier danger des mangas est donc cette absence de toute rationalité, relative à leur écriture même (c’est la marque de la culture asiatique, avec des variantes selon les pays). Les mangas, c’est le règne de l’image, avec tout ce que cela implique de barrière dressée contre l’intelligible, et plus profondément, comme logique associative dressée contre la logique analytique. […]

    Les mangas japonais cassent l’emprisonnement de la case. Celle-ci devient de dimensions très variables et le personnage peut en sortir. Les visages et les attitudes sont très déformés, voire tronqués. L’être humain n’est pas perçu dans son intégrité (intégrité qui est, rappelons-le, un des critères de la beauté), mais il est défiguré par des détails grossis à l’excès, par l’exagération des proportions – celle des yeux en particulier – du texte ou de l’image, exprimant au premier coup d’œil la violence des émotions, quand ce n’est pas le scabreux des situations. Les Japonais ont une grande habileté technique pour guider l’œil du lecteur sur un point précis de l’image. Ils utilisent un mécanisme subtil pour attirer l’œil, en utilisant la technique des gros plans (voir planche page suivante). De plus, la lecture des mangas se fait à l’envers : on commence le livre à la dernière page et on avance “à l’envers”, de droite à gauche. […]

    L’histoire racontée en images avec peu de texte et beaucoup d’onomatopées, défile à toute allure. La technique du déroulement accéléré des images ne permet pas à l’esprit de se poser, ni de réfléchir. Tout va très vite, comme dans un film. Pendant ce temps, la mémoire visuelle, elle, a saisi ces images et les a intégrées. Ces images restent dans le lecteur malgré lui et forment une réserve de “repères” auxquels il se réfère ensuite dans son agir moral sans même le réaliser. Le manga, par cette technique d’avalanche d’images très souvent laides et caricaturales (et qui atteint sa perfection probablement dans les dessins animés), transmet un message qui échappe au lecteur et qui peut, à son insu, devenir le moteur de son action, quand bien même il s’en croit préservé. C’ est le principe du message “subliminal”. On connaît ce procédé utilisé dans les publicités.

    Le second danger des mangas est donc la disparition de tout ordre, de toute soumission au réel et la transmission d’un message subliminal. […]

    Le Japon est le seul pays industrialisé à être animiste. C’est le shintoïsme2 qui est la religion propre au Japon et à la civilisation japonaise. Aujourd’hui encore, il existe plus de 80 000 sanctuaires où l’on vénère les esprits, les kamis (animaux, sources, chutes d’eau, montagne). Ainsi, au-delà des techniques d’ hameçonnage psychologique produisant l’addiction, la lecture des mangas contient tout d’abord une initiation pure et simple au syncrétisme asiatique : culte des esprits – dont le culte des ancêtres – confucianisme, taoïsme, bouddhisme, mais adaptée au monde dans lequel vivent ses lecteurs et poussée à l’extrême. On se retrouve dans un univers fantasmagorique, aberrant et absurde où tout est dans tout et au même niveau, sans ordre, et où tout peut se transformer en tout, on est en plein panthéisme, qui de surcroît entraîne la négation totale du principe d’identité et de nature humaine. […] Or, on le sait, l’univers mental asiatique est sous l’emprise démoniaque depuis des millénaires ; le catholicisme n’y a jamais pu prendre racine en raison des deux obstacles majeurs, semble-t-il, que sont le syncrétisme et la contrefaçon , servis par une rationalité plutôt intuitive ou associative qu’analytique. Le quatrième danger des mangas est donc l’imprégnation démoniaque qui n’est pas simplement accidentelle (fréquentation d’un univers païen, conçu et réalisé par des païens) ; il y a très probablement une intention arrêtée, dès le départ, d’envoûter par le biais des mangas, que cette intention vienne des concepteurs eux- mêmes ou directement de l’esprit angélique qui les inspire. […]

  • Essaimage : Une abbaye à construire !

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    "Lu sur le site web du mensuel « La Nef » :

    « L’abbaye Sainte-Marie de la Garde, fille du Barroux, démarre un magnifique projet : ériger une abbaye au XXIe siècle. Pour soutenir ce projet enthousiasmant, nous avons organisé une campagne de dons en partenariat avec CredoFunding, ce qui nous fournit l’occasion de présenter ce projet et l’abbaye elle-même : soyez généreux en ce temps de carême !

    Entretien avec son Père Abbé, Dom Marc Guillot.

    La Nef – L’abbaye se lance dans d’importants travaux : pouvez-vous nous expliquer de quoi il s’agit précisément ?

    Dom Marc Guillot – Dans trois semaines à peine, les pelleteuses s’activeront à Sainte-Marie de la Garde. Implantés depuis vingt ans en ce lieu, le moment est venu pour nous d’agrandir de façon conséquente nos bâtiments. Ces extensions s’imposent tant pour la cohérence du fonctionnement de notre vie conventuelle que pour pouvoir recevoir les fidèles désireux de se ressourcer à l’abbaye. Aujourd’hui, nous n’avons toujours pas de cloître, ni de lieu de culte et de bibliothèque suffisamment adaptés. De plus, le fait d’avoir été gratifiés par la Providence de quelques vocations ces dernières années exige de nouvelles cellules et des espaces pour le travail. Ajoutons qu’au fil des ans, nous sommes toujours plus connus dans la région, ce qui a pour conséquence une augmentation régulière du nombre de personnes souhaitant venir vivre leur messe dominicale à l’abbaye et bénéficier de l’aide spirituelle qu’ils peuvent y trouver : réalité dont il nous faut tenir compte maintenant.

    Quel style architectural avez-vous choisi et pourquoi ? Quels seront les acteurs de ce chantier ?

    Nous avons fait le choix de construire une abbaye bénédictine d’esprit roman. L’édifice se réinscrira dans une histoire millénaire, celle de l’architecture religieuse monastique européenne. Pensons seulement à ces abbayes parsemant notre terre de France et empreintes de simplicité et de noblesse, d’harmonie et de lumière. Tout cela dans l’unique dessein d’évoquer la beauté de Dieu et de Lui attirer les âmes. Par ailleurs, outre les architectes, les bureaux d’études, les entreprises locales et les frères qui suivront de près l’évolution des travaux, nous aurons un compagnonnage merveilleux : celui de la pierre. Oui ! nous avons dessein de bâtir en pierre pleine, laquelle aura une durée de vie minimale espérée de 500 ans ! Mais si nous optons pour ce mode constructif, c’est surtout parce que les maçonneries de pierre massive offrent un rendu d’une beauté incomparable, une isolation thermique pérenne, une résistance au temps particulièrement intéressante. C’est aussi une réponse aux attentes de notre époque contemporaine, si soucieuse de mettre à l’honneur les matériaux naturels.

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  • Le Vatican se méfie des évêques sur la messe en latin. Mais le mécontentement grandit

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    Les nouvelles restrictions au rite tridentin voulues par le préfet Arthur Roche donnent plus de pouvoir à Rome, mais mécontentent fidèles et prêtres. Un article de Nivo Spunti ce 26 février, lu sur le site web « Il Sismografo »

    « La nouvelle était dans l'air depuis un certain temps, mais l'annonce officielle n'est arrivée que cette semaine. En effet, mardi dernier était le jour de la publication d'un Rescrit avec lequel le Pape a entériné la ligne dure de son préfet du Dicastère du Culte Divin et de la Discipline des Sacrements, le Cardinal Arthur Roche sur l'application de la controversée Traditionis custodes . C'est le motu proprio avec lequel, en juillet 2021, François a de facto abrogé la libéralisation de la messe dite latine accordée par son prédécesseur en 2007 avec le Summorum pontificum.

    Des fêtes plus difficiles

    Les custodes Traditionis, avec Benoît XVI vivant, avaient déjà été accueillies avec douleur par des prêtres et des fidèles amoureux de la forme extraordinaire de l'unique rite romain. Ce document confiait le contrôle de ce type de célébrations aux « gardiens de la tradition » ou aux évêques diocésains, définis comme les seuls à pouvoir autoriser les célébrations eucharistiques avec l'usage du missel promulgué par saint Jean XXIII en 1962. Il appartenait aussi d'autoriser les prêtres qui célébraient déjà la messe dite latine, tandis que pour ceux ordonnés après l'introduction du motu proprio une consultation avec Rome était nécessaire avant que le feu vert ne soit donné. Et les évêques devaient toujours surveiller les groupes stables, s'assurer de l'absence de contestations sur la validité de la réforme liturgique et du Concile Vatican II et permettre les célébrations en Vetus Ordo en dehors des églises paroissiales.

    Malgré le coup évident porté aux soi-disant traditionalistes par le renversement de ce qui était prévu dans le Summorum pontificum avec lequel Benoît XVI avait pris soin de rechercher l'harmonie entre cette sensibilité liturgique particulière des fidèles avec la pastorale ordinaire de la paroisse, en le Vatican il y en a eu qui en cette année et sept mois depuis la promulgation de la Traditionis custodes a jugé que son application n'était pas suffisamment exhaustive.

    Plus de pouvoir à Rome, moins aux évêques

    Le préfet du Dicastère pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, le cardinal britannique Arthur Roche, a dû être mécontent de la manière dont les évêques diocésains ont mis en pratique le motu proprio si déjà cinq mois plus tard, en décembre 2021, il a entendu le besoin faire publier la Responsa ad dubia avec des notes explicatives annexées dans lesquelles les évêques diocésains ont reçu l'ordre de refuser la célébration des sacrements autres que l'Eucharistie aux groupes stables. Vraisemblablement, les réponses de Roche n'étaient pas suffisantes pour s'assurer que les évêques diocésains appliquaient les custodes Traditionis dans le sens voulu par le Dicastère du Culte Divin et ainsi, suite à une audience accordée au cardinal britannique par François lundi dernier, une nouvelle douche froide est arrivée pour les fidèles qui aiment la messe dite latine : un Rescrit publié dans L'Osservatore Romano dans lequel on sent le besoin de rappeler que « l'octroi de la licence aux prêtres ordonnés après » le motu proprio traditionis custodes et « l'usage d'une église paroissiale ou l'érection d'une paroisse personnelle pour la célébration de l'Eucharistie à l'aide du Missale Romanum de 1962 » sont des dispenses réservées à Rome et sur lesquelles l'évêque diocésain ne peut décider lui-même, mais il doit demander au Dicastère dirigé par Roche.

    Un soulignement qui semble pourtant en contradiction avec l'esprit proclamé par le motu proprio originel et avec ce que François affirmait dans la lettre de présentation où il avait écrit qu'avec la Traditionis Custodes il avait voulu « affirmer qu'il appartient à l'évêque, comme  promoteur, gardien et modérateur de la vie liturgique dans l'Église, de régler les célébrations liturgiques ». Le fait que l'intervention de Roche intervienne si peu de temps après la promulgation du motu proprio et de sa Responsa ad dubia pourrait être interprété comme un rejet des manières dont les évêques se sont comportés jusqu'à présent, au point de ressentir le besoin de réitérer que presque toutes les décisions sur les célébrations sous forme extraordinaire appartiennent à Rome.

    Mécontentement

    Le rescrit a provoqué l'inévitable mécontentement des prêtres et des fidèles liés à la messe dite latine, mais pas seulement. En effet, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Église, beaucoup se sont interrogés sur l'opportunité de nouvelles mesures restrictives moins de deux ans après l'entrée en vigueur de la Traditionis custodes . De plus, certains ont évoqué des urgences beaucoup plus importantes auxquelles l'Église doit faire face.

    François lui-même s'est montré conscient des controverses soulevées par le rescrit. Lors d'une audience générale mercredi, le pape a déclaré que "tout dans l'Église doit se conformer aux exigences de l'annonce de l' Évangile , non pas aux opinions des conservateurs ou des progressistes, mais au fait que Jésus atteint la vie des gens" parce que "  L'Evangile n'est-il pas une idée, ce n'est pas une idéologie : c'est une annonce qui touche le cœur et vous fait changer d'avis ». En attendant, les nouvelles restrictions à la messe latine semblent loin d'avoir atteint cet objectif de « service de l'unité" que François s'est fixé : en témoigne, par exemple, la réaction critique de l'évêque de la Providence, Monseigneur Thomas Joseph Tobinqui a noté dans un tweet à quel point « la façon dont le Vatican traite la messe traditionnelle en latin ne me frappe pas comme 'le style de Dieu' ».

    Ref. Le Vatican se méfie des évêques sur la messe en latin. Mais le mécontentement grandit

  • Le chemin inverse du péché ; homélie pour le 1er dimanche du carême

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    Du blog de l'abbé Christophe Cossement :

    Le chemin inverse du péché

    homélie du 1er dimanche de carême (archive du 1er mars 2020)

    Le récit du péché originel nous montre ce qu’est le péché dans sa racine. Pécher, c’est acquiescer à la tentation de ne plus voir ce que Dieu demande comme un chemin de vie mais comme ce qui empêche d’être heureux (Gn 3,5). Valider la tentation de trouver que Dieu exagère, qu’il ne faut pas faire si attention à lui. Accepter la tentation d’imaginer que Dieu est concurrent de l’homme, que nous devons entretenir une certaine distance avec lui pour ne pas être ses marionnettes, pour pouvoir être libre. Réaliser la tentation de se donner à soi-même son bonheur sans chercher comment le Créateur voudrait nous le donner (Gn 3,6). Succomber à la tentation de tester une action douteuse pour savoir si c’est bien ou mal (c’est d’ailleurs ce qu’est cet arbre de la connaissance du bien et du mal : la licence de faire le mal comme le bien, de les expérimenter tous les deux).

    Ce péché originel est un péché d’orgueil. C’est l’homme qui sait mieux que Dieu ou qui le juge. Nos problèmes commencent toujours ainsi. Ah, si nous pouvions apprendre l’humilité ! Si nous pouvions accepter que Dieu est grand et que nous sommes petits !

    Saint Paul nous conduit plus loin dans la méditation. Il souligne que le péché produit la mort, car il coupe du Dieu de vie (Rm 5,12). Ce n’est pas une condamnation qui doit être déclarée suite à une transgression, mais la logique de la vie (Rm 5,13). Bien sûr, la mort existait sur la Terre avant qu’il y ait des hommes, sinon nous ne serions pas là. Mais le péché a fait de la mort un drame, une séparation qui semble pour toujours, un anéantissement, plutôt qu’un passage, l’entrée dans la gloire.

    Sur fond de ce drame, qui se joue plus d’une fois dans notre vie, Dieu veut donner plus encore que ce que nous avons perdu. La grâce a surabondé. L’image de Dieu en nous est restaurée. Nous pouvons à nouveau penser que nous sommes les intimes du Père, que nous sommes sur son cœur, que rien ne nous sépare de lui. (Rm 5,16)

    Pour réaliser cela le Christ a fait le chemin inverse du péché. Il s’est battu avec le diable, l’adversaire, l’accusateur, lui qui aime à nous éloigner du Père par toute sorte de désirs, à nous décourager de revenir au Père, à nous faire croire finalement indignes de Lui. Jésus se bat avec le diable en affrontant les tentations (Mt 4), des tentations qui germent dans notre faiblesse humaine.

    Il y a d’abord la tentation du manque. « il eut faim ! » Comment combler nos manques ? Qu’est-ce qui nous rendra heureux ? Quand le manque surgit dans nos vies, le défi est de compter vraiment sur Dieu, se redire qu’il a la capacité de nous rendre heureux si nous suivons ses commandements.

    Puis vient la tentation de l’amour. « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ! » Est-ce qu’il y a quelqu’un qui m’aime ? Est-ce que Dieu m’aime, alors que je ne le sens pas ? Le défi est de croire à l’amour de Dieu et de chercher cet amour sans demander des preuves, humblement, dans la confiance, dans l’ordinaire des jours semblables. Croire à l’amour de Dieu le fait découvrir.

    Enfin, la tentation de la réussite. « Tout cela, je te le donnerai ». Jésus est venu pour être roi, pour attirer tous les royaumes à son Père. Mais sa réussite ne sera pas visible pour lui. C’est par une grande confiance qu’il saura qu’il est vainqueur du mal. Puis sa résurrection le lui montrera. Comme il a dû souhaiter un raccourci, un moyen de savoir comment il réussirait ! Le défi est de s’en remettre totalement à Dieu pour les moyens, sans vouloir mesurer humainement l’efficacité. Dans une phrase lumineuse sur l’espérance, le pape François disait avant-hier aux prêtres de Rome : « espérer, ce n’est pas être convaincu que les choses vont s’améliorer, mais plutôt que tout ce qui arrive a un sens à la lumière de Pâques ».

    Les tentations de Jésus, tous nous les éprouvons dans une certaine mesure. Tous nous devons lutter contre elles à la suite de Jésus. Car la vie chrétienne est en même temps un cadeau et une lutte. Ne soyez pas effrayés d’être tentés. Tant que vous n’avez pas acquiescé, tant que cela se passe sans votre volonté, vous n’avez pas péché. Et si vous péchez, il y a le sacrement de réconciliation. Il est fait pour ceux qui se donnent leur bonheur sans écouter ce que Dieu attend d’eux. Pour ceux qui se laissent aller à des doutes et des hésitations dans leur confiance en Dieu. Pour ceux qui cherchent la réussite ou une situation en trouvant des arrangements avec la justice ou la vérité. Sans cesse, le Père cherche notre cœur et veut le réunir au sien.

  • Premier dimanche de Carême : Jésus tenté au désert

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    Le tentazioni di Gesù nel deserto | A tempo di Blog

    source : missel.free.fr

    Suite du saint Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ selon Saint Matthieu (IV, 1-11).

    Jésus, après son baptême[1], fut conduit au désert par l'Esprit[2] pour être tenté par le diable.

    Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits[3], il eut faim[4]. Le tentateur[5] s'approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains[6]. » Mais Jésus répondit : « Il est écrit : l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu[7]. »

    Alors le diable[8] l'emmena à la ville sainte, à Jérusalem, le place au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit[9] : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. » Jésus lui déclara : «  Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu[10]. »

    Le diable l'emmena encore sur une très haute montagne et lui fit voir tous les royaumes du monde avec leur gloire[11]. Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai[12], si tu te prosternes pour m'adorer. » Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C'est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, et c'est lui seul que tu dois adorer. » Alors le diable le quitta. Voici que des anges s'approchèrent de lui, et ils le servaient.

    Textes liturgiques © AELF, Paris


    [1] Il fallait que tous les baptisés apprissent à ne point s'étonner si, après la grâce reçue, ils éprouvent de grandes tentations ; la chose est dans l'ordre : vous avez reçu des armes, c'est pour combattre et non pour vous reposer. Enfin, pour que vous ayez une preuve de la grâce qui vous a été faite : le démon ne vous aurait pas attaqué si Dieu ne vous avait élevé à cet honneur. C'est ainsi qu'il s'attaqua à Adam et ensuite à Job (saint Jean Chrysostome : homélie XIII du commentaire de l'évangile de saint Matthieu).
    Vous qui êtes devenus chrétiens, vous devez vous attendre à des attaques plus violentes du démon ; car la victoire qu'il remporte sur les saints lui donne plus de gloire, et il la désire avec plus d'ardeur. (saint Hilaire : commentaire de l'évangile de saint Matthieu, III 1).

    [2] Ce fut l'Esprit Saint qui conduisit lui-même Jésus au désert, voulant exprimer l'assurance avec laquelle il possède celui qu'il remplit de sa présence et l'offre aux traits du tentateur (saint Hilaire : commentaire de l'évangile selon saint Matthieu, III 1).

    [3] Vous reconnaissez-là un nombre à signification mystique. Ce fut pendant ce nombre de jours que les eaux du Déluge se répandirent sur la terre, que le prophète Elie jeûna dans sa caverne, que Moïse jeûna avant de recevoir la Loi. Il convient donc de passer dans le jeûne un nombre semblable de jours pour préparer notre entrée dans la vie (saint Ambroise : commentaire de l’évangile selon saint Luc, IV 15).

    [4] Le démon devait être vaincu, non par Dieu, mais par l’homme et par la chair de l’homme. Et c’est pourquoi l’homme en Jésus est abandonné à lui-même. C’est pourquoi il eut faim. Cette faim était aussi le signe de la faim qu’il devait éprouver, la faim de nos âmes, quand à la fin des quarante jours passés sur terre après sa Passion, il ramènerait près de Dieu la nature humaine qu’il avait assumée (saint Hilaire : commentaire de l’évangile selon saint Matthieu, III 2).

    [5] Que personne, étant dans l’épreuve, ne dise : « C’est Dieu qui m’éprouve » ; car Dieu est à l’abri des épreuves du mal, et lui-même n’éprouve personne (épître de saintJacques, I 13). La tentation est la sollicitation au mal qui vient du démon ; Dieu ne nous tente pas mais permet que nous soyons tentés.

    [6] Faisant cette proposition astucieuse, le démon nous décèle aussi sa faiblesse. Il ne peut lui-même précipiter les hommes, il faut qu’ils y consentent, et l’homme ne tombe que quand il abandonne les choses du ciel pour celles de la terre (saint Ambroise : commentaire de l’évangile selon saint Luc, IV 25).

    [7] Au lieu d’écraser son adversaire du poids de sa puissance, et de le rejeter dans l’abîme, il ne fait qu’évoquer les préceptes de la Sainte Ecriture, nous apprenant, toutes les fois que nous sommes attaqués, à bien nous établir dans la vérité plutôt qu’à faire sentir notre colère (saint Grégoire le Grand : Homélie XVI sur les péricopes évangéliques).

    [8] Le Mal n’est pas une abstraction, mais il désigne une personne, Satan, le Mauvais, l’ange qui s’oppose à Dieu. Le « diable » est celui qui « se jette en travers  » du dessein de Dieu et de son « œuvre de salut » accomplie dans le Christ. « Homicide dès l’origine, menteur et père du mensonge » (Jean, VIII 44), « le Satan, séducteur du monde entier » (Apocalypse, XII 9), c’est par lui que le péché et la mort sont entrés dans le monde et c’est par sa défaite définitive que la création toute entière sera « libérée du péché et de la mort » (« Catéchisme de l’Eglise catholique », publié en 1992).

    [9] Le démon se sert de l’Ecriture comme les hérétiques le feront plus tard, non pour devenir meilleur mais pour tromper (saint Jean Chrysostome : homélie XIII sur l’évangile selon saint Matthieu, 3).

    [10] Celui qui entrepend des choses trop hautes que Dieu ne lui ordonne ni ne lui conseille, sous prétexte qu’il ferait en sa faveur des choses extraordinaires qu’il n’a point promis, tente le Seigneur son Dieu. Il tente le Seigneur son Dieu lorsqu’il veut entendre par un effort de son esprit les inaccessibles mystères, sans songer que celui qui entreprend de sonder la majesté sera opprimé par sa gloire. Ceux-là donc tentent le Seigneur leur Dieu et n’écoutent pas ce précepte : Ne cherchez point des choses plus hautes que vous. Celui aussi qui entreprend de grands ouvrages dans l’ordre de Dieu, mais le fait sans y employer des forces et une diligence proportionnées, tente Dieu manifestement et attend de lui un secours qu’il n’a point promis. Il en est de même de celui qui se jette volontairement dans un péril qu’il peut éviter ; car s’il le peut, il le doit, et non par une téméraire confiance hasarder volontairement son salut. Celui qui dit, par le sentiment d’un faux repos, je m’abandonne à la volonté de Dieu, et je n’ai qu’à le laisser faire, au lieu d’agir avec Dieu et de faire de pieux efforts, tente le Seigneur son Dieu qui veut que nous soyons coopérateurs de sa sagesse et de sa puissance(Jacques-Bénigne Bossuet).

    [11] En entendant dire que le Sauveur fut tenté par le démon, porté par ses mains sacrilèges sur une montagne et sur le sommet du Temple, notre âme se révolte. Qu'y-a-t-il d'étonnant qu'il ait permis au démon de le transporter sur une montagne, quand il a permis à ses membres de le tuer. Car les méchants appartiennent au démon, ils sont ses membres : Pilate, les Juifs, les soldats qui crucifiaient Jésus, étaient les membres du démon. Il n'était pas indigne du Sauveur de subir la tentation, lui qui est venu pour subir la mort. Et comme il a guéri notre mort par sa mort, il nous a fortifiés par sa tentation contre nos tentations (saint Grégoire le Grand : homélie XVI sur les péricopes évangéliques).

    [12] Le démon sentait que cet homme venait le combattre ; mais à quoi bon combattre, s’il pouvait lui donner les royaumes de la terre ? Il n’y mettait qu’une condition, c’est qu’il reconnût sa suprématie. Notre Seigneur et Sauveur veut régner en effet . Il veut que toutes les nations lui soient soumises, mais pour être soumises à la vérité, à la justice et à toutes les autres vertus ; il veut régner par la justice et il ne veut point recevoir sans labeur son royaume d’un maître à qui il sera soumis. Il veut régner afin de conduire les âmes au service et à l’adoration de Dieu (Origène : homélie XXX sur l’évangile selon saint Luc).