Dans le « Dimanche Express » à paraître le 11 septembre, le Père Charles Delhez s.j. consacre son éditorial au rôle de la papauté. Notre confrère et néanmoins ami « Cathobel » publie cette réflexion qui prend pour point de départ la sortie sur les écrans du film de Nanni Moretti « Habemus papam ». Le directeur de l’hebdomadaire paroissial interdiocésain écrit en guise de commentaire :
« Le nouveau pape ne se présente pas au balcon ! Il veut renoncer à sa charge, parce que trop lourde. Et il disparaît. Telle est l'intrigue de "Habemus Papam !"(…) En fait, jamais pareille situation ne s'est présentée. Or les responsabilités qui pèsent sur les épaules d'un seul homme sont de plus en plus grandes. Plus d'un milliard de catholiques et des liens diplomatiques avec un nombre croissant d'États. Ce film-ci - bien sympathique, à notre estime - est donc de la pure fiction et nous ne pouvons que remercier ceux qui, jusqu'à présent, ont accepté cette tâche. Sans doute, comme tous les cardinaux du film, se disaient-ils, juste avant leur élection : "Non, pas moi, Seigneur !" La papauté est une chance - une grâce. Dans un monde éclaté, l'Église, malgré toutes ses divisions, parvient à maintenir une réelle communion entre croyants de tous les continents et de toutes conditions sociales. Certes, les tensions ne manquent pas, mais n'est-ce pas un gage de vitalité ?
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