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Débats - Page 734

  • Les mosquées sont-elles trop petites ?

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    imagesCACK8HV7.jpgC’est la question que se pose ici Jean-Marie Guénois :

    « Cela marche à tous les coups ! La prière de musulmans dans les rues impressionne toujours les esprits. Moteur à polémique, elle est une formidable machine à alimenter les peurs. Mais faut-il en avoir peur ? Et tomber dans le panneau de la provocation ou de la manipulation d'images ?

    Car il se trouve que ce phénomène régresse puisque le nombre de salles de prières et de mosquées progresse. Certains s'en effraient, y voient une déformation du visage de la France, tant laïque que catholique d'ailleurs...

    Les experts y perçoivent une phase d'ajustements entre une offre insuffisante de mètres carrés et une demande croissante liée à la hausse de la pratique religieuse. Dans quelques années une stabilisation interviendra. La prière musulmane dans les rues sera un souvenir.

    lire la suite ici : Religioblog

  • Souvent le rite varie…

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    210409_communion.jpgLe bel exemple que donnent les liturgies pontificales de Benoît XVI ne suffit pas à y mettre un peu d’ordre. Une vraie « réforme de la réforme liturgique », pour reprendre l’expression du pape, devrait passer aussi par une révision de l’ « Institutio generalis » du missel romain dans un sens moins libéral. Le contre-exemple relaté ci-dessous nous montre que cette instruction selon laquelle est célébrée la messe de Paul VI est la source des variations multiples de la « forme ordinaire » du rite, où chaque responsable puise la formule qui lui convient.

    Jeanne Smits, sur son blog, nous relate les faits suivants:

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  • Les JMJ analysées par le prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa

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    C'est à découvrir sur le site Benoît-et-moi où figure la traduction d'un article de cet auteur (agnostique) paru dans le quotidien espagnol de gauche "El Païs": http://benoit-et-moi.fr/

    Extrait :

    "Durant longtemps on a cru qu’avec le progrès des connaissances et de la culture démocratique, la religion, cette forme élevée de superstition, irait en se défaisant, et que la science et la culture se substitueraient largement à elle. Aujourd’hui nous savons que c’était là une autre superstition, que la réalité a mise en pièces. Et nous savons, aussi que cette fonction que les libres penseurs du XIXème siècle, avec autant de générosité que d’ingénuité, attribuaient à la culture, celle-ci est incapable de la remplir, surtout maintenant. Parce qu’aujourd’hui, la culture a cessé d’être une réponse sérieuse et profonde aux grandes questions de l’être humain sur la vie, la mort, le destin, l’histoire, qu’elle a tenté d’être dans le passé, et qu’elle s’est transformée, d’un côté, en un divertissement léger et sans conséquences, et de l’autre, en une cabale de spécialistes incompréhensibles et arrogants, confinés dans leurs fortins de jargon et charabia, et à des années lumières du commun des mortels."

    et de conclure :

    "Croyants et non croyants nous devons nous réjouir de ce qui a eu lieu à Madrid ces derniers jours où Dieu semblait exister, le catholicisme être une religion unique et vraie, et tous comme de bons petits enfants nous marchions main dans la main avec le Saint Père vers le royaume des cieux."

  • En Autriche, un nouveau Luther ?

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    Décidément, le monde germanique est loin d'être favorable à Rome et au pape. On se souvient que parmi les principaux ténors du Concile, des prélats et des experts originaires de ces pays, ont été à la pointe de l'esprit réformateur. La ligne que suit actuellement Benoît XVI tentant de replacer la réforme conciliaire dans la continuité de la Tradition de l'Eglise est loin de faire l'unanimité. Les historiens futurs pourront se pencher sur ces évènements et ne manqueront pas de relever que cette réforme a semé le vent dont on récolte aujourd'hui la tempête.

    Helmut Schüller, qui était vicaire général de Vienne et bras droit de Mgr Schönborn de 1995 à 1999 et a dirigé en Autriche l'organisation Caritas en Autriche brandit l'étendard de la révolte contre Rome. Son appel à a désobéissance aurait recueilli l'adhésion de 329 prêtres autrichiens.

    D'après le Monde, "le cardinal archevêque de Vienne, Mgr Christoph Schönborn, a immédiatement brandi la menace de sanctions si ces "réformateurs" ne renonçaient pas dans les semaines qui viennent à leurs projets. "Cela ne peut pas continuer", a-t-il dit au quotidien viennois Der Standard, comparant les prêtres contestataires à des joueurs de football qui entreraient sur le terrain en refusant les règles du jeu. "Si quelqu'un décide d'entrer en dissidence, cela a évidemment des conséquences."

    "Le Monde" jubile en ajoutant que les contestataires bénéficient d'un large soutien populaire...

  • Austérité à l’italienne : les anticléricaux du parti radical veulent tondre l’Eglise

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    L’Eglise italienne est appelée à contribuer au plan de rigueur. Régulièrement accusée par les mouvements laïques de bénéficier de privilèges fiscaux importants, l’Église italienne a réagi avec vigueur.

    Que reproche-t-on à l’Église italienne ?

    Le 19 août, alors que le débat parlementaire battait son plein en Italie sur les mesures d’austérité préconisées par le gouvernement de Silvio Berlusconi, Mario Staderini, secrétaire du Parti radical (gauche), choisit d’ouvrir, avec force, les dossiers des exemptions fiscales dont jouit l’Église italienne : « Le salut de l’Italie passe par la contribution de l’Église », lâcha-t-il.

    Mario Staderini demande notamment le gel pour trois ans du « 8 pour mille ». Cette disposition fiscale du concordat liant l’État italien à l’Église catholique depuis 1984 permet à cette dernière de recevoir, chaque année, environ un milliard d’euros, soit 8 pour mille des ressources fiscales.

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  • Ni acharnement thérapeutique, ni euthanasie

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    « Aujourd'hui, sur l'euthanasie, la confusion est telle que de nombreuses personnes se croient favorables à cette solution, alors qu'elles sont simplement (et tout à fait légitimement) opposées à l'acharnement thérapeutique. Il convient me semble-t-il de distinguer plusieurs niveaux de réflexion :La vraie compassion nous demande d'entourer les malades surtout ceux qui n'ont plus l'espoir de guérir.

    L'euthanasie remet en cause le sens de l'acte médical. Elle compromet la confiance des malades à l'égard des médecins et des soignants dont la vocation est de servir la vie et non de donner la mort. L'euthanasie expose les plus vulnérables d'entre nous à des dérives incontrôlables : pressions financières en raison du coût élevé des soins de santé et de la grande dépendance, intérêts familiaux (convenances personnelles, héritages), eugénisme, « jeunisme », etc.

    Cependant, il faut affirmer avec force que l'acharnement thérapeutique est déraisonnable. Vouloir artificiellement maintenir en vie un malade au prix de moyens thérapeutiques inutiles et disproportionnés doit être désapprouvé.

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  • Les prévisions contestables de l'ONU sur les perspectives démographiques

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    Friday-Fax-Header-French.jpgANALYSE : Le problème des nouvelles prévisions de l’ONU sur la natalité

    NEW YORK, 25 août (C-FAM) L’ONU vient d’opérer un revirement après une décennie de spéculations quant à l’hiver démographique dans l’occident. Elle affirme maintenant que chaque pays devrait atteindre un taux de natalité permettant le remplacement des générations d’ici à 2100, ce qui permettra d’atteindre une population globale de 10 milliards sur la planète. Le problème ce changement de cap n’est basé sur aucune preuve scientifique.

    Les agences de l’ONU considèrent ces nouveaux chiffres comme de preuves de la surpopulation dans le tiers monde, et s’en servent de justification pour des décennies de politiques antinatalistes dans les pays développés. Cependant les fondements scientifiques des dernières prévisions de l’ONU sont faibles.

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  • Une approche de la "musique rock" à travers un regard chrétien

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    "Se limiter à accuser le rock d’être une musique de drogués démoniaques et dépravés, ne constituera pas une argumentation satisfaisante pour les jeunes qui en sont passionnés ; au contraire, cela les renforcera dans leur attachement, par goût du défi et de l’originalité. Vous aurez obtenu l’inverse de ce que vous cherchiez !".


    Effectivement! Le blog "Les yeux ouverts" commence aujourd'hui la publication d'une série de notes consacrées à ce phénomène pour tenter d'y voir plus clair.

    "Sur ce genre musical qu'est le rock au sens large,  le regard d'un éducateur en contact avec des jeunes m'a paru intéressant et ce d'autant que son travail réalisé n'est pas celui d'un fan décérébré pas plus que celui d'un croisé anti rock. Non pas donc un spécialiste du rock, mais quelqu’un qui l’a un peu étudié, voire un amateur."

    Découvrir cette analyse ICI : http://www.citeetculture.com/

  • Lybie : démons et ombres du "printemps arabe"

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    Nous vous proposons l'analyse de Pierre Piccinin sur les évènements de Lybie, sachant bien que, dans ces évènements, il est difficile de se forger une opinion objective et définitive étant donné la complexité de la situation et le caractère assez imprévisible de l'évolution future.

    "On est bien loin, en Libye, sur le terrain, de l’image virtuelle et simplifiée, véhiculée par la plupart des médias européens, d’une rébellion populaire renversant la dictature féroce du gouvernement de Mouammar Kadhafi.

    La société libyenne, en effet, se structure en un ensemble de tribus, dont les intérêts divergent ; organisées en fonction de liens de parenté solides, elles sont elles-mêmes segmentées en plusieurs clans, plus ou moins rivaux, dont les alliances se recomposent en permanence, en fonction des circonstances et d’intérêts sur le très court terme.

    Ainsi, s’il est vrai que, au début des événements, le 17 février 2011 et durant les jours qui ont suivi, on a pu voir l’émergence d’une société civile s’exprimant lors de manifestations hostiles au colonel Kadhafi, ces mouvements sont néanmoins restés très limités et ont rapidement servi de prétexte aux soulèvements de chefs de clans, auxquels ils ont cédé la place, et lesquels ont plongé la Libye dans le chaos. De même, croyant leur heure arrivée, plusieurs mastodontes du régime se sont dressés contre leur ancien maître et ont pris le contrôle d’une partie de la rébellion.

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  • Les Kurdes injustement discrédités dans " La Vie " ?

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    C'est du moins ce qu'affirme Sandrine Alexie sur son blog "Amedî" :

    Sous le titre 'Je pars aider les chrétiens en Irak… et j'ai rien compris au Kurdistan', elle explique :

    "Depuis le temps, entre ce blog et l'institut kurde, on finit par s'habituer au défilé de bonnes âmes venues se mêler du sort de 'l'Irak' en réclamant toute l'aide, la logistique ou les renseignement des Kurdes pour ça, sans, quand même, vouloir trop se mouiller avec la mouvance séparatiste ou indépendantiste (bizarrement les consulats irakien ou turc semblent pourtant être moins sollicités pour ces régions). Comme les Kurdes sont gentils, ils aident, ils renseignent, ils se disent qu'une fois sur place,  les gens vont finir par se rendre compte.

    Peine perdue, en général, ce genre d'expédition-reportage donne, certains hivers, 'Terre entière et Noël en Irak (Duhok, en fait, mais Irak, Irak for ever, on n'en démord pas). Cet été, nous fûmes gratifiés des péripéties hallucinantes de Fraternité en Irak alias 'Je pars aider les chrétiens en Irak'.
    Je dis 'hallucinante', parce qu'ils ont quand même réussi à faire plus fort que Terre Entière : Trouver des chrétiens et minorités persécutés au Kurdistan, comme nous le répète avec insistance le journal catholique La Vie, qui patronne le reportage 'À la rencontre des chrétiens d'Irak' :
  • L'islam serait-il la première religion en France ?

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    Hier, nous abordions la question de "l'islam conquérant", réagissant ainsi à des informations mises en ligne par notre amie de Benoît-et-moi. Aujourd'hui, Massimo Introvigne, revient sur le sujet dans la Bussola Quotidiana. (traduction de "Benoît et moi")

    "L'islam est la première religion en France. Ou peut-être pas.

    Plusieurs journaux européens, dont certains Italiens, ont relevé ces derniers jours une étude publiée le 18 août par l'Institut Hudson à New York, qui prouverait que les musulmans pratiquants dépasseraient en France les catholiques pratiquants.
    Selon l'étude, la pratique dominicale catholique en France est descendue à 4,5% de ceux - 64% - qui se disent catholiques, c'est-à-dire que chaque week-end, 1,9 millions de français vont à la messe, soit 2,9% de la population totale. Par contre, 41% des six millions de musulmans "ethniques" présents en France - dont 75% se proclament «croyants» - se déclarent pratiquants, ce qui permettrait d'estimer les musulmans pratiquants à deux millions et demi, donc bien plus que les catholiques qui disent assister à la messe chaque dimanche.

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  • Conquérant, l'islam ? Sans doute mais...

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    Nous refusons d'alimenter des réflexes primaires d'hostilité ou de rejet à l'égard de la religion musulmane et des personnes qui adhèrent à cette religion. Après tout, si l'islam fait recette en comparaison de ce qui se passe pour le christianisme en Europe, cela devrait nous interroger davantage sur les causes de ce climat d'apostasie qui règne dans ce qui fut la chrétienté. Nous n'allons quand même pas reprocher à des fidèles adhérant à une autre religion d'être plus cohérents avec eux-mêmes en la pratiquant davantage et en en respectant les préceptes. Si le déséquilibre va croissant entre l'essor de l'islam et le déclin du christianisme, c'est surtout dû à la tiédeur des chrétiens qui abandonnent la pratique religieuse et n'assurent plus la transmission de leur foi à leurs enfants au sein de la famille, de l'école et des associations.

    Cette mise au point nous paraît nécessaire avant d'examiner des chiffres comme ceux que livrait une enquête de l'IFOP réalisée à la demande de la Croix en juillet dernier et que "Benoît et moi" commente aujourd'hui en soulignant l'aspect conquérant de l'islam, réalité que l'on peut difficilement contester.

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