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Société - Page 142

  • Massacres dans les écoles américaines : et si le vrai problème n'était pas les armes à feu

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    De Riccardo Cascioli sur le Daily Compass :

    Massacres dans les écoles américaines : le vrai problème n'est pas les armes à feu

    26-05-2022

    La réponse courante à une nouvelle fusillade de masse causée par un jeune tireur est l'habituelle polémique sur le droit de garder et de porter des armes aux États-Unis. Mais il s'agit d'une vision réductrice qui ne tient pas compte de tous les facteurs en jeu. Ce qui ressort, c'est le profond désespoir des auteurs de ces massacres, un manque de sens qui les pousse à la mort. Ceci devrait être le point de départ de la réflexion.

    Le nouveau massacre d'enfants au Texas, perpétré par un jeune homme de 18 ans lourdement armé qui a fait irruption dans l'école primaire Robb à Uvalde, ne peut laisser indifférent et amène à se demander quelle est la cause de la répétition de ces fusillades de masse. Malheureusement, cela ressemble à un rituel inutile qui se répète à chaque massacre, après les jours de deuil et les polémiques politiques, rien ne change en attendant la prochaine fusillade.

    Une des raisons de cette inutilité réside dans le fait que l'on réagit toujours en considérant la réponse comme acquise : c'est la faute du droit de garder et de porter des armes aux Etats-Unis, et donc c'est le lobby des armes qui empêche le Congrès d'intervenir pour limiter ou interdire leur achat. Depuis hier, tous les journaux sont remplis de ces analyses qui disent en chœur la même chose. Mais est-ce vraiment le cas ? Ou bien y a-t-il d'autres facteurs à prendre en compte et qui, à long terme, sont beaucoup plus déterminants que les armes ?

    En fait, la thèse "tout est de la faute des armes" est très réductrice, et ce pour plusieurs raisons, notamment le fait que "c'est l'homme qui tue, pas son épée", comme le rappelait Jean-Paul II dans son message pour la Journée de la Paix de 1984. Il est donc nécessaire de regarder de façon plus réaliste l'être humain, son cœur et ses motivations plutôt que son épée ou son fusil automatique.

    Peu importe le fait que la possession d'armes personnelles aux États-Unis soit enracinée dans ses origines, qui placent la liberté et la propriété privée comme fondement de l'identité américaine. Il existe d'autres faits concernant la diffusion et l'utilisation des armes à feu qui font douter qu'il s'agisse de la véritable cause du problème. Tout d'abord, les États-Unis ne sont pas le seul pays où il est largement possible de garder les armes à feu chez soi. Il y a seulement deux ans, le Canada a fixé des limites en interdisant l'achat de fusils d'assaut, mais même avant cela, les fusillades de masse ont été des événements très rares. Dans de nombreux autres pays, en outre, il est très facile de se procurer des armes de manière plus ou moins légale - pensez, pour ne pas trop vous éloigner, au Mexique et au Venezuela - mais il n'y a pas de phénomène de ce type, même si la violence y est très répandue. De plus - comme le dit un rapport du FBI, publié il y a quelques jours et cité par la BBC - les attaques armées par des citoyens privés ont doublé depuis le début de la pandémie de Covid-19. Cela réfute une relation directe entre la disponibilité des armes et les fusillades de masse (les armes n'ont pas doublé au cours de la même période). Elle devrait plutôt susciter des interrogations sur les conséquences de certaines politiques de gestion des pandémies.

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  • L'enfer nigerian

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    D'Anna Bono sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Nigeria, l'Eglise en proie à une violence incontrôlable

    27-05-2022

    Le Nigeria, l'un des plus grands producteurs de pétrole au monde, sombre dans le chaos. La corruption et la mauvaise gouvernance permettent aux bandes criminelles de se développer et de s'enrichir. L'islamisme sévit, mais il n'y a pas de cause unique à la dérive : les raisons du chaos sont multiples, dans les différentes régions du grand et populeux pays africain. Et les prêtres sont victimes de cette escalade. Le 24 mai, deux prêtres catholiques ont été enlevés : le père Stephen Ojapa et le père Oliver Okpara. Deux autres sont toujours enlevés. Le père Joseph Aketeh Bako est mort entre les mains des kidnappeurs. Les évêques demandent au gouvernement de rétablir l'ordre dans le pays. 

    Le Nigeria est en proie à la violence. La situation semble proche d'un point de non-retour. La corruption et la mauvaise gouvernance ont transformé ses immenses ressources pétrolières, qui étaient une extraordinaire opportunité de développement, en une malédiction, comme cela s'est produit en Zambie avec le cuivre, en Sierra Leone, au Liberia et en République centrafricaine avec les diamants.

    Depuis plus d'un an, aux problèmes de sécurité déjà nombreux s'ajoute le problème totalement incontrôlable des enlèvements à des fins d'extorsion. Dans certains États du nord-ouest, notamment à Kaduna, un nombre effarant de bandes armées sème la terreur parmi la population car, phénomène nouveau, elles ne s'en prennent plus aux riches pour exiger des rançons de plusieurs millions de dollars, mais plutôt aux gens ordinaires, issus des classes moyennes et inférieures, qui sont capables de payer quelques dizaines de milliers de dollars, voire quelques milliers ou centaines. Plus d'un millier d'étudiants, même des élèves de l'école primaire, ont été enlevés lors d'attaques nocturnes contre des internats, mais aussi en plein jour, pendant les cours. Des milliers d'autres ont été enlevés dans les rues, le long des grandes artères reliant les grandes villes, sur les parkings des stations-service, alors qu'ils étaient au travail dans les champs. Fin mars, un gang a attaqué le train reliant la capitale fédérale, Abuja, à Kaduna, la capitale de l'État du même nom. Ils ont kidnappé des dizaines de personnes, peut-être plus de 160. Au moins huit personnes ont été tuées pendant le raid. Les 18 policiers qui gardaient le convoi ont tenté d'intervenir, mais vu le nombre d'attaquants, ils ont pris la fuite. Fin mars, il y a même eu une tentative d'attentat à l'aéroport de Kaduna. Les hommes armés se sont approchés de la clôture de l'aéroport et ont tiré, mais n'ont pas réussi à pénétrer à l'intérieur. Dans la fusillade, un agent de sécurité a été tué.

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  • Le « traditionalisme » américain est fort diversifié

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    Abbaye-Clear-Creek©Elvir-Tabakovic-620x330.jpg

    Lu sur le site du mensuel « La Nef » :

    « L’abbaye bénédictine Notre-Dame de l’Annonciation de Clear Creek, dans l’Oklahoma aux États-Unis, est à l’origine une fondation de Fontgombault (1999) érigée en abbaye en 2010. Elle compte aujourd’hui plus de 50 moines. Son Père Abbé, Dom Philippe Anderson, nous explique cette fondation et nous éclaire sur la situation du « traditionalisme » américain dont on a dit qu’il était visé par le pape François dans Traditionis custodes.

    La Nef – Pourriez-vous nous dire d’abord un mot de votre abbaye : comment est-elle née et pourquoi cette implantation à Clear Creek ?

    TRP Philippe Anderson – L’abbaye Notre-Dame de Clear Creek est née de deux projets de vie monastique – un grand et un petit –qui se sont rencontrés pour réaliser, au seuil du troisième millénaire, une seule aventure spirituelle au Nouveau Monde. En ce qui concerne le « grand projet », le Père Abbé Jean Roy de l’abbaye N.-D. de Fontgombault, restaurée en 1948 par l’abbaye de Solesmes, pensait déjà au début des années 1970 qu’il serait bon de faire une fondation aux États-Unis. Il voyait l’influence plutôt matérialiste toujours grandissante de notre côté de l’Atlantique, et il jugeait opportun d’offrir à cette partie du Nouveau Monde ce que pouvait lui apporter la vie contemplative bénédictine.

    Quant au « petit projet », il s’agissait d’un groupe de jeunes Américains, anciens élèves de l’université du Kansas, pour la plupart des convertis au catholicisme, qui cherchaient à cette même époque, suivant la suggestion d’un de leurs professeurs, John Senior, à fonder un monastère dans le Kansas. Comme ça ! Cette nouvelle fondation serait, pensaient-ils, une sorte d’aboutissement de leur démarche de foi comme convertis et de leur amour pour la culture chrétienne rencontrée dans leurs études littéraires. Ils espéraient trouver en Europe un moine capable de les aider. Le Père sous-prieur de Fontgombault de l’époque, Dom Antoine Forgeot, qui avait accueilli alors deux Américains « chercheurs », leur a expliqué qu’ils ne pouvaient pas prendre avec eux un moine tout simplement, mais que, s’ils entraient comme postulants à Fontgombault, après quelques années, une fondation pourrait se faire aux États-Unis. Le Père Abbé Roy, ayant été mis au courant de la visite des Américains, pensait de même. Pour leur part, les Américains, après quelques séjours à Fontgombault, voyaient que la vie qu’ils rencontraient dans cette abbaye serait bien adaptée à leur projet. Par la suite, plusieurs Américains sont rentrés à Fontgombault et y ont fait profession, mais il a fallu un quart de siècle avant que ce grand rêve de fondation bénédictine aux États-Unis devienne une réalité, non pas au Kansas finalement mais dans l’Oklahoma tout proche.

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  • Rappel pour le prochain voyage du Pape : « au Soudan du Sud, la tribu des Dinka est la plus touchée par l’esclavage »

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, traduite en français par Diakonos.be :

    « Au Soudan du Sud, la tribu des Dinka est la plus touchée par l’esclavage ». Rappel pour le prochain voyage du Pape

    À cause de ses soucis de santé, le Pape François a dû annuler son voyage au Liban. Mais il a maintenu celui du 2 au 7 juillet en RDC, avec étapes à Kinshasa et Goma, et ensuite au Soudan du Sud, avec un arrêt à Djouba.

    Il a d’ailleurs confirmé à quel point il tenait à cette dernière destination en recevant, le 13 mai dernier, la Commission internationale anglicano-catholique dont le responsable, l’archevêque de Canterbury Justin Welby, et le modérateur de l’Église d’Écosse, voyageront avec le Pape. « Prions – a-t-il dit – afin que ce pèlerinage œcuménique de paix inspire les chrétiens du Soudan du Sud et du monde à être des promoteurs de réconciliation, des artisans de concorde, capables de dire non à la spirale perverse et inutile de la violence et des armes. Je rappelle que ce chemin a débuté il y a des années par une retraite spirituelle effectuée ici, au Vatican, avec les dirigeants du Soudan du Sud. »

    Tous se rappellent cette retraite spirituelle insolite, en avril 2018, des chefs des deux factions en guerre, conclue par le Pape par le baisement de leurs pieds (voir photo). Un geste malheureusement suivi par une recrudescence du conflit entre les tribus respectives des Dinka et des Nuer, toutes deux de religion catholique.

    En effet, que ce soit dans la région orientale du Congo ou au Soudan du Sud, des guerres tribales féroces font rage depuis des années, faisant des milliers de victimes. L’ambassadeur italien au Congo, Luca Attanasio, a d’ailleurs été assassiné le 22 février 2021 à quelques kilomètres à peine de l’endroit où le Pape François se rendra, à Goma. Et le 25 avril suivant, le nouvel évêque de la ville à peine nommé, le missionnaire italien Christian Carlassare, tombait dans une embuscade à Rumbek, au Soudan du Sud, victime d’une agression par balles perpétrée par le prêtre et coordinateur diocésain John Mathiang – qui sera arrêté et condamné – et par un groupe de laïcs en responsabilité du le diocèse, tous furieux que le nouvel évêque n’appartiennent pas à leur tribu.

    Mgr Carlassare, malgré qu’il ne se soit pas encore remis de ses graves blessures, a annoncé qu’il se rendra à pied de Rumbek à Djouba pour rencontrer le Pape, après des jours et des jours de marche en compagnie d’une centaine de jeunes du diocèse, dans la boue de la saison des pluies et par des routes peu sûres à cause des bandes armées.

    C’est donc sans aucun doute la paix qui est la destination idéale du voyage de François dans ces deux pays africains.

    Mais il n’est pas exclu que le Pape porte la même attention à un autre fléau, l’esclavage, qui est largement répandu sous ses formes modernes au Congo comme au Soudan du Sud.

    Ces derniers jours, la revue « Vita e Pensiero » de l’Université catholique de Milan a publié l’article d’une spécialiste, Beatrice Nicolini, professeur d’histoire de l’Afrique et de relations internationales qui, après avoir résumé l’histoire de l’esclavage dans le continent noir, avec ses heures les plus cruelles dans le Congo sous domination coloniale belge, montre combien ce fléau sévit encore aujourd’hui, surtout parmi les femmes et les enfants.

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  • Cathobel a invité Léopold Vanbellingen (IEB) à s'exprimer sur l'euthanasie

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    Du site de cathobel :

    Pleins Feux sur … l’euthanasie, avec Léopold Vanbellingen

    Léopold Vanbellingen

    C’est le 28 mai 2002 que la loi dépénalisant l’euthanasie a été votée en Belgique. Vingt ans plus tard, comment a-t-elle évolué? Comment se traduit-elle dans la pratique? Léopold Vanbellingen, docteur en droit et chargé de recherche à l’Institut européen de bioéthique, est l’invité de Vincent Delcorps. Il analyse les raisons et le contexte qui accompagnaient le vote de la loi sur l’euthanasie. Et en tire un petit bilan.

    Dans cette émission il sera également question de la neutralité entre Eglise et société.

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    C'est à lire également sur Dimanche (numéro 21 du 29 mai 2022), pp. 2 et 3. 
  • En marche à Davos, un monde orwellien, foncièrement communiste

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    De Francesca de Villasmundo sur medias-presse.info :

    Davos 2022 : le monde orwellien, foncièrement communiste, en marche

    « Recalibrer » la liberté de pensée, mettre en place un passe carbone, ce ne sont là que deux des idées dérangeantes de Davos.

    Dans cette ville hyper-sécurisée de Suisse, se réunit du 22 au 26 mai 2022, le Forum économique mondial qui est devenu l’événement le plus célèbre, qui réunit les hommes politiques, les financiers apatrides, les technocrates mondialistes et les entrepreneurs les plus influents pour discuter de questions économiques et sociétales.

    Si d’une part l’événement de Davos est reconnu pour avoir acquis au fil des dernières années, une immense puissance lobbyiste sur les gouvernements, les institutions internationales et les organismes supra-nationaux, on ne peut certainement pas dire que cette édition ait commencé avec les meilleurs espoirs : la commissaire australienne à la sécurité électronique, Julie Inman Grant, est devenue une porte-parole d’un véritable hymne à la censure.

    « Je pense que nous devrons réfléchir à un recalibrage de toute une gamme de droits humains qui se manifestent en ligne, de la liberté d’expression à la liberté de violence en ligne. »

    Limiter le droit à la parole : c’est l’idée et la direction qui, selon la politicienne australienne, devrait être promue par les élites mondiales, espérant plus de sécurité. La logique semblerait en effet celle, typique d’une mentalité marxisante, de priver les gens d’exprimer leurs opinions, ou plutôt celles qui ne correspondent pas à celles « dictées », fût-ce en sous-main, par la respectabilité politiquement correcte.

    Des phrases à ne pas sous-estimer, compte tenu également de l’importance de celle qui les a exprimées : Grant travaille en fait actuellement avec le Conseil pour la politique de genre de la Maison Blanche et avec le gouvernement danois.

    Immédiatement, sa sortie a suscité des réponses à ce qui peut apparaître comme une manifestation d’autoritarisme justifiée par la volonté de protéger les peuples : le journaliste canadien Andrew Lawton a aussitôt rapporté sur twitter la vidéo du discours de Davos, expliquant – sans si ni mais – que tout était vrai sur la demande d’endiguer le droit d’expression. D’autres se sont contentés de commenter d’un dur « Non ».

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  • Les gynécologues inquiets face à l'allongement du delai d'IVG

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Allongement du délai d’IVG : l’inquiétude des gynécologues

    24 mai 2022

    Alors que le délai pour avorter est passé de 12 à 14 semaines de grossesse en France[1], le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a fait à nouveau part de ses inquiétudes lors du congrès Pari(s) Santé Femme. Des « difficultés techniques et/ou organisationnelles » et des « risques médicaux ».

    « La technique chirurgicale des IVG entre 12 et 14 semaines de grossesse est différente », explique le Dr Geoffroy Robin, secrétaire général du CNGOF. « Ce qui suscite pour certains beaucoup de crainte et d’angoisse et pourrait même en amener à démissionner. » Quant aux avortements médicamenteux, à ces termes plus tardifs ils sont synonymes de « mini-accouchement » pour la femme.

    Si l’avortement est chirurgical, « il faut dilater beaucoup plus le col », pointe le Dr Cyril Huissoud, avec de potentielles conséquences pour les futures grossesses. Les potentielles faiblesses ou béances cervicales occasionnées par l’avortement pourraient conduire ultérieurement « à des fausses couches tardives ou à des menaces d’accouchement prématuré ».

    « Toutes les études le montrent, affirme le Pr Joëlle Belaisch Allart, présidente du CNGOF, [les risques] vont en augmentant avec le terme de la grossesse. »

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    [1] La loi a été publiée au Journal officiel le 3 mars 2022 (cf. Avortement : Les députés adoptent définitivement la PPL Gaillot)

    Source : Le Généraliste, Bénédicte Gatin (23/05/2022)

  • L’un des plus grands scandales sanitaires actuels : le changement de sexe des enfants qui le demandent sans en mesurer les conséquences

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    De Blanche Streb sur aleteia.org :

    Ces enfants qui regrettent leur « changement de sexe »

    24/05/22

    Ce pourrait être l’un des plus grands scandales sanitaires de notre époque : le changement de sexe des enfants qui le demandent sans en mesurer les conséquences. Directrice de la formation et de la recherche d’Alliance Vita, Blanche Streb relaie le cri d’alarme lancé par des professionnels de l’enfance.

    L’académie de médecine parle d’un phénomène d’allure épidémique. Un psychanalyste de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière qui reçoit en consultation des jeunes concernés par la question transidenditaire évoque un « raz de marée ». Ils sont en effet de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes à exprimer ce profond désarroi : avoir le sentiment d’appartenir à l’autre sexe que le sien, ou parfois à « aucun sexe ». Nombre d’entre eux entament des transitions sociales (en changeant de prénom, d’apparence et de comportement) et parfois des transitions médicales (par l’injection d’hormones, le recours à la chirurgie, et pour les plus jeunes, par l’administration de bloqueurs de puberté). 

    En France comme dans de nombreux pays, les chiffres et leur augmentation sont stupéfiants. Par exemple, le nombre de bénéficiaires de l’ALD (Affection Longue Durée) au titre d’un diagnostic de transidentité ou dysphorie de genre montre dix fois plus d’admissions en 2020 qu’en 2013. Les demandes d’accès à la chirurgie pour les interventions ou ablation des seins ou des parties génitales ont été multipliées par quatre entre 2012 et 2020. Un pédopsychiatre responsable d’un Centre d’accueil pour adolescent (CAA) à Paris l’atteste : « Il y a dix ans, on avait environ dix demandes par an, aujourd’hui c’est dix demandes par mois, uniquement pour la région Île-de-France ». Mais aujourd’hui, de nombreux jeunes qui regrettent sortent du bois. On les appelle « les détransitionneurs ». Ont-ils, avec le temps, finis par se « réconcilier » avec leur sexe ? En attendant, ils se sont trompés, ont été trompés. Et c’est souvent trop tard. Leur mal-être les a conduits sur l’autoroute de la transition, un voyage parfois sans retour tant certaines décisions sont irrémédiables.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • "Oui à la vie, non à la culture du déchet" : à Rome, les pro-vie descendent dans la rue contre l'avortement

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    De romatoday.it :

    "Oui à la vie, non à la culture du déchet" : les pro-vie descendent dans la rue contre l'avortement

    Le cortège est parti de la Piazza della Repubblica et a atteint la Piazza San Giovanni in Laterano.


    Photo Facebook Pro Vita & Famiglia Onlus

    Une centaine d'associations, des étudiants, des familles avec des poussettes. Les militants du mouvement "Pro-life" ont défilé dans les rues de la ville pour réaffirmer "Oui à la vie, non à la culture du déchet" et encore "Oui à la vie, non à l'avortement". Le cortège est parti samedi en début d'après-midi, à 14 heures, de la Piazza della Repubblica pour arriver sur la Piazza San Giovanni, où un écran géant a été installé pour accueillir les manifestants, montrant des témoignages et des votes appelant à " choisir la vie ".

    Parmi les militants figurait également la sénatrice Isabella Rauti, responsable nationale du département "Égalité des chances, famille et valeurs non négociables" de Fratelli d'Italia. Pour nous, la marche pour la vie est un rendez-vous fixe auquel nous avons toujours participé en adhérant, comme le voulaient les organisateurs, sans symboles de parti. Une présence pour réaffirmer nos positions et un choix fondamental, celui de "Du côté de la vie, toujours", comme le dit la bannière sous laquelle nous avons défilé. La vie est sacrée et, en tant que telle, doit être défendue et protégée, depuis le moment de la conception jusqu'à sa fin naturelle", a commenté le sénateur.

    Massimo Gandolfini (Family Day) a commenté l'événement national "Let's Choose Life" : "Il y a une Italie qui grandit dans les relations et les liens, composée de mères, de pères, de grands-parents et d'enfants qui défendent et promeuvent la vie de la conception à la mort naturelle. Voilà un pays qui répond à l'euthanasie des personnes fragiles, à l'hiver démographique et à l'avortement - qui élimine encore 100 000 enfants chaque année - par des soins, un soutien et une ouverture à la vie. Ce sont les sentiments de la majorité silencieuse des Italiens, que nous espérons voir en grand nombre défiler aux côtés des plus de 100 associations qui animeront l'événement".

    Simone Pillon, membre de la Lega, Danilo Oscar Lancini, député européen de la Lega Nord, et Paola Binetti, sénatrice de l'Udc, ont également participé à l'événement : "Notre initiative témoigne de la force de la famille et de la nécessité de mettre en œuvre des politiques concrètes. La famille est nécessaire, surtout lorsque vous avez l'impression que votre autonomie, si laborieusement recherchée, ne suffit plus. Aucun de nous n'est affectivement autosuffisant. Pourtant, nous avons trop souvent du mal à prendre position en faveur de la famille, même au niveau politique".

  • L’euthanasie, vingt ans après - Pour une véritable évaluation de la loi belge

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    L’euthanasie, 20 ans après - Pour une véritable évaluation de la loi belge

    20/05/2022

    L. Vanbellingen

    Le 28 mai 2002, la Belgique devenait le deuxième pays à dépénaliser l'euthanasie, à savoir le fait de « mettre intentionnellement fin à la vie d'une personne à la demande de celle-ci », en raison de son état de santé.

    Après vingt ans d'application de la loi belge sur l'euthanasie, et au vu des débats actuels toujours aussi importants sur le sujet, ce dossier dresse un bilan de la pratique de l'euthanasie en Belgique, et trace quelques perspectives quant à ses évolutions récentes et à venir.

  • Un changement de l’enseignement de l’Eglise sur l’homosexualité est-il à l'ordre du jour du Synode ?

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    De FSSPX.NEWS :

    Quel est le vrai but du synode sur la synodalité ?

    20 mai 2022

    La question se pose avec de plus en plus d’acuité devant ce qui au début a été présenté comme un dérapage, puis confirmé, et qui au fil des éléments accumulés apparaît comme un but plus ou moins avoué : l’intégration d’un changement de l’enseignement de l’Eglise sur l’homosexualité, sans préjuger d’autres objectifs, bien évidemment.

    Petit à petit les indices s’accumulent qui, réunis, semblent bien constituer une preuve.

    Une organisation condamnée promue par le secrétariat du synode

    Ainsi, comme cela a été rapporté par FSSPX.Actualités, en décembre 2021 le Secrétariat du Synode des évêques, en charge de la préparation du synode sur la synodalité, avait établi un lien vers le site web de New Ways Ministry (NWM), une organisation qui fournit une assistance pastorale aux homosexuels, mais qui s’écarte de la doctrine de l’Eglise et dont les fondateurs ont été condamnés.

    Le lien avait d’abord été supprimé après constatation que le NWM a été désapprouvé et par le Saint-Siège et par les évêques américains. Mais, selon sa manière habituelle, le pape a loué les actions de cette organisation en écrivant personnellement à la directrice de NWM, Sœur Jeanine Gramick, qui a pourtant reçu l’interdiction permanente de tout travail impliquant les personnes homosexuelles.

    Devant ce fait, le secrétariat du synode a rétabli le lien.

    Le rapporteur du synode veut changer l’enseignement catholique

    Le 2 février 2022, le cardinal Jean-Claude Hollerich, rapporteur général du prochain synode sur la synodalité, a déclaré à l’agence allemande Katholische Nachrichten Agentur, que l’enseignement actuel de l’Eglise sur l’homosexualité était « erroné » et que le « fondement sociologique-scientifique » de cet enseignement qui la condamnait n’était plus correct.

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  • Quand Disney travaille à endoctriner les enfants

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    De Robert Siedlecki sur IFamNews.com :

    Disney poursuit sa quête d’endoctrinement des enfants

    22 mai, 2022

    “La collection Disney Pride a été créée par des employés et des alliés LGBTQIA+ de The Walt Disney Company et est le reflet de leurs incroyables contributions et de leur place au cœur de l’entreprise. Nous sommes solidaires de notre communauté LGBTQIA+ partout dans le monde.”

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