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Culture - Page 73

  • Visite papale : l'île de Malte souffre d'une énorme indifférence à l'égard de la foi

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    De Courtney Mares sur le National Catholic Register :

    Face à la baisse de la fréquentation des messes, les catholiques de Malte espèrent que la visite du pape revitalisera la foi.

    La visite du pape François intervient juste avant la première semaine sainte en deux ans au cours de laquelle les églises catholiques seront ouvertes au public pour les liturgies.

    31 mars 2022

    La petite nation insulaire méditerranéenne de Malte fait remonter ses racines catholiques à près de 2 000 ans. Mais avec la baisse récente de la fréquentation des églises, les dirigeants catholiques locaux espèrent que la visite du pape François ce week-end aidera à revigorer sa foi vivante.

    Plus de 85 % de la population maltaise sont des catholiques baptisés, selon les statistiques publiées par le Vatican le 29 mars. Pourtant, la participation hebdomadaire à la messe dans ce pays traditionnellement catholique n'a cessé de diminuer au cours des 50 dernières années.

    Selon le père Alan Joseph Adami, prêtre dominicain de Malte, son pays d'origine a connu d'importants changements sociaux et politiques au cours de la dernière décennie, qui révèlent l'évolution de la place de l'Église catholique dans la société.

    "Depuis la dernière visite d'un pape en 2010, par le pape Benoît XVI, l'île a beaucoup changé, radicalement vraiment", a déclaré Adami dans une interview avec CNA le 29 mars.

    "Il y a eu plusieurs nouvelles lois laïques qui ont été introduites et cela a introduit un coin entre ces valeurs qui sont détenues par la société collectivement, la majorité, et les vues de l'Église et ses valeurs."

    Le gouvernement de Malte a légalisé le divorce sans faute en 2011, le mariage homosexuel en 2017 et la congélation d'embryons en 2018.

    Et si le gouvernement maltais reste le seul pays de l'Union européenne à interdire totalement l'avortement, le gouvernement travailliste récemment réélu s'est engagé à lancer une discussion nationale sur la légalisation de l'euthanasie.

    M. Adami a expliqué que, par le passé, l'Église catholique de Malte tenait pour acquis que le peuple maltais partageait ses valeurs concernant la famille, la vie et la dignité humaine.

    "Dans le contexte maltais, il n'y a jamais eu de séparation stricte entre l'État et l'Église, comme c'est le cas en France ou en Italie", a expliqué M. Adami.

    Mais en l'espace d'une décennie seulement, la société maltaise a changé très rapidement.

    "L'Église doit trouver une nouvelle façon de vivre et de proclamer l'Évangile dans ce nouveau contexte", a déclaré le prêtre.

    "L'île souffre d'une énorme indifférence à l'égard de la foi qui est devenue tellement identique à la culture qu'elle n'est plus discernable dans les fruits qu'elle produit", a-t-il ajouté.

    "Il est très difficile de voir quels sont les fruits de la vie chrétienne à Malte en 2022, car elle devient tellement mélangée aux activités culturelles."

    C'est une nouvelle phase dans la longue histoire catholique de Malte, qui a des racines apostoliques.

    Le pape François a repris une ligne du livre des Actes pour le thème de son voyage des 2 et 3 avril en République de Malte : "Ils nous ont montré une bonté inhabituelle" (Actes 28, 2).

    Le pape prévoit de se rendre à la grotte de Saint-Paul à Rabat pour prier dans la matinée du 3 avril. Selon la tradition, la grotte est le lieu où l'apôtre Paul a vécu et prêché pendant son séjour de trois mois sur l'île de Malte en 60 après Jésus-Christ.

    Le père Adami a expliqué que l'héritage chrétien de Malte se reflète même dans sa langue, le maltais, qui est une langue sémitique qui préserve linguistiquement d'anciens mots sémitiques chrétiens qui ont été perdus ailleurs dans le monde arabophone.

    "Pendant la conquête arabe de l'île, certains diraient que le christianisme a été éradiqué, effacé de l'île. Cependant, certains noms arabes chrétiens qui ont survécu jusqu'à ce jour attestent d'une sorte de continuation du christianisme sur l'île", a déclaré M. Adami.

    Au cours de sa longue histoire, Malte a été conquise par les Phéniciens, les Grecs, les Carthaginois, les Romains, les Byzantins et les Arabes. Les Chevaliers hospitaliers de Saint-Jean, aujourd'hui souvent désignés sous le nom d'Ordre de Malte, étaient basés à Malte de 1530 jusqu'à l'invasion de Napoléon en 1798. L'île a également été sous domination coloniale britannique de 1813 à 1964.

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  • À Liège, messe du premier dimanche du mois, le 3 avril 2022 à 10h00 en l’église du Saint- Sacrement : chants grégoriens et trio de musique baroque.

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

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    Le dimanche 3 avril 2022 à 10h00

    MESSE DU PREMIER DIMANCHE DU MOIS

    Chants grégoriens du dimanche de la Passion

    Extraits de sonates  baroques pour violon et orgue

    affiche_premier dimanche du mois 3 Avril 2022.jpg

    Plus de renseignements :

    sursumcorda@skynet.be 

    • http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com 

    • Tel 04 344 10 89

  • « Croire que la science a réponse à tout, a raison sur tout, relève du dogmatisme » (Jacques Testart)

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Jacques Testart : « Croire que la science a réponse à tout, a raison sur tout, relève du dogmatisme »

    28 mars 2022
    « Croire que la science a réponse à tout, a raison sur tout, l’ériger en religion sans la critiquer, relève du dogmatisme et très peu de l’esprit scientifique. » Bien sûr il ne s’agit pas de refuser tout progrès technique ou scientifique. Mais pour le biologiste Jacques Testart, « la critique ou la contestation du progrès (…) rencontrent souvent des jugements hostiles et sommaires ». « Cette contestation serait le fait d’esprits obscurantistes qui prôneraient un retour à la chandelle dans la caverne. Or, on ne peut pas assimiler toute critique à un complot ou à de l’ignorance », affirme-t-il.

    Face au « caractère élitiste et autoritaire de la communauté scientifique, souvent imbue de ses prérogatives », le citoyen est « légitime » pour juger les institutions et ce qu’elles produisent, estime le scientifique. D’ailleurs « de nombreuses mobilisations et initiatives ont engagé une réaction démocratique, souhaitant un nouveau pacte social pour une science citoyenne, responsable et solidaire », se réjouit-il.

    « La noble démarche scientifique pour découvrir et comprendre le monde est très souvent sous-tendue par la volonté utilitaire de maîtriser et de mettre en marché, surtout depuis que la science est devenue technoscience au XXe siècle », souligne Jacques Testart (cf. Faut-il arrêter la recherche scientifique ?). Dès lors, face à « la marchandisation des savoirs et du vivant », il est « absolument légitime et urgent de soumettre la technoscience à un examen critique ». Avec « des procédures » validées afin qu’il revienne aux citoyens de décider « effectivement du bien commun » (cf. 40 ans du 1er bébé éprouvette : entre “puissance prométhéenne des chercheurs”, “ambitions mercantiles des industriels” et “exigences de certaines minorités”).

    Source : Largeur, Andrée-Marie Dussault (23/03/2022) – Photo : iStock

  • Écoutez cette soliste chanter un « Kyrie » ukrainien du XVe siècle

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    Publié sur le site web « aleteia » par J-P Mauro :

    Enregistré il y a quelques jours par deux jeunes chrétiens orthodoxes de Lettonie, ce “Kyrie” ukrainien date du XVe siècle. Écoutez cette prière qui élève les âmes, en ces temps de détresse et de guerre.

    Dans une vidéo postée sur Facebook, la soliste Aleksandra Špicberga interprète avec un ami une magnifique version ukrainienne d’un “Kyrie eleison” datant du XVe siècle. Une façon de rendre hommage à tout un peuple qui souffre et de prier pour lui.

  • L’avenir de l’âme russe est-il national ou impérial ? L'éclairage de Soljenitsyne

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    De Guillaume de Prémare sur Aleteia.org :

    L’avenir de l’âme Russe selon Alexandre Soljenitsyne

    27/03/22

    La guerre russe en Ukraine met en lumière le conflit séculaire entre la nation et l’empire. L’avenir de l’âme russe est-il national ou impérial ? Ce choix a été éclairé de manière prophétique il y a trente ans par Alexandre Soljenitsyne.

    Depuis le début des années 2000, le retour progressif de la Russie parmi les grandes puissances — après une dizaine d’années d’effacement consécutif à la chute de l’Empire soviétique — a engendré une nouvelle guerre froide. L’invasion de l’Ukraine par la Russie survient dans ce contexte de concurrence des puissances entre l’Otan et la Russie, peu après que la guerre en Syrie eut manifesté une certaine perte de poids géopolitique de l’axe euro-atlantique (États-Unis, Union européenne, Otan).

    L’analyse du conflit ne peut cependant se réduire à cette dimension. En effet, nous assistons également à une répétition de l’histoire longue et profonde : la constante tentative d’émancipation des nations d’Europe centrale et de l’Est vis-à-vis des empires, qu’il s’agisse de l’Empire austro-hongrois, de l’Empire ottoman ou bien sûr de l’Empire russe. L’histoire de ces nations est bien souvent celle de la lutte pour leur souveraineté face aux empires, entre domination et émancipation parfois bien éphémère. Dans la guerre actuelle menée par la Russie contre l’Ukraine, nous voyons s’affronter un nationalisme contre un impérialisme. Le mot nationalisme est ici employé au sens propre et non au sens idéologique : il désigne la volonté pour l’Ukraine de constituer une nation et un peuple souverains. C’est un nationalisme d’émancipation qui peut nous permettre de redécouvrir qu’avant d’être désignée — probablement trop vite — comme facteur de guerre, la nation a longtemps constitué, dans l’histoire, un facteur de liberté face aux prétentions impériales  ; et peut encore le constituer aujourd’hui.

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  • Yves Chiron et Fabrice Hadjadj au menu de l'Esprit des Lettres de mars

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    De KTO.com :

    L’Esprit des Lettres mars 2022 : Yves Chiron, Denis Moreau et Fabrice Hadjadj

    25/03/2022

    Que nous réserve Jean-Marie Guénois en cette fin mars ? Deuils, dépressions, naufrages éthiques, ruptures amoureuses, krachs existentiels... Comment un chrétien peut-il commuer les épisodes dramatiques de son existence en situations résurrectionnelles ? Presque au terme du Carême, Denis Moreau répond, mêlant réflexions philosophiques et témoignages personnels (« Résurrections - traverser les nuits de nos vies » au Seuil). Avec autant de sérieux que d’art, Yves Chiron raconte l’histoire des « traditionalistes », catholiques attachés à la liturgie traditionnelle et soucieux d’une défense de l’orthodoxie de la foi, dont certains rejettent le Concile Vatican II « Histoire des traditionnalistes », chez Tallandier). Fabrice Hadjadj, philosophe profond et facétieux, accepte la question très actuelle des pessimistes de tout poil : faut-il arrêter de faire des enfants pour sauver la planète ? A votre avis, que répond-il (« Encore un enfant », chez Mame).

    Une émission mensuelle de KTO en partenariat avec La Procure et Le Jour du Seigneur.

  • Rejoice !

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    Regula Mühlemann: Rejoice greatly, O daughter of Zion - G. F. Handel (The Messiah)

    Regula Mühlemann ZDF Adventskonzert 2019 Adventliche Festmusik aus der Frauenkirche Dresden Staatskapelle Dresden Alondra de la Parra, conductor Rejoice greatly, O daughter of Zion - G. F. Handel (The Messiah) official website at http://www.regulamuehlemann.com https://www.instagram.com/regulamuehl... https://m.facebook.com/Regula.Muehlem...

  • Laetare, Ierusalem

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    Introit
    Iz 66, 10-11; Ps 121,1

    Laetare, Ierusalem: et conventum facite, omnes qui diligitis eam: gaudete cum laetitia, qui in tristitia fuistis: ut exsultetis, et satiemini ab uberibus consolationis vestrae. Ps. Laetatus sum in his, que dicta sunt mihi: in domum Domini ibimus.

    Réjouis-toi, Jérusalem ;
    et rassemblez-vous, vous tous qui l'aimez :
    soyez dans le bonheur et la joie,
    vous qui étiez dans la tristesse ;
    soyez pleins d'allégresse
    et venez puiser auprès d'elle votre consolation.

    Je me suis réjoui de ces paroles qui me furent dites : nous irons dans la maison du Seigneur

    Textes et homélies du jour : http://homelies.fr/

  • La fabrique des enfants transgenres

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    De gènéthique.org :

    La fabrique de l’enfant-transgenre – Caroline Eliacheff et Céline Masson

    Publié le 25 Mar, 2022

    Dans un essai court et facile d’accès, Caroline Eliacheff et Céline Masson disent l’indispensable : « Sous prétexte d’interroger le binarisme, on assiste à l’émergence d’un dogmatisme qui prétend – au nom d’une certaine idéologie – que l’anatomie n’est qu’un épiphénomène : l’enfant autodéterminé devrait pouvoir choisir son sexe en fonction de ses ressentis ».

    Alors que de nombreux parents se laissent piéger, croyant « bien faire » en accompagnant la « transition » de leur enfant, les deux psychanalystes se livrent à un décryptage minutieux du phénomène. Exhibition médiatique, influence des réseaux sociaux, dérive sectaire sont détaillées et analysées. Sans oublier les risques médicaux pour des enfants en bonne santé transformés en patients à vie. Etudes et témoignages à l’appui.

    Les auteurs examinent également les tendances de fond dans lesquelles s’inscrit cette idéologie : marchandisation du corps, post-humanisme, volonté de toute-puissance finalement. « L’humain est faillible, sexué et mortel » : il est temps de revenir à la raison.

    « Le mouvement trans » « est parvenu à s’insinuer à tous les niveaux du champ social, rendant le ressenti hégémonique au détriment de la raison et de l’intérêt général ». Les enfants, nos enfants, sont en danger. La lecture de cet essai est indispensable à ceux qui auraient encore à cœur de les protéger.

    Editions : L’Observatoire

    Date de parution : 09/02/2022

    Nombre de pages : 112

  • Terres de Mission : La vie de saint Pierre

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    L’historien spécialiste de la papauté, Christophe Dickès, présente son dernier livre sur l’apôtre Pierre. Un ouvrage d’érudition dans lequel il emprunte une voie multidisciplinaire pour mieux comprendre la vie du premier des évêques de Rome. “Saint Pierre – L’évidence et le mystère”, est d’ores et déjà une référence en la matière et semble constituer un incontournable de l’Histoire de l’Eglise.

    Ref: Terres de Mission : La vie de saint Pierre

  • Vous avez dit "Sainte Russie" ?

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    De l'agence catholique polonaise d'information KAI :

    La "Sainte Russie" : un pays de chrétiens non pratiquants

    17 mars 2022

    Seuls 6 % de la population russe assiste régulièrement aux liturgies dominicales, bien que 71 % déclarent appartenir à l'Église orthodoxe, selon les données d'un sondage réalisé en 2017 par le célèbre Pew Research Center.

    Un peu plus de trois décennies après la chute de l'Union soviétique, la religion joue un rôle important dans l'identité nationale des Russes. Toutefois, la situation est différente lorsqu'il s'agit de pratiques religieuses. C'est ce qu'indique une enquête menée en 2017 par le Pew Research Center.

    Selon l'enquête, 71 % des Russes ont indiqué leur affiliation à l'Église orthodoxe. En 1991, après la dissolution de l'Union soviétique, le pourcentage n'était que de 37 %, 10 % s'identifiant comme musulmans et 15 % comme n'ayant aucune affiliation religieuse. Toutes les autres religions représentaient moins d'un pour cent (il n'y a que 350 000 catholiques dans toute la Fédération de Russie). Ces chiffres montrent que 75 % des Russes croient en Dieu, mais que seuls 17 % prient quotidiennement.

    Pour 57 % des Russes, l'appartenance à l'Église orthodoxe joue un rôle très important ou important dans leur identité nationale. Toutefois, la participation régulière des chrétiens orthodoxes russes aux services est beaucoup plus faible. En 2017, seuls 6 % d'entre eux se sont rendus à l'église pour la Divine Liturgie (l'équivalent de la messe dans l'Église catholique) chaque semaine. Quatorze pour cent y vont entre une fois par mois et une fois par an, et 79 % y vont moins souvent ou pas du tout. Cela signifie que la fréquentation des églises est aussi faible en Allemagne, en Autriche ou en Suisse et beaucoup plus faible qu'aux États-Unis, par exemple.

    Les icônes et autres objets religieux sont plus répandus. 87 % des chrétiens orthodoxes russes ont admis en avoir chez eux. 79 % ont allumé des bougies à l'église, 72 % ont porté des symboles religieux. Il convient de noter qu'en Russie, les données sur l'appartenance religieuse ne sont pas collectées officiellement et qu'il faut se fier uniquement aux enquêtes.

    La Russie n'est pas non plus un pays chrétien en ce qui concerne la protection de la vie. Selon les données de l'OMS, les femmes russes qui ont aujourd'hui environ 50 ans ont subi en moyenne huit à dix avortements au cours de leur vie. En Russie, les avortements sont pratiqués même au septième mois. Elle bat presque tous les pays du monde à cet égard.

  • L'incendie de Notre-Dame de Paris sur les écrans : une prouesse cinématographique

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    De Louise Alméras sur aleteia.org :

    « Notre-Dame brûle », le film évènement de Jean-Jacques Annaud

    15/03/22

    La reconstitution cinématographique de l’incendie de Notre-Dame de Paris par l’un des plus grands cinéastes français était attendue. Jean-Jacques Annaud signe une nouvelle fois avec "Notre-Dame brûle", en salles le 16 mars, un film qui restera dans les anales.

    La nuit du 15 au 16 avril 2019, Notre-Dame de Paris est défigurée par les flammes. L’événement devient planétaire. Tout le monde regarde vers Paris après avoir vu les images de la cathédrale en feu. Personne ne sait comment l’incendie a pu se déclarer, puis se propager, dans l’un des monuments les plus visités en France. Le monde entier, sous le choc, croit assister à la disparition du sanctuaire le plus célèbre de France. Heureusement, l’héroïsme des pompiers, soutenus par la prière fervente des croyants, parvient à venir à bout des flammes. Au petit matin, Notre-Dame est lourdement blessée mais sauvée. Une perte immense mais un drame évité de peu. 

    En décembre 2019, quelques mois plus tard, Jean-Jacques Annaud, contacté par Jérôme Seydoux, le président de Pathé, décide d’en faire un film. Muni de son génie et entouré d’une équipe technique à toute épreuve, il se lance dans le pari fou de nous faire revivre le drame de l’intérieur, entre les pierres et la charpente immense, tout proche des pompiers qui ont osé y pénétrer. L’ambition est telle que l’on revit l’étonnement et la tristesse immense causés par cette tragédie. Entre suspens et réalisme extrême, ce film est une véritable prouesse cinématographique. À la hauteur de ce que Notre-Dame mérite. Il sort trois ans après l’incendie.

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    Lire également : « Notre-Dame brûle », un film éminemment spirituel