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  • Avec l'affaire Rupnik, le scandale des abus frappe à Santa Marta

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    De Luisella Scrosati sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Avec l'affaire Rupnik, le scandale des abus frappe à Santa Marta

    22-12-2022

    Les graves abus sexuels commis par le Père Rupnik sur les religieuses qui étaient sous sa responsabilité spirituelle, et le grave crime d'absolution du complice, qui lui a valu l'excommunication, sont désormais des faits établis. Mais le puissant réseau de complicité et de protection grâce auquel il reste impuni a désormais atteint jusqu'au Saint-Père : lui seul avait le pouvoir de remettre l'excommunication. Que s'est-il donc passé ? On attend encore des réponses adéquates de la part du Vatican.

    L'affaire Rupnik prend, jour après jour, une connotation de plus en plus grave et inquiétante (ici l'excellente reconstitution chronologique de E. Pentin). Il ne s'agit pas d'un moment de faiblesse, mais d'une série d'abus prémédités, réalisés avec des justifications "théologiques", une manipulation psychologique perfide et une intimidation des victimes pour qu'elles ne révèlent rien, avec l'assurance mielleuse d'être protégées. C'est ce qui ressort de l'interview de l'ancienne religieuse de la communauté tourmentée de Loyola, fondée dans les années 1980 par le Père Marko Rupnik et Sœur Ivanka Hosta, qui est parue dans Domani le 18 décembre dernier ; faits et détails que la femme avait témoignés le 10 décembre 2021 au Dicastère de la Doctrine de la Foi, et qu'elle a ensuite remis sur papier dans une lettre adressée directement au Supérieur Général des Jésuites, le Père Arturo Sosa, et en copie à son délégué, le jésuite Johan Verschueren, au préfet du même dicastère, le cardinal Ladaria, au cardinal vicaire de Rome, Angelo De Donatis, au père Hans Zollner, également jésuite et expert dans la lutte contre les abus, et à la directrice du Centro Aletti, fondé et dirigé par Rupnik, Maria Campatelli.

    Lundi dernier, Mgr Daniele Libanori, également jésuite, vicaire épiscopal du diocèse de Rome et chargé d'enquêter sur les scandales qui ont eu lieu dans la communauté de Loyola, a confirmé les nouvelles qui ont filtré ces dernières semaines : "Il semble que les nouvelles rapportées dans les journaux correspondent à la vérité", a-t-il écrit dans une lettre adressée aux prêtres de sa zone de responsabilité dans le diocèse de Rome, soulignant comment les personnes "blessées et offensées, qui ont vu leur vie ruinée par le mal qu'elles ont subi et par un silence complice", ont le "droit d'être indemnisées aussi publiquement dans leur dignité, maintenant que tout a été mis en lumière". Il poursuit : "Je m'efforce de taire les sentiments que j'éprouve face à ces témoignages choquants, provoqués par des silences arrogants, qui exposent à la face du monde la putridité dont sont imprégnées certaines écoles spirituelles". Des paroles fortes, qui semblent être le résultat d'un clash avec le cardinal De Donatis, qui, selon une reconstitution (voir ici), a rejeté toutes les accusations circonstanciées portées contre Rupnik comme des calomnies. Lors d'une réunion réservée aux évêques du diocèse du Capitole, qui s'est tenue le vendredi 16 décembre, après les propos de De Donatis, Mgr Libanori aurait fait une sortie rapide. Puis est venue la décision d'écrire la lettre.

    La confirmation de Mgr Libanori fait suite à l'aveu des jésuites (voir ici) de la double affaire (pour l'instant) impliquant le jésuite slovène. Ayant donc établi qu'il ne s'agit pas de rumeurs non vérifiées, nous devons commencer à tirer quelques conclusions.

    Tout d'abord, il y a plus d'un doute sur les sanctions imposées au père Rupnik. Un prêtre, un religieux, qui a utilisé son autorité sacerdotale et son ascendant spirituel pour accomplir ce qu'il a commis sur des novices et des jeunes religieuses, et qui s'avère avoir de graves perturbations liées à la sphère de la sexualité, puisqu'il s'est également révélé être un habitué de la pornographie, s'est vu tout simplement interdire d'entendre des confessions, de prêcher des exercices spirituels et de pratiquer la direction spirituelle. Quant à l'interdiction de se livrer à des activités publiques sans l'autorisation du supérieur local, elle est plutôt ridicule, tant en raison du fait que les religieux sont déjà liés par le vœu d'obéissance qu'en raison de la manière dont cette restriction est exercée.

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  • Urgence humanitaire et risques d'un nouveau génocide au Nagorno-Karabakh

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    De l'Agence d'Information SIR (Chiara Biagioni) :

    NAGORNO-KARABAKH

    L'appel des Eglises : "On ne peut ignorer l'urgence humanitaire et les craintes d'un nouveau génocide"

    20 décembre 2022

    Une Lettre des Eglises chrétiennes au chef de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, lui demandant d'intervenir et de faire tout son possible pour aider le peuple arménien d'Artsakh/Nagorno-Karabakh bloqué par les Azéris et coupé des voies de communication et de l'accès au gaz, en ce début d'hiver.

    "Dans ces circonstances", écrivent les deux organismes œcuméniques, "les craintes des Arméniens d'un nouveau génocide à leur encontre ne peuvent être ignorées, et le blocus de l'Artsakh/Nagorno-Karabakh est un contexte dans lequel ces craintes sont grandement et naturellement exacerbées".

    La Conférence des Eglises européennes (Kek) et le Conseil œcuménique des Eglises (Wcc) ont envoyé une lettre commune au responsable de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, pour dénoncer le blocus par l'Azerbaïdjan de la région arménienne d'Artsakh/Nagorno-Karabakh, "en violation de l'accord tripartite qui a mis fin à la guerre de six semaines en 2020, du droit international humanitaire et des droits de l'homme, ainsi que des principes moraux les plus fondamentaux". En obstruant le corridor humanitaire de Lachin et en coupant l'approvisionnement en gaz de la région au tout début de l'hiver, l'Azerbaïdjan - lit-on dans la lettre communiquée à la presse aujourd'hui par les deux organismes œcuméniques - "crée délibérément une urgence humanitaire pour ses 120 000 résidents d'origine arménienne". La lettre est signée par le secrétaire général du Kek, Jørgen Skov Sørensen, et le secrétaire général par intérim du Wcc, le révérend Ioan Sauca. Selon le Kek et le Wcc, "cela suit un modèle clair de comportement de l'Azerbaïdjan qui contredit toute prétention de bonne volonté et de responsabilité humanitaire". La lettre fait également état de preuves croissantes de graves violations des droits de l'homme commises à l'encontre des Arméniens par les forces militaires et de sécurité de l'Azerbaïdjan.

    Dans ces circonstances, les craintes des Arméniens d'un nouveau génocide à leur encontre ne peuvent être ignorées, et le blocus de l'Artsakh/Nagorno-Karabakh est un contexte dans lequel ces craintes sont fortement et naturellement exacerbées".

    En effet, le blocus empêche le transit des biens et des personnes ; certaines personnes gravement malades admises à l'hôpital républicain de Stepanakert et sur le point d'être transférées dans les hôpitaux d'Erevan ne peuvent être déplacées, ce qui a de graves conséquences pour leur santé. La lettre invite instamment l'UE à prendre toutes les initiatives diplomatiques possibles pour faire en sorte que l'Azerbaïdjan rouvre le corridor de Lachin et fournisse ensuite des garanties adéquates pour qu'il reste ouvert. "En outre, nous vous demandons de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour assurer l'extension du mandat de l'actuelle mission de surveillance de l'UE à la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan afin d'inclure le corridor de Lachin, de manière à assurer une surveillance civile indépendante de la situation le long du corridor."

    Dimanche dernier, lors de l'Angélus, le pape François avait exprimé sa vive inquiétude quant à la situation dans le corridor de Lachin, dans le Caucase du Sud. "En particulier, a-t-il dit, je suis préoccupé par les conditions humanitaires précaires des populations qui risquent de se détériorer davantage pendant la saison hivernale". Ces derniers jours, Sa Sainteté Aram Ier, Catholicos de l'Église arménienne, est également intervenu sur la question, dénonçant dans une note : "L'Azerbaïdjan a coupé l'approvisionnement en gaz de l'Arménie vers l'Artsakh, laissant cette population isolée avec des réserves en baisse, luttant pour survivre - sans chauffage - dans des conditions hivernales inférieures à zéro. Les hôpitaux, les écoles et les services sociaux sont incapables de fonctionner correctement ; les perspectives deviennent sinistrement sombres. Une terrible catastrophe humanitaire est en train de se produire, spécifiquement conçue pour éliminer la population arménienne de l'Artsakh". Nous assistons, écrit Aram I, à des mesures délibérées et concrètes de nettoyage ethnique et de génocide de la population arménienne de l'Artsakh.

    D'où l'appel aux "gouvernements du monde", aux chefs spirituels, aux hommes politiques et aux militants des droits de l'homme à "ne pas rester indifférents au sort du peuple arménien, une fois de plus au bord du génocide".

    L'Œuvre d'Orient (une association catholique française créée pour soutenir les communautés chrétiennes du Proche et du Moyen-Orient) et la Communauté arménienne de Rome sont également montées sur le terrain. Ce dernier s'adresse aux "institutions italiennes" et demande que "les droits des Arméniens d'Artsakh (à la liberté de mouvement, à l'autodétermination, à la vie, à la liberté) soient respectés comme le prévoient les conventions internationales". Le Haut-Karabakh est une région du Caucase du Sud disputée par l'Arménie et l'Azerbaïdjan qui se sont affrontés militairement entre janvier 1992 et mai 1994. Depuis lors, les deux pays sont toujours techniquement en guerre et le gouvernement d'Azerbaïdjan menace de reprendre le Haut-Karabakh par la force militaire. Les zones frontalières entre le Haut-Karabakh et l'Azerbaïdjan restent militarisées sous un régime de "cessez-le-feu" souvent violé par les deux parties. Il s'agit d'un conflit "hybride" ou "gelé" aux frontières de l'Europe qui risque de s'aggraver et de mettre en péril la sécurité de toute la région.

  • Une sécularisation de la papauté ?

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    De Stefano Fontana sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Scandales et démissions annoncées sécularisent la papauté

    20-12-2022

    L'un des principaux objectifs de François est et reste la sécularisation de la papauté. Deux faits récents le démontrent : ses propos sur les démissions pour diverses raisons, déjà signées et stockées on ne sait où, une banalisation qui donne à la papauté l'image d'un emploi temporaire. Et la gestion du scandale de Rupnik, qui efface la demande de justice par des interventions d'en haut.

    L'un des principaux objectifs de François est et reste la sécularisation de la papauté. Cela signifie réduire le pontificat à l'humanité de celui qui l'incarne à un moment donné. Une réduction inévitable après le "tournant anthropologique". Sa récente communication sur sa propre démission fait également partie de ce projet. Au quotidien espagnol ABC, François a déclaré : " J'ai déjà signé ma démission ". C'était quand Tarcisio Bertone était Secrétaire d'Etat. J'ai signé la démission et je lui ai dit : 'En cas d'empêchement de santé ou autre, voici ma démission. Vous l'avez". Je ne sais pas à qui le cardinal Bertone l'a donnée, mais je la lui ai donnée quand il était secrétaire d'État." 

    La sécularisation de la papauté se produit ici avant tout à travers le contexte de la communication et sa forme exposée. L'emploi du mot "démission" est frappant car il est habituellement utilisé pour un président de conseil d'administration, un ministre d'un gouvernement en difficulté, un manager d'une équipe de football, un employé qui a trouvé un autre emploi. Le même mot sonne terriblement lorsqu'il s'agit du pape. En tant que père ou mère, mari ou femme, on ne démissionne pas. En tant que poète, musicien ou éducateur, on ne démissionne pas. En tant qu'homme, on ne démissionne pas. Pour Sœur Cristina, qui a quitté le voile pour monter sur scène, personne dans les journaux n'a utilisé le mot démission. La presse parle de démission, en revanche, lorsqu'une personnalité change de carrière et se consacre à la vie politique. Si le pape parle de sa propre démission, les gens finissent par le mettre sur le même plan qu'un Premier ministre après un vote de défiance au parlement. Dire qu'il a signé sa propre démission a donc une forte signification sécularisante.

    Ensuite, il y a la négligence calculée de l'annonce, quelques mots jetés comme quelque chose de peu important. Ce qui est semé à la hâte dans les interstices d'une interview rapide ne prend pas une grande importance aux yeux du lecteur. Cela devient un détail secondaire. Dans sa déclaration, François a placé sa démission comme une évidence, une étape qui est maintenant considérée comme une routine. Démissionner peut devenir une habitude, une évidence, et l'on sera plutôt surpris si, comme saint Jean-Paul II ou Léon XIII, les papes restent en place jusqu'au bout. La banalisation délibérée de l'information est également évidente à la mention du cardinal Bertone : "Je ne sais pas à qui le cardinal Bertone l'a donné...". Comme lorsqu'on dit chez soi : "Oui, ça doit traîner quelque part..., avez-vous essayé sous le lit... ?". Cela signifie que la chose est de peu d'importance. Et puis les raisons : "en cas de problème de santé ou autre...". Une telle déclaration ressemble à de nombreuses déclarations anticipées de traitement pour les soins de fin de vie, avec toutes leurs ambiguïtés bien connues, aggravées par un vide "... ou quoi que ce soit...".

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  • 2700 euthanasies en Belgique en 2021 : l'IEB a décortiqué le rapport officiel pour vous

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    Note de synthèse : Rapport 2022 de la Commission Euthanasie en Belgique

    Depuis 2002, 27 226 personnes ont été officiellement euthanasiées en Belgique. Les chiffres pour les deux dernières années (2020 et 2021) sont respectivement de 2445 cas et 2700 cas. L’année 2021 a donc été...

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  • Réforme liturgique : l’exemple de l’offertoire de la messe, de son ancienne forme à l’actuelle (Denis Crouan)

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    Liturgie 30 : Réforme liturgique : l’exemple de l’offertoire de la messe, de son ancienne forme à l’actuelle (42 mn) 

    https://youtu.be/Rro0pFXaLfo   

    Le docteur Denis Crouan aborde maintenant l’exemple significatif de l’Offertoire de la messe. À la suite de Vatican II, les rites de l’offertoire ont été modifiés. On a beaucoup glosé sur cette modification : qu’y a-t-on gagné, qu’y a-t-on perdu, était-il nécessaire de changer les choses ? Tentons de répondre à ces questions en faisant une comparaison systématique de l’ancien rite (missel « de Saint Pie V ») et du nouveau rite (missel de Saint Paul VI). Il est clair qu’il fallait cette réforme car les formules de jadis portaient des confusions, distinguant mal « le pain non consacré » et « le Corps du Christ ». 

     

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022 

    Pour accéder à la totalité de la playlist :  

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022.

  • Hymne en l'honneur de la Sainte Vierge (saint Pierre Damien)

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    HYMNE EN L'HONNEUR DE LA SAINTE VIERGE (source)

    (Composée par saint Pierre Damien.)

    Que toute la terre soit en jubilation, que les astres retentissent de nos chants, et qu'un double chœur, au ciel et sur la terre, répète l'épithalame de la Vierge.

    Cette Vierge que remplit le Verbe, devient la Porte du Paradis ; elle a rendu Dieu au monde, elle nous a ouvert les cieux.

    Heureuse Mère! affranchie de la loi d'Eve, elle a conçu sans le secours de l'homme, enfanté sans gémissement.

    Sein de Marie, riche trésor ! Il a porté le prix du monde, ce prix glorieux de notre rachat, à nous qu'il a dégagés d'une dette accablante.

    Le Fils du Père repose en elle, l'Esprit-Saint la couvre de son ombre ; les très pures entrailles de la Vierge sont devenues le ciel.

    Louange soit à vous, Très-Haut, né d'une Vierge ; ineffable honneur soit au Père et au Saint-Esprit.

    Amen.

  • Bruxelles : une conférence sur le transgenrisme perturbée par des terroristes transactivistes

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    Une tribune signée par 50 personnalités* sur le site de l'Express.fr :

    Café Laïque vandalisé : "La merde, l'ultime argument des activistes néo-fascistes trans"

    Cinquante universitaires et intellectuels dénoncent la perturbation, avec des excréments, d'une conférence sur le transgenrisme de Céline Masson et Caroline Eliacheff à Bruxelles.

    À l’extérieur, les murs du Café Laïque ont été dégradés avec des inscriptions "Café transphobe raciste" et à l’intérieur… à l’intérieur on trouvait l’ultime argument des militants trans : de la merde. Et ce n’est pas une métaphore, des excréments de chats et d’autres animaux ont été projetés à l’intérieur du café. Le jour suivant, les deux co-fondatrices du lieu se sont retrouvées à devoir nettoyer les locaux.

     

    Le Café Laïque, créé par l’anthropologue et spécialiste de l’islam, Florence Bergeaud-Blackler et par Fadila Maaroufi, est un espace de libre parole, non censurée par les médias ou par des institutions diverses, où l’on rencontre des intellectuels, des acteurs médiatiques et associatifs, préoccupés par la montée de l’islamisme et par les dérives des idéologies contemporaines.

    Mettons les choses au clair : ce qui s’est passé au Café Laïque à Bruxelles n’est pas une manifestation de la jeunesse en quête de justice sociale, ce n’est pas seulement la énième manifestation de "cancel culture" à laquelle le public universitaire commence à s’habituer, ce ne sont pas non plus des tribulations de jeunes contestataires, embobinés par la propagande plus ou moins grossière de l’agit-prop transactiviste. Non : il s’agit ici de modes opératoires frôlant le fascisme, qui ne se cache plus, et dont le fonctionnement s’inscrit dans l’idéologie fasciste classique. Nous n’utilisons pas ces terme à la légère, comme c’est le cas souvent dans le débat public d’aujourd’hui, quand on veut dire que l’autre, celui qui ne partage pas nos vues, est un salaud. Le fascisme dont nous parlons est un ensemble de doctrines politiques qui rejette le libéralisme et la garantie des droits individuels en ayant recours, pour imposer une conception du monde, à la violence, considérée comme un moyen d’action politique légitime. En outre, ces doctrines veulent former la jeunesse selon leurs principes doctrinaires.

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  • Votre aide d’urgence pour les familles déshéritées de Bourj Hammoud et Nabaa (Liban)

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    Aide d’urgence pour les familles déshéritées de Bourj Hammoud et Nabaa (Liban)

    19/12/2022 Leuven – La crise que subit le Liban a durement touché les habitants de Bourj Hammoud et de Nabaa, qui vivaient déjà dans des conditions difficiles auparavant. Ils sont maintenant confrontés à la grande pauvreté. Le chômage et le manque de ressources financières les empêchent de payer le logement, l’électricité, la nourriture et les médicaments. Les patients atteints de cancer et ceux nécessitant des séances de dialyse ne peuvent plus recevoir de traitement. Nombre d’entre eux souffrent de dépression, de névrose et d’autres troubles psychiques. Les hommes qui ne peuvent pas subvenir aux besoins de leur famille tombent souvent dans la spirale négative de la violence domestique. Le trafic de drogue et la prostitution sont devenus les moyens les plus faciles de se procurer de l’argent et les enfants en sont les premières victimes. D’où l’urgence d’aider ces familles.

    Soeur Roua (30 ans), novice de la Congrégation des Soeurs des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie, conduit une voiture transportant de la nourriture pour les familles de Bourj Hammoud à Beyrouth, au Liban.

    Les Soeurs des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie sont présentes au sein de la paroisse maronite de Saint-Joseph depuis 1989. Les soeurs ont une mission éducative, pastorale et sociale. Elles distribuent quotidiennement des repas, des vêtements, des médicaments, du lait pour les enfants et des couches.

    Les ressources des soeurs étant limitées, celles-ci donnent la priorité aux familles nombreuses, aux familles avec des personnes âgées dépendantes, aux familles avec des personnes handicapées (physiques ou mentales), aux personnes âgées vivant seules et sans ressources et aux familles qui risquent de perdre leur logement. C’est pourquoi le projet les aide à payer le loyer.

    Le prix d’une bouteille de gaz a tellement augmenté que les ménages sont dans l’incapacité de préparer les repas. Sans électricité, les enfants doivent étudier à la lumière des bougies. Le projet paie donc l’abonnement au générateur et fournit un réservoir de gaz tous les deux ou trois mois.

    Les enfants ont besoin de chaussures et de vêtements chauds, ainsi que de livres et de fournitures scolaires. Les parents ne peuvent pas payer les frais de scolarité et les enfants risquent d’être contraints de quitter l’école. Les soeurs veillent à ce que les familles reçoivent le minimum nécessaire pour une année scolaire.

    (61) Christmas Campaign 2022: LEBANON – Emergency aid for poor families – YouTube

    Cette vidéo fait partie de la campagne internationale de Noël 2022 de l’AED, dédiée à la Syrie et au Liban, et montre la tristesse de sœur Juliette causée par la pauvreté des familles libanaises qui, chaque jour à la porte de sa congrégation, demandent de la nourriture, des médicaments et d’autres secours d’urgence. Avec 100 euros, vous pouvez soutenir une famille à Bourj Hammoud ou Nabaa pendant un mois.

    Votre don bénéficiera à ce projet ou à un projet similaire, et permettra le travail pastoral de l’Aide à l’Église en Détresse.

    Faire un don
    Communication sur votre virement: 326-07-59 Liban

  • Explications sur le cas complexe du Père Marko Rupnik

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    Du site "The Pillar" :

    Le père Rupnik a été accusé d'au moins deux problèmes différents : la tentative d'absolution d'une personne avec laquelle il a eu des contacts sexuels, et l'abus spirituel d'une communauté de femmes consacrées.

    Le cas complexe du P. Marko Rupnik, expliqué

    Le P. Marko Rupnik est au centre d'une série d'allégations compliquées, et toujours en cours, à Rome. "The Pillar" explique ce qui se passe.

    15 décembre 2022

    Le responsable mondial de l'ordre des jésuites a déclaré mercredi (14/12) aux journalistes que le père Marko Ivan Rupnik, SJ, a été excommunié en 2019 - deux ans avant d'être confronté à des allégations d'abus spirituels sur des sœurs religieuses dans la Slovénie natale du prêtre.

    S'adressant aux journalistes le 14 décembre, le père Arturo Sosa, supérieur général de la Compagnie de Jésus, a déclaré que Rupnik avait effectivement été excommunié, mais que la sanction avait été remise après que Rupnik - un artiste jésuite bien connu - se soit repenti d'un grave crime canonique, à savoir l'absolution d'un complice d'un péché contre le sixième commandement.

    L'aveu de Sosa apporte une certaine clarté à l'ensemble complexe d'allégations contre Rupnik, et aux déclarations confuses émises en réponse à celles-ci.

    Mais les allégations contre Rupnik restent assez compliquées, et la chronologie est alambiquée.

    Dans cet explicatif, The Pillar tente de démêler ce qui s'est passé et ce qui pourrait se passer ensuite.

    Qui est le père Rupnik ?

    Le prêtre est un jésuite slovène de 68 ans, bien connu dans les cercles liturgiques et dans toute l'Europe pour son travail artistique - il a installé des mosaïques dans des dizaines de chapelles de premier plan en Europe, dont une au Vatican, et dans plusieurs chapelles aux États-Unis également.

    Rupnik est le directeur du Centro Aletti, un institut fondé dans les années 1990 à l'Institut pontifical oriental en tant que centre d'art, de théologie et de culture.

    Rupnik est un orateur qui s'exprime fréquemment sur les questions catholiques en Europe, et fait une vidéo hebdomadaire sur YouTube expliquant les lectures du dimanche. En 2020, le prêtre a prêché une méditation de Carême pour les prêtres travaillant au Vatican. Il a rencontré le pape François en janvier et a reçu un doctorat honorifique d'une université catholique du Brésil.

    Pourquoi le prêtre est-il dans l'actualité en ce moment ?

    À la fin du mois dernier, des blogs italiens ont commencé à rapporter que Rupnik avait été accusé d'avoir abusé spirituellement de religieuses dans les années 1990, membres de la communauté Loyola, dont le prêtre était l'aumônier. Certains blogs et sources médiatiques ont rapporté que les plaintes avaient été envoyées au Dicastère pour la Doctrine de la Foi.

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  • Frank Pavone des "Prêtres Pro-Vie" : "le prochain pape pourra me réintégrer dans la prêtrise"

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    De Jonah McKeown et Shannon Mullen sur Catholic News Agency :

    Frank Pavone des Prêtres Pro-Vie : le prochain pape pourra me réintégrer dans la prêtrise

    19 décembre 2022

    Le militant pro-vie Frank Pavone a affirmé lundi avec défi que le décret du Vatican le retirant de la prêtrise n'est pas définitif, affirmant que "le prochain pape peut me réintégrer."

    "Cette idée que tout cela est permanent en termes de renvoi de la prêtrise est tout simplement incorrecte, parce que nous allons continuer", a déclaré Pavone, le directeur national de l'organisation pro-vie Priests for Life, dans une interview du 19 décembre avec le Christian Broadcasting Network postée sur YouTube.

    "Ensuite, il y aura un nouveau pape, et le nouveau pape pourra me réintégrer", a-t-il ajouté.

    CNA a annoncé le 17 décembre que le nonce apostolique aux États-Unis, Mgr Christophe Pierre, avait informé les évêques américains dans une lettre datée du 13 décembre que le préfet du Dicastère pour le clergé, le cardinal Lazzaro You Heung Sik, avait retiré Pavone de la prêtrise le 9 novembre, sans possibilité d'appel.

    Pavone a été reconnu coupable dans une procédure canonique de "communications blasphématoires sur les médias sociaux" et de "désobéissance persistante aux instructions légitimes de son évêque diocésain", a écrit Pierre.

    Le 17 décembre, M. Pavone a affirmé ne pas être au courant de l'action du Vatican, déclarant : "Comment CNA a-t-il pu l'apprendre avant moi ?" 

    Lundi, Prêtres Pro-Vie a publié une déclaration indiquant que Pavone n'avait pas encore reçu de notification officielle du décret du Vatican.

    Une porte-parole de l'organisation a également déclaré à CNA que Pavone était tout récemment incardiné - c'est-à-dire officiellement rattaché à un diocèse - dans le diocèse d'Amarillo, au Texas. 

    En outre, elle a confirmé que Pavone a participé au processus canonique qui a conduit à son renvoi de l'état clérical.

    "Son équipe canonique a été impliquée dans la tentative de résoudre cette situation et de lutter contre la persécution continue du père Frank par son évêque", a déclaré la porte-parole. "L'équipe canonique travaillait également sur la tentative du père Frank d'être incardiné dans un autre diocèse. Notre équipe canonique n'a pas la liberté de discuter de ces sujets maintenant, et nous ne divulguons pas le nom de l'évêque ou du diocèse dans lequel il espérait s'incardiner."

    La déclaration fournit un contexte supplémentaire autour du décret stupéfiant du Vatican retirant le célèbre Pavone de la prêtrise tout en laissant d'autres questions importantes sans réponse. 

    Parmi celles-ci : Quelles communications spécifiques Pavone a-t-il faites qui ont été jugées "blasphématoires" ? Qui est l'évêque auquel Pavone a désobéi ? Et qu'en est-il des messes et autres sacrements que Pavone a célébrés au cours des cinq semaines qui se sont écoulées depuis que le Vatican a rendu son jugement ?

    Pavone dit qu'il a été "avorté".
    Pavone, 63 ans, qui a été ordonné dans l'archidiocèse de New York, est connu pour ses messages sur les médias sociaux parfois empreints de blasphèmes et son activisme pro-vie provocateur, qui comprenait un soutien en direct de Trump en 2016 au cours duquel Pavone a placé un bébé avorté sur une table qu'il utilisait également pour la messe. 

    Pavone a animé l'émission télévisée "Defending Life" sur EWTN pendant de nombreuses années jusqu'à ce que l'évêque Patrick J. Zurek d'Amarillo lui retire la permission d'apparaître sur le réseau. EWTN est l'organisation mère de CNA.

    Sur ses pages Twitter et Facebook, Pavone continue de se présenter comme un prêtre. Un prêtre laïcisé n'a pas le droit de célébrer les sacrements, à l'exception de l'audition des confessions et de l'absolution d'un pécheur en danger de mort, a déclaré le père Gerald E. Murray, avocat en droit canonique, dans une interview à CNA dimanche.

    "Toute autre célébration sacramentelle est illégale et constitue donc un acte de désobéissance", a déclaré Murray.

  • Derrière la plume du Planning familial, un acquiescement aux thèses des activistes trans ?

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    De Paul Sugy sur le site du Figaro :

    En Belgique, un guide d'éducation sexuelle suggère aux enfants de 9 ans d'échanger des sextos

    Face à la polémique, la ministre francophone de l'Éducation a demandé de réécrire un court passage de ce tout nouveau guide.

    Le but de cet «apprentissage» ? «Conscientiser l'importance des comportements responsables liés aux sextings et nudes sur Internet». «Connaissances» à acquérir ? «Ne pas révéler son visage, tatouage, tache de naissance, cicatrice...». Et l'attitude, enfin, qui est espérée de l'élève ? «Reconnaître que les partages de sextos et/ou de nudes peuvent être excitants et être source de plaisir». Cette page de manuel, encore en ligne ce jeudi 15 décembre sur le site de l'institution belge chargée de l'éducation affective et sexuelle des élèves, est un support pédagogique destiné à enseigner les bonnes pratiques à adopter lorsque l'on échange des messages érotiques ou des photos intimes avec des contacts virtuels. Le hic, c'est que les «cibles» de ces recommandations, affichées en gros au haut de la page, sont... les enfants âgés de 9 à 11 ans.

     
    Extrait du Guide pour l'EVRAS. EVRAS

    En Belgique, la publication en octobre de ce «Guide pour l'EVRAS» (Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle) a aussitôt fait polémique. C'est pourtant l'aboutissement de plusieurs années d'efforts et de lobbying de la part du Planning familial, qui s'est progressivement octroyé le monopole de l'éducation affective et sexuelle en Belgique. Celle-ci est devenue une mission obligatoire de l'enseignement depuis une loi de juillet 2012, mais est restée longtemps partagée entre de nombreux acteurs, aux pédagogies et aux sensibilités diverses. Cette année, la révision d'un accord conclu entre la Communauté française, la Région wallonne et la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale doit conduire à une labellisation unique des acteurs associatifs autorisés à assurer cette formation en milieu scolaire. Et pour préparer cette centralisation, la rédaction d'un guide à destination des intervenants a donc été décidée - lequel guide sera désormais le support unique et obligatoire de l'éducation sexuelle à l'école, pour «homogénéiser» les discours tenus devant les élèves, d'après les mots de la représentante du Planning familial Coraline Piessens.

    Sauf que ce Guide pour l'EVRAS, fruit du travail d'une trentaine d'associations coordonnées par le Planning familial, a ému de nombreux pédopsychiatres du pays. En cause donc, ce passage par exemple qui explicite en des termes crus, banalise, et semble même encourager l'envoi de «nudes» et de «sextos» entre enfants de 9 ans. «N'encombrons pas le psychisme de l'enfant avec un référentiel sexuel adulte» rétorquent, dans une pétition publiée par LaLibre, plusieurs professionnels belges de la santé mentale des enfants.

    Pour l'initiatrice de la pétition, la pédopsychiatre Sophie Dechêne, c'est l'ensemble du guide qui pose en réalité problème, du fait de la méthode d'éducation retenue. «Beaucoup de conseils qui y sont proposés sont inappropriés pour les enfants de la tranche d'âge ciblée. En réalité, notre devoir est de protéger les enfants de l'hypersexualisation de ce rapport adulte à la sexualité , tandis qu'ici l'idée qui prime est celle d'une autodétermination : c'est à l'enfant de poser des questions sur ce qu'il souhaite, et les adultes sont tenus d'y répondre crument directement. Il n'y a plus d'interdits, plus de limites à poser, il faut seulement répondre mécaniquement à la curiosité des enfants » explique-t-elle au Figaro. Et de conclure : «selon moi, c'est tout l'inverse de ce que devrait être l'éducation, qui doit imposer un cadre adulte, cadre qui va lui permettre de grandir en toute sécurité, et notamment lui permettre de passer du principe de plaisir au principe de réalité ».

    Au-delà de l'extrait sur les sextos, c'est donc la méthode d'ensemble qu'elle dénonce au côté des autres pétitionnaires. Ainsi un autre extrait, très cru lui aussi, sur les relations sexuelles tarifées, lui paraît déplacé également.

    La page sur les «sextos» sera réécrite

    Devant la montée des critiques, exprimées notamment par un parti d'opposition, le Mouvement réformateur, la ministre socialiste de l'Éducation de la Fédération Wallonie-Bruxelles Caroline Désir a effectué pour le moment un premier (et léger) rétropédalage. «Dans le souci de rechercher le plus grand consensus possible, nous avons chargé les acteurs de se pencher à nouveau sur ces parties du texte» a-t-elle fait savoir à la presse belge, désignant l'extrait du guide qui évoque les «sextos». Tout en défendant par ailleurs l'ensemble de la démarche, rappelant que le guide a été rédigé après un travail associatif réunissant près de 150 bénévoles.

    «Seul un passage, parmi 300 pages, pose vraiment problème» renchérit auprès du Figaro le porte-parole de la ministre. Qui insiste surtout sur l'esprit du guide : non pas fournir un cours d'éducation sexuelle clé en main, mais des éléments de réponses possibles à destination des intervenants. «Le guide n'est pas pour les élèves, ni les enseignants ou les parents, mais uniquement pour les associations qui interviennent en milieu scolaire. Le but est qu'ils sachent répondre à n'importe quelle question d'enfant» complète-t-il. 400 élèves ont été interrogés par les rédacteurs du guide pour élaborer chacune des fiches thématiques.

    En réalité, c'est bien plus largement que le guide suscite la controverse : derrière la plume du Planning familial, c'est un acquiescement aux thèses des activistes trans que subodorent les pétitionnaires opposés à la publication de ce guide. Dans une longue itération, ceux-ci soulignent les très nombreux passages dans lequel les rédacteurs encouragent l'enfant à se questionner sur son identité de genre, voire à remettre en question le sexe qui lui a été attribué à la naissance. Un discours «inclusif» et «non-hétéronormatif» qu'assument sans difficulté ses promoteurs.

    Ainsi dès l'âge de neuf ans, l'enfant peut se voir expliquer par les éducateurs ayant lu scrupuleusement le document comment «favoriser le sentiment de bien-être par rapport à sa propre identité de genre : adopter une démarche différente (ou pas), changer sa façon de s'habiller (ou pas), prendre des hormones (ou pas), recourir à des opérations chirurgicales (ou pas)…». À ce sujet, pour l'heure, la ministre Caroline Désir est restée muette.

  • Le Pape François renvoie à l'état laïc le prêtre pro-vie le plus populaire des Etats-Unis

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    De John-Henry Westen sur LifeSiteNews :

    Le Pape François renvoie à l'état laïc le prêtre pro-vie le plus aimé d'Amérique, le Père Frank Pavone.

    Selon le représentant du pape aux États-Unis, l'ordre de révocation de la prêtrise résulte de "communications blasphématoires sur les médias sociaux" et d'une "désobéissance persistante aux instructions légales de son évêque diocésain", mais Pavone a déclaré ne pas avoir connaissance de la décision du Vatican.

    17 décembre 2022

    (LifeSiteNews) - Le prêtre pro-vie le plus aimé d'Amérique, le père Frank Pavone, directeur national de Priests for Life ainsi que président du National Pro-Life Religious Council, a apparemment été renvoyé de la prêtrise par ordre du pape François.

    L'agence de presse catholique (CNA) rapporte qu'une lettre du 13 décembre du représentant du pape en Amérique - le nonce apostolique Mgr Christophe Pierre - envoyée à tous les évêques d'Amérique indique que le père Pavone a été mis en disponibilité pour "communications blasphématoires sur les médias sociaux" et "désobéissance persistante aux instructions légitimes de son évêque diocésain".

    Dans une déclaration séparée, le nonce apostolique a écrit que le préfet du dicastère pour le clergé - le chef du département du Vatican qui s'occupe des prêtres - a déclaré qu'il n'y avait "aucune possibilité d'appel" de la décision.

    "Le père Pavone a eu amplement l'occasion de se défendre dans le cadre de la procédure canonique, et il a également eu de multiples occasions de se soumettre à l'autorité de son évêque diocésain", explique une déclaration distincte jointe à la lettre de Mgr Pierre. "Il a été déterminé que le père Pavone n'avait aucune justification raisonnable pour ses actions".

    Selon CNA, qui a confirmé la lettre auprès de plusieurs évêques, la déclaration appelle le père Pavone "Monsieur Pavone". "Puisque Priests for Life, Inc. n'est pas une organisation catholique, la poursuite du rôle de M. Pavone dans cette organisation en tant que laïc dépendrait entièrement de la direction de cette organisation", indique la déclaration.

    La déclaration note que la décision du Dicastère pour le Clergé a été rendue le 9 novembre, mais que le Père Pavone n'avait pas entendu parler de la décision du Vatican avant que CNA ne l'appelle pour un commentaire.