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Société - Page 122

  • L'ECLJ présente un nouveau rapport sur “La persécution des chrétiens ex-musulmans en France et en Europe”

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    Titre

    Madame, Monsieur,

    L'ECLJ (European Centre for Law & Justice) est fier de vous présenter son nouveau rapport sur “La persécution des chrétiens ex-musulmans en France et en Europe” (cliquez ici pour lire).

    Depuis mars 2021, l’ECLJ va à la rencontre d’anciens musulmans convertis au christianisme, en France et dans d’autres pays européens. Partout le constat est le même : si quitter l’islam est déjà difficile, se convertir au christianisme est encore plus dangereux.

    De nombreux convertis nous ont témoigné des menaces et violences qu’ils ont subies en raison de leur amour pour le Christ. Des convertis sont battus, des jeunes filles sont séquestrées ou renvoyées « au bled » pour y être mariées de force… Souvent, les liens familiaux sont rompus : le converti doit se résigner à tout quitter pour suivre le Christ : sa famille, son emploi, son quartier. Il sont plusieurs centaines chaque année à témoigner ainsi de leur foi, souvent dans l’indifférence des pouvoirs publics, mais aussi, trop souvent, des autres chrétiens.

    Un tel contrôle social et une telle violence ne sont pas acceptables en Europe: la liberté de quitter l’islam doit être garantie.

    Téléchargez et partagez ce rapport sur cette page de notre site internet.

    Signez notre pétition pour la défense de la liberté de religion

  • Le roi Charles III défenseur de quelle foi ?

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    De Kerknet :

    Le roi Charles III sera le défenseur de la foi

    10 septembre 2022

    Le roi Charles III recevra également les titres honorifiques de la reine britannique, mais le contenu du titre Defensor fidei sera peut-être actualisé.

    Depuis le XVIe siècle, le chef d'État anglais est également le chef de l'Église anglicane. Ce titre honorifique remonte à la Réforme et au conflit du roi Henri VIII avec Rome. Le pape Léon X de l'époque lui a d'abord accordé le titre de "défenseur de la foi" (Defensor fidei) en octobre 1521. Il s'agissait d'un signe d'appréciation du pape, car Henri avait défendu à la fois le pape et la doctrine catholique contre Martin Luther. Même après la rupture avec Rome, il a conservé le titre. En 1701, l'Acte d'établissement est approuvé, par lequel les catholiques sont exclus de la succession au trône. Depuis lors, l'Église anglicane est l'Église d'État officielle, tandis que les catholiques britanniques ont été persécutés pendant des décennies. Rowan Williams, l'archevêque de Canterbury à l'époque, s'est engagé en 2014 à desserrer les liens entre l'Église anglicane et l'État. Par exemple, les décisions de l'Église d'Angleterre ne doivent plus être ratifiées par le Parlement. 

    Défenseur de la foi

    Le changement de trône peut être utilisé pour actualiser le rôle historique du chef de l'État, même si l'ancien titre d'honneur est conservé. Le prince Charles a déclaré à la BBC Radio 2, lors d'un entretien avec The Sunday Hour en février 2015, qu'en tant que roi britannique, détenteur du titre honorifique de Defensor fidei (défenseur de la foi anglicane) à la tête de l'Église anglicane depuis le XVIe siècle, il souhaitait que ce titre honorifique soit étendu à Defender of Faith. Il a déclaré que ce changement devait faire comprendre qu'il n'était plus un simple défenseur de la foi anglicane, mais un défenseur de la foi et des croyances de tous les Britanniques et de leur liberté de culte dans ce pays. Charles a ajouté, à titre de clarification, qu'il ne peut être dans l'intention d'un chef d'État de défendre l'anglicanisme en excluant les autres religions. Il a ensuite annoncé qu'en tant que chef d'État, il voulait s'assurer que toutes les personnes puissent pratiquer librement leur religion ou leurs convictions. 

  • Le Chili a rejeté un projet de Constitution anti-chrétien

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    De Luca Volontè sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le Chili a rejeté une Constitution anti-chrétienne

    06-09-2022

    La population chilienne a rejeté à une large majorité la nouvelle Constitution proposée par le président Boric. Malgré une grande couverture médiatique et une ingérence considérable de l'étranger (notamment des Nations unies et des États-Unis), le rejet a gagné le référendum constitutionnel. Le texte de la nouvelle constitution incluait l'avortement, les droits des LGBT et l'écologisme. 

    Un résultat marquant, au mépris des sirènes libérales et gauchistes qui, du monde entier, avaient d'abord encensé le jeune militant des barricades Gabriel Boric en mars dernier porté à la présidence du Chili (dirigeant le vandalisme et les pillages dans le pays de 2019 à 2021), puis qui avaient vanté la " réforme constitutionnelle la plus progressiste " au monde (The Guardian). L'option du bon sens et la voix du peuple chrétien, contre la proposition présentée par la Convention constitutionnelle, se sont exprimées avec force dans les urnes : en faveur du texte, environ 4,8 millions de personnes (38, 14%), contre environ 7,9 millions (61,86).

    Le vote " plébiscitaire " a été clair, le texte, qui comprenait le droit à l'avortement libre et gratuit, l'enseignement dans les écoles de tous niveaux des doctrines abortives, contraceptives et LGBTI, des limites à la liberté d'enseignement, à la liberté religieuse, à la liberté de conscience et, bien sûr, aux droits parentaux, a été rejeté avec force. L'expérience qui a porté Boric au pouvoir avec une alliance d'extrême gauche a jusqu'à présent échoué, malgré les incroyables violations du respect de la libre volonté du peuple et les tentatives acharnées d'ingérence étrangère. Il suffit de mentionner comment le Haut Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, l'ancienne présidente Michelle Bachelet, a participé activement à la campagne électorale pour soutenir les valeurs du texte " révolutionnaire " et, ces derniers jours, il a même fallu enregistrer l'intervention d'un groupe de parlementaires démocrates américains qui ont demandé aux administrateurs de Fb, Twitter et Tik Tok de censurer les adversaires du texte constitutionnel.

    Le front du "refus" comprenait non seulement toutes les forces d'opposition, mais aussi une bonne partie du monde des affaires, intimidé par la dérive communiste du gouvernement, et les églises chrétiennes, principalement l'église catholique. Peu avant 21 heures dimanche soir, depuis le palais présidentiel, La Moneda, le président Boric a déclaré que "le peuple n'est pas satisfait de la constitution proposée", avec une grande humilité "et je m'engage à reformuler un processus constitutionnel plus satisfaisant". Pour faire simple, il n'a rien compris, la méthode sera changée mais je n'ai pas l'intention de changer la trajectoire vers le brillant avenir social communiste du pays. En effet, hier, M. Boric a convoqué d'urgence le gouvernement, a vu le président du Sénat et de la Chambre mais, comme le soulignent de nombreux commentateurs, un maquillage mineur est possible, pas un changement radical de direction.

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  • Inde : l’héritage de Mère Teresa mis à mal par le nationalisme hindou

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    Vingt-cinq ans après sa mort, la religieuse reste une figure reconnue dans son pays d’adoption, où elle a fondé les Missionnaires de la Charité pour se mettre au service des plus démunis. Si la congrégation y est toujours bien implantée, les sœurs de Mère Teresa sont régulièrement visées par des accusations du parti au pouvoir.

    Dans les rues de Calcutta, les murs des bâtiments ont été repeints en bleu et blanc il y a quelques années. Un hommage simple, aux couleurs du sari que la religieuse a revêtu dès son arrivée dans le pays. « Ici, Mère Teresa fait partie du quotidien des habitants », résume le père Laurent Bissara, prêtre des Missions étrangères de Paris (MEP) dans la capitale de l’État du Bengale, où se trouve la maison mère des Missionnaires de la Charité, la congrégation qu’elle avait fondée en 1950.

    Vingt-cinq ans après sa mort, le 5 septembre 1997, son héritage reste ancré dans la société indienne. Les foyers des sœurs comptent plus de 20 000 salariés et personnes accueillies dans le pays, dont 1 902 religieuses ayant formulé le vœu – spécifique à la congrégation – de consacrer leur vie aux pauvres. « Mère Teresa a été la première à mener une œuvre missionnaire sans aucune discrimination de religion, de caste, de couleur », rappelle le père Vincent Kundukulangara, prêtre des MEP dans le Kerala, dans le sud de l’Inde, qui témoigne de la reconnaissance de la population envers l’œuvre des sœurs.

    Contexte politique de tensions

    L’héritage spirituel de Teresa de Calcutta, canonisée en 2016, s’inscrit toutefois dans un contexte politique tendu. Depuis 2014, le BJP, parti nationaliste hindou au pouvoir, mène une politique répressive envers les minorités religieuses, dont font partie les 28 millions de chrétiens du pays (2,3 % de la population). « Pour Narendra Modi (le leader du BJP et premier ministre de l’Inde), Mère Teresa est une figure à oublier », observe le père Yann Vagneux, également prêtre des MEP, installé à Bénarès.

    Les missionnaires ont été régulièrement visées par des accusations de baptêmes forcés ces dernières années, alors que le pouvoir traque toute tentative de prosélytisme par le vote de lois anti-conversions. Une suspicion de trafic d’enfants avait en outre ébranlé la congrégation en 2018, lorsqu’un couple avait affirmé avoir payé les sœurs d’un foyer de Ranchi, dans le nord-est de l’Inde, pour adopter un enfant. Cette déclaration avait mené à l’interpellation d’une religieuse, à l’ouverture d’une enquête dans toute la congrégation pour commerce de nourrissons et à la fermeture, l’année suivante, du foyer.

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  • Nouvelle saison de formation de "Bâtir sa maison sur le roc"

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    Bâtir sa maison sur le roc. Logo

    D'Oriane et Christophe de Hemptinne :

    Chers amis de "Bâtir sa maison sur le roc",
     
    Nous avons le plaisir de vous signaler qu'une nouvelle saison de formation à l'amour et au mariage "Bâtir sa maison sur le roc" démarrera d'ici quelques semaines.

    Comme les années précédentes, deux cycles sont prévus en français, à savoir chez Véronique et Christophe Depreter à Rixensart (première séance le samedi 5 novembre 2022) et chez nous à Bruxelles (première séance le samedi 19 novembre 2022). Un cycle "Je huis op de rots bouwen" en néerlandais, chez Geertrui et Jef Segers à Leuven (Heverlee), démarrera le samedi 22 octobre 2022.

    Nous comptons sur vous pour faire la promotion auprès de vos amis et connaissances! Tous les couples sont les bienvenus, fiancés, mariés ou réfléchissant à un engagement. Ils peuvent tous en tirer profit. Mais les inscriptions allant déjà bon train, qu’ils ne tardent pas à se manifester car le nombre de places est limité.

    Pour toutes informations, y compris les dates des séances des cycles de cette nouvelle saison, nous vous renvoyons à notre site www.batirsamaisonsurleroc.be / www.jehuisopderotsbouwen.be.

    Enfin, nous vous invitons à suivre notre page facebook, sur laquelle vous trouverez de nombreuses publications enrichissantes.

     
    Bien cordialement,
     
    Oriane et Christophe de Hemptinne
  • L’Ordre de Malte encore Souverain ?

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    Le pape Bergoglio destitue le grand chancelier maltais Boeselager et dissout le conseil ! Le Vatican a publié ce samedi un décret correspondant - le règlement entre en vigueur avec effet immédiat : Lu sur le site web kath net :

    « Cité du Vatican (kath.net/KAP) Le Pape François a limogé le Grand Chancelier de l'Ordre de Malte, Albrecht Freiherr von Boeselager. Dans le même temps, le chef de l'église dissout le conseil souverain de l'ordre catholique. Le Vatican a publié samedi un décret correspondant. Dans celui-ci, le chef de l'Église convoque un conseil souverain provisoire et un chapitre général extraordinaire le 25 janvier 2023. Le règlement entre en vigueur avec effet immédiat.

    Le représentant spécial de l'Ordre de Malte, le cardinal Silvano Maria Tomasi, et le lieutenant John Dunlap, le lieutenant John Dunlap, restent en fonction avec tous les pouvoirs. Cela s'applique jusqu'à la conclusion du Chapitre général extraordinaire "et nonobstant toute loi, privilège ou coutume contraire, aussi notable soit-il, qui pourrait contredire ma décision", a déclaré le Pape.

    Récemment, il y aurait eu de fortes tensions entre le représentant papal pour la réforme de l'ordre, le cardinal Silvano Tomasi, et une partie de la direction de l'ordre. Selon les rapports, il ne s'agissait pas seulement de la souveraineté et des statuts, mais aussi de l'indépendance financière de l'ordre humanitaire mondial. Le 27 août, le pape a rencontré Tomasi, Dunlap et le juriste ecclésiastique jésuite Gianfranco Ghirlanda.

    Lors de la réforme de leur constitution et de leur code, les Maltais veulent se doter d'une structure de gestion plus contemporaine. La partie qui concerne l'organisation en tant qu'ordre doit être approuvée par le Pape, le reste non. Par ailleurs, des réformes sont prévues dans les finances et la conformité, mais aussi dans la prise en compte des femmes.

    En tant qu'ordre catholique, l'Ordre souverain de Malte relève du Saint-Siège. En même temps, c'est politiquement un sujet de droit international à part entière. Ce statut lui donne un accès unique au niveau politique et diplomatique et est destiné à lui permettre une indépendance particulière dans les conflits. L'Ordre entretient actuellement des relations diplomatiques avec 110 pays… ». Jusqu’ici (ndlr).

    Ref. L’Ordre de Malte encore Souverain ?

    Nous découvrirons bientôt ce que le Vatican (le pape François et le Cardinal Tomasi) prévoient...

  • Etats-Unis : une victoire majeure pour le droit à l’objection de conscience et les soins médicaux humains

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Etats-Unis : une décision de justice pour protéger l’objection de conscience

    2 septembre 2022

    Aux Etats-Unis, une décision de Cour d’appel fédérale affirme que le gouvernement américain ne peut pas exiger d’établissements chrétiens qu’ils pratiquent des avortements ou des “opérations de transition de genre”. Le 26 août, un panel unanime de la 5e cour d’appel fédérale a confirmé la décision d’un tribunal inférieur les protégeant contre la disposition « anti-discrimination » de l’Affordable Care Act (ACA). Elle concerne les fournisseurs de soins de santé qui reçoivent un financement fédéral.

    Selon Joe Davis du Becket Fund for Religious Liberty, avocat des plaignants, la décision est « une victoire majeure » pour le droit à l’objection de conscience et les soins médicaux humains.

    Un autre recours en Virginie

    En Virginie, une infirmière de MinuteClinic, une division de CVS Health, Paige Casey, a été licenciée après avoir refusé de fournir des produits abortifs en raison de ses convictions religieuses. Elle a donc décidé de poursuivre CVS Health car l’entreprise lui avait accordé les années précédentes une exemption pour motif religieux.

    Alliance Defending Freedom, un groupe juridique à but non lucratif qui assiste la soignante, affirme que la loi de Virginie interdit aux employeurs de prendre des mesures disciplinaires lorsqu’un employé s’oppose à un avortement pour des raisons religieuses.

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    Sources : Reuters, Brendan Pierson (30/08/2022) ; Washington Times, Matthew Barakat (31/08/2022)

  • Quand l'obligation dominicale n'est plus praticable

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    Du Nederland Dagblad :

    Diocèse de Roermond : la messe dominicale hebdomadaire n'est plus obligatoire pour les paroisses

    Il n'est plus possible pour chaque paroisse du Limbourg de célébrer l'Eucharistie chaque semaine. Le diocèse de Roermond reconnaît cette douloureuse réalité dans une lettre adressée aux paroisses du Limbourg.

    1 septembre 2022

    Selon le diocèse, il y a une pénurie structurelle de bénévoles dans la région, et il n'y a pas assez de prêtres pour diriger les célébrations. Comme ils organisent parfois plusieurs célébrations dans différentes paroisses en un week-end, la charge de travail est trop importante pour certains. C'est ce qui ressort de la lettre du diocèse.

    En outre, dans certains endroits, les croyants présents à la célébration sont trop peu nombreux. Entre autres choses, les coûts de chauffage sont un problème. Le diocèse se demande également s'il ne serait pas préférable de rassembler le petit nombre de croyants, qui sont répartis dans différentes paroisses, dans une célébration eucharistique commune. Cela se passe dans d'autres diocèses des Pays-Bas depuis bien plus longtemps.

    En 2016, le personnel diocésain a souligné l'importance de la célébration hebdomadaire dans chaque paroisse. Ce faisant, le diocèse du Limbourg a voulu montrer que l'Église ne se retire pas, mais veut être présente dans la société. Le vicaire général René Maessen a déclaré à ce sujet dans sa lettre : "Une église vitale ne peut se passer de l'eucharistie dominicale, qui est au cœur de toute la vie de l'église".

    Une célébration hebdomadaire ne sera peut-être plus possible partout, mais le diocèse tient à souligner que les paroisses ne peuvent prendre cette décision que si elles n'ont vraiment pas d'autre choix. Maessen souligne qu'une telle décision est presque toujours irréversible. Les paroissiens pourraient considérer cette mesure comme un premier pas vers la fermeture d'une église.

    La décision formalise ce qui se passe déjà dans la pratique.

  • Le Dr Bernard Nathanson ou le miracle de la miséricorde divine

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    De Thomas Maino sur le National Catholic Register

    Le miracle de la miséricorde divine du Dr Bernard Nathanson

    Il n'y a aucun péché qui ne puisse être pardonné si l'on s'offre à Dieu en toute humilité.

    1er septembre 2022

    Depuis l'annulation de Roe v. Wade cette année, les tensions concernant cette décision n'ont fait qu'empirer. Jusqu'à présent, huit États ont complètement interdit l'avortement, et d'autres devraient suivre. Des centres de grossesse ont été endommagés par des activistes pro-avortement, avec un incident impliquant l'utilisation d'un cocktail Molotov.

    Il est décourageant d'entendre de telles anecdotes, et difficile de succomber à la tentation de croire que ces hommes et ces femmes qui soutiennent le meurtre dans l'utérus sont si dévoués à leur croyance que leur cœur endurci ne peut être adouci de manière à apporter un soutien inconditionnel à la vie. Mais une transformation radicale par la grâce de Dieu est ce qui est arrivé à l'une des personnalités pro-avortement les plus influentes de l'histoire américaine.

    Le Dr Bernard Nathanson a reçu une éducation qui, rétrospectivement, peut être considérée comme ayant influencé son manque d'intérêt pour les enfants à naître. Son père a répudié son judaïsme et a vécu comme un athée. Il était une piètre figure paternelle, maltraitant verbalement la mère de Bernard parce qu'il n'avait jamais reçu la dot promise par son beau-père. 

    Bien que Bernard ait reçu une éducation juive traditionnelle, son père a attaqué ses croyances, ce qui a entraîné la transmission de l'athéisme de père en fils. Sa mère, qui accepte sans broncher la haine de son mari, poursuit un jour Bernard avec un rasoir après qu'il a imité son père et l'a insultée.

    Nathanson grandira et fera carrière dans le domaine médical, tout en ne parvenant jamais à avoir un mariage stable, les divorces étant l'issue lorsque les plaisirs physiques temporaires s'émoussent.

    Lorsque la petite amie du jeune Nathanson tombe enceinte, il la fait avorter, craignant qu'élever un enfant à ce moment-là ne fasse dérailler sa carrière. Avec une autre petite amie, il a même pratiqué l'avortement lui-même, tuant son propre enfant de ses propres mains.

    Nathanson a fondé l'Association nationale pour l'abrogation des lois sur l'avortement, ou NARAL, avec Larry Lader et Betty Freidan. Leur objectif est inscrit dans le titre de leur organisation : obtenir la légalisation complète de l'avortement en Amérique. Une partie de la stratégie consistait à attaquer l'Église catholique, le rocher de la moralité. Il a expliqué leur stratégie comme suit :

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  • 40% des moins de 35 ans croient en la sorcellerie

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    Lu ICI :

    Derrière l’affaire Pogba, la recrudescence de la croyance dans la sorcellerie : 40% des moins de 35 ans croient en la sorcellerie, contre 25% des plus de 35 ans

    Le footballeur Paul Pogba ferait l’objet d’un chantage rocambolesque, qui a justifié l’ouverture d’une enquête judiciaire. En cause notamment, des messages dans lesquels le joueur demanderait à un marabout de jeter « des sorts » à Kylian Mbappé. L’affaire prêterait à sourire si 40 % des jeunes de moins de 35 ans ne croyaient pas sérieusement en la sorcellerie.

    Un marabout, de la sorcellerie, des « sorts » jetés à Kylian Mbappé. Ce n’est pas un Kamoulox, mais bien les éléments d’une extravagante procédure judiciaire, ouverte au début du mois d’août. Selon les informations de franceinfo, le footballeur Paul Pogba a confié aux enquêteurs de l’Office central de lutte contre le crime organisé qu’il était menacé par des amis d’enfance, originaires comme lui de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne).

    Ces « amis » lui réclameraient 13 millions d’euros. Selon le témoignage du footballeur français, ces hommes l’ont plusieurs fois intimidé, accompagnés de son propre frère, Mathias. En mars dernier, Paul Pogba aurait même été entraîné dans un appartement parisien, et menacé par deux hommes armés de fusils d’assaut.

    « Grandes révélations »

    Aux enquêteurs, Paul Pogba a aussi expliqué que cette bande menacerait de divulguer le contenu d’une clé USB. Des messages y seraient stockés dans lesquels Pogba demanderait à un marabout de jeter « un sort » à ses adversaires et à certains de ses coéquipiers, dont Kylian Mbappé, son partenaire en équipe de France. Une demande que le joueur dément, tout en reconnaissant avoir déjà payé un marabout de son entourage pour se protéger des blessures.

    L’objet de ce chantage présumé pourrait prêter à sourire s’il n’était pas pris très au sérieux par les protagonistes. Dans une vidéo publiée ce samedi 27 août, Mathias Pogba menace son frère Paul de « grandes révélations ». Dans des posts sur Twitter, Mathias Pogba fait explicitement référence à cette histoire de « sorcellerie » qui, dans son esprit, pourrait ternir l’image de son frère et l’empêcher d’être sélectionné pour la prochaine Coupe du Monde.

    40 % des jeunes croient en la sorcellerie

    Un signe, sans doute que dans la société française, la sorcellerie n’est plus considérée comme une lubie farfelue. Une fraction croissante de la population accorde du crédit à cette pseudoscience, définie par le Larousse comme une « pratique magique en vue d’exercer une action, généralement néfaste, sur un être humain (sort, envoûtement, possession), sur des animaux ou des plantes ».

    Une enquête de l’Ifop pour la Fondation Jean Jaurès en décembre 2020 observait une recrudescence de cette superstition. « Alors que cela touchait à peine un Français sur six il y a quarante ans (18 % en 1981), la croyance dans les envoûtements et la sorcellerie séduit maintenant près de trois Français sur dix : 28 %, soit une hausse de 7 points depuis 2000, mais surtout de 10 points depuis 1981 », révélait l’enquête.

    Ces croyances sont particulièrement répandues chez les plus jeunes. « Aujourd’hui, 40 % des moins de 35 ans croient en la sorcellerie contre 25 % des plus de 35 ans », poursuivait l’enquête de la Fondation Jean Jaurès qui expliquait notamment cette recrudescence par le fait que « les générations nées à partir des années 1980 sont beaucoup moins marquées par une défiance vis-à-vis des croyances religieuses et le matérialisme dominant jusque-là depuis l’après-guerre ».

    (…)

    Marabouts

    En Afrique de l’ouest (Sénégal, Mali, Guinée), les marabouts sont des « lettrés musulmans, [qui] assument différents rôles, celui d’enseignant du Coran, de régulateurs de conflits, ils président aux cérémonies religieuses des baptêmes, des mariages, des funérailles », relevait l’anthropologue Liliane Kuczynski dans un article scientifique paru en 2010.

    (…) Marianne

  • Le "coming out" d'un jeune prêtre sorti du placard

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    De Bas Kulture (Lettre du Pays Basque) :

    J'ai fait mon coming-out : cette année, je suis sorti du placard ! 

    Un message posté sur les réseaux sociaux par un jeune prêtre :

    « Comme vous l'avez entendu, cette année j'ai décidé de faire mon coming-out. Après avoir vu tant de gens qui vantent leurs « diversités » et les applaudissent et leur disent « quel courage », etc. Je me suis posé la question et pourquoi pas moi ? Alors j'ai pris ma décision, cette année le Père Alvaro sortirait du placard !

    Je me suis décidé et j'ai sorti ma soutane du placard : à partir de janvier j'ai commencé à l'utiliser tous les jours du matin jusqu'à avant de dormir. Juste comme ça à la brava, pas d'annonces solennelles, pas d'explications préalables. Sans chercher des louanges pour cela et sans craindre les moqueries et les insultes ou les regards d'étrangeté.

    Quelle était ma surprise ? Beaucoup de choses.

    - Premièrement, je n'aurais jamais pensé que porter une soutane quotidienne pourrait me rendre aussi heureux en tant que prêtre. Cela m'a facilité dans la rue de faire autant de bien que je ne l'aurais jamais imaginé. J'ai béni, conseillé, aidé, confessé tant de gens avec qui la confiance a été donnée en me voyant en soutane.

    - Deuxièmement, à ma grande surprise, même en marchant dans des endroits très divers comme le centre commercial, le cinéma, les restaurants, les pachangas, les piñatas, les tianguis, la zone de tolérance du centre-ville, la foire du livre, etc. Et étant tombé sur toutes les tribus urbaines existantes et pour n’avoir, en cinq mois, reçu aucune insulte ou manque de respect de la part de qui que ce soit ; même des gens ouvertement anticatholiques. 
    Ce qui est triste dans tout ça, la seule moquerie sérieuse que j'ai reçue pour l'utiliser était de la part d'un prêtre.

    - Troisièmement, c'est malheureusement si inhabituel que le prêtre diocésain porte une soutane noire que j'ai généralement été confondu avec un religieux. Ces mois-ci, j'ai été confondu avec : un Franciscain, un Augustin, un moine, un missionnaire, un séminariste, et même un Karatéka... Cela me fait penser à quel degré nous avons été laïcisés pour que le prêtre diocésain ne soit plus associé à la soutane dans la vie quotidienne. 

    - Quatrièmement, pour une société « antireligieuse », le nombre de personnes qui me demandent ma bénédiction est remarquable, mais souvent, quand une personne me la demande, d’autres se trouvant dans l’environnement immédiat me la demandent aussi, spontanément.

    En conclusion, je suis très heureux d'avoir pris cette décision ; j'avais d’abord pensé le faire pendant un an, mais maintenant je peux affirmer que c'est quelque chose que je pratiquerai de manière habituelle. Cela m'aide, me rend heureux, aide les gens à trouver plus facilement un prêtre et la grâce. Cela rappelle encore aux éloignés que Dieu continue de rôder dans le monde; il me rappelle constamment que là où je marche, je représente Jésus et son épouse l'Église.

    Cela me rappelle que la méchanceté se déguise en « ange de lumière », c'est-à-dire que la haine ou le mépris, je l’ai surtout vu dans les yeux des Témoins de Jéhovah et de certains Chrétiens quand ils voient un prêtre. 
    Au contraire, beaucoup d'entre ceux (qui sont éloignés de l’Église, ndlr) j’ai pu mener des dialogues intéressants. Même les voyous du centre-ville sont venus avec respect pour me demander ma bénédiction. C'est drôle de voir d'où vient la haine. Celui qui a des oreilles comprend.

    De plus, ça me rappelle que je veux un jour devenir saint : imaginez-vous saint Jean Bosco, saint Ignace de Loyola, François-Xavier, saint Philippe de Neri, saint Thomas d'Aquin, saint François d'Assise, sans leur soutane ? Non ; je veux être un saint ? Oui, donc c'est bien de porter la soutane.

    L'utiliser m'a confirmé une vérité oubliée, la soutane est un sacramental, c'est-à-dire qu’elle suscite la grâce et prépare les gens à la recevoir. Le clergyman ne l'est pas.

    Enfin, je ne vais pas me donner des airs de grandeur en portant une soutane quotidienne. Cela ne me rend pas automatiquement ni plus grand ni plus saint que les autres prêtres. Mais ça m'aide énormément, j'invite les autres prêtres à être courageux, à sortir leur soutane du placard, à l'utiliser plus souvent et vous verrez le bien qu'ils se font à eux-mêmes et aux âmes. Vous ne le regretterez pas. 

  • Un bilan de Traditionis custodes

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    resize.jpgLa Curie agressive du pape François étoufferait-t-elle déjà le mouvement tradi ? Lu sur le site web « Riposte catholique » :

    Renaissance Catholique publie une bonne tribune de Côme de Prévigny qui dresse un bilan du Motu Proprio Traditionis custodes un an après sa publication :

    Le 16 juillet 2021, le pape François publiait le Motu Proprio Traditionis Custodes, provoquant un véritable atterrement parmi tous les catholiques attachés à la liturgie grégorienne. Ce faisant, le souverain pontife édictait des normes particulièrement restrictives à la célébration de la messe traditionnelle, précisant qu’il aspirait à sa disparition à long terme au profit de la messe réformée. Surtout, il mettait un terme à l’ère Summorum Pontificum qui, depuis seize ans, avait garanti à tout prêtre la liberté d’user du missel antique et favorisé la multiplication de paroisses et de chapelles où l’Usius antiquior du rite romain était assuré.

    Évidemment, la France, fille aînée de l’Église et patrie de la réaction aux innovations liturgiques, ne pouvait qu’être profondément affectée par cette décision drastique. Alors que la messe traditionnelle était célébrée dans près de deux cents cinquante lieux de culte au début de l’année 2021, la décision pontificale ne pouvait que rallumer une guerre dont on sait qu’elle a, par le passé, été particulièrement éprouvante pour le catholicisme dans notre pays. Un an après, quelles sont les conséquences de la décision du pape ? Dans quelle mesure s’est étendue son application par les évêques chargés de la mettre en œuvre ? De Dijon à Grenoble, les diocèses ont visiblement présenté des aspects contrastés.

    L’attentisme de l’épiscopat

    Compte tenu du poids du traditionalisme en France, les évêques n’ont pour l’heure rien organisé dans la précipitation et seules une vingtaine de messes ont été supprimées, généralement en raison de déplacements de desservants. Alors que 20 % des prêtres sont ordonnés dans notre pays pour célébrer l’ancien missel, que les mouvements de jeunesse qui y sont attachés sont les plus féconds en termes de vocations et d’engagement, il aurait été périlleux de procéder à une liquidation de cette mouvance, sans parler du poids financier qu’elle représente pour des diocèses à l’équilibre économique incertain. D’ailleurs, malgré les signaux hostiles venus de Rome et les intempéries exceptionnelles, l’édition 2022 du pèlerinage de Pentecôte de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres, organisé par l’association Notre-Dame-de-Chrétienté, fut l’une des plus marquantes puisque 15 000 marcheurs ont sillonné les routes de Beauce, preuve du décalage qui se creuse entre les directives romaines qui voudraient supprimer le rite ancien et toute une jeunesse qui semble au contraire y aspirer.

    Aussi, seul un évêque de France sur cinq s’est risqué à signer un décret d’application de Traditionis Custodes tandis que la moitié d’entre eux l’ont fait dans la foulée de la publication du Motu Proprio, dans le but essentiel d’apaiser tous ceux qui, au-delà des attachements liturgiques, avaient été contristés par le texte pontifical et désarçonnés par la résurgence de cette guerre fratricide. Les évêques de diocèses importants, comme Lille, Bordeaux, Lyon, Versailles, Bayonne, Nanterre ont immédiatement signé des textes manifestant leur sollicitude à l’égard de tous les fidèles attachés à la messe traditionnelle. « Sachant les inquiétudes que suscite le motu proprio chez certains d’entre vous, je veux exprimer mon désir de poursuivre un dialogue que mes prédécesseurs ont initié avec tous ceux d’entre vous qui cherchaient à œuvrer pour l’unité de l’Église et la paix entre catholiques », écrivait par exemple Mgr Jean-Paul James[1].

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