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Politique - Page 4

  • L’Inde classée 11e sur 50 pays par l’Indice mondial de persécution des chrétiens 2025

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    Du site "Ad extra" :

    L’Inde classée 11e sur 50 pays par l’Indice mondial de persécution des chrétiens 2025

    24/01/2025

    Selon l’Indice mondial de persécution des chrétiens 2025, publié le 15 janvier par World Watch Research (WWR), le département de recherche de l’organisation Portes Ouvertes, l’Inde est classée 11e parmi les 50 pays où les chrétiens de toutes dénominations sont le plus persécutés. Le rapport 2025, qui étudie la période du 1er octobre 2023 au 30 septembre 2024, souligne que « pour un pays qui se décrit comme la plus grande démocratie au monde, le niveau de violence contre les chrétiens depuis cinq ans est extrêmement élevé ».

    En 2024, l’Inde est classée 11e sur 50 pays où les chrétiens de toutes confessions sont le plus persécutés (sur un total de 100 pays étudiés). Ce sont les chiffres donnés par l’Indice mondial de persécution des chrétiens 2025, le nouveau rapport (publié le 15 janvier) par l’organisation Portes Ouvertes.

    Dans son chapitre consacré à l’Inde, le rapport commence par rappeler de brefs détails sur le pays d’Asie du Sud. Sur plus d’1,4 milliard d’habitants, on compte environ 73,2 millions de chrétiens (soit 5 % de la population). La religion majoritaire est l’hindouisme (1,05 milliard de fidèles soit 73,1 %). La première religion minoritaire est l’islam (198,5 millions de fidèles soit 13,8 %), suivie du christianisme. Parmi les autres religions principales, on compte le sikhisme, le bouddhisme, le jaïnisme et le bahaïsme, entre autres.

    La définition de la persécution telle qu’elle est utilisée par l’analyse de WWR (World Watch Research), le département de recherche de l’organisation Portes Ouvertes, est large et non exhaustive : « Toute hostilité vécue et résultant de l’appartenance à la foi chrétienne. Ceci peut comprendre des comportements, des paroles ou des actes hostiles ciblant les chrétiens. » Cette définition inclut notamment toute « restriction, pression, discrimination, opposition, désinformation, injustice, intimidation, marginalisation, intolérance ou violence ».

    Quatre motifs principaux de persécution sont donnés pour l’Inde, par ordre d’importance (du plus au moins fort) : le nationalisme religieux, l’hostilité ethnoreligieuse, la paranoïa dictatoriale et l’oppression clanique. Parmi les principaux vecteurs de persécution antichrétienne, on compte en particulier des responsables religieux non-chrétiens, des groupes religieux violents, des partis politiques, des membres du gouvernement, des chefs de groupes ethniques, de simples citoyens notamment en foule, ainsi que des proches (la propre famille d’un particulier).

    « Ils veulent nettoyer le pays de l’islam et du christianisme »

    Le rapport explique que durant la période étudiée (du 1er octobre 2023 au 30 septembre 2024), les communautés chrétiennes ont été de plus en plus menacées par les extrémistes hindous qui voient tous les chrétiens comme étrangers à la nation indienne : « Ils veulent nettoyer le pays de l’islam et du christianisme, et n’hésitent pas à utiliser la violence pour atteindre ce but. Les convertis au christianisme depuis des origines hindoues subissent l’essentiel des persécutions antichrétiennes en Inde et sont constamment sous pression afin qu’ils reviennent à l’hindouisme, en particulier via des campagnes appelées Ghar Waspi [‘revenir à la maison’]. Ils sont souvent attaqués physiquement et parfois tués. »

    L’organisation cite ensuite quelques exemples de violations signalés au cours de l’année dernière. Dans le district de Jiribam au Manipur, dans l’extrême nord-est de l’Inde, un homme de la tribu Meitei (majoritairement hindoue), appelé Soibam Saratkumar Singh, a été porté disparu durant plusieurs semaines, avant que son corps soit retrouvé le 6 juin 2024. Alors que ses ravisseurs étaient inconnus, des membres du groupe ethnique ont provoqué un déchaînement de violence en détruisant trois villages de la minorité ethnique Kuki (majoritairement chrétienne). Un homme Kuki a notamment été enlevé et porté disparu depuis (The Hindu, 8 juin 2024). Les violences ethnoreligieuses entre les deux groupes au Manipur se poursuivent depuis début mai 2023.

    Par ailleurs, en janvier 2024 dans le district de Betul au Madhya Pradesh (dans le centre du pays), un groupe de personnes appartenant au Bajrang Dal (une organisation de jeunesse politico-religieuse hindoue affiliée au Rashtriya Swayamsevak Sangh, vieille organisation ultranationaliste hindoue, et prônant la suprématie des hindous en Inde) a envahi une école missionnaire chrétienne en accusant la direction de l’établissement de conversions forcées (The Observer Post, 9 janvier 2024).

    Le 12 juin 2024, une foule issue de la même organisation du Bajrang Dal (affiliée au RSS) s’est attaquée à des familles chrétiennes dans le district de Jagdalpur, dans l’État du Chhattisgarh (dans le centre de l’Inde), en provoquant plusieurs blessés et en forçant les familles à signer un pacte de « reconversion » à l’hindouisme avant de les bannir de leurs villages. Leurs champs et leurs maisons ont été détruits et les autorités locales n’ont entrepris aucune action pour les protéger à ce jour (Maktoob Media, 25 juin 2024).

    Les élections générales de 2024, un frein contre la progression du nationalisme hindou ?

    Quelques exemples de développements positifs sont cependant évoqués par le rapport. Ainsi, au niveau national, les élections générales de 2024 (au cours desquelles le Premier ministre Narendra Modi, pro-hindou, a été réélu mais sans majorité absolue et « partiellement humilié ») peuvent être considérées comme un frein contre la progression du nationalisme hindou. Toutefois, « l’Inde est un État fédéral, et les élections régionales ont vu un nombre croissant d’États contrôlés par le parti du BJP », signale l’organisation Portes Ouvertes.

    Le rapport précise que les régions les plus difficiles pour les chrétiens en Inde tendent justement à se trouver dans les États contrôlés par le BJP (actuellement 13 États), notamment ceux d’Uttar Pradesh, du Manipur et du Chhattisgarh « où les persécutions ont été particulièrement intenses ces deux dernières années »« Pour un pays qui se décrit comme la plus grande démocratie au monde, le niveau de violence contre les chrétiens depuis cinq ans est extrêmement élevé », conclut le rapport. « La plus grande force derrière cela vient des groupes extrémistes hindous qui ciblent les religions considérées comme ‘étrangères’ au pays [telles que l’islam et le christianisme]. »

    Les grandes tendances pour l’Inde sont résumées ainsi : l’hostilité sociale contre les chrétiens a progressé ; un BJP affaiblit n’exercera probablement aucune pression morale sur les activités des groupes favorables à l’hindutva (l’idéologie nationaliste hindoue) ; enfin, un contrôle renforcé est constaté sur les médias, et l’espace réservé à l’expression libre et dissidente risque de continuer de se réduire à l’avenir.

  • RTBF : Trump censuré, les islamistes invités

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    D'Alain Destexhe sur le Figaro Vox via le site "Pour une école libre au Québec" :

    « En Belgique, la RTBF censure Trump mais invite les islamistes »

    24 janvier 2025

    La chaîne publique belge a décidé de ne pas diffuser en direct le discours d’investiture du président américain, se défendant a posteriori de toute censure. Ce choix révèle la persistance du «cordon sanitaire» en Wallonie, déplore le sénateur honoraire belge Alain Destexhe dans les colonnes du Figaro.

    Alain Destexhe est chercheur au Gatestone Institute, un laboratoire de réflexion conservateur américain, sénateur honoraire belge et ex-président de l’International Crisis Group.

    Les Français ont parfois l’occasion de découvrir la désolation du paysage médiatique belge francophone. Sur CNews, Pascal Praud s’est ainsi récemment moqué de la RTBF, la chaîne publique belge. Seule au monde, celle-ci avait diffusé le discours inaugural de Donald Trump avec un «léger décalage pour prendre le temps de l’analyse» car, selon la jeune directrice éditoriale adjointe, Trump avait «tenu des propos racistes, d’extrême droite, xénophobes et d’incitation à la haine». Cette annonce, faite sur un ton empreint d’évidence et de bonne conscience, fut suivie sans aucun humour par la précision qu’il «n’était pas question de censure» !

    En réalité, la censure est bel et bien pratiquée par les médias francophones belges, qui s’arrogent ce droit dès qu’il s’agit de combattre ce qu’ils désignent comme «l’extrême droite» – un concept flou et jamais défini. Ce terme semble englober toute critique de l’immigration massive, de l’islam, du droit à l’avortement, du réchauffement climatique, ou encore tout soutien à Donald Trump. Récemment, le journal Le Soir titrait tout en nuances : «Trump : premier criminel à la Maison-Blanche». Cette censure n’a aucun fondement juridique et elle est anticonstitutionnelle. Le cordon sanitaire est né en 1989 après une victoire électorale du Vlaams Blok (devenu Vlaams Belang), un parti nationaliste flamand proche du Rassemblement national. Depuis, il est strictement appliqué du côté francophone du pays, où les médias invisibilisent tout ce qui est, selon eux, un peu trop marqué à droite.

    Alors qu’en Flandre, comme dans les pays voisins (France, Allemagne, Pays-Bas), les partis nationalistes progressent partout, en Wallonie, le parti Chez Nous, qui avait bénéficié de la venue de Jordan Bardella lors de son lancement – sans aucune couverture médiatique, cela va de soi – n’a obtenu aucun siège aux élections européennes et législatives de l’année dernière. Une preuve s’il en fallait que les médias traditionnels mainstream jouent encore un rôle déterminant dans le formatage de l’opinion publique.

    Dans un contexte d’absence de pluralisme, ces médias combattent vaillamment un fascisme imaginaire, tandis que l’islamisation de Bruxelles et d’autres villes wallonnes progresse à un rythme inquiétant, sans susciter leur alarme. Récemment, deux écoles d’Anderlecht ont refusé de participer à une commémoration de la Shoah. Aux dernières élections, un nouveau parti islamiste, Team Fouad Ahidar, a obtenu des élus au Parlement bruxellois et dans plusieurs communes. Par sa présence, ce parti, qui déconseille le divorce aux femmes, a déclenché une surenchère entre les partis de gauche pour séduire l’électorat musulman sur des thèmes tels que Gaza, le port du voile ou l’abattage rituel.

    En 2024, en plein cœur de l’Europe, des meetings politiques se sont tenus où les femmes étaient séparées des hommes par un rideau ! Mais ni cette islamisation visible de tous, ni la percée d’un parti d’extrême gauche comme le PTB, qui se revendique ouvertement du communisme, n’émeuvent les médias. Les représentants du parti islamiste, tout comme ceux du PTB, sont même régulièrement invités sur les plateaux. En réalité, ce cordon sanitaire et cette censure sont indispensables pour maintenir l’hégémonie culturelle et politique de la gauche belge francophone, qui s’effrite partout ailleurs. Aux dernières élections de juin 2024, c’est le Mouvement réformateur (MR) de Georges-Louis Bouchez qui est arrivé en tête en Wallonie, mettant fin à 70 ans de domination socialiste.

    Bien que située au cœur de la prospérité de l’Europe, la Wallonie reste une région pauvre, avec un bilan économique, éducatif et social désastreux, quels que soient les indicateurs utilisés. Pour masquer cet échec, la gauche doit se montrer à l’avant-garde de la lutte contre une extrême droite fantasmée, ce qui lui permet, à bon compte, d’affirmer sa supériorité morale. Dans cette perspective, une connivence tacite existe entre les médias belges, tous marqués à gauche, et les partis de gauche. Si le cordon sanitaire venait à tomber, ces derniers seraient les premiers à en subir les conséquences électorales, comme on l’a vu partout ailleurs en Europe.

    Le maintien de la censure n’est donc pas seulement une question démocratique, mais un enjeu vital pour ceux qui n’ont aucun intérêt à remettre en cause ce système confortable. Ainsi, de micro-événements sans réelle signification politique sont montés en épingle pour alimenter ce fantasme. En France, le passage d’un obscur militant du RN à LR passerait inaperçu. Mais en Belgique, le ralliement d’un membre de Chez Nous, suivi par une centaine de personnes sur X, au Mouvement réformateur, a fait la une des médias pendant plusieurs jours, dans une tentative manifeste de déstabiliser Georges-Louis Bouchez. Dans le cadre très contraint de la «démocratie» belge, le jeune leader du MR tente courageusement de briser le monopole de la gauche dans les médias, les associations et le système éducatif. À Bruxelles, Liège, Namur ou Charleroi, en attendant le Prophète, nous sommes toujours en 1936 : No pasaran !

  • France : toujours moins d'enfants

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    Toujours moins d'enfants en France

    Un nouveau rapport de l'INSEE dresse le bilan des naissances en 2024 et confirme que la France s'enfonce, année après année, dans l'hiver démographique : l'indice de fécondité s'établit à 1,62 enfant par femme, loin des 2,05 enfants nécessaires au renouvellement des générations. Pourtant, la brutalité et l'accélération de cette chute semblent échapper à une majorité de Français et de parlementaires.

    La dénatalité plonge la France dans l'hiver démographique. Un nouveau rapport de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE,14/01/2025) confirme que « la chute vertigineuse » des naissances déjà constatée pour l'année 2023 (cf. LSDJ n°2334) se poursuit : « En 2024, 663 000 bébés sont nés en France. C'est 2,2 % de moins qu'en 2023 et 21,5 % de moins qu'en 2010, année du dernier pic des naissances. L'indicateur conjoncturel de fécondité s'établit à 1,62 enfant par femme, après 1,66 en 2023. Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, cet indicateur n'a jamais été aussi bas », résume l'INSEE.

    Si « la démographie, c'est le destin », selon la formule attribuée à Auguste Comte, « la France est dans un sacré pétrin » s'alarme Gabrielle Cluzel dans son éditorial de Boulevard Voltaire (15/01/2025). Mais la démographie est l'éléphant au milieu de la pièce que nos responsables politiques, à de rares exceptions près, feignent de ne pas voir. L'éditorialiste relève à ce propos que la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a reproché au Premier ministre de ne pas avoir parlé de la fin de vie dans son discours de politique générale (cf. LSDJ n°2376) alors qu'elle ne s'est pas inquiétée du mutisme de François Bayrou sur une politique familiale pouvant relever le défi de la crise démographique. La retraite et la mort paraissent fasciner nos parlementaires, tandis que les berceaux vides ne semblent pas les troubler. Il est vrai que les bébés ne votent pas, tandis que les retraités sont de précieux électeurs. Entre électoralisme et contrainte budgétaire, le financement des retraites — premier poste de dépenses publiques et première source d'endettement avec la santé — est au cœur des travaux (et des déchirements) de l'Assemblée nationale.

    Mais comment résoudre ce problème majeur si l'on évacue la gigantesque transition démographique en cours en France et dans le monde entier Le taux de fécondité mondiale a été divisé par 2 en l'espace de 60 ans. « C'est une révolution absolument incroyable », souligne l'économiste Maxime Sbaihi, auteur de « Les balançoires vides — le piège de la dénatalité », dans une interview accordée à Europe 1 (22/01/2025). Certains pays vont être absorbés par ce « trou noir » : avec un taux de fécondité de 0,78 enfant par femme (2023), la Corée du Sud est purement et simplement menacée de disparition (Courrier International, 29/02/2024). Rappelons que le renouvellement des générations ne s'opère qu'à partir d'un indice de fécondité de 2,05 enfants par femme en mesure de procréer.

    Les Français ont-ils pris conscience du « crash », du « suicide collectif » qui se profile Interviewés par Atlantico (16/01/2025), les démographes Anne Solaz (directrice de recherche à l'Ined) et Alain Parant (ancien chercheur de l'Ined, conseiller scientifique de Futuribles International) rappellent que la dénatalité n'a rien d'un accident : c'est une tendance mondiale et ancienne. S'agissant de la France, le seul « accident » notable dans une tendance générale à la baisse, c'est la remontée de la natalité entre 1946 et 1964. Alain Parant l'attribue au code de la famille de 1939, qui, à l'issue de la guerre, « a permis la mise en place d'une politique familiale particulièrement positive, reposant sur un effort collectif important ». La tendance inverse se manifeste d'une façon particulièrement brutale aujourd'hui. On peut attribuer l'ultime décrochage au coup de grâce donné par François Hollande à la politique familiale. Mais cet affaissement est l'aboutissement d'une décomposition qui a son origine dans les années 1968 avec la « libération sexuelle » favorisée par la pilule contraceptive et par la légalisation de l'avortement. 50 ans après la loi Veil, la France est privée de 240 000 naissances par an (243 623 IVG en 2023, selon Libération, 25/09/2024). On devine quels tabous il faudrait braver pour admettre le « décrochage » de la natalité.

    Les débats parlementaires sur l'âge de départ à la retraite restent enfermés dans l'utopie des 62-64 ans, quand la plupart des pays européens ont fixé l'âge légal entre 65 et 67 ans... (Toute l'Europe, 22/01/2025). « Il y avait un contraste saisissant cette semaine entre les chiffres catastrophiques de la natalité produits par l'Insee (...) et l'absurde insistance de la moitié des partis politiques français à vouloir abroger une réforme des retraites pourtant minimale. Notre pyramide des âges est en train de s'inverser, le système par répartition est condamné par la dénatalité, mais des politiciens continuent à mentir à leurs électeurs et à sacrifier la jeunesse sur l'autel de promesses intenables », commente Eugénie Bastié (Le Figaro, 15/01/2025).

    Il reste qu'en France comme ailleurs, « les femmes font de moins en moins d'enfants », constate Anne Solaz. Pourquoi ? Si la baisse de la fécondité s'explique universellement par des facteurs matériels et économiques, en Occident, la transition démographique a pour terreau « une évolution des normes et des valeurs au niveau individuel comme familial ». En résumé, « l'individualisme devient plus central, au détriment potentiel des valeurs familiales ou du couple ». L'hiver démographique s'installe d'abord dans les têtes et dans les mœurs.

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  • USA : bannissement de l'idéologie du genre

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    De sur C-Fam :

    Trump éradique l'idéologie du genre dès la première semaine

    24 janvier 2025
     
    Le président Trump a émis des décrets éradiquant l'idéologie du genre et les initiatives DEI de l'ensemble du gouvernement fédéral.

    Le décret présidentiel de Trump sur la « défense des femmes contre les extrémismes idéologiques liés au genre et la restauration de la vérité biologique au sein du gouvernement fédéral » a été l’un des premiers à être signés lundi. Le décret demande à toutes les agences fédérales de cesser d’utiliser le terme « genre » et d’utiliser uniquement le terme « sexe ». Ce retrait ne se limite pas à la suppression d’une agence ou d’un programme fédéral en particulier. Il est global.

    « La politique des États-Unis est de reconnaître deux sexes, l’un masculin, l’autre féminin. Ces sexes ne sont pas modifiables et sont fondés sur une réalité fondamentale et incontestable », peut-on lire dans le décret. Le décret définit le sexe comme faisant partie de l’identité biologique des individus dès le moment de la conception.

    Le décret interdit à toutes les agences fédérales de financer, de soutenir ou de promouvoir l’idéologie du genre, la qualifiant de « corrosive » et d’« attaque contre les femmes ». Les agences sont tenues de retirer toute politique, réglementation, déclaration, formulaire public ou publication promouvant l’idéologie du genre et de s’assurer qu’elles se conforment au décret, y compris aux fins des documents d’identité délivrés par le gouvernement. Le décret exige également que les agences fédérales protègent les espaces réservés aux femmes des hommes qui s’identifient comme des femmes et qu’elles signalent leur conformité dans les 120 jours suivant la publication du décret.

    Les décrets de Trump devraient avoir des répercussions non seulement sur la politique intérieure des États-Unis, mais aussi sur la politique étrangère. En plus du décret spécifique à l'idéologie du genre, Trump a annulé les décrets émis par Biden pour promouvoir l'agenda homosexuel/transgenre dans la politique étrangère américaine.

    Dans un communiqué de presse publié mercredi, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré que le département d’État « reviendrait aux fondamentaux de la diplomatie en éliminant notre focalisation sur les causes politiques et culturelles qui divisent le pays et sont profondément impopulaires à l’étranger » et a appelé à une « politique étrangère pragmatique en coopération avec d’autres nations pour faire avancer nos intérêts nationaux fondamentaux ».

    Les mesures exécutives de Trump contre l’idéologie du genre seront renforcées par son décret exécutif exigeant que le gouvernement fédéral mette fin à tous les efforts fédéraux visant à censurer la liberté d’expression et ordonnant aux agences fédérales d’encourager les plateformes médiatiques privées à défendre la liberté d’expression. La liberté d’expression est devenue une préoccupation croissante pour les pro-vie, car les plateformes médiatiques censurent de plus en plus les messages pro-vie et pro-famille en les qualifiant de « désinformation » et de « discours de haine ».

    Il convient également de noter que le décret exécutif de Trump sur l’intelligence artificielle, publié plus tard dans la semaine, exige expressément que le gouvernement fédéral « développe des systèmes d’IA exempts de préjugés idéologiques ou d’agendas sociaux artificiels ».

    Le président a également ordonné le retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé, qui promeut activement l’avortement dans le monde entier. Il a également signé des grâces pour vingt-trois militants pro-vie et exprimé son soutien à un projet de loi du Congrès exigeant des soins médicaux pour les enfants nés vivants après une tentative d’avortement.

    Au moment de la publication de cet article, aucune annonce officielle de l'administration n'avait été faite concernant le rétablissement de l'interdiction fédérale de financement des groupes qui pratiquent ou encouragent l'avortement à l'étranger, connue sous le nom de Protecting Life in Global Health Assistance, ou la suspension des fonds américains du Fonds des Nations Unies pour la population. Ces deux mesures ont été mises en place par toutes les administrations républicaines depuis Ronald Reagan, y compris sous une forme élargie pendant le premier mandat de Trump.

  • USA : de vastes mesures pro-vie

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    De sur C-Fam :

    Trump annonce de vastes mesures pro-vie

    24 janvier 2025

     

    WASHINGTON, DC, 24 janvier (C-Fam) Le président Donald Trump a fait aujourd'hui plusieurs annonces importantes en faveur de la vie.

    Lors d’une vidéoconférence organisée à l’occasion de la Marche pour la vie, le président a remercié les participants pour leur « amour et leur compassion extraordinaires envers les enfants à naître ». « Cette marche annuelle a commencé il y a 52 ans, le premier anniversaire de la décision désastreuse connue sous le nom de  Roe v. Wade », a-t-il déclaré.

    Lors de son discours, Trump a exprimé indirectement son soutien à la loi sur la protection des survivantes de l’avortement adoptée par la Chambre des représentants des États-Unis jeudi, en critiquant les démocrates qui soutiennent l’avortement « même après la naissance ». Cette loi exigerait une intervention médicale pour sauver la vie d’un enfant qui survit à un avortement. Il a également informé les manifestants qu’il avait gracié 23 militants pro-vie poursuivis et condamnés de manière excessive pour avoir violé une loi qui limite la distance que les militants doivent observer à l’extérieur des cliniques d’avortement lorsqu’ils conseillent les femmes souhaitant avorter.

    D'importantes annonces politiques pro-vie ont eu lieu plus tard, après la visite de Trump aux victimes des incendies et des inondations en Caroline du Nord et en Californie.

    Le président Trump a publié un mémorandum rétablissant la politique de Mexico. Instaurée par le président Reagan, cette politique interdit aux fonds américains d’être versés à des organisations étrangères qui encouragent ou pratiquent l’avortement. Comme lors de son premier mandat, cette interdiction s’étend à tous les fonds mondiaux pour la santé, soit environ 11 milliards de dollars, et est appelée la politique de protection de la vie dans le cadre de l’assistance sanitaire mondiale (PLGHA).

    Le président Trump a également annoncé aujourd’hui que l’Agence américaine pour le développement international (USAID) avait ordonné que toutes les subventions et tous les contrats existants soient suspendus dans l’attente d’un examen obligatoire de 90 jours. L’aide étrangère pourrait être interrompue si elle « n’est pas entièrement conforme à la politique étrangère du président des États-Unis ». Cela pourrait potentiellement mettre fin à de nombreux programmes d’aide à l’étranger qui promeuvent la révolution sexuelle.

    Les États-Unis ont également annoncé qu'ils rejoindraient la Déclaration de consensus de Genève, un accord conclu durant le premier mandat du président Trump qui promeut une santé optimale des femmes, reconnaît la valeur fondamentale de la famille et le droit souverain des pays à faire leurs propres lois. La déclaration est vivement contestée par les défenseurs des droits reproductifs en raison de l'inclusion d'un texte qui stipule qu'il n'existe aucun droit international à l'avortement.

    « L’administration Trump s’engage à soutenir les familles, à promouvoir la santé des femmes et à protéger les enfants à tous les stades de la vie », peut-on lire dans le communiqué du département d’État. Les États-Unis ont également indiqué qu’ils « poursuivraient ces objectifs en coopération avec les États membres du système des Nations Unies et dans le cadre de notre ambition commune continue d’améliorer la santé des femmes et des filles ».

    Les États-Unis seront le 40e signataire et reprendront probablement leur rôle de leader en tant que secrétariat de la Coalition.

    Le renversement de la politique du président Biden en matière d'avortement à l'étranger a été rapidement salué par le membre du Congrès Chris Smith (R-NJ), coprésident du Congressional Pro-Life Caucus.

    « Sans cette protection, les ONG qui reçoivent des fonds du gouvernement américain encouragent et pratiquent l’avortement dans le monde entier avec des subventions massives des États-Unis. En détournant l’argent des contribuables de l’industrie de l’avortement, le président Trump a rétabli une protection qui garantit la vie, conformément au consensus politique selon lequel l’argent des contribuables ne devrait pas financer l’avortement et l’industrie de l’avortement », a déclaré M. Smith.

  • Biden a porté un grave préjudice au témoignage public catholique aux États-Unis

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    De George Weigel sur First Things (le titre est un peu abscons lorsqu'on ignore ce que sont le "Last Hurrah" et le "catholic lite" ("catholicisme allégé"), mais, à la lecture de l'article, on comprend ce dont il s'agit) :

    Joe Biden : Quand le Last Hurrah a rencontré le Catholic Lite

    Cette lettre reflétait un profond consensus parmi les évêques américains. Pourtant, le Vatican a tenté de retarder sa publication, comme l'ont fait plusieurs évêques dont les moyennes de réussite aux élections de l'USCCB sont systématiquement inférieures à la ligne Mendoza. Certains de ces évêques ont ensuite marqué les limites de leur collégialité en déplorant publiquement et avec colère la lettre de l'archevêque Gómez. 

    Que pensent maintenant les critiques de Gómez ?

    Le président Biden, qui menaçait de « fourrer son chapelet dans la gorge » de quiconque suggérait que son parti était le parti de la laïcité, a dirigé, au cours des quatre années suivantes, l’administration la plus farouchement pro-« choix » de l’histoire américaine – avec le président comme principal défenseur d’une autorisation d’avortement sans restriction et sans réglementation, sur laquelle il a redoublé d’efforts après que la décision Dobbs de la Cour suprême de 2022 a relégué aux oubliettes constitutionnelles un « droit » fédéral fallacieux à l’avortement. Cette incitation a pris de nombreuses formes ; elle a été résumée de manière grotesque par la remise par Biden de la Médaille présidentielle de la liberté, la plus haute distinction civile américaine, à Cecile Richards, chef de file de longue date de Planned Parenthood.

    Mais ce n’était pas tout. 

    Sous l’administration Biden, l’idéologie du genre – une attaque frontale contre l’idée biblique de la personne humaine et une menace pour la liberté religieuse – s’est ancrée dans pratiquement toutes les agences fédérales . Il n’est donc pas surprenant que l’administration ait promu le « mois des fiertés » et le programme LGBTQ+, alors même qu’il devenait empiriquement démontrable que la « transition » n’améliorait pas les résultats en matière de santé mentale au fil du temps, et que les interventions chirurgicales et les bloqueurs de puberté sur les jeunes souffrant de dysphorie de genre méritaient d’être condamnés comme des maltraitances envers les enfants. 

    Et ce n’était pas tout.

    En poursuivant un programme qui pourrait être correctement décrit, non pas simplement comme « non catholique », mais comme anticatholique, le président Biden a travaillé main dans la main avec une autre catholique de la même génération, Nancy Pelosi : qui, comme de nombreux autres hauts fonctionnaires , a contribué à cacher au public la détérioration cognitive du président – ​​jusqu’à ce que cette tromperie implose après la performance de zombie de Biden lors du débat présidentiel de juin 2024. Pelosi et Biden ont ensuite arrangé pour remettre la nomination démocrate à Kamala Harris : qui était, si possible, encore plus farouchement dévouée à la déconstruction de l’idée biblique de la personne humaine via le permis d’avortement et le programme LGBTQ+ que Biden et l’ancien président de la Chambre.

    J’aimerais avoir pitié de l’ancien président, mais c’est une position difficile. Ceux qui l’observent depuis des décennies savent depuis longtemps que Joe Biden est un mélange peu brillant de facilité, d’ambition et d’audace, avec une faible compréhension de la vérité de son propre curriculum vitae et une compréhension nulle de l’éthique catholique telle qu’elle s’applique aux questions de la vie. Le fait qu’une croyance arrogante en sa propre indispensabilité l’ait conduit à mettre le pays en danger en niant la réalité de ses propres incapacités rend la pitié encore plus difficile à obtenir. Il faut cependant dire aussi que les pasteurs de Biden dans la capitale du pays et dans le Delaware doivent peut-être assumer une part de responsabilité dans ce domaine. Ont-ils tenté de faire appel à sa piété en l’amenant à reconnaître l’erreur de ses jugements moraux sur la politique publique, ou de l’aider à faire face à sa situation personnelle ? Si non, pourquoi pas ? 

    Alors qu’il disparaît de la scène publique, Joe Biden me semble être un étrange hybride de catholicisme ethno-tribal préconciliaire, de style Last Hurrah (*), et de progressisme catholique postconciliaire. Il a été un président accidentel, nommé parce que son parti s’étouffait à l’idée de voir Bernie Sanders, menchevik du Vermont et en lune de miel à Moscou, comme candidat à la présidence. Pourtant, ce président accidentel, qui a atteint le poste qu’il convoitait bien après que toute capacité qu’il avait à répondre aux exigences de ses partisans se soit dissipée, a porté un grave préjudice au témoignage public catholique aux États-Unis. Il l’a fait à une époque où le wokery protestant libéral, la soif de pouvoir des protestants évangéliques et les agressions laïques se sont combinées pour tourner en dérision la réflexion morale sérieuse sur la place publique américaine, et où les idées de la doctrine sociale catholique étaient cruellement nécessaires.

    Comme ils le sont toujours.

    (*) "The Last Hurrah révèle des vérités politiques toujours d'actualité : ce que les caméras capturent n'est que le visage souriant d'une entreprise parfois sordide qui consiste à donner au peuple ce qu'il veut."

  • Les citoyens européens ne voudraient pas du droit à l’avortement

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    De Franziska Harter sur le Tagespost :

    Les citoyens européens ne veulent pas du droit à l’avortement

    Si l’on prend comme référence les propositions présentées au Parlement européen, les citoyens de l’UE ne veulent ni d’un droit fondamental à l’avortement ni d’une reconnaissance transfrontalière de la parentalité. Mais dans quelle mesure ces chiffres sont-ils significatifs ?

    23 janvier 2025

    L’Union européenne est accusée à plusieurs reprises d’être éloignée de ses citoyens et de manquer de la transparence nécessaire. Il n’est pas étonnant que très peu de citoyens européens sachent qu’il existe un service qui fait office d’interface entre les citoyens et le Parlement européen. L'unité des demandes de renseignements des citoyens, également connue sous le nom de Ask EP, répond aux lettres, courriels et autres demandes du public concernant les activités, les positions et les questions générales de l'UE du Parlement.

    L’avortement ne devrait pas être inclus dans la Charte des droits fondamentaux

    En 2024, « Ask EP » a reçu 10 578 demandes individuelles – telles que des questions sur des préoccupations personnelles, des opportunités de stage et d’emploi, ainsi que des possibilités de visiter le Parlement – ​​et 90 709 demandes de campagne coordonnées.

    Lors de la plus grande campagne jamais enregistrée par Ask EP, plus de 59 000 citoyens ont appelé les députés en 2024 à voter contre l'inclusion du droit à l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE. En avril 2024, le Parlement a adopté une résolution appelant le Conseil européen à lancer un processus visant à inclure le droit à un avortement sûr et légal dans la Charte. La proposition d' inclure le droit à l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE remonte au président français Emmanuel Macron . La France a inscrit le droit fondamental à l’avortement dans sa constitution en mars 2024.

    Pas de reconnaissance de la maternité de substitution à l’échelle européenne

    Début 2024, près de 16 000 messages ont également été reçus en allemand dans lesquels des citoyens exprimaient leurs inquiétudes face à une proposition de la Commission européenne visant à réglementer la reconnaissance de la parentalité dans l'UE. Les citoyens ont appelé les membres du Parlement à voter contre la proposition car elle empièterait sur les pouvoirs législatifs des pays de l'UE.

    La proposition prévoit la création d'un certificat européen de parentalité pour faciliter la reconnaissance de la parentalité établie dans un État membre dans d'autres États membres. En effet, tous les pays de l’UE seraient contraints de s’adapter au pays doté de la loi sur la filiation la plus progressiste. Un pays qui interdit la maternité de substitution devrait également reconnaître la parentalité des personnes qui ont eu recours à la maternité de substitution dans un autre pays de l'UE et qui y ont été reconnues comme parents de l'enfant ainsi créé. Il en va de même pour l'adoption par des couples homosexuels.

    En 2024, la demande de près de 6 000 citoyens de l’UE selon laquelle l’UE devrait fixer un objectif climatique strict pour 2040 afin de maintenir l’augmentation de la température mondiale en dessous de 1,5 °C et d’éliminer progressivement les combustibles fossiles n’est qu’en troisième place en 2024. 

    Tant la modification de la Charte des droits fondamentaux de l’UE que l’introduction d’une reconnaissance transfrontalière de la parentalité nécessitent le consentement de tous les États membres et sont actuellement peu probables.

    Que disent les témoignages des citoyens ?

    Selon l'Office fédéral de la statistique, l'UE comptait 452,9 millions de citoyens en 2024. Sur 59 000 citoyens, 0,01 pour cent se sont prononcés contre un droit fondamental à l'avortement inscrit dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE, ce qui pourrait être considéré comme un chiffre négligeable. Toutefois, pour évaluer l'importance de ces chiffres, trois éléments doivent être pris en compte : selon la règle empirique utilisée par les politiques pour évaluer le poids des lettres des citoyens, chaque lettre individuelle représente 1 000 personnes supplémentaires. Cela signifie que la proportion de citoyens qui rejettent le droit à l’avortement s’élève déjà à dix pour cent. En outre, il convient de tenir compte de la considération formulée au début : la possibilité de contacter directement le Parlement européen est probablement beaucoup moins connue des citoyens de l'UE que, par exemple, de leur propre membre du Bundestag. Troisièmement, le nombre de 59 000 citoyens, aussi petit soit-il, doit être comparé au nombre de communications sur d'autres sujets. La question de l’avortement y est clairement gagnante.

    Enfin, il convient de noter que les communications au sujet du droit à l'avortement et de la reconnaissance transfrontalière de la parentalité sont des demandes reçues dans le cadre de campagnes coordonnées. Peu importe ce que vous pensez du jeu des chiffres, une chose est claire : le réseau européen pour les droits à la vie et la protection de l’enfance fonctionne. Et c'est une bonne nouvelle.

  • Les évêques américains critiquent les décrets de Trump sur le climat, la peine de mort et l'immigration

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    De

    Les évêques américains critiquent les décrets de Trump sur le climat, la peine de mort et l'immigration

    Concernant le décret exécutif sur le sexe biologique, le chef de l'USCCB a exprimé son accord avec le président.

    Le président de la Conférence épiscopale américaine a critiqué mercredi certains des premiers décrets du président Donald Trump sur des questions clés, notamment l'immigration et la peine capitale, avertissant que des dommages pourraient être causés aux « plus vulnérables d'entre nous ».

    Trump, dès son entrée en fonction lundi, a signé une série de décrets comprenant des restrictions sévères sur l'immigration , une directive en faveur de la peine de mort, un retrait d'un pacte climatique mondial clé et un décret affirmant la réalité du sexe biologique.

    Le président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), l'archevêque Timothy Broglio, a déclaré mercredi dans un communiqué qu'il était en désaccord avec certains ordres, les qualifiant de « profondément troublants ».

    « Certaines dispositions contenues dans les décrets exécutifs, comme celles qui portent sur le traitement des immigrants et des réfugiés, l’aide étrangère, l’extension de la peine de mort et l’environnement, sont profondément troublantes et auront des conséquences négatives, dont beaucoup porteront préjudice aux plus vulnérables d’entre nous », a écrit l’archevêque Broglio.

    Concernant le décret exécutif sur le sexe biologique, l'archevêque Broglio a exprimé son accord avec Trump.

    « D’autres dispositions des décrets exécutifs peuvent être considérées sous un jour plus positif, comme la reconnaissance de la vérité sur chaque personne humaine en tant qu’homme ou femme », a déclaré l’archevêque Broglio.

    L'archevêque Broglio a souligné que ni l'Église catholique ni l'USCCB ne sont alignées sur « aucun parti politique ». Les enseignements de l'Église « restent inchangés » indépendamment des dirigeants politiques, a-t-il déclaré.

    Le prélat a évoqué l'année jubilaire de 2025 et a déclaré que les évêques américains priaient pour que « en tant que nation bénie de nombreux dons, nos actions démontrent une réelle attention envers nos sœurs et frères les plus vulnérables, y compris les enfants à naître, les pauvres, les personnes âgées et infirmes, les migrants et les réfugiés ».

    « Nous espérons que les dirigeants de notre pays reconsidéreront ces actions qui ne respectent pas seulement la dignité humaine de quelques-uns, mais celle de nous tous », a déclaré l’archevêque.

    L'USCCB a déclaré qu'elle publierait des informations supplémentaires sur les décrets exécutifs sur son site Web.

    Le retrait de Trump de l'accord de Paris sur le climat représente la deuxième fois que le président retire le pays du pacte environnemental mondial ; il s'était retiré une première fois de l'accord en 2020. Le président de l'époque, Joe Biden, a rejoint l'accord en 2021.

    Le décret de Trump en faveur de la peine de mort a été largement perçu comme une réprimande des politiques antérieures de Biden sur la peine de mort, notamment un moratoire sur les exécutions fédérales en 2021 ainsi que la commutation par Biden en décembre 2024 de 37 prisonniers du couloir de la mort fédéral.

    Les décrets de Trump sur l'immigration sont le résultat de plusieurs années de promesses politiques visant à lutter contre les passages illégaux à la frontière sud des États-Unis. Le président s'est engagé à procéder à des expulsions massives d'immigrants illégaux vivant aux États-Unis.

    Plus tôt ce mois-ci, le pape François a fermement condamné les projets d'expulsion massive de Trump aux États-Unis, déclarant que « si cela est vrai, c'est une honte ».

    Lire également : Le décret de Trump interdit l'idéologie du genre et affirme que la vie commence à la conception

  • Un prêtre espagnol pourrait être poursuivi pour avoir refusé la communion

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    D'Edgar Beltran sur The Pillar :

    Un prêtre espagnol pourrait être poursuivi pour refus d'Eucharistie

    20 janvier 2025

    Alors que le conflit se poursuit entre le gouvernement espagnol et les dirigeants ecclésiastiques, le ministre de l'Égalité du pays a déclaré samedi qu'un prêtre de paroisse pourrait être poursuivi au pénal pour avoir interdit au maire d'une petite ville ayant une relation homosexuelle de recevoir l'Eucharistie.

    Mais le diocèse du prêtre a déclaré qu'il n'avait pas commis d'acte criminel de discrimination en agissant en accord avec les normes disciplinaires de l'Église concernant l'administration de la Sainte Communion.


    « [Refuser la communion] est contraire à la Constitution espagnole », a déclaré la ministre de l’Égalité, Ana Redondo, lors d’une interview le 18 janvier, ajoutant que l’Église « ne peut pas, même s’il n’existe pas de loi spécifique, être soustraite aux règles constitutionnelles, au principe d’égalité et de non-discrimination de l’article 14 ».

    « On ne peut pas discriminer un citoyen LGBTI et l’obliger à choisir entre sa foi ou sa condition sexuelle. C’est clairement discriminatoire et j’espère qu’il y aura une contestation judiciaire », a-t-elle ajouté.

    Les remarques du ministre font suite à une déclaration du 11 janvier de Rubén García, maire de la petite ville de Torrecaballeros, à Ségovie.

    Garcia a déclaré que son prêtre de paroisse lui avait refusé l'Eucharistie en raison de sa relation publique avec une personne du même sexe, ce qui a incité les responsables locaux du principal parti socialiste ouvrier espagnol - le PSOE - à accuser immédiatement l'Église de violer les lois anti-discrimination du pays.

    Dans une publication sur Twitter.com , García a déclaré que « le curé de Torrecaballeros m'a dit que je ne pouvais pas recevoir la Sainte Communion… en raison de ma condition sexuelle et parce que je vis avec mon partenaire. »

    García, le maire, a déclaré qu'il avait été lecteur jusqu'à il y a deux ans, lorsqu'il affirme avoir été informé qu'il ne pouvait pas continuer pour des « raisons politiques », parce qu'il est maire et membre du PSOE.

    Il a également affirmé que son curé était au courant de sa situation depuis l'arrivée du prêtre à la paroisse en août, mais lui a interdit l'Eucharistie ce mois-ci sur ordre du diocèse de Ségovie.

    Cette situation survient dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement espagnol et l’Église.

    Le 23 octobre, le médiateur de la République a publié un rapport sur les abus sexuels qui fait état d'un nombre légèrement inférieur de cas d'abus en Espagne par rapport à d'autres pays : un peu plus de 2 000 en 70 ans. Mais des rapports ont également révélé que de nombreux évêques espagnols n'ont pas coopéré avec les autorités chargées de l'enquête et n'ont pas enquêté canoniquement sur les plaintes qui leur sont parvenues par l'intermédiaire des médias ou des autorités.

    Jusqu'à il y a quelques mois, les évêques étaient réticents à créer un fonds d'indemnisation pour les victimes, alors qu'ils subissaient des pressions, notamment de la part du médiateur.

    Un autre point de discorde est la Valle de los Caídos, un monument controversé construit pendant la dictature de Franco en hommage aux personnes tuées pendant la guerre civile espagnole.

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  • Selon le pape, pour résoudre le problème démographique, il faut « accueillir davantage de migrants »

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    Du Nuovo Sismografo :

    Pape François : pour résoudre le problème démographique, « accueillir davantage de migrants »


    Il l'avait déjà dit clairement : rejeter les migrants est "un péché grave" . Aujourd’hui, le pape François ajoute une autre bonne raison d’accueillir les migrants : résoudre le problème démographique. Il l'a clairement dit en s'adressant à son ami Fabio Fazio, affirmant que l'Italie a besoin de migrants parce qu'elle est plongée dans un hiver démographique.

    «Le problème doit être résolu. L'Italie n'a plus d'enfants. Laissez entrer les migrants ! C'est ainsi que le Pape a répondu au présentateur de télévision Fazio . 

    Paradoxalement, le Vatican a récemment fermé ses frontières avec un décret du 19 décembre « prévoyant une peine de 1 à 4 ans et une amende de 10 mille à 25 mille euros pour « quiconque entre sur le territoire de l'État de la Cité du Vatican avec violence, menaces ou tromperie".

    * * *

    Il Fatto Quotidiano - Hier, 19 novembre, lors de l'émission "Che tempo che fa" animée par Fabio Fazio, le Pape François a abordé diverses questions d'actualité, en se concentrant en particulier sur la question des migrants. Au cours d'un entretien qui a duré près d'une heure, le Pontife a souligné l'importance de changer l'approche à l'égard des migrants : « Quatre choses doivent être faites avec les migrants : le migrant doit être embauché, accompagné, promu et intégré. En Argentine, nous avons l'expérience de l'intégration, ici tout le monde est intégré. Si le migrant n'est pas intégré, c'est un problème."

    Il a ensuite souligné comment l'hospitalité pourrait être une solution au déclin de la natalité : « En Italie, l'âge moyen est de 46 ans : il n'y a pas d'enfants. Laissez entrer les migrants. C'est quelque chose qui doit être résolu." Le pape a également adressé un message au président des États-Unis, Donald Trump, à la veille de son investiture à la Maison Blanche, critiquant l'expulsion annoncée des immigrés illégaux : « Si c'est vrai, c'est une honte parce que cela fait payer la facture du déséquilibre aux pauvres malheureux qui n'ont rien. Cela ne va pas. Cela ne va pas résoudre les choses ».

  • L’accord du Vatican avec la Chine est-il sur une voie sans issue ?

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    D'Ed. Condon sur The Pillar :

    L’accord du Vatican avec la Chine est-il sur une voie sans issue ?

    21 janvier 2025

    Le Saint-Siège a annoncé lundi la suppression d'un diocèse de Chine continentale et la création d'un autre, ainsi que la consécration du premier évêque du nouveau siège.

    Ces annonces regroupent deux décisions prises par le pape François concernant le territoire diocésain l'année dernière ainsi que l'installation du nouvel évêque, qui a eu lieu le 20 janvier.

    Mais que nous apprend la dernière série de restructurations diocésaines en Chine continentale sur l’accord récemment renouvelé entre le Vatican et la Chine ?

    Si, comme le soutient le Vatican, les progrès réalisés avec Pékin sont lents, les catholiques chinois peuvent-ils le voir de cette façon – ou verront-ils simplement l’Église faire des pas douloureux sur une route qui ne mène nulle part ?

    Le Saint-Siège a annoncé lundi que François avait « décidé » de supprimer le diocèse de Fenyang et de créer le nouveau diocèse de Lüliang dans le but de « promouvoir la pastorale du troupeau du Seigneur et de veiller plus efficacement à son bien spirituel ».

    En ce qui concerne les affirmations, la meilleure façon de décrire ce récit est probablement de le qualifier d’essentiellement vrai, mais incomplet.

    En réalité, la restructuration diocésaine — qui a vu quatre comtés chinois découpés dans l’ancien territoire de Fenyang et attribués à d’autres sièges — était la dernière mesure de ce type dans le cadre d’un projet plus vaste visant à redessiner la carte diocésaine du continent pour mieux l’aligner sur les limites juridictionnelles de l’État aux niveaux municipal et régional.

    Même si François a approuvé la décision, et son approbation est certainement nécessaire pour que la suppression et l'érection des diocèses soient valides, il est fort probable qu'elle ait été présentée au Vatican comme quelque chose que l'État s'était engagé à voir se produire, avec ou sans l'accord du pape, comme il l'a fait dans le passé .

    En ce sens, il est certainement juste de dire qu’éviter qu’une réorganisation diocésaine invalide et schismatique ait lieu « favorise » le soin pastoral et le bien spirituel des catholiques locaux, dans la mesure où cela évite de leur nuire activement.

    Et l’installation de l’évêque Ji Weizhong – un ancien prêtre de l’ancien diocèse de Fenyang – par accord mutuel entre Rome et Pékin, est également meilleure que l’une ou l’autre des alternatives évidentes : sa consécration illicite et son installation unilatérale par le PCC, ou laisser le diocèse vacant pour une période indéterminée.

    Il convient toutefois de noter deux détails importants. Le premier est que, selon le communiqué du Vatican, le pape François a approuvé les changements diocésains en octobre, dans les jours qui ont suivi le renouvellement de l'accord Vatican-Chine pour une nouvelle période prolongée de quatre ans. Le deuxième est que cette annonce n'a été faite qu'en même temps que la consécration de l'évêque Ji, le jour même où elle a eu lieu.

    Dans le cours normal des événements au Vatican, les changements majeurs dans les diocèses ne sont pas gardés secrets pendant des mois, et les nouveaux évêques ne sont généralement pas « nommés » le jour de leur consécration. Pourtant, au cours de tels événements en Chine, ce genre de choses est devenu une pratique de plus en plus courante.

    Une évaluation critique de cet état de fait pourrait conclure que Pékin continue d’avoir la mainmise sur son partenariat avec Rome en matière de nominations épiscopales, le Vatican s’efforçant de suivre le rythme (et d’approuver) les décisions du PCC au fur et à mesure qu’elles sont prises.

    Une telle vision pourrait sembler correspondre aux commentaires faits plus tôt ce mois-ci par le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin – souvent présenté comme le principal promoteur, voire le cerveau, de l’accord Vatican-Chine.

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  • Les évêques polonais dénoncent les suppressions « illégales » de cours de religion

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    De Luc Coppen sur le Pillar :

    Les évêques polonais dénoncent les suppressions « illégales » de cours de religion

    20 janvier 2025

    Une nouvelle réglementation gouvernementale réduisant de moitié les cours de religion dans les écoles publiques est un « acte illégal », ont déclaré dimanche les évêques polonais, à l'approche d'une élection présidentielle qui pourrait accélérer la sécularisation du pays.

    Le présidium de la conférence épiscopale polonaise a exprimé le 19 janvier une « ferme opposition » à un règlement signé par la ministre de l'Education Barbara Nowacka réduisant les cours de religion financés par l'Etat de deux heures à une heure par semaine.

    Le présidium a déclaré que le règlement, qui entre en vigueur le 1er septembre, était un acte illégal car les changements doivent être convenus avec l'Église catholique et d'autres associations religieuses reconnues par la loi polonaise qui organisent des cours.

    Le règlement du 17 janvier stipule également que les cours de religion, qui sont facultatifs, devraient être les premiers ou les derniers cours de la journée, sauf dans les écoles élémentaires où tous les élèves assistent aux cours.

    Le présidium, composé du président de la conférence épiscopale, l'archevêque Tadeusz Wojda, du vice-président, l'archevêque Józef Kupny, et du secrétaire général, l'évêque Marek Marczak, a déclaré que ces changements limitaient le droit constitutionnel des parents d'élever leurs enfants conformément à leurs convictions. Ils ont ajouté qu'ils violaient également les droits des enseignants en religion.

    « Nous attendons du ministère de l’Éducation nationale qu’il revienne à l’application des normes de l’État de droit et qu’il s’abstienne de prendre des mesures conflictuelles contre les croyants religieux qui sont des citoyens à part entière de la République de Pologne », ont déclaré les évêques.

    La déclaration des évêques souligne les relations tendues entre l'épiscopat polonais et le gouvernement de coalition, arrivé au pouvoir en décembre 2023 en promettant d'affaiblir les liens entre l'Église et l'État, après huit années de règne du parti Droit et Justice, perçu comme proche de l'Église.

    La coalition, une alliance idéologiquement diversifiée dirigée par le Premier ministre Donald Tusk, s'est également heurtée aux évêques au sujet de l'avortement , de l'éducation sexuelle et des propositions de réduction des subventions gouvernementales aux associations religieuses reconnues par la loi polonaise, y compris l'Église catholique.

    La volonté de la coalition de réduire l'influence de l'Eglise sur la vie publique s'est heurtée à la résistance du président polonais Andrzej Duda, un catholique pratiquant allié au parti Droit et Justice. Duda a déclaré qu'il opposerait son veto à toute loi visant à libéraliser la loi sur l'avortement dans le pays.

    Le deuxième et dernier mandat de Duda en tant que président se terminera le 6 août, lorsque le vainqueur de l'élection présidentielle du 18 mai prêtera serment. Rafał Trzaskowski, le maire de Varsovie, est actuellement en tête dans les sondages d'opinion .

    Trzaskowski, candidat de la coalition au pouvoir à la présidentielle, a perdu de justesse face à Duda lors de l'élection présidentielle de 2020. Il soutient les partenariats civils entre personnes de même sexe et la libéralisation des lois sur l'avortement.

    En mai 2024, il a été largement rapporté que Trzaskowski avait interdit l'affichage de symboles religieux, y compris de crucifix, dans l'hôtel de ville de Varsovie. Les crucifix sont couramment exposés dans les bâtiments officiels en Pologne, où 71 % de la population s'identifie comme catholique. Trzaskowski a depuis insisté sur le fait qu'aucun crucifix n'avait été retiré et que la décision signifiait seulement que les crucifix ne seraient pas exposés dans les espaces nouvellement ouverts.

    Peu de temps après son entrée en fonction, la ministre de l'Éducation Barbara Nowacka a indiqué que le gouvernement de coalition apporterait des changements profonds aux cours de religion dans les écoles publiques.

    Elle a annoncé en juin 2024 avoir commandé un projet de règlement réduisant les cours de religion de deux heures par semaine à une heure.

    La participation aux cours est facultative et dépend des souhaits des parents ou des élèves eux-mêmes dans les classes de lycée. Les cours sont en grande partie, mais pas exclusivement, des cours de catéchisme catholique. D'autres groupes religieux reconnus par l'État polonais, comme l'Église orthodoxe, peuvent également organiser des cours.

    Les cours de catéchisme catholique dans les écoles sont régis par le concordat de 1993 entre la Pologne et le Saint-Siège. Les enseignants de religion catholique, dont la plupart sont des laïcs, ont besoin d'une autorisation ( missio canonica ) de leur évêque.

    Dans les villes polonaises comme Varsovie, Poznań et Wrocław, environ 60 à 70 % des élèves de l’école primaire et 15 à 30 % des lycéens fréquentent les cours, signe d’une sécularisation croissante dans les zones urbaines.

    Les évêques polonais se sont formellement opposés à la refonte des cours de religion dans une déclaration de juin 2024 , dans laquelle ils ont noté que la religion est enseignée dans les écoles publiques de 23 des 27 pays de l'Union européenne. (Les exceptions sont la France, la Slovénie, le Luxembourg et la Bulgarie.)

    Ils ont également rappelé que l'enseignement religieux avait été supprimé des écoles polonaises lorsque les communistes sont arrivés au pouvoir après la Seconde Guerre mondiale et réintroduit en 1991, après la chute du rideau de fer.

    En août 2024, l'évêque Wojciech Osial, président de la commission d'éducation des évêques polonais, a soutenu une pétition contre les projets de suppression des cours de religion.

    Le ministère polonais de l'Éducation a suscité une nouvelle controverse en octobre 2024, lorsqu'il a dévoilé son projet de cours obligatoires d'éducation sexuelle dans les écoles publiques. Il a déclaré que cette nouvelle matière, officiellement connue sous le nom d'« éducation à la santé », serait introduite le 1er septembre 2025 pour les enfants âgés de 9 à 17 ans.

    Mais dans une interview du 16 janvier, Nowacka a déclaré que la nouvelle matière serait facultative pour l'année scolaire 2025-2026. Elle a ajouté que d'autres décisions seraient prises après des discussions avec les enseignants.

    Le père Leszek Gęsiak, SJ, de la conférence des évêques, a déclaré que l'Église devrait examiner attentivement les détails de la nouvelle politique.

    « S’il s’agit d’une matière supplémentaire, où le droit des parents de décider si leurs enfants participeront ou non à ces activités est préservé, c’est probablement une solution qui va dans la bonne direction », a-t-il déclaré.