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Société - Page 115

  • Une civilisation dans laquelle s’opposeront des maîtres riches et puissants et des esclaves déshumanisés puis sous-humanisés

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    « Le XXIe siècle sera celui de la réification »

    18 octobre 2022
     

    Dans un entretien pour le journal Le Figaro, Luc Ferry et Michel Onfray débattent de la question du transhumanisme.

    « Gestation pour autrui, location de l’utérus, vente d’enfants, achat des ovocytes, procréation médicalement assistée, projet d’interruption médicale de grossesse portée à neuf mois » : pour Michel Onfray, le constat est clair. « On peut dire dès à présent que le XXIe siècle sera celui de la réification, c’est-à-dire celui de la transformation de tout en chose et en objet afin que tout puisse se vendre, se louer, s’échanger ». Une fois le monde devenu « un vaste supermarché répandu en arborescence », c’est le transhumanisme qui va lui « donner son sens ». C’est-à-dire « vivre plus longtemps, jouir plus longtemps, consommer plus longtemps, et ce dans une civilisation dans laquelle s’opposeront des maîtres riches et puissants et des esclaves déshumanisés puis sous-humanisés », prévient-il.

    Post-humanisme vs. transhumanisme

    Luc Ferry veut distinguer le transhumanisme du post-humanisme. « Le post-humanisme, c’est le projet de fabriquer une post-humanité, définit-il, des machines dotées d’une intelligence artificielle forte, qui auraient les caractéristiques de l’être humain la conscience de soi et des émotions ».

    Mais pour Michel Onfray, le transhumanisme n’est que le « cheval de Troie ». « Au départ, ils disent leur souhait de faire marcher les tétraplégiques avec des exosquelettes, puis on s’aperçoit qu’ainsi ils fabriquent des cyborgs », affirme-t-il. Ou bien que, pour vaincre la maladie d’Alzheimer, les chercheurs s’intéressent à « numériser la mémoire afin de transférer un certain nombre d’informations dans le cerveau d’un tiers ». Sous couvert d’une « bonne intention de départ », c’est « l’Homme Nouveau, un homme augmenté », qui est recherché. Finalement, « le posthumanisme est l’horizon de la réification et le transhumanisme, l’instrument de sa réalisation », pointe Michel Onfray.

    Le transhumanisme à l’heure de la légalisation de l’euthanasie

    Luc Ferry note toutefois un paradoxe : « Nous avons d’un côté les petits génies de la Silicon Valley, qui réfléchissent à prolonger la vie, et de l’autre côté, nous débattons, notamment en France, de l’euthanasie ». « Ce paradoxe ne montre-t-il pas le dérèglement de notre civilisation ? », interroge-t-il.

    D’autant que « la demande de mort peut recouvrir une demande d’amour à laquelle je trouve indigne de répondre par la mort », affirme le philosophe.

    Source : Le Figaro, Alexandre Devecchio (14/10/2022)

  • L'inquiétante dérive de l'Académie pontificale pour la vie

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    De Riccardo Cascioli sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Défenseurs de la vie mais avorteurs : des idées confuses au Vatican

    19-10-2022

    Les nouvelles nominations à l'Académie pontificale pour la vie - voir l'entrée de l'économiste Marianna Mazzucato - confirment la "ligne Paglia" d'ouverture à des experts dans des domaines importants mais de principe pro-avortement. Et les voix les plus fidèles à l'identité originelle de l'Académie, et donc critiques de la direction actuelle, sont purgées.

    Purge du Conseil d'administration des personnalités liées aux racines de l'Académie pontificale pour la vie (PAV) et inclusion parmi les membres ordinaires d'autres personnalités qui n'ont rien à voir avec la défense de la vie. Ainsi, la "nouvelle" Académie Pontificale pour la Vie coupe encore plus les ponts avec le passé et crée un curieux antagonisme avec le Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie.

    Les nouvelles nominations, annoncées le 15 octobre, ont fait du bruit surtout en raison de la présence parmi les membres ordinaires de l'économiste italo-américaine Marianna Mazzucato, décrite comme athée, pro-avortement et liée au Forum économique de Davos. Mais les rendez-vous les plus sérieux pour l'avenir de l'Académie pontificale pour la vie sont autres. Bien sûr, le scandale de la nomination de Mazzucato est compréhensible, étant donné le curriculum de l'économiste ; mais depuis que Monseigneur Vincenzo Paglia a pris la direction de l'APV, être contre l'avortement, la contraception, l'insémination artificielle et l'euthanasie n'est plus une condition pour siéger dans l'organisme créé par Jean-Paul II pour défendre la vie.

    Si, dans cette nouvelle conception, la défense de la vie a élargi ses frontières pour englober désormais tout ce qui concerne la vie humaine - de la migration à la défense de l'environnement - le lien profond entre la défense de la vie, de la conception à la mort naturelle, et le respect de la dignité humaine dans toutes les autres circonstances de la vie a pratiquement disparu. Il est ainsi devenu possible de nommer des personnalités pro-avortement au sein de l'APV au nom de leur expertise dans certains domaines spécifiques.

    Déjà les premières nominations de l'administration Paglia, effectuées en 2017, avaient soulevé de fortes réactions ; aujourd'hui, avec la nomination de Mazzucato, le même chemin est poursuivi. Dans ce cas, nous avons une économiste de renommée internationale, qui a également été conseillère économique du Premier ministre de l'époque, Giuseppe Conte, très proche du président du Forum économique de Davos (WEF, World Economic Forum), et donc une théoricienne de la Great Reset ainsi que de la transition écologique (l'un de ses récents tweets appelait à un " verrouillage climatique "). Dans ses livres et ses essais, elle plaide avec force pour un État entrepreneurial.

    Le pape François l'apprécie pour ses thèses en faveur de ce que l'on appelle le "capitalisme inclusif". Elle a d'ailleurs été l'un des protagonistes de la récente réunion d'Assise sur l'"économie de François", en dirigeant un séminaire sur la finance. Mais elle circule déjà depuis un moment dans les milieux catholiques, à tel point qu'elle a également été invitée à la Rencontre de Rimini en 2020. Il n'est donc pas surprenant, compte tenu des antécédents d'autres gourous laïcs et athées qui ont fait la loi au Vatican, qu'à un moment donné, Mazzucato ait également été glissé dans un organisme dépendant du Saint-Siège.

    Mais pourquoi l'APV ? Qu'est-ce qu'un économiste et le discours sur le capitalisme ont à voir avec les questions de vie ? Mazzucato fait également partie des contributeurs à l'Agenda 2030 des Nations unies pour le développement durable, et Monseigneur Paglia pense manifestement que ses principes sur l'économie inclusive sont utiles pour montrer la voie à une redistribution des ressources de santé en faveur des pays pauvres.

    Mais la question demeure : comment est-il possible de penser que le droit à l'avortement (un tweet de Mazzucato mettait en cause la décision de la Cour suprême américaine annulant Roe vs. Wade) peut être concilié avec des politiques pro-vie dans des secteurs spécifiques, notamment les soins de santé ?

    Une question que d'autres membres de l'APV se sont probablement posée ces dernières années. C'est ainsi que les voix les plus critiques à l'égard de la gestion de Paglia ont disparu du nouveau conseil d'administration, tandis que Monseigneur Alberto Germán Bochatey, évêque auxiliaire de La Plata (Argentine), a été écarté des membres ordinaires. Bochatey est un grand expert en bioéthique, disciple du Cardinal Elio Sgreccia qui a été à la tête de l'APV pendant 14 ans. N'a pas non plus été renouvelé comme membre ordinaire Alain Lejeune, professeur de droit pharmaceutique, lui aussi fidèle à l'héritage du cardinal Sgreccia.

    Mais pour en revenir au Conseil de direction, le pape François a viré les personnalités qui avaient le plus contesté la "ligne Paglia" ces dernières années : le professeur Adriano Pessina, directeur du Centre de bioéthique de l'Université catholique de Milan, et le Dr Monica Lopez Barahona, présidente de la délégation espagnole de la Fondation Jérôme Lejeune et directrice de la Chaire de bioéthique Jérôme Lejeune à Madrid. Tous deux restent des membres ordinaires. (...)

    En tout cas, la signification des exclusions est claire : en ce qui concerne Monseigneur Paglia, ils s'étaient plaints à plusieurs reprises de la manière autoritaire de procéder, prenant des initiatives et des positions qui n'étaient pas partagées par le Conseil de direction ou dont le Conseil de direction n'avait pas connaissance. Et ils étaient évidemment en désaccord avec les nouvelles orientations et ouvertures sur les questions de bioéthique - telles que les récentes sur la contraception, la F.I.V. et l'euthanasie - qui bouleversent les critères de la théologie morale.

    Les nouvelles nominations marquent donc une nouvelle accélération vers une conception réduite de la vie et de sa valeur, qui éloigne également l'Académie Pontificale pour la Vie de la ligne du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, qui - bien qu'avec toutes ses limites - maintient l'approche traditionnelle, comme le démontre le récent document pour la préparation des fiancés au mariage. Encore une autre contradiction dans ce pontificat.

  • Le pape nomme Mariana Mazzucato, économiste pro-Agenda 2030 et pro-avortement, membre de l'Académie pontificale pour la vie

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    D'Infocatolica.com et de Riposte catholique :

    Le pape nomme Mariana Mazzucato, économiste pro-Agenda 2030 et pro-avortement, membre de l'Académie pontificale pour la vie

    Le Pape a nommé de nouveaux membres ordinaires et membres du conseil d'administration de l'Académie pontificale pour la vie. Parmi les premiers, l'économiste italo-américaine Mariana Mazzucato, partisane des objectifs de développement durable et de l'Agenda 2030, a récemment fait l'éloge du discours pro-avortement d'une présentatrice de télévision américain.

    17/10/22

    Le Saint-Siège a rendu publiques les nominations suivantes à l'Académie pontificale pour la vie

    Nomination des membres du Conseil d'administration de l'Académie pontificale pour la vie

    Le Saint-Père a nommé les membres du Conseil d'administration de l'Académie pontificale pour la vie : Son Excellence Mgr Noël Simard, évêque de Valleyfield (Canada) ; le Révérend Mgr Philippe Bordeyne, doyen de l'Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille ; le Révérend Recteur de l'Université Saint-Thomas d'Aquin et Directeur du Centre de recherche biomoléculaire Pietro Annigoni à Ouagadougou (Burkina Faso) ; le Révérend Dr. Margarita Bofarull Buñuel, R.S.C.J., professeur de théologie morale à l'Universidad Centroamericana José Simeón Cañas à Antiguo Cuscatlán (El Salvador) ; Ch.ma Prof. Laura Palazzani, professeur de philosophie du droit à la Libera Università Maria Santissima Assunta à Rome (Italie).

    Nomination des membres ordinaires de l'Académie pontificale pour la vie

    Le Saint-Père a nommé membres ordinaires de l'Académie pontificale pour la vie Son Excellence Monseigneur Carlos Gustavo Castillo Mattasoglio (archevêque de Lima), le Révérend Père Humberto Miguel Yáñez Molina, S.I.,. Carlos Centeno Cortés, Roberto Dell'Oro, Federico de Montalvo Jääskeläinen, Paolo de Tarso Ramos Ribeiro, Mariana Mazzucato, Saad Al-Din Mosaad Helaly, John N. Nkengasong, Jean Marie Okwo-Bele, Stephan Werner Sahm, Martha Margarita Luz Tarasco Michel, Sheila Dinotshe Tlou et Krzysztof Wiak.

    Mariana Mazzucato, économiste, est l'une des forces motrices des Objectifs de développement durable qui font partie de l'Agenda 2030 et du Nouvel ordre mondial. En août 2019, elle a publié dans le magazine Nature, avec d'autres personnalités de la durabilité, l'article "Six transformations pour atteindre les Objectifs de développement durable", une étude stratégique pour comprendre ce qu'est l'Agenda 2030.

    Et en juin de cette année, elle a fait l'éloge sur Twitter du discours d'une présentatrice de télévision américain pro-avortement qui critiquait le rôle du christianisme et des chrétiens dans la vie politique en ces termes :

    « Je me fiche que vous soyez chrétien, je me fiche de ce que dit la Bible, j’ai l’impression que c’est un spectacle de clowns assis là à essayer de déchiffrer ce que votre petit livre mythique a à dire sur ces questions politiques très réelles. Je ne crois pas au christianisme, ce qui signifie que vous n’avez pas à dicter la façon dont je vis ma vie en fonction de votre religion, je me fiche de ce que dit la Bible… Je me fiche de votre foutue religion. »

    En août 2019, elle a publié dans le magazine Nature l’article « Six transformations pour atteindre les Objectifs de développement durable », une étude stratégique pour comprendre ce qu’est l’Agenda 2030. Parmi ces transformations, les standards de la « santé reproductive », donc la contraception et l’avortement.

    Enfin, elle est considérée comme une des têtes pensantes des socialistes démocrates des Etats-Unis. Elle a notamment participé à la campagne de Bernie Sanders.

  • Est de la RDC: Denis Mukwege appelle la Belgique à soutenir un tribunal pénal international

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    Lu sur le site web "

    Mukwege SONGBI2QVZFDVF7AQMVN7VVEEE-690x450.jpgLa Libre Afrique" ce 18 octobre 2022 :

    « Vous avez des outils diplomatiques, économiques et militaires qui peuvent arrêter cette souffrance ». Le Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018, a plaidé mercredi devant la commission des Relations extérieures de la Chambre pour que la Belgique fasse des propositions au niveau international, tant au sein de l’UE que de l’ONU, afin de faire cesser la guerre qui endeuille l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) depuis 25 ans. Il a appelé la Belgique à soutenir la mise en place d’un tribunal pénal international. Le Prix Nobel de la Paix a ainsi appelé à lutter contre « la culture de l’impunité », encourageant la Belgique à mettre en place une conférence internationale en faveur de la mise en place d’une « justice transitionnelle », évoquant le « droit des Congolais à la justice, la vérité et la garantie de non-répétition des atrocités commises ces 25 dernières années et qui se poursuivent aujourd’hui. » À ce titre, le Dr Mukwege a dit encourager la résolution déposée par Ecolo-Groen visant à demander un tribunal pénal spécial pour poursuivre les crimes contre l’humanité.

    « J’invite aussi les députés à soutenir l’initiative des députés de la RDC visant à identifier et sécuriser les sites des massacres afin que des équipes d’enquêteurs internationaux soient déployés pour exhumer nombreuses fosses communes et prélever les éléments de preuves de crime de guerre, de crime contre l’humanité, voire de crime de génocide », a-t-il ajouté.

    Prenant au mot le discours prononcé en septembre par le Premier ministre Alexander De Croo devant l’assemblée générale des Nations unies, le gynécologue et militant des droits humains a aussi appelé à « repenser la mission des Nations Unies » (Monusco) sur place. À ses yeux, celle-ci devrait se concentrer à aider la RDC à réformer son armée afin qu’elle puisse assurer la sécurité des biens et des personnes.

    Le Dr Mukwege a également appelé à « appuyer notre gouvernement en vue d’une une bonne gouvernance du secteur minier. « Le pourrissement de la situation s’explique par le fait que l’on ne s’est jamais attaqué aux causes structurelles : l’exploitation et le commerce illégal des ressources naturelles. » « Les directives sur le devoir de diligence, la traçabilité, la certification des diamants sont des initiatives vont dans la bonne direction. Mais elles ne sont pas suffisantes. Ces textes ne sont pas contraignants à tous les maillons de la chaîne », a-t-il relevé, citant le cas de la Chine.

    Enfin, le gynécologue a appelé la communauté internationale à soutenir « un processus électoral digne d’une démocratie » en RDC. Il a aussi plaidé pour l’isolement diplomatique du Rwanda. Selon lui, il existe une « similarité entre l’agression russe en Ukraine et l’agression rwandaise en RDC. »

    Denis Mukwege a dénoncé le manque d’intérêt « politique, humanitaire et médiatique » à propos de ce conflit. Il faut « mettre fin à l’indignation sélective et à la politique du double standard qui mine la crédibilité et la force du droit international. »

    Réf. Est de la RDC: Denis Mukwege appelle la Belgique à soutenir un tribunal pénal international

  • Quand la Cour Européenne des Droits de l'Homme s’aligne sur les présupposés antichrétiens

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    De Blanche Streb sur aleteia.org :

    Au nom du débat public, la CEDH s’aligne sur les présupposés antichrétiens

    17/10/22

    Notre chroniqueuse Blanche Streb revient sur la condamnation de la France par la CEDH contre les Femen. S’attaquer aux symboles chrétiens, c’est oublier ce que les droits humains doivent au christianisme : la dignité inaliénable de la personne.

    Une Femen, les seins nus, les bras en croix. Une couronne d’épines et un voile sur la tête. Dans chacune de ses mains, un morceau de foie bovin. Sur son torse tatoué, deux messages : « Noël est annulé » et « 344e salope », en référence au manifeste pro-avortement de 1971. Elle se tient devant un tabernacle, celui de l’église de la Madeleine. Nous sommes en 2013, cette macabre et vulgaire mise en scène, à laquelle une complicité médiatique donnera un vaste écho, symbolise un avortement, celui du Christ, que la Femen parachève gracieusement en urinant sur l’autel. Les faits ont donné lieu à une condamnation par la justice française à un mois de sursis et 2.000 euros d’amende. Le 11 octobre, la Cour européenne des droits de l’homme, dans un jugement aussi stupéfiant que désolant, considère que cette peine est une ingérence dans la liberté d’expression de la requérante. 

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Vienne : l'appel d'un évêque courageux pour la protection de la vie

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    De kath.net/news :

    Wien: "Marsch fürs Leben" am 15. Oktober

    Mgr Küng : appel à un engagement courageux pour la protection de la vie

    16 octobre 2022

    L'évêque émérite de Saint-Pölten lors de la "Marche pour la vie à Vienne" de cette année : "Témoignez de l'inviolabilité de la vie humaine" - avertissement sur la mise en danger de la liberté de conscience - 30 arrestations dans une contre-manifestation de gauche

    Vienne (kath.net/KAP/red) Mgr Klaus Küng a appelé à une action courageuse et énergique pour protéger la vie. L'évêque émérite de St. Pölten a célébré samedi un service avec les participants de la "Marche pour la vie" à la Karlskirche de Vienne et a adressé un salut aux participants au début de la marche. Le rallye était le prélude au rassemblement suivant et à la marche à travers le centre-ville de Vienne. L'évêque a littéralement dit dans son sermon : « Nous devons crier aux femmes : nous vous aiderons si vous attendez un enfant et êtes dans le besoin ! Et aux pères : soutenez votre enfant ! Ne l'abandonnez pas, même pas sa mère !"

    Mais quelle que soit l'existence de la foi en Dieu, la blessure laissée par un avortement chez une femme est « profonde et souvent difficile à guérir. Un enfant qu'elle attendait est mort ». Selon Mgr Küng, il est juste et approprié de descendre dans la rue pour témoigner de l'inviolabilité de la vie humaine et pour crier à tous : « Ne tuez pas ! Les enfants sont notre avenir ! Et les personnes âgées, surtout les personnes gravement malades et mourant, ont besoin de notre amour !" Dans son sermon, l'évêque a également exprimé sa déception face à la décision de la Cour constitutionnelle de décembre 2020, à la suite de laquelle le suicide assisté a été légalisé en Autriche.

    Küng : « Ne nous faisons pas d'illusions : c'est une rupture de barrage. Le législateur s'est efforcé de définir clairement et concrètement les conditions d'agrément de l'aide au suicide, mais il est à craindre que d'autres mesures ne soient prises dans le cours des prochaines années qui suivront la libéralisation." Il est d'autant plus important "que nous vivions l'amour, accompagnions avec amour les malades et surtout les personnes gravement malades et mourantes, et ne les laissions pas seuls". Et l'évêque d'ajouter : « En tant que chrétiens, nous ferons tout notre possible pour soulager les souffrances des personnes gravement malades et mourantes, nous ne nous lasserons pas d'exiger et de promouvoir les soins palliatifs. Peut-être que parfois une situation peut survenir chez quelqu'un qui souffre beaucoup, que nous prions, Dieu le Père, puissent-ils bientôt s'appeler, laissez-les mourir. Mais nous ne nous suiciderons jamais ni ne tuerons.

    Cela ne peut jamais être une expression d'amour. Nous ne sommes pas autorisés à le faire. Seul Dieu est le Seigneur de la vie. Dans son salut, l'évêque a mis l'accent, entre autres, sur la défense de la liberté de conscience. Il faudra être particulièrement vigilant, proactif et engagé sur ce sujet dans les années à venir. L'évêque a dit littéralement : « Nul ne peut être contraint de se faire avorter ou de participer à un avortement pour y contribuer. Nul ne devrait être contraint de participer au suicide assisté ou à l'euthanasie." Chaque médecin, pharmacien, professionnel de la santé devrait avoir la liberté, sans préjudice pour lui-même, de refuser de participer à de telles questions.

    En marge de la marche pro-vie, des contre-manifestations d'extrémistes de gauche éclatent à nouveau à Vienne. Selon les médias, 30 arrestations ont été effectuées ici.

    VIDÉOS de la marche - Merci à PSALM133 :

    Marche en accéléré : https://rumble.com/v1o8lsa-marsch-fr-das-leben-wien-2022.html

    Entretiens : https://rumble.com/v1o8lsa-marsch-fr-das-leben-wien-2022.html

    Le rallye d'ouverture : https://rumble.com/v1o8smo-marsch-fr-das-leben-2022-in-wien-die-erffungskundlung.html

  • Pourquoi le Père Abbé de Maredsous porte - parfois - le col romain

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    Le Père Abbé de Maredsous (Bernard Lorent) :

    Pourquoi porter l'habit ?

    "Je ne le porte pas toujours. Mais parfois il est important de s'afficher. Je pense qu'aujourd'hui, nous devons manifester notre présence, même discrètement. Ici, à l'abbaye, j'aime le revêtir. En ville, je suis 'en civil'. Parfois, je porte le col romain. Je me souviens d'une conversation, dans un train, avec un mannequin qui travaillait pour Karl Lagerfeld : nous avons parlé pendant tout le voyage. Si j'avais été en col roulé, j'aurais lu mon journal, lui, le sien. En 1982, quand je suis entré, on nous disait : N'agressez pas les gens en vous habillant en prêtre.' Il fallait se fondre. Après Vatican II, certains voulaient une Église plus enfouie, plus discrète. Mais quand on se cache, finalement, on ne vous voit plus…"

    https://www.lalibre.be/lifestyle/magazine/2022/10/16/maredsous-les-150-ans-dune-abbaye-FVSVFICKGZCURLYPIH6J6SXLLQ/

  • Le Synode pataugeant au milieu de la synodalité : le pape prolonge le processus de réforme d'un an au milieu de l'apathie et des critiques

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    Par NICOLE WINFIELD aujourd'hui via  « il Sismographo » :

    1000.jpeg« ROME (AP) – Le pape François a décidé de prolonger d'un an une longue consultation mondiale des catholiques ordinaires sur l'avenir de l'Église catholique, au milieu d'une participation limitée des laïcs et d'une résistance apparente à ses réformes de la part de la hiérarchie.

    François a annoncé dimanche que le rassemblement des évêques prévu en 2023 se déroulerait désormais en deux étapes - une session en octobre 2023 et une seconde en octobre 2024 - pour laisser plus de temps pour trouver une voie à suivre.

    En 2021, François a officiellement ouvert un processus de consultation de deux ans sur le thème de la « synodalité », ou une structure plus décentralisée de l'Église avec les laïcs ayant un rôle plus important. Le processus fait partie de l'objectif à long terme de François de rendre l'Église plus inclusive, participative et réactive aux problèmes du monde réel auxquels sont confrontés les catholiques ordinaires.

    Dans le cadre du processus, le Vatican a demandé aux diocèses, aux ordres religieux et à d'autres groupes catholiques de se lancer dans des séances d'écoute locales afin que les catholiques ordinaires puissent parler de leurs besoins et de leurs espoirs pour l'Église. Les conférences épiscopales du mois d'août ont rendu compte des résultats, et un comité d'organisation s'est récemment réuni près de Rome et a achevé un document de synthèse.

    Mais plusieurs diocèses et conférences épiscopales ont signalé une participation minimale. La Conférence des évêques catholiques des États-Unis, par exemple, a signalé que 700 000 personnes avaient participé à la consultation, dans un pays de 66,8 millions de catholiques. De nombreux pays européens ont également signalé des taux de participation inférieurs à 10 %. »

    2022_10_17_08_18_54_Greenshot.png

  • Femen : la CEDH soutient le blasphème antichrétien

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    Femen : la CEDH soutient le blasphème antichrétien


    Madame, Monsieur, 

    La CEDH vient de donner raison à la Femen qui a simulé l’avortement du Christ par la Sainte Vierge, sur l’autel de l’église de la Madelaine en 2013. Le jugement, dans l’affaire Bouton contre France, a été rendu aujourd’hui.

    La Cour européenne des droits de l’homme s’est placée une nouvelle fois du côté des blasphémateurs antichrétiens, en défendant la « liberté d’expression » de la « femen » qui a profané l’église de la Madelaine à Paris en 2013. Cette femme s’était exposée, devant l’autel et le tabernacle, seins nus, tatouée, les bras en croix, portant une couronne d’épines et le voile bleu de la Sainte Vierge, et tenant « deux morceaux de foie de bœuf dans les mains, symbole du petit Jésus avorté ». Sur sa poitrine étaient inscrits les slogans « Christmas is canceled » et « 344ème salope » en référence au manifeste des 343 féministes pro-avortement en 1971.

    Difficile d’imaginer plus abjecte. Pauvre femme. 

    Mais dans cette mise en scène macabre, la CEDH y a vu l’action d’une courageuse militante féministe injustement condamnée, alors que son « seul objectif »,  selon la CEDH, était très noble : contribuer « au débat public sur les droits des femmes, plus spécifiquement sur le droit à l’avortement ». La Cour a jugé, de façon spécieuse, que la protection « de la liberté de conscience et de religion » ne pouvait pas justifier cette condamnation, feignant en outre de reprocher aux juridictions françaises de ne pas avoir « recherché si l’action de la [femen] avait un caractère « gratuitement offensant » pour les croyances religieuses, si elle était injurieuse ou si elle incitait à l’irrespect ou à la haine envers l’Église catholique ». Quelle tartufferie ! Comme si cela n’était pas évident.

    Cela rappelle un jugement récent de cette même Cour dans lequel elle rejetait le recours d’un catholique après lui avoir reproché de ne pas avoir indiqué à quelles messes précisément il n’avait pas pu assister pendant la crise du Covid… alors que toutes les messes publiques était interdites.

    Partagez notre pétition pour la défense des chrétiens en Europe

    Pour condamner la France dans l’affaire de la femen, la cour s’est déclarée « frappée de la sévérité de la sanction », qui n’était pourtant que d’un mois de prison avec sursis et 2 000 euros d’amende. Elle a déploré que cette peine soit inscrite au casier judiciaire de la militante, comme si réputation avait à en souffrir, et que le sursis puisse devenir une peine de prison ferme dans l’hypothèse où la femen exercerait une nouvelle fois sa « liberté d’expression ».

    La France est condamnée à lui verser 9800 euros.

    Cela devient une habitude, à la CEDH, de défendre ces attaques proférées dans les églises et contre l’Eglise. En 2018, elle avait déjà jugé que la provocation blasphématoire du groupe punk féministe des « Pussy riots » dans le chœur de la Cathédrale orthodoxe de Moscou était une forme d’expression protégée par la Cour. L’avocat des Pussy riots est devenu juge à la CEDH depuis. La même année, la Cour avait aussi condamné la Lituanie pour avoir sanctionné des publicités blasphématoires mettant en scène le Christ et la Vierge Marie.

    Mais sa position est toute différente s’agissant de l’islam.

    Souvenons-nous en, en 2018, la CEDH a soutenu la condamnation pénale d’une conférencière autrichienne à qui il était reproché d’avoir assimilé à de la « pédophilie » la relation sexuelle de Mahomet avec Aïcha, alors âgée seulement de 9 ans. La CEDH avait jugé que cette conférencière n’a pas cherché à informer objectivement le public mais à « démontrer que Mahomet n’est pas digne d’être vénéré ». À l’appui de cette condamnation, la Cour a considéré que parler de « pédophile » serait une « généralisation sans base factuelle », de « nature à susciter une indignation justifiée » des musulmans. Ces propos constituaient, selon la Cour, « une violation malveillante de l’esprit de tolérance à la base de la société démocratique » susceptibles « d’attiser les préjugés » et « de mettre en danger la paix religieuse ». 

    Comment ne pas voir un « deux poids deux mesures », doublé d’un coupable aveuglement ?

    La conférencière n’a fait que dire la vérité, avec décence et discrétion, tandis que la Femen avait pour objectif de blesser et d’offenser. Pourquoi condamner la première et défendre la seconde ?

    Comment ne pas voir, dans ce « deux poids deux mesures », les propres préjugés de la Cour ?

    Jamais la Cour n’aurait soutenu une telle mise en scène macabre si elle avait eu lieux dans une mosquée ou dans l’enceinte d’un Palais de Justice.

    Les juges de Strasbourg ne voient-ils pas que chaque jour en Europe des églises sont profanées, incendiées, des statues brisées et des croix renversées  ? Ne voient-ils pas l’incompréhension et la haine envers le Christ et les chrétiens se répandre dans la société ? Ne voient-ils pas que, de plus en plus, la Cour elle-même se comporte à l’image de la société ?

    Essayons d’imaginer le monde sans le Christ : nous verrons la guerre et la barbarie. Cette chute, d’ailleurs, nous la voyons déjà.

    Grégor Puppinck

  • "Je suis pro-life, mais..."

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    De notre collaborateur Paul Vaute, cette réponse à une objection fréquemment faite aux défenseurs de la vie humaine conçue:

       La gravité du sujet et sa permanente actualité m'incitent à revenir sur un échange dont Belgicatho fut le support au début de l'été[1]. Rappelons-en d'abord les termes. Au cours d'un débat en direct, le 27 juin, dans le cadre de l'émission matinale de la RTBF La Première, l'abbé Eric de Beukelaer, vicaire général du diocèse de Liège, avait notamment déclaré ceci: "Je suis plutôt pro-life même si je ne suis pas pour que tout soit interdit..." Commentant ce propos, Yves Willemaers, responsable de ce blog, nota qu'à l'entendre, "on se demande bien quelle est finalement la position de l'Eglise sur l'avortement", cette extrême prudence apparaissant bien éloignée du "que votre oui soit oui" (Mt. 5:37).

       Suivirent différentes réactions de lecteurs, mais je retiendrai surtout la réponse de celui qui se trouvait ainsi épinglé. "Je ne crois pas, écrivit-il, que criminaliser complètement l'avortement, va faire progresser la défense de la vie". Et de renvoyer vers un article de son propre blog, publié le même jour que l'émission précitée et où il précise son point de vue[2]. Y figurent des considérations de bon sens et qui n'appellent aucune réserve. Mais en réaffirmant l'inefficacité, à ses yeux, de la criminalisation, l'auteur ajoute ceci:

       "Je puis donc comprendre une dépénalisation encadrée, permette [sic] aux femmes qui ne veulent pas poursuivre une grossesse, d'avorter dans de bonnes conditions sanitaires.

       "Cependant, ceci ne transforme pas un acte moralement aussi sensible, en simple question de "santé reproductive". Vouloir banaliser l'avortement est un leurre. Il me semble que personne ne le vit ainsi. L'objectif de tout citoyen responsable, croyant ou laïque, homme ou femme, doit être d'améliorer avant tout la prévention, afin de réduire le nombre des avortements autant que faire se peut".

     

    [1] 29 juin 2022, Eric de Beukelaer au "parti pris" sur Auvio : "Je suis plutôt prolife même si je ne suis pas pour que tout soit interdit..." - BELGICATHO.

    [2] https://ericdebeukelaer.be/2022/06/27/l-avortement-hante-encore-et-toujours-larene-politique-et-cela-va-durer/.

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  • "Les jurés du prix Nobel de littérature ont préféré l’idolâtrie du sexe à la lucidité"

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    Une tribune de Henri Quantin parue sur le site Aleteia.org :

    Nobel de littérature : Annie Ernaux versus Michel Houellebecq

    Avec leurs perpétuelles polémiques sur la surreprésentation des mâles dans les palmarès, la seule chose qu’ont réussi les féministes est de faire soupçonner un choix idéologique chaque fois qu’une femme est récompensée par un prix autre que celui de Miss seins nus. En 1928, quand Sigrid Undset obtint le prix Nobel de littérature, personne ne pensa que le jury s’était cru obligé de choisir une femme, encore moins que cela couronnait la conversion de la romancière norvégienne au catholicisme en 1924. Le jury récompensait une grande œuvre, voilà tout.

    Avec le prix Nobel d’Annie Ernaux, le doute est permis, tant ses livres, sans exception, sont un hommage à ce que l’idéologie ambiante vante à flots continus, à commencer par les bienfaits supposés de la « libération des femmes ». « Après Simone Veil au Panthéon, remarque une jeune lectrice peu convaincue par le roman L’Événement, ça devait arriver… L’avortement est un bon pourvoyeur d’héroïnes nationales. » Les supporters déçus de l’échec de Houellebecq ont eu beau jeu de dire que le sexe de leur poulain était un handicap insurmontable.

  • Comment les catholiques sont devenus prisonniers de Vatican II

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    Lu sur « Il Sismografo » cet article extrait du New York Times

    le concile a 60 ans maxresdefault (5).jpg« (Ross Douthat, The New York Times) Le Concile Vatican II, la grande révolution dans la vie de l'Église catholique moderne, s'est ouvert il y a 60 ans cette semaine à Rome. Une grande partie de ce monde des années 1960 est décédée, mais le conseil est toujours avec nous; en effet, pour une église divisée, ses conséquences toujours en cours ne peuvent être échappées.

    Pendant longtemps, cela aurait été une revendication libérale. Dans les guerres au sein du catholicisme qui ont suivi le concile, les conservateurs ont interprété Vatican II comme un événement discret et limité - un ensemble particulier de documents qui contenaient divers changements et évolutions (sur la liberté religieuse et les relations catholiques-juives en particulier), et ouvraient la porte à une version révisée et vernaculaire de la messe. Pour les libéraux, cependant, ces détails n'étaient qu'un point de départ : il y avait aussi un « esprit » du concile, similaire au Saint-Esprit dans son fonctionnement, qui était censé guider l'église. dans de nouvelles transformations, une réforme perpétuelle.

    L'interprétation libérale a dominé la vie catholique dans les années 1960 et 1970, lorsque Vatican II a été invoqué pour justifier un éventail toujours plus large de changements - à la liturgie, au calendrier et aux prières de l'Église, aux coutumes laïques et à la tenue cléricale, à l'architecture de l'église et à la musique sacrée, à la discipline morale catholique. Puis l'interprétation conservatrice s'est installée à Rome avec l'élection de Jean-Paul II, qui a publié une flottille de documents destinés à établir une lecture faisant autorité de Vatican II, à freiner les expérimentations et les altérations plus radicales, à prouver que le catholicisme avant les années 1960 et Le catholicisme par la suite était toujours la même tradition.

    Maintenant, dans les années du pape François, l'interprétation libérale est revenue - non seulement dans la réouverture des débats moraux et théologiques, l'établissement d'un style d'écoute permanente de la gouvernance de l'église, mais aussi dans la tentative de supprimer une fois de plus l'ancien catholique rites, la liturgie latine traditionnelle telle qu'elle existait avant Vatican II.

    L'ère de François n'a pas restauré la vigueur juvénile dont jouissait autrefois le catholicisme progressiste, mais elle a justifié une partie de la vision libérale. Par sa gouvernance et même par sa simple existence, ce pape libéral a prouvé que le Concile Vatican II ne peut pas être simplement réduit à une seule interprétation établie, ou voir son travail en quelque sorte considéré comme terminé, la période d'expérimentation terminée et la synthèse restaurée.

    Au lieu de cela, le concile pose un défi permanent, il crée des divisions apparemment insolubles et il laisse le catholicisme contemporain face à un ensemble de problèmes et de dilemmes que la Providence n'a pas encore jugé bon de résoudre.

    Voici trois déclarations pour résumer les problèmes et les dilemmes. D'abord, le concile était nécessaire. Peut-être pas sous la forme exacte qu'il a prise, un concile œcuménique convoquant tous les évêques du monde entier, mais dans le sens où l'Église de 1962 avait besoin d'adaptations importantes, d'une réflexion et d'une réforme importantes. Ces adaptations devaient être tournées vers le passé : la mort de la politique du trône et de l'autel, la montée du libéralisme moderne et l'horreur de l'Holocauste ont tous exigé des réponses plus complètes de la part de l'Église. Et ils devaient aussi être tournés vers l'avenir, dans le sens où le catholicisme du début des années 1960 commençait à peine à compter avec la mondialisation et la décolonisation, avec l'ère de l'information et les révolutions sociales déclenchées par l'invention de la pilule contraceptive.

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