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Politique - Page 6

  • Inscrire l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE ?

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Inscrire l’IVG dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE ? Un débat au Parlement

    14 mars 2024

    Les députés européens ont débattu ce jeudi d’une possible inscription du « droit à l’avortement » dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne (cf. L’avortement dans la Charte des droits fondamentaux : une simple déclaration symbolique ?).

    Quand Marie-Pierre Vedrenne, députée Renew, estime qu’il est de « notre responsabilité d’inscrire en lettres indélébiles dans la Charte des droits fondamentaux cette liberté », cette volonté ne fait pas l’unanimité. Ainsi, Isabel Benjumea, députée PPE, a par exemple accusé Emmanuel Macron de « faire preuve d’opportunisme politique pour introduire par la force la culture de la mort dans tous les Etats de l’Union ». Le président français avait en effet déjà fait part de son intention le 8 mars dernier (cf. Avortement : vers un « droit universel et effectif » ?).

    Ayant « la même valeur juridique que celle des traités », modifier la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne requiert l’unanimité des 27 Etats membres. Or, plusieurs Etats n’autorisent l’avortement que dans des circonstances particulières : en cas de viol, d’inceste, lorsque la vie de la mère est en danger comme en Pologne, ou encore « dans le seul cas où la vie de la mère est en danger et où le fœtus n’est pas viable » à Malte.

    Une résolution doit être soumise au vote des députés européens au mois d’avril, lors de la prochaine session plénière.

  • Moscou congratule le pape "défenseur de l'humanisme et de la paix"

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    Lu ICI :

    Moscou salue le pape François, "défenseur de l'humanisme et de la paix"

    13 mars 2024

    La Russie a félicité mercredi le pape François à l'occasion du 11e anniversaire de son pontificat, saluant un « véritable défenseur de l'humanisme et de la paix », sur fond de tensions diplomatiques entre Kiev et le Vatican après que le pontife eut appelé l'Ukraine à « hisser le drapeau blanc ».

    « Le pape François est un véritable et sincère défenseur de l'humanisme, de la paix et des valeurs traditionnelles », a écrit sur X l'ambassade de Russie près le Saint-Siège en assurant de ses "meilleurs voeux" le pape argentin, élu le 13 mars 2013.

    L'évêque de Rome est « l'un des rares dirigeants politiques ayant un point de vue véritablement stratégique sur les problèmes mondiaux », a ajouté l'ambassade.

    Ce message intervient trois jours après la diffusion d'une interview du pape François dans laquelle il appellait Kiev à « hisser un drapeau blanc et à négocier » pour mettre un terme à la guerre "avant que les choses n'empirent".

    Ces propos ont provoqué une vive polémique et des tensions diplomatiques entre Rome et l'Ukraine, qui s'est indignée en accusant le pape de "légaliser le droit du plus fort", allant jusqu'à convoquer l'envoyé du Vatican.

    Le Saint-Siège a cherché à corriger le tir en insistant sur le fait que la formule "drapeau blanc" signifiait ici « une cessation des hostilités » plutôt qu'une reddition. Le secrétaire d'Etat (N. 2 du Vatican), Pietro Parolin, est lui-même monté au créneau mardi pour tenter d'éteindre l'incendie.

    Mercredi matin, à l'issue de son audience générale hebdomadaire, François, 87 ans, a prié pour « vaincre cette folie de la guerre, qui est toujours une défaite », sans citer nommément ni l'Ukraine, ni la Russie.

  • Les évêques de la Commission des Épiscopats de l’Union Européenne promeuvent un vote responsable encourageant les valeurs chrétiennes et le projet européen

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    Du site de la COMECE :

    Pour un vote responsable encourageant les valeurs chrétiennes et le projet européen

    Déclaration des évêques de la Commission des Épiscopats de l’Union Européenne (COMECE) en vue des élections prochaines au Parlement Européen

    Nous, évêques représentant les Conférences épiscopales de l'Union européenne, appelons tous les citoyens, en particulier les catholiques, à se préparer et ensuite voter aux prochaines élections européennes de juin 2024. Le projet européen d'une Europe unie dans la diversité, forte, démocratique, libre, pacifique, prospère et juste est un projet que nous partageons et dont nous nous sentons redevables.

    Nous sommes tous appelés à exprimer cet attachement en votant et en choisissant de manière responsable les députés européens qui représenteront nos valeurs et œuvreront pour le bien commun au sein du prochain Parlement européen.

    Le projet d'intégration européenne est né des cendres des terribles guerres qui ont dévasté notre continent au siècle dernier, causant de grandes souffrances, apportant mort et destructions. Il a été conçu dans l'intention de garantir la paix, la liberté et la prospérité. Il a vu le jour grâce au courage et à la clairvoyance de personnes qui ont su surmonter les antagonismes historiques et créer quelque chose de nouveau qui rendrait la guerre pratiquement impossible sur notre continent à l'avenir. Au départ, ce projet était économique, mais il comportait également une dimension sociale et politique et des valeurs partagées. Bon nombre des pères fondateurs de l'Union européenne étaient des catholiques engagés qui croyaient fermement en la dignité de chaque être humain et en l'importance de la communauté. Nous pensons que ce projet, initié il y a plus de 70 ans, doit être soutenu et poursuivi.

    Aujourd'hui, l'Europe et l'Union européenne sont confrontées à des temps difficiles et incertains, marqués, ces dernières années, par une série de crises et des questions délicates à résoudre dans un avenir proche, comme les guerres en Europe et dans son voisinage, les migrations et l'asile, le changement climatique, la digitalisation croissante et l'utilisation de l'intelligence artificielle, le nouveau rôle de l'Europe dans le monde, l'élargissement de l'Union européenne et la modification des Traités, etc. Pour aborder ces questions cruciales à la lumière des valeurs fondatrices de l'Union européenne et pour construire un avenir meilleur pour nous et les générations futures, non seulement en Europe mais aussi dans le monde, nous avons besoin de décideurs politiques courageux, compétents, animés par des valeurs et œuvrant avec honnêteté pour le bien commun. Il est de notre responsabilité de faire le meilleur choix possible lors des prochaines élections.

    En tant que chrétiens, nous devons essayer de discerner pour qui et pour quel parti voter en ces temps cruciaux pour l'avenir de l'Union européenne. Nous devons donc tenir compte de facteurs variant parfois d'un pays à l'autre - par exemple, la possibilité de voter pour des candidats ou seulement des partis, les programmes électoraux des différents partis, les candidats eux-mêmes... Sur ces questions, les Conférences épiscopales de chaque État membre peuvent également offrir des orientations utiles. En outre, il est essentiel que nous votions pour des personnes et des partis qui soutiennent clairement le projet européen et dont nous pensons raisonnablement qu'ils vont promouvoir nos valeurs et notre idée de l'Europe, telles que le respect et la promotion de la dignité de toute personne humaine, la solidarité, l'égalité, la famille et le caractère sacré de la vie, la démocratie, la liberté, la subsidiarité, le soin de notre “maison commune“...

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  • Le Congrès Mission commence ce vendredi 15 mars!

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    Congrès Mission - Missiecongres

    Le Congrès Mission commence ce vendredi 15 mars!

    Il est temps pour nous de vous donner les derniers détails pratiques de ce weekend exceptionnel. Lisez-bien ce message, vous y trouverez une quantité d'informations:

    Les ouvriers de la dernière heure étant récompensés aussi largement que les autres, il est encore temps de nous aider en devenant volontaires! <img class="an1" draggable="false" src="https://fonts.gstatic.com/s/e/notoemoji/15.0/1f607/32.png" alt="

  • Transition de genre : face à la mainmise idéologique retrouver sa liberté de penser

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    Lu "en carte blanche" sur le site de la Libre :

    La transition de genre mérite une juste information

    La transformation présentée comme un traitement pour soigner un mal-être chez les jeunes est une imposture intellectuelle. Or l’emprise de cette idéologie est telle que peu de gens osent la critiquer.

    7-03-2024sharethis sharing button

    Une carte blanche de Sophie Dechêne (psychiatre infanto-juvénile), Diane Drory (psychologue et psychanalyste), Catherine Jongen (sexothérapeute et thérapeute de couple), Robert Naeije (interniste), Vera Schlusmans (médecin généraliste) et Luc Vandecasteele (médecin généraliste).

    Selon le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, le nombre de jeunes de moins de 18 ans à qui des médecins prescrivent des médicaments appelés “bloqueurs de puberté” est passé de 432 en 2019 à 684 en 2022. “Il s’agit de médicaments qui empêchent le développement des hormones sexuelles et peuvent ainsi contribuer à la transition de genre”, selon l’agence Belga du 25 janvier 2024.

    Tant l’endocrinologue pédiatrique de l’UZ Gent, Martine Cools, que le ministre de la Santé publique, Vandenbroucke, soulignent que cette approche n’est pas prise à la légère. “Nous ne commençons à le faire que lorsque nous avons exploré toutes les autres possibilités”, précise Mme Cools. “Parmi toutes les personnes qui se présentent, 8 % finissent par prendre des bloqueurs de puberté”, peut-on lire encore dans la dépêche reprise par les journaux.

    Quelques rappels simples s’imposent afin d’aider les parents confrontés à la problématique particulière concernant le “ressenti” que pourrait avoir leur enfant de ne pas être né dans le bon corps : on naît homme ou femme. Le sexe est déterminé par la biologie.

    Protéger contre l’intolérance

    Il peut arriver, mais c’est extrêmement rare, qu’une personne acquiert la conviction que son sexe et son genre ne correspondent pas, autrement dit que la perception personnelle et sociale de sa masculinité ou de sa féminité ne corresponde pas à son sexe biologique. Sans possibilité de se réconcilier avec son sexe biologique, cette personne peut alors recourir à des traitements hormonaux et chirurgicaux qui modifient son apparence extérieure. Au prix de nombreux sacrifices, elle devient une personne qui aujourd’hui est appelée “transgenre”, l’homme prend l’aspect d’une femme et inversement. La personne “transgenre” peut susciter de l’incompréhension se manifestant parfois par des moqueries ou de l’agressivité. C’est évidemment inacceptable et, comme tout être humain, elle a droit au respect et à la tolérance.

    Le transactivisme, quant à lui, est une idéologie dérivée de cette volonté légitime de protéger les personnes transgenres contre toute forme d’intolérance. En effet, le mouvement défenseur des personnes transgenres a été détourné par la Théorie Critique de la Justice Sociale (ou Wokisme) et s’est transformé en une promotion de la transidentité aux allures souvent dictatoriales. L’idéologie transactiviste fait des ravages dans nos pays occidentaux et parfois au-delà, et ce, de manière de plus en plus marquante. Soutenue par divers médias, associations ou autres youtubeurs, cette propagande s’est frayé un chemin pour atteindre les plus vulnérables, notamment les enfants et les adolescents.

    Qu’en est-il, en Belgique, des conséquences de cette contamination ?

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  • IVG, "aide à mourir" : la fuite en avant sociétale met directement en jeu la condition humaine

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    De Vincent Trémolet de Villers sur le site du Figaro relayé par artofuss.blog :

    Jean-Pierre Le Goff: «La fuite en avant sociétale met directement en jeu la condition humaine»

    10 mars 2024

    GRAND ENTRETIEN – Après l’inscription de la liberté de recourir à l’IVG dans la Constitution, la présentation prochaine de la loi sur la fin de vie participe de l’accélération des réformes sociétales en France, analyse le sociologue.

    Jean-Pierre Le Goff est sociologue et philosophe. Dernier ouvrage paru, «Mes Années folles. Révolte et nihilisme du peuple adolescent après Mai68» (Stock/Robert Laffont, 2023).


    LE FIGARO. – Lundi dernier, le Congrès a voté l’inscription de la liberté garantie d’avoir recours à l’IVG dans la Constitution. Journée célébrée comme historique et restaurant la vocation universelle de la France. Faut-il donner une telle dimension à l’événement ?

    Jean-Pierre LE GOFF. – L’avortement n’est pas menacé en France comme il peut l’être aux États-Unis ; la loi Veil est un acquis que seuls quelques ultras minoritaires remettent en question. On a eu affaire à une exaltation émotionnelle et à un vote solennel qui ne changent pas la réalité de la loi déjà existante sur l’avortement, mais a donné l’impression à certains députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles de vivre un grand moment historique dans l’entre-soi, avec en arrière-fond l’imaginaire de la Révolution française et son adresse à tous les peuples du monde.

    Dans un pays qui a le plus grand mal à savoir d’où il vient et où il va, on se drape dans les habits du passé et on se relie à l’histoire sur un mode sentimental et cérémoniel. L’inscription de l’IVG dans la Constitution n’y a pas échappé. On a rejoué de façon ostentatoire une bataille qui a déjà eu lieu dans les années 1970 et a abouti aux acquis de la loi Veil. Cette inscription a pu apparaître à certains comme un « moment fort » de type fusionnel en contrepoint d’un pays désorienté et désuni.

    À cette occasion, les représentants du gauchisme culturel ont été remis sur le devant de la scène et ont donné libre cours à leurs invectives habituelles : s’opposer à l’inscription de l’avortement dans la Constitution serait s’opposer par principe à l’avortement, à l’émancipation des femmes, à la marche de l’histoire vers toujours plus de progrès…

    Comment résister à ce grand méli-mélo émotionnel et militant ? Sans compter qu’on peut vite se faire traiter de « réac » non seulement dans les médias et les réseaux sociaux, mais par ses collègues de travail, ses amis et ses enfants, qui baignent dans le nouvel air du temps. Comme me le disait un ami intellectuel : « Dans ces affaires-là, il n’y a que des coups à prendre. » On peut en déduire qu’il vaut mieux ne pas s’y risquer, surtout quand on tient à garder une image de progressiste de bon ton. Le courage n’est pas toujours au rendez-vous, notamment quand il s’agit de questions sociétales.

    Le projet de loi fin de vie doit être examiné avant l’été. Diriez-vous que le rythme des évolutions sociétales s’accélère ?

    Force est de constater que dans ce domaine, comme dans d’autres, on pratique la fuite en avant. Rien ne semble devoir échapper à l’activisme des militants et des réformateurs sociétaux. La filiation a déjà été chamboulée, une nouvelle étape est franchie et non des moindres : elle concerne notre rapport à la finitude avec la possibilité dans certains cas de mettre fin à ses jours avec l’aide de l’État. À chaque loi sociétale, on nous dit qu’on a pris soin de mettre des garde-fous et qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter ; à chaque fois, on proclame la victoire du progrès, de l’émancipation, de l’égalité… Ou, plus platement, on fait entendre aux plus réticents que « la France est en retard », qu’il s’agit d’une évolution inéluctable à laquelle il paraît vain de s’opposer, en se référant aux sondages comme aux fondements du bien-penser.

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  • Emmanuel Macron accélère les changements législatifs visant à autoriser l'euthanasie et le suicide assisté en France

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    D'Hélène de Lauzun sur The European Conservative :

    Macron dévoile son plan drastique pour l'euthanasie

    Après avoir inscrit l'avortement dans la Constitution française, le président se prononce en faveur du suicide assisté.

    11 mars 2024

    Après plusieurs mois d'atermoiements, le président français Emmanuel Macron a accéléré les changements législatifs visant à autoriser l'euthanasie et le suicide assisté en France. Il a dévoilé son projet - qui doit être présenté au Parlement et voté d'ici le mois de mai - à la presse le dimanche 10 mars. Après avoir inscrit l'avortement dans la Constitution, il opte à nouveau délibérément pour une culture de mort.

    Dans une double interview, publiée à la fois par le journal chrétien La Croix et le journal de gauche Libération, Emmanuel Macron a précisé les contours de son projet de loi tant attendu sur "l'aide à mourir". Le projet est dans les tuyaux depuis de nombreux mois, puisque la réforme de la législation sur "l'aide active à mourir" était l'une de ses promesses de campagne pour son élection en 2022. Jusqu'à présent, le président a donné l'impression d'hésiter lorsqu'il s'agissait de passer à l'action. 

    Très inquiétant pour le monde médical français, le contenu de la proposition de loi va très loin dans le sens du lobby pro-euthanasie. Longtemps admirateur du "modèle belge" d'euthanasie, le Président Macron entend proposer un "modèle français de fin de vie", qu'il dit fait de "rassemblement" et de "fraternité".

    La loi française, telle que définie en 2016, prévoyait une "sédation profonde et continue" en cas de souffrances intolérables et d'impossibilité d'inverser un pronostic vital gravement engagé. Désormais, il sera possible, selon les termes de Macron, de "demander une aide à mourir dans certaines conditions strictes".

    Le président français se félicite de l'existence de garde-fous, mais il est légitime de se demander s'ils seront respectés. L'aide à mourir ne s'appliquera qu'aux personnes en âge de consentir, "capables d'un discernement plein et entier" - ce qui exclut, par exemple, les malades psychiatriques ou ceux atteints de la maladie d'Alzheimer -, souffrant d'une pathologie "incurable" avec "un pronostic vital engagé à court ou moyen terme", et subissant une souffrance "réfractaire" qui ne peut être apaisée.

    La décision sera ensuite soumise à un avis médical collégial. Si l'avis est positif, le patient se verra prescrire une substance létale, qu'il pourra s'administrer lui-même ou avec l'aide d'un tiers - médecin ou proche - s'il en est incapable, dans un délai de trois mois, au cours duquel il pourra à tout moment revenir sur sa décision. La procédure pourra se dérouler dans un établissement de soins, à domicile ou dans des maisons de retraite médicalisées. 

    Tous les critères sont donc réunis pour légitimer le suicide assisté, mais Macron réfute vigoureusement l'utilisation de ce terme ou celui d'euthanasie, rappelant que le consentement est indispensable et que l'acte est médicalement encadré selon des "critères précis".

    Dès l'annonce du contenu de la future loi, de nombreuses associations de santé se sont alarmées de ce qu'elles considéraient comme une proposition extrêmement dangereuse. Dans un communiqué de presse daté du 11 mars, un collectif de soignants a exprimé sa "colère, son désarroi et sa tristesse" face au contenu des annonces présidentielles. Ils dénoncent les conditions dans lesquelles le texte a été élaboré, puisque, malgré la promotion par Macron d'un "processus démocratique", les aidants n'ont pas été consultés depuis plusieurs mois. Le texte a été élaboré sans eux, comme en témoigne la rapidité avec laquelle la loi doit être présentée au Parlement. 

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  • Les « périphéries » du peuple d’Israël demandent un unique État pour Juifs et Arabes

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (Diakonos.be) :

    Un unique État pour Juifs et Arabes. Ce sont les « périphéries » du peuple d’Israël qui le demandent

    Deux peuples, deux États. Voilà l’avenir d’Israël et de la Palestine dont pratiquement tout le monde parle, y compris les organes officiels du Saint-Siège, de la Secrétairerie d’État au Saint-Siège.

    Mais ils sont très peu à croire vraiment en cette formule, même au sommet de l’Église. À la mi-novembre 2002 déjà « La Civiltà Cattolica », la revue des jésuites de Rome qui n’est publiée qu’avec l’accord des plus hautes autorités vaticanes, avait intitulé un de ses articles : « Ripensare la ripartizione della Palestina ? » tout en appelant de ses voeux qu’en lieu et place d’une division en deux États, « chaque jour plus improbable », l’heure pourrait être venue d’une « égalité entre Israéliens et Palestiniens » au sein d’un État unique.

    Et aujourd’hui que la guerre causée par la catastrophe du 7 octobre éloigne encore davantage aussi bien l’idéologie sioniste que ces « Accords d’Abraham » avec les État arabes qui comportaient en réalité une zone d’ombre sur la question palestinienne toujours ouverte, « La Civiltà Cattolica » propose à nouveau « de nouveaux horizons et une nouvelle vision » sur l’avenir d‘Israël.

    « Israele, dove vai ? », tel est le titre de l’article qui ouvre le dernier numéro de la revue. Et la réponse est que pour trouver le bon chemin, il faut prendre en compte « quatre périphéries importantes » de la société israélienne, qui « se battent déjà pour que leurs propres points de vue et objectifs trouvent un écho dans le débat public ».

    La notion de « périphérie » est particulièrement chère au Pape François. Mais ici, elle n’a rien de rhétorique ni de populiste. L’auteur de l’article n’écrit jamais rien qui ne soit rigoureusement documenté. Il s’agit de David Neuhaus, né à Johannesburg d’une famille juive ayant émigré d’Allemagne vers l’Afrique du Sud dans les années Trente, converti grâce à la rencontre avec des moines russes, baptisé à vingt ans dans l’Église catholique, devenu jésuite, et principalement actif aux États-Unis puis en Égypte, mais qui est toujours demeuré Juif et citoyen d’Israël, vicaire du patriarcat latin de Jérusalem pour les catholiques israéliens de langue hébraïque entre 2009 et 2017 et professeur à l’Institut biblique de Jérusalem, il est en outre le correspondant en Israël de « La Civiltà Cattolica ».

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  • Le mouvement "Oui à la vie" a rassemblé plus de 35.000 personnes à Madrid pour protester contre l'avortement

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    De zenit.org (esp) :

    35 mille personnes descendent dans les rues de Madrid et s'élèvent contre l'avortement

    Le mouvement " Oui à la vie " a rassemblé plus de 35 000 personnes à Madrid pour crier contre l'avortement

    10 mars 2024

    Un peu plus de 35 000 personnes sont descendues dans les rues de Madrid le dimanche 10 mars pour exiger que la vie des enfants à naître et des personnes âgées soit défendue contre l'euthanasie. Sous le slogan "Si a la Vida" (Oui à la Vie), cette plateforme qui regroupe plus de 500 associations Pro-Life et Profamilia en Espagne a une nouvelle fois fait entendre sa voix en rassemblant différents leaders sociaux et politiques lors de la "Marche pour la Vie" qu'elle organise chaque année. Le manifeste, qui a été approuvé par plus de 500 associations, est le suivant : "Il est temps de démasquer les mensonges, les horreurs, les entreprises et les idéologies qui soutiennent la culture de la mort".

    Le manifeste souligne également l'urgence de retrouver l'essence du mouvement Pro-Life dans la bataille culturelle à laquelle il est appelé à devenir plus visible que jamais. La présidente de la Fédération des associations pro-vie d'Espagne, Alicia Latorre, met en garde contre la persécution des militants pro-vie et appelle à leur défense. Pour la dirigeante du mouvement Pro-Life en Espagne, il est essentiel de rappeler la campagne de harcèlement et de démolition que subissent les différents leaders du mouvement Pro-Life, et elle a signalé aux médias qu'"ils veulent transformer en loi des actes totalement pervers et qui ne profitent à personne".

    Parmi les participants se trouvaient plusieurs leaders de la sphère familiale et politique en Espagne, dont José Castro Velarde, président de la Fondation Enraizados ; Álvaro Ortega, président de la Fondation +Vida ; la députée régionale, Rocio Monasterio ; et le conseiller du président de la Communauté de Madrid, David Pérez ; ainsi que plusieurs membres du Parti Populaire et de Vox de Madrid. Des témoignages pro-vie de dépassement et d'encouragement à défendre la vie jusqu'au bout.

    Au cours de l'événement, Paloma Zafrilla a pris le micro avec émotion et quelques larmes pour évoquer son frère Carlos, qui souffre d'un handicap de plus de 96 %. Ce jeune homme de 26 ans est comme un bébé de six mois : "il ne marche pas, il ne parle pas". La seule chose qu'il fait, c'est se plaindre, pleurer ou rire, comme le dit Paloma. La jeune femme a déclaré que sa famille avait fait l'objet de toutes sortes de moqueries : des médecins qui les ont exhortés à ne pas avoir d'autres enfants parce qu'ils ne savent pas s'ils seront porteurs d'un autre handicap, aux proches qui leur ont dit que c'était peut-être même "égoïste". Pour sa part, la jeune femme a déclaré : "Ce n'est pas parce que la vie n'est pas facile qu'elle est moins belle, bien sûr. Et dans ce cas, c'est le contraire. C'est beaucoup plus amusant. Une vie n'est jamais moins qu'une vie selon ses capacités, parce que nous ne sommes pas des machines et que nous ne valons pas ce que nous produisons".

    L'événement s'est achevé par le déploiement de ballons et la prestation de divers artistes sur les scènes de la plateforme "Si A La Vida", ainsi que par la visibilité d'une échographie en direct d'un bébé de 25 semaines et l'écoute des battements de cœur de l'enfant.

    35 000 personnes descendent dans les rues de Madrid et élèvent leur voix contre l'avortement

  • José Aparicio Sanz et ses 232 compagnons, martyrs victimes des "Rouges" espagnols (11 mars)

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    D'Evangile au Quotidien :

    José Aparicio Sanz et ses 232 compagnons
    Martyrs de la Guerre Civile Espagnole (1936-1939)
    Béatification record du 11 mars 2001 par saint Jean-Paul II
    Mémoire commune : 11 mars
    Mémoire individuelle : ‘dies natalis’ de chacun

    Fruit du grand Jubilé de l'An 2000, cette béatification du 11 mars 2001 est la première du nouveau siècle et du nouveau millénaire. Jamais autant de serviteurs de Dieu n'ont été béatifiés à la fois. (Il faut remonter au Bx Pie IX - Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878, en 1867, pour avoir la béatification de 205 martyrs du Japon.) Chaque cause a été étudiée individuellement. Chacun de ces martyrs avait déjà mené une vie sainte digne de béatification avant que le martyr ne vienne couronner leur carrière. L'Église de Valence, suivie par celles de Barcelone et de Lérida, a commencé à instruire les procès de béatification depuis 50 ans déjà. Une masse de documents a été recueillie.
    Avant cette béatification, saint Jean Paul II avait déjà célébré 10 béatifications pour des martyrs de la guerre civile espagnole, soit, avec ceux de ce jour, 471 martyrs. A savoir: 4 évêques, 43 prêtres séculiers, 379 religieux, 45 laïcs.

    La seconde République instaurée en 1931 amène le "Frente popular" (Front populaire) au pouvoir. Composée de communistes, socialistes et anarchistes, elle est essentiellement anticléricale. Pourtant les évêques ont reconnu au début sa légitimité. Si les violences ne se déclenchent pas tout de suite, néanmoins ce gouvernement révolutionnaire entame d'emblée une persécution juridique : dissolution des ordres religieux et nationalisation de tous leurs biens, approbation du divorce, crucifix retirés des classes.

    Après les lois restrictives vient la persécution sanglante avec la "Révolution des Asturies" en 1934 et les martyrs de Turon.
    En l'été 1936, les "Rouges", comme on les appelle, (à juste titre car leur but est de faire de l'Espagne un état satellite de la Russie), déclenchent la plus grande persécution religieuse qu'ait jamais connu l'Espagne. Sur la liste noire des personnes à abattre figurent en premier lieu tous les prêtres. A cause de sa brièveté dans le temps et de son intensité, c'est un ouragan révolutionnaire comparable à celui de la Révolution française qui s'abat sur toutes les régions où domine leur influence : incendie de couvents, d'évêchés, d'églises, destruction du patrimoine artistique sacré, bref, de tout ce qui rappelle la religion catholique. Mais les révolutionnaires ne sont pas suivis par tout le peuple ; au contraire, il se produit un sursaut de la conscience nationale.

    Une partie de l'armée avec le général Francisco Franco se révolte et crée le "Mouvement national". C'est alors la guerre civile entre "Rouges" et "Nationaux" qui dure de 1936 à 1938. Les révolutionnaires ont vraiment l'intention d'éradiquer l'Église et ils procèdent à des exécutions massives, accompagnées d'une férocité inouïe.
    Sont victimes: 13 évêques, 4184 prêtres, 2365 religieux, 283 religieuses, des milliers et des milliers de laïcs. Ils sont vraiment martyrs car ils ont été tués "en haine de la foi", ce ne sont pas des "victimes de guerre", car ils sont pacifiques et ne prennent pas part aux événements, ni des "victimes politiques ", car ils n'ont pas pris partie. (Notons à ce propos que le parti qui soutenait Franco, la "Phalange", influente surtout au début, avait certaines accointances avec les Nazis.). Conscients de mourir pour leur foi, beaucoup criaient « Vive le Christ-Roi! », ce qui n'est pas sans rappeler la guerre des "Cristeros" au Mexique (1926-1929), et tous, avant de mourir, pardonnaient de tout cœur à leurs bourreaux.

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  • Les électeurs irlandais ont refusé d'effacer la famille

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Les électeurs irlandais ont refusé d'effacer la famille

    Ce n'est pas une fin de semaine particulièrement faste pour l'establishment politique irlandais. Deux changements constitutionnels ont été rejetés par l'électorat, bien qu'ils aient été soutenus par tous les partis traditionnels - Fianna Fail, Fine Gael, les Travaillistes, les Verts, les nationalistes du Sinn Fein - sans oublier les habituels experts et ce qu'on appelle le Conseil national des femmes (un organisme censé représenter les femmes). Le radiodiffuseur public, RTE, qui se trouve dans une position similaire à celle de la BBC après le vote sur le Brexit, est curieusement discret sur le résultat. Radio-Canada a adopté la même stratégie, un court reportage qui ne cite pas les chiffres du rejet massif irlandaise et qui caricature le contenu de la Constitution irlandaise. 

     

    >Les électeurs avaient la possibilité, comme l'avait indiqué le quotidien de gauche britannique le Guardian, de "moderniser la constitution irlandaise" dans la lignée des référendums de 2015 et 2018 qui ont approuvé le mariage homosexuel et l'avortement et "souligné la transformation laïque et libérale de l'Irlande". Les électeurs ont massivement dit non, mais merci quand même.

    Les clauses en cause, très caractéristiques de la constitution d'Eamon De Valera de 1937 et qualifiées de "dépassées" par le gouvernement, déclaraient que "l'État reconnaît la famille comme l'unité naturelle, primaire et fondamentale de la société et comme une institution morale possédant des droits inaliénables et imprescriptibles, antérieurs et supérieurs à tout droit positif" et que "l'État s'engage à veiller avec un soin particulier à l'institution du mariage, sur laquelle la famille est fondée, et à la protéger contre toute attaque". Le gouvernement voulait modifier la partie concernant la famille en disant : "qu'elle soit fondée sur le mariage ou sur d'autres relations durables" et omettre la partie concernant le fait que la famille est fondée sur le mariage. On voit le sens de la démarche.

    L'autre élément de l'article 41 que le gouvernement souhaitait modifier concernait la place des femmes au sein du foyer. La constitution de De Valera déclarait que, "en particulier, l'État reconnaît que, par sa vie au sein du foyer, la femme apporte à l'État un soutien sans lequel le bien commun ne peut être atteint" et que, "par conséquent, l'État s'efforcera d'assurer que les mères ne soient pas obligées, par nécessité économique, de s'engager dans le travail en négligeant leurs devoirs au sein du foyer". Il n'est pas question ici d'obliger les femmes à rester à la maison, ce que prétendait Radio-Canada hier dans son reportage morose. Cet article n'a d'ailleurs jamais eu le moindre effet sur les femmes qui travaillent (dans les filatures hier ou les bureaux aujourd'hui), mais le gouvernement voulait une formule non genrée : "L'État reconnaît que les soins prodigués par les membres d'une famille les uns aux autres, en raison des liens qui les unissent, apportent à la société un soutien sans lequel le bien commun ne peut être atteint, et il s'efforcera de soutenir ces soins". Une différence de taille.

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  • IVG : l'objection de conscience est-elle en sursis ?

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    De 16/17 sur RCF :

    Georges Puppinck dans l'émission présentée par Yves Thibaut de Maisières, Eric Cooper