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  • Saluer l'intrépidité de nos évêques

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    Vous avez trouvé vos évêques timides et timorés dans la défense de leurs ouailles privées de célébrations eucharistiques et de vie sacramentelle ? Peut-être espériez-vous les voir intervenir avec détermination auprès des autorités politiques afin que soient reconnus les droits des citoyens croyants ? Vous avez été déçus par leur attitude soumise et résignée à l'égard des mesures sanitaires même les plus absurdes comme celle de cette stupide jauge des 15 personnes ? Mais vous avez tout faux ! N’aviez-vous pas compris qu’ils devaient réserver leur réactivité et leur pugnacité pour d’autres causes ? Qu’il y avait un autre combat à mener, prioritaire celui-là : combattre l’infâme Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dénoncer la doctrine constante de l’Eglise en matière d’union matrimoniale, remplacer nos vieilles bannières par le drapeau arc-en-ciel de la cause homosexuelle. Et cet héroïsme épiscopal « que l’histoire retiendra » a été salué par l’ensemble du monde médiatique qui n’en espérait pas tant. Perspicace et enthousiaste, le nouveau rédacteur en chef de cathobel (la pravda de l'Eglise francophone de Belgique) consacre à l’évènement une vraie page d'anthologie intitulée "Quand ils sortirent de l'ombre..." :

    "Certains avaient été durs avec eux. Les accusant d’être en retrait, prudents. Pire: absents. On avait reproché leur silence, leur manque d’audace, leur conformisme. On les avait soupçonnés d’avoir peur – en vrac: de faire des vagues, de perdre les financements publics ou de s’attirer les foudres du CD&V. On avait donc regretté que les évêques belges ne s’opposent pas plus fermement aux restrictions relatives à l’exercice du culte. On avait prétendu que Jésus aurait fait autrement. Sans doute. Mais bon…"

    et, roulez tambours, sonnez trompettes :

    "L’histoire retiendra que le 17 mars, ils sortirent de l’ombre. L’évêque d’Anvers surtout. L’évêque de Liège aussi. Ainsi que leurs collègues, flamands et francophones. On les vit dans la grande presse et aux journaux télévisés. Avec des paroles fortes. Et un puissant impact sur l’opinion publique."

    ta da dam

    "Ils furent largement salués. Notamment par les personnes homosexuelles qui croient en Dieu et cherchent à trouver leur place dans l’Eglise. Mais aussi par d’innombrables (!) chrétiens, heureux de voir leur hiérarchie offrir un message d’ouverture. Ainsi que par de nombreux éditorialistes et autres membres de la société civile."

    Mais il y a toujours des esprits chagrins :

    "Mais pas par tous. Et les moins nombreux ne furent sans doute pas les moins bruyants. Car ceux-là même qui, quelques semaines plus tôt, ne manquaient pas de regretter l’invisibilité des évêques sur la place publique condamnèrent soudainement la visibilité des évêques sur la place publique. Ils déplorèrent que ces prélats parussent plus prompts à s’éloigner de Rome qu’à s’opposer aux autorités civiles. (effectivement!) Leur reprochèrent de semer la confusion et la désunion. (…)"

    Amusant, non ?

  • Quand l'Esprit Saint descend sur la Vierge Marie pour qu'elle devienne la Mère de Dieu

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    image.jpgHomélie du Père Simon Noël pour la fête de l'Annonciation

    Cette homélie est censée être prononcée dans une église byzantine. Cela explique les remarques faites au début, face à un public qui a sous les yeux les fresques traditionnelles de ce type d'église. 

    Cette fête que nous célébrons aujourd’hui ne constitue pas le commencement de l'année liturgique, comme le fait la fête de la nativité de la Mère de Dieu, le 8 septembre. Du moins est-ce quand même la première des fêtes qui a son origine dans l’Évangile. C'est le commencement de l’Évangile. Juste au-dessus de l'iconostase, sur le mur de l’abside centrale, nous avons à gauche l'archange Gabriel et à droite la Vierge de Nazareth. Puis en tournant le long des murs de la nef dans le sens des aiguilles d'une montre, nous avons le déploiement de toute l'année liturgique : l'enfance du Christ, son baptême, sa transfiguration, sa passion et sa résurrection. Et dans le sanctuaire, l'ascension et finalement la pentecôte. Tout commence et finit dans le Saint-Esprit. A l'annonciation, il descend sur Marie pour qu'elle devienne la Mère de Dieu. A la Pentecôte il descend sur les apôtres et sur le cosmos tout entier.

    Le récit évangélique de l'annonciation nous rapporte avec une simplicité admirable le fait le plus étonnant des relations de Dieu avec l'humanité. L'ange de l'incarnation, Gabriel, vient dans la maison de Marie, fiancée à Joseph, mais ne vivant pas encore avec lui, et la salue : Réjouis-toi. C'est ce que dit le texte grec. Probablement il dut lui dire en araméen : paix à toi. Le fameux shalom des juifs. Les grecs disaient eux : réjouis-toi, chaïré. Les Romains préféraient dire : salve, porte-toi bien, ou tout simplement avé, salut. La paix, la joie ou la santé : trois nuances d'un même salut, liées aux différentes cultures. Ensuite l'archange dit à Marie qu'elle est celle qui a reçu la grâce de Dieu avec une particulière abondance. Puis il dit : le Seigneur est avec toi. C'est une constatation, non un souhait. Le Seigneur était donc avec Marie d'une façon exceptionnelle, même avant la conception du Verbe. Tout cet éloge provoqua dans l'âme de Marie un grand trouble. Car Marie est la plus humble des créatures.

    Dans un premier temps, elle se demanda quel était le sens des paroles angéliques. Selon certains interprètes, elle se posa peut-être la question d'une ruse du démon. Eve avait en effet elle aussi entendu une parole angélique, mais dans ce cas il s'agissait de l'ange déchu. Gabriel ce mit alors à rassurer doucement Marie, en lui certifiant qu'elle était, de la part de Dieu, l'objet d'une prédilection spéciale. Le prophète Isaïe avait prédit depuis longtemps que le messie naîtrait d'une vierge. Gabriel annonce à Marie qu'elle est celle en qui cette prophétie va se réaliser. Elle est celle qui a été choisie pour être cette mère virginale du messie. Ensuite l'archange lui révèle le nom du messie : Jésus, ce qui signifie qu'il est Dieu et Sauveur. Il donne ensuite quelques détails sur le grand rôle destiné au Fils de Marie. Il sera Fils de Dieu, héritier de David, roi perpétuel du monde entier. Toutes les prophéties de l'ancien testament vont se réaliser. Les juifs devaient être les premiers sujets de ce roi, mais son royaume devait devenir peu à peu universel. Et son royaume devait même devenir éternel. Tout ce langage devait être très clair pour Marie, puisqu'il ne faisait que résumer les principaux oracles de l'ancien testament relatifs au messie.

    Alors Marie interroge Gabriel : comment cela se fera-t-il ? Cette question ne contient pas l'expression d'un doute, mais celle de l'étonnement, de l'admiration. Certaine du fait, Marie désire être instruite du mode. L'archange lui répond alors : c'est d'une manière toute divine qu'elle enfantera. C'est l'Esprit-Saint, la force du Très-Haut, qui opérera ce miracle inouï dans l'histoire du monde. L'ombre de Dieu va couvrir la Vierge, comme autrefois la nuée mystérieuse reposait sur le tabernacle, la tente où Moïse rencontrait Dieu, symbolisant la présence de Dieu parmi son peuple. L'incarnation du Verbe, seconde personne de la Trinité, est une œuvre d'amour par excellence, de la part de Dieu, et l'Esprit-Saint est précisément l'amour substantiel et personnel du Père et du Fils. C'est pourquoi le Fils de Marie sera parfaitement saint et il sera reconnu par les croyants comme Fils de Dieu. Il s'ensuit que Marie va devenir Mère de Dieu au sens strict. Enfin l'archange donne un signe à Marie. Sa vieille cousine Élisabeth a conçu un fils. Le Seigneur, de même qu'il a pu faire enfanter une femme stérile, peut aussi donner un fils à une vierge. Rien n'est impossible à Dieu.

    L'évangile nous rapporte alors l'humble et docile acceptation de la Vierge : un délicieux mélange de profonde humilité et de parfaite obéissance. C'est sans doute au moment où Marie prononça son fiat que le Fils de Dieu s'incarna dans son sein.

    De nombreux dogmes de notre foi sont au cœur de cette fête : la sainte Trinité, la divinité de Jésus-Christ, son incarnation pour le salut de l'humanité, la maternité de Marie et sa virginité perpétuelle. Rendons grâce à Dieu d'avoir la foi et de connaître ces mystères. N'oublions pas non plus le mystère de l'eucharistie que nous sommes en train de célébrer. De même que Jésus a été réellement présent dans le sein de Marie, par le mystère de l'incarnation, il sera réellement présent dans notre cœur, par la communion, pour nous donner la vie et la sainteté. Puissions-nous, comme la Vierge de Nazareth, lui dire nous aussi notre fiat, nous mettre au service de sa divine volonté, pour le salut du monde entier.

  • 25 mars : Journée Européenne de l'enfant à naître

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    Les membres du Congrès Européen des Mouvements au service de la Vie et de la Famille, organisé par le Conseil Pontifical pour la Famille, réunis à Grenade en Espagne en l'an 2000, proposaient que soit célébré le jour de l'enfant à naître sur tout le continent européen. "Nous pensons qu'il conviendrait d'unir cette journée à la célébration, par l'Eglise catholique, de la solennité de l'Incarnation du Seigneur, le 25 mars, jour où le Fils de Dieu s'est fait homme au sein de la Vierge".

    Jean-Paul II lui-même, lors de la prière de l'Angelus, le jour de l'Annonciation 2001, soit lors de la 1ère Journée Européenne de l'Enfant à Naître soulignait l'importance de cette journée :

    "Que, face à la culture de la mort et aux atteintes qui, malheureusement, se multiplient contre la vie de l'homme, l'engagement à la défendre au cours de toutes ses étapes, du premier instant de sa conception jusqu'à la mort, ne fasse jamais défaut. Puisse l'humanité connaître un nouveau printemps de la vie, dans le respect et l'accueil de chaque être humain, dans lequel resplendit le visage du Christ ! Pour cela, prions ensemble Celle qui est " parole vivante de consolation pour l'Église dans son combat contre la mort " (EV,105). Je salue les membres des divers groupes et mouvements activement engagés contre l'avortement, en faveur de la vie. En rappelant le jour où Marie conçut l'Enfant Jésus, je désire envoyer une Bénédiction spéciale aux femmes qui attendent un enfant et, en particulier à celles qui se trouvent dans des situations difficiles. A toutes, je dis : un enfant conçu est toujours une invitation à vivre et à espérer." Des mouvements respectueux de la dignité de tous. En soutenant les mouvements qui oeuvrent pour la vie, nous entendons attirer l'attention sur toutes celles et tous ceux qui agissent, souvent silencieusement, dans un esprit de compassion et d'accueil, dans le respect de la diversité de chacun. Nous ne cautionnons en aucune façon ceux qui usent de moyens violents pour promouvoir une juste cause, considérant qu'ils desservent ceux qu'ils prétendent servir."

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  • Unions homosexuelles : le pape approuve-t-il le "responsum" ?

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, en traduction française sur Diakonos.be :

    24 mars 2021

    Bénédictions homosexuelles. Le Pape revient sur son interdiction, et pourtant, en l’an 2000…

    Le halte-là intimé le 15 mars aux bénédictions des couples de même sexe par la Congrégation pour la doctrine de la foi aux bénédictions des couples de même sexe a déchaîné dans l’Église un vent de rébellion général, avec un épicentre situé en Allemagne et en Belgique, où même des évêques de premier plan ont publiquement rejeté et conspué la décision de Rome.

    Mais dimanche 21 mars, l’inconnue principale est toute autre.  Elle concerne le Pape.

    François partage-t-il ou non ce « Responsum » de la Congrégation qui veille sur l’application correcte de la doctrine de l’Église ?

    Le document porte la signature du cardinal Luis F. Ladaria, préfet du dicastère, et de l’archevêque Giacomo Morandi, Secrétaire de ce même dicastère.

    Mais le document précise également que : « le Souverain Pontife François, au cours d’une audience accordée au Secrétaire de cette Congrégation, a été informé du ‘Responsum ad dubium’ susmentionné, avec la ‘Note explicative’ annexe, et a consenti à leur publication ».

    Cette formulation laisse déjà des indices qui laissent penser à une implication moindre de François par rapport aux autres « Responsa » de cette congrégation.

    Précédemment, le Pape avait reçu en audience préalable non pas le secrétaire mais le cardinal préfet du dicastère, et non pas pour être simplement « informé » et pour « donner son consentement à la publication » comme dans le cas présent, mais pour quelque chose de plus important : pour « approuver », c’est-à-dire pour faire sienne la décision, et pour « ordonner » qu’elle soit publiée.

    Il ressort du bulletin officiel des audiences que le secrétaire de la Congrégation, Mgr Morandi, a été reçu par François le 28 janvier, tandis que le cardinal-préfet Ladaria a été reçu la dernière fois le 18 mars, trois jours après la publication du « Responsum », quand la rébellion contre l’interdiction avait déjà éclaté.

    En réalité, les rebelles ne prenaient pas tant pour cible François en personne. Ils ont plutôt concentré leurs attaques contre la Congrégation pour la doctrine de la foi, le Vatican et l’institution ecclésiastique. Implicitement, comme cela s’est déjà produit par le passé, ils ont eu tendance à dissocier le Pape de la Curie et à le disculper de toute responsabilité directe.

    Et lui ? Il joue le jeu. À l’Angélus du dimanche 21 mars, il a ajouté un commentaire personnel au texte qu’il avait sous les yeux, pour se distancier lui aussi ce cette rigidité et de cette aridité cléricales, élitistes, qui constituent ses cibles favorites, en tant que Pape qui se trouve dans le camp du peuple contre l’institution.

    Voici le passage en question avec les commentaires que François a ajouté de son propre chef, soulignées :

    « Il s’agit de semer des graines d’amour non par des mots, qui s’envolent, mais par des exemples concrets, simples et courageux ; non pas par des condamnations théoriques, mais par des gestes d’amour. Alors le Seigneur, par sa grâce, nous fait porter du fruit, même quand la terre est aride à cause d’incompréhensions, de difficultés ou de persécutions, ou de prétentions de légalismes ou de moralismes cléricaux. Voilà ce qu’est une terre aride. »

    Quelques heures plus tard, la double confirmation est tombée pour confirmer qu’il s’agissait bien d’une allusion du Pape, tout sauf bienveillante, au « Responsum » contre les bénédictions des couples homosexuels.

    Cette double confirmation nous est parvenue – avec la référence habituelle à « des sources vaticanes fiables qui souhaitent rester anonymes » – via deux vaticanistes renommés, catalogués parmis les plus proches de Jorge Mario Bergoglio : l’irlandais Gerard O’Connell et son épouse, l’argentine Elisabetta Piqué, respectivement dans la revue des jésuites de New York « America » et dans le quotidien de Buenos Aires « La Nación ».

    Le résultat de cette prise de distance allusive du Pape est que désormais, le « Responsum » contre les bénédictions des couples homosexuels sera considéré par beaucoup comme une simple « opinion », exactement comme l’avait immédiatement définit le président de la Conférence épiscopale allemande, l’évêque du Limbourg Georg Bätzing, dans le diocèse duquel, comme dans beaucoup d’autres dans le monde entier – ces bénédictions sont pratiquées depuis longtemps.

    Et ce n’est pas près de s’arrêter, avec un Pape François qui souffle le chaud et le froid sans jamais dire clairement ce qu’il pense vraiment.  Comme cela s’est déjà passé pour la communion eucharistique partagée entre catholiques et protestants, après son mémorable « oui, non, je ne sais pas, faites comme vous voulez » qui a saboté toutes les tentatives de correction ultérieures de la Congrégation pour la doctrine de la foi ou du Conseil pour l’unité des chrétiens.

    *

    Voilà ce qui se passe aujourd’hui.  Mais il y a un précédent, fort semblable, mais qui s’est terminé très différemment, qu’il est instructif de rappeler.

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  • Le vénérable Jérôme Lejeune : l'intelligence au service de la vie

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    Interview d'Aude Dugast, postulatrice de la cause de canonisation du professeur Jérôme Lejeune

  • Que dit Amoris Laetitia au sujet de l’homosexualité ?

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    D'Aleteia.org (archive du 8 avril 2016) :

    Que dit Amoris Laetitia au sujet de l’homosexualité ?

    La réponse se trouve au chapitre des "situations complexes".

    La question des couples homosexuels est abordée au chapitre 6 esquissant « Quelques perspectives pastorales », sous le titre « Certaines situations complexes » (n°248 et suivants) :

    250. L’Église fait sienne l’attitude du Seigneur Jésus qui, dans un amour sans limite, s’est offert pour chaque personne sans exceptions.

    En note de bas de page, l’exhortation apostolique du Saint-Père vise ici la Bulle Misericordiae Vultus, à son numéro 12 : « L’Église a pour mission d’annoncer la miséricorde de Dieu, cœur battant de l’Évangile, qu’elle doit faire parvenir au cœur et à l’esprit de tous. L’Épouse du Christ adopte l’attitude du Fils de Dieu qui va à la rencontre de tous, sans exclure personne. De nos jours où L’Église est engagée dans la nouvelle évangélisation, le thème de la miséricorde doit être proposé avec un enthousiasme nouveau et à travers une pastorale renouvelée. Il est déterminant pour L’Église et pour la crédibilité de son annonce de vivre et de témoigner elle-même de la miséricorde. Son langage et ses gestes doivent transmettre la miséricorde pour pénétrer le cœur des personnes et les inciter à retrouver le chemin du retour au Père. »

    250 (suite). Avec les Pères synodaux, j’ai pris en considération la situation des familles qui vivent l’expérience d’avoir en leur sein des personnes manifestant une tendance homosexuelle, une expérience loin d’être facile tant pour les parents que pour les enfants. C’est pourquoi, nous désirons d’abord et avant tout réaffirmer que chaque personne, indépendamment de sa tendance sexuelle, doit être respectée dans sa dignité et accueillie avec respect, avec le soin d’éviter “toute marque de discrimination injuste”…

    C’est au n. 2358 du Catéchisme de l’Église catholique que le document fait alors référence : « La personne chaste maintient l’intégrité des forces de vie et d’amour déposées en elle. Cette intégrité assure l’unité de la personne, elle s’oppose à tout comportement qui la blesserait. Elle ne tolère ni la double vie, ni le double langage » (cf. Mt 5, 37 « Que votre parole soit “oui”, si c’est “oui”, “non”, si c’est “non”. Ce qui est en plus vient du Mauvais. »).

    …et particulièrement toute forme d’agression et de violence. Il s’agit, au contraire, d’assurer un accompagnement respectueux des familles, afin que leurs membres qui manifestent une tendance homosexuelle puissent bénéficier de l’aide nécessaire pour comprendre et réaliser pleinement la volonté de Dieu dans leur vie.

    Là, c’est au n. 76 de la Relatio finalisde 2015, ce document concluant les travaux du dernier synode des évêques sur la famille, qu’Amoris Laetitia se réfère : « L’Église calque son attitude sur celle du Seigneur Jésus qui, dans un amour sans limite, s’est offert pour chaque personne sans exceptions (cf. MV, 12). À l’égard des familles qui vivent l’expérience d’avoir en leur sein des personnes présentant une tendance homosexuelle, l’Église réaffirme que chaque personne, indépendamment de sa tendance sexuelle, doit être respectée dans sa dignité et accueillie avec respect, avec le soin d’éviter « toute marque de discrimination injuste » (voir un peu plus bas, Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Considérations à propos des projets de reconnaissance légale des unions entre personnes homosexuelles, n. 4). Il faut aussi réserver une attention spécifique à l’accompagnement des familles dans lesquelles vivent des personnes ayant une tendance homosexuelle. »

    251. Au cours des débats sur la dignité et la mission de la famille, les Pères synodaux ont fait remarquer qu’en ce qui concerne le « projet d’assimiler au mariage les unions entre personnes homosexuelles, il n’y a aucun fondement pour assimiler ou établir des analogies, même lointaines, entre les unions homosexuelles et le dessein de Dieu sur le mariage et la famille ». Il est inacceptable que « les Églises locales subissent des pressions en ce domaine et que les organismes internationaux conditionnent les aides financières aux pays pauvres à l’introduction de lois qui instituent le “mariage” entre des personnes de même sexe ».

    Ici, l’exhortation s’appuie une fois de plus sur le n. 76 de laRelatio finalis, à l’appui des Considérations à propos des projets de reconnaissance légale des unions entre personnes homosexuelles de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, datées du 3 juin 2003 (n. 4) :

    « Il n’y a aucun fondement pour assimiler ou établir des analogies, même lointaines, entre les unions homosexuelles et le dessein de Dieu sur le mariage et la famille. Le mariage est saint, alors que les relations homosexuelles contrastent avec la loi morale naturelle. Les actes homosexuels, en effet, « ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas ».

    Dans l’Écriture Sainte, les relations homosexuelles «sont condamnées comme des dépravations graves… (cf. Rm 1, 24-271 Cor 6, 101 Tm 1, 10). Ce jugement de l’Écriture ne permet pas de conclure que tous ceux qui souffrent de cette anomalie en sont personnellement responsables, mais il confirme que les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés». Le même jugement moral se retrouve chez beaucoup d’écrivains ecclésiastiques des premiers siècles (par exemple S. Polycarpe, Epître aux Philippiens, V, 3; S. Justin, Première Apologie, 27, 1-4 ; Athénagoras, Supplique pour les chrétiens, 34) et a unanimement été accepté par la Tradition catholique (voir point du Catéchisme de l’Église catholique, cité plus haut et suivants).

    Néanmoins, selon l’enseignement de l’Église, les hommes et les femmes ayant des tendances homosexuelles « doivent être accueillis avec respect, compassion, délicatesse. À leur égard, on évitera toute marque de discrimination injuste ». Ces personnes sont en outre appelées comme les autres chrétiens à vivre la chasteté. Mais l’inclination homosexuelle est «objectivement désordonnée» et les pratiques homosexuelles sont des «péchés gravement contraires à la chasteté».

  • La voie de l’éducation intégrale : en famille et à l’école, des enfants heureux et responsables

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    De Jean-François Chemain sur Smart Reading Press :

    LA VOIE DE L’ÉDUCATION INTÉGRALE. EN FAMILLE ET À L’ÉCOLE : DES ENFANTS HEUREUX ET RESPONSABLES

    Il n’est pas facile de rendre compte d’un livre aussi riche que La voie de l’éducation intégrale, de François-Xavier Clément. L’auteur fonde en effet sa réflexion sur une vie entière consacrée à l’éducation, en tant que professeur, chef d’établissements (dont le prestigieux Saint-Jean de Passy) et directeur diocésain de l’Enseignement catholique, mais aussi père de famille nombreuse. Fils d’André Clément, fondateur de l’IPC – dont il est lui-même diplômé – et neveu de Marcel Clément, il a comme de naissance acquis l’aptitude à développer une pensée droite et profondément enracinée. Ce que l’on appelle de nos jours une pensée «clivante», qualificatif qu’il n’hésite pas à revendiquer.

    Son postulat de départ est que l’enfant «n’est pas un cerveau avec un cartable», mais une personne qu’il faut conduire à la sainteté à travers la découverte de Dieu. Car, «abstraitement séparées de l’expérience spirituelle qui les fonde, les valeurs sont comme des fleurs coupées dans un vase» explique-t-il, citant le philosophe Paul Ricœur. Si l’école a, certes, une mission éducative, elle passe après, elle vient compléter celle, primordiale, de la famille, lieu où s’apprend la complémentarité homme-femme et où s’acquièrent la vie sociale, le sens du service, la culture et la foi. L’exemplarité parentale est à cet égard essentielle.

    L’école arrive donc seulement après. François-Xavier Clément plaide à juste titre pour une hiérarchisation des savoirs, dont certains sont, au sens propre, plus «fondamentaux» que d’autres, et il regrette que la mission d’éducation ait de plus en plus pris le pas sur celle d’instruction.

    En outre, loin d’entendre cette mission, pourtant revendiquée, d’éduquer, comme celle de tirer les enfants vers le haut, l’école fait volontairement s’effondrer le niveau de leurs connaissances, dans un but social égalitariste. La perte de la maîtrise du langage, et même en amont celle du latin, lui apparaissent à juste titre dommageables, tout comme celle de la culture chrétienne, source d’un total déracinement. Il juge, à bon droit, que l’Histoire est aussi une base qui se perd.

    L’auteur regrette surtout que l’intelligence humaine ne soit plus ordonnée vers la contemplation de la vérité, qui implique la découverte de Dieu. Il cite Simone Weil : «En dernière analyse, si le travail de la raison ouvre aux voies de la connaissance de Dieu, c’est parce que Dieu est la vérité, la totalité du Sens». À ce titre, pour pouvoir proposer aux élèves plus «qu’un vague programme culturel humanitaire», la foi ne devrait pas être une option pour le personnel de direction des établissements catholiques.

    Dans l’impossibilité, encore une fois, de rendre compte en quelques lignes d’un ouvrage aussi complet que passionnant, je me bornerai, pour conclure, à mentionner qu’il a eu pour moi le grand mérite de corroborer les conclusions que j’ai pu, de la façon la plus empirique, tirer de ma propre expérience, tant de père de famille que d’enseignant en zone d’éducation prioritaire. Ainsi, la nécessité de la frustration, la puissance de l’humour, l’importance de l’amorevolezza («l’amour exercé à la mesure de l’autre» ou la bienveillance inconditionnelle chez Don Bosco), qui répond au besoin de l’enfant de «se sentir aimé dans le regard de l’adulte», ont pu trouver sous la plume de François-Xavier Clément les explications dont j’avais besoin.

    François-Xavier ClémentLa voie de l’éducation intégrale. En famille et à l’école : des enfants heureux et responsables, Artège, Paris-Perpignan, 2021, 356 pages.

  • Ce mercredi 24 mars, on prie pour les missionnaires martyrs

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Ce mercredi, priez pour les missionnaires martyrs

    23/03/21

    La journée de prière et de jeûne pour les missionnaires martyrs, organisée ce mercredi 24 mars, est une occasion privilégiée de (re)découvrir les nombreuses figures d’Église qui ont donné leurs vies au nom du Christ.

    Le martyre est une réalité bien actuelle et pas uniquement celle des premiers siècles de la chrétienté. « Les martyrs d’aujourd’hui sont plus nombreux que ceux des premiers siècles », rappelle régulièrement le pape François. « Nous sommes un seul corps et ces chrétiens sont les membres ensanglantés du corps du Christ qui est l’Église ». Parmi eux se trouvent les missionnaires. C’est pour leur rendre hommage qu’a été décidé en 1993 que le 24 mars serait dédié à la célébration d’une journée de prière et de jeûne en mémoire des missionnaires martyrs.

    Le missionnaire martyr est un tisseur de fraternité.

    Promue par le Mouvement des jeunes des Œuvres pontificales missionnaires d’Italie, cette journée se déroule le 24 mars, jour où Mgr Romero, archevêque de San Salvador, a été abattu alors qu’il célébrait la messe. « Le missionnaire martyr est un tisseur de fraternité. Sa vie entrelace sa propre existence avec celle du Christ, en se redécouvrant ainsi sarments d’une même vigne », rappelle avec justesse le mouvement. En 2020, 20 missionnaires ont été tués :

    Père Jozef Hollanders en Afrique du Sud

    Augustin Avertse au Nigéria

    Michael Nnadi, 18 ans, séminariste au Nigéria

    Philippe Yarga, catéchiste au Burkina Faso

    Sœur Henrietta Alokha, directrice d’un collège au Nigéria

    Sœur Lydie Oyanem Nzoughe au Gabon

    Père Oscar Juárez en Argentine

    Père Ricardo Antonio Cortéz au Salvador

    Père Nomer de Lumen aux Philippines

    Père Roberto Malgesini en Italie

    Lilliam Yunielka, 12 ans, au Nicaragua

    Blanca Marlene González, 10 ans, au Nicaragua

    Bryan José Coronado Zeledon, 17 ans, au Nicaragua

    Père Adriano da Silva Barros au Brésil

    Père José Manuel de Jesus Ferreira au Vénézuela

    Rufinus Tigau, catéchiste en Papouasie

    Père Jorge Vaudagna en Argentine

    Sœur Matilda Mulengachonzi en Zambie

    Frère Leonardo Grasso en Italie

    Parmi les – nombreuses – figures de missionnaires martyrs se trouve le père Ettore Cunial dont le procès en béatification a été ouvert. Prêtre italien de la congrégation de saint Joseph, il a été tué un soir d’octobre 2001 en Albanie par un jeune de 17 ans qui l’attendait pour le tuer de 17 coups de couteau. Il avait été envoyé en mission à l’âge de 67 ans dans le pays un an auparavant, en 2000.

    « En quelques mois, la population fut frappée par sa proximité à l’égard de tout un chacun, par son action pastorale faite de charité et de compassion, d’attention aux souffrances spirituelles et morales », a confié à Fides  son postulateur, le père Giuseppe Rainone. « Le don du père Ettore Cunial n’est pas seulement celui de la dernière heure tragique mais de l’ensemble de sa vie », abonde le père Cesare Cotemme, lui aussi membre de la Congrégation de Saint Joseph, qui l’avait bien connu pendant plusieurs années. « Il s’agit d’une expression admirable et précieuse du mystère de la vie, d’une vie reçue par Dieu et dépensée dans son ensemble pour L’aimer et Le servir sans jamais résister à Sa volonté, sans jamais éloigner ou exclure personne ».

    Enlevés, portés disparus… on est sans nouvelle de ces missionnaires :

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  • Les résultats de l'enquête "Catholiques, Covid19, et exercice du culte effectif et responsable"

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    Enquête | Catholiques, Covid19, et exercice du culte effectif et responsable

    Cette enquête est une initiative d’un collectif de parents catholiques de différents diocèses belges fortement préoccupés par la difficulté de transmettre la foi à leurs enfants en étant (trop souvent) privés de la messe.

    Après 1 an, et rien n’indiquant que nous allons prochainement pouvoir être considérés comme des citoyens responsables, le moment semble opportun pour clarifier la position de tous les catholiques sur cet enjeu, dans le but d’encourager nos représentants à porter haut et fort notre voix grâce à une meilleure connaissance de notre position et à l’assurance de notre soutien et de nos prières.

    Les résultats de cette enquête sont disponibles en ouvrant ce PDF.
  • Le noviciat des Frères de Saint-Jean transféré de Saint-Jodard à Banneux…

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    De Maximilien Bernard sur le site web « Riposte Catholique » sur le site web « Riposte Catholique » :

    " Le prieuré Saint Joseph à Saint Jodard est une des principales maisons de formation des Frères de Saint Jean. Arrivés en 1983, les frères ont aussitôt choisi ce lieu pour y former leurs novices, et y faire leur formation initiale de philosophie. Il fut bâti peu avant la Révolution pour abriter un petit séminaire.

    À l’automne 1793, l’abbé Devis, chassé de Montbrison par la Terreur, se réfugie dans sa famille à une quarantaine de kilomètres au Nord, aux environs du village de Neulise. Il y réunit secrètement quelques garçons afin de les instruire et fonde en 1796, avec l’aide de l’abbé Gardette, le petit séminaire de Saint Jodard. En moins de 5 ans, l’établissement compte une centaine d’élèves et, avec l’aide de la population, les locaux sont agrandis. En 1803, il est le premier petit séminaire du diocèse à être reconnu officiellement par le cardinal Fesch, archevêque de Lyon. Tout au long du siècle, la maison continue de s’agrandir, même après l’incendie qui ravage les bâtiments en 1827. Cent ans après la fondation et malgré toutes les épreuves, l’inauguration des nouveaux bâtiments couronne, en 1896, l’intuition originelle de l’abbé Devis.

    Le petit séminaire donnera de nombreux prêtres au diocèse de Lyon (environ 500) et des missionnaires pour tous les continents, dont Saint Jean-Louis Bonnard.

    Cette maison devint au fil du temps un hôpital, un sanatorium, un accueil de réfugiés espagnols, un site d’éducation surveillée, avant de retrouver une vocation spirituelle à partir de 1983.

    Le calme de ce petit coin de campagne, entouré de collines et des rives de la Loire, permet à la fois le silence et l’espace propice à cette formation initiale des frères. Celle-ci étant la mission essentielle du lieu, le prieuré n’est pas premièrement apostolique. Cependant, les enseignements sont ouverts à tous et la stabilité du rythme de vie, permettent d’être un lieu de retraite et de ressourcement pour tous ceux qui le désirent.

    Le prieur général de la congrégation a annoncé le 19 mars la fermeture de la maison. En novembre 2020, une neuvaine était proposée aux amis du prieuré pour le maintien des frères de Saint-Jean à Saint-Jodard.

    Dans son communiqué, le prieur général explique que la délocalisation des études de philosophie en Afrique, en Asie et en Amérique latine conjuguée à la baisse des vocations en Europe laissait le prieuré de Saint-Jodard surdimensionné. C’est une « décision difficile », vis-à-vis d’un lieu « chargé de souvenirs, heureux pour certains, et moins pour d’autres, […] c’est comme fermer une maison de famille devenue trop grande et aux frais disproportionnés ».

    S’y trouve encore le noviciat pour l’Europe et la France – qui sera prochainement transféré au prieuré de Banneux, en Belgique – et le studium de philosophie – qui doit être provisoirement installé à la maison-mère de Rimont (Saône-et-Loire), où se trouve le studium de théologie.

    Le déménagement, sous la responsabilité du prieur de Saint-Jodard, frère Paul André, aura lieu cet été. Liés au prieuré par un bail emphytéotique, les frères souhaitent que « cette maison reste un lieu de prière et de vie chrétienne ». Une célébration est prévue le 26 juin et les ordinations y seront célébrées."

    Ref. Les frères de Saint-Jean ferment leur principale maison de formation

    JPSC

  • Arnaud Beltrame, l’âme d’un chevalier moderne

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    arnaud_beltrame.jpgIl y a trois ans tombait Arnaud Beltrame. Pour lui, le Ciel n’était pas loin :

    Sur le site web « Salon Beige », trois ans après sa mort, découvrez le documentaire-témoignage réalisé par les proches d’Arnaud Beltrame. Avec les témoignages de Marielle Beltrame et du Père Jean-Baptiste Golfier (chanoine de Lagrasse) :

    Ref. Arnaud Beltrame, l’âme d’un chevalier moderne

    JPSC

  • Les célébrations pascales annulées en Allemagne aujourd'hui; en Belgique demain ?

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    Les Allemands seront privés de célébrations pour les fêtes de Pâques. Et chez nous, que décidera le Comité de Concertation ? On ne devrait pas tarder à le savoir mais le pire peut être envisagé.

    Lu sur Le Parisien :

    Covid-19 : l’Allemagne renforce ses restrictions avant Pâques, «la situation est grave» alerte Merkel

    Angela Merkel vient d’annoncer de nouvelles mesures pour le week-end de Pâques, après avoir consulté les représentants des régions. Parmi elles, l’annulation des offices religieux.

    23 mars 2021

    La France n’est pas la seule à serrer la vis face à une nouvelle progression du Covid-19. De l’autre côté du Rhin, la situation n’est pas beaucoup plus réjouissante. Pour Angela Merkel, l’Allemagne est même entrée dans une « nouvelle pandémie » en raison de la propagation des variants du Covid-19. « Nous avons un nouveau virus […] il est beaucoup plus létal, beaucoup plus infectieux et contagieux pendant beaucoup plus longtemps », a déclaré la chancelière lors d’une conférence de presse à Berlin ce mardi. Elle a donc annoncé de nouvelles mesures, après des discussions marathon avec les dirigeants régionaux.

    Le gouvernement allemand a surtout voulu réduire les risques liés à Pâques. La plupart des magasins seront donc fermés et les offices religieux sont annulés du 1er au 5 avril, a annoncé ce mardi Angela Merkel. Les rassemblements, comme la restauration en plein air, seront interdits durant cette période. Seuls les magasins d’alimentation pourront ouvrir le 3 avril. Par ailleurs, nombre de restrictions en vigueur depuis fin 2020, comme les limitations de réunions privées, les fermetures des équipements culturels et de loisir, sont prolongées jusqu’au 18 avril, a également annoncé la dirigeante allemande.