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  • Y a-t-il trop de canonisations dans l’Eglise catholique ?

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    Lu sur le site de « La Croix » :

    Pour le dominicain Gilles Berceville, professeur de philosophie médiévale et de théologie dogmatique à l’Institut catholique de Paris, l’Église ne canonise jamais assez, à condition de respecter les délais nécessaires et de ne pas surcharger le calendrier universel.

     « C’est à partir du XIIIe  siècle que l’Église romaine a mis en place une procédure rigoureuse pour les canonisations. Jusque-là, les cultes étaient plus spontanés – pensons à saint Martin ou à saint Nicolas au IVe  siècle. La ferveur populaire se répandait à partir des tombeaux où se produisaient des miracles et les clercs (évêques, supérieurs d’ordres religieux) entérinaient la dévotion du peuple de Dieu en inscrivant tel serviteur ou servante de Dieu dans le calendrier des fêtes liturgiques. Mais au XIIIe siècle, Rome souhaite mieux contrôler et centraliser les procédures aboutissant aux canonisations. Saint Thomas Beckett, qui a donné sa vie par fidélité à l’Église de Rome, est l’un des premiers à bénéficier de cette nouvelle procédure d’enquête, suivi par saint François et saint Dominique.

    LE “SAINT” N’EST PAS CELUI QUI EST SANS DÉFAUT MAIS CELUI DONT L’AMOUR EST RADICALEMENT LIBÉRÉ

    À partir du XVIe  siècle, en réaction à la réforme protestante, et à sa contestation du culte des saints, le concile de Trente relance les canonisations, en établissant la procédure moderne distinguant saints et bienheureux, en donnant des normes pour le culte des reliques, etc. Avec Ignace de Loyola, François-Xavier, Thérèse d’Avila ou François de Sales, l’Église catholique veut donner des modèles aux fidèles dans un monde qui a changé et réaffirmer que la sanctification implique un engagement libre et effectif du croyant : le “saint” n’est pas celui qui est sans défaut, mais celui dont l’amour, radicalement libéré, n’oppose plus de résistance à l’œuvre du Christ en lui. L’Église réaffirme aussi que, s’il n’est d’autre sainteté que celle du Christ (il est “le seul saint”), l’Église et chacun de ses membres participent, par lui, avec lui et en lui, à son œuvre de réconciliation entre Dieu et les hommes.

    Enfin, je pense que si l’Église a beaucoup canonisé récemment, notamment sous Jean-Paul II, c’est pour que soit largement entendu “l’appel universel à la sainteté” proclamé par le concile Vatican II : “L’appel à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité s’adresse à tous ceux qui croient au Christ, quel que soit leur état ou leur forme de vie ; dans la société terrestre elle-même, cette sainteté contribue à promouvoir plus d’humanité dans les conditions d’existence.” Bernanos a magnifiquement montré comment la sainteté était le cœur de l’Église, non pas pour prétendre que les chrétiens sont parfaits, mais pour rappeler que l’Église en sa réalité profonde vit de la charité du Christ et des saints. On promeut ainsi des causes de laïcs, voire de couples, comme les parents de Thérèse de Lisieux.

    IL NE FAUDRAIT PAS, DANS UN SOUCI PASTORAL, QUE L’ON ABOUTISSE À DES PROCÉDURES NON MAÎTRISÉES

    Au fond, s’il y avait une canonisation par jour, cela ne me gênerait pas ! Plus le martyrologe est riche, plus il aidera chacun à discerner le chemin particulier que Dieu lui trace. Ma seule réserve concerne l’inscription de trop nombreux saints au calendrier universel, à célébrer avec solennité. Le centre de la célébration liturgique n’est pas la mémoire des saints mais le mystère du Christ mort et ressuscité. Ne faudrait-il pas laisser plus de liberté aux Églises de célébrer tel ou tel saint, ce qui favoriserait leur enracinement local ? Enfin, l’autre question est celle du sérieux de la procédure lorsqu’elle intervient – comme pour Jean-Paul II ou Mère Teresa – très rapidement après un décès. A-t-on toujours le recul suffisant ? La procédure traditionnelle est équilibrée, en évaluant à la fois le comportement du candidat (l’héroïcité, c’est-à-dire le degré éminent de ses vertus), l’écho qu’il a rencontré auprès du peuple de Dieu (sa réputation) et enfin les signes de Dieu (les miracles : ceux-ci ont toujours été un critère essentiel de discernement de la volonté divine en faveur d’un culte public, pourquoi s’en dispenserait-on aujourd’hui ?). Il ne faudrait pas, dans un souci pastoral, que l’on aboutisse à des procédures non maîtrisées. »

    Recueilli par ANNE-BÉNÉDICTE HOFFNER »

    Ici : Y a-t-il trop de canonisations dans l’Eglise catholique ?

    « On ira tous au paradis » chantait Michel Polnareff. Possible. « Le Bon Dieu est si bon » renchérissait une paroissienne, à laquelle Monsieur le Curé (c’était en 1972) répondit mi-figue, mi-raisin : «  mais, il est juste aussi ». L’appel à la sainteté est universel mais trop de canonisations risquent de dévaluer le sens du concept, surtout lorsque les règles prudentielles du discernement d’un signe surnaturel de la volonté divine relative à cette élévation à la gloire des autels ne sont même plus respectées.  JPSC

  • Quand l'Agence européenne des médicaments prend fait et cause pour la pilule

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    Lu sur "Santé nature Innovation" (Jean-Marc Dupuis)

    Pilules : circulez, y a rien à voir !

    L'Agence européenne des médicaments a publié un communiqué le 12 octobre 2013 expliquant que « les bénéfices de tous les contraceptifs oraux combinés (COC) continuent d’être supérieurs aux risques ».

    Ce communiqué a été très largement relayé par la presse.

    L'Agence européenne des médicaments continue donc à recommander les pilules de 3e et 4e génération. Elle enfonce le clou après avoir déclaré, en mai dernier, être en faveur d'un maintien sur le marché européen de l'antiacnéique Diane 35, souvent prescrit aux adolescentes pour faire office de contraceptif.

    Ces médicaments augmentent pourtant fortement le risque d'embolie pulmonaire, de cancer du sein et de l'utérus.

    Pourquoi vouloir faire courir des risques aux femmes ?

    Pour les médicaments habituels, qui traitent un problème de santé, le rapport bénéfices/risques correspond aux chances de guérir par rapport au risque d'effets secondaires.

    Par exemple, si un médicament a 50 % de chance de soulager l'arthrose et 10 % de risque de donner mal à la tête, on jugera que le rapport bénéfices/risques est positif.

    C'est le rôle d'une agence comme l'Agence européenne du médicament d'éclairer le public sur ce point. Chacun peut ainsi choisir ses médicaments, sans dépendre de ce qu'affirme le fabricant.

    Mais la pilule n'est pas un médicament comme les autres.

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  • Requiem aeternam

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    Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. Te decet hymnus Deus, in Sion, et tibi reddetur votum in Jerusalem. Exaudi orationem meam; ad te omnis caro veniet. Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.

    "Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine. Dieu, il convient de chanter tes louanges en Sion ; et de t'offrir des sacrifices à Jérusalem. Exauce ma prière, toute chair ira à toi. Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine"

    Voir aussi : 

    http://www.hommenouveau.fr/784/culture/a-la-decouverte-du-gregorien---requiem.htm

  • Violences contre les chrétiens en Orissa (Inde) : la parole est aux témoins

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    Eglises d'Asie (EDA) donne la parole aux témoins :

    Violences antichrétiennes en Orissa : la parole aux témoins

    Une interview exclusive d’Eglises d’Asie

    Le 25 octobre dernier, lors d’un passage à Paris dans le cadre de la sortie d’un livre de témoignages sur les persécutions antichrétiennes en Orissa (1), Le P. Dibakar Parichha (*), porte-parole de l’archidiocèse catholique de Cuttack-Bubhaneswar et avocat, et le P. Mrutyunjaya Digal (**), trésorier de l’archidiocèse, ont répondu aux questions d’Eglises d’Asie.

    Eglises d’Asie : Vous avez été les témoins directs des violences de 2008 en Orissa. Quel a été le déclenchement des pogroms antichrétiens ?

    P. Dibakar Parichha : Cela faisait longtemps déjà qu’il y avait une campagne de haine contre les chrétiens de la part des hindouistes en Orissa et en particulier au Kandhamal. La grande majorité des chrétiens de la région sont des ‘tribals’ (aborigènes) ou des dalits (ex-intouchables), et les extrémistes hindous veulent pouvoir continuer à les soumettre à des pratiques inhumaines et des discriminations de toutes sortes pour pouvoir garder un pouvoir sur eux. C’est pourquoi ils accusent sans cesse les chrétiens de « conversions forcées », leur demandant de revenir à leurs anciennes croyances hindoues (ce qui pour les tribals est non seulement faux bien sûr, mais absurde parce qu’avant d’être chrétiens ils étaient animistes et non pas hindous).

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  • Rome, 2-3 novembre : une rencontre pour lutter contre le trafic d'êtres humains et l'esclavage moderne

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    Le Saint-Siège entend lutter contre l'esclavage moderne

    (Radio Vatican)

    L’Académie pontificale des sciences et l’Académie pontificale des sciences sociales organisent les 2 et 3 novembre un groupe de travail sur le trafic d'êtres humains et l’esclavage moderne. Cette rencontre, a été voulue par le pape François qui a personnellement écrit au chancelier de l’Académie pontificale des sciences, l’argentin, Mgr Marcelo Sánchez Sorondo l’invitant à « traiter » de ces questions.

    Organisée en partenariat avec la Fédération mondiale des associations médicales catholiques (FIAMC) l’objectif de ces deux jours de travaux, au Vatican, sera, indique Mgr Sánchez Sorondo, « de prendre conscience de faire le point sur la situation, mais aussi de trouver des lignes d’orientation pour trouver des solutions à ce problème ». Le pape François a mis l’accent sur un sujet dramatique, affirme-t-il, et « nous voulons dire que nous sommes d’accord avec les pays qui font la guerre à ces formes nouvelles d’esclavage ».

    Le Saint-Siège précise par ailleurs Mgr Sánchez Sorondo entend « établir une collaboration entre le groupe de travail, voulu par le pape François et les institutions et organisations qui luttent contre la traite des êtres humains. Cette rencontre a également pour but de mettre en lumière les nouveaux instruments à utiliser contre les nouvelles formes d’esclavage, comme un registre digital permettant de confronter le DNA des enfants disparus non identifiés avec celui de leurs proches qui ont dénoncé leur disparition

    2 millions de personnes victimes du trafic sexuel chaque année

    Le rapport 2012 de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (UNODC) sur le trafic des êtres humains estime à 20,9 millions le nombre de victimes du travail forcé entre 2002 et 2010. En outre, quelque 2 millions de personnes – dont 60% de filles – sont victimes du trafic sexuel chaque année. Le trafic d’organes humains représente presque 1% de ce chiffre, touchant environ 20.000 personnes à qui sont prélevés des organes, de manière illégale et sous diverses formes de ruse.

  • Un enfant et... combien de parents, avez-vous dit ?

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    De José Ramos-Ascensão sur Europeinfos (COMECE)

    Un enfant et... combien avez-vous dit de parents ?

    La maternité de substitution est une question éthique et juridique en voie d'émergence au niveau international comme au niveau de l'Union européenne.

    Une “Etude comparative sur le régime applicable à la maternité de substitution dans les Etats membres de l'Union européenne”, commanditée par la commission parlementaire européenne des affaires juridiques, a récemment été présentée au Parlement européen ; en même temps, il a été annoncé que ce que l'on appelle le "tourisme de la maternité de substitution" est en augmentation en Inde et vient renforcer dans ce pays une industrie qui représente déjà quatre milliards de dollars.

    La maternité de substitution est une pratique par laquelle une femme (la mère porteuse) tombe enceinte dans l'intention de donner l'enfant à une autre personne (appelée le "parent d'intention") après la naissance. On établit une distinction entre la maternité de substitution traditionnelle et la maternité de substitution non-génétique, selon que l'on utilise ou non les ovules de la mère porteuse. Dans le premier cas, la mère porteuse est aussi la mère génétique de l'enfant. Dans le second cas, le parent d'intention peut également être ou non le parent génétique de l'enfant, selon que l'on utilise ou non les gamètes d'une tierce personne (en ce qui concerne le don de gamètes, que l'on appelle la fécondation in vitro hétérologue, voir notre article dans le numéro 146 d'europeinfos). Enfin, par de nouvelles techniques telles que le transfert pronucléaire, même le “matériel génétique” pourrait avoir pour origine plus d'un donneur, du moins en théorie.

    Vous ne vous y retrouvez pas dans les comptes ? C'est normal, il y a trop de “parents” pour un seul enfant, sans parler du mari ou du partenaire éventuel de la mère porteuse elle-même !

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  • Des hommes, des femmes et... des neutres ?

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    D'Adélaïde Pouchol sur l'Homme Nouveau ("Ethique et tac") :

    Les hommes, les femmes et les neutres

    Certains enfants naissent « hermaphrodite », victimes d’une malformation physique qui fait que le bébé n’a pas de sexe biologique déterminé. Une épreuve terrible pour l’enfant et la plupart des parents que quelques discours imprégnés de la théorie du Genre n’aident pas à affronter la terrible réalité. Que faire ? Imposer à l’enfant un sexe déterminé ? Décider pour lui, parce que l’humanité est ainsi structurée et la vie en société avec elle, qu’il sera fille ou garçon et l’opérer en conséquence ? La difficulté est immense et les parents savent que quelque soit le choix qu’ils imposeront à ce bébé, il grandira avec une blessure profonde, comme tout autre personne née malade ou victime d’une malformation.

    En Allemagne entre en vigueur aujourd’hui une loi instituant un genre « neutre », qui fait suite à une déclaration de la Cour suprême reconnaissant à chaque individu le droit de vivre selon son « genre ressenti et vécu ». Le législateur entend répondre ainsi au problème de ces personnes dites « hermaphrodites » ou intersexuées, la loi n’autorisant pas pour l’instant les personnes sexuées normalement à faire usage de ce troisième genre. Nul doute que la France ira dans le même sens à plus ou moins long terme. En attendant, l’Allemagne vient de légiférer à partir d’une exception, de reconnaître l’hermaphrodisme comme un genre à part entière : le législateur considère donc la maladie – puisqu’il faut appeler les choses par leur nom – comme fondatrice de l’identité de la personne. Plus encore, si l’Allemagne entend aller jusqu’au bout de sa logique, il faudra ouvrir la possibilité de se déterminer comme neutre à tout le monde. Une personne née homme peut tout à fait se sentir un peu femme et un peu homme et revendiquer, au nom du « genre ressenti » qui fonde désormais la loi, de changer de genre administratif.

    Une véritable mascarade juridique qui, au delà de sa gravité sur le plan moral, rendra la vie en communauté de plus en plus complexe. Puisque l’on a imposé au nom de la parité des quotas de femmes aux entreprises, il faudra imposer aussi des quotas de « neutres ».  Et tant pis pour les patrons qui refusent ce genre d’aberrations. Les choses pourraient être d’autant plus rocambolesques que le genre étant désormais fluctuant, un « neutre » pourra un beau jour se déclarer « femme » et bouleverser la politique de recrutement de l’entreprise. Cela aura le mérite de créer de l’emploi en psychologie et ressources humaines. Que les chantres de l’égalitarisme et du constructivisme réfléchissent également au congé « neutranité » qu’il faudra accorder en plus des congés paternité et maternité. Que les professionnels de la mode travaillent dès maintenant à la conception de collections neutres, que l’on s’empresse aussi d’installer dans les lieux publics des toilettes pour le troisième sexe et des piscines spéciales à Lourdes. Enfin, puissent les académiciens se mettre au travail au plus vite pour réformer la grammaire et créer un genre neutre.

    Bienvenue dans un Occident décadent, fier de retourner à l’état embryonnaire de l’indifférenciation sexuelle.

  • Louvain-la-Neuve, 7 novembre : conférence-débat sur l'euthanasie pour les mineurs

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    Communiqué du "Kot Droits de l'Homme" :

    Dans le cadre de sa semaine sur les droits de l'Homme, le kot-à-projet "Kot droits de l'Homme" organise prochainement une conférence :

    "Euthanasie pour les mineurs :

    un progrès pour les droits de l'Homme?".

    Jeudi 7 novembre, Auditoire Montesquieu 03

    (pl. Montesquieu, Louvain-la-Neuve).

    L'euthanasie, chacun a son avis sur la question. Aujourd'hui, on parle de l'étendre aux enfants et aux personnes atteintes de démence. Est-ce que cela deviendra un droit ? Qu'en penser ?

    Des experts sur le sujet seront là pour en débattre et répondre à vos questions : Philippe Mahoux (Président du groupe PS au Sénat), Catherine Dopchie (Oncologue et médecin en soins palliatifs), Christine Defraigne (Présidente du groupe MR au Sénat), Michel Ghins (Professeur de Philosophie des sciences UCL) (Animé par Michel Dupuis (Philosophe et président du Comité consultatif de bioéthique de Belgique)

    PAF : GRATUIT

    Evénement facebook : https://www.facebook.com/events/167955846745495/?fref=ts

  • Ainsi vous retrouverai-je, vieux frères...

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    « Compagnons inconnus, vieux frères, nous arriverons ensemble, un jour, aux portes du royaume de Dieu. Troupe fourbue, troupe harassée, blanche de la poussière de nos routes, chers visages durs dont je n’ai pas su essuyer la sueur, regards qui ont vu le bien et le mal, rempli leur tâche, assumé la vie et la mort, ô regards qui ne se sont jamais rendus ! Ainsi vous retrouverai-je, vieux frères, tels que mon enfance vous a rêvés ». (...)

    « Oh ! Je sais bien ce qu’a de vain ce retour vers le passé. Certes, ma vie est déjà pleine de morts. Mais le plus mort des morts est le petit garçon que je fus. Et pourtant, l’heure venue, c’est lui qui reprendra sa place à la tête de ma vie, rassemblera mes pauvres années jusqu’à la dernière, et comme un jeune chef ses vétérans, ralliant la troupe en désordre, entrera le premier dans la Maison du Père ».

    Georges Bernanos, Les grands cimetières sous la lune (préface)

  • De la mort et de l'euthanasie

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    Un petit compte rendu d'un topo consacré à l'histoire de l'euthanasie est paru sur le blog "les alternatives catholiques" sous le titre : "Histoire d'une bonne mort" :

    « Ne me console pas de la mort. J’aimerais mieux, en vivant sur la glèbe, être aux gages d’autrui chez un homme pauvre et sans ressources, que de régner sur le peuple évanoui des morts. »

    Qui parle ainsi ? C’est Achille dans l’Hadès, celui qu’Ulysse félicite d’être éternellement heureux, parce qu’il a eu une belle mort, euthanatos. Revenons un peu en arrière : sommé de choisir entre deux types de mort, Achille avait refusé de mourir tranquillement entouré des siens, préférant le sacrifice sur le champ de bataille, dans la fleur de la jeunesse. Quel rapport avec notre sujet ? Quel lien y a-t-il entre l’euthanasie, la mort subie sur le lit d’hôpital et le combat du fils du Pelée ? Aucun, et c’est bien ce qui nous intéresse. En choisissant un terme grec, en l’entourant des concepts mous de « dignité humaine » ou de « droit à mourir dans la dignité », les défenseurs de l’euthanasie veulent nous faire croire que la mort qu’ils défendent est celle que défendaient les anciens sages, qui voulaient mourir dignement, librement, en choisissant la mort de préférence à la déchéance, à la misère, à la souffrance. On nous parle de ces anciens épicuriens qui préféraient le poison à la souffrance, de ces vieux stoïciens qui préféraient l’épée à l’humiliation. Or je me propose de montrer, dans ce court exposé, que cette référence aux anciens est une parfaite hypocrisie.

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  • Belle progression de belgicatho en octobre

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    Octobre 2013

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  • Inde (Orissa) : acquittement de fondamentalistes hindous impliqués dans des pogroms antichrétiens

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    Coup dur pour les chrétiens en Inde (Radio Vatican)

    54 fondamentalistes hindous jugés pour leur implication dans les pogroms antichrétiens de Noël 2007 dans l’Orissa ont été acquittés mercredi pour manque de preuves. Le juge qui a fait connaître son verdict est le même magistrat qui avait condamné sans preuve au début du mois sept chrétiens à l’emprisonnement à vie pour le meurtre d’un leader hindouiste, meurtre pourtant revendiqué par les maoïstes. 

    La vague de violences – rappelle l’agence Eglises d’Asie – se déroula du 24 au 28 décembre. Des centaines de maison de chrétiens furent incendiées et des dizaines d’églises détruites. Dans le village de Barkhama, une centaine d’extrémistes hindous lancèrent une attaque d’une grande violence alors que la célébration de la nuit de Noël venait de commencer. A chaque attaque, la police, appelée sur les lieux par les victimes, se contenta d’assister aux violences sans intervenir. Depuis, d’autres Etats de l’Inde ont été le théâtre de violences antichrétiennes qui n’ont été que très partiellement portées devant les tribunaux. La plupart des témoins se sont rétractés de peur de représailles. 

    Le président de la Commission Justice et paix de l’épiscopat catholique a exprimé son amertume et son indignation : l’acquittement des 54 hindouistes prouve une fois de plus – a-t-il dit - que « la justice n’a pas été rendue », alors que les preuves étaient évidentes. Pour sa part le secrétaire général du Conseil des chrétiens indiens craint que cette nouvelle injustice ne plonge à nouveau les chrétiens dans la terreur. Les coupables ont été relâchés et la protection de leurs victimes est loin d’être assurée. Des personnalités chrétiennes estiment que les hindouistes poursuivent avec la complicité des autorités, leur programme de destruction totale des communautés chrétiennes.(Eglises d'Asie)