Albanie : Une Eglise martyre
Témoignage de Monseigneur Segundo Tejado
ROME, Dimanche 18 septembre 2011 (ZENIT.org) – L’Eglise en Albanie a subi une persécution massive et violente sous le dictateur communiste Enver Hoxa. Mais le communisme – contrairement au sécularisme – n’a pas réussi à éradiquer Dieu du cœur des gens, selon un collaborateur du Vatican qui a commencé son ministère de prêtre en Albanie.
Monseigneur Segundo Tejado Muñoz, sous-secrétaire du Conseil pontifical Cor Unum, se souvient de sa première affectation sacerdotale en Albanie comme de la plus belle époque de sa vie.
Dans une interview accordée à l’émission de télévision « Là où Dieu pleure », il a parlé de ce qu’un prêtre doit apprendre en exerçant son ministère auprès de ceux qui ont risqué leur vie pour leur foi.

Un groupe d’une vingtaine de militants salafistes ont envahi jeudi la basilique romaine du Kef (nord-ouest) dans le but de transformer le lieu en mosquée, avant d’être dispersés par les forces de l’ordre. Les salafistes entendaient récupérer le site, arguant que le monument a constitué un lieu de culte musulman avant de redevenir une basilique en 1966 sous le régime Bourguiba, selon le journal. «Des musulmans sont entrés dans la basilique pour préparer le lieu à accueillir la prière du vendredi», a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Hichem Meddeb, précisant ne pas être en mesure de les identifier comme étant des salafistes. «Les forces de l’ordre les ont dispersés dans le calme, des pourparlers avec le gouverneur ont eu lieu, et ils ont été invités à présenter une demande officielle au ministère du Culte», a-t-il ajouté. «Jusqu’à preuve du contraire, le monument reste une basilique», a-t-il déclaré.
C’est clair comme le soleil : il y a des pays où « il fait Dieu » comme dirait comme dirait Didier Decoin parlant de sa propre conversion. En Afrique, pas de prêtres « en recherche » ni de crise des vocations. Les Africains ont la foi sans états d’âme, celle des communautés chrétiennes fondées par les missionnaires aujourd’hui si décriés par une Eglise occidentale qui ne sait plus transmettre son propre héritage.