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Société - Page 118

  • Lever le silence sur les dérives au sein des communautés bouddhistes

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    De France Inter :

    L'émission sur Arte :

    Abus sexuels, manipulations mentales et détournements de fonds : le bouddhisme tibétain est secoué par de graves scandales. Un récit fouillé qui lève le voile sur les dessous peu spirituels d’une religion vénérée en Europe.  

    Il s’appelle Ricardo Mendes et, très jeune, il a vécu l’enfer dans une communauté bouddhiste à Castellane, loin de l’idéal de sagesse prônée par son fondateur, Robert Spatz. Désormais en quête de justice et s’étant constitué partie civile dans un procès, Ricardo raconte comment le lama belge incitait ses disciples à lui abandonner leur progéniture, lui laissant le champ libre. Sévices corporels, privations de nourriture et de liberté ou viols subis par les filles furent le lot quotidien d’enfants sans protection. Ces abus ne relèvent pourtant pas de l’exception : depuis que le bouddhisme tibétain s'est imposé comme un phénomène de mode dans les années 1960, notamment en Europe, les scandales sexuels et financiers se multiplient, tandis que ses maîtres en exil prospèrent. Icône internationale, le dalaï-lama a lui-même longtemps couvert les agissements secrets de ceux qui servaient l’expansion de sa religion : avec une économie fondée sur la charité, celle-ci doit éviter les affaires trop tapageuses...

    Le lama Sogyal Rinpoché, à la tête d’un empire après la publication de son best-seller Le livre tibétain de la vie et de la mort, finit pourtant par être dénoncé par de nombreuses victimes pour son goût immodéré du luxe, son autoritarisme violent et ses dérives sexuelles. Il symbolise ainsi ce que le dalaï-lama nomme du bout des lèvres "les problèmes éthiques"... Dans les arrière-salles des monastères "Les gens prennent le charisme pour une qualité spirituelle."

    Grâce à ses révélations et à la qualité de ses intervenants, ce documentaire édifiant contribue à dessiller le regard occidental "fleur bleue" sur l’exotique bouddhisme tibétain. Il rappelle notamment que cette religion requiert une dévotion totale de l'élève, lequel doit certifier à son maître de garder le secret sur les initiations auxquelles il doit se soumettre : un terreau idéal pour couvrir d’une chape de silence les abus de toute nature.

    Les recherches menées par la journaliste Élodie Emery et le documentariste Wandrille Lanos affinent la perception de cette spiritualité qui se pare de tant de vertus, dont la pauvreté. Car le bouddhisme, véritable multinationale, se déploie avec ses têtes de gondole, ses produits dérivés (dont la méditation), ses filiales (les centres bouddhistes pour public aisé), ses stratégies de communication et agences spécialisées dans la gestion de crise. Fort de nombreux témoignages, dont des chercheurs et des adeptes abusé(e)s qui racontent l’envers du décor, ce récit fouillé lève le voile sur les impostures du bouddhisme, si prisé en Occident pour... sa quête de la paix intérieure.

    Documentaire d'Elodie Emery et Wandrille Lanos (France, 2022, 1h30mn) disponible jusqu'au 13/10/2022 

  • Des nouvelles du 14ème Congrès mondial des familles à Mexico

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    D'ifamnews.com :

    Résumé de la première journée du Congrès mondial des familles

    Les blessures du cœur guériront lorsque nous ne serons plus traités comme des objets : Christopher West

    3 octobre 2022

    Tous les êtres humains ont des blessures dans l’âme parce que la société a pris l’habitude de les traiter comme des objets, a déclaré Christopher West, conférencier et auteur catholique renommé.

    Au début de la deuxième journée du XIVe Congrès mondial des familles, l’expert en théologie du corps a souligné l’importance de connaître l’origine de l’être humain et son destin dans la vie : “nous ne ferons que tourner en rond, totalement désorientés, si nous ne regardons pas le soleil, qui est de regarder droit vers Dieu”.

    Ángel Espinosa de los Monteros, un légionnaire du Christ, qui a déclaré : “Les responsables des inégalités sociales, les idéologies, les guerres, ce sont des personnes dramatiquement malades”.

    Dr. Cecilia Blanchet Pezet, dans sa présentation, a souligné comment la technologie a envahi la dynamique familiale et le dialogue familial s’est perdu, et a invité les personnes présentes à élever des enfants qui changeront l’histoire de l’humanité pour le meilleur.

    “Toutes les cinq minutes, un chrétien est tué, cela doit cesser”, a déclaré Christophe Machard, président du French Riviera Institut, qui a affirmé que la liberté des chrétiens de vivre en paix et un droit politique fondamental et que la persécution religieuse est une source de cultures toxiques.

    Enrique Rojas a également participé à une table ronde sur le thème “Comment concevoir une famille stable”, tandis que le panel était composé du père Guillermo Serra, du pasteur Cash Luna et de Tarek Shaban, qui ont déclaré que “l’Islam préserve la famille, il ne veut pas qu’elle se fragmente”, et ont également affirmé que l’Islam lutte contre toute forme d’extrémisme.

    L’un des panels les plus attendus était “Famille et divertissement”, auquel ont participé Tamara Falcó, Juan Manuel Cotelo, Neal Harmon et Eduardo Verástegui.

    Le programme de la journée a été complété par des présentations simultanées de Nicki et Sila Lee, Jason Evert, Ron Deal, Maribel German, Jesús Amaya, Julia Borbolla, Meg Meeker, Miguel Moreno, Valeria Arellano, Ivette Laviada et Lucy Budnik.

    Informations complémentaires et matériel multimédia www.wcfmexico.org

  • RDC : À l’Est, la guerre de trente ans tourne en boucle au Pays des Grands Lacs

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    « Dans « Le cri muet des collines » (**) un collectif d’auteurs revient sur la chronologie des guerres du Congo et se demande comment sortir  de la crise sécuritaire incessante qui a transformé un décor paradisiaque en effrayante réalité. Lu sur le site web « Afrikarabia » (Christophe Rigaud ») :

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    « Après deux guerres meurtrières, consécutives au génocide des Tutsi au Rwanda voisin, la République démocratique du Congo est censée être en paix depuis les accords de 2003. Seulement voilà, les armes ne se sont jamais tuent dans l’Est du pays. Une centaine de groupes armés sévit toujours dans cette vaste région, aux frontières de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi. On appelle cela un conflit de basse intensité, et malgré la présence de plus de 14.000 casques bleus, les massacres continuent, les responsables de la guerre courent toujours et les victimes attendent désespérément que justice soit rendue. Dans l’ouvrage « Le cri muet des collines – Dans l’Est du Congo, la guerre tourne en boucle » * Colette Braeckman, Reed Brody, Pierre Hazan, Philippe Lardinois et Marc Schmitz analysent les trente années de chaos au Congo en se demandant pourquoi « quasi personne n’a été jugé » alors que les témoignages existent et que des enquêtes internationales ont été menées.

    Guerre des chiffres

    Colette Braeckman, sans nul doute la meilleure spécialiste du Congo, déroule le fil de « la plus longue guerre d’Afrique », de la fin du génocide au Rwanda voisin, en passant par la chute de Mobutu, l’arrivée de Laurent Désiré Kabila et la succession du fils Joseph, sur fond de massacres sans fin. La journaliste revient sur la traque des génocidaires hutu par le nouveau pouvoir de Kigali, jusque dans les profondeurs de la forêt congolaise. S’en suit la guerre des chiffres sur le nombre de morts victimes de la chasse aux génocidaires sur le sol : 5,4 millions ? 200.000 ? « Les morts du Congo, bien réels, ont été instrumentalisés » explique Colette Braeckman, dans une analyse historique très pédagogique.

    Fosses communes à Mbandaka (Coquilathville, chef-lieu de l'ancienne Province de l’Equateur ndB)

    Reed Brody, directeur adjoint de l’équipe d’enquête des Nations unies en 1997, raconte ensuite comment sa mission se retrouve entravée et bloquée par le président Kabila. Pourtant, à Mbandaka, des emplacements de fosses communes sont découverts. Dans son rapport, l’ONU explique que « des centaines de Hutu rwandais non-armés ont été exterminés par des troupes de l’AFDL, apparemment sous le commandement effectif de l’armée rwandaise (APR) ». Mais l’accueil de l’ONU est tiède et les pressions américaines sont nombreuses pour ne pas aller plus loin. « Les troupes de Kagame ont joué un rôle crucial pour mettre fin au génocide de 1994 au Rwanda, qui oserait le nier ? Mais cela ne les exonère pas d’un examen minutieux des crimes commis dans les années qui ont suivi, au Rwanda et au Congo » écrit Reed Brody.

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  • L’enfant trans, un nouveau produit marketing ?

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    Du site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    « L'enfant trans est devenu le nouveau produit marketing »

    Pauline Quillon, journaliste à Famille Chrétienne est l'auteur de Enquête sur la dysphorie de genre. Bien comprendre pour aider vraiment les enfants (Mame).

    Comment l’idéologie transgenre peut-elle connaître aujourd'hui un tel succès, alors que le fait existait de façon très marginale dans le débat public ?

    La marche progressiste de nos sociétés en faveur de la reconnaissance du droit qu’auraient les enfants à « autodéterminer » leur genre est un phénomène mondialisé. Non seulement elle se produit dans tout le monde occidental, mais elle répond de surcroît à une volonté explicite des organisations internationales. En 2006, un groupe d’experts des droits humains réunis en Indonésie a signé les vingt-neuf principes de Jogjakarta qui portent sur les normes juridiques internationales non contraignantes auxquelles tous les États devraient idéalement se conformer en ce qui concerne l’orientation sexuelle et l’« identité de genre » et dont s’inspirent les institutions internationales (l’ONU, le Conseil de l’Europe) qui, à leur tour, les recommandent aux pays du monde.

    Sous quelle autorité ?

    Ces experts n’ont aucun mandat, aucune autorité, mais leurs principes servent de référence juridique et de boussole morale. En 2017, ce groupe y a ajouté dix principes et obligations des États, qui portent sur « l’expression de genre ». On y trouve l’obligation d’accepter le changement de prénom et de sexe à l’état civil à tout âge (principe 31), l’obligation de protéger le droit de tout enfant à l’autodétermination (principe 32), ou de « veiller à ce que toutes les écoles et autres institutions offrent des installations sanitaires sûres » (principe 33). À savoir, les recommandations mêmes de la circulaire Blanquer.…

    Sait-on tout de même qui, exactement, tire les ficelles de ce phénomène mondialisé ?

    Un lobbying intense serait présent au sein des institutions européennes. En 2020, le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), ONG chrétienne conservatrice dirigée par Gregor Puppinck, a étudié la Cour européenne des droits de l’homme, et notamment le « pedigree » de ses quarante-sept juges. Cette étude, révélée par l’hebdomadaire Valeurs actuelles en février 2020, démontre que cette Cour est infiltrée par des juges qui sont liés à l’Open Society Foundations du milliardaire américano- hongrois George Soros. Sur les cent juges qui y ont siégé entre 2009 et 2019, l’ECLJ en a compté vingt-deux.

    Qu’est-ce que cette Open Society ?

    L’Open Society milite activement pour le droit des personnes trans à changer légalement de sexe. En 2014, elle a produit un rapport, « License To Be Yourself », qui se présente comme un texte ressource pour les activistes du monde entier œuvrant pour les droits des personnes trans et pour l’évolution des législations en faveur du changement de sexe à l’état civil, y compris pour les enfants.

    Il est étonnant cependant que le mouvement trans ait obtenu en quelques années seulement une visibilité et des conquêtes législatives telles qu’il a fallu plusieurs décennies pour les mouvements de défense des femmes et des homosexuels pour en obtenir de comparables.…

    Michael Biggs, professeur de sociologie à Oxford, a creusé la question. La raison, selon lui, tient au soutien financier massif d’une poignée de milliardaires. Parmi eux, George Soros, que je viens d’évoquer, dont l’OSF est le principal donateur des causes trans. L’OSF a ainsi accordé des subventions d’une valeur de 3,07 millions de dollars pour 2016-2017 ! ONG, partis politiques, institutions internationales sont nombreux à recevoir de l’argent de la part de milliardaires ou de compagnies pharmaceutiques.

    Quelles sont leurs motivations à donner ces sommes faramineuses ?

    Contrairement aux autres mouvements de défense des minorités, le lobby trans ne semble pas émaner d’une minorité opprimée, mais bien plutôt d’une petite minorité ultra-capitaliste qui pourrait trouver un intérêt financier à promouvoir l’idéologie transgenre et à banaliser la transformation des corps par la chirurgie et les produits chimiques. Se promeut une figure qu’elle présente sous le masque séduisant de la réalisation de soi et du courage.

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  • Liège : à l’église Saint-Christophe, trentième anniversaire de la présence de la Communauté africaine

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    Pour rappel, ce dimanche 2 octobre à 11h30, la messe anniversaire sera célébrée par Mgr Jean-Pierre Delville. Elle sera suivie à 14h00 d’un repas festif organisé au Collège Saint-Servais (entrée par la rue Trappé).

    L’église Saint-Christophe située au cœur de Liège, dans le quartier Saint-Gilles, est classée depuis 1837.

    Elle héberge, en plus des paroissiens, la communauté africaine de Liège qui regroupe des fidèles de plusieurs pays d’Afrique.

    La messe dominicale est assurée par un prêtre africain, accompagné par une chorale africaine qui donne aux célébrations une ambiance non seulement festive mais aussi recueillie comme le montre cette vidéo de l’adoration eucharistique:

  • Démographie mondiale : une implosion est imminente

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    Du site de la FSSPX :

    Une implosion démographique est imminente

    septembre 2022

    Malgré les prophéties apocalyptiques sur la surpopulation depuis les années 1970, les données actuelles montrent que c’est exactement le contraire qui se produit : une baisse toujours plus rapide du taux de natalité, qui, dans la plupart des régions du monde, chute ou est tombé en dessous du taux de remplacement.

    Pour la première fois dans l’histoire, le nombre de personnes âgées de plus de 65 ans dépasse le nombre d’enfants de moins de 5 ans : il y a plus de personnes âgées dans le monde que de jeunes enfants. Cette statistique a conduit Phil Lawler, journaliste et directeur du portail d’information Catholic Culture, à parler d’une « implosion démographique » imminente.

    La disproportion est particulièrement dramatique dans les pays les plus développés, dont les taux de natalité ont été réduits au minimum, tandis que les progrès de la science entraînent une augmentation de l’espérance de vie, ce qui augmente la proportion de personnes âgées.

    La plupart des pays européens sont ainsi en dessous du taux de natalité de renouvellement de la population. Presque partout on a tenté de compenser ce déséquilibre par l’afflux d’immigrants, afin d’éviter un vieillissement encore plus rapide de la population.

    D’autres régions du monde ont progressivement rejoint le camp des pays vieillissants. Il y a trois ans, le taux de natalité de l’Amérique latine est descendu en dessous du taux de renouvellement de 2,1 enfants par femme. L’Asie est entre 2,1 et 2,2 enfants par femme, et l’Océanie à environ 2,4 enfants par femme. Seule l’Afrique maintient un taux de natalité florissant.

    Le directeur de Catholic Culture souligne que « cette tendance ne devrait pas changer dans un avenir proche », en particulier parce que les couples se marient de plus en plus tard, voire plus du tout, et ont tendance à reporter les grossesses, pour des raisons professionnelles ou de qualité de vie. Aux Etats-Unis, l’âge moyen du mariage est passé de 25 à 28 ans depuis 2000.

    Si la population mondiale a parfois diminué au cours de l’histoire à la suite de guerres ou de pestes, la tendance actuelle est différente, car elle est due non pas tant à des facteurs externes qu’à des facteurs internes à la société et à sa mentalité.

    L’hédonisme, le déclin de la famille et du mariage, la banalisation de la sexualité, la professionnalisation des femmes et le coût de la vie ont été rejoints ces dernières années par des tendances idéologiques qui conduisent à considérer que les êtres humains eux-mêmes sont une menace pour la planète.

    De nombreux jeunes, convaincus par la propagande de la surpopulation et d’autres obsessions modernes, croient fermement qu’avoir des enfants est en quelque sorte antiécologique. Tout cela, mis bout à bout, signifie qu’« il n’y a aucun moyen d’éviter une contraction massive » de la population, selon M. Lawler.

    On peut donc en conclure que « les prophètes de malheur qui nous mettaient en garde contre les conséquences désastreuses de la surpopulation avaient tort ». Il est notamment apparu clairement que Paul Ehrlich, le célèbre auteur de The Population Bomb, qui, dans les années 1970, prédisait des famines généralisées dans le monde entier en raison de la croissance démographique, avait tort.

    Son point de vue et celui de penseurs partageant les mêmes idées ont déclenché une panique très similaire à celle que l’on observe aujourd’hui à propos du changement climatique, affirmant que les catastrophes étaient inévitables même si des mesures drastiques étaient prises pour réduire la population, mais exigeant en même temps que ces mesures soient prises.

    Nous étions menacés d’une explosion démographique et c’est tout le contraire qui se produit : une « implosion démographique », c’est-à-dire la baisse rapide et généralisée des naissances, qui semble très difficile à éviter.

  • La présidente hongroise reproche aux pays occidentaux et au système des Nations unies de promouvoir "l'endoctrinement idéologique"

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    De Stefano Gennarini sur C-Fam.org :

    La présidente hongroise réprimande vertement les Nations unies pour leur idéologie sexiste "non pertinente".

    29 septembre 2022

    NEW YORK, 30 septembre (C-Fam) Après les récentes critiques des conservateurs sociaux selon lesquelles la Hongrie a été du mauvais côté des débats sur l'avortement aux Nations Unies, Katalin Novák, présidente de la Hongrie, s'est montrée ferme sur ces questions dans son discours à l'Assemblée générale la semaine dernière. Mme Novák a reproché aux pays occidentaux et au système des Nations unies de promouvoir "l'endoctrinement idéologique". Novák a suggéré que l'idéologie du genre est une "fiction".

    "Aujourd'hui, à l'heure de la guerre, des crises énergétiques et alimentaires, les organisations créées pour éviter la guerre et préserver la paix se concentrent sur l'endoctrinement idéologique", a déclaré Novák aux dirigeants du monde entier, une semaine seulement après que les pays occidentaux et le système des Nations unies ont tenu un sommet sur l'éducation pour promouvoir l'idéologie du genre, y compris la promotion de l'autonomie sexuelle des enfants et la propagande homosexuelle et transgenre.

    "Ce n'est pas ce dont nous avons besoin aujourd'hui. Au contraire, nous devons retrouver notre capacité à distinguer l'essentiel du superflu, l'important du sans importance, la réalité de la fiction", a insisté M. Novák en citant les exemples d'Élisabeth II d'Angleterre et de Winston Churchill.

    Les critiques de Mme Novák ont été éclipsées par un concert de préoccupations concernant le conflit en Ukraine, thème prédominant dans toutes les déclarations de l'Assemblée générale cette année. Mais elle n'était pas entièrement seule à critiquer l'ingénierie sociale de l'ONU.

    Le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, a déclaré que la promotion par les Nations unies d'agendas "clivants" contribuait à la "crise de crédibilité" de l'organisation.

    Citant le pape François, il a déclaré que "l'imposition flagrante de politiques litigieuses" sans même tenter de trouver un terrain d'entente entre les États membres de l'ONU était une forme de "colonisation idéologique". Il a appelé à la protection de la famille et à ne pas "réinventer les droits de l'homme."

    Le président du Guatemala, Alejandro Giammattei, a critiqué l'utilisation des mécanismes internationaux pour promouvoir des "idéologies qui divisent" et a appelé les pays à coopérer sur les questions sur lesquelles il existe un accord.

    "La faim et la pauvreté n'ont rien d'idéologique !" a-t-il souligné.

    M. Giammattei a insisté sur le fait que tous les gouvernements et les mécanismes internationaux doivent respecter la souveraineté et qu'ils ne doivent pas s'ingérer dans les affaires intérieures des États souverains. Il a appelé les pays à protéger les droits de l'homme, notamment le droit à la vie "de la conception à la mort naturelle".

    Même si la plupart des pays ont évité les guerres culturelles dans leurs déclarations, plusieurs dirigeants mondiaux de pays donateurs occidentaux et de pays plus pauvres ont redoublé d'efforts pour promouvoir la "santé et les droits sexuels et reproductifs" et l'idéologie du genre.

    Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré que "l'égalité des sexes se dégrade et que la vie des femmes se dégrade", notamment en ce qui concerne "les choix en matière de santé sexuelle et reproductive", dans une attaque voilée contre l'annulation de l'arrêt Roe v. Wade par la Cour suprême des États-Unis plus tôt cette année.

    Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a fait écho à M. Guterres au sujet de la Cour suprême des États-Unis. Il a dénoncé "les menaces mondiales contre la liberté sexuelle et reproductive des femmes" et "le recul de certaines démocraties avancées".

    La ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly, s'est également plainte des "reculs en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs", appelant spécifiquement au droit à l'avortement.

    "Le Canada défendra toujours votre droit de choisir !" a-t-elle déclaré, comme si elle s'adressait aux femmes du monde entier.

    Le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre a déclaré que la promotion du droit des femmes et des filles "à décider de leur propre corps" était une priorité de son pays.

    Le président américain Joe Biden a prophétisé que les guerres culturelles mondiales seront remportées par les pays qui promeuvent "les droits fondamentaux en matière de reproduction" et où "les membres de la communauté LGBTQ+ vivent et aiment librement."

  • Qu'adviendra-t-il des 17 églises verviétoises ?

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    D'Aurélie Michel sur Vedia :

    17 églises à Verviers: un plan pour les préserver, quitte à les désacraliser

    26 septembre 2022

    La fréquentation des églises catholiques est en baisse en Belgique, comme dans le reste de l’Europe. Reste que les édifices dédicacés au culte sont nombreux. Verviers compte ainsi 17 églises. La Ville de Verviers lance un grand plan pour estimer les travaux à venir et repenser leurs utilisations.

    Le passage y était interdit depuis plusieurs années. Les escaliers de l’église Sainte-Julienne à Verviers sont enfin en train d’être restaurés. Le coût était un des obstacles du chantier : plus d’un million d’euros. L’église en elle-même, datant de 1901 et financée par les industriels lainiers verviétois, aurait bien besoin de quelques travaux. Mais là aussi, cette rénovation a un coût. Et ce ne sont pas les maigres rentrées de la fabrique d’église, propriétaire du site, qui peut entièrement les financer.

    Pour ouvrir ce beau bâtiment sur l’extérieur, des événements y sont organisés : des expos, des concerts... La chanteuse Natasha St-Pier s’y produira d’ailleurs ce 24 novembre. Ce pan culturel pourrait à l’avenir avoir une partie de l’église qui lui est propre. 

    Moduler Sainte-Julienne en deux parties?

    « Il y a quelques mois d’ici, nous avions lancé un appel d’offres pour avoir un architecte pour faire un bilan de l’état sanitaire de l’église parce que nous pensions moduler l’église en deux parties: une partie cultuelle et une partie culturelle pour faire d’autres activités tout en laissant la possibilité d’utiliser l’entièreté de l’église parce que nous sommes une unité pastorale de 5 paroisses, c’est la moitié de la ville. Quand nous avons de grands rassemblements, c’est important d’avoir une grande église maintenant, cela ne sert que quelques fois l’année», explique Bruno Honnay, trésorier de la fabrique d’église Sainte-Julienne.

    Ce raisonnement, l’ensemble des fabriques d’églises et des communes y est confronté. La Ville de Verviers exerce sa tutelle sur 17 églises. Elle lance un grand plan église pour rationaliser et préserver ce patrimoine. Un bureau d’études va analyser les 17 églises pour évaluer leurs coûts de restauration et leurs polyvalences.

    Certaines églises désacralisées

    Certaines églises continueraient d’être dédicacées au culte à 100%, d’autres deviendraient polyvalentes, d’autres encore seraient désacralisées pour accueillir totalement de nouvelles fonctions. « Il faut espérer avoir des idées novatrices de la part de l’auteur de projet, soutient Cécile Ozer, échevine des Cultes à Verviers. A l’église Saint-Remacle, il y a déjà eu des rencontres avec les citoyens. La fabrique d’église était vraiment ouverte à plein d’idées comme des salles d’études, par exemple. Dans d’autres villes, certaines églises désacralisées accueillent aujourd’hui des restaurants, des hôtels... On va laisser l’auteur de projet faire son travail et puis, on discutera avec l’évêché pour voir vers où on va ».

    Dans cette étude, la Ville de Verviers a demandé de donner priorité à repenser Sainte-Julienne. Mais d’Ensival à Jehanster, en passant par Heusy, les 16 autres églises seront aussi passées à la loupe.

  • Femmes et désir d'enfants : un sondage éclairant

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    Du site du Figaro :

    Près d'un tiers des femmes en âge de procréer ne veulent pas d'enfants, selon un sondage

    Un tiers des femmes en âge de procréer ne veulent pas avoir d'enfants. C'est ce que révèle un sondage réalisé par le magazine Elle en partenariat avec l'Ifop et publié ce mercredi. L'enquête a été menée auprès d'un échantillon représentatif de 2005 femmes âgées de 15 ans et plus. Concernant les femmes «en âge de procréer», il s'agit de femmes âgées de 18 à 49 ans sans enfants et en capacité physique de procréer.

    Un non-désir d'enfant porté par des considérations féministes et écologiques

    Parmi les sondées qui ne ressentent pas de désir de maternité, 50% estiment qu'un enfant n'est pas indispensable à leur épanouissement personnel quand 48% ne souhaitent pas assumer de responsabilité parentale. La crise environnementale et climatique motive aussi le non-désir d'enfant de 39% des femmes interrogées, suivies des crises politiques et sociales (37%) et de la crainte de la surpopulation (35%), détaille Elle.

     
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    L'institut Ifop a également interrogé les sondées sur leurs idées politiques. 48% de sympathisantes EELV ont affirmé souhaiter rester sans enfant contrairement à celles des Républicains, de Reconquête ou du RN qui manifestent encore majoritairement un désir de maternité. 50% des femmes se jugeant «très féministes» et 54% se disant «très écologistes» ont également affirmé leur non-désir d'enfants.

    La catégorie socioprofessionnelle des sondées est également un critère puisque 36% des dirigeantes d'entreprises préfèrent ne pas avoir d'enfants quand la majorité des femmes issues des catégories populaires expriment majoritairement leur désir de devenir mères. Le sondage relève également que plus de la moitié des mères d'un enfant de moins trois ans avouent parfois regretter leur choix de maternité. En outre, près d'une femme sur deux se dit prête à recourir à la procréation médicalement assistée (PMA) en tant que célibataire.

  • Population mondiale : dix chiffres-clés

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    D'Esther Serrajordia sur le site du quotidien "La Croix" :

    Démographie : 10 chiffres-clés sur la population mondiale

    Les faits 

    Une note publiée jeudi 29 septembre par l’Institut national d’études démographiques (Ined) dévoile les indicateurs démographiques de la population mondiale, qui s’élève à 8 milliards d’habitants en 2022.

    L’Institut national d’études démographiques (Ined) publie jeudi 29 septembre, comme tous les deux ou trois ans, « Tous les pays du monde », une étude présentant un tableau de la population mondiale. Elle s’élève à 8 milliards d’habitants, contre 7,7 milliards lors du dernier numéro en 2019.

    ► Les sept pays les plus peuplés totalisent plus de la moitié de la population mondiale

    Les sept pays les plus peuplés, dans l’ordre la Chine, l’Inde, les États-Unis, l’Indonésie, le Pakistan, le Nigeria et le Brésil, totalisent à eux seuls 4,1 milliards d’habitants. Ils représentent donc à eux seuls plus de la moitié de la population mondiale estimée à 8 milliards d’humains.

    Pour les prévisions 2050, la Chine ne sera plus numéro un. C’est l’Inde qui arrivera en tête du podium des pays les plus peuplés, avec 1,6 milliard d’individus (1,4 aujourd’hui) contre 1,3 pour la Chine (1,4 aujourd’hui).

    Avec 377 millions d’habitants, le Nigeria deviendra le troisième pays le plus peuplé en 2050 d’après les projections de l’Ined. C’est la première fois qu’un pays africain rentrera dans le trio de tête des pays les plus peuplés. Par comparaison, la France métropolitaine se situerait à la 31e place, contre la 23e aujourd’hui.

    ► L’Inde, pays champion du nombre de naissances et de décès annuels

    L’Inde est de loin le pays avec le nombre de naissances et de décès annuels le plus élevé. Avec plus de 23 millions de naissances par an, il dépasse largement la Chine (10 millions de naissances), numéro 2 du classement. Suivent le Nigeria (8 millions), le Pakistan (6,4 millions) et l’Indonésie (4,4 millions). La France se place 46e avec 673 000 naissances annuelles.

    Le pays d’Asie du Sud se place également au-dessus de la Chine pour le nombre de décès (12,8 contre 10,5 millions). Des chiffres très au-dessus du reste de la liste : 3,1 millions pour les États-Unis, 2,7 millions pour le Nigeria et 2,6 millions pour l’Indonésie. La France est 22e avec 607 000 décès par an.

    ► En Corée du Sud, le taux de natalité et l’indice de fécondité les plus faibles

    La Corée du Sud est le pays où naissent le moins de bébés du monde proportionnellement à sa population. De fait, son taux de natalité est de 6 naissances pour 1 000 habitants, contre 10 pour la France métropolitaine et 45 pour le Niger.

    Avec 0,9 enfant par femme, c’est aussi le pays où l’indice de fécondité est le plus bas, derrière Taïwan (1,1) et la Chine (1,2). La France arrive à la 124e place (1,8). Le Niger (6,7), la Somalie (6,2) et l’Angola (5,2) se situent dans le top 10.

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  • Italie : l’insignifiance politique de l’Église et l'urgence de "repartir de Dieu"

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, traduit en français sur Diakonos.be :

    Après les élections en Italie, même l’Église doit se donner un programme : repartir de Dieu

    Dans cette Italie qui est l’arrière-cour de la maison pontificale, ce dimanche 25 septembre, on a voté lors des élections politique (sur la photo, la victorieuse, Giorgia Meloni). La hiérarchie de l’Église s’est gardée à bonne distance de ces élections et le peu qu’elle a déclaré, comme dans l’appel du 21 septembre des évêques italiens aux électeurs, a été complètement ignoré.

    L’insignifiance politique de l’Église dans l’Italie d’aujourd’hui est une réalité désormais incontestable et qui contraste nettement avec la centralité que la « question catholique » a eue par le passé dans ce pays. Certains se demandent si cette insignifiance est définitive ou bien si elle est réversible et si oui, comment. Le catholique Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté de Sant’Egidio, et le laïc Ernesto Galli della Loggia, professeur d’histoire contemporaine, ont écrit sur le sujet des opinions contradictoires. L’éditorial du prochain numéro de la revue « Il Regno » – la voix la plus autorisée du catholicisme progressiste italien – sera rédigé par Gianfranco Brunelli, pour qui la seule véritable réponse au « changement anthropologique radical en marche » pourrait bien être de « repartir d’une première évangélisation ou alphabétisation de la foi », en d’autres termes, de « repartir de Dieu ».

    On ne s’étonnera pas qu’aucun de ces intellectuels ni de tous ceux qui se sont déjà exprimé dans ce débat, ne considère le pontificat de François comme indiquant le chemin à suivre. D’autant que l’idée de « repartir de Dieu » était plutôt la ligne directrice de son prédécesseur, Benoît XVI, tout comme, pour l’Italie, de ce « projet culturel » imaginé par le cardinal Camillo Ruini, qui a connu ses deux moments forts lors des deux grands colloques, le premier intitulé « Dio oggi. Con lui o senza di lui cambia tutto » et le second « Gesù nostro contemporaneo ».

    Dans ce « projet culturel », une personne en particulier a joué un rôle essentiel. Il s’agit de Sergio Belardinelli, professeur de sociologie des processus culturels à l’Université de Bologne, qui intervient ci-dessous dans le débat.

    Pour lui aussi, « la seule chose qui compte », pour l’Église comme pour le monde qui « en a besoin de façon urgente » en ces temps de changements majeurs de l’humain, c’est « Dieu, la croix de Jésus Christ et son Évangile de salut », et non ce « surplus » que sont les luttes contre la pauvreté ou la défense de la nature.

    À lui la parole.

    *

    Tout miser sur la seule chose qui compte

    de Sergio Belardinelli

    De temps à autre, quelqu’un ressort la soi-disant « question catholique » dans le débat public. C’est le cas d’Andrea Riccardi dans le « Corriere della Sera » du 18 août (« Questione cattolica, una centralità da ritrovare »). C’est également le cas d’Ernesto Galli della Loggia dans le même journal le 29 août (« L’eclissi cattolica in politica ») et bien d’autres encore dans d’autres publications que je n’ai pas en mémoire.

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  • Une nouvelle brochure sur Netflix

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    Du site de l'OJIM (Observatoire du Journalisme) :

    2012/2022, 10 ans de l’Ojim : une nouvelle brochure sur Netflix

    28 SEPTEMBRE 2022

     
    2012/2022, 10 ans de l’Ojim : une nouvelle brochure sur Netflix

    Après Yann Barthès, après l’affaire Obono, après le néo-féminisme, après l’exécrable Dilcrah, l’Observatoire publie sa cinquième brochure sur L’Empire Netflix, l’emprise du divertissement d’Édouard Chanot. Visite guidée.

    Devinettes

    Quelle est la société qui a généré en France un revenu de 1,2 milliards d’euros en 2021 et payé 6,5 millions d’euros d’impôts ? C’est Netflix ! Qui a produit la série Sense 8, véritable Babel moderne woke qui se déroule dans 20 villes et 14 pays avec des personnages incarnant l’arc en ciel des polysexualités ? C’est toujours Netflix !

    In God we trust! Et Sense 8 annonce le nouveau monde

    In God we trust, c’est ce qui est écrit sur le laisser-passer américain, le dollar US. Entre Bible protestante et esprit conquérant du Bien : ce qui est bon pour le dollar est moral, ce qui est bon pour le dollar est bon pour le monde. Revenons à Sense 8, un scénario mondial mettant en scène 8 personnages, quatre hommes et quatre femmes, dont une américaine qui se nomme Nomi Marks, une femme transgenre, jouée par Jamie Clayton elle-même transsexuelle. Un des scénaristes de la série est Lena Wachowski, qui elle aussi est transgenre, j’espère que vous suivez ?

    He’s expecting

    Non, ce n’est pas une mauvaise blague, He’s expecting (il est « enceint »), raconte sur Netflix l’histoire de Kentarô Hiyama, un homme de 37 ans travaillant dans la publicité, qui découvre subitement qu’il est « enceinte » ou « enceint » comme on voudra, de neuf semaines. La série se joue dans un monde où les hommes peuvent avoir des enfants depuis une cinquantaine d’années. Comme il se doit, le personnage principal doit subir les brimades et la discrimination de son entourage.

    Ce ne sont que quelques exemples, l’ouvrage d’Édouard Chanot aborde bien d’autres sujets, comme le modèle économique de Netflix, ses incontestables succès, son idéologie sous-jacente, son pouvoir d’hypnose sur les européens et sa pérennité. Cette brochure est vendue sur le site de La Nouvelle Librairie ou envoyée dédicacée à nos donateurs à partir de 50 euros. Vous bénéficiez d’un reçu fiscal de 66%, la brochure rendue chez vous ne vous coûtera que 16,60 € et vous nous donnerez un coup de main. D’avance merci !