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Spiritualité - Page 110

  • Ce dimanche 21 mai 2023 à Horion-Hozémont : Procession en l’honneur de l’Enfant Jésus de Prague

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    Voici le programme de la journée :

    10h : Messe solennelle suivie de la procession

    12h30 : Pique-nique et/ou petite restauration (sandwichs, frites, tartes, boissons) 14h : Enseignement à l’église 15h : Pèlerinage et bénédiction particulière pour les enfants (remise de la médaille de l’Enfant Jésus)

    Comme chaque année, le parcours de la procession est accessibles tous. Néanmoins, ceux qui ne peuvent se joindre à la procession pour des raisons de santé peuvent rester au Sanctuaire pour un temps de prière.

  • Rome se prépare à accueillir 35 millions de pèlerins pendant l'année jubilaire 2025

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    D'Hannah Brockhaus sur Catholic News Agency :

    Rome se prépare à accueillir 35 millions de pèlerins pendant l'année jubilaire 2025
     
    Pellegrini di speranza. Il Giubileo 2025 per costruire un mondo migliore -  Vatican News 
     
    18 mai 2023

    Alors que Rome et le Vatican se préparent à accueillir des millions de personnes pour une année spéciale placée sous le signe de l'espérance, une participante expérimentée au jubilé donne ses conseils pour un pèlerinage fructueux.

    "Un pèlerinage aussi massif que celui d'une année jubilaire devrait être une expérience merveilleuse, unique et spirituelle", déclare Joan Lewis, auteur de "A Holy Year in Rome : The Complete Pilgrim's Guide for the Jubilee of Mercy" (Une année sainte à Rome : le guide complet du pèlerin pour le jubilé de la miséricorde). 

    "Regarder des gens du monde entier prier... c'est une expérience de l'Église universelle. Pour moi, cela renforce ma foi".

    Le Vatican et la ville de Rome attendent environ 35 millions de personnes dans la Ville éternelle pour l'Année jubilaire de l'espoir 2025, le premier jubilé ordinaire depuis le grand jubilé de 2000.

    Un jubilé est une année sainte spéciale de grâce et de pèlerinage dans l'Église catholique. Il a généralement lieu tous les 25 ans, bien que le pape puisse convoquer des années jubilaires extraordinaires plus souvent, comme dans le cas de l'Année de la Miséricorde en 2016 ou de l'Année de la Foi en 2013.

    Les portes saintes constituent un élément central de tout jubilé. Ces portes, qui se trouvent dans la basilique Saint-Pierre et dans les autres basiliques majeures de Rome, sont scellées de l'intérieur et ne s'ouvrent que pendant une année jubilaire. En 2016, les diocèses catholiques ont également eu leurs propres portes saintes.

    L'ouverture de la Porte Sainte symbolise l'offre d'un "chemin extraordinaire" vers le salut pour les catholiques au cours d'un jubilé. Les pèlerins qui franchissent une Porte Sainte peuvent bénéficier d'une indulgence plénière dans les conditions habituelles. 

    Les jubilés ont des racines bibliques, l'ère mosaïque ayant établi des années jubilaires tous les 50 ans pour la libération des esclaves et la remise des dettes en tant que manifestations de la miséricorde de Dieu. Cette pratique a été rétablie par le pape Boniface VIII en 1300.

    Les jubilés sont planifiés des années à l'avance, l'Année de l'espoir 2025 ne faisant pas exception à la règle. Le thème a été annoncé en janvier 2022. Aujourd'hui, la ville de Rome se prépare à lancer un certain nombre de projets d'infrastructure afin d'améliorer l'expérience des pèlerins.

    Le Vatican a déclaré qu'environ 20,4 millions de personnes ont participé aux événements de l'Année de la Miséricorde au Vatican au cours de l'année 2016.

    M. Lewis, qui a participé aux Jubilés de 1983, 1987, 2000 et 2016, a fait remarquer que si les gens peuvent planifier leur visite en dehors des périodes de pointe, cela pourrait être utile, mais qu'ils doivent se préparer à des foules de toute façon.

    S'ils peuvent choisir "le chemin le moins fréquenté", ils apprécieront probablement davantage la visite", a-t-elle déclaré, précisant que les périodes les plus chargées seront probablement l'été, les vacances, ainsi que l'ouverture et la fermeture de la Porte Sainte.

    "Préparez-vous à la foule. Faites preuve de patience et munissez-vous de vos chaussures de marche les plus confortables", a ajouté M. Lewis.

    Pour le Jubilé de 2025, Rome a alloué environ 2,5 milliards de dollars à 87 projets de travaux publics, mais ce montant pourrait atteindre 4,3 milliards de dollars.

    La ville prévoit d'améliorer ses transports publics et ses installations sanitaires, de refaire les routes, de construire des parkings souterrains et des passages souterrains pour les piétons, et de nettoyer la zone autour de la gare centrale Termini.

    À l'occasion du jubilé de l'an 2000, Rome a construit un grand parking pour les autocars de tourisme sous la colline du Janicule, située à proximité. M. Lewis explique que les autorités ont également travaillé dur pour rendre la ville antique un peu plus accessible aux personnes en fauteuil roulant en ajoutant des rampes d'accès aux trottoirs et aux entrées des églises.

    "Le Vatican travaille beaucoup avec la ville - tout ce qui peut faciliter le voyage d'un pèlerin", a-t-elle déclaré. Le Vatican et Rome "veulent contribuer à rendre le voyage agréable".

    Au début de l'année prochaine, le pape publiera la bulle officielle déclarant le Jubilé et fixant la date d'ouverture de la Porte Sainte, qui sera probablement en décembre 2024.

    Les inscriptions au Jubilé seront ouvertes en septembre, a indiqué le Vatican.

    Mme Lewis a indiqué que la plupart des conseils pratiques qu'elle donnerait aux personnes ou aux familles souhaitant se rendre à Rome pour le Jubilé seraient similaires aux conseils habituels donnés à tout touriste se rendant dans la Ville éternelle.

    Une "carte de pèlerin" numérique, créée par le Vatican, sera un outil utile, facilitant l'accès aux sites les plus importants liés à l'Année sainte. Une "carte de service" supplémentaire sera également disponible à un prix modique et offrira des réductions supplémentaires pour les musées, les transports et d'autres services.

    Le Vatican a également publié récemment la liste complète des célébrations jubilaires thématiques qui auront lieu tout au long de l'année 2025, telles que les jubilés des familles, des artistes et des séminaristes.

    Mme Lewis a recommandé aux familles voyageant avec de jeunes enfants de veiller à ce qu'une partie de la journée leur soit consacrée et a souligné que Rome disposait d'espaces verts, de parcs et de terrains de jeux, parfaits pour un pique-nique ou pour laisser les enfants courir.

    Elle a également déclaré qu'il était important de mettre l'accent sur la "célébration spirituelle du pèlerinage" et sur la "différence entre une expérience de pèlerinage et une expérience touristique".

    Hannah Brockhaus est la correspondante principale à Rome de la Catholic News Agency. Elle a grandi à Omaha, dans le Nebraska, et est titulaire d'un diplôme d'anglais de la Truman State University, dans le Missouri.

  • Pour la Fête de l’Ascension

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    Bradi Barth 5d223773c9aed634e3b3203943b076ab.jpg

    « Viri Galilaei » de Giovanni Pierluigi Palestrina (1525-1594) pour l’Ascension du Seigneur : " Hommes de Galilée, pourquoi êtes-vous dans la stupeur en regardant le ciel ? Alleluia, : comme vous l’avez-vu monter au ciel, ainsi il reviendra, alleluia, alleluia, alleluia!" 

    "Viri Galilaei, quid admiramini ascipientes in caelum? Alleluia: quemadmodum vidistis eum ascendentem in caelum, ita veniet, alleluia, alleluia, alleluia!" (introït de la messe de l'Ascension, act. 1, 11)

    JPSC

  • "Vladimir Ghika", vagabond apostolique : une BD des éditions du Triomphe

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    Du site des Editions du Triomphe :

    Couverture

    MONSEIGNEUR VLADIMIR GHIKA

    Collection : Le Vent de l'Histoire

    Un bienheureux, prêtre pour le diocèse de Paris et lien entre orthodoxie et catholicisme. Né dans l'orthodoxie, Vladimir Ghika est éduqué, avec ses frères et soeurs, dans les bonnes écoles françaises de l‘époque : voilà de jeunes orthodoxes dans un pays catholique qui suivent leur gouvernante au culte protestant ! Le tournant décisif de la vie du jeune aristocrate se produit à Rome. En 1902, après un long cheminement spirituel, il fait son entrée officielle dans l'église catholique. Pour lui, il insiste, il ne s'agit pas d'une conversion. Car il était déjà « catholique d'esprit et de coeur ». Sa vocation sacerdotale naissante est cependant contrariée par sa mère qui s'en inquiète… et s'en ouvre au pape Pie X ! Vladimir obéit mais suit les mêmes études qu'un prêtre, chose extraordinaire pour un laïc à l'époque ! À Paris, il se lie avec les élites catholiques françaises de l'époque dont les Maritain. Tout prince qu'il est, sa préférence va aux pauvres et aux malades. Il se dévoue sans compter aux côtés des Filles de la Charité à tel point qu'on le surnomme « soeur Vladimir ». Enfin, à l'âge de 50 ans, il franchit le pas et est ordonné prêtre devant toutes les têtes couronnées et découronnées d'Europe. Son ministère est hors-norme : il célèbre pour les deux rites latin et byzantin, côtoie le pape et l'empereur du japon tout en vivant un temps dans une baraque misérable de Villejuif. Quand il ne confesse pas dans son église de la rue de Sèvres, il voyage à travers le monde, il enseigne et il prie. Inlassablement, il implore. À tel point qu'il obtient des guérisons miraculeuses de son vivant ! Il projetait d'ouvrir une léproserie en Roumanie lorsque la 2nd Guerre mondiale éclate. Beaucoup fuient le régime communiste. Lui choisit de rester parmi ses compatriotes. À Bucarest, il devient le « catalyseur » de l'église gréco-catholique en proie à la pire des persécutions. C'est un Mgr Ghika âgé de 80 ans qui est finalement arrêté en novembre 1952 et torturé sans aucun égard pour son grand âge. Mais, tel saint Paul sous les verrous, il professe encore avec douceur que « Rien n'est plus honorable que d'être détenu pour la cause de Jésus-Christ. » Il meurt d'épuisement le 16 mai 1954. Reconnu martyr de la Foi, Monseigneur Vladimir Ghika a été béatifié le 31 août 2013 par le pape François. Un hommage à la figure d'un missionnaire laïc devenu prêtre pour le diocèse de Paris et lien entre orthodoxie et catholicisme.
     
    à commander ICI
  • Un roi qui se veut moderne mais une royauté qui reste en dehors du temps

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    De Stefano Chiappalone sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le roi se veut moderne, mais la royauté est intemporelle

    08-05-2023

    Malgré les concessions à la mode lors de la cérémonie de samedi dernier, l'onction et la remise des symboles royaux remontent bien avant le politiquement correct d'aujourd'hui et même avant la Réforme protestante. Ils nous rappellent qu'au-dessus des dirigeants, il y a un roi plus grand qu'eux.

    Dans le couronnement du roi Charles III, qui a eu lieu samedi dernier à Westminster, bien que caractérisé par d'abondantes doses d'"inclusivité" et de mots à la mode (en partie à cause des idées du souverain et en partie à cause des tendances plus générales de l'anglicanisme), quelque chose va décidément à contre-courant, et ce n'est pas un aspect secondaire.

    Nous ne faisons pas référence à la "première fois historique" des deux cardinaux catholiques présents, Nichols et Parolin : un fait qui n'est de toute façon pas négligeable dans un royaume qui, jusqu'à avant-hier, qualifiait avec mépris les soi-disant "papistes" et qui, au cours des deux premiers siècles de la Réforme, les envoyait directement à la potence. Dans ce pot-pourri multireligieux, la présence de deux représentants de l'Église de Rome allait pratiquement de soi et était peut-être même moins encombrante que celle du "prince rebelle" Harry (relégué au troisième rang avec des parents sans titre royal ou déclassés comme le prince Andrew).

    Ce qui nous sort des contingences et des divergences, c'est plutôt quelque chose qui rattache l'événement de samedi dernier à un passé lointain, si lointain qu'il confine à l'éternel : ce sont les gestes du couronnement au sens strict, ce "rite dans le rite" dense en références symboliques, dont la substance remonte bien avant la Réforme protestante et dont, dans la maison catholique, il restait encore une trace dans le Pontifical romain. Ni plus ni moins que l'abbaye de Westminster, née d'un ex-voto au milieu du XIe siècle pour remplacer le pèlerinage à Rome, sur les tombes des apôtres, que le roi saint Édouard le Confesseur n'avait pu effectuer. Reconstruit dans le style gothique au XIIIe siècle, alors qu'Henry VIII n'était pas encore arrivé, le splendide bâtiment se retrouve "sans reproche" comme un site "emblématique" de la monarchie anglicane et anglicane. Admirer son architecture n'est pas seulement un fait extérieur, car tout bâtiment est affecté par le climat spirituel dans lequel il a été érigé, de sorte que nous pourrions facilement le sentir "nôtre".

    De même, ce micro-rituel marqué par l'onction et la remise des insignes royaux (accompagnés des formules correspondantes) renvoie à une conception de la royauté et plus généralement de l'exercice du pouvoir que résume le célèbre verset du Livre des Proverbes : "Per me reges regnant" (8,15). C'est la Sagesse, c'est-à-dire Dieu lui-même, qui parle et qui avertit : "Par moi les rois règnent". C'est surtout un avertissement pour ceux qui reçoivent le joug du pouvoir et qui devront ensuite rendre compte à Dieu de la manière dont ils l'ont administré. Typique de l'époque médiévale où tout souverain savait qu'il ne disposait pas d'un pouvoir absolu mais qu'il était contraint à la base et au sommet : à la base par la myriade d'entités intra-étatiques et de corps intermédiaires ; au sommet par les lois divines. Le symbole de cette contrainte "d'en bas" est la reconnaissance : Charles III, comme ses prédécesseurs, a été présenté au peuple et reconnu par lui comme légitime quatre fois dans le sens des quatre points cardinaux. Le souverain absolu, c'est-à-dire libéré de tout lien, est en quelque sorte une invention de l'époque moderne, car le lien avec Dieu se relâche et les pouvoirs de l'État sont centralisés et étendus.

    L'onction des rois est un héritage de l'Ancien Testament, transmis de Saül et David - oints par le prophète Samuel - et de Salomon aux rois chrétiens. Le symbole du royaume franc était la "sainte Ampoule" avec laquelle le roi Clovis a été oint. Conservée pendant des siècles à Reims, elle a été détruite pendant la Révolution française. En bref, elle invoque sur le roi la force et la grâce de l'État pour gouverner. Zadok le prêtre et Nathan le prophète ont oint le roi Salomon", a entonné le chœur, tandis que des panneaux filtraient le moment (le seul moment secret de la cérémonie) où Charles III a été oint sur les mains, la poitrine et la tête et ainsi "oint roi sur les peuples que le Seigneur ton Dieu t'a confiés pour que tu les gouvernes". Le souverain est alors revêtu du colobium sindonis et de la supertunique d'or, un vêtement quasi liturgique (entre les réminiscences byzantines et la dalmatique des diacres) qui lui rappelle qu'il est au service de Dieu.

    L'épée et les éperons, en revanche, rappellent l'investiture chevaleresque. Référence d'ailleurs explicitée par une modification de la formule prévue ("Recevez ces éperons, symbole d'honneur et de courage. Défendez courageusement ceux qui sont dans le besoin"), où le primat anglican a prononcé "chevalerie" au lieu de "courage". Traditionnellement, la chevalerie était comprise comme un service rendu aux plus faibles, à ceux qui ne pouvaient pas se défendre eux-mêmes. "Viduas, pupillos, pauperes, ac debiles ab omni oppressione defende" ("Défendez les veuves, les orphelins, les pauvres et les faibles contre toute oppression"), récitait le pontifical catholique en remettant l'épée au nouveau roi. Le symbolisme paulinien de "l'épée de l'Esprit" (Eph 6,17) y est associé. Une double signification, rappelée lors de la remise de l'épée à Charles III.

    Ne vous fiez pas à votre propre pouvoir, mais à la miséricorde de Dieu qui vous a choisis", telle est l'exhortation qui accompagne la remise du gant (une invitation à exercer l'autorité avec gentillesse et grâce, à traiter son peuple "avec des gants de toilette", comme on dit). Le roi vient de recevoir le globe surmonté de la croix, qui lui rappelle que "les royaumes de ce monde", y compris le sien, "sont devenus les royaumes de notre Seigneur". Et l'anneau, en plus de la "dignité royale", est un signe "de l'alliance entre Dieu et le roi et entre le roi et le peuple". Il est temps de compléter le tout avec le sceptre et la couronne, tous deux également surmontés de la croix (un second sceptre, particularité anglaise, est surmonté d'une colombe pour symboliser "l'équité et la miséricorde", alors que le premier est le symbole du "pouvoir royal et de la justice"). Tout est accompli et le roi du troisième millénaire, oint, couronné et harnaché comme un monarque médiéval, peut s'asseoir sur le trône et assister à la brève onction et au couronnement de la reine Camilla.

    Sous le poids de la couronne et de l'encombrement royal, le couple au centre des rumeurs des années 1990 disparaît - doit disparaître - pour faire place à quelque chose de plus grand : la royauté, en fait, quelle que soit la personne qui l'incarne dans ce pays et à ce moment historique précis. Et net des concessions (déjà évoquées) à l'air du temps ou au courant dominant, et même de quelques moments plus "à la mode", comme l'inévitable chorale de gospel. La substance et le symbolisme de ce que nous avons défini comme un "rite dans le rite" ne sont pas l'œuvre du sac anglican ni de la Maison de Windsor, mais quelque chose que les Windsor eux-mêmes ont reçu des siècles, et des siècles des siècles. Quelque chose - répétons-le - qui est "nôtre", l'héritage de la vieille Europe qui était en effet surmontée par la croix ; qui, même le jour de son triomphe, recommandait aux rois et aux dirigeants de rendre des comptes à un roi plus grand qu'eux.

  • Qui pense qu’aujourd'hui on peut trouver chez les chrétiens l’« admirable lumière » de Dieu ?

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    Tous les êtres humains se posent la question de la fin de leur vie terrestre et de ce qu’il pourrait y avoir après. Les suppositions vont bon train depuis des milliers d’années. Puis vient Jésus, qui se présente comme celui qui sait, et même celui qui maîtrise cette inconnue pour tous. Il est capable de « préparer une place » (Jn 14,3), et de prendre avec lui ceux qui s’attachent à lui. Il fait sentir cela aux apôtres dans le discours que nous venons d’entendre, et quelque temps après il va leur révéler comment cela est possible. Il est devenu le maître de la mort, par sa fidélité totale au Père tout au long de sa Passion ; il a acquis le pouvoir sur la mort et le Père peut le relever d’entre les morts, le ressusciter.

    Plus rien n’est comme avant pour les contemporains du Seigneur Jésus. Maintenant, il y en a un qui a vaincu la mort ! Et qui nous a promis de nous faire participer à sa victoire ! Cette nouvelle est une grande libération. Nous nous demandons tous : comment réussirons-nous notre vie ? Par nos propres forces ? Par nos prouesses et nos coups d’éclat ? Ou nous faut-il nous résigner à avoir une vie fort moyenne, sans grande espérance ? Rien de tout cela. Le Seigneur se propose de faire réussir notre vie, et déjà, dans l’amitié avec lui, il nous fait sentir le prix très précieux de notre vie à ses yeux. Il y a une joie et une paix très spéciales qui grandissent dans le cœur qui s’unit à son Créateur.

    Les premiers chrétiens ont savouré cette libération. Elle illuminait leur cœur et cela leur brûlait de partager cette découverte autour d’eux. Ainsi, note le livre des Actes, « la parole de Dieu était féconde, le nombre des disciples se multipliait fortement » (Ac 6,7). Saint Pierre encourage à cette attitude missionnaire : vous êtes « un peuple destiné au salut, pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. » (1P 2,9).

    Aujourd’hui, qui pense qu’on peut trouver chez les chrétiens l’« admirable lumière » de Dieu ? Dieu est bien souvent vu comme un être gênant, dont même ceux qui se targuent de spiritualité essaient de se montrer indépendants. Il n’est pas vraiment vu comme celui qui offre une admirable lumière. Quant à nous les chrétiens, sommes-nous si convaincus que nous portons un tel trésor au cœur de notre foi et de notre Église ? Pourtant, nous ne changerons pas le monde sans nous changer nous-mêmes. J’irai jusqu’à dire qu’il y a un grand besoin d’offrir nos vies au Père pour qu’il puisse révéler sa lumière à beaucoup dans notre entourage ou chez ceux que nous pouvons toucher. C’est notre vocation de baptisés : permettre à Dieu d’habiter nos vies au point qu’il peut en déborder. Depuis cette lettre de saint Pierre on appelle cela le « sacerdoce royal », le « sacerdoce saint » qui peut unir le monde et Dieu. Offrons nos vies, disons au Seigneur : permet que ma vie soit un témoignage à ta gloire !

    Nous proposons de nous encourager à cela en paroisse. L’idée de base est de devenir une paroisse vraiment missionnaire, qui vit et annonce les merveilles de Dieu. C’est l’affaire de chacune, de chacun. Et la première étape sera de devenir vraiment conscients de ce trésor que Dieu a déposé au milieu de nous dans notre foi. Qu’est-ce que la foi vous apporte à vous ? Voilà notre première question. Ensuite, nous rassemblerons toutes les réponses et vous offrirons un bouquet de cette lumière de Dieu. La deuxième question est : qu’est-ce que vous souhaiteriez apporter aux gens qui ne trouvent pas leur place parmi nous ? Et enfin : comment la paroisse peut-elle aider à cela ? Après l’été, nous pourrons vous proposer de vous investir dans un accueil nouveau de ceux qui ont un contact avec la paroisse mais n’y trouvent pas leur place à long terme : les fiancés qui demandent le mariage, les parents qui demandent le baptême de leur enfant, les familles de la catéchèse, etc. Nous aimerions tant qu’ils goûtent ces merveilles de Dieu que nous redécouvrons. Esprit Saint, illumine nos cœurs !

  • La magie ancienne du couronnement

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    De Francis Young sur First Things :

    L'ANCIENNE MAGIE ROYALE DU COURONNEMENT

    5 mai 23

    Médiéval", "anachronique", "dépassé", "cérémonie du chapeau magique". Ce ne sont là que quelques-uns des termes peu flatteurs choisis par certains pour décrire le couronnement, demain, du roi Charles III et de la reine Camilla. Quoi que les habitants du Royaume-Uni et d'ailleurs puissent penser d'un couronnement au XXIe siècle, il est impossible d'échapper à la profonde étrangeté de ce rite ancien, que seules deux nations sur terre pratiquent encore, l'autre étant la nation insulaire de Tonga, dans le Pacifique. Le couronnement est un rite composite intrigant qui remonte au passé profond de l'Angleterre, exprimant les aspirations de ses dirigeants ultérieurs. Il s'agit à l'origine d'un compromis chrétien avec les anciens rites païens d'investiture royale, qui deviendra par la suite un compromis protestant avec le passé catholique de l'Angleterre, tout en faisant référence au rôle croissant de l'Angleterre en tant que puissance impériale.

    Le premier couronnement anglais enregistré est celui d'Edgar le pacifique à Bath en 973. Mais il ne s'agit pas du premier couronnement anglais ; les érudits considèrent qu'un rite anglais de couronnement dans certains pontificaux francs est peut-être antérieur d'un siècle à celui d'Edgar. Cela suggère que les couronnements anglais ont inspiré ceux des monarques continentaux. En effet, il est probable que le rite de couronnement anglais (plus ancien que l'Angleterre elle-même) soit l'ancêtre de pratiquement tous les rites de couronnement médiévaux, ce qui fait qu'il est peut-être historiquement approprié que seule l'Angleterre continue à couronner ses monarques. Il est même possible que les origines du rite de couronnement anglais remontent à la christianisation des Anglo-Saxons au septième siècle. Un indice de cette possibilité est l'apparition choquante d'un casque au lieu d'une couronne dans le premier Ordo anglais, la plus ancienne liturgie de couronnement qui nous soit parvenue - une relique de l'époque où un cyning (roi) était inauguré dans sa tenue de guerre en étant soulevé sur un bouclier par ses thegns (thanes), parfois même sur le champ de bataille.

    Pour les successeurs de saint Augustin de Canterbury, il était essentiel de convaincre les rois d'Angleterre qu'ils tenaient leur autorité de Dieu, et non de l'assentiment de leur seigneur ou de leur prétendue descendance de Woden. L'ordre du couronnement associait donc le préchrétien, le sacré et le séculier en une seule cérémonie. Il comportait une acclamation du nouveau roi (l'actuel rite de reconnaissance), faisant entrer les anciennes traditions germaniques du champ de bataille dans les murs d'une église. Alors que les gnomes avaient reconnu le nouveau roi sur le champ de bataille, l'archevêque de Canterbury présentait désormais le souverain à la nation rassemblée, et le roi devait promettre de défendre l'Église en échange du privilège de l'onction. Dans les premiers temps de l'Église anglaise, alors que l'emprise de la chrétienté sur les royaumes était fragile, de telles promesses n'étaient que de simples formalités.

    Mais c'est le rite de l'onction, le don de l'Église au roi (pour ainsi dire), qui était et reste au cœur du couronnement. L'onction assimile le monarque au Christ ainsi qu'aux anciens rois d'Israël. Du point de vue d'un roi médiéval, elle offrait un certain degré de protection personnelle ; l'interdiction de toucher l'oint du Seigneur dissuadait au moins quelques rebelles et usurpateurs (si ce n'est tous). Il offrait également aux rois du haut Moyen Âge la possibilité de devenir un roi chrétien, de participer à la chrétienté et, comme les empereurs byzantins, d'être "l'égal des apôtres" ; même les rois anglais se désignaient eux-mêmes par le titre impérial de Basileus.

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  • Liège samedi 13 mai 2023 : Confrérie du Saint-Sacrement réunie à la Basilique Saint Martin

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  • Philo à Bruxelles, 16 mai : « Les sagesses du Proche-Orient et le livre de Job » avec Stéphane Mercier

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    ­Philosophie à Bruxelles

    Retrouvons-nous le mardi 16 mai, à 19h30, pour la 

    Conférence de Stéphane Mercier sur le thème

    « Les sagesses du Proche-Orient et le livre de Job »

    Adresse sur place :
    À la Bécasse
    Rue de Tabora 11, 1000 Bruxelles
    salle à l’étage

    Je m’inscris

    Depuis chez vous :

    Vous pouvez également suivre la conférence en direct ici.

    L’héritage stoïcien en régime chrétien

    Cette conférence aborde la question du mal, qui a intrigué et affligé l'humanité depuis la transgression originelle. En se concentrant sur le livre de Job, l'un des textes de l'Ancien Testament, elle explore comment cette œuvre permet de dépasser les réflexions antiques sur le mal. En replaçant le livre de Job dans le contexte des sagesses du Proche-Orient, on comprend mieux comment il aide à surmonter les inquiétudes des sages mésopotamiens face aux tragédies qui frappent les hommes sans raison apparente.

    Cette conférence vous intéresse ?

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    Quand ? : Mardi 16 mai à 19 h 30

    ? : À la Bécasse, Rue de Tabora 11, 1000 Bruxelles (Salle à l’étage)

    Infos supplémentaires

    Séance de questions & réponses à la fin de la conférence, sur place. Pour les téléspectateurs, envoyez vos questions par chat, en direct sur YouTube ou par SMS, Telegram, Signal, emailformulaire de contact etc.)

    Plus d’informations

  • Saint Cyrille de Jérusalem (315 - 387) et la communion dans la bouche ou sur la main (liturgie 37)

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    Liturgie 37 ‒ Saint Cyrille de Jérusalem (315 - 387) et la communion dans la bouche ou sur la main ? (20 mn) 

    https://youtu.be/DZWtb_jZUSo   

    Après la première partie du cours qui abordait l'histoire de la liturgie, nous abordons certains points de la théologie de la liturgie.  

    Le docteur Denis Crouan aborde l'avis de saint Cyrille de Jérusalem sur la communion dans la main : "En se présentant pour recevoir la communion, que le fidèle tendent la main droite, les doigts joints, soutenus par la main gauche, la paume légèrement concave ; et au moment où le Corps du Christ est déposé dans sa main, que le communiant dise : Amen. Cependant, ce texte si souvent cité ne s’arrête pas là. Il se poursuit en proposant ce qui suit et qu’on omet souvent de citer : « Sanctifiez votre œil par le contact avec le Corps Sacré. Alors que vos lèvres sont encore humides, touchez vos lèvres et passez votre main sur vos yeux, votre front et vos autres sens pour les sanctifier. » La pratique de l'Eglise montre que la communion dans la main, parce qu'elle manque de respect, est davantage une tolérance de l'Eglise. Vatican II recommande la communion dans la bouche, à genoux.  

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022-2023 

    Pour accéder à la totalité de la playlist :  

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Institut Docteur Angélique 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan, denis.crouan@wanadoo.fr; 2022-2023 

  • L'âme escamotée ?

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    Du site des éditions du Cerf :

    L'abolition de l'âme

    L'abolition de l'âme

    de Robert Redeker

    352 pages - mars 2023

    24,00€

    Où est passé le mot « âme » ? Pourquoi a-t-il été escamoté ? Comment s’est-il évaporé de notre langue, volatilisé de notre culture, évanoui de notre quotidien ? Que signifie sa disparition ? Et que nous dit-elle de l’humanité contemporaine ?

    Il n’y est pas allé d’une subite révolution. Il s’est agi d’un lent mais implacable effacement. Celui que Robert Redeker dévoile et démontre ici en refaisant l’histoire de ce mot perdu. Peu à peu, on a doté l’âme, vocable crucial, d’apparents compléments qui ont fini par se révéler de complets substituts. On lui a préféré l’ego, le moi, le sujet, la conscience puis l’inconscient et, dernièrement même, le cerveau. Ainsi, de Descartes à Derrida, des premiers modernes aux ultimes déconstructionnistes, la spiritualité dévitalisée, le monde désanimé, l’homme désincarné n’ont cessé de croître sur l’âme désertée.

    Mais la réalité de l’âme, elle, n’est pas éteinte. Elle s’est seulement absentée de notre pensée. Elle demeure le chiffre secret de la vie vivante et le restera tant qu’il ne sera pas trop tard.

    Cet essai libre et libérateur nous invite à souverainement la redécouvrir, la retrouver, la sauver.

    Philosophe, Robert Redeker est l’auteur d’une oeuvre remarquée en France comme à l’étranger où plusieurs de ses livres ont été traduits, parmi lesquels les ouvrages majeurs que sont L’Éclipse de la mort et Les Sentinelles d’humanité.

    Lire :  Robert Redeker : « L’abolition de l’âme précède et conditionne l’abolition de l’homme »

  • La leçon de détermination de Sainte Thérèse d'Avila face aux attaques contre l'Église

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    D'Edward Pentin sur the National Catholic Register :

    La leçon de détermination de Sainte Thérèse d'Ávila face aux attaques contre l'Église

    Le grand docteur de l'Église nous rappelle qu'à une époque où "Dieu a tant d'ennemis et si peu d'amis", nous devons nous efforcer de devenir plus saints et de faire en sorte que "ces quelques amis soient bons".

    François Gérard, “Teresa of Ávila” (detail), 1827
    François Gérard, "Thérèse d'Avila" (détail), 1827 (photo : Public Domain)

    1er mai 2023

    Tout au long de l'histoire de l'humanité, en période de confusion, de bouleversements et de changements apparemment révolutionnaires dans la société et au sein de l'Église, la condition humaine reste toujours la même - c'est pourquoi les écrits des grands saints, du clergé et des laïcs du passé peuvent être utiles et se rapporter à nos propres luttes contemporaines.

    Dans le cadre d'une série de textes pertinents, voici un passage du Chemin de la perfection de sainte Thérèse d'Ávila dans lequel la sainte du XVIe siècle raconte comment elle a décidé de faire tout ce qui était en son pouvoir pour protéger l'Église et sauver les âmes face aux attaques internes de la révolte protestante.

    Cette prise de conscience l'a conduite à restaurer la vie carmélitaine dans son observation originelle de l'austérité et à introduire une vie de prière et de pénitence dans les couvents carmélitains qu'elle a fondés - ce qu'elle a appelé "notre vocation de réparation" pour les péchés de l'humanité.

    Lorsque j'ai commencé à faire les premiers pas vers la fondation de ce monastère, je n'avais pas l'intention d'y mettre autant d'austérité extérieure. A cette époque, j'ai reçu des nouvelles du mal qui se faisait en France, des ravages causés par les luthériens et de l'accroissement de cette secte désastreuse. Cette nouvelle m'affligea beaucoup et, comme si je pouvais faire quelque chose ou que j'étais quelque chose, je criai au Seigneur et le suppliai de me permettre de remédier à tant de mal. Il me semblait que j'aurais donné mille vies pour sauver une seule âme parmi toutes celles qui se perdaient là-bas.

    J'ai réalisé que j'étais une femme, misérable et incapable de faire quoi que ce soit d'utile au service du Seigneur. Tout ce que je désirais, c'était et c'est toujours que, puisqu'il a tant d'ennemis et si peu d'amis, ces quelques amis soient de bons amis. En conséquence, j'ai résolu de faire le peu qui était en mon pouvoir, c'est-à-dire de suivre les conseils évangéliques aussi parfaitement que possible et de m'efforcer de faire en sorte que les quelques personnes qui vivent ici fassent de même. Je l'ai fait en me fiant à la grande bonté de Dieu, qui ne manque jamais d'aider quiconque est déterminé à tout abandonner pour lui.

    J'avais confiance que si ces sœurs correspondaient à l'idéal que mes désirs avaient fixé pour elles, mes fautes n'auraient pas beaucoup de force au milieu de tant de vertus ; et je pourrais ainsi plaire au Seigneur d'une certaine manière. Puisque nous serions tous occupés à prier pour les défenseurs de l'Eglise, pour les prédicateurs et pour les savants qui la protègent des attaques, nous pourrions aider autant que possible ce Seigneur qui est maltraité par ceux pour qui il a fait tant de bien ; il semble que ces traîtres voudraient qu'il soit crucifié de nouveau et qu'il n'ait pas d'endroit où reposer sa tête.

    Pourtant, mon cœur se brise en voyant combien d'âmes sont perdues. Bien que je ne puisse pas m'affliger autant pour le mal déjà fait - qui est irréparable - je ne voudrais pas en voir d'autres se perdre chaque jour.

    Ô mes sœurs en Christ, aidez-moi à implorer ces choses du Seigneur. C'est pour cela qu'il vous a rassemblées ici. C'est votre vocation. Ce sont les choses que vous désirez, ce sont les choses sur lesquelles vous pleurez, ce sont les objets de vos requêtes. Le monde est tout en flammes ; il veut condamner à nouveau le Christ, pour ainsi dire, puisqu'il élève contre lui mille faux témoins ; il veut ravager son Église.

    Je vous prie donc, pour l'amour du Seigneur, de demander à Sa Majesté de nous écouter dans cette affaire. Tout misérable que je suis, je le demande à Sa Majesté, puisque c'est pour sa gloire et le bien de l'Église ; cette gloire et ce bien sont l'objet de mes désirs."

    Extrait du Chemin de la perfection de Sainte Thérèse d'Ávila ; "Le but apostolique du Carmel thérésien", de l'Office des lectures, 18 avril 2023.

    Edward Pentin a commencé à faire des reportages sur le Pape et le Vatican à Radio Vatican avant de devenir le correspondant à Rome du National Catholic Register d'EWTN. Il a également fait des reportages sur le Saint-Siège et l'Église catholique pour un certain nombre d'autres publications, notamment Newsweek, Newsmax, Zenit, The Catholic Herald et The Holy Land Review, une publication franciscaine spécialisée dans l'Église et le Moyen-Orient. Edward est l'auteur de The Next Pope : The Leading Cardinal Candidates (Sophia Institute Press, 2020) et de The Rigging of a Vatican Synod ? An Investigation into Alleged Manipulation at the Extraordinary Synod on the Family (Ignatius Press, 2015). Suivez-le sur Twitter à @edwardpentin.