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Enseignement - Education - Page 36

  • La voie de l’éducation intégrale : en famille et à l’école, des enfants heureux et responsables

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    De Jean-François Chemain sur Smart Reading Press :

    LA VOIE DE L’ÉDUCATION INTÉGRALE. EN FAMILLE ET À L’ÉCOLE : DES ENFANTS HEUREUX ET RESPONSABLES

    Il n’est pas facile de rendre compte d’un livre aussi riche que La voie de l’éducation intégrale, de François-Xavier Clément. L’auteur fonde en effet sa réflexion sur une vie entière consacrée à l’éducation, en tant que professeur, chef d’établissements (dont le prestigieux Saint-Jean de Passy) et directeur diocésain de l’Enseignement catholique, mais aussi père de famille nombreuse. Fils d’André Clément, fondateur de l’IPC – dont il est lui-même diplômé – et neveu de Marcel Clément, il a comme de naissance acquis l’aptitude à développer une pensée droite et profondément enracinée. Ce que l’on appelle de nos jours une pensée «clivante», qualificatif qu’il n’hésite pas à revendiquer.

    Son postulat de départ est que l’enfant «n’est pas un cerveau avec un cartable», mais une personne qu’il faut conduire à la sainteté à travers la découverte de Dieu. Car, «abstraitement séparées de l’expérience spirituelle qui les fonde, les valeurs sont comme des fleurs coupées dans un vase» explique-t-il, citant le philosophe Paul Ricœur. Si l’école a, certes, une mission éducative, elle passe après, elle vient compléter celle, primordiale, de la famille, lieu où s’apprend la complémentarité homme-femme et où s’acquièrent la vie sociale, le sens du service, la culture et la foi. L’exemplarité parentale est à cet égard essentielle.

    L’école arrive donc seulement après. François-Xavier Clément plaide à juste titre pour une hiérarchisation des savoirs, dont certains sont, au sens propre, plus «fondamentaux» que d’autres, et il regrette que la mission d’éducation ait de plus en plus pris le pas sur celle d’instruction.

    En outre, loin d’entendre cette mission, pourtant revendiquée, d’éduquer, comme celle de tirer les enfants vers le haut, l’école fait volontairement s’effondrer le niveau de leurs connaissances, dans un but social égalitariste. La perte de la maîtrise du langage, et même en amont celle du latin, lui apparaissent à juste titre dommageables, tout comme celle de la culture chrétienne, source d’un total déracinement. Il juge, à bon droit, que l’Histoire est aussi une base qui se perd.

    L’auteur regrette surtout que l’intelligence humaine ne soit plus ordonnée vers la contemplation de la vérité, qui implique la découverte de Dieu. Il cite Simone Weil : «En dernière analyse, si le travail de la raison ouvre aux voies de la connaissance de Dieu, c’est parce que Dieu est la vérité, la totalité du Sens». À ce titre, pour pouvoir proposer aux élèves plus «qu’un vague programme culturel humanitaire», la foi ne devrait pas être une option pour le personnel de direction des établissements catholiques.

    Dans l’impossibilité, encore une fois, de rendre compte en quelques lignes d’un ouvrage aussi complet que passionnant, je me bornerai, pour conclure, à mentionner qu’il a eu pour moi le grand mérite de corroborer les conclusions que j’ai pu, de la façon la plus empirique, tirer de ma propre expérience, tant de père de famille que d’enseignant en zone d’éducation prioritaire. Ainsi, la nécessité de la frustration, la puissance de l’humour, l’importance de l’amorevolezza («l’amour exercé à la mesure de l’autre» ou la bienveillance inconditionnelle chez Don Bosco), qui répond au besoin de l’enfant de «se sentir aimé dans le regard de l’adulte», ont pu trouver sous la plume de François-Xavier Clément les explications dont j’avais besoin.

    François-Xavier ClémentLa voie de l’éducation intégrale. En famille et à l’école : des enfants heureux et responsables, Artège, Paris-Perpignan, 2021, 356 pages.

  • Arnaud Beltrame, l’âme d’un chevalier moderne

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    arnaud_beltrame.jpgIl y a trois ans tombait Arnaud Beltrame. Pour lui, le Ciel n’était pas loin :

    Sur le site web « Salon Beige », trois ans après sa mort, découvrez le documentaire-témoignage réalisé par les proches d’Arnaud Beltrame. Avec les témoignages de Marielle Beltrame et du Père Jean-Baptiste Golfier (chanoine de Lagrasse) :

    Ref. Arnaud Beltrame, l’âme d’un chevalier moderne

    JPSC

  • Comment le pape interprète le "tremblement de terre" qui a frappé le monde en 2020 sous la forme d'un nouveau coronavirus

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    De Vatican News (anglais) :

    Le pape François : "Nous devons sauver des vies, pas construire des armes pour les détruire".

    Un nouveau livre intitulé "Dieu et le monde à venir" sort en librairie ce mardi, dans lequel le pape François accorde une longue interview au journaliste italien Domenico Agasso (Edizione Piemme-LEV). Nous publions ici un extrait traduit de l'italien original.

    DOMENICO AGASSO

    Q : Votre Sainteté, comment interprétez-vous le "tremblement de terre" qui a frappé le monde en 2020 sous la forme d'un nouveau coronavirus ?

    "Dans la vie, il y a des moments d'obscurité. Trop souvent, nous pensons qu'ils n'arrivent qu'aux autres et pas à nous, à quelqu'un d'autre, dans un autre pays, peut-être sur un continent lointain. Au lieu de cela, nous nous sommes tous retrouvés dans le tunnel de la pandémie. La douleur et le chagrin ont franchi les portes de nos maisons, envahi nos pensées, attaqué nos rêves et nos projets. Et donc, aujourd'hui, personne ne peut se permettre de dormir tranquille. Le monde ne sera plus jamais le même. Mais c'est précisément dans cette calamité que nous devons saisir les signes qui peuvent s'avérer être les pierres angulaires de la reconstruction. Les discours ne suffisent pas à résoudre les urgences. La pandémie est un signal d'alarme sur lequel l'humanité est obligée de réfléchir. Ce temps d'épreuve peut ainsi devenir un temps de choix sages et clairvoyants pour le bien de l'humanité, de toute l'humanité."

    Q : Quelles sont les urgences que vous percevez ?

    "Nous ne pouvons plus accepter allègrement les inégalités et les perturbations de l'environnement. La voie du salut de l'humanité passe par la création d'un nouveau modèle de développement, qui se concentre incontestablement sur la coexistence entre les peuples en harmonie avec la Création. Nous devons être conscients que chaque action individuelle ne reste pas isolée, en bien ou en mal, mais a des conséquences sur les autres, car tout est lié : Tout ! En changeant les modes de vie qui poussent des millions de personnes, surtout des enfants, à la famine, nous pourrons mener une existence plus austère qui rendra possible une répartition équitable des ressources. Cela ne signifie pas qu'il faille diminuer les droits de certaines personnes pour favoriser un nivellement par le bas, mais plutôt qu'il faut garantir des droits plus nombreux et plus larges à ceux qui n'en ont actuellement aucun."

    Q : Voyez-vous des signes encourageants ?

    "Il existe déjà aujourd'hui des mouvements populaires qui tentent de promouvoir ces notions et opérations "par le bas", ainsi que certaines institutions et associations. Ils tentent de concrétiser une nouvelle façon de voir notre maison commune : non plus comme un entrepôt de ressources à exploiter, mais comme un jardin sacré à aimer et à respecter, à travers des comportements durables. Il y a aussi une prise de conscience chez les jeunes, notamment au sein des mouvements écologiques. Si nous ne retroussons pas nos manches et ne prenons pas immédiatement soin de la Terre, avec des choix personnels et politiques radicaux, avec un tournant économique "vert" en orientant les développements technologiques dans cette direction, tôt ou tard, notre maison commune nous jettera par la fenêtre. Nous ne pouvons plus perdre de temps."

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  • Chine : moins d'école pour plus de bébés

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    D'Olivier Daelen sur business.am :

    Moins d’école pour plus de bébés: l’étrange idée de la Chine pour faire face au vieillissement de sa population

    09/03/2021

    Alors que la politique de l’enfant unique a régné en Chine pendant plus de 30 ans pour éviter une surpopulation du pays, les autorités s’inquiètent désormais du vieillissement de leur population. Pour relancer le taux de fécondité, un député a soumis une proposition sujette à débat: faire passer moins de temps aux jeunes Chinois à l’école.

    Actuellement, les jeunes Chinois doivent passer au minimum 12 ans au sein du système éducatif: 6 ans à l’école primaire, 6 ans à l’école secondaire. Zhang Hongwei, président de la Fédération de l’industrie et du commerce de Shaoguan et député au sein de l’Assemblée nationale populaire, a proposé de faire baisser cette obligation scolaire à 10 ans.

    Le but: faire entrer les Chinois plus rapidement sur le marché de travail. Ce qui, par conséquent, les rendrait davantage attractifs pour se marier et pour procréer. Avec le système actuel, estime Zhong, les Chinois sortent à 19 ans de leur obligation scolaire puis passent encore plusieurs années à l’université. Il leur faut ensuite quelques années pour trouver un travail qui leur plaît et qui leur offre une situation stable. Au final, estime-t-il, certaines femmes chinoises passent plus de temps au sein du système éducatif qu’au travail (la retraite est fixée à 55 ans), ce qui impacte grandement le taux de fécondité du pays.

    Une efficacité mise en doute

    Sur les réseaux sociaux chinois, le débat fait rage. Certains estiment qu’il est tout à fait possible pour les élèves et étudiants d’ingérer une quantité et une qualité de matière semblables à ce qu’elles ne sont actuellement, tout en supprimant deux années d’école. D’autres pensent l’inverse: ils croient que ça compliquera la vie des jeunes Chinois, leur ajoutant davantage de pression. Ils reprochent également à Hongwei de considérer les jeunes comme étant uniquement de la main d’œuvre.

    Les experts sont quant à eux assez dubitatifs. Xiong Bingqi, directeur de l’Institut de recherche sur l’éducation du XXIe siècle à Pékin, ne s’est pas directement opposé à une réforme du système scolaire chinois. Toutefois, il estime qu’il faut y réfléchir à deux fois et mener une enquête approfondie pour s’assurer qu’une telle mesure serait réellement bénéfique.

    Chu Chaohui, chercheur à l’Institut national des sciences de l’éducation de Chine, s’est quant à lui nettement opposé à la proposition. D’après lui, le marché de l’emploi est adapté au niveau d’éducation moyen des jeunes qui sortent des études. Raccourcir la durée d’enseignement ne leur rendra pas service et ne leur permettra pas de trouver un travail plus rapidement.

    Le vieillissement est un problème structurel de la société qui ne peut être aidé et résolu en raccourcissant la durée de la scolarité pour augmenter la population active et les heures de travail, a-t-il affirmé, cité par le Global Times.

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 7 mars 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du 3e dimanche de carême

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Oculi mei »; Kyriale de la messe XVII (XIVe s.); Credo III (XVIIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/3YwRoC9EQZA

    La thématique de ce dimanche

    oculimeieinsiedeln.pngAux Ve et VIe siècles, ce dimanche était pour les catéchumènes un jour de « scrutin », c’est-à-dire de réunion préparatoire au baptême, au cours de laquelle se pratiquaient des exorcismes. Si les textes que nous lisons aujourd’hui ne sont plus ceux de l’ancienne messe de scrutin, ils ne manquent pas d’un certain rapport avec les exorcismes de notre baptême où s’est ouverte notre lutte contre Satan.

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  • "De l'immatérialité à l'immortalité : le statut particulier de l'âme humaine" : conférence de Philo à Bruxelles le 9 mars à 20H00

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  • Entre ministres et virologues: voici l’évêque d’Anvers, Johan Bonny, en campagne vaccinatoire anti-covid 19

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    Une information de Sarah Poucet publiée le 5 mars sur le site cathobel, organe officiel de presse interdiocésain :

    « Dans un message vidéo, l’évêque Johan Bonny, accompagné du virologue Steven Van Gucht, a encouragé la communauté catholique à se faire vacciner.

    His_Master's_Voice.jpgSteven Van Gucht assure que le vaccin est sûr et ce, peu importe la marque. Après la période compliquée que nous avons vécue, le début vaccination est un signe d’espoir, souligne-t-il. L’évêque d’Anvers, pour sa part rappelle que nous avons reçu la vie de Dieu et que nous sommes tenus d’en prendre soin. Il appelle la communauté à se faire vacciner. C’est aussi la seule façon d’atteindre un seuil de sécurité suffisant que pour reprendre les activités au sein de l’Église, précise-t-il.

    Selon Kerknet, cette vidéo est une initiative du cabinet de Bart Somers, ministre flamand du Vivre ensemble et des Affaires intérieures soutenue par Vincent van Quickenborne, ministre de la Justice »

    Ref. L’évêque Johan Bonny appelle à se faire vacciner

    Pendant ce temps, la ministre régionale wallonne de la santé était interpellée par Mathilde Vandorpe (cdh) concernant la mise à l’écart des maisons de repos pour religieux du plan de vaccination.  Même si elle est « consciente du problème », Christie Morreale a expliqué que « le manque d’uniformité entre les structures l’empêche de prendre une décision » : la stratégie de vaccination ne sera donc pas modifiée. On joue à quoi exactement ?

    JPSC

  • KTO La foi prise au mot : la souffrance

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    Cette année 2021, la journée des malades prend une singulière actualité. Avec la pandémie la maladie a fait irruption dans nos vies avec une cruelle acuité. N’est-ce pas le moment de prendre un peu de recul pour savoir ce que la Bible nous en dit et ce que l’Église nous invite à comprendre ? Comment trouver un sens à la maladie et la souffrance ? Comment celle-ci peut-elle nous amener à repenser notre rapport à Dieu et aux autres ? Ces questions rejoignent la problématique du mal : pourquoi est-il permis par Dieu et comment apprendre à la dépasser ?

    Xerri 41etkuKsfIL._SX323_BO1,204,203,200_.jpgDans cet épisode de La Foi prise au mot Régis Burnet reçoit la théologienne Marie-Dominique Trébuchet et le psychanalyste et essayiste Jean-Guilhem Xerri (NdB : auteur, entre autres de « Prenez soin de votre âme », petit traité d’écologie intérieure, publié aux éditions du Cerf en 2018 et prix de l’humanisme chrétien en 2014 pour son essai « A quoi sert un chrétien »)

    JPSC

  • Inde : rites et prières hindous obligatoires dans les écoles publiques et privées

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/INDE - Protestations de chrétiens après l'introduction de rites et prières hindous obligatoires dans les écoles publiques et privées

    16 février 2021  

    New Delhi (Agence Fides) – Au sein du territoire fédéral Dadra et Nagar Haveli et Daman et Diu, dans l'ouest de l'Inde, dans toutes les écoles, les élèves de tout niveaux auront l'obligation de célébrer le Vasant Panchami (festival hindou qui marque la préparation à l'arrivée du printemps), en vénérant la déesse Saraswati (déesse de la connaissance). C'est ce que dispose une circulaire émise par les autorités compétentes et envoyée à toutes les écoles, circulaire qui a créé un malaise parmi les enseignants et les élèves qui ne sont pas de religion hindoue ainsi qu'au sein des instituts privés. Ainsi que l'a appris l'Agence Fides, le United Christian Forum (UCF), organisation qui promeut les droits fondamentaux et civils, a fait appel au gouvernement afin qu'il retire la directive ordonnant d'adorer les divinités hindoues. « La communauté chrétienne de Dadra et Nagar Haveli et Daman et Diu souffre à cause de la directive » a déclaré à Fides A. C. Michael, coordinateur national de l'UCF.

    Suivant la circulaire en question, toutes les écoles, publiques et privées – y compris les établissements chrétiens – doivent organiser le programme de la festivité, rendant hommage à la divinité et présenter ensuite un rapport de conformité accompagné de photographies d'ici le 17 février. La directive comprend la récitation de formules de prières hindoues et des rituels hindous dans toutes les écoles.

    La communauté chrétienne voit l'actuelle circulaire comme « une manière de limiter la pratique de sa propre foi et comme une violation de sa liberté ainsi que du droit d'administrer ses propres institutions » souligne A.C. Michael, responsable laïc catholique. La conduite de l'administration – affirme-t-il - « porte gravement atteinte à la liberté de religion et à la liberté d'instituer et d'administrer des institutions éducatives, prérogatives garanties par la Constitution indienne, en tant que garantie pour toutes les minorités religieuses ».

    « La communauté chrétienne, qui aime la paix, prie afin que l'Inde continue à prospérer et que le tissu séculaire de notre terre pluraliste demeure intact. Au nom de la communauté, le United Christian Forum demande à l'administration et à la Direction de l'Instruction de retirer immédiatement cette circulaire » note A.C. Michael.

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  • Indonésie : un signal clair sur le port du hijab dans le pays musulman le plus peuplé du monde

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    De Ludovic Lavaucelle sur la Sélection du Jour :

    Revers des islamistes sur le port du voile en Indonésie

    Les écoles indonésiennes n’ont plus le droit d’imposer le port du hijab. Le gouvernement, par la voix du Ministre de l’Education, a envoyé un signal clair la semaine dernière sous peine de sanctions. Un scandale a éclaté suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant une jeune fille chrétienne de 16 ans à qui on intimait l’ordre de porter le hijab dans son école de Padang (Sumatra occidental). Jusqu’alors, 20 des 34 provinces du pays imposaient le port de ce vêtement religieux pour toutes les élèves et enseignantes de leurs écoles publiques. Des millions d’Indonésiennes, y compris celles issues de minorités non musulmanes, faisaient l’objet d’intimidations, voire étaient menacées d’expulsion, si elles s’opposaient à cette règle. Les écoles ont maintenant un mois pour adapter leurs règlements intérieurs.

    Le hijab est devenu un phénomène de société dans un certain nombre de pays musulmans au début des années 80, rappelle Kunwar Khuldune Shahid, correspondant pakistanais du magazine britannique « The Spectator » (en lien ci-dessous). La rivalité entre Saoudiens et Iraniens pour imposer leurs visions respectives d’un islam « pur », a eu des répercussions dans tout le monde musulman. Les Saoudiens ont massivement investi dans les pays de l’Asie du Sud-Est, important même leur architecture de mosquées et gagnant une indéniable influence politique. Ce conflit entre sunnites et chiites est toujours brûlant. Plusieurs chefs d’Etats sunnites, tels Recep Tayyip Erdogan (Turquie), Mahatir Mohamed (jusqu’à peu Premier Ministre malaisien), et Imran Khan (Pakistan) ont fait preuve de jusqu’au-boutisme, important un extrémisme qui nuit avant tout aux femmes non musulmanes. Côté chiite, l’Iran impose le voile depuis la révolution de 1979. La résistance d’activistes ne s’est jamais éteinte, et celles qui ne se plient pas à la règle sont accusées « d’incitation à la prostitution », avec peines de prison et coups de fouet à la clé. L’actuel leader iranien, Sayyid Ali Khamenei, ne donne aucun signe de fléchissement. Il a d’ailleurs cette semaine affirmé que « les femmes iraniennes n’avaient jamais connu meilleur sort qu’aujourd’hui ».

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  • Destruction d'une chapelle à Lille : Stéphane Bern dénonce les fossoyeurs du patrimoine

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    Lu sur Valeurs Actuelles :

    “Halte aux fossoyeurs du patrimoine” : Stéphane Bern dénonce la démolition de la chapelle Saint-Joseph de Lille

    13 février 2021

    La démolition de la chapelle Saint-Joseph, datant de 1886, a commencé le 10 février à Lille, provoquant la colère froide de l’animateur.

    Stéphane Bern ne décolère pas. Édifiée à la fin du XIXe siècle dans le quartier Vauban de Lille, chapelle Saint-Joseph, datant de 1886, est depuis mercredi la proie des pelleteuses. Comme le relaye Le Figaro, l’édifice faisait l'objet d'un permis de démolition délivré en 2019 par la municipalité pour la construction d'une partie du nouveau campus de l'école d'ingénieurs Junia (ex-Yncrea). « La mobilisation d'une association de sauvegarde du patrimoine n'aura pas suffi : les pelleteuses ont commencé à détruire l'édifice datant de 1886.Quand on pense que c’est l’Université Catholique de Lille qui détruit sa chapelle... Halte aux démolisseurs et aux fossoyeurs du patrimoine. Vous aurez un jour à répondre de vos actes certes légaux mais iniques ! », a lancé Stéphane Bern qui contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.

    En novembre dernier, le ministère de la Culture avait officialisé le rejet d'une demande de classement de l'édifice. Selon le ministère, « renoncer à la démolition de la chapelle impliquerait de devoir abandonner un projet important pour le développement de l'enseignement supérieur, qui représente un investissement de 120 millions d'euros». L'un des opposants à la démolition, l'architecte Étienne Poncelet, inspecteur général honoraire des monuments historiques, regrettait que le ministère oppose la sauvegarde de la chapelle à la restauration du palais Rameau. « Il est intelligent de se projeter vers l'avenir en réutilisant le patrimoine », avait-il confié. Ces derniers mois, plusieurs personnalités politiques ou du monde culturel s'étaient mobilisées contre la démolition de cette chapelle. Une pétition lancée par Urgence Patrimoine avait recueilli plus de 12 400 signatures.

  • Mardi 9 février : Philo à Bruxelles "Les propriétés de la raison et l'intelligence animale"

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